Le LANGAGE, Biographies, Oeuvres, |
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Logique, Verité, Territoire, Phallus, la Vérité parle ! |
Ecritures Lexique/Aristok, .Logiciens, Math, Exp symbolique, écritures silencieuses, Corps, Othographe, le Savoir écrit ! |
Arts, artisanats, Exp corporelles, Spirituel, Music, | pour la partie encyclopédique ... avec le soutien de ....Ici, |
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& Mathématique, |
W en cours de construction 2021 |
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Problématiques : ↓, |
Langage et Langues, Math & Logique |
Langage / Platon, Aristote, sur gaogoa |
Parole / Ecrit, Dire/Lire/Ecrire, |
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Epi : Epistemologie | θ L : Théorie du Langage, |
GG = Grammaire générative, | G = Glossématique , Psy = chologue ou analyste | |||||||||||||||||
Langage / Linguisitique/ Sémio (logie.tique), | H = Historien, L= Linguiste, | Lo = Logicien, Ph = Philosophe, | Math = Mathématicien, | S= Sémiologie, Stic= Sémiotique, | ||||||||||||||||
Ecoles Freudo-Lacanienne de Lectures, & de Linguisteries, |
Ecole de Paris, 1880 |
vers l'Est ...! |
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FREUD, ( 1856-1939 ), (W),
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ROUSSELOT.J-P, (1846-1924), (W), L, GUILLAUME.Gustave ( 1883-1960 ), (W), L, Sémiologie : Sémiotique : |
L'Académie, Le Lyçée, CONDILLAC, 1715-1780, Ecole italienne, |
Pologne : ( Ecole ou Cercle de Kazan ? ,1874-1883) Finlande, Bulgarie, |
TROUBETZKOY, (1890-1938), (W), H, L, (Kazan), Ecole de Léningrad, 1914?
à démêler ....! en cours |
ABEL, ARISTOCLES, ARNAULD, ARRIVÉ, AUGUSTIN, BALLY, BARTHES, BENVENISTE, BLOOMFIELD, BOAS, BRENTANO, BREUIL, BRONDAL, BÜHLER, CARNAP, CHOMMIGGER ?, CHOMSKY, COURTENAY, CRYSSIPE, CULIOLI, DERRIDA,
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JAKOBSON, JERPHAGNON, JESPERSEN, JONES, KARTSEVSKI, KRISTEVA, LACAN, LUKASIEVITCZ, MARTINET, MARTY, MEILLET, MILNER, MO-TSEU, PANINI, PARAIN, PEANO, PEIRCE, PLATON, POWELL, PROPP, QUINE, RECANATI, RUSSELL, SAPIR, SAUSSURE, SCHLICK, SECHERY, SWEET, TARSKI, TOGEBY, TROUBETZKOY, UMBOLT, VAPPEREAU, WHITNAY, VIGOTSKI, ZENON de C, WHORF, WUNDT, |
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Ecoles Américaines, dont N-Y, Yale |
Asie, E-O |
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PEIRCE, (1839-1914 ), (W), S, Stic, L, Logique Mathématique (Symbolique), ->
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DURKEIM, ( - ), (W),
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ROUSSEAU.J-J, (1712-1778), BALLY, (1865 -1947 ), (W), |
Syrie : Algérie : Tunisie : Afrique : Les langues sémitiques, (W), (W) (Leclerc) & chamito sémitiques, (W), Afro-asiatiques, nilo-sahariennes, nigéro-congolaises, Khoïsan et austroénésiennes, (W), |
Ecole Indienne, - MO TSEU, ( - ), (W), |
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Logique & Langage !!! |
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(FREGGE, |
HJEMSLEV, ( 1899-1965 ), (W), L, G, Stic, Structure, Fonction, Forme & 4 Substances !, Glossématique, BRONDAL, ( - ), (W), TOGEBY, ( - ), (W), Ecole fonctionnelle danoise, Contenu, expression, Communication, fonctionnelle & cognitive, DIK, (-), (W), DIDERICHSEN, ( - ), (W), |
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dans PIANOEUDS voir Vocabulaire, ![]() Mathématiques, |
Signifiant, (W); signifié, (W); Saussure ..., ( - ), (W), voir Bibliographie gaogoa, |
Auteurs Linguistique,
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Ecoles gaogoa, Tableau | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecouter c'est lire : L’écriture Introduit la discontinuité dans le continu, hors il se trouve que ça fonctionne très bien avec le phonème, qui est d’abord parlé, ce que Lacan appelle le Signifiant, et moi je vous propose de parler du phonème dans la psychanalyse avec Lacan en terme de Signifiant pour ce qui est du côté des oreilles, dans ce qui s’entend, ET de parler du phonème dans ce qui s’écrit et qui s’appelle la Lettre chez Lacan, vous avez ça dans l’Instance de la lettre, Lacan parle, au moment ou Lacan introduit l’algorithme Saussurien, le S/s, il parle de la chaine signifiante et il dit, et il parle de l’élément différentiel dernier qui est la Lettre et qu’on appelle phonème, !!, alors voyez là, il emploie le mot phonème pour la lettre ! et même le mot phonème pour le lettre et le mot lettre pour le phonème, donc moi je pense que le phonème des linguistes, il y a le phonème dans la langue parlée, du locuteur, dans la langue vulgaire, dans la langue de celui qui parle de manière plus ou moins continue, dans le flux verbal qu’on ne comprend pas si on ne le découpe soit même, donc écouter quelqu’un ou lire, c’est découper, c’est introduire ce que Freud appelait dès les Etudes sur l’aphasie, les verneinugzeichen, voyez dans les schémas de Freud, vous avez Verneinunng et Verneinungzeichen, vous avez perception et perception-signe, V01-39.05 ; 45.29, c’est la découpe, ce qu’on appelle découpe séquentielle en linguistique, et écouter c’est lire, ...JMV16062015 in Objet./ Vocabulaire Topologie Gaogoa |
VAPPEREAU.J-M, |
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Le texte est émaillé de "Nombres" correspondant soit à un numéro de ligne dans le texte de la transcription, soit à un repère temporelle dans l'enregistrement MP3. | Lacan a lu "la logique de Lvov-Varsovie" , ->, dont le "Cercle 160 de Vienne " -> n'est qu' un enterrement. Popper , Hayek, c'est une catastrophe, le logico positivisme. La linguistique : C'est Chomsky qui repris les grammaires chomskiennes chez Carnap et il a arrêté la linguistique. L'intérêt de Saussure pour le signe saussurien, est d 'en revenir au phonème découvert par Baudouin de Courtenay . Pour Meschonnic , le signe saussurien, est aussi un enterrement parce qu 'il en revient à la représentation (signifiant/signifié) . Il faut revenir au phonème. Lire les Principes de phonologie de Troubetskoï : la phonétique n 'est pas la phonologie !! C'est pas le signal qui compte, c'est l'opposition entre deux signaux. C'est pas la phonétique le son, le signifiant, c'est du côté des oreilles, la lettre c'est du côté scopique de l'écrit, du regard, du 170 braille, ce sont des systèmes d'oppositions. Ce sont non les ressemblances, mais les différences, les oppositions qui comptent. De la différence se produit l'identité et l'identité ce n'est pas la ressemblance. L'identité, c'est problématique, la psychanalyse le montre, est le produit de la répétition : la répétition freudienne, c'est la différence, c'est le m ême mais qui n'est pas pareil ! C'est la même chose entre la langue et la parole écrite et la langue parlée. Le nœud est le même mais sous différentes présentations. Dans sa conférence 26 en 1916, Intro à la psychanalyse, Freud dit à Jung :" il y a deux libidos mais c'est peut-être la même " . Une différence dans le même , ça conduit à l'identité, c'est inimaginable : ça nécessite de changer de logique , et une réforme de l'entendement . 57.37 180 Lacan découvre la topologie chez les logiciens de Varsovie . Krivine considère que la topologie est la période archaïque de la théorie des modèles !. Lacan lit les mathématiciens dès 1930. La topologie est concernée par les filtrations, par les intersections, et les recouvrements. Tout ça commence par le cours de topologie général e de Revuz (cours de l'APM ) , c'est hyperbourbakiste. |
VAPPEREAU.J-M, |
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,nous n’avons pas encore de linguistique, puisque le signe linguistique de Saussure est insuffisant ! Meschonnic, il dit que c’est un abîme ! Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas cet aspect dynamique, Meschonnic, il va ajouter la question qu’il dit politique du Rythme !? 01.23.10, et à mon avis c’est encore insuffisant, il n’a pas renouvelé la science Politique pour autant, alors que c’est de ça dont il est question, c’est de voir comment tenir compte des conséquences de la Parole et de l’Écrit, on fait plus facilement une censure de l’Écrit, on peut censurer le journal, que de la parole, la parole c’est incorrigible, et tant mieux, moi je considère que l’Écrit permet de corriger l’objet, d’améliorer la construction que l’on fait de cet objet, pour s’orienter dans un exercice qui lui est absolument incorrigible, qui s’appelle la Parole incontrôlable, et c’est très bien comme ça, donc la psychanalyse elle n’est pas normative, pour le sujet, elle s’interroge sur la construction d’un objet, mais d’un objet que Lacan appelle d’une lettre justement pour bien indiquer qu’il s’agit là de l’Écrit, |
VAPPEREAU.J-M, |
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Ecole de Lecture Freudo-Lacanienne, Ecole Freudo-Lacanienne de Lecture, et de linguisterie |
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FREUD, (1856- 1939), (W), Théorie de l'appareil psychique, ECRIT, |
- Freud regroupe une génération de psychothérapeutes qui, pas à pas, élaborent la psychanalyse, d'abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris, à Londres et aux États-Unis. En dépit des scissions internes et des critiques, la psychanalyse s'installe comme une nouvelle discipline des sciences humaines dès 1920. En 1938, Freud, menacé par le régime nazi, quitte Vienne pour s'exiler à Londres, où il meurt d'un cancer de la mâchoire en 1939. | - source et suite sur wikipedia, - Freud ...sur gaogoa, 1, 2, 3, 4, - Le rêve chez Freud, sur gaogoa, - L'interprétation des rêves, Freud, - Histoire des rêves ... in gaogoa, BiblioHadriana, lettre R, |
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- Comité de l'anneau ..( une intaille grecque (visage d'Hipppocrate) montée sur un anneau d'or) 1912, Ferenczi, Abraham, Jones, Rank, Sachs, rejoints en 1919 par Eitingon - Sociétés, (SPP), (SFP) |
- Rêve, Lapsus, Mot d'esprit, Ics, Ecriture, Névrose, Psychose, Perversion, Appareil psychique, Inconscient, ...voir les Concepts freudiens...dont Libido, | Bibliographie, 1, 2, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
FREUD,1938, Seul enregistrement connu de sa voix ! Youtube, |
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LACAN, ( 1901-1981 ), (W), ORAL/ECRIT D'une question préliminaire à tout traitement possible (mais pas du tout certaine !) de la psychose ! lire par ex Lire en .., et ci-contre... La psychose est comme la Covid-19, galopante et mutante ....mais heureusement il y a des invariants ... Lacan corrige Freud..., invente et .. sertit l'objet a sur la bague de la formule RSI... puis jette le Bo noeud au public ..! Le signifiant .... Linguitique & Linguisterie, Lalangue, |
- Lacan place le narcissime au coeur de son discours, et pose le Stade du miroir comme Universel ( et non pas l'Oedipe ! ) Le narcissime articule le trauma, la phase phallique, la fonction imaginaire du phallus symbolique et donc la parole et le discours dans le langage. (Langage comme poumon supplétif de notre immaturité native !) - Le trauma n'est ni celui de la naissance, ni une scène sexuelle vécue ou imaginaire, mais lié au fait que "les parents ne s'entendent pas crier !", le trauma est résolument du côté des oreilles ... du signifiant ! - Aussi la psychose est-elle le trouble qui affecte individus et groupes (mal) nouris de paroles et de discours ! - Qu'est-ce que dire, lire, écrire ? C'est là l'exploration lacanienne nécessaire à l'émergence de la seule éthique recevable en démocratie ! - Le noeud est à la jonction de la parole et de l'écrit ! Le Symptôme cesse de s'écrire dans le passage du Trèfle au Borroméen ... voir Logique modale, & Noeuds : voir relation du Noeud Borroméen au Noeud de Trèfle, in PIANOEUDS, par exemple ICI, ... |
↑ | Fonction de la Parole et du Langage, Ecrits, LACAN, - Lacan, source gaogoa |
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- Ecoles (EFP) , Champ (ECF) 2 ! | objet a, Noeuds, Booroméen, Sujet, Autre : lieu des Signifiants, S1/S2, Pliage de la Lettre 52, Schéma R, F, Enseignement, Σ, |
↑ | - Bibliographie : 1, 2, - Ecrits (écriture) & Séminaires (Parole) |
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Télévision, sur youtube, |
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VAPPEREAU, ( 1947- ), (W), propose une Théorie nodale de la psyché, Le corps écrit ...parfois mal = Σ (symptôme). LIRE/DIRE/ECRIRE |
- Psychanalyste, mathématicien et enseignant français connu pour ses travaux sur la Théorie des nœuds. Il est l'un des jeunes mathématiciens qui entouraient Jacques Lacan dans les années 1970 pour résoudre des énigmes via le calcul et le dessin (voir Le Séminaire) . De ce jeu (nécessaire) sont nés des graphes griffonnés sur des feuilles A4 : chaînes, tresses, ronds, nœuds borroméens (enlacement de trèfles). En juin 2006, Jean-Michel Vappereau porte à la connaissance des « analysants » et des chercheurs 114 dessins et lettres de Jacques Lacan dont il est le dépositaire. |
- Oeuvres : VAPPEREAU.J-M, TEE, - ARISTOCLES Vs VAPPEREAU, ( table augmentée sur demande) source gaogoa, |
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Graphes, Chaines, Noeuds, pliage de la Lettre 52, Schéma L, Condensation signifiantes, Formules ...., Math & Logique, Nouage, Lecture, Enseignement... |
- Bibliographie : 1, 2, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- VAPPEREAU Jean-Michel, définit une syntaxe logico-mathématique, dans l'esprit du Cercle de Vienne -> , mais corrigée par l'esprit de l'Ecole Lvov Varsovie ! ce pour cerner les concepts freudo-lacaniens. | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Ecole Linguistique de Paris, 1880 ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
GUILLAUME.Gustave ( 1883-1960 ), (W), | - linguiste français, auteur d’une théorie originale du langage connue sous le nom de « psychomécanique du langage ». ou "psychosystématique du langage" Il fait ses études de linguistique historique et de grammaire comparée à l'École pratique des hautes études, avec Antoine Meillet. Il tente par la suite d’appliquer à l’étude du signifié en synchronie la méthode d’analyse de la grammaire comparée. |
↑ | - Wikipedia, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
psychomécanique, psychosystématique, état puissanciel : la langue, avant l'emploi, Le temps du verbe : chronogénèse ...! ...chronothèse ..vers des psychosystèmes ... pour une linguistique de position ....mouvement et interception ! pour une théorie générale du mot ! en lien à la phrase ...!
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S’inspirant d’une démarche explicative visant à reconstituer dans une perspective diachronique les conditions nécessaires permettant de rendre compte de correspondances phonétiques systématiques observables entre langues apparentées, Guillaume développe une méthode d’analyse visant à expliquer, en synchronie cette fois, les variations dont le signifié des mots et des morphèmes peut être l’objet dans une même langue. À un rapport systématique au sein duquel une condition unique nécessaire et ses conséquences variées sont vues séparées par un long intervalle de temps historique, Guillaume substitue un rapport systématique opposant en synchronie le plan de la langue – le langage puissanciel, en puissance, in posse2 – au plan du discours – le langage effectif – plans que sépare un bref intervalle de temps opératif, les quelques millièmes de secondes que requiert le passage de la langue au discours. .............................................................................................. Reconstitution fine de ce qui doit se passer dans la pensée du sujet parlant lorsqu’il fait acte de langage. |
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Les philosophes Maurice Merleau-Ponty5, Paul Ricœur et Gilles Deleuze ont fait référence dans leurs travaux à l'œuvre de Guillaume6, ainsi que Henri Maldiney. |
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- Temps et verbe. Théorie des aspects, des modes et des temps suivi de L'architectonique du temps dans les langues classiques, Honoré Champion, Paris, 1984 (original 1929), - Langage et science du langage in La langue et le temps par André Sauge, Philopsis, - Bnf, ...oeuvres, |
Fonds Gustave GUILLAUME, psychomécanique du langage ! |
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BREUIL Henri, abbé, ( 1877-1961 ), (W), l'art préhistorique, et l'outillage lithique |
- En 1910 il est chargé de l'enseignement de l'ethnographie préhistorique à l'Institut de Paléontologie Humaine de Paris. En 1929 la première chaire de Préhistoire est créée pour lui au Collège de France. - L’abbé Breuil a été élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, le 13 mai 1938, au fauteuil précédemment occupé par Ferdinand Brunot (lequel était à la fois linguiste, grammairien, pédagogue et professeur de langue française, dans les années 20 et 30). Il est mort à côté de Paris, à l’Isle Adam, le 14 août 1961, à 84 ans. source et suite CanalAcademie, |
- abbé Henri BREUIL, biographie, sur Hominides, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- L'abbé BREUIL, un préhistorien dans le siècle, A.HUREL, Biblis, | Ecritures, gaogoa | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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MEILLET Antoine, ( 1866-1936 ), (W), fondateur de la sociolinguisitique, Etudes homériques, avec PARRY.M, & LORD.A. |
Paul Jules Antoine Meillet, né le 11 novembre 1866 à Moulins (Allier) et mort le 21 septembre 1936 à Châteaumeillant (Cher), est le principal linguiste français des premières décennies du XXe siècle. Il est aussi philologue. Grammairien, professeur agrégé, linguiste, indoeuropéaniste, arménologue Étudiant à la faculté des lettres de Paris à partir de 1885 où il suit notamment les cours de Louis Havet, il assiste également à ceux de Michel Bréal au Collège de France et de Ferdinand de Saussure à l'École pratique des hautes études. En 1889, il est major de l'agrégation de grammaire. Il assure à la suite de Saussure le cours de grammaire comparée, qu'il complète à partir de 1894 par une conférence sur l'iranien. En 1897, il soutient sa thèse pour le doctorat ès lettres (Recherches sur l'emploi du génitif-accusatif en vieux-slave). En 1905, il occupe la chaire de grammaire comparée au Collège de France, où il consacre ses cours à l'histoire et à la structure des langues indo-européennes. Il succéda au linguiste Auguste Carrière à la tête de la chaire d'arménien à l'École des langues orientales. Secrétaire de la Société de linguistique de Paris, il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1924. Il préside également l'Institut d'Études Slaves de 1921 à sa mort. Il a formé toute une génération de linguistes français, parmi lesquels Émile Benveniste, Marcel Cohen, Georges Dumézil, André Martinet, Aurélien Sauvageot, Lucien Tesnière, Joseph Vendryes, ainsi que le japonisant Charles Haguenauer. Antoine Meillet devait diriger la thèse de Jean Paulhan sur la sémantique du proverbe et c'est lui qui découvrit Gustave Guillaume. Il a influencé aussi un certain nombre de linguistes étrangers. Il a également été le premier à identifier le phénomène de la grammaticalisation. |
↑ | - Wikipedia, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Introduction à l'étude comparative des langues indo-européennes (1903) |
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BENVENISTE.Emile ( 1902-1976 ), (W), linguistique comparée des langues indo-européennes. « Il est dans la nature des faits linguistiques, puisqu'ils sont des signes, de se réaliser en oppositions et de ne signifier que par là. » l'énonciation,
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Émile Benveniste (prononciation : /bɛ̃venist/) est un linguiste français né à Alep (Syrie) le 27 mai 1902, et mort à Versailles le 3 octobre 1976. Né Ezra Benveniste, il a été naturalisé français en 1924. Il s'est illustré par ses travaux tant dans le domaine de la grammaire comparée des langues indo-européennes que dans celui de la linguistique générale. Ses deux parents sont instituteurs de l'Alliance israélite universelle dans l'Empire ottoman, en Tunisie, puis en Bulgarie. Il est licencié ès lettres en 1920, à 18 ans, et agrégé de grammaire en 1922. Il fait son service militaire au Maroc pendant la guerre du Rif. Fait prisonnier en 1940, il parvient à s'évader en novembre 1941 et se réfugie en Suisse, où il restera jusqu'en 1945, alors qu'il avait été exclu du Collège de France par le régime de Vichy. Il exerce les fonctions de secrétaire adjoint de la Société de linguistique de Paris de 1945 à 1959, puis celle de secrétaire de 1959 à 1970. En 1960, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et, en 1965, membre de l'Accademia dei Lincei. En 1961, il fonde, avec Claude Lévi-Strauss et Pierre Gourou, L'Homme, revue française d'anthropologie. De 1964 à 1975, il dirige la Revue des études arméniennes (REA). En décembre 1969, il est victime d'une attaque cérébrale qui le laisse aphasique. Il meurt sept ans plus tard, en 1976, à l'âge de 74 ans |
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en 1948 Noms d'agent et noms d'action en indo-européen, qui est, selon Calvert Watkins (en), « le plus beau livre de grammaire comparée qu'on ait écrit au vingtième siècle... le chef-d'œuvre, la cime du structuralisme classique européen. : « Il est dans la nature des faits linguistiques, puisqu'ils sont des signes, de se réaliser en oppositions et de ne signifier que par là. » | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lire BENVENISTE, J.KTRISTEVA, Youtube, |
Problèmes de linguistique générale 1 et 2 : la linguistique de l'énonciation, 1) on y envisage les relations entre le biologique et le culturel, entre la subjectivité et la socialité, entre le signe et l'objet, entre le symbole et la pensée, et aussi les problèmes de l'analyse intra linguistique. 2) vingt études importantes parues de 1965 à 1972 qui complètent une vaste introduction à une problématique du langage. Les deux premiers articles, sous forme d'entretiens, traitent de l'évolution de la linguistique et des changements récents survenus dans les doctrines du langage. On passe ensuite au problème fondamental de la communication et du signe, au développement de la sémiologie de la langue. la notion de structure et celle de fonction sont l'objet des études suivantes, structure de la langue et structure de la société. La syntaxe vient ensuite avec la composition nominale et les relations d'auxiliarité. Deux études visent à monter comme l'homme est implicite dans la langue, " l'antonyme et le pronom français moderne " et " la forme et le sens dans le langage ". Enfin on trouvera dans les derniers chapitres la poursuite de recherches sur la genèse de certains termes culturels ou concepts importants comme l'histoire du terme " scientifique ", l'étude de " la blasphémie et l'euphémie " ou l'analyse de " deux modèles linguistique de la cité ". |
↑ | source cultura, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
sa dernière œuvre, le Vocabulaire des institutions indo-européennes (parue en 1969, quelques semaines avant que la maladie ne le frappe), fruit d'une démarche très novatrice par laquelle il cherche des significations sociales profondes, des « structures enfouies » sous les systèmes de distinctions sémantiques. L'originalité de l'ouvrage est d'aboutir à des résultats intéressant l'histoire et l'anthropologie à partir de faits purement linguistiques. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BARTHES, ( 1915-1980 ), (W),
BARTHES.R, Une journée avec ..., sur Youtube, |
↑ | - né le 12 novembre 1915 à Cherbourg et mort le 26 mars 1980 à Paris, est un philosophe, critique littéraire et sémiologue français.
Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur au Collège de France, il est l'un des principaux animateurs du post-structuralisme et de la sémiologie linguistique et photographique en France. - En 1947, il publie dans Combat les premiers des textes qui constitueront Le Degré zéro de l'écriture. Commencent aussi, en cette période, des séjours professionnels à l'étranger : Bucarest (nommé bibliothécaire à l'Institut français en 1947,... il rencontre Algirdas Julien Greimas et où il s'initie à la linguistique), ..il enseigne à Rabat au Maroc, en 1969-1970, il se rend pour la première fois aux États-Unis en 1958, comme « visiting professor » au Middlebury College (Vermont) puis à New York l'année suivante ; il y revient en 1967 (son amie Susan Sontag diffusera ses idées dans le monde intellectuel américain. son premier essai, Le Degré zéro de l'écriture, paru en 1953, est rapidement considéré comme le manifeste d'une nouvelle critique soucieuse de la logique immanente du texte. En 1954, il publie un article qui fera date sur Alain Robbe-Grillet au cours des années 1950, il écrit plus de quatre-vingts articles sur le théâtre, En 1962, il entre avec Michel Foucault et Michel Deguy au premier conseil de rédaction de la revue Critique, auprès de Jean Piel qui reprend la direction de la revue après la mort de Georges Bataille. Stagiaire de recherche du CNRS de 1953 à 1954, puis attaché de recherche de 1956 à 1960, il devient ensuite chef de travaux à la VIe section de l'École pratique des hautes études puis directeur d'études en 1962 — ses premiers séminaires portent sur le thème « Inventaire des systèmes de signification contemporains » et débouchent sur ses Éléments de sémiologie (1965) et le Système de la mode (1967). En 1971, il est professeur invité à l'université de Genève. Il occupe la chaire de sémiologie du Collège de France de 1977 à 1980. En publiant Sur Racine en 1965, il s'attaque à la vieille critique qui analyse l’œuvre à partir de la biographie de l'auteur10. Raymond Picard, représentant de la vieille critique, répond à Roland Barthes avec son livre Nouvelle critique ou nouvelle imposture10. Barthes répond par son livre Critique et vérité. C'est le point de départ de la Querelle de la nouvelle critique. |
↑ | (W), |
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Le Post-structuralsime : source W, Il postule que la culture humaine pourrait être étudiée et comprise au moyen de modèles structurels basés sur le langage[5]. Pour les théoriciens du post-structuralisme, un phénomène social peut s'étudier dans le contexte de la structure même (par exemple le langage) dans lequel il s'est construit. Parmi les auteurs post-structuralistes, on peut citer Jacques Derrida, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Judith Butler, Jean Baudrillard, et Julia Kristeva bien que plusieurs théoriciens qui ont été catégorisés de post-structuralistes aient rejeté ce label. L'approche s'inscrit parfois dans le mouvement de la philosophie postmoderne. Dans ce contexte, le post-structuralisme est critiqué comme étant parfois trop relativiste ou nihiliste. D'autres l'estiment trop complexe au niveau linguistique. Enfin, il est perçu comme une menace aux valeurs traditionnelles ou aux critères académiques et scientifiques d'usage dans les sciences humaines. |
Le début des années 1970 est une période de publication intense, qui le voit s'éloigner du formalisme structuraliste et opter pour une subjectivité plus assumée, avec L'Empire des signes (1970), S/Z (1970), Sade, Fourier, Loyola (1971), Nouveaux Essais critiques (1972), suivis par son Roland Barthes par Roland Barthes (1975) et ses Fragments d’un discours amoureux (1977). C'est également l'époque de la reconnaissance : Tel Quel (1971) et L'Arc (1973) lui consacrent des numéros spéciaux et une décade est organisée sur son œuvre à Cerisy-la-Salle (1977). En 1974, il participe à un voyage en Chine avec François Wahl, Philippe Sollers, Julia Kristeva et Marcelin Pleynet. Alors que cette visite coïncide avec une purge sanglante, « déclenchée à l'échelle du pays entier par le régime maoïste »11, il revient enthousiaste de ce voyage12. Ses notes de voyages seront publiées en 2009 dans Carnets du voyage en Chine. Avec la publication en 1977 de Fragments d’un discours amoureux, Barthes accède à une notoriété médiatique14. C'est l'époque où il fait la connaissance d'Hervé Guibert avec qui il entretient une relation exclusivement épistolaire. |
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- | À l'automne 1978, il commence au Collège de France le cours sur « La préparation du roman ». | R.BARTHES, ens-rech-gouv, |
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Né de parents corses (son père et sa mère ont été instituteurs puis son père est devenu inspecteur des Postes et Télécommunications), il dit avoir inventé une langue romane à l'âge de 14 ans3. Ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1944) et agrégé d'anglais (il a été l'élève de Fernand Mossé et a soutenu en 1960 une thèse de doctorat intitulée Contribution à l'étude du subjonctif et de la coordination en moyen-anglais), il s'est ensuite consacré à la linguistique générale et a développé, à travers son enseignement et ses publications, une linguistique de l'énonciation, souvent rattachée trop rapidement4 à celle d'Émile Benveniste. En 1960, il soutient sa thèse Contribution à l’étude du subjonctif et de la coordination en moyen anglais. En 1963, il crée à l’ENS de la rue d'Ulm le séminaire de linguistique formelle, qui se poursuivra jusqu’en 2012. En 1970, il est un des trois cofondateurs de l’Université pluridisciplinaire Paris 7 (Paris Diderot) et il devient directeur de l'UFR d‘études anglophones. Antoine Culioli travaille activement à la création du Département de recherches linguistiques (DRL) qui voit le jour en 1972. Une entreprise particulièrement ambitieuse, si l’on se souvient que jusqu‘en 1968, en dehors de la Sorbonne, sous la direction d'André Martinet, il n‘existe pas de Département de linguistique dans les universités françaises: la recherche linguistique se fait au CNRS et à l‘École pratique des hautes études. |
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Le programme de recherche qu’il définit pour la linguistique est le produit d’une réflexion d‘ordre épistémologique, méthodologique et théorique, sur ce que peut ou doit être l‘objet de la linguistique, réflexion née d‘une critique de la linguistique structurale et nourrie par des échanges avec des représentants des disciplines les plus diverses, des mathématiques à la biologie, de la philosophie à la psychanalyse et à la psychologie – en résonance étroite avec la dimension pluridisciplinaire de Paris 7. Le Laboratoire créé au DRL réunit non seulement des linguistes spécialistes de langues diverses, mais aussi des informaticiens et des mathématiciens soucieux de mener une réflexion collective sur le langage. Dès le départ, Antoine Culioli a à cœur d‘ouvrir le DRL à d‘autres projets et programmes. Le DRL accueille le Laboratoire d‘automatique documentaire et linguistique de Maurice Gross, mais aussi l'équipe qui, autour de Jean-Claude Chevalier et de Sylvain Auroux, étudie l‘histoire des théories linguistiques. Antoine Culioli a également à cœur de faire venir à Paris 7 des linguistes reconnus, travaillant dans d'autres cadres théoriques, comme Jean-Claude Milner ou Alain Rouveret. |
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Cana U, La théorie des opérations énonciatives, Antoine CULIOLI,
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le DRL (devenu UFR de linguistique) occupe une place essentielle dans la recherche linguistique en France et constitue une référence à l‘échelle internationale. Dans le cadre de son programme de recherche défini comme « le langage appréhendé à travers la diversité des langues, des textes et des gestes », Antoine Culioli initie, stimule, dirige des recherches sur les langues les plus diverses: les langues indo-européennes, à commencer par l‘anglais mais aussi les langues scandinaves, les langues slaves (du russe au macédonien en passant par le bulgare et le serbo-croate), les langues romanes, le grec mais aussi la langue corse, très présente dans sa réflexion. Mais aussi les langues amérindiennes, langues sémitiques, langues africaines, langues d'Asie, langues austronésiennes, et cette énumération serait incomplète si on ne mentionnait pas le hongrois, le basque ou encore le tamoul. À chacune de ces langues, on peut associer les noms de personnes qui sont devenues des acteurs essentiels et reconnus dans leur domaine. Professeur de linguistique à l'Université Denis Diderot (Paris VII), qu'il a fondée avec Michel Alliot, Jean Bernard, François Bruhat, Robert Mallet, il a formé un grand nombre de linguistes français — parmi lesquels Henri Adamczewski, Catherine Fuchs, Bernard Victorri, Anne-Marie Léonard, Jean Chuquet, Jean-Pierre Desclés, Zlatka Guentcheva, Pierre Le Goffic… |
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théorie des opérations énonciatives |
Pendant plus de quarante ans, Antoine Culioli a développé la théorie connue aujourd'hui sous le nom de « théorie des opérations énonciatives » (ou théorie des opérations prédicatives et énonciatives), qu'il définit comme une linguistique ayant pour objet « l'étude de l'activité de langage à travers la diversité des langues naturelles ». Cette linguistique, qui vise à ne pas dissocier, de façon artificielle, sémantique, syntaxe et pragmatique, et dont les notions de « repérage » (comprise comme une « opération de mise en relation ») et de « domaine notionnel » constituent les concepts essentiels, est restée longtemps connue du seul cercle des auditeurs de son séminaire de l'École normale supérieure, réputé d'un abord difficile, puis de ses étudiants de l'université Denis Diderot. Ces derniers ont enregistré, transcrit et diffusé les cours qu'il a donnés entre 1974 et 1984 ; à noter en particulier la publication du Séminaire de DEA 1980-1981, par les soins de Jean Chuquet, puis celle du Séminaire de DEA 1983-1984, due à Jean-Louis Duchet). |
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Culioli, A. (1990). Pour une linguistique de l’énonciation. Opérations et représentations. Tome 1. Paris : Ophrys. Culioli, A. (1995). Cognition and representation in linguistic theory. Texts selected, edited, and introduced by Michel Liddle. Translated with the assistance of John T. Stonham. Amsterdam : John Benjamins. Culioli, A. (1999a). Pour une linguistique de l’énonciation. Domaine notionnel. Tome 3. Paris : Ophrys. Culioli, A. (1999b). Pour une linguistique de l’énonciation. Formalisation et opérations et repérage. Tome 2. Paris : Ophrys. Culioli, A. (2000, abr. 17). La Théorie des opérations énonciatives. Journée d’études organisée par le Cercle d’Étudiant Pour l’Étude du Langage (CEPEL) et l’UFR d’Études du monde anglophone de l’Université Toulouse II-Le Mirail le 17 avril 2000. Conférence Vidéo de 104 minutes. Repéré le 23 septembre 2018 à https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/la_theorie_des_operations_enonciatives_antoine_culioli.7883 |
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DUMEZIL.Georges (1898 - 1986), (W), | Georges Dumézil est un philologue, historien des religions et anthropologue français, né le 4 mars 1898 à Paris 12e, ville où il est mort le 11 octobre 1986 dans le 5e arrondissement. Son travail sur les sociétés et les religions indo-européennes, qui fait toujours l'objet de travaux d'approfondissement et de controverses, a ouvert de nouvelles perspectives à de nombreux chercheurs en sciences humaines. Maîtrisant une vingtaine de langues, il a procédé à un important travail d'étude comparative exacte et directe des textes les plus anciens des mythologies et des religions des peuples indo-européens. Georges Dumézil s'est aussi intéressé aux langues et récits traditionnels des peuples d'Asie centrale. |
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L'indo européen |
Il effectue sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Il rencontre alors le grand philologue Michel Bréal (mort en 1915), traducteur de l'œuvre de Franz Bopp, fondateur de la grammaire comparée et auteur d'ouvrages sur le vocabulaire des langues indo-européennes. Celui-ci le recommande à son successeur Antoine Meillet, un autre grand linguiste, et lui donne son dictionnaire sanskrit-français. Avant d'être reçu à l'École normale supérieure en 1916, Dumézil apprend l'arabe et le sanskrit. En sortant du lycée, il connaît donc six langues, dont trois langues anciennes. En 1922, il rentre en France pour commencer ses thèses d'histoire des religions et de mythologie comparée, sous la direction d'Antoine Meillet, qu'il soutient en avril 1924. La première, intitulée Le Festin d'immortalité. Étude de mythologie comparée indo-européenne, porte sur la comparaison entre l'ambroisie et une boisson mythologique indienne au nom et aux caractéristiques similaires, l’amrtâ. |
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un linguiste |
Georges Dumézil est d'abord un linguiste ; outre le français, il a appris, au cours de ses voyages, une trentaine de langues (tout au moins, il était capable de les « manier », c'est-à-dire de les lire), dont dix-huit principales qu'il maîtrisait : grec ancien, latin, arabe, allemand, anglais, person, sanskrit, polonais, ruse, polonais, turc, ossète, oubykh, abkhaze, arménien, suédois, quechua, kmer, vieux norrois, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bibliographie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- La Langue des Oubykhs (I, Grammaire ; II, Textes traduits et commentés ; III, Notes de vocabulaire), 220 p. grand format, Paris, Honoré Champion, 1931. - Introduction à la grammaire comparée des langues caucasiennes du nord, 152 p. grand format, Paris, Honoré Champion, 1931. |
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DERRIDA.Jacques, ( 1930-2004 ), (W), Déconstructionnisme, supplément originaire, |
↑ | (de son vrai nom Jackie Élie Derrida) est un philosophe français né le 15 juillet 1930 à El Biar (Algérie Française) et mort le 9 octobre 2004 à Paris. Professeur à l'École normale supérieure entre 1965 et 1984, puis directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, il a créé et développé l'école de pensée autour du déconstructionnisme. Dans la lignée de Heidegger1, Derrida remet en question la phénoménologie et la métaphysique traditionnelle et introduit une nouvelle manière de penser les sciences humaines. |
W, |
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Différence & Différance, Trace, Dissémination, |
Le point de départ de son œuvre est une critique de la linguistique et de la place dominante qu'elle occupe dans le champ des sciences humaines. Dans son ouvrage De la grammatologie (1967), Derrida montre que le modèle linguistique alors dominant repose sur une contradiction : la langue serait constituée d'une parole orale, dont l'écriture serait la transcription. La vraie langue (la langue originaire) serait donc la langue orale. Mais la linguistique s'appuie sur la langue écrite pour la structure de la langue, de sorte que l'origine de la langue écrite est la parole vive, mais que l'origine de la parole vive est la langue écrite. Derrida transpose ici dans le domaine de la linguistique le questionnement de l'origine qui était celui d'Edmund Husserl dans L'Origine de la géométrie (1954)3 et introduit la notion de « supplément originaire », ou simplement de « supplément » | ↑ | Bibliographie, idixia, |
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Don, Evènement, |
Cette contradiction de l'origine, posée d'abord — au niveau de la langue — entre parole et écriture, va ensuite se répercuter dans tous les domaines où Derrida portera son investigation : vers la structure d'un texte et le supplément à l'origine de ce texte5, comme la langue dans lequel il fut écrit, vers le principe fondateur et la mort d'une idéologie, vers donner la mort et en accepter la responsabilité ( euthanasie), vers l'opposition entre l'accueil et l'hostilité, vers la question politique de l'imposition des normes genrées. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jackie d'Alger, DERRIDA 1/5, youtube, |
En 1948, inscrit en lettres supérieures au lycée Bugeaud, il est marqué par la lecture de Kierkegaard et Heidegger. 1949, au lycée Louis-le-Grand, où il se lie d'amitié avec Pierre Bourdieu, Lucien Bianco, Michel Deguy et Louis Marin. Son professeur de philosophie Étienne Borne trouve que ses dissertations sont « plotiniennes10 ». Il entre — après deux échecs — à l'École normale supérieure de Paris en 1952. Il y fait la rencontre de Louis Althusser, alors agrégé-préparateur. Derrida milite dans des groupes d'extrême gauche sans adhérer pour autant au communisme. 1956, il part à l'université Harvard comme special auditor. Il commence la traduction et l'introduction de L'Origine de la géométrie de Husserl. .pdf, |
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L'animal ?, Mort et deuil, |
En 1967, il prononce une conférence à la Société française de philosophie sur la différance [sic] et publie ses trois premiers livres importants : De la grammatologie, L'écriture et la différence, La voix et le phénomène. Il est accueilli avec une grande hospitalité aux États-Unis, il enseigne dans de nombreuses universités tandis que son travail se heurte à une vive opposition en France. En 1971, après neuf ans d'absence, il revient en Algérie pour y donner cours et conférences. |
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En 1977, il signe les Pétitions françaises contre la majorité sexuelle adressée au Parlement, appelant à l’abrogation de plusieurs articles du Code pénal sur la majorité sexuelle et la dépénalisation de toutes relations consenties entre adultes et mineurs de moins de quinze ans (la majorité sexuelle en France) avec Michel Foucault, René Schérer, Gabriel Matzneff, Tony Duvert, Louis Althusser, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, André Glucksmann, Roland Barthes, Guy Hocquenghem, Jean Danet, Alain Robbe-Grillet, Philippe Sollers et Françoise Dolto. En 1980, Derrida soutient à l'université Paris-I une thèse21 pour le doctorat d'État sur la base d'un ensemble d'anciens travaux des années 1967 à 197222 en vue de poser sa candidature au poste de professeur laissé vacant par le départ de Paul Ricœur à l'université Paris-Nanterre. En 1981, il fonde avec Jean-Pierre Vernant l'association Jean-Hus, qui soutient les intellectuels tchèques dissidents. Il sera arrêté et brièvement emprisonné à Prague à l'issue d'un séminaire organisé clandestinement. François Mitterrand intervient pour obtenir sa libération. En 2002, Jacques Derrida et René Schérer rendent un hommage à Pierre Bourdieu, à l'occasion d'un débat sur la question de l'hospitalité. |
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Derrida évoque pour la première fois la « différance » lors d'une conférence intitulée Genèse et structure et la phénoménologie 27, prononcée à Cerisy-la-Salle en 195928 ; elle devient le titre et l'objet d'une intervention prononcée par Derrida le 27 janvier 196829, publiée dans Théorie d'ensemble30 et dans Marges de la philosophie31. La différance n'est pas un concept en soi, mais une intervention graphique qui crée une nuance qui « s'écrit ou se lit, mais [...] ne s'entend pas. »31 (p. 4). C'est pour Derrida un moyen de sonder les rapports entre le sens et l'écriture31 (p. 4). « Il n'y a pas d'écriture purement et rigoureusement phonétique » |
↑ | source et suite sur wikipedia, |
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Sous toute écriture dite phonétique, prétendant pouvoir dire le sens idéalement et ainsi se passer de l'écriture au sens courant, celle-ci ayant toujours été secondarisée par la métaphysique, il y a un jeu silencieux (donc non phonétique) de différences (par espacement-temporisation) qui déjà la travaille. Autrement dit, il y a déjà une écriture dans la parole. Il s'agit donc moins, pour Derrida, de reconduire l'opposition entre écriture et parole que de montrer que la seconde inclut (tout en la refoulant) la première. | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Derrida fait remarquer que le verbe différer dit aussi bien ne pas être identique que reporter ; en revanche, le substantif dérivé, différence, ne porte pas ce second sens. Ainsi, différance, propose Derrida « devrait compenser cette déperdition de sens »31 (p. 8), le a « provenant immédiatement du participe présent (différant) et nous rapprochant de l'action en cours du différer, avant même qu'elle ait produit un effet constitué en différent ou en différence. »31 (p. 8-9). Derrida souligne qu'en français la terminaison en ance « reste indécise entre l'actif et le passif »31 (p. 9) et rappelle ainsi deux motifs que Saussure estimait inséparables et corrélatifs : l’arbitraire du signe et son caractère différentiel. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Article connexe : Déconstruction (analyse de texte).
Derrida a la réputation d'être un écrivain difficile34, exigeant pour son lecteur, même pour des philosophes. Son style est dense, il pratique de nombreux jeux de mots et affectionne les allusions. Sa lecture, souvent déconcertante et nécessitant de nombreuses relectures, révèle des ouvertures sur l'avenir de la philosophie. Sa remise en cause d'Husserl et plus largement de la philosophie occidentale le conduit à déconstruire l'approche phénoménologique : pour lui, l'écrit a longtemps été négligé au profit de la parole. Il fait alors la chasse aux impasses méthodologiques. Ce travail prend place dans l'introduction de l'Origine de la Géométrie. De Platon (Phèdre) à Rousseau et Lévi-Strauss, il dénonce la primauté traditionnelle de la parole, conçue comme « vie » et « présence », sur l’écriture[réf. nécessaire]. Il désigne ce système métaphysique comme logocentrisme, voire phallogocentrisme35. Il « déconstruit » donc la métaphysique occidentale, fondée sur la détermination de l’être en tant que présence, en mettant à jour les présupposés qui la sous-tendent et les apories auxquelles elle mène. En particulier, il s'agit de découvrir, dans les textes de la tradition, l'articulation binaire de concepts que la métaphysique prétend distinguer dans leur pureté : |
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En 1962 il écrit une très longue introduction à un écrit tardif de Husserl : L'Origine de la géométrie49. En 1966, il livre une introduction à la pensée de Husserl intitulée : “La phénoménologie et la clôture de la métaphysique” (texte paru en langue grecque, traduction Roxane Argyropoulos), qui ne sera publié en français qu'en 2000 dans la revue Alter50. En 1967, un volume paraît, qui est consacré au problème du signe dans la phénoménologie de Husserl, et qui a pour titre : La voix et le phénomène51, ainsi qu'un essai : “La forme et le vouloir-dire”52, sous-titré : “note sur la phénoménologie du langage”, sur le même sujet, repris en 1972 dans Marges – de la philosophie Derrida est un philosophe rejeté par la très grande partie de la philosophie analytique58. Ses premiers travaux de portée internationale sont vivement critiqués. Dans son essai sur le philosophe anglais John L. Austin et sa théorie des actes de langage59, Derrida est ainsi accusé d'énoncer des « pseudo-concepts »60, l'attaque la plus rude étant venue du philosophe américain John Searle, continuateur de la pragmatique d'Austin, qui dit de Derrida que « sur différents points cruciaux, il ne comprend pas la position d'Austin et [...] l'expose incorrectement »61. Searle aimait reprendre un trait d'esprit selon lequel Jacques Derrida était le genre de philosophe qui donne une mauvaise réputation au bullshit62 (l'identité de l'auteur originel de la remarque est cependant incertaine63). Une lettre ouverte signée par Barry Smith et différents philosophes, parmi lesquels W. V. Quine, fut publiée en 1992 par le quotidien anglais The Times pour s'opposer à ce que l'université de Cambridge décerne à Derrida un doctorat honoris causa64. Cette lettre reprocha notamment aux travaux de Derrida « leur inadéquation aux standards de clarté et de rigueur » et mentionne que « beaucoup de philosophes français ne voient en M. Derrida que la cause d'un embarras silencieux » |
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Au XXIème siècle, l'évolution technologique conduit des chercheurs issus de diverses disciplines à s'interroger sur la trace sous toutes ses formes (numériques, biologiques, environnementales, etc.). Dans ce contexte, s'appuyant sur l'idée que la trace est l' "origine absolue du sens en général "(...)", qu'elle "est la différance qui ouvre l'apparaître et la signification " tout en "articulant le vivant et le non-vivant en général" (cf. Derrida J., De la grammatologie, p.95), apparaît un courant de l'anthroposémiotique qui place la notion de trace au coeur des interactions entre le monde et l'humain. L'universitaire française qui est à son origine - Béatrice Galinon-Mélénec - propose de définir la trace en tant que conséquence - "conséquence-trace" - ce qui lui permet de proposer une Ichnologie66 applicable au passé, au présent et au futur et une définition de l'humain en tant que Ichnos-Anthropos. Bien que la terminologie s'inspire du grec (Ichnos = trace) et que l'auteure soit influencée par les philosophes dont l'écriture fait l'objet de nombreuses critiques (Derrida, Bourdieu, etc), le style vise à transmettre une pensée qui éclaire les questions que la trace pose à ses contemporains | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
..et psychanalyse |
Dans un article sur les rapports complexes de Jacques Derrida avec la psychanalyse, Philippe Cabestan rapporte ces propos assez péremptoires du philosophe au cours d'un « dialogue » avec la psychanalyste Élisabeth Roudinesco : « Je me trompe peut-être, mais le ça, le moi, le surmoi, le moi idéal, l’idéal du moi, le processus secondaire et le processus primaire du refoulement, etc. — en un mot les grandes machines freudiennes (y compris le concept et le mot d’inconscient) — ne sont à mes yeux que des armes provisoires, voire des outils rhétoriques bricolés contre une philosophie de la conscience, de l’intentionnalité transparente et pleinement responsable. Je ne crois guère à leur avenir. Je ne pense pas qu’une métapsychologie puisse résister longtemps à l’examen. On n’en parle déjà presque plus »68. Toutefois, estime Cabestan plus loin dans son article, et à la différence par exemple de celle d'un Paul Ricoeur « toujours soucieux de la cohérence du discours freudien », il y a une « première lecture » de Freud chez Jacques Derrida qui « demeure insuffisante ». Il s'agit surtout pour lui de « déconstruction en indiquant dans quelle mesure la psychanalyse ressortit au règne du logos de la métaphysique occidentale tout en lui échappant » | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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MARTINET.André, ( 1908-1999 ), (W), -l'Analyse fonctionnnaliste, - Syntaxe, |
↑ | - né le 12 avril 1908 à Saint-Alban-des-Villards et mort le 16 juillet 1999 à Châtenay-Malabry, est un linguiste français, père de l’analyse fonctionnaliste en linguistique française. - Agrégé d'anglais, il soutient en 1937 ses deux thèses de doctorat : La gémination consonantique d'origine expressive dans les langues germaniques et La phonologie du mot en danois. De 1938 à 1946, il est directeur d'études à l'École pratique des hautes études. Il dirige ensuite l'International Auxiliary Language Association (IALA) à New York, de 1946 à 1948, où il contribue à l'élaboration de l'interlingua. Il enseigne à l'université Columbia, où il est nommé directeur du département de linguistique (1947-1955) et devient directeur de la revue Word. - En 1955, il retrouve son poste à l'École pratique des hautes études et occupe la chaire de linguistique générale à la Sorbonne, puis à l'université Paris-Descartes. Il est président de la Société européenne de linguistique (1966-1999), fonde la Société de linguistique fonctionnelle et la revue La Linguistique. |
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La première articulation est celle faite, entre les plus petites unités porteuses de sens (les monèmes), qui sert à créer un énoncé ayant une signification. La deuxième articulation est celle dans ces monèmes, d'unités plus petites (les phonèmes), qui ont pour fonction de distinguer les monèmes entre eux. source W, |
Influencé par l'École de Prague, il fonde l'approche fonctionnaliste de la syntaxe (Langue et Fonction, 1962). Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages importants en linguistique diachronique (Économie des changements phonétiques, 1955) et en linguistique générale. Son ouvrage le plus connu, Éléments de linguistique générale (1960). |
