Le LANGAGE, biographie |
Langage-Bibliographie, |
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Arts, artisanats, Exp corporelles, Spirituel, Music, | ||||
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Bibliographies pour le Langage, la Linguistique, la Sémiologie, la Sémiotique, |
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ctlf, corpus de textes linguistiques fondamentaux ?, ctlf.ens.lyon ?, un site pour les élus ...! | ||||
A | ||||
ARTEMIDORE de Daldis, | - ONIROCRITICON, La clef des songes, texte intégral, .pdf, source psychaanalyse, Traité des Augures et Traité de la Chiromancie, - Epitome des Cinq livres d'Artémidore, source Gallica bnf, - Epitome des trois premiers livres d'Artémidore, source Gallica bnf, - ARTEMIDORE et les songes, Claude MEILLER, Revue des Etudes Grecques T90, 428-429-1977, p92-94, source Histoire de la folie, - Christophe CHANDEZON, Julien du BOUCHET, Études sur Artémidore et l’interprétation des rêves, open edition, - GRISHS Montpellier 3 : travaillant sur l’Interprétation des rêves d’Artémidore. - à propos du rêve, voir Bibliothèque d'Hadrien, item Rêve, sur gaogoa & Freud ci-dessous, |
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W, |
- Le linguiste et l'inconscient, Formes sémiotiques, Puf, 2006, L'inconscient, ça parle, ce qui le fait dépendre du langage disait Lacan. Le linguiste a pour tâche de décrire le langage, comment ne pourrait-il alors ne pas s'intéresser au langage de l'inconscient ? Ainsi l'auteur procède à une relecture de Freud et montre à quel point l'inconscient freudien est intimement lié, en tous ses aspects au langage et comment la grammaire est présente pour structurer ce langage de l'inconscient, pour fournir des modèles aux opérations de l'inconscient. |
30 pages accessibles sur googlebook, dont Table des matières, |
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Biographie sur gaogoa, , |
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- Langage et psychanalyse, linguistique et insconscient, Freud, Saussure, Pichon, Lacan,puf, Linguistique nouvelle, 1ere édition, 1994, LL, Lambert-Lucas, Limoges, 2005, « L’inconscient est structuré comme un langage ». Depuis qu’il a été proféré, l’aphorisme lacanien a fait couler des flots d’encre. Surtout de l’encre psychanalytique : à quelques notoires exceptions près, les linguistes ont observé le silence. Comme si le langage allégué par Lacan — et, bien sûr, par Freud avant lui, quoique sous d’autres formes — n’avait aucun rapport avec celui qui fait l’objet de la linguistique. |
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- Grammaire d'aujourd'hui, Guide alphabétique de linguistique française, Flammarion, 1986, La grammaire d'aujourd'hui est un traité complet de linguistique française : de la phonétique à la sémantique, de la morphologie à la syntaxe, sans oublier l'orthographe ni les problèmes sociolinguistiques. L'information est présentée sous la forme d'environ 800 articles classés alphabétiquement, ce qui rend la consultation particulièrement aisée. Moderne, mais sans prétention ni pédantisme ; informée, mais sans excès de formalisme ; complète, mais sans inutiles vétilles, la grammaire d'aujourd'hui est l'outil de travail indispensable à toute personne qui s'intéresse au français : le lycéen du second cycle, l'étudiant - du premier cycle aux concours de recrutement - les enseignants, de la Maternelle à l'Université. Et puis fondamentalement, l'usager de la langue - vous et nous, en somme - qui ne veut pas parler ni écrire sans savoir comment il le fait. |
Table des matières, | |||
Bibliographie partielle : | ||||
- Linguistique et psychanalyse, Méridiens-Klincksieck, 1986 |
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ASSOUN Paul-Laurent, | - Le vocabulaire de Freud, ellipses, ZARADER.J-P, 2002, | |||
B | ||||
BADIOU.Alain, W, |
- Théorie du sujet, L'Ordre philosophique, Seuil, 1982, Le propos fondamental du livre d’Alain Badiou est d’établir que le noyau de toute philosophie compatible avec le marxisme est une théorie du sujet. Mais laquelle ? Ni le sujet comme conscience (thèse de Sartre), ni l’hypothèse du sujet « naturel », désirant ou substantiel, ne peuvent convenir. C’est du côté du sujet clivé tel que Lacan – notre Hegel– en fait théorie, qu’il faut chercher une issue. Alain Badiou trouve là de quoi refondre, non pas le thème, forclos, d’un sujet de l’Histoire, mais celui des sujets politiques. L’opération ne se peut faire sans étendre le concept lacanien su jet, lié dès l’abord à deux types d’effets : l’occupation d’une place vide d’un côté, l’excès sur cette place vide de l’autre. Instrument de cette distinction : le couple algèbre/topologie. Il en résulte que le réel, pensable – comme le fait Lacan – sous le concept algébrique de l’objet cause, doit également être reçu sous celui, topologique, de consistance : ontologie en partie double. Le cœur de la question est atteint quand entre en dialectique avec la notion lacanienne du manque, la catégorie nouvelle de destruction. Qu’on ne s’attende pas à ne trouver ici qu’une discussion de théories. Mallarmé y voisine abondamment avec Mao Tsé-toung, Hölderlin avec Hegel, et le théorème de Gödel avec la situation des ouvriers immigrés. |
Extraits, decitre,
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BALLY.Ch, | - Ling. gén. et ling. fr. Berne, 1965, 440 p. | |||
BARTHES.R, revue, corrigée et présentée par MARTY.E. |
- Roland BARTHES par Roland BARTHES, Seuil, 1975-1995, - Oeuvres complètes, Seuil, 2002, : Bibliographie générale de Tierry LEGAY, cairn, .pdf, - ci-dessous Sélections d'après la version papier Oeuvres complètes TI à TV, Seuil, (format "Bouquin"..). |
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BARTHES retour Biographie gaogoa | ||||
TIV | ||||
TV | ||||
BENVENISTE.É, | - Probèmes de linguistique générale, 1, 1966, Tel, gallimard, |
PLG I, Table |
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1) on y envisage les relations entre le biologique et le culturel, entre la subjectivité et la socialité, entre le signe et l'objet, entre le symbole et la pensée, et aussi les problèmes de l'analyse intra linguistique. | ||||
- Probl. de ling. gén. Paris, 1976; 2. 1980, 286 p. | PLG II, Table, |
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2) vingt études importantes parues de 1965 à 1972 qui complètent une vaste introduction à une problématique du langage. Les deux premiers articles, sous forme d'entretiens, traitent de l'évolution de la linguistique et des changements récents survenus dans les doctrines du langage. On passe ensuite au problème fondamental de la communication et du signe, au développement de la sémiologie de la langue. la notion de structure et celle de fonction sont l'objet des études suivantes, structure de la langue et structure de la société. La syntaxe vient ensuite avec la composition nominale et les relations d'auxiliarité. Deux études visent à monter comme l'homme est implicite dans la langue, " l'antonyme et le pronom français moderne " et " la forme et le sens dans le langage ". Enfin on trouvera dans les derniers chapitres la poursuite de recherches sur la genèse de certains termes culturels ou concepts importants comme l'histoire du terme " scientifique ", l'étude de " la blasphémie et l'euphémie " ou l'analyse de " deux modèles linguistique de la cité ". |
