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, Math, Exp symbolique, écritures silencieuses, ...Technologie, Corps, Orthographe,
Arts, artisanats, Exp corporelles, Spirituel, Music,
pour la partie encyclopédique ...
avec le soutien de ....Ici,
& Mathématique,

C'est par phrases que nous nous pensons * et nous parlons *; la phrase est un assemblage logiquement et grammaticalement organisé en vue d'exprimer un sens complet : elle est la véritable unité linguistique.
La phrase du langage parlé est constituée par des mots, c'est-à-dire par des sons ou assemblages de sons formant un sens et exprimant des actions, des sensations, des sentiments, des idées, ou marquant leurs rapports
.GREVISSE.M, p25,
" La langue, à peu près quelle quelle soit, c'est du chewin-gum ..." Ouverture de la section clinique, 5 janvier 1977, p13, les 789 néologismes de J.LACAN, Epel Edition, 2002,

sans coche = non traité ✓ non finalisé = finalisé              
A
C
D
E
F
G
I

a, ✓
Alphabet(s)
Alphabétisation,
Aménagement,
Linguisitique, ✓
Analyse du discours, ✓
Analyse lexicale, grammaticale, ✓
Analyse pragmatique, ✓
Analyse sémantique, ✓
Aperception, ✓

Archive,
Articulation, double, ✓
autre, ✓
Autre, ✓

Calligraphie chinoise, ✓
Caractère,
Castration,
Cercle de Viennes, ✓
Cercle Linguistique de Copenhague, ✓
Cercle Ling de Prague, ✓
Chaine,
Cognition, ✓
Cohérence, ✓
Condensation,
Connoter,
Connotation,
Coupure,
Corps,

Dénoter,
Dénotation,
Desinence, ✓
Diachronie,
Dialectologie, ✓
Dialectique, ✓
Discours, ✓
& phallus, ✓
& Droit, ✓
Distributionalisme, ✓


Ecoles, ✓
Ecole de
Copenhague, ✓
Non-Ecole, ✓
Ecrire,
Ecrit, ✓
langue écrite, ✓
& Mémoire, ✓
& coupure, ✓
Ecriture, ✓
& trait, découpe, ✓
Énoncé, ✓

Lettre, phonème,
phone, ✓
& inertie, ✓
& censure, ✓
Ecritures, ✓
Enonciation,
Ethnolinguistique, ✓
Etymologie,

Figure de Style, ✓
Figure du Discours, ✓
Fleurs de rhétorique, ✓
Trope, ✓
Foncteur,
Fonction, ✓
Fonctionnalisme, ✓
Formalisme, ✓
Forme,
Gestalt,
Glossématique, ✓
Grammaire, ✓
Grammaire comparée, ✓
Grammaire descriptive,
Grammaire
générative, ✓
Grammaire historique, transformationnelle, ✓
Grammaire structurale,
analyse distributionnelle,
Graphie, ✓
Grammaire générative transformationnelle,
GRIMM, Loi de,




                     H

Icône, ✓
Idée,
Idéogramme,
Illétrisme,
Inconscient, ✓
Incorporel(le)s,

B
Bibliothèque, ✓
Médecine de l'Âme,
J
L
M
N
P
R

Jeux de mots,

 

k           K

Langage,
   Génèse du ...
Lalangue, ✓
Langue,
Lallation, ,
Langage, ✓
Lang
Langage Genese, ✓
Langue, ✓
Langue écrite,
Langue interne, ✓
Langues, familles de, ✓
Langue, Histoire, ✓

Langue parlée,
Lecture,
Lemme, ✓
Lettre,


Lexème, ✓
Lexicographie, ✓
Lexicologie, ✓
Lexique,
Linguiste,
Linguistique comparée, ✓
Linguistique générale,
Linguistique générative,

Linguisterie, ✓
Linguistique, ✓
Lire,
Logique,

Maïeutique, ✓
Maladie,
Mentalisme, ✓
Mentaliste, ✓
Mémoire,
Métaphore,
Métonymie,
Monème,
Mot,
Mot d'esprit, ✓
Morphème, ✓
Morphologie, ✓

Noeud,
Noeudrondlogie, ✓
Neurolinguistique, ✓

Oo,

Onomasiologie,
Onomastique,
Orthographe, ✓
Orthophonie,

Paradigme,
Pattern,
Parole, ✓
& phallus, ✓
& énonciation, ✓
Pensée,
Philologie, ✓
Phone, (Phonétique), ✓
Phrase, ✓

Phonème, (Phonologie), ✓
voir aussi ci-dessous
Phonétique, ✓
Phonologie, ✓
Phonème, ✓
liste des phonèmes du français, ✓

Poésie, ✓
Poétique,
Positivisme logique,
Pragmatique, ✓
Phrase,
Proposition, ✓
Protreptique, ✓
Psychanalyse,
Psycholinguistique, ✓
Psychomécanique, ✓
Psychosystématique, ✓
Qq

Ravinement,
Ravissement,
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Rhétorique, ✓

S
T
U
V
W
X
Y
Z

Sémantique, ✓
Sémiologie, ✓
Séméiotique,
Sémiosis,
Sémiotique, ✓
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Signe, ✓
    écrit, ✓
    parlé, ✓

Signifiant,
Signification,
Signifié,
Sociolinguistique, ✓
Son,
Structuralisme, ✓
Stylistique, ✓

Symbolique_La,
Symbolique_Le,
Symptôme, ✓
Synchronie,
Syntagme,
Syntaxe, ✓
Syntagme,
Système,
Théorie, ✓
Théorie du liage, ✓
Trait d'esprit, ✓
Trait unaire, ✓
Tropes, ✓
           
 
   
- https://www.sfu.ca/fren270/index.html, CORBY, analyse du discours,
- http://www.linguistes.com/, Cosmovisions : Idées & Méthodes,
   
Certaines définitions ci-dessous sont sujettes à des variations, des ajustements, ...2021...
Rien n'est gravé sur cette page électronique !!
 
         
         
A
     
       
gaogoa
a,   voir objet a, dans PIANOEUDS    
 
   
Alphabet(s)
   
   
Alphabétisation,
   
 
   
Aménagement
Linguisitique
,
consiste en la mise au point d'un processus de décision sur la langue par un état ou un gouvernement, qui résulte en une politique linguistique.
sfu, C.GUIBAULT
   
Analyse du discours,
« (…) partie de la linguistique qui détermine les règles commandant la production des suites de phrases structurées. » (Dict. de linguistique Larousse)  
sfu, C.GUIBAULT
    Voir Discours, ci-desssous,    
         

Analyse lexicale,


 

- L’analyse lexicale est fondée sur les proximités entre les mots employés et la statistique fréquentielle : après une première étape de fabrication d’un lexique de mots puis de découpage du texte en unités, il est ensuite construit une matrice de présence/absence « Mots du lexique x Unités de texte ». A cette matrice on applique alors les méthodes de l’analyse de données multidimensionnelles fondées sur le Chi2 (analyse factorielle de correspondances, classification hiérarchique …) pour mettre en évidence les classes, les catégories ou les oppositions. L’objectivité proposée est liée au fait que les données sont traitées sans a priori sur les catégories à découvrir.

la question du sens est reportée en fin d’analyse au moment de la prise de connaissance des résultats.


source et suite in stratégie-aims,

Logiciels d'analyse lexicale !

le site des Journées de l’Analyse de Données Textuelles JADT constitue une excellente source d’information, en Allemagne le site de INTEXT recense de nombreux logiciels libres. L’article de Jenny (1997) reste une référence incontournable. Sphinx-Lexica (où des variables de codification et leur présentation à l’écran peuvent notamment être définies par le chercheur, Moscarola et al. 2001) et Spad-T (qui permet notamment la modification interactive du vocabulaire et la séparation en formes lexicales actives ou illustratives, Lebart et Salem, 1994) sont souvent cités en France comme extensions « qualitatives textuelles » à partir d'un logiciel classique de traitement d'enquête par questions codées. Pour Alceste on consultera l’étude de Aubert-Lotarski et al. (2002) et la contribution de Peyrat-Guillard (2000) dans le domaine de la GRH. Des grilles d’évaluation et de comparaison de ces outils d’analyse lexicale ont été proposées dans le contexte industriel d’EDF (Bruguidou et al. 2000, Quatrain et al. 2004). stratégie-aims,

 

stratégie-aims,

grammaticale,
 

- L'analyse grammaticale consiste à étudier, en les séparant, les éléments du langage; elle distingue dans chaque mot ses parties contributives, mais elle ne se borne pas à constater la forme actuelle que donnent aux mots les flexions diverses et les diverses si significations attachées à la forme.
Elle est l'instrument même de la science du langage; elle étudie les faits dont l'induction découvre peu à peu les lois.
Sous les formes actuelles des mots, elle découvre, par la comparaison, les formes antérieures, les racines.
Son champ est infini, mais elle se sert de méthodes rigoureuses; les résultats progressifs qu'elle obtient ont un caractère scientifique et donnent une base de plus en plus solide aux inductions des linguistes et aux hypothèses des philosophes. Un des maîtres de la philologie moderne détermine ainsi son vaste domaine. 
....

L'analyse grammaticale est la décomposition d'une phrase, examen séparé de chaque mot, pour reconnaître à quelle partie du discours il appartient; s'il est simple ou composé, primitif ou dérivé; à quel genre, à quel nombre, à quel cas sont les substantifs, les adjectifs, les pronoms, et pourquoi; à quelle personne, à quel nombre, à quel temps, à quel mode, à quelle voix se trouvent les verbes, et à quelle conjugaison ils appartiennent, etc.; enfin, quelle est l'étymologie des mots les plus importants, lorsque cette étymologie est certaine et utile pour l'intelligence de la langue.

source et suite sur cosmovisions,

 
         
en informatique
 


En informatique, l’analyse lexicale, lexing, segmentation ou tokenization est la conversion d’une chaîne de caractères (un texte) en une liste de symboles (tokens en anglais). Elle fait partie de la première phase de la chaîne de compilation. Ces symboles sont ensuite consommés lors de l'analyse syntaxique. Un programme réalisant une analyse lexicale est appelé un analyseur lexical, tokenizer1 ou lexer. Un analyseur lexical est généralement combiné à un analyseur syntaxique pour analyser la syntaxe d'un texte.

Un lexème est une suite de caractères dans un programme source qui correspond au motif d'un symbole lexical et qui est analysé par l'analyseur lexical comme une instance de ce symbole lexical.

Le terme « lexème » en informatique n'a pas le même sens que lexème en linguistique. En informatique sa définition se rapproche de celle de morphème en linguistique.

source et suite sur wikipedia,

  w,
         
Analyse linguistique,  

décrire comment on parle !? à qui ?

étude des connecteurs dans le discours, progression thématique, analyse des marqueurs de forme dans le discours (forme assertive, interrogative, impérative...).

la question du sens est reportée en fin d’analyse au moment de la prise de connaissance des résultats

L’analyse linguistique repose sur l’idée qu’il existe des connections entre système linguistique et système cognitif, et il s’agit alors de prendre en charge à la fois les aspects liés à la cohérence référentielle (ce à quoi le texte se réfère : des substantifs, signes linguistiques qui renvoient à une réalité extra linguistique) et aussi ceux relatifs au contexte d’énonciation (comment est-ce dit : des verbes, des adverbes, des conjonctions, des connecteurs.. qui servent à traduire la relation du locuteur à la situation, son point de vue et ses jugements).

Alors que Tropes ne propose aucun a priori sur les Univers de référence, d’autres outils proposent au contraire de coder les fragments du discours suivant des « genres » fondés sur une référence théorique. L’outil MCA (Meaning Constitution Analysis www.mcadev.com), proposé en Suède par R. Sages, propose par exemple six dimensions fixes, inspirées de l’approche phénoménologique, où chaque Unit est à coder selon différentes Views : le type de croyance affichée (opinion générale, probabilité, hésitation…), la fonction (perceptive, imaginative, conative), le temps (passé, présent…), l’évaluation portée (positive, négative, neutre), la volonté (engagement, aspiration, absence) l’implication du sujet (je, nous, aucune) (Moscarola, 2001). De la même manière dans « The Ethnograph » (www.qualisresearch.com) le mode de fonctionnement relève aussi du codage de segments de texte par le chercheur puis d'un traitement quantitatif des codes résultants. « Prospéro » (www.prosperologie.org ), proposé en France par Chateauraynaud (2003), est lui centré sur les configurations (dans lesquelles on définit des acteurs, des événements, des dispositifs, des arguments) et sur les transformations subies par ces configurations (basculements, mis en rapport avec le passé…), et le lecteur doit mettre à jour ses propres catégories d'analyse en utilisant un double système de représentation (faits et interprétations).

 

  stratégie-aims,
         

Analyse pragmatique,

 

énoncé, énonciation,


le sens,

 

 

 

 


La deixis,

 

 

Le performatif,

 

 

 

 

Contexte et cotexte,

 

- La pragmatique est une branche de la linguistique qui s'intéresse aux éléments du langage dont la signification ne peut être comprise qu'en connaissant le contexte de leur emploi. Cet objectif est l'un des buts des études visant à mettre en évidence la cohérence propre du langage naturel.

La pragmatique s'intéresse ainsi d'un côté, aux phénomènes de dépendances contextuelles propres aux termes indexicaux, c'est-à-dire ceux qui, comme je, ici ou maintenant, ont leur référence déterminée par des paramètres liés au contexte d'énonciation (voir notamment les travaux du philosophe et logicien californien David Kaplan), ainsi qu'aux phénomènes de présupposition.

D'un autre côté, elle vise aussi parfois à faire une théorie des inférences que l'on tire des énoncés linguistiques sur la base de nos connaissances générales sur le monde et d'hypothèses sur les intentions des locuteurs. Elle s'appuie en particulier sur la distinction introduite par le philosophe américain Paul Grice entre le sens pour le locuteur et le sens proprement linguistique des énoncés. En France, à peu près à la même époque, Oswald Ducrot (Dire et ne pas dire, 1972) développait des idées comparables. Dan Sperber, philosophe et anthropologue français, et Deirdre Wilson, linguiste britannique, ont développé à partir de ces idées une théorie pragmatique générale, connue sous le nom de théorie de la pertinence.

Les principaux travaux d'Oswald Ducrot portent d'une part sur la présupposition, .....suite sur wikipedia,

 

Saussure avait déjà proposé un « circuit de la parole » et Roman Jakobson, bien plus récemment, un schéma de la communication linguistique. Ce dernier avait en outre souligné l’importance d’éléments qu’on retrouve pratiquement dans tous les systèmes linguistiques, qu’on peut donc tenir pour des « universaux » du langage et dont le fonctionnement sémantique est inséparable de la situation d’énonciation. Il les a dénommés « embrayeurs » (en anglais shifters), terme auquel on préfère souvent aujourd’hui une appellation empruntée à Peirce, celle de « déictiques ». Ainsi les pronoms personnels, objet d’une étude souvent citée de Benveniste, sont à ranger parmi les déictique
suite sur wikipedia,

. La différence entre les énoncés performatifs, comme « Viens ici ! » ou « Je promets de venir » et les autres, dits « constatifs », comme « On m’a téléphoné sur cette question », tient à ce qu’on a appelé depuis la « direction d’ajustement ». Les énoncés constatifs ont pour but de décrire le réel, donc de s’ajuster à lui ; le réel reste, après l’émission de l’énoncé, ce qu’il était auparavant. Au contraire, les énoncés performatifs, agissant sur lui, le modifient : après un énoncé performatif, le réel n’est plus tout à fait ce qu’il était auparavant ; cette fois-ci, c’est donc le réel qui s’ajuste à l’énoncé : dans les exemples qui viennent d’être proposés, il comporte désormais la promesse ou l’ordre créé par voie verbale.

......suite sur wikipedia,

Deux notions sont à distinguer en pragmatique : Le contexte et le cotexte (ou co-texte).