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Il est également l'auteur de : Syntaxe générale (1985), Fonction et dynamique des langues (1989). Il a laissé une autobiographie intellectuelle : Mémoires d'un linguiste, vivre les langues (1993). André Martinet a le premier relevé la double articulation du langage, qui singularise le langage humain (par opposition aux langages formels). |
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MARTINET.André, Collectif sous la direction de , Le LANGAGE, Encyclopédie de la Pléïade, 1968 [Le Langage (Le langage et ses fonctions, Caractères généraux du langage, Les constantes chiffrées du discours, Le circuit de la parole, La langage et la logique). La communication (La sémiologie, Langage et théorie de la communication). La langue (Description linguistique, Le lexique, La typologie). L'acquisition du langage par l'enfant. Les désordres du langage (Les troubles de la parole, L'aphasie, Les sourds-muets). Les fonctions secondaires du langage. Le langage et les groupes humains (Langue, Dialectes, Patois; Les sabirs, Les créoles, Les argots, Unilinguisme et multilinguisme, Enseignementt et apprentissage d'une langue seconde, La traduction humaine, La traduction automatique). L'évolution des langues, (La dynamique du langage, La parenté généalogique, La glottochronologie). Quelques types de langues (L'espagnol, Le grec ancien, Le turc, Le chinois, L'hébreu contemporain, Le kalispel, Le créole de la Dominique, Le cambodgien, Le peul). Les langues dans le monde d'aujourd'hui (la situation linguistique dans le monde contemporain, La situation linguistique en France, La situation linguistique en Allemagne, La situation linguistique en Egypte, La situation linguistique en Colombie, La situation linguistique aux Etats Unis). Les familles de langues (Généralités, L'indo-européen, Les langues chamito-sémitiques, L'ouralien, Le bantu et ses limites, L'euskaro-caucasien). Index des Noms, des Langues, Table analytique des matières .]. |
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André MARTINET, sur Youtube, |
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CHOMIGGER ?, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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HAGEGE.C, (1936- ), (W), ,
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Léon Hagège dit Claude Hagège (arabe : كلود حجاج1), né le 1er janvier 1936 à Carthage (Tunisie), est un linguiste français d'origine tunisienne. Fils d'Edmond Hagège, entrepreneur en électricité, juif et de Liliane Taïeb « juive d'attaches chrétiennes » et ayant vécu son enfance à Tunis dans un milieu polyglotte2,3, Claude Hagège est passionné dès l'âge de six ans à s'adresser aux gens dans leur propre langue et à étudier et analyser les langues tout en utilisant un esprit de libre-pensée3 et en demandant à chaque personne qu'il croise dans les rues de Tunis la signification d'un mot ou d'une phrase3. Bachelier du lycée Carnot de Tunis en 19534, il poursuit ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand en classes de lettres supérieures et de première supérieure (1953-1955), puis à l'École normale supérieure (1955-1959). il obtient un diplôme d'hébreu en 1964, un diplôme de chinois en 1967, et un diplôme de russe en 1970. Claude Hagège devient directeur d'études en linguistique structurale à l'École pratique des hautes études en 19774, et professeur titulaire de la chaire de théorie linguistique au Collège de France entre 1988 et 2006 . Claude Hagège pourfend l'anglais comme vecteur de pensée unique dans son ouvrage Contre la pensée unique (2012)13. Il précise cependant que l'anglais est aussi le support d'« esprits libres », d'une « pensée libertaire . contre la fausse liberté qu'est le néolibéralisme, c'est-à-dire la liberté de faire de l'argent en profitant des malheureux qui sont incapables d'en faire et qu'on exploite. » Il est actuellement professeur honoraire au Collège de France9, renommé pour sa maîtrise d'une dizaine de langues3 et ses connaissances éparses dans une cinquantaine de langues, parmi lesquelles l'italien, l'anglais, l'arabe, le mandarin, l'hébreu, le russe, le guarani, le hongrois, le navajo, le nocte10, le pendjabi, le persan, le malais, l'hindi, le malgache, le peul, le quechua, le tamoul, le tetela, le turc et le japonais |
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MILNER.J-C, (1941- ), (W), L, GG, Grammaire générative,
MILNER.J-C, R.BARTHES et le début du structuralisme ,
A l'Ecole Normale supérieure où il opte pour la philosophie, il suit l'enseignement de Louis Althusser et de Roland Barthes et fait la connaissance de Jacques Lacan par l'intermédiaire de son condisciple Jacques-Alain Miller. Il étudie ensuite aux Etats-Unis au Massachusetts Institute of Technology où il découvre les théories de Chomsky sur la linguistique. Il traduira en 1971 l'ouvrage fondamental de ce dernier, Aspects de la théorie syntaxique et le fera ainsi connaître en France. Il enseigne à l'université Paris VII dans le cadre du département de linguistique fondé par son directeur de thèse François Culioli. Son propre ouvrage, Introduction à une science du langage, qui paraît en 1989, sépare le sens de la syntaxe en une approche radicalement différente de la linguistique. Très impliqué dans les travaux de l'Ecole freudienne de Paris, il a également consacré un ouvrage à Jacques Lacan et s'est aussi penché sur les mécanismes de l'antisémitisme et du révisionnisme. source La procure, |
↑ | Jean-Claude Milner, né le 3 janvier 1941 à Paris, est un linguiste, philosophe et essayiste français. Il fait partie, à côté d'autres philosophes français comme Jacques Rancière, Benny Lévy et Alain Badiou, d'une génération passée par l'École normale supérieure et inspirée dans sa jeunesse par le maoïsme. Professeur de linguistique à l'université Paris VII - Diderot, il contribua à l'introduction en France des théories linguistiques de Noam Chomsky sur la grammaire générative. Il prend, à la fin des années 1990, ce qu'Alain Badiou qualifie de « trajectoire post-linguistique », en s'orientant à l'instar de Benny Lévy vers une réflexion sur la judéité et l'engagement politique. |
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Jean-Michel VAPPEREAU, Les limites de l'approche "scientifique" en linguistique de Jean-Claude.MILNER, in Psychanalyse et sciences, Du fondement du discours de l'analyse, page 1, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
voir Bibliographie gaogoa, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bibliographie : | ↑ | W; |
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GREIMAS Algirdas Julien,(1917-1992) (W),
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Algirdas Julien Greimas né en 1917 à Toula, en Russie et mort en 1992 à Paris, France, est un linguiste et sémioticien d'origine lituanienne et d'expression française, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, fondateur de la sémantique structurale d'inspiration saussuro-hjelmslévienne et animateur du «Groupe de recherche sémio-linguistique» (EHESS/CNRS) et de l'École sémiotique de Paris. Ses principaux ouvrages sont Sémantique structurale (1966), Du sens (1970) et Du sens II (1983). de parents lituaniens. Ses études le mènent jusqu'au baccalauréat en 1934. Il étudie alors le droit à l'Université Vytautas-Magnus de Kaunas en 1934-1935 (Lituanie). De 1936 à 1939, Greimas est en France à Grenoble, où il obtient une licence de lettres. Il marque un goût prononcé pour le Moyen Âge et se tourne vers des études de dialectologie francoprovençale sous la direction d'Antonin Duraffour. Il mène pour Albert Dauzat une enquête dans le Grésivaudan à la recherche d'un substrat ligure pré-celtique. Greimas repart pour la Lituanie en 1939 pour son service militaire, alors que le pays est successivement envahi par les Soviétiques (1940) et par les Allemands (1941). |
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Théorie | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Algirdas Julien Greimas - Vers une troisième révolution sémiotique ? Intervention en français lors d'un colloque à l'Université de Jyväskylä (Finlande) Crédits : Eero Tarasti (1983 |
Profondément influencé par les modèles de récit développés par Propp et Lévi-Strauss, Greimas s'attachera à les unifier sous l'égide de la linguistique et à faire passer l'héritage structural dans le domaine de la sémiotique. La réflexion de Greimas est dominée par la question du sens et les modalités de son émergence. Dans l'Introduction inédite de Du Sens, il écrit : « L'homme vit dans un monde signifiant. Pour lui, le problème du sens ne se pose pas, le sens est posé, il s'impose comme une évidence, comme un "sentiment de comprendre" tout naturel. » Il ajoute : « Déterminer les formes multiples de la présence du sens et les modes de son existence, les interpréter comme des instances horizontales et des niveaux verticaux de la signification, décrire les parcours des transpositions et transformations de contenus, ce sont autant de tâches qui, aujourd'hui, ne paraissent plus utopiques. Seule une telle sémiotique des formes pourra apparaître, dans un avenir prévisible, comme le langage permettant de parler du sens. Car, justement, la forme sémiotique n'est autre chose que le sens du sens. » Au plan méthodologique, Greimas reprend le point de vue structuraliste, en vertu duquel ce sont les relations entre les concepts, et non les concepts eux-mêmes, qui peuvent créer du sens: « La structure, si on la définit comme un réseau de relations sous-jacent à la manifestation, devient le lieu unique où peut se situer la réflexion sur les conditions de l'émergence de la signification, mais aussi et en même temps, le dispositif permettant de saisir les objets sémiotiques12. |
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Dès Sémantique structurale, Greimas fait de la logique l'outil de base qui devrait permettre à la sémantique de sortir de la « contemplation de ses propres concepts généraux13 ». Selon lui, la signification manifeste une relation qui ne peut prendre que les formes de la conjonction et de la disjonction: « La structure élémentaire, considérée et écrite en soi, c'est-à-dire en dehors de tout contexte signifiant, ne peut être que binaire14. » Ce postulat épistémologique du binarisme, hérité de Jakobson et de Lévi-Strauss serait une des caractéristiques de l'esprit humain15 et expliquerait l'organisation des lexèmes en paires d'opposition, du type blanc/noir16. Cette binarité dépasse en fait le domaine du vocabulaire et s'applique à toute structure complexe, car cette dernière peut toujours être représentée par une hiérarchie de structures binaires. source et suite sur wikipedia,
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Voir Jean-Michel Vappereau, le dérapage d'Aristote, JMV20110311, à venir juin 2023, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Videos 1, 2, 3, 4, 5, sur Youtube Guilherme RODOLFO et +++
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Michel Arrivé, né le 7 décembre 1936 à Neuilly-sur-Seine (Seine) et mort le 3 avril 2017 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)1, est un écrivain et linguiste français. Il commence sa carrière dans le secondaire (lycées de Pontoise et Évreux), devient ensuite assistant de Frédéric Deloffre à la Sorbonne. Il va ensuite enseigner la linguistique à l'Université de Tours puis devient professeur de linguistique et de sémiotique à l'Université Paris-Nanterre en 1983. Il fait valoir ses droits à la retraite en 2006. Michel Arrivé a ainsi effectué une longue carrière de professeur à l’Université Paris X Nanterre, où il a dirigé et fait soutenir une centaine de thèses. Principal spécialiste d'Alfred Jarry |
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lire Bibliographie ciblée sur gaogoa, |
Bibliographie partielle, et complète sur wikipedia ---> |
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Jean-Michel VAPPEREAU, Les limites de l'approche linguistique de M.ARRIVE, in Psychanalyse et sciences, du fondement du discours de l'analyse, page 1, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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à propos du Cours de Linguistique général (1916) de F.SAUSSURE...! |
- Œuvres complètes de Jarry dans la Bibliothèque de la Pléiade, 1972 - collaborateur de la Grammaire Larousse du français contemporain (1964) - Linguistique et psychanalyse, Méridiens-Klincksieck, 1986 sur la site de la Bnf, Data, Michel ARRIVÉ, 15% de Rayphaurmezh l'orthographe ! |
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site,
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Julia Kristeva (en bulgare : Юлия Кръстева), née le 24 juin 1941 à Sliven en Bulgarie, est une philologue, psychanalyste et femme de lettres française d'origine bulgare. Elle est professeure émérite de l'université Paris-Diderot. Elle est l'épouse de l'écrivain français Philippe Sollers. .... Elle étudie dans une école maternelle française religieuse, bientôt interdite par les autorités communistes, puis à l'école communale, tout en continuant de fréquenter l'Alliance française. Venant d'une famille non communiste, elle n'a pas le droit de porter le drapeau à l'école et doit renoncer aux études d'astronomie qu'elle envisageait à Moscou mais, puisqu'elle parlait français, elle sert comme interprète lors de la visite de dignitaires du PCF en Bulgarie, ... Grâce à ses connaissances en littérature française, elle déménage à Paris en 1965 sur une bourse du gouvernement français2,1. En 1969, elle soutient une thèse sous la direction de Lucien Goldmann, publiée l'année suivante sous le titre Le Texte du roman. Approche sémiologique d'une structure discursive transformationnelle. En 1973, elle soutient un doctorat d'état, publlié l'année suivante sous le titre de La Révolution du langage poétique. Elle fait une carrière universitaire, devenant professeure à l'université Paris-Diderot et fondatrice du centre Roland Barthes. Elle est membre honoraire de l'Institut universitaire de France. Elle a donné des enseignements en sémiologie à l'université d'État de New York. Elle est psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Paris depuis 1987, puis membre titulaire depuis 1997. |
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Langage et sémiotique, |
Sa pensée et son œuvre se situent à la traversée des frontières, s'inscrivant dans un courant de la culture européenne, qui va de Saint Augustin, pour qui la seule patrie, c'est le voyage (In via in patria)12, jusqu’à Freud, dont elle rappelle la formule « Là où c'était, je dois advenir13. » C'est le cas de ses premières œuvres, dont Sèméiotikè15 livre qui suscite un article de Roland Barthes publié en 1970 dans La Quinzaine littéraire, qu'il intitule « L'Étrangère », pour décrire sa démarche en ces termes : « Julia Kristeva change la place des choses : elle détruit toujours le dernier préjugé, celui dont on croyait pouvoir se rassurer et s’enorgueillir ; ce qu’elle déplace, c’est le déjà-dit, c’est-à-dire l’insistance du signifié16. » Dans son analysé de ce livre, Barthes souligne que les concepts élaborés par Kristeva et les objets de son analyse ont en commun d'être « marqués d'une mobilité exorbitante » qui caractérise une grande partie de son œuvre17. Dans La Révolution du langage poétique (1974), elle développe la théorie du processus producteur de sens dans le langage, composé selon elle, de deux éléments concourants, le symbolique et le sémiotique, en interrogeant les relations entre le langage et le corps vivant18. Dans son livre suivant, Polylogue (1977), elle poursuit cette analyse de diverses pratiques de symbolisation, de la plus simple, la langue, en passant par la peinture de la Renaissance (Giotto, Bellini) et la littérature moderne (Artaud, Joyce, Céline, Beckett, Bataille, Sollers), jusqu’à leurs approches par la sémiotique et la psychanalyse19 |
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Littérature et psychanalyse
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Après différentes participations à des ouvrages collectifs (La Traversée des signes, 197520, et Folle Vérité, 197921), Kristeva semble opter pour un nouvel axe de réflexion, moins scientifique et plus « philosophique », en publiant trois ouvrages centrés chacun sur un thème particulier : l'abjection, Pouvoirs de l'horreur (1980)22, l'amour, Histoires d'amour (1983)23 et la dépression, Soleil noir, dépression et mélancolie (1987)24. Dans cette trilogie elle s'appuie sur les œuvres littéraires, ainsi que sur des récits de ses patients, en cherchant à problématiser ce qui met le sujet en péril. Dans Pouvoirs de l'horreur. (1980), la seconde partie est consacrée à l'écriture de Céline. À la croisée du sémiotique et du symbolique, l’expérience esthétique représente pour Kristeva une source de questionnements tant pour la théorie que pour la pratique analytique. Expérience psychanalytique et littéraire se côtoyant et s'interférant, le texte littéraire n'est pas selon elle seulement un objet hétérogène auquel « s'appliquent » artificiellement des concepts psychanalytiques mais elle cherche à explorer l'écriture de Céline, d'Artaud, de Proust ou de Colette, à travers une écoute d'analyste, dans ce que Kristeva appelle « le substrat infrasignifiant de la langue »25, c'est-à-dire les latences infantiles, d'ordre sémiotique, qui se donnent à lire — et à interpréter — dans la langue littéraire. Cette démarche se poursuit dans l'analyse du temps sensible dans l'œuvre de Proust, où pour Kristeva seule l'expérience romanesque « dévoile la vérité du sens et du sensible », en découvrant « sous l'Absolu le jeu des intrigues, l'ambiguïté des caractères et l'immersion des signes dans les sensations » | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Maladies de l'Âme |
Kristeva affirme que « les nouvelles maladies de l’âme sont les difficultés ou des incapacités de représentations psychiques qui vont jusqu’à mettre à mort l’espace psychique » |
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Bibliographie (ci-dessous sélective) , & exhaustive ici --> : lire sur gaogoa |
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PARAIN.Brice, (1897-1971) | Brice Parain est ancien élève de l'École normale supérieure (promotion L1919)2, agrégé de philosophie (1922)3 et diplômé de l'École des langues orientales. Il s'intéresse principalement aux grands mouvements intellectuels et politiques de son temps. Ses travaux portent notamment sur le communisme, le surréalisme et l'existentialisme, dont il anticipe l'échec dans certains de ses premiers ouvrages, tels Essai sur la misère humaine (1934) et Retour à la France (1936). Parain défend le journal Le Nouveau Détective, fondé par Joseph et Georges Kessel en 1928 et spécialisé dans l'évocation des faits divers. Il est obsédé par les problèmes du langage. Le critique Charles Blanchard le surnomme « le Sherlock Holmes du langage ». Il ne cesse de scruter les mystères de l'origine et de l'évolution des mots. En témoignent des essais plus tardifs, comme Essai sur le Logos platonicien (1942), Recherches sur la nature et la fonction du langage (1942) ou Sur la dialectique (1953). Toute sa vie, il demeure en marge des intellectuels français attirés par le communisme. Il a connu sur le terrain toute la problématique de la Révolution russe ; il parle russe, il est en contact avec les écrivains du pays et il est très critique vis-à-vis du système. |
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Bibliographie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Recherches sur la nature et les fonctions du langage, Idées, Gallimard, 1972, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
voir Bibliographie gaogoa, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
JERPHAGNON Lucien, (1921-2011), (W),
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né le 7 septembre 1921 à Nancy et mort le 16 septembre 2011 à Rueil-Malmaison, est un universitaire et historien de la philosophie grecque et romaine1. Professeur émérite des Universités et membre correspondant de l'Académie d'Athènes, il était proche de Vladimir Jankélévitch, de Jean Orcibal, de Paul Ricœur, de Pierre Grimal, de Jacqueline de Romilly et Paul Veyne. Oeuvres : Parmi ses nombreuses publications consacrées à la Grèce et à la Rome antique, il consacre une monographie à Julien, dit l'Apostat7. Dans Vivre et philosopher sous les Césars (1980), il propose une histoire « non philosophique » de la philosophie antique et expose de quelle manière les philosophes ont tenté d'incarner leurs principes moraux et politiques dans le monde sensible. Il montre également l'intérêt que les empereurs ont porté à la philosophie en tant qu'instrument pour consolider leur pouvoir8. Il est connu pour ses « ambitieuses synthèses » (Histoire de la Rome antique, Histoire de la pensée : d'Homère à Jeanne d'Arc, Les Divins césars). Résultat de douze années de travail, il dirige l'édition française des trois volumes des œuvres de saint Augustin pour la collection Bibliothèque de la Pléiade chez Gallimard (1998-2002) |
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site internet : Lucien JERPHAGNON, bibliographie,... |
Bbibliographie : & DUMAS.J-L : Histoire de la pensée, 2, Renaissance et siècle des Lumières, Biblio gaogoa, |
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RECANATI.François, 1952, (W),
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fait ses études au lycée Jacques-Decour, puis à la Sorbonne. Adolescent, il participe aux évènements de mai 1968 et se retrouve en garde à vue, à la suite d'une manifestation violente3. Après avoir obtenu l'agrégation en 1974, il poursuit ses études à l'université d'Oxford et à l'École des hautes études en sciences sociales, où il est devenu lui-même chargé de conférences dans les domaines de la pragmatique linguistique et de la philosophie du langage (1975-1990). Séduit par le style intellectuel de Jacques Lacan, son côté flamboyant, en 1972 et 1973, il est intervenu à trois reprises au cours du Séminaire, faisant même partie du cénacle ; mais après avoir étudié la philosophie anglo-saxonne, il rompt violemment avec le lacanisme, y voyant même une mystification opérée par le langage ésotérique de Lacan, une véritable logomachie sectaire4. Sur ce point, François Recanati est rejoint par d'autres « déconvertis », et nombre de critiques de la pensée et du discours de Lacan, notamment par François George qui publie en 1979 son essai L'Effet 'yau de poêle de Lacan et des lacaniens, description humoristique d’un séminaire lacanien typique des années 1970. De 1990 à 1993, il est président de la Société européenne de philosophie analytique5. Il a dirigé le Centre Jean Nicod (CNRS-EHESS-ENS) de 2010 à 20186. Depuis décembre 2019 il occupe la chaire de philosophie du langage et de l'esprit au Collège de France. |
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Bibliographie :
Traduction : Saul Kripke, La logique des noms propres (Naming and Necessity), Paris, Minuit, 1982. |
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Ecole Anglaise, | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
RUSSELL Bertrand, ( 1872-1970 ), (W), Mathématicien, Logicien, Les contributions de Russell comprennent essentiellement |
Bertrand Arthur William Russell, 3e comte Russell, né le 18 mai 1872 à Trellech (Monmouthshire, pays de Galles), et mort le 2 février 1970 près de Penrhyndeudraeth, au pays de Galles, est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique. Russell est considéré comme l'un des philosophes les plus importants du XXe siècle. Sa pensée peut être présentée selon trois grands axes. La logique est le fondement des mathématiques : Russell est, avec Frege, l'un des fondateurs de la logique contemporaine. Son ouvrage majeur, écrit avec Alfred North Whitehead, a pour titre Principia Mathematica. À la suite des travaux d'axiomatisation de l'arithmétique de Peano, Russell a tenté d'appliquer ses propres travaux de logique à la question du fondement des mathématiques48 (cf. logicisme). Il soutient l'idée d'une philosophie scientifique49 et propose d'appliquer l'analyse logique aux problèmes traditionnels, tels que l'analyse de l'esprit, de la matière (problème corps-esprit), de la connaissance, ou encore de l'existence du monde extérieur. Il est ainsi le père de la philosophie analytique. |
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B.RUSSELL par Jean BRICMONT |
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À la fin du XIXe siècle, Frege, avec son Begriffsschrift111, a fait de la logique une science à part entière. Russell, dans Principles of Mathematics (1903) et Principia Mathematica (à partir de 1910) a lui-même construit de son côté un calcul des propositions, un calcul des classes, et un calcul des relations, d'après une analyse des propositions qui se heurtera toutefois à plusieurs difficultés — dont quelques paradoxes — et l'impossibilité d'analyser l'unité de la proposition. En logique classique, le raisonnement est composé de jugements, les jugements d'idées. Cette conception, soutenue par Descartes et Port-Royal, est héritée d'Aristote112 et est restée ainsi dominante pendant plus de deux millénaires. La nouvelle logique, initiée par Frege et Russell, pose en revanche la proposition atomique comme base. Dès lors, la logique consiste, d'une part, à combiner ces propositions, d'autre part, à analyser celles-ci en leurs éléments. Russell définit la proposition atomique comme « une proposition qui ne contient qu'un seul verbe ». « Socrate est mortel », « il pleut » sont des propositions atomiques, et elles sont ou vraies ou fausses. Les propositions moléculaires sont des propositions composées de propositions atomiques liées par des mots qui ont une fonction logique. Ces mots sont des constantes logiques, par exemple : « et », « si... alors », et sont représentés en logique par des symboles. La fonction des constantes logiques est syntaxique et elles sont des opérateurs du calcul propositionnel qui ont une signification déterminée en tant que fonctions de vérité.
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Calcul des prédicats, |
Il a écrit avec Alfred North Whitehead les Principia Mathematica (première édition : 1910-1913 ; seconde édition, préparée par Russell seul 1925 - 1927). Cet ouvrage fondateur a l'ambition d'effectuer la réduction de l'ensemble des mathématiques à la logique, qui constitue le projet logiciste annoncé dans les Principes des mathématiques. Pour ce faire, les Principia Mathematica procèdent à une axiomatisation et une formalisation de la logique des propositions et des prédicats, et en dérivent les objets et propositions des mathématiques. De fait, seule l'arithmétique élémentaire est abordée — le tome 4 des Principia qui devait aborder la géométrie ne fut jamais écrit. Les Principia Mathematica ont été le premier texte de référence de la nouvelle logique mathématique. Ils furent à la source des travaux des philosophes et logiciens Carnap114, Quine et Gödel, notamment. Il fut lauréat de la médaille Sylvester en 1934. |
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le paradoxe de Russell, |
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En 1901, il formule le paradoxe de Russell en rédigeant The Principles of Mathematics (publié en 1903). l'ensemble des ensembles n'appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ? Si on répond oui, alors, comme par définition les membres de cet ensemble n'appartiennent pas à eux-mêmes, il n'appartient pas à lui-même : contradiction. Mais si on répond non, alors il a la propriété requise pour appartenir à lui-même : contradiction à nouveau. On a donc une contradiction dans les deux cas, ce qui rend paradoxale l'existence d'un tel ensemble. Réécrit plus formellement, si l'on pose :
on a immédiatement que y ∈ y ⇔ y |
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théorie des types, |
En mathématiques, logique et informatique, une théorie des types est une classe de systèmes formels, dont certains peuvent servir d'alternatives à la théorie des ensembles comme fondation des mathématiques. Grosso modo, un type est une « caractérisation » des éléments qu'un terme qualifie. En théorie des types, chaque terme possède un type et les opérations décrites par le système imposent des restrictions sur le type des termes qu'elles combinent. La théorie des types est très liée à (et recoupe parfois) l'étude des systèmes de types qui sont utilisés dans certains langages de programmation afin d'éviter certains bugs. Cependant, historiquement les théories des types ont été introduites pour empêcher des paradoxes de la logique formelle et l'expression « théorie des types » renvoie souvent à ce contexte plus large. Deux théories des types qui émergent peuvent servir de fondations pour les mathématiques ; ce sont le λ-calcul typé d'Alonzo Church et la théorie des types intuitionniste de Per Martin-Löf. Quoi qu'il en soit, les théories des types créées par les logiciens trouvent une application majeure comme systèmes axiomatiques de la majorité des assistants de preuve du fait de la correspondance de Curry-Howard liant démonstrations et programmes..