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BERGSON.Henri | Matière et mémoire, Essai sur la relation du corps et de l'esprit, Quadrige, Presse Universitaire de Fance, 1939, 1989, La complication de certaines parties du présent ouvrage tient à l'inévitable enchevêtrement de problèmes qui se produit quand on prend la philosophie de ce bais. Mais à travers cette complication, qui tient à la complication même de la réalité, nous croyons qu'on se retrouvera sans peine si on ne lâche pas prise des deux principes qui nous ont servi à nous-même de fil conducteur. Le premier est que l'analyse psychologique doit se repérer sans cesse sur le caractère utilitaire de nos fonctions mentales, essentiellement tournées vers l'actions. Le second est que les habitudes contractées dans l'action, remontant dans la sphère de la spéculation, y créent des problèmes factices, et que la métaphysique doit commencer par dissiper ces obscurités artificielles. et texte disponible sur Uqac, |
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BIARD.J, | - La sémiologie de Port Royal, cairn, .pdf, | |||
BLOCH.O | Dictionnaire étymologique de la langue française, Référence, 2002, Puf, Quadrige, | |||
BOULNOIS.Olivier, Ed., préface de , Ont collaboré à ce volume : |
- Généalogie du sujet, de Saint Anselme à Malebranche, Vrin, 2007, L’invention du concept de subjectivité revient à Kant. Mais celui-ci l’attribue à Descartes, coupable d’avoir pris le sujet de la pensée pour une substance. De Hegel à Heidegger, toute l’historiographie a été victime de ce tour de passe-passe. Il se trouve même des historiens pour chercher au Moyen Âge les prémices du « sujet moderne ». [Saint Anselme, Pierre de Jean Olivi, Substance chez Descartes et Dietrich de Freiberg, Soi chez Maitre Eckhart, Le Dieu trinitaire chez Eckhart, Le moi souffrant, anti averroisme de Pierre d'Auriole et Grégoir Rémini, Ego ou cogito du XIV au XVIe s, |
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BRETON.R, | - Géographie des langues, PUF, Que sais-je ? 1976, | |||
C | ||||
CARVALHO, NGUYEN, WAUQUIER, | - Comprendre la phonologie, Linguistique nouvelle, Puf, 2010 | |||
CASSIN.Barbara, | - L'effet sophistique, Barbara CASSIN, nrf, essais, 1995, La sophistique hante la philosophie. Elle la met hors d'elle. Dès l'aube présocratique, les sophistes, ces «maîtres de la Grèce» dont parle Hegel, sont des professionnels du langage, monnayant leur art de persuader des juges, de retourner une assemblée, de former à la rhétorique et à la démocratie. Ils font œuvre politique, quand la philosophie veut faire œuvre de connaissance. Or, ce fait d'histoire, Platon, puis Aristote le transforment en effet de structure : campant à jamais le sophiste en mauvais autre du philosophe, le premier l'expulse hors de la vérité et de la philosophie, le second hors du sens et de l'humanité. Depuis lors, en Occident, de Kant à Heidegger et Apel, comme par le biais d'Arendt, de Perelman et de Lacan, la sophistique fonctionne en opérateur par excellence de délimitation de la philosophie. Deux conceptions du logos s'opposent : l'ontologie, pour laquelle il s'agit de dire, de penser, de démontrer ce qui est ; la logologie, dont les performances, produisant l'énonciation sous l'énoncé, le signifiant sous le signifié, obligent à entendre combien l'être n'est qu'un effet du dire. Prenant appui sur les textes sophistiques eux-mêmes qu'elle traduit ou retraduit, Barbara Cassin modifie la perception traditionnelle de l'Antiquité et, du coup, celle des rapports entre Antiquité et Modernité : elle restaure ce qu'il conviendra désormais d'appeler notre héritage sophistique. |
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CAUQUELIN.A, | - Fréquenter les incorporels, contribution à une théorie de l'art contemporain, Lignes d'art, Puf, 2006, | |||
CHAMANA-LAROUSSE, | - Dictionnaire de la psychanalyse, Larousse, 1995, | |||
CHEVALLIER.J-C, | - L'un des plus grand linguiste du XX eme siècle, open edition .pdf, | |||
CHOMSKY.Noam, | CHOMSKY Bibliographie, W, | |||
- Le langage et la pensée, 147 pages, Pbp, 1968, 1970, |
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- Structures syntaxiques, Points, Essais, 1957, "Cette étude traite de la structure syntaxique entendue à la fois au sens large, où elle s'oppose à la sémantique, et au sens étroit, où elle s'oppose à la phonologie et à la morphologie. Elle s'inscrit dans le cadre d'une tentative visant à construire une théorie générale formalisée de la structure linguistique et à explorer les fondements d'une nouvelle théorie." Point de départ d'une oeuvre qui a profondément renouvelé la linguistique, cet ouvrage est à la fois critique et constructif. Noam Chomsky, en formalisant les diverses théories structuralistes, montre qu'elles sont inadéquates pour rendre compte de leur objet. A partir de ce constat est élaboré le modèle transformationnel et son posées les questions fondamentales : qu'est-ce qu'une grammaire ? Comment en définir les tâches ? Et quel modèle se montre, de ce point de vue, le plus satisfaisant ? Noam Chomsky Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institutes of Technology (Cambridge), il a fondé la linguistique générative. Il a notamment publié au Seuil Théories du langage, théories de l'apprentissage (1979) et La Nouvelle Syntaxe (1987). source librairiedialogue, ( & biographie); |
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Lire RUWET, ci-dessous, | ||||
D | ||||
DAMOURETTE.J et PICHON.E, | - Grammaire et Inconscient, EPEL, Unebévue, supplément n°2, printemps 1993, : Présentation, La grammaire en tant que mode d'exploration de l'insconscient, Sur la signification psychologique de la négation en français, La personne et la personnalité vue à la lumière de la pensée idiomatique française, |
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- Pour prolonger la question : DE LA GRAMMAIRE À L'INCONSCIENT : DANS LES TRACES DE DAMOURETTE ET PICHON, fabula, - Références bibliographiques, openedition, |