Le contexte englobe tout ce qui est extérieur du langage et qui, pourtant, fait partie d'une situation d'énonciation. Dans le cadre du contexte, on englobe tous les éléments comme le cadre spatio-temporel, l'âge, le sexe des/du locuteur(s), le moment d'énonciation, le statut social des énonciateurs etc. Nombre de ces marques contextuelles sont inscrites dans le discours, et font intégralement partie de la déixis. Ce sont, comme on les appelle, des déictiques. En tout, nous pouvons énumérer cinq types de déictiques :
-Déictiques personnels: ce sont des outils de grammaticalisation des marques de personne dans une situation d'énonciation correspondant aux participants.
- Déictiques temporels: ce sont des marqueurs de temps qui situent l'énoncé par rapport au moment de l'énonciation.
- Déictiques spatiaux : ce sont des marqueurs de lieu qui situent l'énoncé par rapport au moment de l'énonciation.
- Déictiques discursifs : Quelques exemples : « ça, ci-dessus, ledit citoyen, cette histoire, par la présente, dans le développement subséquent, ce dont au sujet duquel j't'avons causé hier soir »
- Déictiques sociaux (en relation étroite avec les déictiques de la personne) :

Littéralement, cotexte signifie le texte autour d'un énoncé. D'un point de vue cognitif et conversationnel, le cotexte peut être défini comme l'interprétation des énoncés immédiatement précédents, servant ainsi de prémisse à la production d'un énoncé donné. Les phénomènes cotextuels renvoient pour leur part aux liens des différents énoncés entre eux (cohésion, anaphore…).

 
w,
         
La pragmatique

 

La trilogie de Morris,

 

Vue sous l’angle étymologique, la pragmatique, du grec "pragma", "praxis", signifie "action". Mais du point de vue de la communication, elle est  l’étude des signes dans leurs rapports avec leurs utilisateurs

Ainsi définie, elle se positionne, dans la trilogie de Morris, comme l’un des trois modes d’appréhension du langage à côté de la syntaxe qui concerne les relations entre les signes et de la sémantique qui traite du rapport des signes avec le monde.

Envisageant le langage comme phénomène à la fois discursif, communicatif et social, la pragmatique suppose la prise en compte de ce qu’on fait avec les signes, au-delà du fait de communiquer.

La pragmatique est loin de constituer un champ unifié. Elle  s’apparente plutôt à une discipline satellite à la croisée des sciences humaines et, par conséquent, susceptible d’être intégrée à beaucoup d’autres disciplines. En référence aux divers travaux réalisés dans ce champ, on peut distinguer plusieurs modèles d’analyse pragmatique :

- Pragmatique analytique,
- Pragmatique énonciative ou pragmatique intégrée,
- Pragamtique radicale,
- Pragmatique textuelle,
- Pragmatique psychosociologique,
   Niveau propositionnel,
   Niveau interpropositionnel,
   Niveau énonciatif,

source et suite sur CORBY.F, Analyse du discours,

 
CORBY.F,
         
         

Analyse sémantique,
ou
Méthode sémantique,

linguistique,

 

- L'analyse sémantique d'un message est la phase de son analyse qui en établit la signification en utilisant le sens des éléments (mots) du texte, par opposition aux analyses lexicales ou grammaticales qui décomposent le message à l'aide d'un lexique ou d'une grammaire.

Dans le cadre de l'analyse sémantique, le fait que deux mots s'écrivent de la même manière ne signifie pas forcément qu'ils ont le même sens : les homonymes sont polysémiques.

Par exemple, du point de vue morpho-syntaxique, le mot « vienne » peut prendre un sens différent dans des phrases comme « qu'il vienne ici » (dans ce cas c'est le verbe « venir ») et dans d'autres comme « aller en vacances à Vienne » (ici c'est un nom propre). Du point de vue sémantique, le même mot « vienne », peut correspondre à la ville de « Vienne », qui existe en Autriche et en France, ainsi qu'au département de la Vienne (il faudrait dire « dans la Vienne »), etc. Il y a une multitude de mots ambigus dans toutes les langues1, ce qui peut créer des incompréhensions. On estime qu'environ un mot sur deux, privé de son contexte est ambigu dans les langues indo-européennes.
..........

 

 
w,
en informatique,
  En compilation, l'analyse sémantique est la phase intervenant après l'analyse syntaxique et avant la génération de code. Elle effectue les vérifications nécessaires à la sémantique du langage de programmation considéré, ajoute des informations à l'arbre syntaxique abstrait et construit la table des symboles. Les vérifications réalisées par cette analyse sont :    
    La résolution des noms. Le compilateur construit la table des symboles en associant les étiquettes (ou labels) trouvées avec les identificateurs des variables, fonctions, types, et signale une erreur dans les cas où ce n'est pas possible. Par exemple pour deux variables portant le même nom et se trouvant dans le même bloc, il y a ambiguïté, et donc une erreur de programmation ;    
    La vérification des types. Le compilateur vérifie la compatibilité des types dans les instructions et expressions. Par exemple, si une fonction est initialisée avec 2 paramètres entiers, une erreur se produit si on essaye de passer un nombre différent de paramètres ou si les paramètres passés ne sont pas de type entiers. Lors d'une affectation, l'analyseur vérifie la compatibilité entre les 2 types, ainsi que la possible conversion implicite nécessaire ;    
    L'affectation définitive, nécessitant que les variables locales soient initialisées avant d'être utilisées. Certains langages considèrent que cette non-affectation initiale est une erreur de compilation (Java), alors que les autres ne spécifient rien ou génèrent un avertissement (comme gcc pour le C)    
         
Analyse thématique   (affection à chaque fragment du discours de catégories thématiques que la lecture a permis de révéler, couplage avec des données sur le contexte de communication ou des données sociodémographiques sur l’émetteur…) ou pour assister le codage d’une carte cognitive (niveau d’abstraction des concepts, type de liens..).    
         
Aperception,   Wundt, développe dans sa Psychologie des peuples (Völkerpsychologie, 1920) de nouveaux champs d'étude historique : l'histoire du langage, l'histoire littéraire, l'histoire des religions et des mœurs, etc. Par ailleurs, il considère que le développement du langage correspond au développement de l'esprit et il accorde un intérêt tout particulier à la linguistique et à la philologie (l'étude des textes classiques).

Selon Wundt, l'esprit n'est pas entièrement passif ; il ne se limite pas à enregistrer des régularités d'après les lois de l'association. Il est également actif et volontaire, et opère lui-même sans arrêt des synthèses. Il réalise des représentations nouvelles grâce à un mécanisme qu'il appelle l'aperception et qui est régi par les lois de l'aperception, ou lois de la pensée active. L'aperception est d'abord définie comme une prise de conscience réfléchie de l'objet de la perception. Ce concept est introduit en philosophie par Leibniz puis réemployé en France par Maine de Biran3. Dans les Éléments de psychologie physiologique (1874), Wundt précise ce qu'il entend par aperception : il s'agit d'un principe actif qui dirige notre attention et qui opère par connexions logiques. L'aperception est un acte psychique sui generis (spontané), accompagné d'un sentiment de tension et produisant une plus grande distinction dans nos représentations.

Dans sa Logik (1883), Wundt fait reposer toute sa psychologie sur le principe de la distinction entre l'association, où l'on se livre paresseusement au jeu des représentations, et l'aperception active qui « élabore les corrélations des représentations individuelles en représentations nouvelles. »9 La pensée logique ne commence que lorsque l'aperception élabore de telles corrélations. L'aperception possède donc un pouvoir d'unification que ne peuvent atteindre les liaisons associatives qui sont passives. Ainsi, les concepts généraux ne sont pas, comme on l'a cru, de simples extraits de ce qu'il y a de commun dans une série de représentations ; ce sont des « synthèses » opérées par l'aperception. Ce rôle unificateur de l'aperception n'intervient pas seulement dans le domaine de la représentation ; il apparaît aussi dans le domaine de l'action et s'y apparente alors à la volonté.

 
W,
         
         
 
   
Archive,
   
         
Articulation(s)        
    La première articulation est celle faite, entre les plus petites unités porteuses de sens (les monèmes), qui sert à créer un énoncé ayant une signification. La deuxième articulation est celle dans ces monèmes, d'unités plus petites (les phonèmes), qui ont pour fonction de distinguer les monèmes entre eux. source W,    
    André Martinet a le premier relevé la double articulation du langage, qui singularise le langage humain (par opposition aux langages formels).    
         
autre,  

- Partenaire imaginaire,(I), & altérité, dualité,
- Altérité dans le miroir,
- Couple d'opposés Autre/autre
- 25 mai 1955 : Dans la topique du Symbolique, de l'imaginaire, et du Réel, (RSI), dans Le moi, dans la théorie de Freud et dans la technique psychanalytique Lacan distingue A et a : il y a deux autres, L'un avec A majuscule, et un avec un petit a qui est le moi.

32 occurences de autre dans Les mathèmes de Lacan de J.SIBONI, p96 ...,
- L'inconscient du sujet c'est le discours de l'autre, 12008,
- Le a et le moi, son ombre, sont deux autres, 22054,
- L'autre c'est le semblable, noté a, 30050,
- L'autre imaginaire est identique au petit autre, 44007

   
         
Autre  

- A, Lieu des Signifiants, pour Lacan, le grand Autre, A, lieu du Trésor de la Langue, qui "contient", "consiste" en nombre de Signifiants oeuvrant à la surdétermination du Sujet, de l'Hisoire du sujet, de son destin ! Tant dans ses "Dons" que ses "Tarres" .
( Ordre antérieur et extérieur au Sujet). Le signifiant a deux faces, l'une en lien aux Sons, aux oreilles, aux phonèmes, l'autre à la Lettre.

Ce lieu a pour support substantiel ! le corps propre du Sujet. Sujet qui incorpore le corps symbolique au temps du trauma articulé à son image dans le miroir ! D'où la gradation de l'acceptation narcissique et/ou de ses troubles !
Seule l'analyse, la psychanalyse permet de détricoter les "héritages", les "transmissions", les"(auto) nouages" symptômatiques ... par une analyse du discours, de la langue, par la parole ....propre au sujet (lorsque le sujet est apte à parler ! Aussi n'y a-t-il pas d'analyse d'enfants !). Sujet qui lui, plutôt que de parler une langue parle sa Lalangue, celle de son univers linguistique transmise par ses nourrices, ses éducateurs, dans un contexte déterminé, le plus souvent la cellule (!!?) familiale !
Le corps écrit au travers de ses symtpômes (figures de styles), susceptibles d'interprétations, à défaut de pouvoir écrire ou dire via un média, via une langue, via un "langage" ... organisé ...par une grammaire !!! Langue, jeux, production, ....sexuation, érotisme et sexualité...
Freud et Lacan précisent, cernent, le lexique et la syntaxe de ces expressions ! L'Inconscient, les mécanismes du rêve et ses interprétations (!? multiples), le refoulement, La métaphore, la métonymie, renversement dans les contraires, la convertion, ...Le mot d'esprit, Psychopathologie de la vie quotidienne, ... Lire Freud ... à détailler ...

La topologie du sujet est une réponse à la question : qu’est ce qu’il se passe avec ces signifiants et ces lettres, ?, qui se baladent dans le corps et qui à un certain moment se mettent à dégringoler, à se décomposer en morceaux, et ça fait le corps Table de jeu, dit Lacan dans Radiophonie, le corps devient l’Autre, le grand Autre, avec un grand A; (source JMV),

- L'Autre c'est la fonction de la parole, le lieu où se consitue le sujet représenté par un Signifiant.

- L'Autre peut être identifié au Symbolique. Symbolique (comme privation de l'objet, voir ForDa) articulé au Père, et à sa fonction interdictrice/protectrice (de parole) dans le contexte oedipien de la famille occidentale et de la demande insatiable de la Mère . (dans d'autres contextes c'est l'Oncle, dans certaines Castes il n'y a pas d'interdit (Egypte ancienne)), Freud découvre l'Oedipe dans les analyses de ses patients et pour lui même !, Lacan ironisera : Que trouver d'autre dans le chapeau que le lapin qu'on y a mis ?! Bien sûr la Tagédie (Reçette) est fournie avec le lapin ! ( Ne pas négliger la Sagesse du Mythe !). Reste qu'une identification réussie au Père, assure le rendement de la rente Famille ! Sinon Les non-dupes errent ! Mais dans tous les cas, le Père perd ! et rate ! non loin de la figure du Pirate !

(à propos de l'Oedipe nous devons nous interroger sur l'interdit acté par le Législateur français en 2021 des relations sexuelles entre un parent et sa progéniture de moins de 18 ans (degré extrinsèque maximum de l'Oedipe qui le plus souvent est un Complexe, un scénario, une imagination, fantasmatique, intrinsèque) ! ... Donc en bonne logique .... après 18 ans ce serait autorisé ...! Interessant ...!? N'y a-t-il pas un ratage !
Autrefois les moeurs relevaient du discours du Culte, de ses prescriptions relatives, entre autres, au sexe, , mais aujourd'hui ... à qui se fier ...! Le principal interdit en 2021 est véhiculé par le Réel du Covid-19 !,? Maladie de la relation, du contact..., Retour ...
).

- L'Autre scène, l'Inconscient freudien, Autre, lieu de détermination du sujet,

- A barré, A , l'absence de signifiants,

- 111 occurences de Autre dans Les mathèmes de Lacan de J.SIBONI, p91 ...,
L'inconscient c'est le discours de l'Autre, 2005,
Le grand Autre est le lieu d'opération du langage, 440008,
L'Autre est le lieu de la parole, 30029,
L'Autre est le lieu du Signifiant, 30053,
Le corps fait le lit de l'Autre par l'opération du signifiant, 47008,

Oeuvres de Freud, Uqac,

Oeuvres de Lacan sur gaogoa,
Elp,
Staferla,...


   

- LACAN, Ecrits, Seuil, 1966, p898, 899, Index raisonné des concepts majeurs : 3.L'Autre.
dont l'autre et l'Autre, Le lieu de l'Autre, L'inconscient c'est le discours de l'Autre,

- CHAMANA-LAROUSSE, dictionnaire de la psychanalyse, Larousse, 1995
- MILLLER Gérard, Lacan, Bordas, 1987,
- SOLLERS.PH, Préface de, Dictionnaire de la Psychanalyse, Encyclopedia.Universalia, Albin Michel, 1987
- ROUDINESCO.R & PLON.M, Dictionnaire de la psychanalyse, Fayard, 1992,
- SIBONI.Jacques, Les Mathèmes de Lacan, Lysimaque, 1996
- KRUTZEN.H, Jacques Lacan, Séminaire 1952-1980, Index référentiel, Anthropos, 2003,

   
 
   
B
 
   
Bibliothèque
Histoire des Bibliothèques in Bibliothèque Adriana,  
Bibliothèque
Médecine de l'Äme,
   
ADRIANA,
 
   
C
 
 
   
Calligraphie chinoise,   - en chinois shufa, = art de tracer, ou art de réaliser le tracé, de shu = écrire, et de fa = art de faire.
- au Japon, shodo, /shodao/ = voie de l'écriture, pour accéder à la sagesse !
- En Chine la calligraphie est un art majeur qui régit toutes les autres disciplines artistiques.
Les caractères chinois expriment la pensée et la beauté visuelle de cette pensée !
De 1700 à 1100 ans d'ancienneté pour l'écriture chinoise !
Origines supposées de l'écriture chinoise :
Les trigrammes ( bagua) divinatoires de Fu Xi. ( 8 signes géométriques inscrits dans un carré)
Les noeuds sur les cordelettes de Sheng Nong.
Les signes calligraphiques inspirés de la nature de Huang di.
   