Histoire : D'un point de vue de la théorie mathématique : les types ont été pour la première fois théorisés par Bertrand Russell comme réponse à sa découverte du paradoxe ébranlant la théorie naïve des ensembles de Gottlob Frege. Pour ce qui concerne le sous-domaine des mathématiques nommé la logique mathématique — mais c'est aussi très utile dans le domaine de l'informatique, dans des sous-domaines nommés théorie des grammaires, théorie de la compilation, et système de réécriture, voire plus récemment dans le domaine de la transcompilation — on utilise les types dans le cadre de la théorie des types. |
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En linguistique, une catégorie de mots est la réunion de mots d'un certain type, ayant des traits grammaticaux en commun, ou encore qui peuvent figurer dans un même environnement syntaxique. On range chaque mot dans une des catégories (par exemple, cheval est un mot de la catégorie des noms dans la catégorisation traditionnelle occidentale moderne, de même que stylo). Outre que le fait même de ranger les mots dans des catégories soit très discuté, le nombre de catégories et les traits linguistiques qui les définissent posent problème. Les premières catégories en Occident sont apparues chez Aristote (dont l'ouvrage Catégories a influencé toute la grammaire et la linguistique moderne). Les grammairiens de toutes époques ont catégorisé la langue, soit selon la nature des mots, soit selon d'autres traits. |
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Philosophie du langage,
Dans sa philosophie du langage, Russell s'est préoccupé de la signification et du sens, ainsi que de leurs rapports à l'administration de la vérité. Il situe le non-sens et le négatif. Tout en suivant la grammaticalité depuis le mot jusqu'aux syntagmes et l'enchaînement de ces derniers, il fait un sort aux mots logiques (les connectifs « et », « ou », etc.) qui n'appartiennent pas au langage-objet de base mais au méta-langage, c'est-à-dire à un langage sur le langage de base. Il dissocie donc également signification et vérité, puisque dire de p que « p est vrai » est une proposition d'un ordre supérieur au p initial. L'atomicité et l'extensionnalité gouvernent la promotion de la vérité. DAVAUX.Ph, |
La théorie des descriptions est sans doute la contribution la plus importante de Russell à la philosophie du langage115. Elle peut être abordée en posant la question de la valeur de vérité des phrases dont le sujet n'aurait pas de référent, comme : « le roi de France est chauve ». Le problème de cette dernière proposition est d'en identifier l'objet, étant donné qu'il n'y a pas de roi de France actuellement. Alexius Meinong a proposé la thèse d'une réalité d'entités non-existantes auxquelles nous nous référons dans le cas des propositions du type ci-dessus. Mais c'est une théorie pour le moins étrange. Ce problème des descriptions définies inclut des pronoms personnels ou des noms propres. Russell a estimé qu'un nom propre devait être une description définie déguisée. Par exemple, quand on dit « George W. Bush est gentil », on doit vouloir dire quelque chose comme, « le 43e président des États-Unis est gentil. » Mais quelle est la forme logique d'une description définie comme le précédent ? Comment les paraphraser pour faire apparaître que la vérité de l'ensemble de la proposition dépend de la vérité de ses parties ? Les descriptions définies se présentent comme des noms ne dénotant par nature qu'une seule et unique chose. Mais que dire alors de la proposition générale si l'une de ses parties semble ne pas être correcte ? La solution de Russell est d'analyser tout d'abord non pas les termes seuls, mais la proposition entière contenant une description définie. « Le roi de France est chauve » peut être selon lui reformulé sous la forme d'une description indéfinie : « il y a un x tel que cet x est le roi de France, et il n'y a rien à part x qui soit roi de France, et x est chauve. » Alors, s'il n'y a pas de roi de France, la phrase devient fausse et non pas privée de sens. Russell soutient que cette description définie contient une affirmation d'existence (« il y a un x tel que cet x est le roi de France ») et une affirmation d'unicité (« et il n'y a rien à part x qui soit roi de France »), et que l'on peut les considérer séparément de la prédication qui est le contenu manifeste de la proposition générale (« et x est chauve »). La proposition dit donc trois choses sur un sujet : la description définie en contient deux, et le reste de la proposition contient la dernière (la prédication). Si l'objet n'existe pas, ou s'il n'est pas seul en son genre, alors l'ensemble de la proposition est faux et non pas dénué de sens. |
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Bibliographie, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Science et Religion (titre original : Religion and Science) est un essai écrit par Bertrand Russell en 1935. | W, |
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- Principes de reconstruction sociale, | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- La Philosophie mathématique de Russell, Denis Vernant, Paris, J. Vrin, 1993, 509 p. -« Quine & Russell, aspects sémantiques, ontologiques et logiques », Denis Vernant, , in Lire Quine, logique & ontologie, J.-M. Monnoyer éd., Paris, éd. de l'Éclat, - Bertrand Russell, Denis Vernant, Paris, Garnier-Flammarion, 2003, 470 p |
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- Leçons sur la première philosophie de Russell, Jules Vuillemin, Colin, 1968 - Bertrand Russell, le sceptique passionné, Alan Wood, Payot, 1965 - Hermès, La revue, Divers articles à propos de l'oeuvre de Russell, - Sebastien Gandon, « Grandeur, vecteur et relation chez Russell (1897-1903) », Philosophiques, Société de philosophie du Québec, no 33, automne 2006, p. 333-361, lire en ligne, - Denis Vernant, Le statut de la vérité dans le calcul implicationnel de Russell en 1903 (ou les insuffisances de la logique propositionnelle des Principles), in : Revue internationale de philosophie, no 200-2 (Bruxelles 1997), p. 221-229 |
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DURKEIM, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Logico mathématique | SWEET.H, ( - ), (W), | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Fonction phonologique | JONES.D, ( - ), (W), | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
FIRTH.J, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HALIDAY.Mak, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
JAKOBSON, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
MARTINET.A ?, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Ecole de Yale, | BLOOMFIELD, ( - ), (W), distributionnisme, Behavioriste, décomposition, classification, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HARRIS ZELLIG, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CHOMSKY ?, ( - ), (W), grammaire générative, transformationnelle | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HALLE,, ( - ), (W),noms ..? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole de Genève, | BALLY,, ( - ), (W), | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SECHERY ?, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SAUSSURE Ferdinand, (1857 -1913 ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Signe linguistique
Michel ARRIVÉ analyse Le cours de linguistique générale |
- Ferdinand de Saussure, né à Genève le 26 novembre 1857 et mort à Vufflens-le-Château le 22 février 1913, est un linguiste suisse. Reconnu comme le précurseur du structuralisme en linguistique, il s'est aussi distingué par ses travaux sur les langues indo-européennes. On estime (surtout en Europe) qu'il a fondé la linguistique moderne et établi les bases de la sémiologie. Dans son Cours de linguistique générale (1916), publié après sa mort par ses élèves, il définit certains concepts fondamentaux (distinction entre langage, langue et parole, entre synchronie et diachronie, caractère arbitraire du signe linguistique, etc.) qui inspireront non seulement la linguistique ultérieure mais aussi d'autres secteurs des sciences humaines comme l'ethnologie, l'analyse littéraire, la philosophie et la psychanalyse lacanienne. - C'est Ferdinand de Saussure, professeur de linguistique à Genève et spécialiste du sanscrit, qui parle le premier de « signe linguistique » et qui introduit la distinction entre signifiant et signifié dans son Cours de linguistique générale (1906-1910), rédigé et édité par ses élèves en 1916. - C'est justement en sanscrit que sont écrites les plus anciennes études connues sur le sujet avec par exemple le traité grammatical de Paṇini datant du Ier millénaire av. J.-C.. Cette distinction du signe en lui-même est probablement mise en évidence par la confrontation du langage parlé en perpétuelle évolution à des écrits anciens, autorisant l'étude de ce signe distinctement de ce qu'il désigne. |
↑ | - Wikipedia, |
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voir Bibliographie gaogoa, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
vers l'EST | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
POLOGNE | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Baudouin de COURTENAY-Jan NIECISLAW (1845-1929), (W), ? PHONEME Synchronie, |
- Linguiste polonais, connu pour sa théorie du phonème et de l'alternance phonétique. Il travailla tout au long de sa vie, dans le domaine de la slavistique, dans différentes universités de la Russie impériale (Université de Kazan (1874-1883), université allemande de Dorpat en Livonie (1883-1893), l'université de Saint-Pétersbourg (1900-1918)), où il était connu sous le nom de Иван Александрович Бодуэн де Куртенэ (Ivan Aleksandrovitch Bodouène dé Kourténè), ainsi que dans la Pologne autrichienne (Galicie) à l'université Jagellonne de Cracovie (1893-1899). Entre 1919 et 1929, il a été professeur à l'université de Varsovie, après l'indépendance de la Pologne. |
(W) |
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Trois écoles importantes de phonologie du XXe siècle sont directement nées de sa distinction entre alternances phonologique physiophonétique et morphophonologique psychophonétique : l'École de phonologie de Leningrad, l'École de phonologie de Moscou et l'École de phonologie de Prague. Ces trois écoles développent différentes théories sur la nature de la dichotomie de Baudouin. L'École de Prague est plus connue pour ses travaux linguistiques sur les langues slaves. Tout au long de sa carrière, Baudouin écrit des centaines d'articles scientifiques en polonais, russe, tchèque, slovène, italien, français et allemand. |
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Les travaux de Baudouin ont eu un impact décisif sur la linguistique du XXe siècle et servirent de fondement à différentes écoles de phonologie. Il est un précurseur de la linguistique synchronique, l'étude des langues parlées contemporaines. Il a une influence importante sur le structuralisme, tel qu'il sera développé à la fin des années vingt par N. S. Troubetzkoï et Roman Jakobson. Il fut aussi un espérantiste actif et président de l'Association polonaise d'espéranto. Il en démisssionne en 1907. |
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En 1929, il mourut à Varsovie, à 84 ans. Sa fille, Cezaria Baudouin de Courtenay Ehrenkreutz Jędrzejewiczowa fut l'une des fondatrices de l'École polonaise d'ethnologie et d'anthropologie et professeur des universités de Wilno et Varsovie. |
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Ecole de Lvov-Varsovie, (W), 1890-1945 | L'École de Lvov-Varsovie (Szkoła lwowsko-warszawska) est une école intellectuelle qui s'est développée autour de l’activité d’enseignement de Kazimierz Twardowski et de ses élèves de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Twardowski (1866-1938), élève de Franz Brentano, a été désigné, en 1895, pour occuper la chaire de philosophie à l'université de Lwów. Dans l'esprit brentanien, il y a formé tout un ensemble de logiciens et philosophes remarquables, dont certains ont ensuite travaillé à l'Université de Varsovie. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les représentants les plus éminents de l'École: | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jan Łukasiewicz (1878-1956) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Stanisław Leśniewski (1886-1939) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tadeusz Kotarbiński (1886-1981) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Władysław Tatarkiewicz (1886-1980) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tadeusz Czeżowski (1889-1981) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Kazimierz Ajdukiewicz (1890-1963) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Alfred Tarski (1901-1983) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Stanisław Jaśkowski (1906-1965) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Władysław Witwicki (1878-1948) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
LUKASIEVITCZ.Jan, ( 1878-1956 ), (W), | Jan Łukasiewicz, né le 21 décembre 1878 à Lemberg, mort le 13 février 1956 à Dublin, est un philosophe et logicien polonais. Jan Łukasiewicz (1878-1956) | ↑ | W, |
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La logique de Lukasiewicz, polyvalente, non classique, logique ternaire1; elle a ensuite été généralisé à n-valeur (pour tous n fini) ainsi qu'à une infinité de variante à valeurs multiples, les deux sont propositionnelle et du premier ordre2. La version (aleph) א0-valeur a été publié en 1930 par Łukasiewicz et Alfred Tarski; par conséquent, elle est parfois appelé la logique de Łukasiewicz-Tarski3. Celle-ci appartient aux classes de, logique floue t-norme4 et de logiques sous structurelles, .. suite sur wikipedia, W, |
Étudiant en philosophie et en mathématiques à l’université Jean Casimir de Lwów, Łukasiewicz obtient le titre de docteur en 1902 avec une thèse, dirigée par Kazimierz Twardowski, qui se mérite les félicitations du jury ; il est habilité à diriger des recherches en 1906. Après avoir enseigné en tant que « privatdozent », Łukasiewicz se voit nommé professeur extraordinaire à Lwów en 1911. Pendant la Première Guerre mondiale, qui réaffirme l’existence de la Pologne (rayée de la carte pendant plus de cent ans), l’université de Varsovie rouvre ses portes à l’enseignement en polonais et accueille les philosophes et logiciens de Lwów dont les travaux, individuels et collectifs, forment ce qu’on appellera l'école de Lvov-Varsovie, qui comprend aussi, entre autres noms illustres, Stanisław Leśniewski et Alfred Tarski. Łukasiewicz devient ministre de l'éducation en 1919, puis professeur à l'université de Varsovie (de 1920 à 1939) ; il en est le recteur à deux reprises. Après la Seconde Guerre mondiale, Łukasiewicz traverse la Belgique et s'installe à Dublin, devenant professeur de logique mathématique à l'Académie royale d'Irlande. |
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Dans O zasadzie sprzecznos'ci u Arystotelesa [Du principe de contradiction chez Aristote] (1910), Łukasiewicz en révèle trois guises (ontologique, logique et psychologique) et défend l'idée que ce principe n'est pas un premier principe, mais demande une preuve. Cette preuve, il tente en vain de l'obtenir à partir de la définition du jugement vrai et de celle du jugement faux. Il en conclut que ce principe n'a pas de valeur logique, mais seulement éthico-pratique, en ce sens que nous devons le croire, car il permet de lutter contre les erreurs et le mensonge. Cet ouvrage précurseur, traduit intégralement en allemand en 1993 et partiellement en français en 2000, indique la direction des recherches futures de son auteur, à savoir l'élaboration de la logique non aristotélicienne. Ce n'est cependant pas dans la voie de la mise en question du principe de contradiction qu'il s'orientera, mais plutôt de celle du tiers exclu, en rapport avec le problème du déterminisme. Łukasiewicz invente en 1924 la notation préfixée, dite « polonaise » en son honneur1,2 Il a étudié les axiomatisations de la logique. Mais il est principalement l'initiateur des logiques à plusieurs valeurs, dans lesquelles il a donné une interprétation de la logique modale. |
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Écrits logiques et philosophiques, trad. fr. de Sébastien Richard, Katia Vandenborre et Fabien Schang, Paris, Vrin, 2013, 336 p | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La syllogistique de Łukasiewicz, vol. 15, cahier 2, de Philosophia Scientiae, 2011 — Liste partielle . Wioletta Miskiewicz, « La critique du psychologisme et la métaphysique retrouvée — Sur les idées philosophiques du jeune Łukasiewicz » [archive], dans Philosophia Scientiae, 2011. |
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A. Mostowski, « L'œuvre scientifique de Jan Łukasiewicz dans le domaine de la logique mathématique », dans Fundamenta mathematicae 44 (1957), p. 1-11. — Avec une liste de publications de Łukasiewicz. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Frederick Seddon, Aristotle and Łukasiewicz on the principle of contradiction, dans Modern Logic, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TARSKI.Alfred, TEITELBAUM, ( 1901-1983 ), (W), | Alfred Tarski (1901-1983), nom de Jeune homme : Teitelbaum Alfred Teitelbaum intègre en 1918 l'université de Varsovie récemment ouverte. Converti au catholicisme, il prend le nom de Tarski en 1923, alors qu'il avait déjà publié sous son premier nom. Il soutient, également en 1923, sa thèse de doctorat (sous la direction de Stanislaw Lesniewski), consacrée à la théorie des ensembles. Il publie un texte avec Stefan Banach qui contient ce qu’on a appelé par la suite le paradoxe de Banach-Tarski. |
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Vérité | il publie (en 1933) son article probablement le plus important, Pojęcie prawdy w językach nauk dedukcyjnych (Le concept de vérité dans les langues des sciences déductives, Prace Towarzystwa Naukowego Warszawskiego, Wydzial III Nauk Matematyczno-Fizycznych 34, Varsovie). |
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métalangage | Proche du Cercle de Vienne, il fait partie de École de Lvov-Varsovie, comme beaucoup de ses professeurs de l'Université de Varsovie. Il tente sans succès d’obtenir le poste de professeur à l’Université de Lvov. Tarski, qui séjourne aux États-Unis depuis août 1939, est surpris par la déclaration de guerre, et décide d'y rester. Sa femme et ses enfants l’y rejoignent, grâce à l’aide d'amis européens2. Le reste de sa parentèle meurt dans les camps nazis. Après avoir enseigné dans plusieurs universités, Tarski obtient un poste permanent à l’université de Berkeley en Californie en 1942. Il voyage beaucoup : en 1950 – il donne des cours à l'University College de Londres et en 1955 à l’Institut Henri-Poincaré de Paris. Alfred Tarski a été fait docteur honoris causa des universités de Calgary, Santiago du Chili et Aix-Marseille. |
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La neige est blanche ....si ...et seulement si la neige est verte et le chien noir ! ... est vrai ..ou pas ! (acid humour !) | Connu pour sa théorie de la vérité3 qui jeta les bases de la sémantique et de la théorie des modèles4. Il eut, par ailleurs, une influence déterminante sur l'épistémologie de Karl Popper (de l'aveu même de ce dernier), laquelle a une dette considérable à la théorie de la vérité de Tarski comme correspondance avec les faits. (Voir le livre de Popper intitulé Les deux problèmes fondamentaux de la théorie de la connaissance, édition Hermann, Paris, 1999). |
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(« Le concept de vérité dans les langues des sciences déductives »). La traduction française, dans Logique, sémantique, méta-mathématique, A. Colin, 1976, a pour titre « Le concept de vérité dans les langages formalisés ». | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Il donne le schéma d'interprétation de la vérité d'un énoncé, mais le prédicat « vrai » ne peut pas appartenir au langage sur lequel il porte, pour éviter le paradoxe du menteur :
(où p est la proposition exprimée par l'énoncé 'P') Autrement dit :
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Le théorème de Tarski, montre que la notion de vérité des énoncés d'un langage formalisé, suffisamment riche, ne peut être définie dans ce langage, mais dans ce qu'il appelle un métalangage (metajęzyk). Tarski est l'auteur de nombreux résultats féconds dont il est difficile de faire l'inventaire. Il a notamment formulé plusieurs énoncés équivalents à l'axiome du choix et montré la décidabilité de théories comme celle des algèbres de Boole ou des corps algébriquement clos et l'indécidabilité de théories comme celle des treillis. |
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Oeuvres en français et Etudes, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Granger, Gilles-Gaston et al. 1972 (vol.1) 1974 (vol. 2). Alfred Tarski. Logique, sémantique, métamathématique, 1923-1944, 2 volumes, Paris, Armand Coli | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Alfred Tarski, Introduction à la logique, traduit de l'anglais par Jacques Tremblay S. J., Gauthier-Villars et E. Nauwelaerts, collection de logique mathématique, série A, 1960. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean-Paul Delahaye, « Les paradoxes sémantiques », dans Jacques Bouveresse, Philosophie de la logique et philosophie du langage, vol. II, Odile Jacob, coll. « Âge de la science » (no 5), 1993 (lire en ligne [archive]), La théorie de la vérité de Tarski, p. 53 et suivantes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Gilles-Gaston Granger, « Le problème du fondement selon Tarski », dans Denis Vernant et Frédéric Nef, Le formalisme en question : le tournant des années trente, Vrin, coll. « Problèmes et controverses », 1998 (lire en ligne [archive]), p. 47 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TCHEQUIE | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
MARTY.Anton, ( 1847-1914 ), (W), | 18.10.1847 à Schwytz, 1.10.1914 à Prague, cath., de Schwytz. Fils de Jakob Josef Alois, cordonnier et sacristain, et d'Elisabeth Reichlin, de Steinerberg. Frère de Martin (->). Célibataire. Collège d'Einsiedeln, grand séminaire de Mayence (1864-1867), études de philosophie à Wurtzbourg chez Franz Brentano, avec qui, sa vie durant, M. entretint des liens amicaux et scientifiques. Professeur de philosophie au collège Maria Hilf à Schwytz en 1869, ordonné en 1870. Suivant l'exemple de son maître Brentano, il se défroqua en 1873 pour signifier son rejet du dogme de l'infaillibilité pontificale. Il quitta la Suisse et obtint son doctorat à Göttingen avec une thèse sur l'origine du langage (Über den Ursprung der Sprache, 1875). La même année, il fut appelé par l'université de Czernowitz (auj. Tchernivtsi, Ukraine), puis, en 1880, par l'université allemande de Prague, où il fut doyen en 1890 et recteur en 1895. Il dut renoncer à son activité professorale en 1913 pour raison de santé. Adversaire de Kant, adepte de Johann Gottfried Herder, il s'intéressa surtout au langage et à la philosophie du langage, qui fait l'objet de son principal ouvrage (Untersuchungen zur Grundlegung der allgemeinen Grammatik und Sprachphilosophie, 1908). source et suite sur hls-dhs, |
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- J. Eisenmeier et al., éd., Gesammelte Schriften, 2 vol., 1916-1920 (avec biogr. et liste des œuvres)
- O. Funke, éd., Nachgelassene Schriften, 1925-1940 (21950-1965) |
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Cercle linguistique de Prague, 1926, | Les trois illustres : Jakobson, Trubeckoj !, Karcevskij, | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
JAKOBSON
(>1920) TUBECKOJ, MATHESIUS.V, KARCEVSKIJ.S.O, |
Le cercle linguistique de Prague (1925), prend le relais du cercle linguisitique de Moscou, (1915-1924), et est fondé sur son modèle. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole de Prague, Cercle linguistique de Prague, |
MARTY,( - ), (W), | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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JAKOBSON.Roman, ( 1896-1982 ), (W), Harvard, MIT, Formalisme, |
Roman Ossipovitch Jakobson (en russe : Роман Осипович Якобсон), né le 28 septembre 1896 (10 octobre 1896 dans le calendrier grégorien) à Moscou et mort le 18 juillet 1982 à Boston, est un penseur russo-américain qui devint l'un des linguistes les plus influents du XXe siècle en posant les premières pierres du développement de l'analyse structurelle du langage, de la poésie et de l'art. | (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole de Prague Fonction du langage, Syntagme, Linguistics and Poetics, 1960 Jakobson distingue six fonctions dans le langage : |
Roman Jakobson naît dans l'Empire russe dans une famille juive, où, très jeune, il est pris de fascination pour le langage. Étudiant, il est un membre éminent du Cercle linguistique moscovite et participe à la vie de l'avant-garde moscovite de l'art et de la poésie sous le pseudonyme d'Aliagrov1. La linguistique de l'époque est essentiellement celle des néogrammairiens et affirme que la seule manière scientifique d'étudier le langage est d'étudier l'histoire et le développement des mots au cours du temps. De son côté, Jakobson, qui a eu connaissance des travaux de Ferdinand de Saussure, développe une approche qui se concentre sur la manière par laquelle la structure du langage elle-même permet de communiquer. En février 1920, il part pour Revel (aujourd'hui Tallinn).....puis la Tchechoslovaquie...puis soutient son doctorat ... |
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le contexte - (fonction dénotative ou référentielle) ; l’émetteur - (fonction expressive, fonction conative) ; le récepteur - (fonction expressive, fonction conative) ; le canal - (fonction phatique, fonction poétique) ; le message - (fonction phatique, fonction poétique) ; le code - (fonction métalinguistique). |
En 1926, avec Nikolaï Troubetzkoï, Vilém Mathesius et quelques autres, il fonde l'École de Prague de la théorie linguistique. Ses nombreux travaux sur la phonologie l'aident là-bas à poursuivre ses développements sur la structure et la fonction du langage. Il met en place un schéma de douze traits de sonorité et de tonalité, schéma commenté à la fois de façon acoustique et de façon génétique, et dont beaucoup des traits sont applicables aux consonnes et aux voyelles. Par exemple, la voyelle « A » et la consonne « K » sont compactes ; à l'opposé, « I » et « (O)U » sont des voyelles, et « P » et « T » des consonnes diffuses. |
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- la fonction référentielle ou représentative, où l'énoncé donne l'état des choses (aussi dénommée sémiotique ou symbolique) ; - la fonction expressive, où le sujet exprime son attitude propre à l'égard de ce dont il parle ; - la fonction conative, lorsque l'énoncé vise à agir sur l'interlocuteur ; - la fonction phatique, où l'énoncé révèle les liens ou maintient les contacts entre le locuteur et l'interlocuteur ; - a fonction métalinguistique ou métacommunicative, qui fait référence au code linguistique lui-même ; - la fonction poétique, où l'énoncé est doté d'une valeur en tant que tel, valeur apportant un pouvoir créateur. |
Jakobson qui a obtenu un poste à Brno en 1934 (confirmé en 1937) quitte la Tchécoslovaquie après l'invasion de ce pays par les troupes hitlériennes en mars 1939. Il gagne d'abord le Danemark, puis la Norvège où il est admis à l'Académie des sciences. Mais après l'attaque allemande contre ce pays en avril 1940, il se réfugie en Suède, où il devient Visitor lecturer à Uppsala. En mai 1941, toutefois, il quitte la Suède pour les États-Unis. En 1949, Jakobson s'installe à l'université Harvard, où il enseigne jusqu'à la fin de sa vie. Au début des années 1960, Jakobson élargit ses travaux en une vue plus générale du langage et commence à publier sur l'ensemble des sciences de la communication. Ses propositions sur les deux axes du langage — syntagmatique et paradigmatique — ont profondément influencé l'étude des aphasies, comme celle des figures de rhétorique (notamment parce qu'elles débouchent sur la polarité métaphore-métonymie). |
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Oeuvres | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
source wikipedia, |
- Remarques sur l'évolution phonologique du russe comparée à celle des autres langues slaves, Prague, Jednota československych matematikū a fysikū (Travaux du cercle linguistique de Prague, 2), 1929. - La Geste du prince Igor : épopée russe du douzième siècle : volume offert à Michel Rostovtzeff, texte établi, trad. et commenté sous la dir. d'Henri Grégoire, de Roman Jakobson et de Marc Szeftel, assistés de J.A. Joffe, New York, École libre des hautes études, 1948. - Essais de linguistique générale (1 et 2), Paris, Éditions de Minuit, 1963 (t.1), 1973 (t.2) [rééd. 2003], (ISBN 2-7073-0043-8)7 - Préface à Théorie de la littérature, Tel Quel, 19668 - Langage enfantin et aphasie, Paris, Éditions de Minuit, 1969. - Hypothèses. Trois entretiens et trois études sur la linguistique et la poétique [avec Morris Halle & Noam Chomsky], Paris, Seghers/Laffont, 1972. - Questions de poétique, Paris, Éditions du Seuil, 1973. - Huit questions de poétique, Paris, Éditions du Seuil, 1974. - Six leçons sur le son et le sens, Paris, Éditions de Minuit, 1976. - La Charpente phonique du langage, Éditions de Minuit, 1980. - Dialogues (avec Krystyna Pomorska), Paris, Flammarion, 1980. - Une vie dans le langage. Autoportrait d'un savant, Paris, Éditions de Minuit, 1984. - Russie folie poésie, Paris, Seuil, 1986. - La Génération qui a gaspillé ses poètes, Paris, Éditions Allia, 2001. - De l'union eurasienne de langues, in Oleg Bernaz et Marc Maesschalck (éds), Approches philosophiques du structuralisme linguistique russe, Bruxelles, Éditions P.I.E. Peter Lang, 2018 (première édition Paris, 1931). - Correspondance avec Claude Lévi-Strauss (1942-1982), préfacé, édité et annoté par Emmanuelle Loyer et Patrice Maniglier, Paris, Éditions du Seuil, 2018. |
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voir Bibliographie gaogoa, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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TROUBETZKOÏ.Nicolas ( 1890-1938 ), (W), Le Poil à gratter de la linguistique ! Cercle linguistique de Prague Ecole de Kazan,
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Le prince Nikolaï Sergueïevitch Troubetzkoï (en russe Николай Сергеевич Трубецкой, transcription française traditionnelle Nikolaï Sergueïevitch Troubetskoï), né le 4 (16) avril 1890 à Moscou et mort le 25 juin 1938 à Vienne, est un linguiste russe. Membre du Cercle linguistique de Prague, il fonda la morphophonologie avec Roman Jakobson et Serge Karcevski.
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Le PHONEME, le son de la langue, parlée, SIGNIFIANT PHONOLOGIE * * |
Après un passage par Constantinople, il s'installe à Sofia où il enseigne à l'université pendant deux années, à partir de la rentrée universitaire de 1920. En 1922, il quitte la Bulgarie pour l'Autriche où il obtient un poste à l'université de Vienne. C'est dans cette ville, à partir de la rentrée universitaire de 1922, qu'il va enseigner jusqu'à sa mort en 1938. Après l'Anschluss en mars 1938, son appartement est perquisitionné par la Gestapo, ses manuscrits confisqués. Déjà malade du cœur comme l'était son père, Troubetskoï décède d'une crise cardiaque le 25 juin, peu après cette perquisition. |
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Phonologie et/ Phonétique ... Phonostylistique, S'oppose à Saussure ! ...l'eurasisme...
Eurasisme, Sprachbund, marques d’une mentalité commune unifiée par une finalité commune.