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DELEUZE Gilles, | Logique du sens, Les Editons de Minuit, Collection critique, 1969, À travers des séries de paradoxes antiques et modernes, ce livre cherche à déterminer le statut du sens et du non-sens, et d’abord leur lieu. Où se passe exactement ce qu’on appelle un “ événement ” ? La profondeur, la hauteur et la surface entrent dans des rapports complexes constitutifs de la vie. Les stoïciens furent un nouveau type de philosophes, Lewis Carroll fut un nouveau type d’écrivain, parce qu’ils partaient à la conquête des surface. Il se peut que cette conquête soit le plus grand effort de la vie psychique, dans la sexualité comme dans la pensée. Et que, dans le sens et dans le non-sens, “ le plus profond, c’est la peau ”. |
Table des matières, | ||
DERRIDA.J, |
- L'écriture et la différence, Essais, Point, 1967, Ce qui s’écrit ici différence marque l’étrange mouvement, l’unité irréductiblement impure d’un différer (détour, délai, délégation, division, inégalité, espacement) dont l’ économie excède les ressources déclarées du logos classique. C’est ce mouvement qui donne une unité aux essais ici enchaînés. Qu’ils questionnent l’écriture littéraire ou le motif structuraliste (dans les champs de la critique, des « sciences de l’homme » ou de la philosophie), que par une lecture configurante ils en appellent à Nietzsche ou à Freud, à Husserl ou à Heidegger, à Artaud, Bataille, Blanchot, Foucault, Jabès, Lévinas, ils n’ont qu’un lieud’insistance : le point d’articulation dérobée entre l’écriture et la différence. À peser sur cette articulation, ils tentent de déplacer les deux termes. |
58p/445 disponible sur google.book, |
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DUCROT Oswald, | - Le structuralisme en linguistique, Essais, Points, Seuil, 1968 |
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DUDEK.M.A, | - Les sous-types de l'écriture coréenne, | |||
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DUMAS.Jean-Louis, | - Histoire de la pensée, Jean-Louis DUMAS, Philosophie et philosophes, Le livre de poche, références, 0406, Taillandier 1990, 2. Renaissance et siècle des Lumières, Histoire de la pensée
Dans ce second volume, Jean-Louis Dumas scrute trois siècles de l'histoire intellectuelle de l'Europe. Débats et discussions. La philosophie vit au rythme du développement des connaissances. Il y aura d'abord l'épanouissement de l'humanisme sous la houlette d'Erasme, les combats religieux de la Réforme, la relance d'une réflexion politique avec Machiavel et Bodin, les facéties de Rabelais, les superbes méditations de Montaigne, la révolution copernicienne... Puis, Descartes, et dans son sillage, le renouveau de la pensée métaphysique. Spinoza. Les premiers développements de la pensée allemande. L'affirmation de la philosophie anglaise - Bacon, Hobbes, Locke, Berkeley, Hume - et de l'économie politique classique avec Adam Smith. Enfin, ce sera l'avènement des Lumières. Françaises d'un côté : Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau. Allemandes de l'autre, doublées, celles-ci, d'un fort élan idéaliste et de ses critiques : Kant, Goethe, Herder, Schiller, Fichte, Hegel, Schelling. (source Amazon !), |
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Histoire de la pensée, Jean-Louis DUMAS, Philosophie et philosophes, Le livre de poche, références, 0407, Taillandier 1990, 3. Temps modernes Dans ce troisième volume, Jean-Louis Dumas examine les XIXe et XXe siècles. |
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le Tome 1 d' Histoire de la pensée, par Lucien JERPHAGNON Philosophie et philosophes, Le livre de poche, références, 0407, Taillandier 1989, 1. Antiquité et Moyen Age, voir cet item, |
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DURAND.G | Gilbert Durand (1 mai 1921 à Chambéry – 7 décembre 2012 à Moye) est un philosophe français connu pour ses travaux sur l'imaginaire et la mythologie. Disciple de Bachelard, il théorise une réhabilitation de l'imaginaire, pendant longtemps dévalué par la pensée occidentale et relégué au statut de "folle du logis". Il va plus loin encore en montrant que l'Image et la Raison peuvent être complémentaires, et même le primat de l'image sur l'idée. Il propose une méthode nouvelle fondée sur la symbologie, qui se caractérise par l'emploi de la mythocritique afin d'étudier le mythe dans les textes littéraires. La mythocritique mène à la mythanalyse qui consiste en l'analyse du mythe dans le contexte plus large de la société. Son approche est pluridisciplinaire, il mêle à son étude philosophique l'étude des mythes, l'histoire des religions, la psychologie des profondeurs et l'anthropologie. Il propose une classification générale des symboles et des archétypes en deux régimes : diurne et nocturne. Cette distinction permet de caractériser l'imaginaire des individus, des sociétés et des civilisations. Dans le régime diurne, il classe la structure schizomorphe, qui correspond au moment philosophique de l'antithèse. Le régime nocturne se divise en structure mystique (ambivalente) et structure synthétique (dialogique). | W, |
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Dans Les structures anthropologiques de l’imaginaire, DURAND (1968) soutient que la fonction d’imagination, loin d’être secondaire, s’avère « transcendantale ». L’imaginaire, irréductible à un ornement irrationnel qui demeurerait parqué dans les domaines du rêve et de la fantaisie, constitue le « dénominateur commun » à partir duquel « toute pensée rationalisée se déploie ». Dès lors, c’est par l’étude des attitudes de l’imagination que l’on parvient aux structures générales de la représentation. Si « toute pensée repose sur des images générales », ce sont les archétypes qui assurent la jonction entre imaginaire et processus rationnels. L’« idée » est alors conçue comme l’actualisation d’un archétype élémentaire dans un contexte épistémologique singulier. S’ensuit que la science, comme la philosophie, ne « se débarrasse jamais complètement du halo imaginaire ». Partant de l’intuition que « l’image promeut un système de cohérence logico-philosophique », Durand repère l’ancrage symbolique de diverses doctrines, en les rapportant à l’une des trois constellations imaginaires (lesquelles sont détaillées ci-après). Ainsi, les philosophies idéalistes et dualistes se modèlent à l’occasion de la structure schizomorphe où prévalent les logiques d’analyse et d’exclusion. Les approches dialectiques s’esquissent, quant à elles, en lien avec la structure synthétique. Enfin, la structure mystique inspire les systèmes réalistes, monistes ou immanentistes. En définitive, des correspondances peuvent être établies entre régimes de la représentation et programmes philosophiques. Favier-Ambrosini, B. & Quidu, M. |
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Les structures anthropologiques de l'imaginaire, Dunod, 1968, | ||||
E | ||||
ECO.U, | - Sémiotique et philosophie du langage, puf, Formes sémiotiques, 1984, Comment se guider dans le labyrinthe séculaire, celui de la Bibliothèque de Babel ? La réflexion s'organise autour d'une série de termes classiques (tels que signe, métaphore, symbole, code, signifié) qui ont été étudiés soit par la philosophie du langage, soit par la sémiotique. -> |