         
    - Abécédaire de la Calligraphie chinoise, MEDIAVILLA Claude, Flammarion, 2002    
         
Castration,
   
         

Cercle linguistique de Copenhague,

 

HJELMSLEV
BRONDAL,

 
L' école de Copenhague , officiellement le Cercle Linguistique de Copenhague ( français : Cercle Linguistique de Copenhague ), est un groupe de chercheurs dédiés à l'étude de la linguistique . Elle a été fondée par Louis Hjelmslev (1899–1965) et Viggo Brøndal (1887–1942). Au milieu du XXe siècle, l'école de Copenhague était l'un des centres les plus importants du structuralisme linguistique avec l' école de Genève et l' école de Prague . À la fin du 20e et au début du 21e siècle, l'école de Copenhague est passée d'une approche purement structurelle de la linguistique à une approche fonctionnaliste , la grammaire fonctionnelle danoise , qui intègre néanmoins de nombreuses idées des fondateurs.
 

W,

structure

fonction

Glossématique,

 

La Copenhagen School of Linguistics a évolué autour de Louis Hjelmslev et de sa théorie du langage en développement , la glossématique . Avec Viggo Brøndal, il a fondé le Cercle Linguistique de Copenhague, un groupe de linguistes basé sur le modèle du Cercle Linguistique de Prague . Dans le cercle, les idées de Brøndal et Hjelmslev n'étaient pas toujours compatibles. L' approche plus formaliste de Hjelmslev a attiré un groupe d'adeptes, dont les principaux Hans Jørgen Uldall et Eli Fischer-Jørgensen , qui s'efforceraient d'appliquer les idées abstraites de Hjelmslev sur la nature du langage aux analyses de données linguistiques réelles.

L'objectif de Hjelmslev était d'établir un cadre pour comprendre la communication en tant que système formel, et une partie importante de cela était le développement d'une terminologie précise pour décrire les différentes parties des systèmes linguistiques et leur interdépendance.
Le cadre théorique de base, appelé « Glossematics », a été exposé dans les deux ouvrages principaux de Hjelmslev: Prolégomènes à une théorie du langage et Résumé d'une théorie du langage. Cependant, puisque la mort de Hjelmslev en 1965 a laissé ses théories principalement sur le plan programmatique, le groupe qui s'était formé autour de Hjelmslev et sa théorie glossématique s'est dispersé - alors que le Cercle linguistique de Copenhague continuait d'exister, ce n'était pas vraiment une "école" unie par un commun. perspectives théoriques.

En 1989, un groupe de membres du Cercle linguistique de Copenhague, inspiré par les progrès de la linguistique cognitive et les théories fonctionnalistes de Simon C.Dik a fondé la School of Danish Functional Grammar visant à combiner les idées de Hjelmslev et Brøndal, et d'autres des linguistes tels que Paul Diderichsen et Otto Jespersen avec une linguistique fonctionnelle moderne. Parmi les membres éminents de cette nouvelle génération de la Copenhagen School of Linguistics figuraient Peter Harder , Elisabeth Engberg-Petersen , Frans Gregersen , Una Canger et Michael Fortescue . Le travail de base de l'école est Dansk Funktionel Grammatik (grammaire fonctionnelle danoise) de Harder (2006). Les développements récents dans l'école comprennent Ole Nedergaard Thomsen du discours fonctionnel Pragmatique . Dans ce qui suit, les deux étapes de l'école de Copenhague seront décrites comme 1. L'école glossématique et 2. L'école fonctionnelle danoise.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la langue est une forme,

 

Ecole glossématique :
Brøndal a souligné que les propriétés formelles d'un système devraient être séparées de sa substance. En conséquence, Hjelmslev a présenté, en tant que figure clé de l'école de Copenhague dans les années 1930, un fondement linguistique formel, connu plus tard sous le nom de glossématique (la double dualité du signe linguistique). Il a formulé sa théorie linguistique avec Hans Jørgen Uldall comme une tentative d'analyser l'expression (phonétique et grammaire) et le sens d'une langue sur une base cohérente. Il supposait que la langue n'était pas le seul instrument de communication (cf. la communication des sourds), et il s'intéressait à une théorie générale des signes de la communication, de la sémiotique ou de la sémiologie .

Plus que les autres écoles, l'École Glossématique se référait aux enseignements de Saussure , même si elle était à bien des égards liée à des traditions plus anciennes. Ainsi, il a essayé une fois de plus de combiner logique et grammaire. En tout cas, Hjelmslev a repris l'interprétation psychologique du signe linguistique et a ainsi étendu son étude du signe plus loin que la langue en tant que telle.

Les principales idées de l'école sont:

  • Une langue se compose de contenu et d'expression.
  • Une langue se compose d'une succession et d'un système.
  • Le contenu et l'expression sont interconnectés par commutation.
  • Il existe certaines relations dans la succession et le système.
  • Il n'y a pas de correspondance univoque entre le contenu et l'expression, mais les signes peuvent être divisés en composants plus petits.

Plus encore que Saussure, l'école de Copenhague s'intéresse à la langue plutôt qu'à la parole . Il représentait sous une forme pure l'idée que la langue est une forme et non une substance. Il a étudié le système relationnel au sein de la langue à un niveau d'abstraction plus élevé.

   
         
    Ecole fonctionnelle danoise,    

école structuraliste,

grammaire fonctionnelle,
grammaire congitive,

 

Contenu
expression,

la Communication !

fonction,
linguistique cognitive

 

 

 
(Pour le style architectural du même nom, voir Fonctionnalisme danois (architecture)) .

L'école danoise de linguistique fonctionnelle a été développée dans le but de combiner la grammaire fonctionnelle moderne et la linguistique cognitive avec les meilleures idées et concepts de l' école structuraliste antérieure . Comme Hjelmslev et Saussure, l'école insiste sur la division structurelle de base de la communication en plans de contenu et d'expression. Comme Simon DIK et les grammairiens fonctionnalistes, les fonctionnalistes danois insistent également sur le fait que la langue est fondamentalement un moyen de communication entre les humains et qu'elle est mieux comprise et analysée à travers sa fonction communicative. Lors de l'analyse d'énoncés linguistiques, le contenu et les plans d'expression sont analysés séparément, le plan d'expression étant analysé par des méthodes structurelles traditionnelles et le plan de contenu étant analysé principalement par des méthodes sémantiques et pragmatiques .
Cependant, on suppose que les structures sur le plan d'expression reflètent les structures sur le plan de contenu. Ceci peut être vu dans le parallélisme entre la structure des phrases danoises tel que décrit par le modèle syntaxique structurel de Paul Diderichsen divisant les énoncés en trois champs de base :
un champ de base,
un champ de lien et
un champ de contenu;
et
la structure pragmatique des énoncés qui utilise souvent
le champ de base des fonctions pragmatiques du discours,
le champ du lien pour les fonctions illocutoires et
le champ du contenu du message linguistique.
Les fonctionnalistes danois supposent qu'un énoncé ne doit pas être analysé à partir des unités minimales et plus, mais plutôt à partir des unités maximales et vers le bas, car les locuteurs commencent la construction d'énoncés en choisissant quoi dire dans une situation donnée, puis en choisissant les mots à utiliser et enfin en construisant la phrase au moyen de sons.

Un exemple d'analyse à deux plans est donné ci-dessous dans l'analyse de l'énoncé «Le livre n'a été lu par personne depuis un moment». Le plan d'expression se compose de "le livre" qui est une phrase nominale avec un déterminant, un verbe fini avec un adverbe négationnel "n'a pas" et une phrase verbale passive "lu" avec un agent "par n'importe qui" et un temps adverbe "pendant un moment". Sur le plan du contenu, «le livre» a la fonction de sujet de l'énoncé, ce dont la phrase porte et qui la relie au discours plus large, la fonction de «n'a pas» est d'énoncer la force illocutoire de l'énoncé déclaratif , et le prédicat est le message "n'a été lu par personne depuis un certain temps" qui est destiné à être communiqué.

   
   
Énonciation: Le livre n'a pas été lu par n'importe qui pendant un certain temps.
Expression Déterminant / Nom Nexus: verbe intransitif / présent / négation Verbe passif / Agent / Adverbe temporel
Contenu Sujet - informations connues Force illocutoire déclarative Prédicat: à lire / Spécificateur: par n'importe qui / Délai: pendant un certain temps
   
         
    Bibliographie,    
    HJELMSLEV.L, - Le Langage, Editions de Minuit, 1963-1966,
HJELMSLEV.L, - Prolégomènes à une théorie du langage, Editions de minuit, 1943, 1966, 1971,
Suivi de : La structure fondamentale du langage, 1968
   
   

- Harder, Peter (2006): « Funktionel lingvistik - eksemplificeret ved dansk funktionel lingvistik ». NyS 34/35. 92-130. (Multivers. Det akademiske Forlag.)
- Plus dur, Peter. Dansk funktionel Lingvistik: en Introduktion . [1] (en danois)
- Seuren, Pieter AM (1998) Linguistique occidentale: une introduction historique . Wiley-Blackwell.
- Engberg-Pedersen, Elisabeth; Michael Fortescue ; Peter Harder ; Lars Heltoft; Lisbeth Falster Jakobsen (éd.). (1996) Contenu, expression et structure: études de grammaire fonctionnelle danoise . Société d'édition John Benjamins.
- Plus dur, Peter. (1996) Sémantique fonctionnelle: une théorie du sens, de la structure et du temps en anglais . (Tendances de la linguistique: études et monographies 87). Berlin / New York: Mouton de Gruyter.

modifiée pour la dernière fois le 21 juillet 2020

   
         
   
Cercle de Vienne,
Le cercle de Vienne, ou Wiener Kreis, est un groupement de savants et philosophes1 qui a fonctionné à Vienne, de 1923– mais officiellement 1929 sous le nom de Société Ernst-Mach – jusqu'à l'assassinat de son chef de file, Moritz Schlick, le 22 juin 1936, après quoi le club se dispersa. Le Cercle existait de manière informelle déjà avant la Première Guerre mondiale. L’ouvrage de Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus (1921), est un des textes de cette époque qui servit de « Bible » à la pensée viennoise.
W,
Empirisme logique,  
Le Cercle de Vienne s'est constitué d'abord comme un mouvement de promotion de l’empirisme logique (ou « positivisme logique »), et s'inscrit dans une double tradition philosophique, celle du rationalisme et celle de l'empirisme. Il a développé une critique radicale de la métaphysique spéculative. Ce mouvement fait suite aux travaux de Gottlob Frege, Ernst Mach (dont, après Ludwig Boltzmann, Schlick était le successeur à la chaire de philosophie des sciences), de Ludwig Wittgenstein, Bertrand Russell, et a été influencé par George Edward Moore et Karl Popper.
   
 

Il n’existe pas de doctrine commune au Cercle, et celui-ci se caractérise moins par des dogmes que par un programme commun.
Le Cercle développe en effet ce qu'il appelle une « conception scientifique du monde », dont trois éléments majeurs prédominent.

Programme dont "nous" patissons toujours en 2021 !
Même si nous ne devons pas regretter l'obscurantisme religieux ou philosophique ...
!
   
  1. Les sciences doivent être unifiées dans le langage de la physique (réductionnisme des sciences empiriques) ou de la logique (logicisme), car toute connaissance est soit empirique soit formelle.
  2. La philosophie est une élucidation des propositions scientifiques, éthiques et esthétiques par l'analyse logique ; elle ne se réduit certes pas à une théorie de la connaissance mais celle-ci en constitue toutefois le point de départ.
  3. Cette conception affirme que les énoncés métaphysiques sont dépourvus de sens (Unsinnig) : les problèmes philosophiques traditionnels auraient été mal posés, et leurs solutions auraient été exprimées inadéquatement. Cette thèse trouve sa première formulation avec Ludwig Wittgenstein dans le Tractatus logico-philosophicus : la plupart des énoncés métaphysiques sont dépourvus de sens car ils ne peuvent être justifiés par l'expérience ; ils ne portent pas sur le monde, mais ils nous renseignent plutôt sur la façon dont le langage fonctionne (conception partagée par Rudolf Carnap en 19345). Il y a eu plusieurs tentatives pour réfuter cette conception de la philosophie analytique, en particulier par Strawson, par David Lewis ou, en France, par Frédéric Nef, conduisant à la métaphysique analytique.
   
   

Ses membres les plus actifs ont été Moritz Schlick, Hans Hahn, Rudolf Carnap, Eino Kaila, Otto Neurath, Felix Kaufmann, Edgar Zilsel, Victor Kraft et Arne Næss.

Sa tradition s'est perpétuée avec Georg Henrik von Wright et Alfred Tarski.

On pouvait aussi y retrouver Kurt Gödel.

 
         
Manifeste du
Cercle de vienne,
1929
 
Le Manifeste du Cercle de Vienne est un texte historique et programmatique de Rudolf Carnap, Hans Hahn et Otto Neurath, publié en 1929, qui décrit les missions philosophiques, scientifiques et politiques de la conception scientifique du monde adoptée par les membres du Cercle de Vienne. Le titre complet de l'opuscule est La Conception scientifique du monde : Le Cercle de Vienne.
 
W,

Positivisme logique,


Ils (les membres du Cercle de Vienne)  rejettent préalablement, à la fois la métaphysique, qui énonce selon eux de « faux problèmes » en tant quelle étudie les objets transcendant l’expérience, et la conception positiviste traditionnelle de l’expérience personnelle comme fondement de la connaissance vraie. Ils mettent au contraire l’accent sur l’importance de la vérification scientifique et adoptent l’empirisme comme une nécessité logique.

 

 

Conception scientifique :

Marqué par la logique mathématique de Frege et de Russell, et formé dans le dessein de mettre fin à la souveraineté de la philosophie sur les sciences et d’intégrer à sa représentation du monde les théories les plus récentes — notamment la relativité d’Einstein, les recherches sur les espaces non-euclidiens en géométrie et la crise des fondements de l’arithmétique —, le groupe rédige en 1929 un pamphlet inaugural intitulé la Conception scientifique du monde : le Cercle de Vienne.
À partir de 1930 paraît le journal Erkenntnis (« Connaissance »), organe de publication officiel du groupe.

Les objectifs sont ainsi définis : écarter les pseudo-problèmes de la métaphysique et construire un nouveau langage scientifique. La démarche du cercle de Vienne est fondée sur l’opposition entre les énoncés empiriques (synthétiques) et logiques (tautologiques ou analytiques). L’expérience est l’unique source qui nous permette de connaître la réalité. Ainsi, pour Carnap, les phrases ne peuvent avoir un sens que si elles satisfont au « principe de vérification », qui exige qu’elles soient vérifiables empiriquement ou analytiquement.

 

Source
Microsoft
Encarta


En fondant le rôle de la philosophie sur la « vérificabilité » des énoncés scientifiques, les positivistes logiques accordent le primat à l’étude du langage. Il s’agira donc d’établir, selon les termes de Carnap, une « syntaxe logique du langage de la science ».

Les positivistes d’aujourd’hui, qui rejettent la philosophie du Cercle de Vienne, préfèrent la dénomination « empiristes logiques », qui leur permet de se distancier de la vérification scientifique sur laquelle ont insisté les penseurs antérieurs. Les « empiristes logiques » soutiennent que le principe de vérification est lui-même philosophiquement invérifiable.

L’héritage du positivisme logique se perçoit surtout chez les philosophes anglo-saxons ; les principaux représentants en sont Quine, Popper et Goodman.

Source Encarta,

 

 

Analyse linguistique :
Le cercle de Vienne traite la question de l’être d’un point de vue logique. Il montre que les difficultés ontologiques viennent toutes d’une confusion des problèmes. Affirmer que « le monde est », que « Socrate est un homme » ou que « Frege est le fondateur de la logique contemporaine », c’est employer trois fois le verbe être en des sens logiquement différents. Le premier usage cache le quantificateur « il existe » ; le deuxième traduit l’appartenance ; le troisième recouvre la notion d’identité. Les problèmes de la métaphysique sont donc insolubles parce qu’ils sont posés à l’aide de termes mal définis et qu’ils confondent des difficultés d’ordres différents. Il s’agit donc pour le Cercle de constituer « la langue bien faite » (Condillac), qui consiste en l’élaboration d’un système cohérent des énoncés protocolaires d’observations scientifiques.