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Sur bien des points, Troubetskoï s’oppose à Ferdinand de Saussure2. Cette opposition se base sur la théorie de l'eurasisme dont Troubetskoï est l'un des principaux représentants2. La conséquence la plus importante pour la linguistique est que contrairement à la théorie la plus répandue dans ce domaine « les intellectuels eurasistes saisissent des langues évoluant conjointement dans des cadres géographiques déterminés, s’apparentant par convergence d’affinités, même si leurs origines sont différentes, d'où la notion de Sprachbund, marques d’une mentalité commune unifiée par une finalité commune »2. Ces groupes eurasistes publient au cours des années 1920 et 1930 « des manifestes antimodernistes, hostiles aux valeurs occidentales et visant à une transformation radicale du monde ; leur idéal est un état idéocratique, dirigé par des êtres moralement supérieurs »2. Néanmoins, la plupart des linguistes réserva un accueil très réservé à cette notion de Sprachbund. La principale contribution de Troubetskoï à la linguistique se situe dans le domaine de la phonologie, en particulier dans les analyses des systèmes phonologiques des langues différentes et dans la recherche de lois phonologiques générales et universelles. Son magnum opus, Grundzüge der Phonologie (Principes de phonologie), a été publié à titre posthume. Dans ce livre, il a défini le phonème comme plus petite unité distinctive au sein de la structure d'une langue donnée. Ce travail a été crucial dans l'établissement de la phonologie comme une discipline distincte de la phonétique. Troubetskoï a également mis en évidence l'« indissociabilité » (???) du signifiant et du signifié (la forme et le sens du mot). Concernant les études portant sur les langues indo-européennes, Troubetskoï remet en cause l'existence d'un Indo-européen commun et d'une communauté linguistique3,4. Il explique que les correspondances entre les langues indo-européennes s'expliqueraient par l'emprunt mutuel5. A contrario, les recherches linguistiques postérieures montreront que ces emprunts ne se réalisent que pour des éléments pris isolément, l'emprunt de morphèmes grammaticaux n'étant constaté que dans des situations très rares comme les sabirs ou les langues en voie d'extinction6,7. La pensée de Troubetskoï reste en grande partie liée aux problématiques de son temps, son opposition à ceux qu'il nomme « les Romano-Germains » peut difficilement être comprise en dehors du dialogue « Russie-Occident » propre à cette époque. Patrick Sériot rappelle également d'autres aspects de ses publications : « son refus de l'appareil critique, dans l'absence quasi totale de références » |
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N.S.TROUBETZKOY, Principe de phonologie, Librairie klincksieck, 1938-1976, | Table des matières, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'un des plus grand linguiste du XX eme siècle, J-C.CHEVALLIER, open edition .pdf, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KARTSEVSKI Sergueï, (1884-1955),(W), | Sergueï Ossipovitch Kartsevski (en russe : Сергей Осипович Карцевский, souvent francisé en Serge Karcevski1), né le 28 août 1884 à Tobolsk et mort le 7 novembre 1955 à Genève, était un linguiste russe. Il fit partie des linguistes les plus célèbres du Cercle linguistique de Prague Résident à Genève à partir de 1906, il bénéficia de l'enseignement direct de Ferdinand de Saussure, qu'il diffusa en Russie à son retour à Moscou en 1916. La Révolution russe le contraint à quitter une nouvelle fois son pays, habitant tantôt à Prague tantôt à Genève. Spécialiste de la langue russe, il en fit le sujet de sa thèse de doctorat écrite en français (qui fut soutenue à Genève en 1927, sous la direction entre autres de Charles Bally, et publiée à Prague la même année. |
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Serge KARCEVSKI sur Dictionnaire historique de la Suisse. hls-dhs, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Serge KARCEVSKI Inédit , Dualisme assymétrique du signe linguistique, et autres texte ++++ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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JESPERSEN, ( - ), (W), | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
UMBOLT, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
AUTRICHE | ↑ | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cercle de Vienne, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
empirisme logique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Karl Bühler (1879-1963) est un psychologue et théoricien du langage allemand qui fut membre actif de l'« École de Würzbourg » puis directeur de l'Institut de psychologie de Vienne. | W, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ALLEMAGNE | ↑ | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ABEL Carl, (1937-1906), (W), | Carl ABEL (25 novembre 1837 - 26 novembre 1906) était un philologue comparatif allemand de Berlin qui a écrit des essais linguistiques en 1880. Il était le fils d'un banquier prospère Gerson Abel. D'origine juive, il s'est converti au christianisme. Abel est mort à Wiesbaden. Son fils Curt Abel-Musgrave (1860-1938) était écrivain et traducteur. Son petit-fils était l'économiste renommé Richard Musgrave. |
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Carl Abel est un linguiste allemand connu pour ses travaux de lexicologie. Dans l’interprétation des rêves, Freud fait allusion à sa théorie des « sens opposés des mots primitifs ». En 1910, il lui consacre un article « Du sens opposé des mots originaires ». Selon Abel, à l’origine de l’histoire des mots, un mot renfermait des sens opposés que le progrès de l’esprit rationnel a lentement distingués. Par exemple, le mot latin « sacer » signifie à la fois sacré et à la fois tabou. |
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Freud distingue deux mécanismes du traitement des contraires dans le rêve : l'un est l'identification des contraires, l'autre est la transformation dans le contraire. Or, dans le texte intitulé Des sens opposés dans les mots primitifs (1910), il rapproche le premier des vues du linguiste Abel sur le double sens des racines primitives dans les langues et il réfère directement à Schubert la formulation du second : « Dans le rêve, une chose peut signifier son contraire. » Autrement dit, une représentation, située au niveau de la pensée latente du rêve, peut en quelque sorte y demeurer effacée, être biffée, pour se voir remplacée, dans le contenu manifeste du rêve, par la représentation opposée. Celle-ci indique alors celle-là comme son support, son substrat, son sujet raturé. En tout état de cause, la description d'un tel mécanisme de la pensée onirique nous paraît devoir être rattachée directement, dans sa formulation philosophique, à la pensée de Schelling. En effet, comme l'écrit celui-ci pour expliquer le jeu d'ensemble des polarités, « ce qui ne fait que se manifester (le sujet) n'agit pas directement, mais seulement par l'intermédiaire d'un autre (le réel) : cela vaut pour le processus tout entier ». |
![]() JALLEY.Emile, in Concept d'opposition, |
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Les conceptions d'Abel ont été très discutées, notamment en raison des exemples qu'il emprunte à l'égyptien ancien, ainsi qu'à d'autres langues et dont beaucoup apparaissent, au jour de la linguistique moderne, totalement controuvés (É. Benveniste, 1966). Cependant, même aujourd'hui, certains auteurs considèrent que la discussion n'est pas tout à fait close et accordent encore un certain crédit au noyau théorique essentiel des conceptions d'Abel, en dépit des exemples dont il les a, dans la plupart des cas, illustrées (J.-C. Milner, 1985). Freud mentionne, dans les conceptions d'Abel, deux idées, dont l'une est d'un intérêt cardinal, cependant que l'autre paraît beaucoup plus discutable. La première concerne le fait que les plus anciennes racines des langues historiques comporteraient un « double sens antithétique » (antithetischer Doppelsinn), une « opposition de sens » (Gegensinn der Urworte), dont l'un serait « exactement le contraire de l'autre ». Les langues primitives n'auraient « au début qu'un mot pour désigner les deux opposés d'une série de qualités ou d'actions », ainsi « fort-faible, vieux-jeune, proche-lointain, lié-séparé [...], dedans-dehors [...], clair-obscur, grand-petit [...], haut-bas ». Ultérieurement, « les deux faces de l'antithèse » se voient disjoindre par différentes modifications du mot primitif. En dehors de l'égyptien ancien, Freud emprunte à Abel certains exemples qui sont tirés de contextes linguistiques plus récents et dont il faut bien convenir qu'ils résistent dans une certaine mesure à la critique d'Émile Benveniste (altus : haut/profond ; sacer : sacré/maudit ; Boden : sol/plafond). Enfin, dans Totem et tabou, toujours en se référant à Abel, il invoque, comme autre exemple de ces « mots servant à exprimer deux notions opposées et ambivalentes », précisément le terme « tabou », dont il rend hommage aussi à Wilhelm Wundt d'avoir souligné le double sens (sacré et impur) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CARNAP, Rudolph, (1891-1970), (W), | voir CARNAP, Ecoles américaines, ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BRENTANO, ( 1938-1917 ), (W), | Franz Clemens Brentano, né le 16 janvier 1838 à Marienberg près de Boppard le long du Rhin et mort le 17 mars 1917 à Zurich), est un philosophe et psychologue catholique allemand, puis autrichien. Il est surtout connu pour sa remise au premier plan du concept médiéval d'intentionnalité, qu'il tire notamment de l'interprétation d'Aristote par Thomas d'Aquin et les philosophes médiévaux. Il tente à partir de ce concept de fonder la psychologie comme science positive et empirique, s'interroge sur l'immortalité de l'âme et développe une métaphysique de type réaliste. | (W), |
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Franz Brentano, | Franz Brentano, Aristote : les diverses acceptions de l'être (1862), Paris, Vrin, « Bibliothèque des Textes Philosophiques », 1992. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Franz Brentano, Essais et conférences I : sur l'histoire de la philosophie, Paris, Vrin, 2018. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Franz Brentano, L'Origine de la connaissance morale, suivi de La Doctrine du jugement correct (1889), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de philosophie », 2003. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Franz Brentano, Psychologie descriptive, Paris, Gallimard, 2017. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Franz Brentano, Psychologie du point de vue empirique (1874-1911), Paris, Vrin, « Bibliothèque des Textes Philosophiques », 2008. (Éditions Aubier 1944 | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sigmund Freud a étudié le traité d'Aristote sur l'âme au cours de Brentano à l'Université de Vienne3. En bon catholique, Brentano suivait Thomas d'Aquin pour faire étudier le traité d'Aristote à ses élèves. Dans ce traité, Aristote définit l'âme comme la "substance comme forme d’un corps naturel qui a potentiellement la vie" c'est-à-dire comme le lieu de conciliation entre les désirs moteurs de l'action, qui viennent de l'intérieur, et le monde sensible, qui lui parvient via les sens (les 2/3 du traité sont consacrés aux sens). Freud s'en est inspiré pour sa première "topique" de la psyché humaine en faisant de celle-ci le lieu de confrontation entre les pulsions qui viennent du corps (système Inc) et la réalité sur laquelle les sens la renseignent (système Pcs/cs) | Brentano et son école, Jocelyne BENOIST, cairn, 2003, |
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BÜHLER.Karl, (1879-1963), θ L, | Karl Bühler (1879-1963) est un psychologue et théoricien du langage allemand qui fut membre actif de l'« École de Würzbourg » puis directeur de l'Institut de psychologie de Vienne. | ↑ | W, |
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le langage aide la pensée, le langage comme "médiateur ...façonné", |
Karl Bühler naît le 27 mai 1879 à Meckesheim, une petite ville aux environs de Heidelberg. Il s'inscrit en 1899 à la faculté de médecine de l'université de Fribourg-en-Brisgau, où il passe en 1903 son doctorat de médecine auprès du célèbre psychologue Johannes von Kries, avec une recherche sur les problèmes de la perception visuelle. En 1904, il termine des études de philosophie commencées en parallèle et obtient le grade de docteur à l'université de Strasbourg, avec un travail consacré à la théorie de la connaissance du philosophe écossais Henry Home. Il travaille ensuite comme assistant de von Kries, commence à pratiquer en tant que médecin, séjourne à Berlin pour s'initier à la psychologie expérimentale chez Carl Stumpf (qui dirige l'Institut de psychologie) ; et il participe à Bonn au séminaire philosophique de Benno Erdmann. En 1905, il devient l'assistant d'un ancien élève de Wilhelm Wundt, d'Oswald Külpe, avec lequel il collaborera jusqu'à la mort de celui-ci en 1915. Les recherches que Külpe supervise à Würzbourg avec Karl Marbe et qui portent sur la pensée, la volonté et le jugement, sont connues sous le nom d'« École de Würzbourg ». Bühler participe activement notamment aux recherches sur l'« introspection contrôlée ». Il publie son habilitation en 1907 sous le titre « Faits et problèmes d'une psychologie de la pensée ». Et c'est sur cette thèse que Wundt va appuyer sa critique des travaux de l'École de Würzbourg, déclenchant ainsi le fameux débat entre Wundt et Bühler. Dès 1914, Bühler participe à la Première Guerre mondiale comme médecin militaire ; il organise et fait passer des tests psychologiques aux conducteurs des convois militaires et des pilotes d'avion, et il travaille avec le psychiatre Max Isserlin à la réhabilitation des blessés atteints de lésions cérébrales. Les références par Bühler à la psychologie de la pensée se basent souvent sur les résultats obtenus par sa femme, qui fut une proche collaboratrice durant toute leur vie commune, même si les intérêts scientifiques de cette dernière se sont bientôt progressivement orientés vers une « psychologie du cours de la vie » (« Psychologie des Lebenslaufs »). Depuis 1907, à la suite de la réponse favorable d'Alexius Meinong – élève de Franz Brentano, fondateur de l'école de psychologie de Graz, et connu aussi comme philosophe pour ses fondements d'une théorie de l'objet –, une correspondance s'établit entre eux, où les concepts d'objet, de sens et de représentation, chers à Bühler, tiennent déjà une place importante En 1922, Bühler est nommé professeur de philosophie, de psychologie et de pédagogie expérimentale à Vienne. C'est là que va se dérouler la période la plus riche de sa carrière. En effet, la réforme scolaire du social-démocrate Otto Glöckel lui est bénéfique, dans la mesure où Bühler se voit doté d'un institut expérimental de psychologie, subventionné conjointement par l'université et par le ministère de l'Éducation de Vienne. Fortement souhaité déjà par Franz Brentano dans ses vœux d'adieu à la ville en 1895, c'est le premier institut de psychologie créé à Vienne. Trois équipes se penchent sur trois domaines de recherche : psychologie expérimentale ; psychologie de l'enfance et de l'adolescence ; psychologie économique. À partir de 1926, l'Institut de psychologie de Vienne est choisi par la Fondation Rockefeller pour le financement d'une recherche sur la psychologie de l'enfance et de l'adolescence. L'institut attire des doctorants de différents pays et atteint son apogée au début des années 1930. À l'institut pédagogique de Vienne, Bühler rencontre un étudiant qui deviendra l'une des figures majeures de la philosophie du XXe siècle : Karl Popper. Ce dernier rédige en 1928, sous sa direction, une thèse de doctorat intitulée La question de la méthode de la psychologie de la pensée. |
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le « Cercle de Bühler » est en général moins mentionné, il n'en demeure pas moins l'un de ceux qui ont le plus marqué la pensée allemande du XXe siècle, aussi bien en linguistique qu'en psychologie mais aussi pour d'autres sciences humaines. Cette influence multiple s'explique par le caractère éclectique de l'œuvre de Bühler, qui touche à des domaines de recherches et à des méthodes souvent considérées comme hétérogènes, par exemple l'étude du comportement et la psychologie de la pensée. Quant à ses références, elles englobent, outre Aristote et Kant, John Stuart Mill, Wilhelm von Humboldt, les recherches empiriques des néogrammairiens, des travaux de Wundt, certaines idées d'Husserl, le Cours de linguistique générale de Saussure ou encore l'apport d'Anton Marty, un élève de Franz Brentano. L'œuvre de Bühler est toutefois longtemps restée mal connue, essentiellement médiatisée par des penseurs tels que Karl Popper, Jürgen Habermas ou Oswald Ducrot – et surtout Roman Jakobson, qui en fut le principal introducteur aux États-Unis. l'éclectique Bühler se trouva rapidement en contradiction avec la spécialisation de plus en plus accrue des champs disciplinaires. Par ailleurs, en décalage avec la pensée dominante de son époque, il fut souvent confronté à des figures de la psychologie ou à des courants dont il ne partageait pas les idées : en Allemagne il se heurta de front aux critiques de Wundt puis il dut affronter, aux États-Unis, le behaviorisme qui y dominait. Néanmoins on observe en Allemagne, depuis le début des années 1980, un retour à la pensée de Bühler, considéré comme le « père de la pragmatique ». |
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C'est à l'« École de Würzbourg » (1901-1909) que naît la psychologie de la pensée. En 1905, Bühler vient assister Oswald Külpe à l'Institut de psychologie de l'université de Würzbourg. Cette école s'inscrit dans la lignée de la psychologie empirique conçue par Franz Brentano. Les membres de cette école donnent à la perception intérieure une application expérimentale sous la forme de l'« introspection contrôlée », que Bühler décrit comme une méthode qui « consiste à faire penser quelqu'un à quelque chose et, immédiatement après, à lui faire décrire exactement la façon dont s'est déroulée sa pensée ; puis, on fait varier le « quelque chose », suivant les principes expérimentaux ; voilà la méthode sous sa forme la plus simple »1. | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Karl Bühler. - Théorie du langage. La fonction représentationnelle du langage, 1934, |
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- La Crise de la psychologie, 1927, : la psychologie se retrouve selon lui coincée entre la science de la nature et la science de l’esprit. Le psychique selon Bühler peut être traité sous trois aspects, le vécu (« Erlebnis »), le comportement (« Benehmen ») et les créations de l’esprit objectif (« Gebilde des objektiven Geist ») ; c’est ce qui va le conduire à l’élaboration d’une théorie du langage, où il s’intéressera à la fonction intrinsèque du langage. Il va développer trois fonctions (au sens d'activité, de processus ou de vécu) principales du langage : expressive, appellative et représentationnelle. |
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Ce passage d'une psychologie de la pensée vers une théorie du langage est marqué par deux livres : L’Axiomatique des sciences du langage (1933), où Bühler discute de la nécessité de concevoir une science du langage et pose les problèmes que ce projet soulève pour une science qui se veut empirique ; et La Théorie de l’expression (1933), où Bühler ajoute à la fonction appellative et représentationnelle la fonction expressive, qui consiste à signifier les états intérieurs psychiques ou moraux des êtres animaux et humains. En 1934 paraît La Théorie du langage (« Sprachtheorie »), où Bühler développe la fonction représentationnelle du langage (« Die Darstellungsfunktion der Sprache ») qui, selon lui, est propre à l’être humain. Bühler tente désormais de constituer une science exclusivement consacrée aux phénomènes langagiers. Son Organonmodell présente le langage comme un « organon qui permet à quelqu’un de transmettre à quelqu’un d’autre quelque chose à propos des choses ». Cette fonction représentationnelle suscite une vive réaction. Notamment de la part de Ernst Cassirer, pour qui la représentation est la recognition « dans le flux changeant des évènements [de] quelque chose de stable ». Pour Bühler en revanche, la « représentation » induit une « présentation ». Pour appuyer cette théorie, Bühler se base sur deux notions principales : le champ déictique et le champ symbolique. Alors que le champ déictique implique l’action de désigner pendant la prise de parole, le champ symbolique est constitué par l'application (« Zuordnung »). Celle-ci permet d’imposer une espèce de fidélité entre le langage et ce à quoi il se réfère et par là même une relation de représentation. Ainsi, par exemple, une figure en trois dimensions, reproduite sur une feuille en deux dimensions, le sera selon un certain principe d’application. Celui qui voit cette « figuration » (« Abbildung ») « sait » d'emblée de quoi il s’agit. Cet exemple appliqué au langage est résumé par Bühler dans la formule suivante : « Je dis que… alors il sait que » ; le lecteur, le locuteur et l’auditeur sont des « connaisseurs », ils savent à partir de ce principe d’application de quoi il est question. À ces deux champs Bühler ajoute la notion de « schème syntaxique vide » : le verbe « tuer », par exemple, déclenche la question « Qui a tué qui ? » (N-V-N) non pas par sa signification mais par son système casuel [réf. nécessaire]. Ainsi les choses du monde sont-elles « représentées » dès que les principes de perception orientée (les auxiliaires sensibles), la pensée actuelle (les auxiliaires d’ordre qui sollicitent un savoir actuel) et les schèmes syntaxiques sont présents [pas clair]. Pour Bühler enfin, le langage n'est pas un outil mais « un médiateur qui a été façonné ». Il fait preuve ici de novation dans la mesure où, pour lui, le langage aide la pensée ; le locuteur et l'auditeur pensent quelque chose dans le monde qui, sans le langage, ne serait ni vu ni pensé par eux. Avec Lev Vygotski, Ferdinand de Saussure, Roman Jakobson et Noam Chomsky, Bühler peut être tenu comme l'un des plus importants théoriciens du langage du XXe siècle. |
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- Théorie du langage, trad. par Didier Samain, Agone, 2009. [Sprachtheorie. Die Darstellungsfunktion der Sprache, Verlag von Gustav Fischer, Iéna, 1934.] - Le développement psychologique de l’enfant, Iena, Fischer, 1918 (trad. fr. Marc Géraud), Paris, L’Harmattan, 2015. |
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- Théorie du langage, K.BÜHLER, source cairn.info, - K.BÜHLER, Théorie du langage, Janette FRIEDRICH, erudit.org, |
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FREGE.Fiedrich Ludwig Gotlob, ( 1848-1925 ), ( W, ),
Logicisme, (w) : Les mathématiques sont un extension de la logique. Calcul ppropositionnel, (w), Calcul des prédicats, (w), |
Gottlob Frege (/ˈɡɔtloːp ˈfreːɡə/, né le 8 novembre 1848 à Wismar ( Nord Est de l'Allemagne) – mort le 26 juillet 1925 à Bad Kleinen), de son nom complet Friedrich Ludwig Gottlob Frege, est un mathématicien, logicien et philosophe allemand, créateur de la logique moderne et plus précisément du calcul propositionnel moderne : le calcul des prédicats. Il est en outre considéré comme l'un des plus importants représentants du logicisme. C'est à la suite de son ouvrage Les Fondements de l'arithmétique, où il tente de dériver l'arithmétique de la logique, que Russell lui a fait parvenir le paradoxe qui porte son nom. Néanmoins Frege n'entendait nullement réduire le raisonnement mathématique à sa seule dimension logique. Son idéographie visait à associer sur la même page, et de manière explicite, le contenu mathématique (ligne horizontale de la page) et la structure logique (ligne verticale). |
W, |
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voir Panoramique Logique sur gaogoa
Pour la logiques, quelques éléments structurant sur gaogoa, |
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Formule les fondements de la logique mathématique contemporaine. Avec l'Idéographie, Begriffsschrift, Frege cherche à expliciter les principes propres au mathématiques. mais aussi les principes logiques de la culture formelle. Un symbole représente le contenu conceptuel d'une proposition.. |
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Bibliographie : | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Ecrits logiques et philosophiques, Vrin, 1848, 1925,1971, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- L'Idéographie (Begriffsschrift, 1879), trad. Corine Besson, Vrin, 1999 [archive] - Écrits logiques et philosophiques, trad. Claude Imbert, Points essais Seuil, 1971, contenant : - Que la science justifie le recours à une idéographie, 1882 - Sur le but de l'idéographie, 1882 - Fonction et concept (Funktion und Begriff), 1891 - Sens et dénotation (Über Sinn und Bedeutung), 1892 - Concept et objet (Über Begriff und Gegenstand), 1892 - Qu'est-ce qu’une fonction ? (Was ist eine Funktion?), 1904 - Recherches logiques : La Pensée, La Négation, La Composition des pensée (Eine logische Untersuchung : « Der Gedanke » [lire en ligne [archive]], « Die Verneinung », « Gedankengefüge »), 1918 - 1923 - Les Fondements de l'arithmétique (Die Grundlagen der Arithmetik), 1884 (trad. Claude Imbert, L’ordre philosophique, Seuil, 1969) - Lois fondamentales de l'arithmétique (Grundgesetze der Arithmetik), Hermann Pohle, Jena 1893 (vol. I) et 1903 (vol. II)) [lire en ligne [archive]] - Écrits posthumes, Jacqueline Chambon, 1994 - Frege-Husserl Correspondance, Trans-Europ-Repress, 1987 (bilingue) - Frege-Hilbert Correspondance, 1899 - 1900, Logique et fondements des mathématiques - Anthologie (1850-1914) sous la direction de François Rivenc et Philippe de Rouihan, Payot, 1992 (ISBN 2-228-88483-9) |
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SCHLICK Moritz, | né le 14 avril 1882 à Berlin, en Allemagne, et mort le 22 juin 1936 à Vienne, en Autriche, est un philosophe allemand. Physicien de formation (il étudie la physique sous la direction de Max Planck), il est l’un des fondateurs du positivisme logique, qualifié de « maître à penser du Cercle de Vienne », il est l’un des premiers philosophes « analytiques ». Il meurt à Vienne le 22 juin 1936 assassiné par un de ses anciens étudiants « de plusieurs coups de pistolet sur les marches de l’Université de Vienne |
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Critique du Kantisme, : Dans l'une de ses premières œuvres, Raum und Zeit in der gegenwärtigen Physik (1917), Schlick présente un examen critique des propositions synthétiques a priori sur l'espace et le temps telles qu'elles sont définies dans le transcendantalisme kantien. Suivant Poincaré et von Helmholtz, il fait reposer en premier lieu cet examen sur les changements provoqués par la théorie de la relativité dans les définitions et les principes de la physique classique. Schlick pensait, en accord avec l'opinion scientifique de son temps, que Kant avait cherché à établir la validité absolue de la mécanique newtonienne au moyen des formes transcendantales de l'intuition et de l'entendement : il aurait considéré les présupposés et les principes premiers de la mécanique classique comme des vérités nécessaires à propos de la réalité empirique, autrement dit, comme des propositions synthétiques a priori. Ce sont les mathématiciens qui, les premiers, ébranlèrent cette théorie ; puis le doute fut également jeté sur la qualité synthétique a priori des lois générales de la physique. Finalement, la théorie de la relativité rompit entièrement avec cette idée du fondement de la physique newtonienne. En effet, d'après la théorie de la relativité, les énoncés sur les états physiques (y compris ceux qui portent sur l'espace et le temps) sont, en conséquence des méthodes utilisées par les sciences naturelles, de caractère empirique : ce sont des propositions synthétiques a posteriori. |
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Méthode expérimentale, statistique,
Wundt discute la question de l'Inconscient de Freud,
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Wilhelm Maximilian Wundt, né le 16 août 1832 à Neckarau (actuellement partie de Mannheim) et mort le 31 août 1920 à Grossbothen, est un psychologue, philosophe et professeur d'université allemand. Il est considéré comme le fondateur de la psychologie expérimentale et la plupart des premiers expérimentalistes européens et nord-américains se sont formés dans le laboratoire qu'il a créé en 1879 à l'université de Leipzig. Les innovations méthodologiques de Wundt en psychologie se marquent principalement par l'introduction de la méthode expérimentale, ainsi que par l'utilisation de statistiques, devenue par la suite un procédé fondamental pour la psychologie scientifique. Le rayonnement de ses travaux à travers le monde a contribué à établir la psychologie comme science empirique. Ses travaux se sont étendus à d'autres champs de la psychologie tels que la psychologie sociale ou culturelle ainsi qu'à d'autres champs disciplinaires comme la philosophie, l'art, le langage, ou les mythes. |
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Langage et esprit, |
Il considère que le développement du langage correspond au développement de l'esprit et il accorde un intérêt tout particulier à la linguistique et à la philologie (l'étude des textes classiques). |
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L'aperception, ou loi de la pensée active,
élabore les corrélations des représentations individuelles |
Selon Wundt, l'esprit n'est pas entièrement passif ; il ne se limite pas à enregistrer des régularités d'après les lois de l'association. Il est également actif et volontaire, et opère lui-même sans arrêt des synthèses. Il réalise des représentations nouvelles grâce à un mécanisme qu'il appelle l'aperception et qui est régi par les lois de l'aperception, ou lois de la pensée active. L'aperception est d'abord définie comme une prise de conscience réfléchie de l'objet de la perception. Ce concept est introduit en philosophie par Leibniz puis réemployé en France par Maine de Biran. Dans les Éléments de psychologie physiologique (1874), Wundt précise ce qu'il entend par aperception : il s'agit d'un principe actif qui dirige notre attention et qui opère par connexions logiques. L'aperception est un acte psychique sui generis (spontané), accompagné d'un sentiment de tension et produisant une plus grande distinction dans nos représentations. |
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Pouvoir d'unification, de synthèse : le concept |
Dans sa Logik (1883), Wundt fait reposer toute sa psychologie sur le principe de la distinction entre l'association, où l'on se livre paresseusement au jeu des représentations, et l'aperception active qui « élabore les corrélations des représentations individuelles en représentations nouvelles. ». La pensée logique ne commence que lorsque l'aperception élabore de telles corrélations. L'aperception possède donc un pouvoir d'unification que ne peuvent atteindre les liaisons associatives qui sont passives. Ainsi, les concepts généraux ne sont pas, comme on l'a cru, de simples extraits de ce qu'il y a de commun dans une série de représentations ; ce sont des « synthèses » opérées par l'aperception. Ce rôle unificateur de l'aperception n'intervient pas seulement dans le domaine de la représentation ; il apparaît aussi dans le domaine de l'action et s'y apparente alors à la volonté. |
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D'après Wundt, il ne faut retenir et utiliser que ce qui est basé sur des faits et sur l'expérience, y compris lorsqu'il est question de culture et de mythes. C'est ce qu'il prétend faire dans sa Psychologie des peuples (Völkerpsychologie), paru d'abord en 1904 en deux volumes, puis en 1920 en dix volumes. Cet ouvrage considérable lui donne droit à une place importante dans l'histoire de la psychologie sociale. Il traite des grandes catégories qui permettent de saisir la psychologie collective de façon large et permanente : le langage, l'art, le mythe et la religion, la société, le droit, la civilisation9. Il s'agit d'une synthèse de toutes les sciences de l'homme dont le XIXe siècle a vu le développement. | L'étude du langage devient avec Wundt celle de son évolution à partir de la « mimique primitive » jusqu'à son usage final dans le maniement des idées abstraites9. Le mythe résulte d'après lui d'une projection de l'aperception sur les choses, démarche caractéristique de la pensée naïve. L'art n'a pour but ni la production du beau, ni le plaisir esthétique, ni la disposition contemplative : il est l'expression de la vie dans sa totalité, avec sa gravité et sa gaîté, sa sublimité et sa bassesse, ses incohérences et son harmonie. L’œuvre d'art est le produit de la vie même saisie dans une institution personnelle | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
FINLANDE, | ↑ | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HINTIKKA Jaakko, ( 1929-2015 ), (W), Ph, Lo, Math, L, Helsinki, de Stanford, de Floride et de Boston théorie sémantique des jeux (game-theoretical semantics) sa logique des opérateurs de connaissance et de croyance publiée en 1962 |
↑ | Jaakko Hintikka, né le 12 janvier 1929 à Vantaa et mort le 12 août 2015 à Porvoo1, est un philosophe et logicien finlandais. Il est connu pour être le principal artisan de la théorie sémantique des jeux (game-theoretical semantics) et pour avoir enseigné dans les universités d’Helsinki, de Stanford, de Floride et de Boston. Auteur de plus de quatre cent cinquante articles et de plus de cinquante livres, il a reçu de nombreux prix, dont, en 2005, le prix Rolf Schock (logique et philosophie) pour ses contributions pionnières en matière d'analyse logique des concepts modaux, en particulier les concepts de connaissance et de croyance. Comme l’a reconnu Pascal Engel (« Un Leibniz du Nord », Le Nouvel observateur, 2004), « sa conception de la philosophie comme investigation des combinatoires du langage et de la pensée est l’une des plus originales aujourd’hui ». Jaakko Hintikka est un ancien élève de Georg Henrik von Wright. |
Bibliographie.pdf, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
GTS ? & IF Logic ? | Il est l'auteur avec Gabriel Sandu, dont il a dirigé la thèse, de la logique IF (en) (Independence-friendly logic) qui est une logique avec quantificateurs ramifiés (en). Celle-ci a un pouvoir expressif supérieur à la logique du premier ordre (Calcul des Prédicats) et est considérée par Hintikka, avec une certaine virulence polémique, dans Les Principes des mathématiques revisités, comme la logique à utiliser pour asseoir les mathématiques. | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Formes normales distributives, logique épistémique, sémantique modèle-théorique, sémantique des mondes possibles et modalités, attitudes propositionnelles, théorie sémantique des jeux, définitions de la vérité, linguistique, anaphore pronominale, logique IF, intelligence artificielle, fondation des mathématiques, théorie de l'enquête, histoire de la philosophie, Aristote, Kant, Wittgenstein |
Bibliographie.pdf, voir Biblio Logicien, voir Biblio Langage, |
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Ecoles Russes, | en cours ... | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
St BAUDOUIN de C ......Le PERE de la LINGUISTIQUE Russe. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Alphabet Cyrillique, (de Cyrille), 33 lettres, bicamérale, |
Cyrille à partir de l'alphabet glagolitique et de l'alphabet grec byzantin unifie avec "Méthode" les Slaves à la culture byzantine ! | alphabet cyrillique, (W) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Un terme inspiré de son inventeur, un moine grec prénommé Cyrille. Pour mieux se faire comprendre, il voulait traduire les textes sacrés, écrits en latin, dans la langue employée à l’époque dans ces pays, le vieux slave ou «slavon». Ses disciples ont ensuite nommé sa création «cyrillique», en son honneur. Depuis, l’alphabet a évolué, mais le nom est resté. LCI ! |
Causes externes et internes d'un certain manque d'intérêt : La langue russe matrice de la phonologie contemporaine par sa spécificité, son architecture interne a occulté, limité, ! ! le retentissement des théories phonologiques nées (à Léningrad et à Moscou) pour en rendre compte ! La méconnaissance européenne dûe à la barrière de la langue et à l'enfermement dans l'alphabet cyrillique, (alphabet qui est une des manifestation du schisme des deux églises d'Orient et d'Occident) aboutissent à l'oppostion Europe & Monde Slave tant dans les esprits que dans les frontières. Divorce renforcé par la Première guerre mondiale, les années de Guerre Civile, et le nouveau régime soviétique. |
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la neutralisation vocalique, la théatralité russe, |
Spécificité de la langue russe : Distinction du russe des autres langues slaves, dont justement les Ecoles devaient rendre compte ! Commen trouver des invariants derrière les voyelles neutralisées hors de l'accent de mot ! Neutralisation conséquence du grand boulversement commun aux Slaves : entre le X e et le XII e siècles s'opère une transformation des "jers" ou voyelles brèves /i/ et /u/ (les accents ne sont pas ici retranscrits) , les "jers" en position faible finissent pa disparaître alors que les "jers" en position forte se tranforme en /e/ et /o/ et la disparition des jers faibles entraine un alongement compensatoire des voyelles accentuées exacerbées en russe ou la place de l'accent est libre, d'où la tendance russe à tirer sur un mot pour lui donner la longueur la plus grande, de l'emphase, cette musicalité ondoyante, de la théatralité ! |
↑ | Ecoles phonologiques de Leningrad et de Moscou. pour plus de détails lire l'article. |
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La bataille des sons vocaliques neutres, indistincts ...