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ELIADE.M, | - Mythes, rêves et mystères, idées, gallimard, 1957, | |||
ELP, ALLOUCH.J, LE GAUFEY.G, | - 789 néologismes de Jacques LACAN, Epel, 2002, | |||
F | ||||
FAYE.J-P, | - Théorie du récit, introduciton aux "langages totalitaires", collection savoir, Hermann, | |||
FEVRIER.J, | - Histoire de l'écriture, Payot, 1995, | |||
FONTANIER.Pierre, | - Les figures du discours, Col Champ Flammarion. 1977. |
W, |
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FRANCOIS.F, Sous la dir. de | - Linguistique. . Paris, 1980, 560 p. | |||
FOUCAULT Michel, | Les mots et les choses, 1966, Tel n°166, Gallimard, Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C'est tout récemment que l'«homme» a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu'il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d'une mutation de notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l'étudie, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique - qui s'identifiait au Discours - avait le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s'achève et, à la place qu'il laisse vide, l'«homme» apparaît - un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d'un savoir possible. Il ne s'agit pas là d'une «histoire» des sciences humaines, mais d'une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d'une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l'«homme» disparaîtra, libérant la possibilité d'une pensée nouvelle. |
Table des matières, | ||
FREGE.Gotlib, | - Ecrits logiques et philosophiques, Vrin, 1848, 1925,1971, | |||
FREUD.S, | Ecrits : - Une grande partie de l'oeuvre de Freud sur Uqac : http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/freud.html |
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G | ||||
GARDINER Alain Henserson, | Langage et acte de langage, Aux sources de la pragmatique, Psychomécanique du langage, PUL, Table des matières, TdM 2, |
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GREVISSE.Maurice | - Le bon usage, grammaire française avec des remarques sur la langue française d'aujourd'hui, Duculot, 1980, | |||
H | ||||
HACHETTE, | - Le Bled ! Orthographe, Grammaire, Conjugaison, | |||
HEIDEGGER.M, | - Qu'appelle-t-on penser ? Quadrige, Puf, 1954, 1999, | |||
HJELMSLEV.L, | - Le Langage, Editions de Minuit, 1963-1966, - Prolégomènes à une théorie du langage, Editions de minuit, 1943, 1966, 1971, Suivi de : La structure fondamentale du langage, 1968, |
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HIGOUNET.Ch, | - L'Ecriture, Que sais-je ? 1955, | |||
HINTIKKA.Jaakko, voir bilio logique, voir Biographie |
- Fondements d'une théorie du langage, l'interrogation philosophique, puf, 1994, |
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- La vérité est-elle ineffable ?, l'éclat, collection tiré à part, 1994, Les quatre études qui composent le présent recueil témoignent de la variété des intérêts de l'auteur. Les questions que posent le statut du langage et ses liens avec ce que nous appelons ordinairement le réel ne sont pas fondamentalement ni forcément étrangères aux interrogations ou aux visées qui animent la création artistique. Assurément, les propos des peintres sont rarement immédiatement compréhensibles au philosophe ; ceux des écrivains peuvent l'être davantage. Pourtant, à la lumière de leurs oeuvres, ils révèlent de singulières convergences, des parallèles ou des complicités croisant les voies dans lesquelles la philosophie se fraye un chemin, de façon tout aussi problématique, quoique plus consciente en apparence. Des réflexions qui concernent ici la vérité à celles qui s'étendent à Picasso et Braque, puis à Virginia Woolf, jusqu'au sens de la phénoménologie chez Wittgenstein, un fil court dont Hintikka tente de suivre les méandres : celui de la poursuite du réel. |
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- Bibliographie, pdf | ||||
HIPPOCRATE, | - Du Régime, Livre quatrième ou DES SONGES, source remacle, | |||
I | ||||
J | ||||
JAKOBSON.R, | - Remarques sur l'évolution phonologique du russe comparée à celle des autres langues slaves, Prague, Jednota československych matematikū a fysikū (Travaux du cercle linguistique de Prague, 2), 1929. - La Geste du prince Igor : épopée russe du douzième siècle : volume offert à Michel Rostovtzeff, texte établi, trad. et commenté sous la dir. d'Henri Grégoire, de Roman Jakobson et de Marc Szeftel, assistés de J.A. Joffe, New York, École libre des hautes études, 1948. |
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- Essais de linguistique générale (1 et 2), Paris, Éditions de Minuit, 1963 (t.1), 1973 (t.2) [rééd. 2003] | ||||
- Préface à Théorie de la littérature, Tel Quel, 1968 | ||||
- Langage enfantin et aphasie, Paris, Éditions de Minuit, 1969. | ||||
- Hypothèses. Trois entretiens et trois études sur la linguistique et la poétique [avec Morris Halle & Noam Chomsky], Paris, Seghers/Laffont, 1972. - Questions de poétique, Paris, Éditions du Seuil, 1973. - Huit questions de poétique, Paris, Éditions du Seuil, 1974. |
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- Six leçons sur le son et le sens, Paris, Éditions de Minuit, 1976. | ||||
- Essais de ling. gén. 1. Paris, 1980, 260 p. | ||||
JAKOBSON.R, | - Dialogues (avec Krystyna Pomorska), Paris, Flammarion, 1980. - Une vie dans le langage. Autoportrait d'un savant, Paris, Éditions de Minuit, 1984. - Russie folie poésie, Paris, Seuil, 1986. - La Génération qui a gaspillé ses poètes, Paris, Éditions Allia, 2001. - De l'union eurasienne de langues, in Oleg Bernaz et Marc Maesschalck (éds), Approches philosophiques du structuralisme linguistique russe, Bruxelles, Éditions P.I.E. Peter Lang, 2018 (première édition Paris, 1931). - Correspondance avec Claude Lévi-Strauss (1942-1982), préfacé, édité et annoté par Emmanuelle Loyer et Patrice Maniglier, Paris, Éditions du Seuil, 2018. |
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JAKOBSON & WAUGH.L | - La Charpente phonique du langage, Arguments, Éditions de Minuit, 1980. Du trait distinctif au poème : la pensée de Roman Jakobson est dans ce mouvement. Mouvement en effet ; rien de moins statique que la linguistique jakobsonienne, dont tout l’effort vise, non à isoler des “ niveaux ”, mais à dégager les relations dynamiques qui, parcourant la charpente du langage font de la langue une structure intégrée, où, pour ne retenir que les deux extrêmes, le phonétique, l’en-deça du sens, informe le poétique, la plénitude du sens. Cette recherche de l’unité, cette volonté d’intégrer toutes les dimensions du langage, physiologique, psychologique, sociale, mythique on avait pu la suivre à travers les divers essais et articles de Roman Jakobson. Mais, pour la première fois, la voilà qui s’incarne dans un livre où toute la démarche se trouve systématiquement retracée. Livre-somme, donc, qui de chapitre en chapitre, de l’exposé de la théorie des traits distinctifs à l’analyse d’un poème d’E. E. Cummings, résume toute la pensée du chercheur. Pour Jakobson, le langage n’est pas une machine, ni une taxinomie. C’est une structure vivante, qui se développe chez l’enfant, se meurt chez l’aphasique, se crée chez le poète. Structure de vie : c’est peut-être le rapprochement de ces deux mots qui traduit sa plus grande originalité et son apport le plus profond à la linguistique. |