Le Cercle collabore avec la Société de philosophie empirique de Berlin (dont Hans Reichenbach et Carl Gustav Hempel étaient les principaux membres) en organisant des conférences internationales et en publiant le journal Erkenntnis (« Connaissance »). Le groupe se disperse à partir de 1934 avec le départ en exil de ses principaux membres.

Influence,
Dans les années 1920-1930, le cercle de Vienne a une influence limitée. Cependant, la dimension sociopolitique de ses théories, mise en avant par Neurath, en tant que renouveau de la pensée du siècle des Lumières contre la marée montante du fascisme, est de plus en plus reconnue.

Ernst Mach, Henri Poincaré, Pierre Duhem et Albert Einstein, dans le domaine de la science expérimentale, Gottlob Frege, David Hilbert, Bertrand Russell, en logique, et Ludwig Wittgenstein, pour la science formelle, ont été profondément marqués par les travaux du cercle de Vienne. Malgré sa dispersion au milieu des années trente, il a joué une rôle considérable dans le courant logique américain, et a influencé notamment Hilary Putnam, Willard Quine, Nelson Goodman, Michael Dummett. Aujourd’hui, après la « mort » annoncée du positivisme logique réductionniste dans les années soixante, le cercle de Vienne historique s’est réformé, révélant des courants de pensée encore significatifs pour le postpositivisme.

 
"Vienne, cercle de." Microsoft® Encarta® 2006 [DVD]. Microsoft Corporation, 2005.
         
    Bibliographie,    
    - Manifeste du cercle de Vienne, édition coordonnée par A.SOULEZ, Vrin, 2010, bnfa, avec table des matières, et aussi ici -->   Table des matières,
    - Le Cercle de Vienne, OUELBANI Melika, Série Science, Philosophies, Puf, 2006, (voir Sciences, dans   Livrothèque_gaogoa,),    
    - Le Cercle de Vienne, D.CHAPUIS-SCHMIRZ, Open Edition, analyse critique,
Delphine Chapuis-Schmitz, « Le cercle de Vienne », Labyrinthe [En ligne], 18 | 2004 (2), mis en ligne le 20 juin 2008, consulté le 08 mars 2021. URL : http://journals.openedition.org/labyrinthe/200 ; DOI : https://doi.org/10.4000/labyrinthe.200
 

Delphine Chapuis-Schmitz

delphinecs@yahoo.com

         
WITTGENSTEIN-Ludwig  

Le second grand événement est la publication en 1921 du Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, un opuscule lapidaire et brillant qui soutient, parmi d'autres éléments, une théorie du symbolisme et une théorie du langage comme image.

la Société Ernst Mach publie la fameuse « brochure jaune » : La Conception scientifique du monde, Le Cercle de Vienne. L’article, cosigné par Carnap, Hahn et Neurath, présentait la position farouchement anti-métaphysique qui caractérisait le Cercle de Vienne et rendait, dans sa préface, un hommage explicite à Schlick.

 
W,
         
   

Cercle linguistique
de Prague

Structure
Fonction,

 

Le cercle linguistique de Prague ou « école de Prague » (en tchèque Pražský lingvistický kroužek) était sous sa forme originale un groupe de critique littéraire et de linguistique influent du XXe siècle. Ses membres ont développé des méthodes de critique littéraire sémiotique de 1928 à 1952 qui ont eu une influence significative et durable en linguistique et sémiotique.
De nos jours, le cercle linguistique de Prague est une association qui vise à contribuer à la connaissance de la langue et de ses systèmes de signes associés selon des principes structurels–fonctionnels
Le cercle de Prague se compose d'émigrés russes comme Roman Jakobson, Nicolaï Troubetzkoy, et Sergueï Kartsevski, tout comme les érudits tchèques René Wellek et Jan Mukařovský. Le créateur du cercle et son premier président est le linguiste tchèque Vilém Mathesius (jusqu'à sa mort en 1945). Roman Jakobson fut vice-président.

L'œuvre du groupe avant la Seconde Guerre mondiale a été publiée dans Travaux du cercle linguistique de Prague qui représente les contributions les plus significatives au congrès mondial des slavisants. C'est dans ces Travaux, écrits en français, qu'apparaît pour la première fois le terme structure, dans son sens linguistique. La première livraison de ce manifeste eut lieu en 1929, date à laquelle le cercle se fait connaître, à l'occasion du premier congrès international des slavistes. Ce sera le premier manifeste du structuralisme.

W,

 

Travaux du cercle linguistique de Prague, .pdf,

   

Le concept de fonction dans le langage est la notion clef des travaux du cercle pragois. C'est, dans la grande diversité des travaux pragois, le seul point commun qui permet une cohésion du cercle. Cependant, il ne faudrait pas, comme c'est très répandu, assimiler le cercle linguistique de Prague à l'invention de la phonologie. D'ailleurs, le terme fonction a, dans les travaux du cercle, deux sens bien différents, qui ont été repris et validés par la suite :

  • le langage a une fonction, c’est-à-dire qu’il sert à quelque chose : le schéma de la communication de Jakobson en sera, plus tard, une formalisation célèbre ;
  • une langue est composée d’éléments qui ont, ou n’ont pas, une fonction : les phonèmes servent à distinguer des paires minimales, ce qui fonde la phonologie, alors que les phones sont des éléments non discriminants, ce qui fonde la phonétique. Le fonctionnalisme de Martinet reprendra cette distinction.

Le cercle de Prague n’aurait cependant eu aucun mérite à redécouvrir le poncif multimillénaire de l'utilité du langage : ce concept est déjà présent chez Platon, et repris par les grammaires du Moyen Âge ; l’originalité du cercle pragois est d'avoir articulé cette notion de fonction avec l’appréhension de la langue en tant que système

 
         
         
Chaine,
   
         

Cognition,

courant neurosciences
comportementalisme,
modélisation,...
positivisme,
psychologie ...

adaptation ....

 

La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention. Ces processus cognitifs ont été mis au jour par un petit groupe de psychologues de Harvard dans les années 1955-1960, notamment autour de Jerome Bruner1,2,3 et de George Miller4 dans ce qui a été désigné comme la « révolution cognitive ».

Critiques vis-à-vis des échecs du béhaviorisme d'alors qui interdisait toute hypothèse sur le fonctionnement mental, ils vont, au contraire, en actifs témoins de la cybernétique naissante, modéliser le fonctionnement de la pensée sous forme de régulation permanente entre perceptions et actions et l'unifier, en termes d'apprentissages informatifs et adaptatifs, à l'ensemble des processus mentaux, y compris les émotions et la fonction affective, traditionnellement séparée des processus de (re)connaissance et supposée réservée (à tort) aux uniques thèses psychanalytiques[réf. souhaitée].

Aujourd'hui, le terme cognition peut également être utilisé pour désigner non seulement les processus de traitement de l'information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions. Par exemple, selon António Damásio, dans son livre L'erreur de Descartes, les émotions font partie des fonctions cognitives car le raisonnement et la prise de décision ne peuvent pas se faire sans les émotions7.

La cognition est souvent étendue au-delà du seul cadre de la cognition humaine pour inclure tous les processus « intelligents » y compris chez les animaux non-humains ou mis en œuvre au sein de systèmes artificiels, comme les ordinateurs.

Les sciences cognitives rassemblent l'ensemble des domaines scientifiques consacrés à l'étude de la cognition, notamment les neurosciences, la psychologie, la linguistique, l'intelligence artificielle, les mathématiques appliquées à la modélisation des fonctions mentales, l'anthropologie et la philosophie de l'esprit. Cette recherche transdisciplinaire est souvent fédérée par des hypothèses relatives à la nature de la cognition, conçue comme simulation, comme manipulation formelle de symboles ou encore comme une propriété émergeant des systèmes complexes.

La définition exacte de la cognition et des relations entre activités mentales et cérébrales (le « Problème corps-esprit ») reste l'objet de nombreux débats dans les sciences contemporaines (psychologie, intelligence artificielle, philosophieetc.). À la suite de la « révolution cognitiviste », la perspective dominante depuis le milieu du XXe siècle regroupe sous le terme de cognition les fonctions dont est doté l'esprit humain et par lesquelles nous construisons une représentation opératoire de la réalité à partir de nos perceptions, susceptible en particulier de nourrir nos raisonnements et guider nos actions. D'autres courants de recherche critiquent cette perspective représentationnaliste et caractérisent au contraire la cognition comme un phénomène essentiellement dynamique et émergent.

DAMASIO,

 

W,

   
Cohérence,
étude des facteurs de cohérence dans le traitement du langage naturel  
   
Condensation,
   
   
Connoter,
Connotation,
   
 
   
Coupure,
   
   
Corps,
   
 
   
D
 
 
   
Dénoter,
Dénotation,
   
         
Desinence  

En morphologie, une désinence (du latin médiéval desinentia, « qui tombe à la fin (d’un mot) ») est un suffixe grammatical après lequel on ne peut plus ajouter d’autres suffixes1.

Les désinences expriment divers traits grammaticaux, en fonction de la langue concernée, des parties du discours variables2 :

Les désinences sont l’un des moyens d’expression des rapports syntaxiques. Les désinences casuelles, par exemple, peuvent être des morphèmes typiques des compléments du verbe exprimés par les parties du discours nominales. Elles ont aussi un rôle dans la réalisation des accords, par exemple celui en genre, en nombre et en cas des déterminants et des épithètes du nom, et de celui en personne, en nombre et en genre du verbe de la proposition avec son sujet.

 

Toutes les langues n’utilisent pas de désinences. Telles sont les langues isolantes (chinois, vietnamien, etc.). Celles qui font appel systématiquement à des désinences sont les langues agglutinantes (les langues finno-ougriennes, les langues turciques, etc.) et les langues flexionnelles (les langues indo-européennes, les langues sémitiques, etc.), mais il y a des différences entre elles pour ce qui est du nombre de traits grammaticaux exprimés par une même désinence, les traits qu’elles expriment et la mesure dans laquelle elles les utilisent par rapport à d’autres moyens grammaticaux.

source et suite sur wikipedia,

 
W,
 
   
Diachronie,
Baudoin de ..,  
W,
 
   
Dialectes,        
    (Langue, Dialectes, Patois; Les sabirs, Pidgin, Les créoles, Les argots, Unilinguisme et multilinguisme, Enseignement et apprentissage d'une langue seconde, La traduction humaine, La traduction automatique),
Voir MARTINET.A
   
         
Dialectique,  

dialectique, en philosophie, méthode de recherche de la vérité par la juxtaposition de thèses opposées.

Placée au centre de nombreuses doctrines, la dialectique n’a ni le même sens ni la même fonction chez Platon, Hegel ou Marx.
Du grec dialektikê, plus précisément de dia (« rapport » ou « échange » ), legein (« parler ») et tekhnê (« art » ou « technique »), le mot semble renvoyer à l’art ou à la technique qui permet d’échanger des idées à partir de positions différentes et de cerner une question, de la traverser de part en part en cherchant à dépasser les contradictions..

Avec Socrate, la dialectique devint l’art du dialogue et de la discussion : le dialecticien était « celui qui savait interroger et répondre » (Platon, Cratyle). En conséquence, le dialogue socratique était dialectique, de même que l’activité de penser, dans la mesure où elle était définie comme une « conversation de l’âme avec elle-même », cette dernière « s’adressant questions et réponses » (Platon, Théétète).

Platon conçut la dialectique comme l’art de diviser les choses en genres et en espèces pour mieux les étudier, en discuter et « ne point juger la même une nature qui est autre » (Sophiste). Cette division déboucha sur un second sens, à savoir le mouvement de l’esprit qui remontait de concept en concept, de proposition en proposition, jusqu’aux concepts et propositions ontologiques, qui portent sur l’être — ce qui est — et non plus sur la connaissance. La dialectique permettait alors de passer de l’apparence et du sensible aux Idées et de façon ultime à l’Idée du Bien, principe absolu et transcendant. Elle représentait donc la source de la vraie connaissance, par opposition à l’opinion et à la connaissance sensible, considérée comme illusoire. Supposée anhypothétique — allant au-delà des hypothèses —, elle constituait la voie royale pour accéder à l’intelligible

Aristote ne garda de la dialectique que la technique de raisonnement : à la différence de l’analytique, fondée sur des propositions certaines, elle était définie par Aristote comme l’art des raisonnements, opérant avec des principes seulement probables, et n’ayant donc pas pour objet la démonstration (Topiques). La dialectique ne représentait donc plus l’accès certain au vrai et perdait dès lors son rôle fondamental dans la philosophie.

 

C’est la dialectique enseignée par la scolastique que connut Descartes au cours de ses études et c’est elle qu’il critiqua radicalement comme l’art de parler sans « clarté et distinction » en donnant l’illusion que l’on possède un savoir fondé (Discours de la méthode).

Dans la Critique de la raison pure (1781), Kant rejeta la dialectique, entendue comme raisonnement illusoire. Il mit donc en œuvre, à côté de l’analytique transcendantale ou « logique de vérité », la dialectique transcendantale ou « logique de l’apparence transcendantale », c’est-à-dire la discipline qui étudie, de façon radicalement critique, l’illusion vaine qui pousse l’esprit des hommes à dépasser les limites de l’expérience et à vouloir atteindre l’absolu, en l’occurrence les Idées de Dieu, du monde et du moi. Le mot « dialectique » possède ainsi chez Kant un double sens : l’illusion qu’il faut critiquer et l’étude allant de pair avec la critique de cette illusion ; le philosophe qualifia cette seconde dialectique de « transcendantale ».

Hegel remit la dialectique au centre de sa philosophie, lui donna un nouveau sens ;

Il considérait la dialectique comme la marche de la pensée selon sa propre logique — ce mouvement de la pensée correspondant à celui de l’Être même. En effet, Hegel soutenait que « le réel est rationnel et le rationnel est réel », car la dialectique est « la vraie nature propre des déterminations de l’entendement, des choses et d’une manière générale de l’infini » (Encyclopédie des sciences philosophiques, 1830). Ainsi, il imposa une nouvelle vision de l’ontologie, de la logique, de la pensée et de la philosophie en général.

Le processus qui anime le réel et le rationnel — l’être et la pensée — obéit à un rythme ternaire : thèse ou affirmation, antithèse ou négation et synthèse ou négation de la négation, moment de l’Aufhebung (« dépassement-conservation »). Ce mouvement dialectique s’opère dans la totalité du réel, la dialectique du maître et de l’esclave en étant l’exemple le plus célèbre (Phénoménologie de l’Esprit, 1807).

Dans la Postface à la deuxième édition du Capital, Marx affirma que sa méthode dialectique était le « contraire direct » de la dialectique hégélienne.
En effet, voulant substituer à l’idéalisme le matérialisme, Marx dut « renverser » la dialectique de Hegel, c’est-à-dire mettre la matière à la place de l’idée.La structure du mouvement dialectique restait la même, mais elle n’était plus « la tête en bas » chez Marx, qui proclamait qu’il fallait la « renverser pour découvrir dans la gangue mystique le noyau rationnel ».

Engels développa un matérialisme dialectique, qui affirmait que la nature est habitée par ce processus dialectique de contradictions et de dépassement des contradictions et que c’est à partir de là que l’on peut comprendre la dialectique qui anime l’Histoire et la pensée.