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Evolution historique : Influence du perfectionnement technique des moyens d'analyse accoustique et articulatoire de la parole dans le développement de la phonétique expérimentale pour décrire les sons du langage dans le monde. Essais de notation phonétique étroite, peinture de la voix !! (JESPERSEN.O, SWEET.H) Ce dernier distingue une notation étroite d'une notation large des sons du langage qui coïncident avec les idées de Baudoin de COUTENAY ! alors professeur à l'Université de KAZAN ! qui enseignait une bipartition théorique de la PHONETIQUE ! 1- l'aspect purement physiologique et physique des sons du langage . 2- celle qui prenait en compte le rôle sémantique de ces même sons (aujourd'hui la fonction). De l'étude physique des sons à leur étude fonctionnelle, révélant un catalogue limité de phonèmes, y échappant pour le russe les sons vocaliques neutres, indistincts (voir "Jersification" !!) et d'autres phénomènes (assimilation consonnantique, assourdissement des sonores à la finale, coarticulation..), la phonologie russe a du en tant que science 1) définir la notion de phonème, 2) attribuer une statut phonématique à tous les sons indéterminés précisant ainsi le fondement ontologique de la théorie et opposant ainsi deux écoles rivales celle de Léningrad à celle de Moscou. |
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Ecole Phonologique de Léningrad, 1914?
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- choix opposé dans l'interprétation du PHONEME selon Baudoin de COUTENAY d'avec l'école de Moscou. : sa nature, sa perception mentale, Phonétique de l'ouie, où sont répérés les invariants phonétiques, démarche linguistique et non instrumentale comme celle de BULIC, TOMSON, USOV, Il se trouva, paradoxe, que c'est cette théorie plus phonétique que phonologique qui va devenir la doctrine officielle de la Russie soviétique. Ceci est dû au fait que l'Ecole de Léningrad a une structure extrêment cohérente, avec un chef reconnu, régnant sur le laboratoire et ses disciples, . Les disciples de Scerba sont jusque tardivement imperméables à la phonologie fonctionnelle ou générative. à partir de 1930 le marrisme s'impose à Léningrad sans obstacle ( doctrine linguistique officielle de Moscou, voir ci-dessous) et SCERBA fut consacré officiellement comme l'inventeur du PHONEME (il le restera jusqu'en 1953 !) et fut le chef de file de la phonologie russe conformément à la conception d'une science strictement hiérarchisée et contrôlée qui était celle de STALINE ! La théorie de Scerba, descriptive, positiviste, se trouva en harmonie avec la théorie du conditionnement de PAVLOV et la psychologie de VYGOTSKIJ.I.S et LURIJA.A.M. Chez Scerba, nous avons l'idée du langage comme second système de signalisation à base de stimuli verbaux. C'est le son, phénomène physique qui déclenche dans la psyché la représentation d'un phonème sans passer par un chainon intermédiaire. On trouve chez Scerba l'illusion qui deviendra un fondement de la linguistique officielle soviétique que la langue, les sons, sont une donnée de la réalité qu'il convient d'explorer, de découvrir et non pas de construire, que les faits existent indépendamment de toute théorie, de tout point de vue, que la réalité est simple et non pas problématique ! |
↑ | ROUSSELOT.J-P, wiki, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Cercle linguistique de Moscou, 1920-1925, BERNSTEJN.S.I,
Les / phonèmes / en nombre limités sont définis comme distinctifs du sens ! (p39), leurs réalisations [ phonétiques ] est bien plus nombreuses.
le linguiste Xuân Hạo Cao, conteste le concept de phonème ! |
- choix opposé dans l'interprétation du PHONEME selon Baudoin de COUTENAY d'avec l'école de Léningrad, : un signe, dans la perspective structuraliste, - La bataille des alphabets, 1920, élaborée par le nouveau pouvoir soviétique dans le babel des langues léguées par le Russie d'avant 1917. Beaucoups de langues du Caucase, de Sébérie, des régions arctiques n'étaient alors pas litérées, les langues turkes d'Asie Centrale utilisaient l'aphabet arabe, lourd de symbolisme religieux lié à l'Islam, . On voulut adopter un un alphabet unique pour toutes ces langues de la période internationaliste de la Révolution, ce fut l'alphabet latin au Congrès de Bakou, en 1926. Le travail sur les alphabet est indiscociable d'une réflexion phonologique : noter quoi ? , selon quels critères ? L'Ecole de Moscou est plus tardive, du fait d'un long travail de maturation, collectif et individuel, qui converge vers une théorie commune. Le climat idéologique était hostile à une nouvelle théorie structuraliste supsectée d'idéalisme ou de finalisme, et qui sentait le fagot du stalinisme..Prudence donc chez les linguistes ce qui préserva la tradition linguistique pré-Révolutionnaire ! Les / phonèmes / en nombre limités sont définis comme distinctifs du sens ! (p39), leurs réalisations [ phonétiques ] est bien plus nombreuses. ( en fançais pour / 36 phonèmes / nous avons [ 118 phones ou morphèmes graphiques ] ). En position forte avec dépendance minimale de l'environnement, et en position faible le phonème est identifié par une procédure morphologique (le terme morphème n'apparait pas dans l'exposé), en faisant varier le morphème d'apparteneance du phonème en position faibble dans différents mots, ou dans un même paradigme, jusqu'à ce qu'il apparaisse en position forte et soit immédiatement identifiable ! (voir l'exemple sad jardin, réalisé en [sa:t] en passant pas sady [sady:] où la consonne est en position forte, et est donc définie comme /d/ (dur); sad sera donc noté phologiquement /sad/ correspondant au morphème <sad><Ø >, (racine + desinence).(notation morphématique < >), ... Le cercle linguistique de Moscou (1915-1924), se consacre aux problèmes de la langue poétique, mais pas que ! De nombreux dialectologues réfléchissent aux invariants phonétiques pour leurs transcriptions.
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↑ | Université de Kazan, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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VYGOTSKI Lev Semionovitch (1896-1934 ), ZPD |
Lev Semionovitch Vygotski (en russe : Лев Семёнович Выго́тский ; en biélorusse : Леў Сямёнавіч Выго́цкі), né le 5 novembre 1896 selon l'ancien calendrier russe à Orcha, dans l'Empire russe (aujourd'hui en Biélorussie) près de Vitebsk et mort le 11 juin 1934 à Moscou, est un pédagogue psychologue soviétique, connu pour ses recherches en psychologie du développement et sa théorie historico-culturelle du psychisme. C'est un penseur qui a introduit la notion du développement intellectuel de l'enfant comme une fonction des groupes humains plutôt que comme un processus individuel. Ses contributions sont estimées actuellement par les tenants du constructivisme social comme primordiales dans l'évolution de notre compréhension du développement de l'enfant. |
W, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vygotski élabore une théorie des fonctions psychiques supérieures grâce à la méthode génétique, conçue comme une « histoire sociale » c'est-à-dire qu'en référence à la théorie sur l'« excentration » de Leontiev. « les transmissions ne sont pas simplement d'ordre héréditaires, mais aussi culturelles ».Pour Vygotski, l'apprentissage est un processus d'appropriation de ces systèmes, un processus d'appropriation de ces outils. Plus simplement, Vygotski dit que l'intelligence se développerait grâce à certains outils psychologiques que l'enfant trouverait dans son environnement parmi lesquels le langage (outil fondamental). Ainsi, l'activité pratique serait intériorisée en activités mentales de plus en plus complexes grâce aux mots, source de la formation des concepts. Pour Vygotski, le langage dit « égocentrique » de l'enfant4 a un caractère social et se transformera ensuite en langage dit « intérieur » chez l'adulte et serait un médiateur nécessaire dans le développement et le fonctionnement de la pensée. Il présente à partir de travaux expérimentaux le développement des concepts sous forme de complexes chez le tout petit enfant, jusqu’aux concepts élaborés, employés par les adultes. |
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Le travail de Vygotski articule plusieurs concepts clés qui sont essentiels dans la compréhension du développement précoce de l’enfant. Un des plus importants est celui concernant les zones de développement dont la zone proximale de développement (ZPD)6 qui décrit l’espace entre les tâches que l'enfant peut réaliser lui-même et celles qu'il parvient à réaliser avec l'aide d'une personne plus avancée dans ce domaine. La ZPD est donc tout ce que l’enfant peut maîtriser quand une aide appropriée lui est donnée. Vygotski pensait que les enfants peuvent réaliser et maîtriser des problèmes difficiles quand ils sont guidés et aidés par une personne compétente, généralement un adulte[réf. nécessaire], au cours d’une collaboration. Ainsi, l'éducateur a bien une fonction, il n'a pas qu'à attendre que l'enfant construise par lui-même, en toute autonomie, ses savoirs, par une maturation psychologique plus ou moins naturelle. C'est là une critique du concept d'éducation négative développé par Jean-Jacques Rousseau |
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- Pensée et langage (1934) (traduction de Françoise Sève, avant-propos de Lucien Sève), suivi de « Commentaires sur les remarques critiques de Vygotski » de Jean Piaget, (Collection « Terrains», Éditions Sociales, Paris, 1985) ; Rééditions : La Dispute, Paris, 1997. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Métaphore, métonymie, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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PROPP.Vladimir, ( 1895-1970 ), (W), L, H, .. Le problème de la classification des contes : Classification de MILLER :
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Vladimir Iakovlevitch Propp, né à Saint-Pétersbourg le 29 avril 1895 et mort à Leningrad le 22 août 1970 est un folkloriste russe qui s'est rendu célèbre en Occident par son étude de la composition / structure des contes merveilleux russes, et qui se consacra à de nombreux travaux sur le folklore et plus particulièrement le folklore russe (conte, chant épique, chanson lyrique ...). Ce n'est que dans son dernier livre, resté inachevé, qu'il a aussi écrit sur la littérature. Publié en Union soviétique sous le titre Morphologie du conte en 1928, son premier ouvrage que lui-même intitulait Morphologie du conte merveilleux, provoque une polémique importante en France dans les années 1970, lorsqu'il est traduit et publié en français, polémique due notamment à des malentendus linguistiques et culturels. D'autres critiques argumentées ont été émises depuis lors, en particulier à partir du moment où les contes d'Afanassiev, utilisés comme corpus par Propp, ont commencé à être accessibles en français. |
W, |
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Classification de WUNDT : Contes fables mythologiques, Contes et fables biologiques, Fables pures sur les animaux, Contes sur l'origine, Contes et fables humoristiques, Fables morales, |
Né dans une modeste famille russe d'origine allemande, Vladimir Propp fit carrière toute sa vie dans l'enseignement. Il commença sa carrière comme instituteur, puis comme professeur d'allemand, d'abord dans le secondaire puis dans le supérieur (sa première publication est un cours de grammaire allemande). Suivant les normes de l'époque, il enseignait aussi le russe et bientôt, il se consacra au folklore russe. Il devint professeur à l'université de Leningrad en 1938. Il eut du mal à asseoir son autorité au début de sa carrière, mais son prestige devint immense à la fin de sa vie. Ses cours sur le conte russe à l'université de Leningrad étaient un évènement. |
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en fait les classification : selon leurs sujets , les catégories ... s'avèrent impossibles ... Voir Anti AARNE, fondateur de l'Ecole finoise, qui étudie toutes les variantes d'un thème ...dans le Monde entier ! PROPP veut lui étudier la catégorie des Contes merveilleux selon la FONCTION des Personnages. Fonction comme valeur constante et répétée du conte ! |
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Sa polémique avec Claude Lévi-Strauss (sur le conte) d'un côté, avec Boris Rybakov (sur le chant épique) de l'autre, acheva de faire de lui le folkloriste le plus en vogue du moment. Ces revirements de fortune n'ont eu que très peu d'influence sur son œuvre proprement dite. Ses livres sur le conte ont été traduits dans de nombreuses langues. L'ensemble de son œuvre est régulièrement rééditée en Russie. |
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Fonction comme signification dans le déroulement de l'intrigue, | Oeuvres de V.PROPP en français ci-dessous, liste exhaustive des oeuvres sur wikipedia : | W, |
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Ces Fonctions sont toujours identiques ... | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tous les contes merveilleux appatiennent au même type pour ce qui concerne leur structure. FONCTIONS des Personnages : Au final PROPP obtient une formule pour tel type de conte : |
Morphologie du conte, V.PROPP, 1928, Seuil, coll. « Points / Essais », 1965, 1970. (ISBN 978-2020005876) - rééd. 2015 (trad. Marguerite Derrida, Tzvetan Todorov, et Claud Kahn), suivi de |
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La comparaison des formules (ou schémas) de tous les contes d'un même type..permettrait une classification .... (bon courage ! note du scrib ..) |
Les Racines historiques du conte merveilleux, V.PROPP, 1946, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1983 (trad. Lise Gruel-Apert). [ Prémisses; Le début du conte (Les enfants enfermés, Le malheur et la réaction au malheur); La forêt mystérieuse; La gande maison (La confrérie de la forêt, Le donateur d'outre-tombe, Les aides donateurs); Les dons magiques (L'aide magique, l'objet magique); La Traversée; Près de la rivière de Feu (Le dragon du conte, Le dragon avaleur, Le héros dans le tonneau, Le dragon ravisseur, Le dragon de l'eau, Le dragon et le royaume des morts); Par delà trois fois neuf pays (Les trois fois dixième royaumes du conte, L'autre monde, Les formes archaïques de l'autre monde); La fiancée (La marque de la princesse, Les tâches difficiles, L'accession au trône du héros, La fuite magique); Le conte envisagé comme un tout (Unité, Genre).]. |
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retenons tout de même le jeu de substitutions, de condensations opéré par les Lettres de la Formule ! Jeu que nous retrouvons dans le Séminaire La lettre volée de Lacan, in Ecrits, page 43 et suivantes, Seuil, |
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Les Fêtes agraires russes, coll. « Les littératures populaires de toutes les nations », Maisonneuve et Larose, 1987 (trad. Lise Gruel-Apert) Le Rire rituel dans le folklore verbal (à propos du conte La Princesse qui ne riait jamais, revue IRIS, Grenoble 3, 2004, n° 27 Approche structurale et approche historique du conte merveilleux, revue IRIS, Grenoble 3, 2003 Le Conte russe, Imago, 2017 (trad. et présent. Lise Gruel-Apert) (ISBN 978-2-84952-905-8) |
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Les oies sauvages ..., analyse, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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JESPERSEN, ( - ), (W), | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
UMBOLT, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole Américaine, dont N-Y, | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Club Métaphysique, | un club de discussion créé par le futur juge de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes, le philosophe et psychologue William James, et le philosophe Charles Sanders Peirce en janvier 1872 à Cambridge (Massachusetts). Il est dissous dès décembre 1872. Peirce fonde un nouveau Club métaphysique en 1879 à son arrivée à l'université Johns-Hopkins. En dépit du nom, ces hommes rejettent la métaphysique européenne traditionnelle et veulent établir une métaphysique d'inspiration critique, pragmatique et positive1. Selon Peirce, c'est au cours de discussion que le pragmatisme est né. |
source wikipedia, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BOAS.Franz, (1928-1929), (W), | Franz Boas, né le 9 juillet 1858 à Minden1 en Westphalie dans le Royaume de Prusse (dans une famille juive ashkénaze. Il est tout d'abord formé aux mathématiques et à la physique dans plusieurs universités allemandes : Heidelberg, Bonn et Kiel. En 1881, il obtient dans cette dernière un doctorat en présentant une thèse sur les variations de la couleur de l'eau de mer. (en Terre de Baffin : Il y commence une étude sur l'influence de l'environnement sur le mode de vie des Eskimos. Cette expérience va s'avérer cruciale pour Boas. En vivant parmi eux, il acquiert la certitude que l'histoire d'un peuple a un impact bien plus grand sur ses caractéristiques sociales et culturelles que son milieu naturel. ) |
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Fondateur des enquêtes de sociologie empiriques, en particulier sur les populations migrantes et déracinées dont il observe et conforte l'acculturation, Franz Boas est le véritable inspirateur de l'école de Chicago. Ses positions théoriques qui résultent d'une naturalisation du domaine humain, ainsi que d'une décontextualisation aussi bien ethnique, que géographique et historique des traditions culturelles, rencontrèrent l'opposition critique de Margaret Mead, puis de Claude Lévi-Strauss | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CARNAP, Rudolph, (1891-1970), (W), | Carnap, Rudolf (1891-1970), philosophe et logicien américain d’origine allemande. Membre parmi les plus actifs du Cercle de Vienne, il a été une figure éminente du positivisme logique. Né à Ronsdorf en Allemagne, Carnap a étudié les mathématiques, la physique et la philosophie aux universités de Fribourg et d’Iéna. Il reconnaît avoir subi l’influence de Gottlob Frege dont il a été l’élève, de Bertrand Russell et de Ludwig Wittgenstein. |
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initiateurs du « tournant linguistique » en philosophie.
Un conception scientifique du Monde,
Objets socio-culturels,
Logique symbolique, W : voir ce terme |
Il a traité des problèmes principaux de l'épistémologie de la mathématique et des sciences exactes. Dans son célèbre livre intitulé Der logische Aufbau der Welt (La Construction logique du monde), il a tenté d'exécuter le programme du phénoménalisme : reconstruire le monde à partir d'une seule relation donnée dans l'expérience immédiate. Son intérêt pour le langage des sciences et la philosophie a fait de lui l'un des initiateurs du « tournant linguistique » en philosophie. il fut l'un des très rares auditeurs de Frege –, Carnap obtint le titre de docteur avec une thèse intitulée L'Espace : une contribution à la théorie de la science (1921). Il participa aux discussions du Cercle de Vienne. Le Cercle se fit connaître en 1929 avec un Manifeste qui, signé par Carnap, Hahn et Neurath (Feigl y participa aussi), développait les grandes thèses du mouvement de la « conception scientifique du monde ». Mais, déjà un an plus tôt, Carnap avait publié Der logische Aufbau der Welt.
Il entend donc réduire les concepts de tous les domaines à un nombre minimal d'éléments de base. Progressivement, Carnap construit les concepts de classe de qualités, de classes de données sensorielles (Sinnesklassen), d'ordre temporel, de positions dans le champ visuel, de couleurs voisines ; et il esquisse la construction des objets des trois autres sphères (en particulier, le monde spatio-temporel, les objets visuels, mon corps, le monde de la perception, le monde physique, le monde intersubjectif ou le monde de la science). Même si, comme l'ont montré N. Goodman et W. V. O. Quine, Carnap, malgré la rigueur employée, ne parvient pas à réduire intégralement son système constitutif aux éléments de base, son ouvrage introduit une foule de concepts et de procédés (par exemple, la quasi-analyse) et propose un des premiers grands systèmes logico-empiriques de reconstruction du monde. En contrepartie, l'Aufbau entraîne un résultat négatif, le rejet de la métaphysique, La méthode de Carnap suppose la logique symbolique moderne, qui, avec sa théorie des relations, est seule capable de fournir les instruments pour des descriptions structurelles. |
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Symbolique, = métamathématique, = idéographie, = Mathématique, | Avant de trouver son nom actuel, attribué à Giuseppe Peano, la logique mathématique s'est appelée « logique symbolique » (en opposition à la logique philosophique), « métamathématique » (terminologie de Hilbert) et « idéographie » (Begriffsschrift) (terminologie de Frege). | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
"La logique est généralement conçue comme l’étude des principes du raisonnement, ramenée en fait à l’étude des règles qui caractérisent les inférences et les énoncés formellement valides....une longue tradition tient les règles et les lois de la logique pour universelles et immuables. Le pluralisme logique remet en question cette universalité en énonçant qu’il n’y a pas une logique, mais plusieurs.... Le pluralisme logique consiste à prendre acte d’une divergence possible sur les principes mêmes du raisonnement et à reconnaître du même coup qu’il n’y a pas une mais plusieurs logiques". P.WAGNER, Pluralisme logique , tolérance et empirisme, 2011, extrait : |
En 1931, Carnap est nommé professeur de Naturphilosophie (philosophie des sciences) à l'université allemande de Prague où il reste jusqu’à son exil pour les États-Unis à la fin de l'année 1935. Rappelons que le Cercle de Vienne était très engagé pour la démocratie, et que les conditions politiques d'alors, la montée du nazisme, contraignirent ses membres à émigrer et se disperser. Aux États-Unis, il est professeur à l'université de Chicago où il demeure de 1936 à 1952 et publie de nombreux textes de sémantique et de logique modale. En 1952, Carnap quitte Chicago pour Princeton (Institute for Advanced Study, 1952-1954) avant de s'installer en Californie à UCLA où il enseigne de 1954 à 1962. Pendant ces années, il se consacre à la philosophie des sciences, à la logique inductive et au fondement logique des probabilités. |
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- 1928, Simili-Problèmes [Scheinprobleme] en philosophie : l'hétéro-psychique et la controverse au sujet du réalisme. - 1929, paraît un manuel de logique, Abriss der Logistik [abrégé de logique], auquel il avait travaillé depuis plusieurs années. - 1930, Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage et - 1934, La syntaxe logique du langage. Ces deux (derniers) ouvrages développent une même conception : |
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La reconstruction logique du monde, CARNAP, google-boook, édité par Sandra LAUGIER, VRIN, 2001, |
la philosophie est une activité linguistique, proposant une analyse syntaxique des langages, naturels ou formels, pouvant discriminer entre science et non-science. Une des idées de Carnap est alors que les problèmes métaphysiques ou philosophiques sont des erreurs syntaxiques à dissoudre, des énoncés ou des questions dénués de sens. Cette absence de sens est particulièrement analysée au crible de la métaphysique d'Heidegger, et induira une opposition entre les deux hommes : Heidegger parlera encore en 1964 de « deux positions d'antagonismes extrêmes » de la philosophie contemporaine1. En 1930, Carnap et Reichenbach fondent le journal Erkenntnis. |
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Table des matières
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Dans la polémique soulevée au sujet des « énoncés protocolaires » qui doivent être à la base de toute théorie scientifique, Otto Neurath parvint à convaincre Carnap d'abandonner le langage phénoménaliste pour adopter le physicalisme. Contre Schlick, Neurath et Carnap maintiendront que ces énoncés donnent une description quantitative des points de l'espace-temps. Le langage physicaliste, qui parle des objets physiques, devient le langage universel de toutes les sciences, biologie et psychologie comprises. Cependant, comme l'a montré en particulier K. Popper dans sa Logique de la découverte scientifique (1935) : en premier lieu, le système des définitions réductrices est trop rigide pour rendre compte du caractère ouvert des concepts scientifiques ; en deuxième lieu, si, à la suite de L. Wittgenstein, on adopte le critère vérificationniste du sens, on ne peut pas rendre compte de l'universalité des lois scientifiques, car on ne peut jamais les vérifier complètement ; enfin, il faut, par conséquent, remplacer la vérifiabilité par la réfutabilité comme critère de démarcation entre science et non-science ; seul un système réfutable d'énoncés peut prétendre au statut de théorie scientifique. |
↑ | Jan SEBESTIK |
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Table des matières, 321 Droits d'auteur |
-1932 : Principe de tolérance, & l'énoncé n'est pas essentiellement vérifiable mais surout confirmable ! dont Chap 17 de la Syntaxe logique du langage ! -1941 à 1950 : Projet de logique inductive et fondement de la logique des probabilités : Logical Foudations of Probalility, |
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En 1930, Carnap rencontra le jeune Willard Van Orman Quine qui offrit à Carnap le moyen de s'exiler aux États-Unis. Commença alors avec Quine, qui dans les deux dogmes de l'empirisme critique le positivisme logique, un débat riche et divers sur leurs positions épistémologiques respectives, dont un des points d'achoppement reste l'acceptation d'une division des énoncés scientifiques entre énoncés analytiques a priori et énoncés synthétiques a posteriori (voir bayésianisme). Carnap souscrivant à cette vue, Quine non. |
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définitions et réductions,
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Réfugié aux États-Unis, Carnap, qui enseigne d'abord à l'université de Chicago, puis à l'université de Californie, à Los Angeles, publie Testability and Meaning (1936-1937), étude dans laquelle, tenant compte des objections, il élargit ses critères et assouplit son dogmatisme initial. D'une part, il distingue les définitions au sens strict et les réductions. Certains prédicats, par exemple, les prédicats dispositionnels (« soluble dans l'eau »), ne peuvent pas être à proprement parler définis ; ils ne peuvent qu'être réduits. À la différence des termes définis, les termes réduits ne sont pas éliminables d'une théorie. Il en est de même dans la théorie du sens, où la notion de vérification complète est remplacée par d'autres concepts : ceux de confirmabilité et de testabilité. Un énoncé est confirmable si un énoncé d'observation peut contribuer à sa confirmation ; il est, de plus, testable si nous pouvons définir et effectuer des expériences qui contribuent à sa confirmation. L'empirisme de Carnap consiste alors à postuler la confirmabilité des énoncés synthétiques. |
↑ | Jan SEBESTIK |
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1891-1970 |
Durant sa période praguoise (1931-1935) et dans le prolongement de l'étude du langage de la métaphysique, Carnap avait entrepris un grand travail sur La Syntaxe logique du langage (1934), dans lequel il systématise les méthodes formelles utilisées dans la recherche des fondements en mathématique (Hilbert, Brouwer, l'école polonaise) et où il formule son principe de tolérance de la syntaxe : « En logique, il n'y a pas de morale ; chacun peut construire sa forme de langage comme il l'entend. » |
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Dans le même ouvrage, il introduit sa célèbre distinction entre le mode matériel et le mode formel du discours. La science comporte deux classes d'énoncés : les énoncés d'objet (par exemple « cinq est un nombre premier ») et les énoncés syntaxiques (en mode formel, « cinq n'est pas un terme d'objet, mais un terme numérique »). Or, il existe une classe intermédiaire, les énoncés quasi syntaxiques en mode matériel ; ce sont les énoncés syntaxiques déguisés en énoncés d'objet (par exemple, « cinq n'est pas une chose, mais un nombre »). L'usage matériel du discours n'est pas condamnable lorsqu'un tel énoncé peut être traduit en mode formel. Ainsi, la deuxième assertion du Tractatus de Wittgenstein, « Le monde est la totalité des faits, non des choses », deviendra : « La science est un système d'énoncés, non de noms. » L'usage matériel est cependant dangereux, car les confusions philosophiques résultent précisément de l'emploi matériel, qui n'est pas traduisible en mode formel. |
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La parution, un an après La Syntaxe logique du langage, des travaux d'Alfred Tarski sur la sémantique obligea Carnap à élargir le point de vue syntaxique et à tenir compte des concepts de signification, de dénotation et de vérité. Ses trois volumes de Studies in Semantics présentent la théorie des concepts logico-sémantiques (« L-concepts ») et des concepts syntaxiques (« C-concepts »). Sans s'en rendre compte, Carnap y retrouve, en les exposant dans une langue symbolique, la plupart des résultats de la logique de Bolzano. Dans le troisième volume des Studies, Meaning and Necessity (1947), il aborde l'étude de la logique non extensionnelle, plus particulièrement la théorie de la signification (meaning) d'une expression, qui est analysée en deux composantes : l'extension et l'intension ; dans le dernier chapitre, il traite de la logique modale. |
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Dans sa dernière période, Carnap se tourne vers la logique inductive et les probabilités. Dans Logical Foundations of Probability (1950), il développe la logique inductive dans le prolongement de la logique déductive, suivant une ligne analogue à celle de Bolzano : les énoncés de probabilité sont analytiques et rattachés à la déductibilité (« L-implication »). La probabilité ou « degré de confirmation » d'une hypothèse h relativement à un énoncé e est définie comme m (e . h)/m (e), où m(p) est une mesure sur les énoncés. Cette notion analytique de probabilité ne se confond pas avec celle de fréquence relative, qui est un concept statistique, une relation entre les classes d'événements. |
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Bibliographie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Carnap et la construction logique du monde, sur google book, - J. SEBESTIK & A. Soulez dir., Le Cercle de Vienne : doctrines et controverses (journées internationales, sept.-oct. 1983), Paris, 1985 - Manifeste du cercle de Vienne, édition coordonnée par A.SOULEZ, Vrin, 2010, bnfa, avec table des matières, et aussi ici -->Table des matières, - voir Bibliographie Cercle de Vienne sur gaogoa, - J. HINTTIKAdir., Rudolf Carnap, Dordrecht, 1975 -J. VUILLEMIN, La Logique et le monde sensible, Paris, 1971. |
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PEIRCE, Charles Sanders, ( 1839-1914 ), (W), Pragmatisme, un des fondateurs du courant pragmatiste, |
est un sémiologue et philosophe américain. Il est considéré comme le fondateur du courant pragmatiste avec William James et, avec Ferdinand de Saussure, l'un des deux pères de la sémiologie (ou sémiotique) moderne, ainsi qu'un des plus grands logiciens. Peirce conçoit le pragmatisme comme une méthode pour la clarification d'idées s'appuyant sur l'utilisation de méthodes scientifiques pour résoudre des problèmes philosophiques. |
↑ | source wikipedia, |
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sémiologue, philosophe, Théorie de la signification, Peirce 1870, reformulée en Théorie de la vérité par James en 1898, puis développée comme Théorie de la recherche par Dewey, puis disséminiée par Schiller.... |
Métaphysique, : Peirce refuse la métaphysique ontologique du passé, qui prétend décrire le monde indépendamment de toute expérience et de toute intelligence empirique. Il conserve pourtant une place pour une métaphysique scientifique, essentiellement descriptive et généralisatrice. Cette discipline permet de décrire les trois aspects de toute réalité quotidienne : sa pure possibilité (ou priméité, firstness); sa réalisation effective (ou sécondéité, secondness); et la règle qui la gouverne (ou tiercéité, thirdness). Toute existence est duale, car elle implique action et réaction. Mais elle présuppose sa possibilité formelle: la priméité est donc inaccessible en elle-même, elle ne peut être saisie qu'à travers des existants. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
"Actuellement les idées de Peirce suscitent un intérêt considérable chez les chercheurs, bien au-delà du cercle de la philosophie académique. Cet intérêt vient tant de l'industrie que des affaires ou de la technologie ou des organisations dédiées aux savoirs. Il en est résulté un nombre substantiel d'agences, d'instituts, d'affaires et de laboratoires dans lesquels des recherches sont entreprises de façon déterminée à la fois sur les concepts de Peirce et sur leur développement" |
Logique : On considère Peirce comme l'un des pionniers de la logique des relations, à égalité avec Frege. On lui doit aussi une tentative originale de logique graphique, dont l'idée est liée à sa philosophie sémiotique. Son fondement était de poser des règles graphiques qui, même si elles alourdissaient la construction du graphique, faciliteraient en revanche l'inférence. Ses travaux ont été repris par différents logiciens (Shin] actuellement). C'est lui qui, le premier, a eu l'idée de table de vérité | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour la logiques, quelques éléments structurant sur gaogoa, |
Influences et critiques : Peirce est vu comme un précurseur de Karl Popper et a directement inspiré les œuvres de William James et de John Dewey. Plus près de nous, son influence est marquante sur Quine et surtout sur Hilary Putnam. En sémiotique, son influence est énorme, notamment sur des penseurs comme Umberto Eco et John Deely. Par contre, le pragmatiste relativiste, Richard Rorty, rejette sa métaphysique et son scientisme. |
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Le logicisme, Pour lui les mathématiques dépendent de la logique. |
Le logicisme. La logique est la science des lois qui permettent d'établir de façon stables les croyances ! |
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à propos de l'amphec : Stanislaw Leśniewski. Nous l'avons ... MIÉVILLE Denis, Introduction à l'oeuvre de S. Leśniewski,. Par Marc Peeters, à explorer .... de nombreux articles sur le web ... à investiguer ... |
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Bibliographie : | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Ecrits sur le signe, Seuil, 1978, Au travers des textes de Peirce (1839-1914) se fait jour une démarche tout à fait originale, au carrefour de ce que nous appellerions logique, phénoménologie ou sémiologie. Il s'agit bien du signe, mais sa théorie s'organise selon des catégories très différentes de celles auxquelles nous sommes habitués, et ces catégories ne sont établies qu'après une minutieuse enquête sur les phénomènes. Il en résulte une classification et une description où Peirce met l'accent sur la façon dont le signe agit et s'ouvre sur une chaîne d'interprétants qui peut être infinie. Peirce a ainsi donné à la sémiologie anglo-saxonne son orientation propre, très distincte du programme saussurien. Il y a là, pour les lecteurs français, la possibilité de renouveler et d'approfondir leur conception du signe, de son interprétation et de son action. |
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- C.S.PEIRCE et le pragmatisme, Philosophies, Puf, 1993, par Claudine TIERCELIN, Table des matières, |
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JAKOBSON.Roman, ( 1896-1982 ), (W), ↑
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Voir Ecole Russe, Ecole de Prague, ci-dessus.↑ | ↑ | W, |
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CHOMSKY.Noam, (1928 - ), (W),GG, 1) Grammaire générative, ci-dessous et ici ->,
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↑ | - né le 7 décembre 1928 à Philadelphie, est un linguiste américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology de 1955 à 20171, il fonde la linguistique générative. Il s'est fait connaître du grand public, à la fois dans son pays et à l'étranger, par son parcours d'intellectuel engagé de tendance socialiste libertaire et anarchiste. Chomsky commence à développer sa théorie de la grammaire générative et transformationnelle dans les années 1950 en cherchant à dépasser aussi bien l'approche structuraliste, distributionnaliste que comportementaliste dans l'étude du langage naturel. Visant à rendre compte des structures innées de la « faculté de langage », cette théorie est souvent décrite comme la contribution la plus importante dans le domaine de la linguistique théorique du XXe siècle et on a parfois parlé de « révolution chomskienne »5. Pour répondre aux critiques développées dans les années 1970 envers son premier modèle, Chomsky a proposé au début des années 1980 une nouvelle version de sa théorie fondée sur une approche modulaire. Il a ensuite jeté les bases, au cours des années 1990, de ce qu'il a appelé le « programme minimaliste ». Les recherches de Chomsky ont joué un rôle crucial dans ce que l'on appelle la « révolution cognitive ». Sa critique du Verbal Behavior (« comportement verbal ») de Burrhus Frederic Skinner en 1959 a remis en question l'approche comportementale de l'étude de l'esprit et du langage, qui dominait dans les années 1950. Son approche naturaliste de l'étude du langage a également rencontré un grand écho en philosophie du langage et de l'esprit6. Il a également établi la hiérarchie de Chomsky, moyen de classification des langages formels en fonction de leur pouvoir de génération. |
↑ | W, |
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Critiques de l'intervention de CHOMSKY dans le champ Linguistique | CHOMSKY | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
trouver la théorie correcte pour chaque langue ! | Le programme de recherches chomskien, comment rendre compte à la fois de sa grande complexité (du savoir linguistique dès l'enfance) et du fait qu'il croît en nous sans véritable apprentissage.