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JERPHAGNON. Lucien | Histoire de la pensée, Philosophie et philosophes, Le livre de poche, références, 0405, Taillandier 1989, Histoire de la pensée |
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K | ||||
KANT.E, | - Qu'est ce que s'orienter dans la pensée ? Vrin, 1959, | |||
KRISTEVA.J, | - Σημειωτιϰή ,*, Séméiotiké, Recherche pour une sémanalyse, Extraits Points, Seuil, 1969, Ce titre dans son inscription grecque se veut un rappel muet des débuts occidentaux du savoir sur le signe et le sens. L'élaboration de la sémanalyse déplaçant les limites du signe, du sens, de la structure, devait nécessairement trouver pour point de départ un " objet exclu de l'ordre du savoir" puisque soulignant ses bords : " la littérature ". |
Table des matières, dont Index raisonné des concepts .. |
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Le Langage, cet inconnu. Une initiation à la linguistique, SGPP, 1969 (publié sous le nom Julia Joyaux ; rééd. Seuil, coll. « Points » no 125, 1981) |
Table et livre, 2, Table des M, |
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Bibliogaphie sélective : Bibliographie complète sur wikipedia, ou plus simplement son site : ici ! |
W, |
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L | ||||
LACAN.J, | - Oral/Ecrits... : voir ICI sur gaogoa, La lettre et le désir, Jeunesse de Gide,
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LACAN + linguisterie , |
- Encore, 1972, - Télévision, 1973, La Troisème, 1974, - L'insu que sait , 1977, source : 789 néologisme de Jacques LACAN, Epel, 2002, |
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LACAN + Lalangue (20/70), |
- Le savoir du psychanalyste, 04-11-1971,
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LACAN.Jacques, EPEL |
- 789 néologismes de Jacques LACAN, Epel, 2002, | |||
LEPSCHY.G, | - La Linguistique structurale. Paris, 1968, 243 p. | |||
LEROY.M, | - Les Grands courants de la ling. mod. Bruxelles, 1980, 208 p. | |||
LEVI-STRAUSS.Claude, | - La pensée sauvage, Agora, Pocket, 1990, lisez.com, " La pensée sauvage " et non " la pensée des sauvages ". Car ce livre s'écarte de l'ethnologie traditionnelle en prenant pour thème un attribut universel de l'esprit humain : la pensée à l'état sauvage qui est présente dans tout homme – contemporain ou ancien, proche ou lointain – tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement. Lévi-Strauss aborde donc les mythes, les rites, les croyances et les autres faits de culture comme autant d'êtres " sauvages " comparables à tous ceux que la nature engendre sous d'innombrables formes, animales, végétales et minérales. Publiée au milieu des années cinquante, La Pensée sauvage est aujourd'hui considérée comme l'un des classiques de l'ethnologie contemporaine dont l'influence fut décisive sur l'ensemble des disciplines qui forment le domaine des sciences sociales. |
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LITTRE.P-E, | - Dictionnaire de la langue française, 1880, 1969, Edition du Cap, Monte Carlo, 4 tomes, avec un Coup d'oeil sur l'Histoire de la langue française, p41 à p69, |
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LUDWIG.Pascal, | - Le langage, textes choisis, Corpus, Flammarion, 1997, [Le langage et la pensée, Signes et Idées, Signification et référence, Langage et réalité, La communication, Métaphore et philosophie] |
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LYONS.J, | - Linguistique générale. Paris, 1970, 384 p. | |||
M | ||||
MAHMOUDIAN.M, | - La Linguistique. Paris, 1982, 239 p. | |||
MANIGLIER.P, sous la directions de | - Le moment philosophique des années 1960 en France, Puf, présentation complète sur Cairn, [Il offre à la fois une traversée de quatre dimensions transversales (épistémologique, politique, esthétique et philosophique) et une relecture de quatre livres singuliers : La Pensée sauvage de Lévi-Strauss (1962), Lire Le Capital et Pour Marx d’Althusser (1965), les livres de Derrida autour de De la grammatologie (1967), et Discours, Figure de Lyotard (1971). Traversant aussi bien les mathématiques de Bourbaki que la linguistique structurale, l’anthropologie de Lévi-Strauss que la psychanalyse freudienne, le marxisme d’Althusser que celui d’Adorno, le théâtre de Brecht que le cinéma de Godard, ce livre invite à redécouvrir ce moment non pas comme un objet historique à circonscrire, mais comme un mouvement ouvert où se sont décidées certaines des tâches qui nous incombent encore, aujourd’hui.] |
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MARTINET.A, | -
La Linguistique synchronique, Paris, 1965, 248 p. Puf, |
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Stijn.VERLEYEN |
sur : La phonologie diachronique de Martinet, et ses sources pragoises, |
archives ouverte, HAL, |
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sous la direction de , |
- Le Langage, sous la direction de MARTINET.André, Encyclopédie de La Pléïade n°25, 1968, 527p, Gallimard, avec Table analytique ... Si le langage a toujours été la manifestation d'une activité logique, le cadre de la pensée, le support de l'art poétique et littéraire et l'une des sources capitales de l'enseignement sur les migrations ou les conditions de vie de l'humanité préhistorique, il a dû attendre jusqu'au XXe siècle pour que se fonde une véritable science pratiquée par des chercheurs bien décidés à l'étudier en lui-même, pour lui-même, et à le considérer comme un objet susceptible d'observations impartiales sans a priori normatif ou esthétique. La partie proprement linguistique de l'ouvrage cherche, partant de la communication en général et du langage humain, à montrer comment celui-ci se manifeste sous forme de langues diverses. Le point de vue qui a été retenu comme cadre de cette présentation se place sur l'axe de la pensée issue de l'enseignement de Ferdinand de Saussure, fécondée par des suggestions venues de l'Est européen. |
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- Élément de linguistique générale. MARTINET.André, Paris, 1970, 1980, 221 p, Armand Colin, Cet ouvrage se veut une présentation réaliste de l’ensemble des faits de langue (analyse phonologique, unités significatives, description et évolution des langues), des principes et des méthodes de la linguistique, sans formalisme ni a priori théorique abusif. L’accent est mis autant sur la fonction des unités linguistiques que sur les structures qu’elles constituent. |