 

 
         
Dialectologie,
« (…) discipline qui s’est donné pour tâche de décrire comparativement les différents systèmes ou dialectes dans lesquels une langue se diversifie dans l’espace et d’établir leurs limites. » (Dict. de linguistique Larousse)  
sfu, C.GUIBAULT
         
         
    Bibliographie,    
    Echo des études romanes, eer.cz,    
 
   
Discours,
   
& phallus
la puissance de la parole, de celui qui parle, et ça continue encore aujourd’hui dans une parfaite méconnaissance, JMV1.06.37, regardez tous les pays et les nations modernes qui ont des gouvernements, demandent à leurs chefs de faire quoi ? Et bien de faire des discours ! pour assurer  la cohésion de la population, bon les Américains ils font ça avec un pupitre et un aigle, pour menacer, et des drapeaux, on met encore des plis (ceux du con de la mère ! ajout du transcripteur), autrefois on  faisait ça dans les lambris nationaux, c’était encore plus flagrant qu’on essayait d’ériger le phallus maternel pour faire marcher le peuple, maintenant on a encore les drapeaux, mais les saxons, les Anglo-Saxons, nous ont appris qu’il valait mieux utiliser un pupitre, c’était plus soft !  C’était moins tarabiscoté, mais n’empêche, regardez, en France, partout, les chefs d’Etats font des discours, c’est même comique en Argentine, parce que Madame Kirchner, elle parle à la télévision, trois ou quatre fois par semaine, à la radio, elle fait des discours qui durent trois heures  
Parole, gaogoa
& Droit
le droit des faits, au lieu du droit du droit, ce qu’on appelle l’État de Droit et l’État de faits, ils sont tous à vouloir imposer l’Etat de fait, c’est ça tous les coups d’États , et depuis son mari et elle, l’Argentine a retrouvé un certain État de droit, toujours menacé, et elle, elle parle beaucoup, et  c’est quelque chose que les politiques font, parce que c’est quelque chose qui continue, dont Kojève ne parle pas dans son traité sur l’Autorité, parce que Kojève parle de l’autorité du chef, du maître, du père, du juge, mais il ne parle pas de la fonction phallique, de l’énonciation, de la dimension de la parole, qui est le trait de l’autorité, le Maitre c’est celui qui va au combat, le Chef c’est celui qui a un projet, nous on est dirigé par des Chefs, le Père donne parait-il la vie, selon Kojève, et bien le Juge lui juge, et il semblerait que le Psychanalyse il est assez proche du Juge,  
JMV
         
LACAN,
  Discours du Maître, Discours de L'Hystérique, Discours Universitaire, , Discours de l'Analyse,    
         
Analyse du
       
         
CORBY.F


Analyse du discours,

 

 

 

 

 

???la subjectivité ..???.

 

Extrait : ...

 " La littérature est on ne peut plus abondante et les épithètes ne manquent pas décrivant l'inadéquation du structuralisme vis-à-vis de la communication linguistique, phénomène spiralé dont on ne saurait préciser les contours.

On est pourtant loin d'un rejet systématique des travaux issus de cette approche qui a influencé les recherches en sciences humaines pendant près d'un demi-siècle. L’Analyse Distributionnelle de Harris, la Grammaire Générative de Chomsky, l’Analyse Fonctionnelle de Martinet, l’Analyse Lexicométrique du Groupe Saint-Cloud, sont d'une contribution considérable à l'appréhension des structures de langue.
Cependant le structuralisme linguistique, se révélant inapte à répondre à un certain nombre de questions fondamentales dans la production du sens, n'a pas d'autres choix que de fermer boutique. Par leur caractère réductionniste, les analyses structuro-linguistiques risquent, selon le mot de Jacobson, de réduire le langage à une fiction scolastique.
La vision structuraliste ne permet pas d'opérer sur la communication linguistique en tant que processus évolutif.
Elle ne permet pas de rendre compte, par exemple, des modalités de la communication, des jeux de placement et de déplacement du sujet parlant, des actes accomplis par le langage, des stratégies d’autolégitimation et de construction de soi, des jeux d'implicitation...

.[commentaire ... (égotiste !?) (et non structurale : S, 3eme degré !).GPE ]
Au-delà des analyses syntaxiques, morphologiques, phonologiques ou structuro-sémantiques, il y a donc lieu d'envisager une analyse dynamique où la fonction subjective est prise en compte, en tant que propriété fondamentale de la communication langagière. "Jamais les formes logiques du langage ne sont au premier plan; affectivité et expression, voilà ce qui domine" (Bally 1965 : 22).

 La fonction subjective est d'autant plus fondamentale que le langage n'est, ni plus ni moins, qu'un instrument de médiatisation de la pensée humaine.

 Il est nécessaire de dépasser l’opposition langue/parole pour être attentif à ce qu'il y a d'essentiel dans leur mode d'articulation en situation de communication. Voilà qui fonde la raison d'être de l'analyse du discours. "
source et suite sur ....

http://www.analyse-du-discours.com/avertissement, +++

 
CORBY
         

Distributionalisme

Distributionaliste

  dans le sillage de Sapir que s'est développé, sous l'impulsion de Leonard Bloomfield puis de Zellig Harris et de Charles Hockett, le courant distributionnaliste, caractéristique de la linguistique structurale américaine. Ce courant se distingue par un souci de travailler sur les formes de la langue à l'exclusion de toute considération de sens (souci parfois poussé jusqu'à un « antimentalisme » absolu), et par la recherche de traitements formels mathématisables, notamment en matière de syntaxe.
La méthodologie retenue consiste à ne travailler que sur des corpus d'énoncés effectivement produits par des locuteurs, et l'analyse de l'énoncé est fondée sur la notion de distribution (la distribution d'un élément étant la somme des éléments ou des catégories qui l'environnent dans le contexte) ; chaque énoncé est décomposé en une série de constituants immédiats hiérarchisés par emboîtement les uns dans les autres.
 

DEUTCH.C, Linguistique
    ci-dessus : forte convergence vers l'analyse phonématique du discours, dans l'Analyse, discours organisés en jeux d'oppositions différentielles, avec des prévalences signifiantes selon les sujets, et afin de faire tomber le sens, sens souvent porteur de pathos & d'embrouilles ... (note du scribe)    
 
   
E
 
 
   
Ecoles,
   
 

Ecole de Paris, Ecole Anglaise, Ecole de Yale, Ecole de Genève, Ecole de Prague, Ecole de Moscou, Ecole Américaine, dont N-Y, Ecole de Copenhague, Ecole des Stoïciens, St Augustin, Ecole de Port Royal, Ecole de Mo Tseu,

 
Non-Ecole
TEE,  
TEE,
         
Ecole de Copenhague,   voir Cercle linguistique de Copenhague, ci-dessus,    
 
   
Ecrire,
- Acte,
-
 
   
Ecrit,        
langue écrite   Savoir, silence, dogmatisme, LETTRE, trait, lemme, [phone], morphème, lexème ,    
    PHONETIQUE *
118 [PHONES] sons
[R] [ r ]
   
         
& Mémoire
- Bibliothèques
- L'art de la mémoire, Yate
 
-BibliothèqueADRIANA,
    - Ecritures    
         
& coupure
- l'écrit est coupure dans l'exercice de la parole,  
Langage 01, !
         
       

Ecriture,

 

  - Représentation graphique d'une langue.
Système de représentation graphique. Écriture hiéroglyphique, idéographique, phonétique : ...
Ensemble des caractères d'un système de représentation graphique. Écriture cunéiforme, cyrillique, arabe, romaine, chinoise : ...
Ensemble des formes particulières de chacun des caractères dans un système de représentation graphique. Écriture anglaise, bâtarde, gothique, ronde, script.
Manière personnelle de tracer les caractères. Belle, grande, grosse, jolie écriture.
...suite sur ....
 
CNRTL,
         
    - La Vérité parle, le Savoir écrit !    
         
- L'aventure de l'écriture,  
Bnf,
         
    L’écriture est un moyen de communication qui représente le langage à travers l'inscription de signes sur des supports variés. C'est une forme de technologie qui s'appuie sur les mêmes structures que la parole, comme le vocabulaire, la grammaire et la sémantique, mais avec des contraintes additionnelles liées au système de graphies propres à chaque culture. C'est d'une certaine façon « l'intégration de la langue des hommes au visible »
Dans les sociétés humaines émergentes, le développement de l'écriture est probablement lié à des exigences pragmatiques comme l'échange d'informations, la tenue de comptes financiers, la codification des lois et l'enregistrement de l'histoire.
 
wikipedia,
- Point, ligne, surface, ....une géométrie de tailleur de pierre...Géométrie des Anges ...! Mos Geomtrico LACAN, 24-INSU15031977  
         
& trait, découpe, Lettre, phonème, phone   L’écriture Introduit la discontinuité dans le continu, hors il se trouve que ça fonctionne très bien avec le phonème, qui est d’abord parlé, ce que Lacan appelle le Signifiant, et moi je vous propose de parler du phonème dans la psychanalyse avec Lacan en terme de Signifiant pour ce qui est du côté des oreilles, dans ce qui s’entend, ET de parler du phonème dans ce qui s’écrit et qui s’appelle la Lettre chez Lacan, vous avez ça dans l’Instance de la lettre, Lacan parle, au moment ou Lacan introduit l’algorithme Saussurien, le S/s, il parle de la chaine signifiante et il dit, et il parle de l’élément différentiel dernier qui est la Lettre et qu’on appelle phonème, !!, alors voyez là, il emploie le mot phonème pour la lettre ! et même le mot phonème pour le lettre et le mot lettre pour le phonème, donc moi je pense que le phonème des linguistes, il y a le phonème dans la langue parlée, du locuteur, dans la langue vulgaire, dans la langue de celui qui parle de manière plus ou moins continue, dans le flux verbal qu’on ne comprend pas si on ne le découpe soit même, donc écouter quelqu’un ou lire, c’est découper, c’est introduire ce que Freud appelait dès les Etudes sur l’aphasie, les verneinugzeichen, voyez dans les schémas de Freud, vous avez Verneinunng et Verneinungzeichen, vous avez perception et perception-signe, V01-39.05 ; 45.29, c’est la découpe, ce qu’on appelle découpe séquentielle en linguistique, et écouter  c’est lire, ...JMV16062015  
JMV
         
& inertie
-/l'inertie : pour apprécier l'inertie de l'écriture, posture galiléenne, Lacan suggère de faire un problème de mathématique, de le résoudre, puis de l'oublier, et ensuite de roncommencer plus tard, pour se rendre compte qui si le résultat est identique, la démarche peut être très différente et faire l'objet de raisonnements autres. ( cas de o puissance o = 1) . Cela montre aussi la surdétermination du résultat par des voies différentes.  
Langage 01, JMV
         
& censure  
-/la censure, : elle fait franchir le mur de la censure, du refoulement, de la rétention, / à ce qu'on ne peut pas dire
Autrefois il y avait des maisons d'éditions, des comités de lecture, ou une certaine réserve pour publier !
Aujourd'hui, les plus grandes facilités sont proposées pour dire, écrire, sur Internet, sur FaceBook,... s'il faut saluer les progrès de la démocratie, cela n'est-il pas sans danger lorsque la "toile" se tend ?! (tel journaliste tunisien risquant la prison pour des critiques contre son roi ?!). D'autant que les journalistes promus au rang d'enquêteurs, de juge impartiaux, d'inquisiteurs, et d'intellectuels, abaissent le niveau d'une sage méfiance préventive !
  JMV,
voir aussi Discours ...
.1, 2, 3, 4,
         
         
Ecritures,   Les écritures diverses ...., tant dans la forme, le style, que dans leurs rassemblements, que leurs supports, leurs genres, leurs intentions,
leurs compositions, leurs alphabets, leurs spécialistes, leurs systèmes d'analyses, leurs théories, leurs traductions, transcriptions -->
  Ecritures, gaogoa
    Histoire des Ecritures, in gaogoa Bibliothèque ADRIANA, Item E : Ecriture,    
         
Énoncé,   Un énoncé est une suite finie de mots d’une langue émise par un ou plusieurs locuteurs.    
         
         
Enonciation,
   
 
   
Ethnolinguistique,
- l'étude de la langue en tant qu'expression d'une culture (en relation avec la situation de communication). source sfu, C.GUIBAULT
 
sfu, C.GUIBAULT
 
   
F
 
   
   
Figure de Style
Figure du Discours
Fleurs de rhétorique
Trope

- En termes de grammaire et de rhétorique, on donne le nom de figure à une manière de parler qui donne à l'expression de la pensée et du sentiment plus de force, plus de vivacité, plus de noblesse ou plus de grâce. C'est surtout le langage de l'imagination et de la passion.
Les principales figures de pensées sont :
l'anticipation, l'accumulation, l'allusion, l'antithèse, l'apostrophe, la communication, la comparaison, la concession, la correction, la déprécation ou obsécration, la description, l'énumération, l'épiphonème,
l'éthopée, l'exclamation, la gradation, l'hyperbole, l'hypotypose, l'imprécation, l'interrogation, l'ironie, la litote, l'optation, la prétérition ou prétermission, la prosopopée, la réticence, la subjection, la suspension, etc.
Les figures de mots tiennent à la forme de l'expression :
Figures de grammaire : ellispe, hypallage, hyperbole, inversion, pléonasme, syllepse.
Tropes : métaphore, allégorie, catachrèse, antonomase, métonymie, synecdoque, métalepse.
Figure de mots proprement dites : conversion, disjonction, onomatopée, périphrase, répétition,

source et suite sur Cosmovision,

 
Cosmovision
    - Les figures de style, liées à l'origine à la rhétorique, sont généralement l’une des caractéristiques des textes qualifiés de « littéraires ». Elles sont cependant d’un emploi commun dans les interactions quotidiennes, écrites ou orales,
- Métonymie, Synecdote, Métaphore,
  W,
Fleurs, gaogoa
         
    - FONTANIER.Pierre, W, Les figures du discours, Col Champ Flammarion. 1977.
- PAULHAN.Jean, Les fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres  col Folio  essais 1941 ,
   
         
   
Foncteur,
   
   
Fonction,
- Le concept de fonction dans le langage est la notion clef des travaux du cercle pragois. C'est, dans la grande diversité des travaux pragois, le seul point commun qui permet une cohésion du cercle. Cependant, il ne faudrait pas, comme c'est très répandu, assimiler le cercle linguistique de Prague à l'invention de la phonologie. D'ailleurs, le terme fonction a, dans les travaux du cercle, deux sens bien différents, qui ont été repris et validés par la suite :  
W,
 
   
Fonctionnalisme,   - le structuralisme consiste à relier intimement système et valeur (la valeur ne résulte que des relations systémiques), et le fonctionnalisme consiste à scruter les effets que produisent toute sorte de moyens linguistiques lors d’une situation particulière de communication.   source Cercle linguistique de Prague,.pdf,
         
Formalisme,
   
 
   
Forme,
   
   
G
 
   
Gestalt,
   
         
Glossématique,   Hjelmslev.J, son fondateur. voir F.de Saussure et structuralisme.    

La théorie glossématique constitue une description formelle des langues, un approfondissement et une tentative de formalisation très rigoureuse de structures linguistiques de la plupart des concepts de Saussure. Elle est d'ailleurs présentée comme le prolongement et la systématisation des thèses saussuriennes, principalement à partir de l'idée la langue est une forme et non pas une substance.

La dichotomie entre fond et forme est ici dépassée puisque Louis Hjelmslev opère la double distinction entre forme et substance et entre contenu et expression. Ces distinctions sont formalisées en quatre strata (grandeurs) :

  • substance du contenu (le référent extra-linguistique sémiotiquement formé)
  • substance de l'expression (le découpage de la langue en unités minimales)
  • forme de l'expression (la structuration de ces unités minimales)
  • forme du contenu (la structuration par la langue de la substance du contenu) ... source et suite sur wikipedia,
 
source wikipedia,
         
         
Grammaire,  

ensemble des règles qui régissent une langue. On distingue souvent l'étude des règles de construction des mots dans l'énoncé (syntaxe) de celle des règles de variations des formes du mot (morphologie).
Le développement de la grammaire est historiquement lié à l'étude des textes et à l'enseignement.
La grammaire aujourd'hui trouve ses bases dans la linguistique ou plutôt dans ses différentes écoles.
Le mot grammaire est enfin parfois utilisé dans un sens élargi (grammaire de l'image, du récit) pour désigner l'étude d'objets pouvant être analysés sur le modèle des études linguistiques.