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Trouver les éléments théoriques communs à toutes les langues ! | « La grammaire d’une langue propose d’être une description de la compétence intrinsèque du locuteur-auditeur idéal. (notions contestées par Hjemslev). Si la grammaire est, de plus, parfaitement explicite (en d’autres termes, si elle ne fait pas simplement confiance à la compréhension du lecteur intelligent, mais fournit une analyse explicite de l’activité qu’il déploie), nous pouvons, non sans redondance, l’appeler grammaire générative. » (tiré de la traduction : Aspects de la théorie syntaxique de Noam Chomsky). | W, |
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↑ | Langage01-Chomsky, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
S'oppose au Behaviorisme et prolongerait ? le structuralisme ! (Théorie génétique et vitaliste ????? note du scribe !) |
La grammaire chomskienne a pour la particularité d'être à la fois générative et transformationnelle. |
POLLOCK.J-Y, W, |
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2) théorie du « gouvernement et du liage » Programme minimaliste, |
- - la fécondité de ce programme est à bien des égards celle des idées sur le langage du rationalisme européen, et spécialement français, des XVIIe et XVIIIe siècles que Chomsky a su redécouvrir et traduire en des termes modernes. Un de ses mérites essentiels est de leur avoir donné un contenu précis et testable. |
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Faculté de langage |
La faculté de langage, une propriété biologique de notre espèce, définit donc de façon très restrictive le fonctionnement de toute langue, en imposant par exemple aux computations récursives qu'elles mettent en œuvre un format spécifique et peut-être même un inventaire universel de catégories et des configurations dans lesquelles elles s'insèrent. Ainsi, pour ces travaux, un « organe mental » propre à notre espèce a des caractéristiques que ce qu'on croit savoir des systèmes biologiques, produits d'un « bricolage » de l'évolution, ne nous conduirait pas à attendre. Il est en effet peu plausible de supposer que l'évolution ait pu façonner graduellement les différentes sous-parties d'un « organe mental » dont les computations récursives soient soumises à la dépendance de la structure, à des contraintes de localité et de cyclicité sans équivalents dans d'autres systèmes cognitifs. Mais alors la question se pose de savoir d'où vient la faculté de langage et ses étranges propriétés. |
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langue interne Système conceptuel intentionnel |
L'intuition fondamentale que Chomsky et les linguistes engagés dans ce programme de recherches partagent est la suivante : la faculté de langage et les langues internes qu'elle rend possibles doivent nécessairement être « lisibles » pour d'autres systèmes cognitifs de l'esprit-cerveau des humains, et ce sont les contraintes de lisibilité qu'impose cette connexion qui sont responsables des propriétés formelles étonnantes de la faculté de langage. Parmi les autres systèmes cognitifs en relation avec la faculté de langage doit figurer nécessairement l'appareil « conceptuel intentionnel » de l'esprit qui nous permet d'attribuer aux autres membres de notre espèce des intentions et des désirs (« théorie de l'esprit »), de catégoriser les objets du monde et d'avoir certaines attentes et croyances quant à leurs propriétés physiques, à leurs interactions (« physique intuitive »), etc. Si la faculté de langage n'avait pas de relations avec ces modules de l'esprit-cerveau, elle aurait peu d'utilité pour l'espèce qui la posséderait. Toute langue interne doit donc générer des représentations qui soient interprétables pour le système conceptuel intentionnel. De plus, toute langue interne doit pouvoir se manifester publiquement, ce qui suppose que ses expressions aient aussi une face publique, et donc qu'elles aient accès à un système sensori-moteur, par exemple, sous forme d'instructions pour les systèmes phonatoires : toute unité linguistique associe sons et sens. |
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Ces conditions d'interface sont irréductibles ; leur langue interne n'est qu'une des capacités cognitives des hommes et elle doit interagir avec d'autres. Dériver les propriétés complexes des computations et représentations linguistiques de cette interaction, c'est donc utiliser une propriété « minimale » de la cognition humaine. Tout l'effort de Chomsky, ces dix dernières années, a été de tenter de restreindre les instruments d'analyse et les modèles de LI (Langue Interne) et GU (Grammaire Universelle) qui en découlent au jeu de ces effets de lisibilité et de contraintes générales d'optimalité sur les computations linguistiques. La thèse est donc que les propriétés de la faculté de langage ne résultent pas directement de la sélection naturelle mais sont les sous-produits de contraintes structurales préexistantes : elles constituent une solution (quasi) optimale à ces contraintes structurales. |
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Bibliographie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- CHOMSKY.Noam, Le langage et la pensée, Pbp, 1968, 1970 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- CHOMSKY.N, Structures syntaxiques,
Essais, Point, 1979, Structures syntaxiques, paru en 1957, expose sous une forme compacte les grandes lignes de ce programme ambitieux. Chaque phrase d'une langue peut être considérée comme le résultat de l'application d'un certain nombre de règles de transformation à une base reconnue comme étant sa structure profonde. Par la suite, les générativistes s'interrogeront sur la nature de la structure profonde : est-ce une construction abstraite de linguiste ou correspond-elle à une réalité psychologique ? |
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- CHOMSKY.N, Bibliographie Filmographie 2007-2010...
wikipedia, - RUWET.Nicolas, Introduction à la grammaire générative, 1967, Plon, (Théorie syntaxique) Introduction à : Chap I, .pdf, numilog, Table des matières, |
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Formalisme, | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
linguisitique institutionnelle, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pattern sonore = Phonème | RUSSELL, ( - ), (W), | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
WHITNEY, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
POWELL, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BOAS.F, ( - ), (W), | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BLOOMFIELD, ( - ), (W), Les observables, BE..Morisme ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HARRIS.Z.S, ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
WHORF.B.L, ( 1897-1941 ), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SAPIR.E, ( 1884-1939 ), (W),, Chicago, Yale, |
Edward Sapir (26 janvier 1884 – 4 février 1939) est un linguiste et anthropologue américain originaire de Poméranie.(Allemagne/Pologne) Son travail porta essentiellement sur le langage en tant que fait culturel à part entière. Il est notamment connu pour la fameuse hypothèse Sapir-Whorf. |
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Sapir est né en 1884 en Prusse Occidentale à Lauenbourg (aujourd'hui Lębork en Pologne) dans une famille juive de langue yiddish qui émigre aux États-Unis lorsqu'il a cinq ans. Il fait ses études à l'université Columbia où il est élève de Franz Boas. La majeure partie de sa carrière se déroule ensuite à l'université de Chicago puis à Yale où il rencontre Benjamin Lee Whorf. Sapir y meurt en 1939. |
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langue et culture indivisibles |
Il étudia d'abord les langues germaniques et les langues sémitiques. Sous l'influence de Franz Boas, il commença à s'intéresser aux langues amérindiennes et devint un pionnier de l'ethnolinguistique, l'étude comparée des langues de différents peuples. Il réalisa des travaux ethnolinguistiques sur le terrain, d'abord aux États-Unis, puis au Canada. Titulaire d'une chaire à l'université de Chicago en 1925, il fut nommé professeur d'anthropologie à l'université Yale en 1931. Pour Sapir, la langue et la culture forment un tout indivisible : plus qu’un simple instrument de communication, la langue conditionne la vision qu’une communauté linguistique se fait de la réalité ; elle agit comme une sorte de prisme qui prédispose l’être humain à un certain type d’interprétation du monde. Cette notion est le point de départ de l'œuvre de Benjamin Lee Whorf, et c'est sur elle que se fonde ce que l'on a ensuite appelé « l'hypothèse Sapir-Whorf ». Le résultat de la démarche ethnolinguistique de Sapir fut publié dans Language : An Introduction to the Study of Speech (1921 ; le Langage, une introduction à l'étude de la parole, 1953). |
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forme & fonction, |
- il a influencés ou formés (Swadesh, Pike, Whorf, Greenberg, entre autres) - Dans le domaine phonologique tout d'abord, sans doute influencé par Whitney (qui avait déjà beaucoup marqué Saussure), il en vient peu à peu à la notion de phonème par une démarche autonome. (Il ne connaît ni Saussure ni Baudouin de Courtenay, qui furent, en Europe, les initiateurs de la phonologie.) En étudiant les langues indiennes et la réaction de ses informateurs à l'audition des sons, il en vient en effet à la nécessité de séparer l'approche formelle des sons du langage (la phonétique) de son approche fonctionnelle (la phonologie). Cette opposition proposée entre forme et fonction des unités phoniques va d'ailleurs se retrouver dans son œuvre sur un plan plus général. Il précise bien les différences entre ces deux notions, ainsi que leurs interactions, |
![]() CALVET.L-J, |
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certains de ses successeurs vont privilégier la forme et créer une école américaine de linguistique, généralement baptisée « distributionnelle », à laquelle s'opposera violemment Chomsky. . | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
De ce point de vue, on peut considérer que la linguistique transformationnelle et générative est en partie née d'une opposition non pas à Sapir mais à une interprétation figée de sa pensée | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'hypothèse Sapir-Whorlf : |
Sans doute influencé par Humboldt, Sapir avait tendance à considérer qu'une langue constitue une certaine analyse de l'expérience, une certaine vision du monde, spécifique, et qui procure à ses locuteurs une sorte de prisme, une voie de passage obligée : le langage est la traduction, spécifique à une culture donnée, de la réalité sociale ; le monde réel n'existe pas vraiment, il n'existe qu'à travers ce que notre langue nous en fournit comme vision. Whorf a considérablement étendu cette thèse, ce qui a peut-être contribué à son rejet par les linguistes contemporains, mais il est probable que l'hypothèse selon laquelle la langue conditionne la vision du monde d'une communauté linguistique doive être retenue et, en particulier dans le domaine des études sémantiques, elle a été reprise et affinée par les générations ultérieures. La convergence de ces divers axes de recherche montre que Sapir apparaît à un moment crucial de l'histoire de la linguistique américaine, au moment où celle-ci se constitue comme science autonome. Avec Bloomfield, Sapir joue dans cette évolution un rôle de premier plan, comme en témoignent à la fois tous ceux qu'il a formés et ceux qui l'ont critiqué. |
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Il a beaucoup travaillé sur le problème de la typologie des langues. Refusant le classement fondé sur des considérations génétiques (qui est par exemple adopté par Cohen et Meillet dans Les Langues du monde, 1924), il tente d'élaborer des principes typologiques fondés sur la prise en compte du plus grand nombre possible de données : morphologie, modes de composition et de dérivation, organisation sémantique, etc. Les travaux de Joseph Greenberg (en particulier sur les langues africaines) doivent beaucoup à la typologie inaugurée par Sapir | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sapir entreprit une œuvre de pionnier dans la classification des langues indigènes de l'Amérique du Nord. En 1929, il établit que la majorité des langues amérindiennes des États-Unis et du Canada, ainsi que plusieurs langues amérindiennes du Mexique et de l'Amérique centrale, pouvaient se classer en six grandes divisions, ou phyla. Si la plupart des spécialistes tiennent actuellement cette idée pour une simplification excessive, le travail de Sapir n'en constitue pas moins la première tentative de classification des langues amérindiennes d'Amérique du Nord et d'Amérique centrale. Ses principaux essais ont été réunis dans un recueil intitulé Selected Writings of Edward Sapir in Language, Culture and Personality (1949 ; traduit sous le titre Anthropologie, 1967). |
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Bibliographie | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Le Langage (Language, New York, 1921). - Langae, Introduction à l'étude de la parole, PBP, 17-10-2001 |
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WHORF Benjamin Lee, (1897-1941), (W), école de linguistes « whorfiens » (après sa mort !). |
Benjamin Lee Whorf (né le 24 avril 1897 à Winthrop, Massachusetts – décédé le 26 juillet 1941 à Wethersfield, Connecticut) est un linguiste et anthropologue américain qui s'intéressa particulièrement aux langues amérindiennes. Il est l'auteur avec Edward Sapir de l'hypothèse de Sapir-Whorf pour laquelle il est principalement connu. |
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Théorie de la relativité linguistique, |
Benjamin Lee Whorf fait des études de chimie au Massachusetts Institute of Technology, où il obtient un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la prévention des incendies. Passionné dès son jeune âge par l’étude et le déchiffrage de textes hébreux, mayas et aztèques, c’est en autodidacte qu’il acquiert ses premières connaissances linguistiques. La langue agirait comme une sorte de prisme entre le monde et le locuteur ; il y aurait ainsi, si l’on schématise, autant de perceptions différentes du monde que de langues existantes. Par la primauté qu’il accorde à la langue sur la pensée, Whorf n’a jamais obtenu le plein aval de ses confrères quant à ses théories linguistiques. Whorf voit dans le concept de relativité linguistique un moyen de prouver que les langues d’origine indo-européenne ne sont pas intrinsèquement « supérieures » aux autres langues. Somme toute visionnaire, il nourrit l’espoir que l’acceptation du principe de relativité linguistique favorise l’émergence d’une « fraternité de pensée » entre les hommes. |
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Benjamin L. Whorf fut un linguiste atypique, se tenant volontairement à l'écart du monde universitaire : il enseigna peu et refusa tous les postes en université qui lui furent proposés à la fin de sa vie. Son métier d'ingénieur dans une compagnie d'assurances (la Hartford Insurance Company) ne le prédisposait pourtant pas à se distinguer dans les sphères académiques. Mais il revendiqua toujours son indépendance comme un gage de liberté lui permettant de développer des idées originales, encore aujourd'hui objets de vives polémiques |
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L'Hypothèse SAPIR-WHORF : le monde réel n'existe pas vraiment, il n'existe qu'à travers ce que notre langue nous en fournit comme vision. |
La relativité linguistique Le principal centre d'intérêts de Whorf en matière de linguistique fut l'étude des langues amérindiennes, et principalement celles d'Amérique centrale. Il est notamment l'auteur d'un ouvrage sur la langue Hopi, mais s'intéressa en outre à la langue maya ou à la langue inuit, et c'est de l'ensemble de ces recherches qu'est né son principe de la relativité linguistique. |
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la pensée est conditionnée par la langue qui l'exprime. la langue est conditionnée par la culture, |
Partant du fait que l'on ne trouve aucune notion temporelle dans la langue Hopi, Whorf en déduit que la pensée est conditionnée par la langue qui l'exprime. À ce premier principe se combine un autre : celui suivant lequel principe qui sera plus particulièrement développé lors de sa collaboration avec Sapir. Ce principe de relativité s'oppose radicalement à l'hypothèse chomskyenne du caractère inné du langage dans la mesure où il lui stipule un caractère acquis. Ce principe s'oppose également à l'ensemble de la conception néo-grammairienne de la linguistique, qui, jusqu'à Saussure, envisageait la langue comme un système propre indépendant des contingences sociales et culturelles. Language is shaped by culture and reflects the individual actions of people daily (Le langage est façonné par la culture et reflète les activités quotidiennes des individus.) |
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Bibliographie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ses principaux écrits ont été réunis sous le titre Langage, Pensée et Réalité (Language, Thought and Reality, 1956). | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
QUINE.W.V.O, (1908-2000), (W), | philosophe, logicien et mathématicien américain, l’un des penseurs les plus importants de ce siècle. Ses travaux concernent essentiellement la théorie de la connaissance. voir Logiciens & bibliographie logiques sur gaogoa |
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Ecole de Copenhague, | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HJEMSLEV.Louis, ( 1899-1965 ), (W), Glossématique, Sémiotique ? |
(couramment prononcé en français [jεmslεf] ou [jεlmslεf]; prononciation danoise : [ˈjelʔmsleu]) (Copenhague, 3 octobre 1899 - idem, 30 mai 1965), est un linguiste danois qui a prolongé les réflexions de Ferdinand de Saussure en fondant la glossématique. Il était le fils du mathématicien Johannes Hjelmslev (de) (1873-1950). Maître du Cercle linguistique de Copenhague, |
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Parlinguistique, Substance, |
prolonge le concept saussurien de signe linguistique. Le signe est représenté par une relation de signe (ou fonction de signe) établie entre le plan de l'expression d’une part, et le plan du contenu d'autre part. Lorsque l'on interchange deux unités linguistiques dans l'un de ces deux plans, il se produit en principe un changement sur l'autre plan. ...suite sur wikipedia, |
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Kinésique Proxémique |
Dans chaque plan, les unités linguistiques sont caractérisées par leurs relations mutuelles, par les unités qui les précèdent ou les suivent dans ce plan (relations syntagmatiques, représentées par une ligne horizontale) ainsi que par les relations aux alternatives possibles pour l'emploi à cet endroit de la phrase (relations paradigmatiques, représentées par une ligne verticale) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Hjemslev s'oppose à Chomsky (Locuteur/auditeur non pertinents) | Principes de grammaire générale (1928), et Prolégomènes à une théorie du langage (en danois : Omkring Sprogteoriens Grundlæggelse) (1943). | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bibliographie détaillée sur Langage-Bibliographie, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Hjelmslev, Louis (1899-1965), linguiste danois, chef de file du Cercle linguistique de Copenhague. Il fit des études de philologie comparée à Copenhague et fut par la suite, à Paris, l'élève d'Antoine Meillet. Son premier ouvrage (Principes de grammaire générale, 1928) marque l'influence de la pensée de Ferdinand de Saussure. En 1931, il fonda le Cercle linguistique de Copenhague. Ses ouvrages (Prolégomènes à une théorie du langage, 1943 ; le Langage, écrit à la même époque que les prolégomènes et publié en 1963 ainsi que la série d'articles recueillis sous le titre d'Essais linguistiques, 1959) construisent sa théorie de la « glossématique », qui approfondit un certain nombre d'hypothèses saussuriennes. La glossématique accorde une fonction centrale à la forme de la langue, les éléments linguistiques analysés étant définis par leurs relations combinatoires, selon le modèle de l'analyse phonologique. Ses travaux, qui élaborent également une typologie des systèmes sémiotiques non linguistiques, ont exercé une influence notable sur les développements ultérieurs de la pensée structuraliste. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dénotation, | BRONDAL, ( - ), (W), | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Connotaton, | TOGEBY, ( - ), (W), | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Occident Greco-Latin | de l'Antiquité au XIXe.s; la linguistique se résume à la PHILOLOGIE, | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole des Stoïciens, | W, |
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( III av J-C- ), (W), Zénon de Cytium, la Stoa, Sénèque, Epictète, Marc Aurèle, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Zénon de Cytium : Logique, Physique, Ethique, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Chryssipe de Solès | consacre son temps au développement des thèmes de Zénon dans la logique, le physique et l'éthique. Son travail en logique propositionnelle, dans lequel il étudie des propositions non analysées jointes par des termes de liaison ou connecteurs, représente une contribution importante à l'histoire de la logique ancienne, étant particulièrement pertinent pour le développement de la logique moderne. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Incorporels |
Le premier incorporel concerne la sémantique et la logique (voir cette section plus bas) ; les trois autres la physique. | ↑ | Incorporel(le)s gaogoa, Incorporels (Aristoclès)
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Le dicible ou exprimable, En grec, lekta. Les stoïciens distinguent les émissions vocales, la parole (lexis / λέξις) et le langage (logos / λόγος). Les émissions vocales sont tous les bruits formés par la bouche ; la parole est une émission vocale articulée en phonèmes ; le langage est une émission vocale signifiante, par laquelle est exprimé un état de chose. Ce sont ces états de choses qui sont dits dicibles (Diogène Laërce, VII, 57). Ce dicible est défini :
— Sextus Empiricus, Contre les professeurs, VIII, 70 Il y a deux sortes de dicibles : les dicibles complets, et les dicibles incomplets (Diogène Laërce, VII, 63). Les dicibles complets sont les propositions et les syllogismes, dont l'expression linguistique est achevée ; ce sont ces dicibles qui sont aux fondements de la logique stoïcienne. Les dicibles incomplets sont inachevés (par exemple : il écrit). L'impression rationnelle est une impression dont le contenu est exprimable par le langage. Les dicibles appréhendés par la pensée à la suite d'une impression sont seulement saisis par ceux qui comprennent le langage par lequel ils sont exprimés, alors que tout le monde peut entendre l'émission vocale, même sans saisir ce qui y est exprimé. Il y a donc une différence d'être entre le signifié et le signifiant. Le signifié dévoilé dans le langage par la pensée est donc incorporel, alors que l'émission vocale et ce qui porte le nom sont corporels. Dans la mesure où le dicible est un état de chose pensé, il définit la sphère du vrai et du faux : l'état de chose signifié et dicible est vrai ou faux. |
↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ARISTOCLES-PLATON, | ARISTOCLES-Platon, Aristote, Langage sur gaogoa, - Le Cratyle, le Signe de nature arbitraire ou naturelle ? --> |
↑ | ARISTOCLES-PLATON, gaogoa, |
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ARISTOTE, IVeme siècle av JC | Aristote s'intéresse au langage, dans une perspective rhétorique (son traité fondateur, Rhétorique, analyse la technique du discours oratoire en quatre grands moments : l'invention, la disposition, l'élocution et l'action) et logique (traité des Catégories). | ![]() |
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Accès aux textes via Gaogoa --> Accès via la Biblitohèque d'Hadrien, Biblios Hadrian, item Aristote..sur gaogoa Accès remacle ... La Rhétorique table des matières , |
Aristote sur gaogoa, |
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QUINTILLIEN, Ier siècle, | écrit un ouvrage didactique (Institution oratoire) présentant les étapes de la formation du future orateur ou écrivain, depuis les apprentissages de base – dont la grammaire – jusqu'aux techniques rhétoriques. | ![]() |
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APOLLONIUS DYSCOLE, II siècle, | rédige l'un des premiers traités grecs de syntaxe (De la construction), considéré comme le monument le plus achevé de la technique grammaticale alexandrine. | ![]() |
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SANCTIUS, Renaissance, | Ce grammairien de la Renaissance, écrit sa Minerve ou les causes de la langue latine, qui témoigne d'un effort pour retrouver des schémas réguliers derrière des constructions anomales de la langue. | ![]() |
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AUGUSTIN, Saint, 354-430 | Aurelius Augustinus est né le 13 novembre 354, à Thagaste (aujourd'hui Souk-Ahras en Algérie) ; il est mort le 28 août 430 dans sa ville épiscopale d'Hippone, assiégée par les Vandales (aujourd'hui Annaba). C'est un Romain d'Afrique, qui a vécu, dans une constante fidélité à la civilisation romaine, l'effondrement de l'Empire d'Occident. | ![]() |
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l'écriture est un ensemble de signes conventionnels, |
"- Précurseur de la linguistique contemporaine, Il intègre le signe linguistique à une sémiologie générale qui englobe en les classant tous les objets de l'univers. Egalement une réflexion méta-linguistique, son vocabulaire, ainsi que sur le phénomène d'autonymie dont il détermine les principaux caractères. |
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Sémiologie et métalinguistique chez saint Augustin, Marc Baratin -Françoise Desbordes, Langages Année 1982 65 pp. 75-89 Fait partie d'un numéro thématique : Signification et référence dans l'antiquité et au moyen âge |
sur persee.fr, |
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- Augustin, St, dans, Bibliothèque ADRIANA, gaogoa, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ARNAULT & LANCELOT, XVII eme siècle, | en 1660, la Grammaire générale et raisonnée d'Arnauld et Lancelot (connue comme la « grammaire de Port-Royal ») illustre la démarche des classiques soucieux de dégager, par-delà les usages particuliers, des principes universels fondés sur la raison. une idée déjà développée dans la Grammaire générale et raisonnée d'Arnauld et Lancelot, selon laquelle un énoncé était associé à plusieurs niveaux de représentation distincts reliés entre eux par des opérations de déplacement ou d'effacement (cf. La Linguistique cartésienne, 1966). |
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Antoine Arnauld regrette que la plupart des grammaires du XVIe siècle sont des inventaires se contentant de repérer des similitudes entre des formes et offrir un classement, reprenant de façon constante les grammaires précédentes, position qu'il qualifie de « savoir pauvre » et « condamné à ne connaître toujours de la même chose, mais à ne la connaître qu'au terme jamais atteint d'un parcours indéfini. »[1]. Parallèlement à la mise en place d'un système d'enseignement, il écrit avec Claude Lancelot une grammaire. Au lieu de suivre la position du XVIe siècle, la Grammaire de Port-Royal aborde la question sous l'angle de la philosophie du langage et tâche de déterminer le problème de la présentation[1]. Arnauld ne voit pas dans l'idiome tant une série de règles simples et immuables, comme l'algèbre, mais une évolution naturelle |
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La Grammaire |
La Grammaire de Port-Royal se découpe en deux parties[2]. La première aborde la phonétique, la composition de syllabes et comment elles forment des mots[2]. La seconde partie suit une présentation de grammaire plus traditionnelle, étudiant les noms, les verbes, les prépositions, tout en s'intéressant à la question de la signification philosophique, pour le locuteur, de ces catégories de mots[2]. L'analyse des signes n'y est pas abordée, mais le sera dans la Logique de Port-Royal |
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Pour le linguiste J.C. Chevalier, la Grammaire de Port-Royal est un apport positif en tant que précurseur de la grammaire universelle mais elle se dérobe à une tentative de définition formelle du langage, et elle évite la comparaison entre les mécanismes de grammaire du latin et du français, niant par là la spécificité de chaque langue | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le linguiste Noam Chomsky développe l'idée de et le concept de grammaire universelle, et note que la Grammaire de Port-Royal est le premier ouvrage à aborder cette conception | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La logique de Port Royal, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La Logique, |
La logique de Port Royal qui sera jusqu'au milieu du XIXe siècle une référence centrale dans les domaines de la philosophie du langage. Arnauld et Nicole y élaborent une théorie classique du signe et de la représentation[1]. Selon leur conception, le langage a une fonction d'expression de la pensée via les mots, qui sont les signes des pensées, et les écrits qui sont les signes des mots[2]. La conception du signe de Port-Royal est aussi frappante en ce que, si elle opère une typologie des différents signes, elle embrasse aussi bien les signes linguistiques, c'est-à-dire les paroles ou les écrits, que les signes dits « naturels » (la fumée est le signe du feu) ou encore les signes théologiques (le pain est le signe, dans l'eucharistie, du corps du Christ)[2]. Logique, langage, épistémologie et théologie sont ainsi intrinsèquement liés dans cet ouvrage, sorte de compendium de l’épistémologie cartésienne et de Pascal, structuré selon les quatre aspects de la pensée rationnelle : comprendre, juger, déduire, ordonner [réf. nécessaire] , Toutes nos connaissances ont lieu à travers des idées qui reflètent les choses [réf. nécessaire], et le jugement porté sur ces choses s’exprime dans des propositions grammaticales constituées par un sujet et un prédicat [réf. nécessaire]. La validité des propositions obtenues par déduction dépend du respect des règles syllogistiques. Enfin, l’ordonnancement des jugements et conclusions conduit à la science par le biais de la méthode (analyse et synthèse) |
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La sémiologie de Port Royal, J.BIARD, cairn, .pdf, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
DESCARTES, 1596-1650, XVIIe sicèle, | divers articles de l'Encyclopédie (notamment dans l'article « Langue »), les grands principes du rationalisme cartésien, en particulier l'idée que les langues énoncent les pensées à travers des catégories grammaticales universelles, et que la syntaxe est fondée logiquement sur l'ordre des mots. - DESCARTES, cosmovisions, |
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CONDILLAC, 1715-1780, XVIIIeme siècle, | La problématique historique s'impose dans les réflexions sur le langage. La Grammaire de Condillac propose, en préambule à son étude grammaticale du français, une approche générale de la genèse, de l'évolution et des fonctions du langage, dans le cadre d'une théorie sensualiste. - CONDILLAC, cosmovisions, |
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BOPP Franz, XVIII, | La première moitié du XVIIIe siècle verra ensuite se développer le courant « comparatiste », à la recherche d'une filiation entre les langues indo-européennes fondée sur la comparaison des formes des langues : le pionnier dans ce domaine est Franz Bopp, auteur de la Grammaire comparée des langues indo-européennes. | ![]() |
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SAUSSURE.Ferdinand, XXe siècle, voir Ecole de Genève ci-dessus, ↑ |
xxe siècle, la linguistique contemporaine a connu bien des évolutions, depuis Ferdinand de Saussure, souvent considéré comme le « père fondateur » de la discipline : a succédé au structuralisme classique la vague des approches formelles (notamment la « grammaire générative transformationnelle »), puis celle des grammaires cognitives et des théories du discours. | ![]() |
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Ecole italienne, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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PEANO.Giuseppe, ( 1858-1932 ), (W), s'est principalement intéressé aux fondements des mathématiques, ainsi qu'à la théorie des langages. Grâce à lui, on comprendra mieux aujourd'hui la fécondité des méthodes formelles et axiomatiques. créateur du premier exemple de fractale.