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- OEUVRES, MARTINET.André, Tome I, Science et linguistique, Langue et double articulation, EME | ||||
- OEUVRES, MARTINET.André, Tome II, Linguistique fonctionnelle, Linguistique structurale, 1.structure et fonction, E.M.E, |
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- André MARTINET: Evolution des langues et reconstruction. Presses Universitaires de France, Paris 1975. 264 p. | Commentaires : HERSLUND.M, |
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MAAS.Paul | Les dessous de la littérature grecque. Paléographie, histoire et critique des textes. Textes choisis, présentés et traduits par Laurent Calvié, Avec la collaboration de Michel Patillon, Toulouse, Anacharsis, coll. « Essais — Philologie » 2020, 254 p. | |||
MEDIAVILLA Claude, | - Abécédaire de la Calligraphie chinoise, Flammarion, 2002 | |||
MEILLET.A, | - Ling. historique et ling. gén. Paris, 1. 1958; 2. 1962. | |||
MILLLER Gérard, | - Lacan, Bordas, 1987, | |||
MILNER.Jean-Claude, | - Introduction à une science du langage, Edition abrégée, Points, Essais, Editions du Seuil, 1989, Dire que la linguistique est la science du langage est un truisme. Pourtant, tout ici est obscur et facteur de confusions, à commencer par la multiplicité des écoles de linguistique. Mais on peut et doit supposer que, par-delà les différences qui les séparent les unes des autres, il existe un programme général : construire une science du langage. Reste à exposer ce programme dans son détail et à mettre au jour les propositions qui le rendent légitime. La première tâche est de reprendre la question à son fondement : si l'on entend la science au sens strict que lui donnait Galilée, la linguistique peut-elle s'en réclamer et se distinguer ainsi des pratiques fort anciennes qu'on regroupe sous le nom de grammaire ? Quel type d'objet est désigné quand on parle de langage ? Sur la science, sur le langage, sur la linguistique, sur la grammaire, l'auteur s'est donc proposé de prendre au sérieux toutes les interrogations légitimes, et de montrer comment elles s'articulent. |
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- L'oeuvre claire, Lacan, la science, la philosophie, L'ordre philosophique, Seuil, 1995, Faire constater clairement qu’il y a de la pensée chez Lacan. De la pensée, c'est-à-dire quelque chose dont l’existence s’impose à qui ne l’a pas pensé. Tel est le projet. Il faut établir qu’existent chez Lacan des propositions suffisamment robustes pour être extraites de leur champ propre, pour supporter des changements de position et des modifications de l’espace discursif. En revanche, il n’est pas nécessaire d’être exhaustif ; il suffit que quelques propriétés de ce type soient reconnues pour quelques propositions. Ainsi caractérisé, ce projet se définit en extériorité et en incomplétude : situer quelques reliefs extérieurs (Koyré, Kojève, Jakobson, Bourbaki, etc.) que le discours lacanien a heurtés, contournés, divisés, non sans en recevoir une forme et non sans leur en conférer une. On peut appeler cela un matérialisme discursif. |
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- Le périple structural, Figures et paradigme, Seuil, 2002, | excerpts, 22p | |||
- Les penchants criminels de l'Europe démocratique, Verdier, 2003, |
Table des matières, | |||
MORIZOT.J, | - Qu'est -ce qu'une image, Vrin, 2005, | |||
MOUNIN.G, | - Clefs pour la ling. Paris, 1968, 192 p. | |||
NIQUE.Ch, | - Notes et réf. pour une approche des ouvrages de ling. Fr. auj. 1972, no19, p. 58. | |||
O | ||||
OGILVIE.Bertrand | Lacan, Le sujet, Philosophie, Puf, 1987, | |||
" Pourquoi auraient-ils besoin de ces Ecrits qui sont, parait-il, incompréhensibles ? Ils ont peut-être besoin d'avoir un endroit où ils s'apperçoivent qu'on parle de ce qu'ils ne comprennent pas" Selon l'auteur, Lacan parle de l'inconscient et du désir dans des termes qui rebutent la conscience ordinaire, mais en cela il ne fait rien d'autre que de tenir à chacun le discours de son inconscient. Ce petit livre montre que ces textes sont lisibles, que Lacan s'est posé la question du "sujet" dont l'auteur explique la genèse. |
Table des matières, | |||
P | ||||
PARRAIN.B, | - Recherches sur la nature et les fonctions du langage, Idées, Gallimard, 1972, Brice Parain examine la fonction du langage et analyse la doctrine des grands philosophes dans ce domaine. D'Aristote à Hegel en passant par Descartes, Pascal et Leibniz, il étudie en particulier l'évolution de la notion de dialectique, d'abord dans l'Antiquité et ensuite dans la philosophie moderne. |
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Recherche sur la nature et les fonctions du langage, B.PARAIN, 1972 in Bibliothèque-gaogoa | ||||
PAULHAN.Jean, | - Les fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres col Folio essais 1941 , | |||
PEIRCE.Ch.S, | Ecrits sur le Signe, Seuil, 1978 "Au travers des textes de Charles S. Peirce se fait jour une démarche tout à fait originale, au carrefour de la logique, de la phénoménologie et de la sémiotique. Il s'agit bien du signe, mais sa théorie s'organise selon des catégories très différentes de celles auxquelles nous sommes habitués, et ces catégories ne sont établies qu'après une minutieuse enquête sur les phénomènes. Il en résulte une classification et une description où Peirce met l'accent sur la façon dont le signe agit et s'ouvre sur une chaine d'interprétants qui peut être infinie. Peirce a ainsi donné à la sémiotique son orientation propre, très distincte du programme saussurien." Traductions, Commentaires (Gérard Deledalle) & Postface (Mathias Girel) |
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PEIRCE.Ch.S, / par TIERCELIN.C | - C.S.PEIRCE et le pragmatisme, Philosophies, Puf, 1993, par Claudine TIERCELIN, | |||
PRAGMATISME |
Tradition et vocation du pragmatisme; James, Peirce, Dewey…, Philippe FORGET, Collectif, Ont collaboré à ce volume : P. Bianchi, T. Botz-Bornstein, Ch. Chauviré, R. Daval, E. Domenach, I. Eulriet, R. Fabbrichesi, Ph. Forget, G. Garreta, M. Girel, A. Kremer-Marietti, S. Laugier, S. Madelrieux, D. Melliti, Cl.-R. Samama, T. Trochu L’emploi commun du terme « pragmatisme » sert le plus souvent à dissimuler la paresse de la pensée. Ce vocable caractérise pourtant à l’origine le courant le plus important de la philosophie américaine. Loin d’être une justification de l’efficacité à bon compte et de l’affairisme, le pragmatisme a incarné au contraire un haut niveau d’exigence théorique, morale et politique. Il a eu, en particulier, un effet civilisateur profond sur la société américaine. On ne saurait l’ignorer en Europe, vu l’importance cruciale des États-Unis dans l’histoire contemporaine.