La grammaire est étymologiquement l'« art de bien lire et de bien écrire », c'est-à-dire un savoir sur la langue.
Plusieurs raisons existent pour constituer ce savoir sur la langue.

- La philologie,
- La grammaire normative,
- La grammaire comparée, de la ...à ...
- La grammaire générative,

La grammaire descriptive moderne :
exhaustivité des usages de la langue et des règles des énoncés "sensés",
abandon de la perspective normative,
Redéfinition des parties du discours, (nature & fonctions).

La démarche structurale observe les constituants des phrases,
la grammaticalité des énoncés (ou correction grammaticale),
les divers niveaux (inféreieur, supérieur..) des mots ou des phrases, (syntaxe),
puis les relations fonctionnelles entre constituants par niveau,

La grammaire descriptive actuelle n'oppose plus la syntaxe et la morphologie et la décomposition en unité minimale, conduit à l'étude des sons, de leurs combinaisons, soit à la phonologie ....

La terminologie grammaticale française est issue de la terminlogie scolaire héritée des grammaires du latin et du grec et de l'orhographe du XIX e siècle, elle est sujette à évolution sous l'influence des différentes linguistiques générant renouvellement et proléfération terminologique,

L'Etat doit fixer une nomenclature officielle, dont celle de 1975,


 
         
       La grammaire est l'étude systématique des éléments constitutifs d'une langue. Elle comprend :

-  La Phonétique ou science des sons du langage, approche descriptive des tous les sons ou [PHONES] &
    la   Phonologie, étudie aussi les sons du langage, mais les sons signifiants, les /PHONEMES/; le Phonème est dans le          langage articulé un élément sonore minimal, ayant une valeur distinctive et déterminée par la disposition des organes          vocaux et par l'impression auditive qui en résulte. C'est un élément différentiel porteur de sens, un trait différentiel          significatif dernier.
         Il y a beaucoup plus de Phones [118 phones pour décrire la langue fançaise] que de Phonèmes /36 phonèmes pour la          parler !/.
(la description des mots en phonétique est encadrée par des crochets, la description des mots en phonologie l'est par des barres inclinées (slash).)
        
 -  Lexicologie, ou science des mots, (voir ci-dessous)
         Monème, : ou ensemble de phonèmes ayant un sens et qui ne se prête pas à être décomposé en unité de sens
                            plus petite.( voir dispute du cas/double articulation : MARTINET/FREI)
         Morphème : est dans un mot l'élément ce qui appartient aux choses de la morphologie, c'est un élément de formation
                             propre à conférer un aspect grammatical aux éléments de signification et servant ainsi à marquer
                            l'espèce du mot, la caractéristique du genre, de nombre, de personne, la relation syntaxique
                             (MAROUZEAU).
         Lexème : est un élément minimum de signification, qui n'est ni un mot de relation ni un morphème. Le mot a ,
                         en somme, la même valeur que racine, élément irréductible du mot, obtenu par élimination de tous
                         les éléments de formation et indices grammaticaux (morphèmes) : la racine constitue ainsi un support
                         de signification.
       
        À la Lexicologie, ou science des mots, se rapportent :
         Sémantique, La, (Morris) ( ou sémasiologie, ou
         Sémiologie ), La, science de la signification des mots,
         Onomasiologie, L', science des appellations, qui part de l'idée pour en étudier les diverses expressions,
         Onomastique, L', science des noms propres et spécialement des noms de personnes,
         Morphologie, La, science des différentes formes dont les mots sont susceptibles (préfixes, suffixes, flexions).

         
         Orthophonie, L', ou orthoépie, art de la prononciation,
         Orthographe, L', ou art d'écrire correctement les mots de la langue,
         Etymologie, L', qui étudie l'origine des mots et recherche leur filiation par rapport à un ou plusieurs autres mots
                               dont ils dérivent.
  -  Syntaxe (Morris) ou ensemble des règles qui régissent l'arrangement des mots et la construction des propositions.
          Syntagme, est un groupe de mots formant une unité à l'intérieur de la phrase. Pour de nombreux grammairiens
                            
tout syntagme peut-être considéré comme binaire, c-à-d formé de deux éléments : un déterminé et
                            un déterminant. La grammaire dite nouvelle parle de syntagme nominal et de syntagme verbal solidairement
                            unis : Les petits ruisseaux / font les grandes rivières.
          
d'après
GREVISSE Maurice,
             Paradigme, en LING : Ensemble des unités d'un certain type apparaissant dans un même contexte et qui sont de
                             ce fait dans un rapport d'opposition, de substituabilité (p.oppos. à syntagme).
                            EPISTEMOL : Dans son emploi le plus courant, un paradigme est un modèle de pensée, la façon dont on                             appréhende et construit le monde. C’est ce sens qu’on retrouve en sciences, en sociologie, en psychologie,
                            en économie, etc
 
et Orthodidact,
         
         
- Elle ne réfère pas à l'ouvrage de référence qui contient une liste de règles que l'on doit suivre pour faire des phrases bien formées en français. Elle réfère à toutes les règles de formation d'énoncés utilisées pour communiquer correctement dans une langue (et qui sont différentes d'une langue à l'autre). Plusieurs linguistes considèrent de nos jours la grammaire d'un locuteur comme étant un "modèle de compétence idéale qui établit une certaine relation entre le son et le sens." (Dict Ling Larousse)  
sfu, C.GUIBAULT
 
Grammatical : qui respecte les règles de la grammaire d’une langue (par ex. : « Le petit chien joue dans le parc. »)  
sfu, C.GUIBAULT
 
Agrammatical : qui viole les règles de la grammaire d’une langue (par ex. : *« Petit le chien joue parc le dans. ») À noter que l’astérisque, « * », indique que l’énoncé est agrammatical.
sfu, C.GUIBAULT
Acceptable : énoncés qui sont ou pourraient être compris ou produits par une les membres d’une communauté linguistique sans effort particulier sans nécessairement être grammatical. (par ex. : « J’ai acheté un échelle » –échelle est considéré comme féminin et non masculin, ce qui rend l'énoncé agrammatical mais néanmoins acceptable). Il existe plusieurs degrés d'acceptabilité.  
sfu, C.GUIBAULT
 
La grammaire est donc :  
 
systématique: elle possède un aspect formel et théorique qui mène à l’élaboration de modèle langagiers,
scientifique: procède d'une méthodologie rigoureuse et scientifique en vue d'élaboration de modèles théoriques,
descriptive (et non prescriptive): son but est de décrire la langue en elle-même, son fonctionnement et son usage.
 
sfu, C.GUIBAULT
         
   


- La grammaire, sur cosmovisions :
La grammaire (latin grammatica, du grec gramatikhtexnh, c.-à-d. à proprement parler la connaissance des lettres (grammata), l'art de lire et d'écrire), a pour objet une étude du langage dans une certaine perspective. Cette étude se propose un double but :
1° l'élucidation des structures et des règles qui permettent de bien parler, écrire une langue particulière; 
2° la mise en évidence systématique des éléments constitutifs d'une langue particulière. 
mais aussi
1° la manière dont les sons articulés sont combinés pour signifier les idées; c'est ce qui est nommé quelquefois la morphologie
2° la manière dont les mots constitués sont construits pour exprimer la pensée; c'est la syntaxe.

+ une Histoire historique de la Grammaire française !
- de PALSGRAVE 1530 à VAUGELAS en 1647, (CAUCHIE, NAUPAS, MARTIN, OUDIN, SYLVIUS, MEIGRET, RAMUS, ROBERT, HENRI ESTIENNE). CHIFFET.P, de La Touche, REGNIER DESMARAIS, BUFFIER.P, RESTAUT, Les dictionnaires de l'Acédémie 1694, au XVIII eme s OLIVET, DUMARSAIS, de WAILLY, DOMERGUE, GIRAULT-DUVIVIER (Grammaire des grammaire de 1811 !). LEMAIRE Auguste, AYER, LITTRE.

Des esprits chercheurs et audacieux ne se contentèrent plus d'étudier le langage en purs philosophes ou en simples grammairiens; ils considérèrent non plus le langage dans ses principes, ni une langue unique dans sa structure; ils embrassèrent dans leurs travaux plusieurs langues qui leur parurent avoir des affinités, puis, tentant enfin une classification des langues, les distinguèrent en groupes et en familles, pour étudier les divers idiomes d'un même groupe dans leurs ressemblances et leurs différences, les ramener à leurs types primordiaux et découvrir les lois de leur évolution respective, au triple point de vue phonétique, flexionnel et syntactique : c'est là l'objet de la grammaire comparée, terme qui chez nous s'est substitué dans l'usage au nom plus exact de grammaire comparative (vergleichende Grammatik) que lui donne la science allemande.

Enfin l'on reconnut, en ce qui concerne une langue unique, qu'il ne suffisait plus de l'étudier dans sa forme actuellement vivante, et de constater simplement les lois de son développement général; on voulut connaître les intermédiaires entre son origine et son état présent; on rechercha les monuments de cette langue aux différentes époques de sa vie, on en publia et commenta les textes, on reconnut les stades de son évolution, les aspects divers qu'elle revêt dans le cours des siècles, et l'on établit ainsi, par une méthode d'investigation appropriée, à l'aide de la diplomatique et de la paléographie, la grammaire historique de cette langue, c.-à-d. l'histoire de ses états successifs et de leur enchaînement pendant toute la durée de son existence.


cosmovisions,
cosmovisions ,
         
Grammaire comparée  

- On peut comparer les langues et établir des familles et des généalogies : il s'agit de la grammaire comparée. Ainsi, la comparaison des langues romanes permet d'établir qu'elles résultent des évolutions du latin ; la comparaison entre le latin, le grec ancien, le sanskrit, l'iranien, le vieux germanique, etc., permet l'hypothèse d'une langue mère baptisée indo-européen. Cette discipline trouve ses fondations dans les tentatives liées au vieux rêve de la recherche de la langue originelle (travaux de Leibniz dès le XVIIIe siècle).

On peut aussi retracer toutes les étapes qui, par exemple du latin, permettent d'arriver au français moderne : c'est la grammaire historique. On peut encore décrire systématiquement un état de langue donné : c'est la grammaire descriptive (pour le français, travaux de F. Brunot, A. Dauzat, Damourette et Pichon, H. Frei, M. Camoletti, G. Guillaume, etc.).

On peut enfin essayer de rendre compte non d'une langue particulière mais des mécanismes universels du langage : le grammairien est alors un théoricien, philosophe ou scientifique : grammaire spéculative des XIIIe et XIVe siècles, grammaire générale de Port-Royal au XVIIe siècle, linguistique générale du XXe siècle et ses multiples écoles américaines ou européenne (Ferdinand de Saussure, Edward Sapir, Nicolas Troubetskoï, Leonard Bloomfield, Louis Hjelmslev, Noam Chomsky, etc.).
La linguistique générale européenne a trouvé ses sources dans les problèmes posés par la grammaire historique et par la grammaire descriptive
,
la linguistique américaine dans les problèmes posés par l'ethnologie amérindienne (méthode de Franz Boas pour son manuel des langues indiennes de 1911) ou la traduction mécanique (grammaire générative de Chomsky).

 

 
         
       
W,
         

Grammaire
générative transformationnelle

mentalisme,

cognitivisme,

calcul,

transformations, 1971,
compute

- une grammaire générative se propose de décrire par un nombre fini de règles l'infinité des phrases acceptables dans une langue. voir Sémiologie musicale ->,

Construire des grammaires génératives – des procédures mécaniques capables d'énumérer et analyser des fragments isolables de langues – permet de traiter de faits hors d'atteinte ou passés inaperçus jusqu'alors.

Les premières grammaires génératives mettent à jour une multitude de faits nouveaux inconnus des meilleures grammaires traditionnelles. Par ailleurs, le compte rendu que Chomsky donne alors du livre de Skinner, Verbal Behavior, établit clairement que la psychologie dont se réclamait une majorité de linguistes structuralistes était incapable de rendre compte des aspects les plus simples du savoir et de l'apprentissage linguistiques.

La théorie linguistique doit spécifier les aspects invariants et les propriétés formelles des systèmes de règles mis en œuvre dans chaque description : si nous imputons ces propriétés à l'état initial des locuteurs, nous aurons distingué les aspects de notre savoir linguistique qui viennent de notre faculté de langage et qui y sont donc nécessairement inclus, et ceux qui relèvent des propriétés particulières de la langue de notre communauté. Ainsi, pour Chomsky, décrire précisément une langue quelconque, c'est aussi et nécessairement mettre à jour des propriétés de la faculté de langage des humains.

Concernant la syntaxe, la théorie générale (qu'on nomme depuis « grammaire universelle » ou GU) des travaux des années 1950 et 1960 spécifie que la langue interne de tout locuteur peut être représentée :
(a) comme un système de règles de réécriture qui « engendrent » (énumèrent et analysent) récursivement un ensemble (infini dans Aspects de la théorie syntaxique, 1965) de structures sous-jacentes et
(b) un ensemble de computations (« transformations ») qui dérivent de ses structures sous-jacentes les « structures de surfaces » des énoncés. Chomsky formulait ainsi de façon précise une idée déjà développée dans la Grammaire générale et raisonnée d'Arnauld et Lancelot, selon laquelle un énoncé était associé à plusieurs niveaux de représentation distincts reliés entre eux par des opérations de déplacement ou d'effacement (cf. La Linguistique cartésienne, 1966). Était ainsi (ré)introduite en linguistique une approche computationnelle de la faculté de langage et de la langue interne,

la « grammaire universelle » permet de nombreuses descriptions concurrentes pour n'importe quel ensemble de faits. La question du choix de celle(s) qui est (sont) effectivement retenue(s) par le locuteur se pose alors avec acuité. Or le seul mécanisme envisagé alors pour représenter ce choix était peu plausible et inefficace : il était censé s'opérer sur la base d'une évaluation de la simplicité des grammaires concurrentes, mesurée au nombre de leurs règles et symboles. Mais cette mesure de simplicité ne fait pas les choix nécessaires.

La grammaire universelle, GU :

au milieu des années 1990. Chomsky a présenté les buts et les résultats de cet état de la grammaire générative dans deux ouvrages introductifs : son Knowledge of Language (1986) et son Language and Problems of Knowledge (1987).
La grammaire universelle est conçue dans ces travaux comme un système intriqué qui regroupe des théories locales particulières ou « modules ». Chacun d'entre eux est régi par des principes universels qui lui sont pour une part propres.

 

 

La grammaire générative est basée sur la distinction entre compétence et performance (connaissance que le locuteur-auditeur a de sa langue contre l’emploi effectif de la langue dans des situations concrètes). Bien que Chomsky rejette la définition de la langue de Ferdinand de Saussure, cette distinction s’apparente quelque peu à celle de langue/parole de ce dernier. Voir CHOMSKY, Linguistique Générative et transformationnelle,

 

 
wikipedia,
         
    Bibliographie :  
    - SPECTOR.Benjamin, « Linguistique générative et cognitivisme : bref aperçu », Labyrinthe, 20 | 2005 (1). Lire en ligne :  
Open edition,
    - RUWET.Nicolas, Introduction à la grammaire générative, 1967, Plon, ( La Théorie syntaxique).
Ne traite pas de la phonologie générative, et de ses incidences en psycholinguistique (théorie de la performance, acquisition du langage (de la langue).
   
         
Graphie   La graphie est la représentation d'un mot ou d'un énoncé ...    
         
         
GRIMM, loi de,        
         
         
H        
         
I
 
         
Icône,   - Selon Peirce, l’icône est un type de signe. L’icône est l’image-photo ou un peinture de ce qu’on veut évoquer....    
 