Calcul infinitésimal, W, une branche des mathématiques, développée à partir de l'algèbre et de la géométrie, qui implique deux idées majeures complémentaires OU Calcul différentiel et intégral, pour (grand) débutant, W, On peut dire du calcul différentiel qu'il étudie les variations des grandeurs, alors que le calcul intégral étudie des accumulations de grandeurs. Mais ces définitions ne sont pas vraiment éclairantes tant qu'on ne connaît pas la théorie. |
Giuseppe Peano /dʒuˈzɛppe peˈaːno/ (Spinetta di Cuneo (Coni), 27 août 1858 - Cavoretto, près de Turin, 20 avril 1932) est un mathématicien et linguiste italien. Pionnier de l’approche formaliste des mathématiques, il développa, parallèlement à l’Allemand Richard Dedekind, une axiomatisation de l'arithmétique (1889). Il est par ailleurs l’inventeur d'une langue auxiliaire internationale, le Latino sine flexione (LsF) (le latin sans déclinaisons) en 1903. vers 1870, le jeune Peano part pour Turin, où il vit avec son oncle qui lui dispense une éducation catholique en même temps que le garçon étudie au lycée Cavour. En 1876, la qualité de ses examens finaux lui permet d'obtenir une bourse pour ses frais de logement et de subsistance au Collegio delle Provincie et ainsi de poursuivre ses études à l'université de Turin. À son goût pour les mathématiques et les études, s'ajoutera toute sa vie l'amour de la campagne et de la nature. À l'université de Turin, Giuseppe Peano s'inscrit d'abord à une formation biannuelle de sciences physiques et mathématiques en vue de s'orienter vers une formation en ingénierie, mais décide finalement de se rediriger vers des études de mathématiques. Il a découvert les mathématiques supérieures avec son professeur Enrico D'Ovidio, chargé des cours de géométrie analytique et d'algèbre, qui lui donne les notes maximales. En 1877, lors de la deuxième année universitaire, il suit les cours, entre autres, d'Angelo Genocchi, professeur de calcul infinitésimal, qui aura une influence considérable sur lui. Il réussit ses examens avec brio et remporte le prix de la faculté des sciences. Il se voit même offrir les frais d'inscription pour étudier à l'école royale d'ingénierie mais il décide de continuer à étudier les mathématiques, devenant ainsi l'unique étudiant de troisième année dans cette spécialité.
En 1884, il publie Calcul différentiel et principes de calcul intégral, en se fondant sur les notes de cours de Genocchi, avec en sous-titre publié avec des ajouts du Dr Giuseppe Peano. Avec la publication de ce traité de calcul, Peano a l'occasion d'exprimer avec rigueur la majorité des concepts liés au calcul infinitésimal, Le livre est grandement apprécié et, au fil du temps, traduit en allemand et en russe, et cité dans les universités d'Italie, de France, d'Allemagne et de Belgique. En 1884, il obtient une expression analytique de la fonction de Dirichlet qui affecte la valeur 0 aux nombres rationnels et la valeur 1 aux nombres irrationnels, tout en étant une fonction non continue en tous les points. La même année, il publie des études sur la convergence des séries numériques et, dès 1890, sur les aires des surfaces courbes. Il faut y ajouter un résultat connu sous le nom de théorème de Cauchy-Peano ou théorème d'existence de Peano. En 1888, Giuseppe Peano publie un Calcul géométrique selon l'Ausdehnungslehre de H. Grassmann, précédé des opérations de logique déductive. Deux particularités de cette œuvre : |
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Axiomes de PEANO, (W), En mathématiques, les axiomes de Peano sont des axiomes pour l'arithmétique proposés initialement à la fin du XIXe siècle par Giuseppe Peano1, et qui connaissent aujourd'hui plusieurs présentations qui ne sont pas équivalentes, suivant la théorie sous-jacente, théorie des ensembles, logique du second ordre ou d'ordre supérieur, ou logique du premier ordre. Richard Dedekind avait proposé une formalisation assez proche, sous une forme non axiomatique |
Au début de 1889, Giuseppe Peano publie un livret d'à peine 36 pages où il introduit pour la première fois les « axiomes de Peano » sur la construction des nombres naturels. Il l'intitule Arithmetices principa nova metodo exposita, qui sera, en grande partie, adopté par la communauté mathématique. Dans le prolongement de sa contribution à l'axiomatique et à la logique symbolique, Peano formule un projet de langage logique universel grâce auquel il va pouvoir tout, ou presque, écrire et comprendre, avec son Formulaire de mathématiques. Il considère qu'il porte et mène à bien les idées de langage universel que Leibniz a exprimées dans son Characteristica Universalis. |
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1. L'élément appelé zéro et noté 0 est un entier naturel. |
. Dans ce domaine, ses travaux comportent l'étude critique des diverses langues proposées (volapük, esperanto, etc.), la compilation du vocabulaire commun aux langues vivantes usuelles, ainsi que l'élaboration du latino sine flexione, qui utilise le vocabulaire latin sans en adopter la grammaire. Les déclinaisons et conjugaisons y sont supprimées, ainsi que les distinctions de genre et de nombre, conformément aux suggestions de Leibniz. Par exemple, on écrit « mater est bono », et, si l'on tient à insister sur le genre féminin de la mère, « mater est femina bono ». Il finit par passer plus de temps à l'enseignement de ses notations, et au soin passé à établir les définitions et concepts de base, qu'au programme qu'il doit traiter5. Pour cette tâche, il concentre tous ses efforts, de 1888 à 1908, année de la cinquième et dernière édition de son Formulaire de mathématiques. Convaincu des bénéfices de son formulaire et des symboles, Peano en vient à proposer, avec de sérieux arguments à l'appui, que les travaux menés dans le cadre de l'obtention du diplôme soient rédigés dans ce nouveau langage. Ce type d'enseignement, considéré comme peu orthodoxe par ses confrères de l'université de Turin, provoquent de graves protestations chez un groupe majoritaire. Lors d'une réunion de la faculté en 1910, celui-ci parvient à relever Peano de ses fonctions de professeur d'analyse dans l'enseignement supérieur. |
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L'érudition de Peano dans le domaine de l'histoire des mathématiques est considérable. Rejetant les détails anecdotiques, il s'intéresse essentiellement à la genèse des idées : c'est ce même point de vue qui sera repris par N. Bourbaki. L'intérêt de Peano pour les questions sociales est attesté par son projet de caisse mutuelle coopérative de retraite, dont il a élaboré la théorie mathématique, et par son activité à la tête du mouvement Interlingua pour le rapprochement des peuples. GLAESER.G, |
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l'élaboration d'un langage formalisé, utilisant peu de symboles et soumis à une grammaire rationnelle. Le symbolisme de Peano, qu'il nomme pasigraphie , sera repris, avec des modifications mineures, par B. Russell et A. Whitehead dans Principia Mathematica. (W), ( fair-use), (lire POINCARRE), , Essentiellement, les mêmes notations sont utilisées de nos jours (cependant, Peano écrit ∧ là où l'on écrit actuellement Ø, 1 au lieu de ⇒, etc.). Ce n'est pas un langage complètement formalisé, car il comporte de nombreux symboles d'abréviation. GLAESER.G, ![]() |
En 1890, Giuseppe Peano publie un bref article de quatre pages dans la revue Mathematische Annalen, sous le titre « Sur une courbe, qui remplit toute une aire plane », connue sous le nom de courbe de Peano. | ↑ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Giuseppe Peano meurt d'un infarctus aux côtés de son épouse, le 20 avril 1932, à l'âge de septante-trois ans, dans sa maison de campagne de Cavoretto, près de Turin. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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ses travaux : S'inscrivant dans une refondation de l'analyse, déjà initiée par Weierstrass en Allemagne à partir des années 1860, et Dini en Italie à partir des années 1870, son ouvrage Calcolo Differenziale e Principii di Calcolo Integrale recense plusieurs erreurs ou inexactitudes parues en particulier dans les ouvrages français de Serret ou de Jordan. On ne retient plus guère aujourd'hui que sa fameuse courbe qui remplit le carré : une fonction continue définie sur l'intervalle [ 0 , 1 ] (un segment de droite) et surjective sur le carré [ 0 , 1 ] × [ 0 , 1 ] . Cependant Peano participe à la mise au point du calcul infinitésimal réel, en particulier en clarifiant et en rendant rigoureuses certaines définitions et théories en usage. Il construit plusieurs contre-exemples comme sa courbe. Il travaille par exemple sur l'intégration, la définition de l'aire d'une surface, la résolution des systèmes d'équations différentielles du premier ordre10 (voir le théorème de Peano). Il s'intéresse également à l'analyse vectorielle et popularise en Italie les travaux pionniers de Grassmann11 ; à cette occasion, il définit la notion d’espace vectoriel réel et d’application linéaire |
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Il est un des pionniers de la méthode axiomatique moderne. L'axiomatisation de l'arithmétique, qu'il publie en 1889n 4, un peu après Richard Dedekindn 5, mais indépendamment de ce derniern 6 porte aujourd'hui son nom. Peano est l'un des protagonistes de la crise des fondements des mathématiques au tournant du XIXe et du XXe siècle, en particulier à travers l'influence qu'il a sur Bertrand Russell. | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les notations des mathématiques d'aujourd'hui doivent beaucoup à son Formulaire de mathématiques, un ambitieux projet de formalisation des mathématiques, écrit en français, qu'il conduit aidé de plusieurs de ses élèves, de 1895 à 1908. Il est le premier à parler de logique mathématique, un terme qui a fini par prendre pas sur ceux proposés pour cette nouvelle discipline qui se distingue de la logique traditionnelle, et qui recouvre aujourd'hui ce que Louis Couturat appelle « logistique », David Hilbert « métamathématique ». Il est aussi connu pour sa construction des nombres rationnels. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En mécanique rationnelle, il a contribué à faire adopter des notations intrinsèques. On lui doit l'explication du déplacement du pôle sur le globe terrestre. Il a également éclairci le « paradoxe de la chute du chat », qui occupa la mémorable séance du 29 octobre 1894 à l'Académie des sciences de Paris. GLAESER.G, ![]() |
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Bibliogaphie, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Formulaire de mathématique, publié par la Rivista matematica, sur Gallica-Bnf, voir W, - Jean Dieudonné (dir.), Abrégé d'histoire des mathématiques 1700-1900, - Pédro José Herrero Piñeyro et Amélie Nunez (Trad.), La force de la logique symbolique mathématique : Peano, Barcelone, RBA Coleccionables, 2019, 156 p. |
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ECO.Umberto, ( 1932-2016 ), (W),
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Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont et mort le 19 février 2016 à Milan, est un universitaire, érudit et écrivain italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques. Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l’École supérieure des sciences humaines à l’université de Bologne, il en était professeur émérite depuis 2008.
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Il soutient en 1954 une thèse de fin d'études sur l'esthétique chez saint Thomas d'Aquin, qui sera publiée en 1956 sous le titre Il Problema estetico in San Tommaso. Il réalise ensuite pour la maison d'édition Bompiani une histoire illustrée des inventions, puis, en 1960, devient directeur d'une collection d'essais philosophiques. En 1963, avec de jeunes intellectuels comme Nanni Balestrini et Alberto Arbasino, il participe à la fondation du Groupe 63. (Ce mouvement littéraire regroupe un temps la « néo-avant-garde » unie contre « l’engagement en littérature », mais elle est vite brisée par les dissensions politiques. Umberto Eco en garde la certitude qu’à une « société du chaos » conviennent des textes ponctuels, disparates, testant l’intelligibilité partielle d’un fait par l’application d’une règle d’analogie.Encarta). La réflexion sur une esthétique nouvelle qui y est conduite se place notamment sous le signe de Joyce, Borges, Gadda – des auteurs qui resteront centraux pour Umberto Eco. |
LAROCHE.B, |
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De 1966 à 1970, il enseigne successivement à la faculté d'architecture de Florence, à la New York University et à la faculté d'architecture de Milan. Il obtient en 1971 la chaire de sémiotique à la faculté de lettres et de philosophie de l'université de Bologne et, en 1992, devient titulaire de la chaire européenne au Collège de France. Il dirige également l'Institut des disciplines de la communication et est le président de l'International Association for Semiotic Studies. Dans Apocalittíci e Integrati, notamment, il distingue, dans la réception des médias, deux positions : l'« apocalyptique », tenant d'une vision élitaire et nostalgique de la culture et l'« intégré » qui privilégie le libre accès aux produits culturels sans s'interroger sur leur mode de production. |
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le centre constant de son intérêt reste la volonté de « voir du sens là où on serait tenté de ne voir que des faits ». C'est dans cette optique qu'il a cherché à élaborer une sémiotique générale, exposée, entre autres, dans La Structure absente (1968), Le Signe (1971), Traité de sémiotique générale (1975), et qu'il a contribué au développement d'une esthétique de l'interprétation. Il se préoccupe de la définition de l'art, qu'il tente de formuler dans L'Œuvre ouverte (1962) : il y pose les premiers jalons de sa théorie en montrant, à travers une série d'articles qui portent notamment sur la littérature et la musique, que l'œuvre d'art est un message ambigu, ouvert à une infinité d'interprétations dans la mesure où plusieurs signifiés cohabitent au sein d'un seul signifiant. |
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SEMIOSIS :
Le signe, son objet, son interprétant, la signification, dans une esthétique de l'interprétation, là où l'ont ne verrait que les faits ...! |
Le travail théorique de Umberto Eco sur l’analyse des signes et des systèmes de signification définie par la sémiotique s’appuie sur les recherches du philosophe américain Charles Sanders PEIRCE. - Le Traité de sémiotique générale (Trattato di semiotica generale), 1975 - qui prolonge et étoffe l’Œuvre ouverte, 1962, ( La 4e de couverture indique : « Depuis le début du siècle sont apparues des oeuvres qui s'offrent à une pluralité d'organisations : compositions musicales dont les parties sont à enchaîner selon le choix de l'interprète, sculptures mobiles, tableaux informels, jeux sémantiques dont le Finnegans Wake de James Joyce a fourni le modèle. Ce nouveau type d'oeuvre, Umberto Eco le décrit et l'enracine en le confrontant à l'ensemble de la culture contemporaine, aux sciences qui accordent une importance toujours plus grande au hasard. Il le fonde aussi, en se demandant à partir de la théorie de l'information jusqu'à quel point une oeuvre peut s'ouvrir sans cesser d'être communication. »; Umberto Eco analyse les mécanismes de mise en possession de l'oeuvre par le destinataire, dans les cas où l'artiste utilise des procédés permettant une utilisation variable de l'objet créé. Si toute oeuvre d'art est susceptible d'interprétation et de commentaires divers qui représentent le degré minimal et incompressible de l'oeuvre, certaines formes contemporaines vont au-delà, en offrant un rôle actif à la spectatrice et au spectateur, ou à l'interprète. La musique sérielle permet de changer l'ordre des passages, toutes les combinaisons n'étant pas toujours permises. Les installations et oeuvres plastiques mouvantes se transforment au gré où la spectatrice et le spectateur se meuvent. James Joyce, notamment dans Ulysse, déstructure, ou restructure, le procédé narratif. De longs passages sont consacrés à la technique de ces procédés ; l'analyse, tant théorique que pratique, rend l'ouvrage dense, parfois difficile d'accès, mais le sujet demeure intéressant, et mérite d'être poursuivi et approfondi. Je pense le reprendre pour le maturer. J'imagine qu'il m'apprendra encore à la relecture. ). - et Kant et l’ornithorynque (Kant e l’ornitorinco, 1995), sur Googlebook, ( Que vient faire Kant avec l'ornithorynque ? Rien ! Ils ne se sont jamais rencontrés. Mais cet animal inclassable dans les nomenclatures des naturalistes aurait assurément rendu perplexe le philosophe allemand, attaché à définir les catégories de l'entendement. Qui est-ce qui nous permet de distinguer un éléphant d'un tatou ? Comment notre appareil cognitif et notre appareil linguistique se combinent-ils pour nous restituer l'objet extérieur ? S'il traite de ces matières en spécialiste, sémioticien mondialement reconnu, l'auteur de Comment voyager avec un saumon sait aussi ne pas perdre en route son lecteur. On rencontrera ici des chiens, des chats, des tables, Marco Polo, Sherlock Holmes, Montezuma, au gré d'anecdotes paradoxales qui nous entraîneront de sourire en surprise dans tous les vertiges de la logique. " Sur le lac des signes, ce merveilleux ballet de jeux de mots convoque toutes les ressources de l'esprit : celui qui inspire comme celui qui divertit. " Pierre Billard, Le Point. " Umberto Eco rend heureux, car il rend intelligent. " Henri-Michel Gautier, Le Spectacle du monde.) élucident la coopération de trois sujets : le signe, son objet et son interprétant au sein d’un ensemble formé par la semiosis ou « acte de signifier ». En approfondissant des questions philosophiques fondamentales sur le langage, Umberto Eco s’inscrit dans la tradition logique, d’Aristote à Russell. Mais la perspective originale de sa démarche tient à la mise en évidence du « […] sens là où on serait tenté de ne voir que des faits », et développe une esthétique de l’interprétation. |
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Bibliographie | ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- La Structure absente (1968), - Le Signe (1971), Il s'agit, selon le traducteur, d'un des meilleurs manuels de sémiotique en langue française. L'auteur précise, dans la préface à l'édition française, que l'ouvrage original a été remanié dans une proportion de 40 %, qu'il porte sur le concept de signe et sur les problèmes philosophiques qu'il pose, et qu'il propose un panorama des différentes théories du signe. - Traité de sémiotique générale (1975), - Sémiotique et philosophie du langage, Formes sémiotiques, puf, 1984, Table des matières, - À reculons comme une écrevisse, GRASSET, 2006, série d'aticles écrits entre 2000 et 2006, googlebook, - Construire l'ennemi, GRASSET, (2014), googlebook, ou bookgoogle,19 sections, |
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Ecole Indienne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
II eme siècle AV-J-C. |
- un grammairien de l'Inde antique (probablement du IVe siècle av. J.-C.) né à Chalatura au Gandhara1.
Il est célèbre pour avoir formulé en 3 959 sutras, connues sous le nom d'Ashtadhyayi2, अष्टाध्यायी (Aṣṭādhyāyī) et également appelées Paniniya, les règles de morphologie, de syntaxe et de sémantique du sanskrit. L'Ashtadhyayi reste un ouvrage de référence sur la grammaire du sanskrit . - La grammaire de Panini est fortement systématisée et technique. Les concepts de phonème, de morphème et de racine sont inhérents à son approche analytique. Panini utilisait vers 500 ans avant J.-C. des règles contextuelles qui ne seront connues et comprises par les linguistes occidentaux qu'au XIXe siècle5. Les règles définies par Panini décrivent parfaitement la morphologie du sanskrit, et sont considérées comme si claires que les informaticiens les ont mises en œuvre pour enseigner la compréhension du sanskrit aux ordinateurs6. Son traité, l'Ashtadhyayi, est générique et descriptif, utilise un métalangage et des méta-règles, des transformations et la récursivité, ainsi qu'un système élaboré d'abréviations. La forme de Backus-Naur, ou grammaire BNF, utilisée pour décrire les langages de programmation modernes, possède des similitudes importantes avec les règles de la grammaire de Panini7, qui peut être ainsi considéré comme un informaticien précurseur. |
source et suite sur wikipedia, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecole Chinoise | ↑ | - La pensée chinoise, | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
MO TSEU ( - ), (W), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ecriture scientifique coréenne : le HANGUL | - -- M.A DUDEK, Les sous-types de l'écriture coréenne, |
le HANGUL , alphaB, 1, 2, (source wiki), | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Syrie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
BENVENISTE.Emile | voir ce Nom, ci-dessus, ↑ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Algérie : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
AUGUSTIN D'HIPPONE, (354-430), (W), Ph, | voir AUGUSTIN ci-dessus, ↑ , | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
DERRIDA, ( 1930-2004 ), (W), L, | voir ce Nom, ci-dessus, ↑ , | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tunisie : |
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HAGEGE.C, (1936- ), (W), | voir ce Nom, ci-dessus, ↑ , | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Afrique : | Les langues sémitiques, (W), (W) (Leclerc) & chamito sémitiques, (W), Afro-asiatiques, nilo-sahariennes, nigéro-congolaises, Khoïsan et austroénésiennes, (W), |
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