Centré sur W. James, C.S. Peirce, J. Dewey, R. Royce, entre autres, ce volume n’ignore pas pour autant le rôle précurseur d’Emerson, ainsi que l’actualité d’un néo-pragmatisme incarné par Cavell, Rorty, Putnam… Le pragmatisme accorde une valeur déterminante aux concepts d’expérience et d’expérimentation. Que signifie cette rationalité expérimentale que souhaitent promouvoir les penseurs du pragmatisme? Si elle semble s’ériger, à maints égards, sur la critique de l’idéalisme philosophique propre à la vieille Europe, elle propose également une théorie de la connaissance pour gagner la vérité des choses. Soucieux d’existence concrète, le pragmatisme vise à ouvrir une nouvelle condition éthique et politique aux sociétés modernes. D’où l’importance accordée ici aux enjeux moraux et éducatifs, soulevés par le pragmatisme
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Quelques pages googlebook, |
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PERROT. J, | - La Linguistique. Paris, 1965, 136 p. | |||
PRICE.S.F.R. | - L'avenir des rêves de Freud à Artémidore, in BOEHRINGER Sandra et Laurie LAUFER. Bien avant la sexualité. L'expérience érotique en Grèce ancienne, publié en 2019 chez Epel. |
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POREE M-D, | - Grammaire française pour les nuls, google, | |||
POTTIER.B, | - Linguistique générale. Paris, 1974, 339 p. | |||
POUND.Erza | - a.b.c de la lecture, idées, nrf, 1966, | |||
PROPP.V, | - Morphologie du conte, 1928, Seuil, coll. « Points / Essais », 1965, 1970. - rééd. 2015 (trad. Marguerite Derrida, Tzvetan Todorov, et Claud Kahn), suivi de |
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- Les Racines historiques du conte merveilleux, V.PROPP, 1946, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1983 (trad. Lise Gruel-Apert). [ Prémisses; Le début du conte (Les enfants enfermés, Le malheur et la réaction au malheur); La forêt mystérieuse; La gande maison (La confrérie de la forêt, Le donateur d'outre-tombe, Les aides donateurs); Les dons magiques (L'aide magique, l'objet magique); La Traversée; Près de la rivière de Feu (Le dragon du conte, Le dragon avaleur, Le héros dans le tonneau, Le dragon ravisseur, Le dragon de l'eau, Le dragon et le royaume des morts); Par delà trois fois neuf pays (Les trois fois dixième royaumes du conte, L'autre monde, Les formes archaïques de l'autre monde); La fiancée (La marque de la princesse, Les tâches difficiles, L'accession au trône du héros, La fuite magique); Le conte envisagé comme un tout (Unité, Genre).]. |
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Les Fêtes agraires russes, coll. « Les littératures populaires de toutes les nations », Maisonneuve et Larose, 1987 (trad. Lise Gruel-Apert) Le Rire rituel dans le folklore verbal (à propos du conte La Princesse qui ne riait jamais, revue IRIS, Grenoble 3, 2004, n° 27 Approche structurale et approche historique du conte merveilleux, revue IRIS, Grenoble 3, 2003 Le Conte russe, Imago, 2017 (trad. et présent. Lise Gruel-Apert) (ISBN 978-2-84952-905-8) |
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- Les oies sauvages ..., analyse, | ||||
Q | ||||
QUINE.Willard.V.O | Le mot et la chose, Champ Flammarion, 1960, 1977 Le mot et la chose est sans conteste l'ouvrage central de la philosophie analytique du XX e siècle. .... Quine y expose de façon claire et provocante des thèses qui ont transformé l'héritage du positivisme logique, et du langage :.... |
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R | ||||
RAY.A, | - Dictionnaire Historique de la langue française, Le Robert, 2000, 2010, 4kg ! | |||
RECANATI.François | La Transparence et L'énonciaton, Seuil, 1979, us.archives, .pdf, Internet archive, | Table des matières, | ||
ROUDINESCO.R & PLON.M, | - Dictionnaire de la psychanalyse, Fayard, 1992, | |||
RUWET.Nicolas, | - Introduction à la grammaire générative, 1967, Plon, ( La Théorie syntaxique). (Indispensable pour "lire" CHOMSKY), ouvrage consultable à 15 % sur Gallica/Bnf, |
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S | ||||
SAFOUAN.M, | - Le structuralisme en psychanalyse, Points, Seuil, 1968, | |||
SAUSSURE.Ferdinand de, | - Cours de linguistique générale, 1916...2005, Payot, |
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- Cours de linguistique générale, 1916, publié par Charles BALLY et Albert SECHEHAYE, texte wikisource, |
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- Cours de linguistique générale, 1916, publié par Charles BALLY et Albert SECHEHAYE, textes gallica-Bnf |
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- Ecrits de linguistique générale, Editions Gallimard, 2002, La découverte en 1996, dans l'orangerie de l'hôtel de Saussure à Genêve, des manuscrits d'un " livre sur la linguistique générale" qu'on croyant définitivement perdu jette un jour nouveau sur la pensée du refondateur moderne des sciences du langage. Publiées pour la première lois dans la présente édition, ces pages sont réunies avec l'ensemble des écrits de Saussure concernant la linguistique générale conservés à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. Grâce à ces textes, une nouvelle lecture de la pensée saussurienne peut prendre forme, permettant de briser une gangue épaisse de préjugés. Ils obligent à revoir l'image qui s'était fixée sur la foi de la reconstruction de la pensée du maître par ses élèves, effectuée dans le Cours de linguistique générale, paru en 1916. Le linguiste genevois apparaît aujourd'hui, dans ses écrits originaux, à la fois comme un épistémologue de sa discipline et comme un philosophe, soucieux de dénoncer les illusions de toutes sortes dont le langage est l'occasion pour repenser les fondements de son étude. A l'orée du XXIe siècle, l'héritage retardé de cette pensée entre en résonance de façon étonnamment actuelle avec les questionnements des sciences du langage, des sciences humaines et des philosophies du langage. La manière saussurienne de s'interroger sur la nature du sens du langage demeure. plus que jamais, dérangeante. |