   
Idée,
   
   
Idéogramme,
   
   
Illétrisme,
   
         
Inconscient,   - L'inconscient est cette partie du discours concret en tant que transindividuel, qui fait défaut à la disposition du sujet pour rétablir la continuité de son discours conscient. p 258, Ecrits, Fonction et Champ de la Parole et du Langage, LACAN, 1953, Seuil,
- L'insconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc occupé par un mensonge : c'est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être retrouvée; le plus souvent déjà elle est écrite ailleurs. A savoir :
* Dans les monuments : et ceci est mon corps, c'est-à-dire le noyau hystérique de la névrose où le symptôme hystérique montre la structure du langage et se déchiffre comme un inscription qui, une fois recueillie, peut sans perte grave être détruite.
* Dans les documents d'archives aussi, et ce sont les souvenirs de mon enfance, inpénétrables aussi bien qu'eux, quand je n'en connais pas la provenance.
*Dans l'évolution sémantique; et ceci répond au stock et aux acceptions du vocabulaire qui m'est particulier, comme au style de ma vie et mon caractère;
* Dans les traditions aussi, voire dans les légendes qui sous une forme héroïsée véhiculent mon histoire;
* Dans les traces, enfin, qu'en conservent inévitablement les distorsions, nécessitées par le raccord du chapitre adultéré dans les chapitres qui l'encadrent, et dont mon exégèse rétablira le sens. p 259, Ecrits, Fonction et Champ de la Parole et du Langage, LACAN, 1953, Seuil,
   
   
Incorporel(le)s
   
 
   
Indice   Selon Peirce, l’indice est un type de signe. Par exemple, la fumée est un indice par rapport au feu.    
         
         
J
 
   
Jeux de mots,
   
 
   
L
 
         
Lalangue,
 
- Lalangue résiste à l'article ! Pas de "la" Lalangue chez Lacan.
- Ecrite en un seul mot, c'est en quoi je me distingue du structuralisme. Encore 10041973,
- Je fais lalangue parce que ça veut dire lalala, la lallation, ...du bébé à la personne, la mère, qui est exactement la même chose que lalangue, incarnée, qui transmet lalangue ...3071974 conf Centre culturel de Milan, CD Pas-Tout Lacan.
- Il y a 20 items Lalangue dans : 789 néologisme de Jacques LACAN, Epel, 2002, rendant compte de 70 occurences du néologisme Lalangue chez Lacan.
voir détails Lacan (Lalangue, Linguisterie) , in Bibliographie Langage,
  EPEL : 789 néologismes de J.Lacan, p52
LACAN + linguisterie ,   - Encore, 1972,
- Télévision, 1973, La Troisème, 1974,
- L'insu que sait , 1977,
source : 789 néologisme de Jacques LACAN, Epel, 2002,
 
LACAN + Lalangue (20/70),  

- Le savoir du psychanalyste, 04-11-1971,
- où pire, 09-02-1972,
- L'Etourdit, AE, p490,14-07-1972,
- Encore, 10-04-1973,
- Préface à l'édition allemande des Ecrits, in Autres Ecrits p559, 07-10-1973,
- Télévision, Autres Ecrits, p 511, 12-73,
- Centre culturel de Milan, CD Pas-Tout Lacan, 30-03-1974,
- la troisième, CD Pas-Tout Lacan, 01-11-1974,
- la troisième, CD Pas-Tout Lacan, 01-11-1974, second item,
- Peut-être à Vincennes, ? Autres Ecrits, p 314, 01-1975
- RSI, 11-021975,
- Conf Sorbonne, " Joyce le Symptôme", CD Pas-Tout Lacan, 16-06-1975,
- Conf à Genève sur le Symptôme, CD Pas-Tout Lacan, 04-10-1975,
- Conf à Columbia university, Scilicet 6/7, Pas-Tout Lacan, p47, 01-12-1975,
- Conf au Massachussetts Institute of Technologie, Scilicet 6/7, p58, CD Pas-Tout Lacan, 02-12-1975,
- Conférence de Nice, De Jame Joyce, CD Pas-Tout Lacan, 24-01-1976,
- Séminaire L'insu que sait, 16-11-1976,
- Séminaire le Moment de conclure, 15-11-1977,
- Séminaire le Moment de conclure, 11-04-1978,
- Ouverture des rencontes de Caracas, CD Pas-Tout Lacan, 12-07-1980,


source : 789 néologismes de Jacques LACAN, Epel, 2002,

 
         
Lallation,        
   
Langage,    
Le mot langage s'applique à toute manière d'exprimer les pensées tandis que langue se dit seulement du système particulier de signes articulés ou parlés dont on fait usage à cet effet. Quelquefois cependant le mot langage, perdant ce sens général, est considéré comme une certaine façon de se servir d'une langue. C'est en ce sens qu'on dit : le langage d'un connaisseur, le langage des honnêtes gens,
source et suite sur cosmovision,
 
- Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique). Fruit d'une acquisition, la langue est une des nombreuses manifestations du langage.
 
source et suite sur wikipedia,
 
- faculté inhérente et universelle de l'humain de construire des langues (des codes) pour communiquer. (Leclerc 1989:15) Le langage réfère à des facultés psychologique permettant de communiquer à l’aide d’un système de communication quelconque. Le langage est inné.  
sfu, C.GUIBAULT
.....,
Système de symboles quelconques, d'objets institués comme signes, permettant à des individus de communiquer entre eux. Langage gestuel, mimique; langage des fleurs, des parfums; langage par signaux. Un langage qui possède des signes capables d'exprimer des idées isolées et détachées de toute autre (...).
 
Cris, chants, voix, comportement des animaux considérés comme des moyens d'expression, de communication. Langage des abeilles, des dauphins.  
Usage particulier d'une langue, manière de parler.  
Ensemble des règles de la grammaire, des règles concernant le lexique d'une langue donnée. Faute de langage; langage incorrect.  
Langage académique, ampoulé, archaïque, clair, expressif, figuré, métaphorique, pompeux, simple, soutenu.  
Le beau langage. L'usage des personnes dont le statut est socialement valorisé.  
Langage littéraire, poétique.  
ou un compl. prép. de désignant une matière, un domaine, une science ou une technique] Langage administratif, juridique, philosophique, technique; langage du droit, de l'économie, des sciences.
Ensemble des moyens d'expression particuliers à un art, ou utilisés par un artiste pour créer une œuvre. Langage chromatique, musical. par analogie,  
Usage d'une langue considéré par rapport au contenu communiqué. En partic. Discours tenu dans une circonstance donnée. Langage ambigu, cru, cynique, direct, droit, franc, grossier, hypocrite, mensonger, orgueilleux, prudent, subtil; changer de langage; parler un certain langage à qqn.  
Expression, raisonnement propre à un affect, à la raison. Langage de l'affection, de l'amour, du cœur, du sentiment.  
Expression, manifestation par l'art d'un contenu psychologique.  
Manifestation du réel ou de l'imaginaire considéré comme un ensemble de signes porteurs de signification.  
 
   
 
INFORMAT., PROGRAMMATION. Ensemble de symboles et de règles permettant de combiner ces symboles afin de donner des instructions à un ordinateur.
Langage de programmation. ,,Langage préétabli utilisé pour écrire les programmes d'un ordinateur déterminé`` (Mess. Télém. 1979). Langage symbolique. ,,Langage de programmation utilisant des codes mnémoniques pour représenter les instructions machines`` (Informat. 1972). [Langage symbolique :] code intermédiaire entre le langage machine et les langages externes (langues naturelles ou langages documentaires), et permettant au programmeur de communiquer aisément avec l'automate. C'est pourquoi les langages symboliques sont aussi appelés langages de programmation (Coyaud, Introd. ét. lang. docum.,1966, p. 14).
 
 
   
source et suite sur cnrtl,  
 
   
   
 

- CHOMSKY.Noam, Le langage et la pensée, Pbp, 1968, 1970

- HJELMSLEV.L, Le Langage, Editions de Minuit, 1963-1966, table des matières voir Bibliographie Langage,

- HJELMSLEV.L, Prolégomènes à une théorie du langage, Editions de minuit, 1943, 1966, 1971,
Suivi de : La structure fondamentale du langage, 1968,               table des matières voir Bibliographie Langage,

- LUDWIG.Pascal, Le langage, textes choisis, Corpus, Flammarion, 1997,
[Le langage et la pensée, Signes et Idées, Signification et référence, Langage et réalité, La communication, Métaphore et philosophie]

- MILNER.Jean-Claude, Introduction à une science du langage, 1989, Edition abrégée, Points, Essais, Editions du Seuil,

- SAUSSURE.Ferdinand de, Cours de linguistique générale, 1916...2005, Payot.

- RUWET.Nicolas, Introduction à la grammaire générative, 1967, Plon, (Théorie syntaxique).

 
         
         
         
 
   
LANGAGE GENESE      
         
         
ANTONIOTTI.M
  La création du langage dans la Bible, antonietti.free, site,    
         
CALVET.Louis-Jean
  Les mythes d'origine des langues, Editions Assimil, Blog Assimil,    
   

On prête plusieurs rôles au langage, parmi lesquels celui de se faire comprendre de l’autre, mais aussi celui d’appréhender le monde d’une certaine manière, celui d’exprimer sa pensée et même parfois, celui de la façonner, ou de la déguiser… Entre Mensonge et Vérité, il en est un autre dont l’être humain use avec plaisir : celui de raconter des histoires. Et quelle histoire plus fascinante que celle du langage lui-même ? Si son origine est aujourd’hui une question délicate, voire taboue, en raison des raccourcis idéologiques qu’elle pourrait entraîner – établir une hiérarchie d’après une hypothétique langue originelle, par exemple – elle n’en reste pas moins le sujet de mythes ancestraux qui aujourd’hui encore, éclairent nos perceptions des langues et donnent à réfléchir. En voici une petite sélection… par Laure GAMAURY.

 

Mundolingua,

Assimil,
pub gracieuse,

   

Monogénèse, la langue originelle ....

Mythe Kaskas, tribu indigène du Canada :
Mythe Atzèque :
Mythe Africain :

Chatiment divin

Mythe mésopotamien :
Mythe Hindou :
Mythe aborigène :

Origine humaine

Mythe Salish :
Mythe Tzotzil, Chiapas, Mexique :

Plygénèse : Langues nées plurielles

Mythe Australien :
Mythe Dogon :
Mythe Chinois : Mythe Bambara, Mali :
Mythe Ubang, Nigéria, e Songhaï,

Un langage humain, des langues humaines ?

Mythe Guarani, Amérique du Sud :
Mythe Tereno, Amérindien :

 
   
    Les mythes compilés dans cet article proviennent de sources diverses, parmi lesquelles le fabuleux musée des langues Mundolingua, le livre Il était une fois 7000 langues du grand linguiste Louis-Jean CALVET et un Dictionnaire critique de mythologie réalisé par Jean-Loïc LE QUELLEC et Bernard SERGENT.    
         
         
FRANCOIS.J
  Jacques François est professeur de linguistique émérite à l’université de Caen Basse-Normandie ; membre honoraire de l’équipe de recherche linguistique CRISCO de Caen qu’il a fondée en 2000 ainsi que du bureau de la Société de Linguistique de Paris.  
La genèse du langage et des langues , février 2018: Editions des Sciences Humaines,
"...Le livre propose ainsi – à partir de l’analyse de la parole et de la faculté de langage, des mécanismes généraux de la grammaticalisation, et de la diversification des langues – une vision du langage humain comme un monumental système adaptatif complexe." : Sommaire :
 
   

Introduction

CHAPITRE 1
L’EMERGENCE DE LA PAROLE

Qui ?
Quand et où ?
Comment ?
Pourquoi et pour quoi faire ?
Les gestes articulatoires à la source de la parole
Les sons de la langue forment système
Les mouvements cycliques de la mâchoire ont produit des syllabes
La parole dérive-t-elle du geste ?

CHAPITRE 2
LES CONDITIONS COGNITIVES DE LA GENESE DU LANGAGE

Penser le monde avant et avec le langage
La catégorisation prélinguistique chez le jeune enfant
Une perception globale de l’espace naturel et social
L’effet des extensions métaphoriques
Le langage comme réseau de réseaux
Des motivations concurrentes ou coalisées
Le rôle des formules figées

CHAPITRE 3
LE SUBSTRAT GENETIQUE DE LA FACULTE DE LANGAGE

La mutation de certains gènes a affecté l’aptitude au langage des premiers hommes
Genèse du langage et culture symbolique
Édification de la syntaxe : entre architecture et bricolage
Quand les populations migrent, les langues se diversifient
Évolution génétique et évolution culturelle de l’espèce humaine
L’esquisse d’une cartographie des aires d’origine et d’implantation des grandes migrations du néolithique
Les migrations d’Homo sapiens
Une illustration de la corrélation incertaine entre familles de langues et populations

CHAPITRE 4
LE POINT DE VUE DES PSYCHOLOGUES ET DES ANTHROPOLOGUES EVOLUTIONNISTES

Les grands jalons de l’évolution de l’esprit humain
Langage et cohésion sociale
Homo est devenu sapiens en se projetant dans l’avenir
La découverte du langage éclairée par son apprentissage
L’émergence de la syntaxe selon Talmy Givón
À la recherche d’indices archéologiques

CHAPITRE 5
LA GENESE DU LANGAGE HUMAIN SELON LA SEMIOTIQUE, LA PHILOSOPHIE ET L’INFORMATIQUE EVOLUTIONNAIRES

Comment le sens vient à l’esprit
À l’origine de l’épistémologie évolutionnaire
L’apport des simulations « multi-agents »

CHAPITRE 6
HOMO SYMBOLICUS, LE MANIPULATEUR DE SYMBOLES

Les trois dimensions du langage humain
Sans sélection relâchée, pas de langage humain
Comment l’évolution culturelle a pu déboucher sur une assimilation génétique

CHAPITRE 7
L’ORIGINE DES CLASSES DE MOTS ET DE LEURS COMBINAISONS

L’émergence des classes de mots
L’émergence des mots grammaticaux
De la syntaxe à la morphologie et vice-versa
Le destin instable de la morphologie des langues
Le classement des langues
Des structures néanmoins universelles

CHAPITRE 8
LES METHODES D’INVESTIGATION DE LA GENEALOGIE DES LANGUES

La famille indo-européenne et la méthode historico-comparative
La généalogie mystérieuse des langues sans tradition écrite
Les superfamilles existent-elles ?
La démarche reconstructive de Georg Starostin
Des algorithmes à l’assaut de la famille linguistique indo-européenne
La généalogie des langues peut-elle encore faire rêver ?

EPILOGUE

En quoi la conception du langage comme un système adaptatif complexe éclaire-t-elle son évolution ?

GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE

 
         
PLASTOW
Michael Gérard
 

est pédopsychiatre (Alfred Child and Youth Mental Health Service), membre de l’Association lacanienne internationale. Il exerce à Melbourne en Australie ; il est également psychanalyste (Analyst of the School, The Freudian School of Melbourne, School of Lacanian Psychoanalysis). Il dirige un séminaire à Melbourne sur « L’enfant, l’adulte et le sujet en psychanalyse » dont la réflexion a donné lieu à la publication : Psychoanalysis, the Child and Childhood (Karnac, 2015).

Bibliographie, de M.G.PLASTOW,

 
    L’origine, de la genèse du langage, dans la revue lacanienne 2011/3 (n°11), p171 à180, cairn-info,
   
   

Ceci est un compte rendu de l’origine, de la genèse du langage, un genre de compte rendu traditionnel ou naïf dans lequel le langage fonctionne comme une série de signes qui remplacent les choses, c’est-à-dire les référents. Le début de la discipline linguistique a été lui aussi imprégné de cette idée que l’on pourrait trouver une origine du langage, ou une langue originelle. La linguistique moderne, avec Chomsky par exemple, est revenue à une telle notion avec le concept de « grammaire universelle », qui donne lieu à une « grammaire générative » imbue de la génétique, un autre type de genèse ou d’une origine supposée.