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SOLLERS.PH, Préface de, | - Dictionnaire de la Psychanalyse, Encyclopedia.Universalia, Albin Michel, 1987 | |||
T | ||||
TCHEN-YU.Lo, CHAVANNES.E, | - La divination par l'écaille de tortue dans la haute antiquité chinoise, 1911, Uqac, | |||
TODOROV.T, | - Poétique, Points, 1968, sur le discours littéraire, Points, Sciences humaines, | |||
TOMATIS.A, | - L'oreille et le langage, Points Sciences, 1978, | |||
TROUBETZKOY.N.S, | - Principe de phonologie, Librairie klincksieck, 1938-1976, | |||
- L'un des plus grand linguiste du XX eme siècle, J-C.CHEVALLIER, open edition .pdf, | ||||
V | ||||
VAPPEREAU.J-M, | - Langage et linguistique, Cours du 10 septembre 2013, .pdf, - Oeuvres de J-M.VAPPEREAU, |
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VARENNE.J, | - Grammaire du sanskrit, PUF, Que sais-je ?, 1979 | |||
VON NEUMANN John, | - L'odinateur et le cerveau, les machines molles de Von-Neumann, de Dominique PIGNON, Editions la Découverte, 1946, 1988, John von Neumann (1903-1957), l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, est aussi l'un des pionniers de l'informatique. Dès 1946, il a conçu et construit le premier ordinateur électronique qui a servi de modèle aux ordinateurs d'aujourd'hui. Il a écrit L'ordinateur et le cerveau à la veille de sa mort, comme s'il voulait léguer les résultats de ses recherches, souvent non publiées, et frayer la voie aux technologies de l'avenir. Son livre est une mise en scène des enjeux technologiques et théoriques de l'ordinateur électronique. Qu'est-ce qui distingue un ordinateur d'un cerveau humain ? Von Neumann entreprend une comparaison minutieuse des similitudes et des différences afin de mieux cerner la spécificité de la machine vivante cérébrale. Son analyse le conduit à avancer une hypothèse : le cerveau manipule les données qu'il reçoit du monde extérieur dans un langage naturel, encore inconnu. Cette hypothèse est aujourd'hui au centre des recherches des sciences cognitives, des réseaux de neurones formels aux études de neurophysiologie, qui tentent de décrypter le fonctionnement du cerveau. |
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W | ||||
WARTBURG Von.W voir BLOCH | ||||
WAUGH.L & JAKOBSON.R | La charpente phonique du langage, voir ci-dessus JAKOBSON & WAUGH.L ↑ | |||
WITTGENSTEIN.Ludwig | Leçons et conversations, Folio n°190, Essais, 1966, 1971, 1992, «Si je m'arrête à considérer ce que l'éthique devrait être réellement, à supposer qu'une telle science existe, le résultat me semble tout à fait évident : rien de ce que nous pourrions jamais penser ou dire ne pourrait être cette chose, l'éthique ; nous ne pouvons pas écrire un livre scientifique qui traiterait d'un sujet intrinsèquement sublime et d'un niveau supérieur à tous les autres sujets : si un homme pouvait écrire un livre sur l'éthique qui fût réellement un livre sur l'éthique, ce livre, comme une explosion, anéantirait tous les autres livres de ce monde. Nos mots, tels que nous les employons en science, sont des vaisseaux qui ne sont capables que de contenir et de transmettre signification et sens – signification et sens naturels. L'éthique, si elle existe, est surnaturelle, alors que nos mots ne veulent exprimer que des faits. Tout ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d'écrire ou de parler sur l'éthique ou la religion – c'est d'affronter les bornes du langage.» Ludwig Wittgenstein. |
Table des matières, | ||
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YATES.Frances.A, | L'Art de la mémoire, nrf, Gallimard, 1975, 1987, Les Grecs ont inventé un art de la mémoire qui, transmis à Rome, est passé dans la tradition occidentale. Frances A. Yates étudie cet art depuis l'utilisation qu'en faisaient les orateurs de l'Antiquité jusqu'à la forme occultiste qu'il prit à la Renaissance et au début du XVIIe siècle, en passant par la métamorphose morale que le Moyen Âge gothique lui fit subir. Elle envisage également de ce point de vue les pensées de Raymond Lulle, de Pierre de La Ramée et, surtout, de Giordano Bruno, le grand artiste, poète et philosophe occultiste de la mémoire à la fin de la Renaissance. L'histoire de la mémorisation est un cas évident de sujet à la fois marginal et central à la formation de notre culture et de notre civilisation. Comme écrit l'auteur : «On a omis de l'étudier parce qu'il n'était l'affaire de personne. Et le résultat est, pourtant, qu'il constitue l'affaire de tout le monde.» L'histoire de l'organisation de la mémoire touche en effet des points fondamentaux de l'histoire de la religion et de la morale, de la philosophie et de la psychologie, de l'art, de la littérature et de la méthode scientifique. Ce travail considérable éclaire de lumières neuves et souvent décisives aussi bien Dante que le Globe Theatre de Shakespeare, Giotto aussi bien que Leibniz, Giordano Bruno – à qui Frances Yates a consacré un précédent ouvrage – aussi bien que Fludd ou Quintilien. Mais l'apport principal de cet ouvrage tient sans doute à ce qu'il jette les bases historiques et méthodologiques de ce que pourrait être une histoire de l'imagination dans le monde occidental ; l'art de la mémoire, fondé sur des «images» et des «lieux», lié à la magie et à l'hermétisme comme à la naissance de la méthode scientifique, est en effet une voie d'approche privilégiée pour comprendre ce qui se passe entre le moment où Giordano Bruno fait de l'imagination le principe supérieur selon lequel organiser la psyché et celui où Pascal et tant d'autres en feront la «folle du logis», la «maîtresse d'erreur et de fausseté», posant ainsi les bases d'une aliénation dont les conséquences sont toujours sensibles. |
Prolongements : |
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