Ferdinand de Saussure nous avertit contre de telles notions d’origines. Il écrit :« La question de l’origine des langues n’a pas l’importance qu’on lui donne. Cette question n’existe même pas. Question de la source du Rhône : puérile ! Le moment de la genèse n’est lui-même pas saisissable : on ne le voit pas"

Ici nous pouvons constater que de Saussure est catégorique : la question n’existe même pas, elle est impossible. Soutenir une telle question est puéril, voire enfantin. L’effort de trouver l’origine ou l’enfant du langage est en soi enfantin. Nous pourrions dire que, pour la psychanalyse, ce qui ne peut pas se voir est la scène primitive, le moment de la jouissance de ses parents à laquelle on doit son existence, mais de laquelle on est exclu.

Ce que je souhaiterais proposer est que celle-ci, cette idée d’une origine, comme d’autres déclarations, est promue par de Saussure et par d’autres comme un type de prohibition, comme une prohibition nécessaire pour l’étude du langage. C’est ceci qui pourrait nous permettre d’examiner la place et la fonction du concept de l’origine du langage en référence à la psychanalyse. De cette manière, je voudrais mettre en valeur les écrits de Saussure dans leur pertinence vis-à-vis de la psychanalyse.

.........

suite sur cairn.info,

 
 
   
 
   
         
Langue,   21 acceptions du mot langue sur espace français, le site de référence(s) du français (pour les libanais!!!!).  
site libanais,
         
  - Pour Saussure, l'objet de la linguistique est la langue !
- L'Ecole de Cambridge place la grammaire comme objet de la linguistique.
source et suite sur wikipedia,
         

Une langue est un système évolutif de signes linguistiques, vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communication entre les individus.

Selon le linguiste André Martinet, « une langue est un instrument de communication selon lequel l'expérience humaine s'analyse, différemment dans chaque communauté, en unités douées d'un contenu sémantique et d'une expression phonique, les monèmes ; cette expression s'articule à son tour en unités distinctives et successives, les phonèmes, en nombre déterminé dans chaque langue, et dont la nature et les rapports mutuels diffèrent eux aussi d'une langue à l'autre ».

 
         
   

Pour la langue, (syntaxe et sémantique), aucune "langue interne" n'est « apprise » au sens où nous « apprenons » les tables de multiplication. En fait, seuls des aspects secondaires des langues font l'objet d'un véritable apprentissage (impliquant répétitions, corrections, etc.), notre savoir linguistique subtil se développe sans efforts, inconsciemment et uniformément : à huit ans, un enfant maîtrise sa langue qu'il ne modifiera plus qu'à la marge, par ajouts lexicaux.

Le programme de recherches chomskien, comment rendre compte (du savoir linguistique) à la fois de sa grande complexité et du fait qu'il croît en nous sans véritable apprentissage.

 
 
   
 
système de communication conventionnel particulier. Par « système », il faut comprendre que ce n'est pas seulement une collection d'éléments mais bien un ensemble structuré composé d'éléments et de règles permettant de décrire un comportement régulier (pensez à la conjugaison de verbes en français par exemple). La langue est acquise.

Le langage et la langue s'opposent donc par le fait que l'un (la langue) est la manifestation d'une faculté propre à l'humain (le langage).
 
sfu, C.GUIBAULT
 
   
 
la linguistique ne s’intéresse que relativement peu à l’aspect écrit du langage et presqu'exclusivement à sa forme orale. Les raisons sont multiples, et en voici trois des plus importantes :  
sfu, C.GUIBAULT
 
1) le langage dans sa forme orale est apparu bien avant l’écriture dans l’histoire de l’homme  
 
2) le langage existe d'abord et avant tout sous forme orale; il est appris d’abord sous cette forme par tous les enfants pour être ensuite enseigné dans sa forme écrite. Cela donne d’ailleurs lieu à des situations cocasses à l’occasion alors que des formes avec ou sans article peuvent être confondues: ex.: de l’asphalt ~ ?de la sphalt. De plus, il est possible de maîtriser très bien une langue et d'en ignorer l'orthographe (analphabètes).
sfu, C.GUIBAULT
 
3) ce lien entre la langue écrite et la langue parlée, malgré le fait que c’en est un véritable, tend à diminuer avec le temps. L’orthographe a commencé à se fixer plus ou moins avec l'arrivée de l'imprimerie, mais les prononciations ont continué d'évoluer. La forme écrite n'a pu (et ne peut toujours pas) rendre compte de tous les changements de l'oral pour des raisons évidentes et tout à fait valables de normalisation. Pensons par exemple à la non prononciation des accents circonflexes (qui a maintenant disparue mais qui permettait d'opposer "faite" à "fête" par exemple), la disparition des triphtongues (eau) et des diphtongues (au, eu, ou, etc.), etc.

En conséquence, la linguistique s’intéresse beaucoup plus à la forme sonore ou orale du langage qu’à sa forme écrite.
 
sfu, C.GUIBAULT
         
         
         
         
Langue artificelle ou construite,  

Une langue construite ou planifiée (ou idéolangue, parfois dénommée langue artificielle, ou conlang pour constructed language en anglais) est une langue créée par une ou plusieurs personnes dans un temps relativement bref, contrairement aux langues naturelles pluriséculaires dont l'élaboration est en grande partie spontanée et sans plan d'ensemble1. Pourtant, toutes deux sont en fin de compte des créations de l'espèce humaine. Il est donc parfois difficile de cloisonner les langues dans ces deux catégories. Généralement, on trouve une grande part d'arbitraire et d'exceptions dans les langues naturelles, ce qui est plus rare parmi les langues construites, puisqu'elles sont généralement consciemment faites pour être accessibles, et donc exemptes d'exceptions.

Les langues artificielles sont-elles des langues ? L'espéranto .. Sarah MARLAUD, cairn.info,

 
W,
       
Langage formel  

En mathématiques, en informatique et en linguistique, un langage formel est un ensemble de mots[1]. L'alphabet d'un langage formel est l'ensemble des symboles, lettres ou lexèmes qui servent à construire les mots du langage ; souvent, on suppose que cet alphabet est fini. La théorie des langages formels a pour objectif de décrire les langages formels.

Les mots sont des suites d'éléments de cet alphabet ; les mots qui appartiennent à un langage formel particulier sont parfois appelés mots bien formés ou formules bien formées. Un langage formel est souvent défini par une grammaire formelle, telle que les grammaires algébriques et analysé par des automates.

 
W,
en logique mathématique
  En logique mathématique, les langages formels sont utilisés pour représenter la syntaxe des systèmes axiomatiques, et l'attitude formaliste en mathématique ou logicisme affirme qu'en principe, les mathématiques peuvent se ramener à la manipulation syntaxique de langages formels.

   
en informatique
  En informatique, les langages formels sont souvent utilisés comme base pour la définition des langages de programmation et d'autres systèmes ; les mots d'un langage comportent alors aussi un sens, une sémantique.

   
en théorie de la complexité des algorithmes
  En théorie de la complexité des algorithmes, les problèmes de décision sont généralement définis comme des langages formels, et les classes de complexité sont définies comme les ensembles de langages formels qui peuvent être analysés par des machines ayant des ressources de calcul limitées.    
         
         
à démêler  

langue /langage : pas le même recouvrement selon les langues, ainsi pas de distinction en anglais et allemand entre langue et langage, alors qu'en français cette distinction fait l'objet de quelques "bibliothèques" ....

 

langues naturelles, ordinaires, parlées; langage naturel,
langues formelles, ou langages formels,( Math, Informatique) dits
langages artificiels ; ou langues savantes;
langues mortes... ou savante
[ langues signées, construites, (parlées, écrites, mimées,)
langage/code symb : mudras
Langage corporel, Signaux, ..]

   
         
         
         

Langues (familles de )

vernaculaire
véhiculaire,
Sabir, Pidgin,
Créoles,

  - Pas de différence de nature pour la linguistique moderne, entre une langue, un dialecte, un patois; entre une langue vernaculaire et une véhiculaire; entre un sabir, un pidgin ou un créole.
- Langue vernaculaire : lalangue locale parlée au sein d'une communauté.
- Langue véhiculaire : langue servant de moyen de communication entre population de langue différentes. Aujourd'hui l'anglais sert de langue véhiculaire. Le français en Afrique francophone, .. le bambara en Afrique de l'ouest, L'Arabe dans le monde arabe, ...le manfarin en Chine, ...voir l'article ci contre ....
- Sabir/Pidgin : ou langue de relation, qui sert de langue véhiculaire dans un milieu donné, avec un lexique limité aux besoins immédiats, et une syntaxe simplifiée. Nées de la nécessité de communiquer, ce ne sont pas des langues maternelles.
- Créoles : pidgin différent du créole en fonction du niveau de la langue :
Créole antillais, louisianais, et bourbonnais,
- Créoles anglais : jamaïcain, portugaise, néerlandais, ...
françaislangueseconde,
RAVEL
         

200 familles

Universaux

Les mots

la variation,

 

 

des Phrases ...

 

 

 

la négation ...

 

 

 

 

Genre

 

 

 

 

Nombre

 

200 familles de langues,
- Malgré leurs diversités, les langues partagent des propriétés communes nommées UNIVERSAUX (Greenberg.J : Universals of lanuage, 1963).

- Existence de mot, de classes de mots, de noms, de verbes;
des mots désignants le locuteur, l'interlocuteur et le monde de référence,
l'assertion différente de l'interrogation ou de l'ordre, le concept de négation, ...

Les langues ont des éléments susceptibles de variation :
les préposition, postpositions, articles;
la grammaticalisation (dans la phrase, la négation, le genre, le nombre, l'article, le verbe, ....)

des
Phrases déclaratives,
Phrases impératives,
Phrasees interrogatives,

 

Variations de la phrase négative :
verbe négatif : il est faut que ..
auxiliaire négartif : cesser de ...
marqueur de négation : non pertinent,
modification du verbe ou des clitiques du verbe : faire / défaire
double négation : je ne ferai pas ...
Modification suprasegmentale ..?

 

Le genre :
pas toujours de distinction entre masculin et féminin, .. langues malayo-polynésiennes, finno-ougriennes, indennes d'Amérique, chinois, japonais, basque, géorgien, coréen, arménien, persan, créoles, ..

2 genres : arabe, langues romaine, haoussa,

3 genres : anglais, allemand, russe, polonais, roumain, langues draviniennes,

Pas de genre mais 10 classes nominales : langues bantoues + langues proches (êtres humains, êtres vivants, plantes, ...)

 

Nombre

De nombreuses langues ne le marque pas ! chinois, japonais, coréen, khmer,
Singulier, pluriel, et duel, en arabe, sanskrit, slovène,
Singulier pluriel, en polonais, français, suffixe ou altération de la dernière syllabe,
Turc, bengali, guechua, bambara, arménien, persan, égyptien, suffixe,
Indonésien, redoublement des noms, nahuati, langues d'australie, redoublement de la première sylllabe,
anglais, changement du mot (man, men), peul, moré, toutes les lettres peuvent changer (gorko/worbe), haoussa, deux pluriels selon la quantité, langues bantoues, les préfixes de classes changent .

 

La déclinaison,

 

L'article,

 

Les familles de langues

Typologie morphologique :

Typologie syntaxique !

 

Les langues isolantes,

Les langues agglutinantes,

Les langues flmexionnelles ou fusionnelles,

SOV et SVO

VSO et VOS

OSV et OVS


françaislangueseconde,
RAVEL
         
         

Langue,

Histoire

 

- Monogénèse ou polygénèse ?
- Classement typologique des langues, selon les ..
         - critères phonétiques ou phonologiques :
              *Trois voyelles, double articulation antérieure, double articulation postérieures, langues à double durée                  vocalique..
             *  Langues à consonnes occulsives, à consonne fricatives limitées, à consonnes prénasalisées ou post                  nasalisées, Langues à clic, à deux modes articulatoires,
              * Langues à tons, langues à accent tonique fixe, langue à accent tonique à valeur phonologique, ......
         - critères d'ordre morphologiques,
              *  Les langues isolantes, où les mots sont quasi invariables, des morphèmes identifiées à des mots                    graphiques  isolables
              *  Les langues agglutinantes, on juxtapose au radical une série de morphèmes distincts servant à                   exprimer les rapports grammaticaux. Dans ce type de langue, chacun des affixes
                  (préfixes, infixes ou suffixes) est clairement analysable et identifie précisément une fonction                   grammaticale ou syntaxique.
              * Langues flexionnelles, dans une langue flexionnelle, les radicaux sont pourvus d'affixes grammaticaux variables et exprimant plus ou moins à la fois, par exemple, le genre, le nombre et le cas, ou la personne, le temps, le mode, la voix, etc. La plupart des langues européennes sont des langues considérées comme flexionnelles.

- Classement génétique
           - Liens de parenté linguistique
             notion de macro-familles (10 ou 20 mais constestées),
             le consensus est d'environ 300 familles linguistiques.

-

axl.cefan.ulaval,
Répartitions,
  - Aménagement linguistique dans le monde, axl.cefan, ulaval,
(par pays, états, /par thématique/ Histoire des langues/aspects juridiques/...)
   
Familles,
  - Les grandes familles linguistiques, axl.cefan.ulaval,    
Origines,
  - L'origine des langues, de RUHLEN, à CHOMSKY, à BOPP, sur axl.cefan.ulaval,
   
    Contrairement à l'idée courante, il est très probable que l'immense diversité des idiomes aujourd'hui attestés ne se ramène pas à une langue originelle unique pour toute l'humanité. S'il y a unicité, c'est celle de la faculté de langage propre aux hominiens et non celle de la langue elle-même. À l'origine, donc, une seule espèce (monogénétisme de la lignée), mais non un seul idiome (polygénisme des langues).   Claude HAGEGE. L'homme de paroles, Fayard, 1996
    le linguiste américain Noam Chomsky croit qu'il est possible qu'il y ait eu une langue d'origine unique, mais nous n'en savons strictement rien !   Chomsky,
anglais
  - Histoire de la langue anglaise, Jacques LECLERC, CIRAL, CEFAN,    
français
  - Histoire de la langue française, REY, DUVAL, SIOUFFI, 2007, en 11 chapitres.    
         
         
Langue formelle   langue formelle ou langage formel en logique, en mathématique, en informatique,
ou langue savante,
   
         
Langue interne,   - C'est la connaissance intime de mécanismes langagiers propre à chaque individu    
   
Langue naturelle   Langue naturelle ou ordinaire, parlée, dit aussi langage naturel ...    
         
langue des signes   langue des signes, ou langage signé, ou mimé    
         
         
Lemme,

En linguistique, différentes dénominations permettent de désigner la notion d’unité autonome constituante du lexique d'une langue : item lexical, lemme, lexie ou unité lexicale. C'est une chaîne de signes formant une unité sémantique et pouvant constituer une entrée de dictionnaire. Les signes constituants peuvent par exemple être réalisés par des caractères, des sons, des gestes.

Dans le vocabulaire courant, on parlera plus souvent de « mot », notion qui manque cependant de clarté. On construit des énoncés avec des lemmes ; les lemmes sont faits de morphèmes.

Comme tout signe linguistique, chaque lemme possède un signifiant (« forme ») et un signifié (sens) uniques. On distingue généralement dans le sens les aspects de dénotation et connotation.

W,
   
Lettre,
   
         
Lexème,  

- C'est une unité de sens et de son qui n'est pas fonctionnelle ou dérivationnelle. Le lexème renvoie à une notion abstraite ou concrète indépendante de la situation de communication.

Le lexème (aussi appelé unité lexicale par le Conseil supérieur de la langue française et de nombreux grammairiens et lexicographes) est le morphème lexical d’un lemme.

Un synonyme est radical dans la plupart des cas, surtout utilisé dans le cadre de la lexicologie en synchronie. En effet, diachroniquement, radical et lexème peuvent ne pas coïncider.

- Un même lexème est présent dans toutes les formes d'un même terme fléchissable : aimer, aime, (avoir) aimé, aimions ou aimât sont des formes différentes d'un même lexème aim-, qui est ici un radical. On parle dans ce cas d'un lexème lié. Puisqu'il n'existe pas de forme libre du lexème aim-, chacune est obligatoirement composée d'un radical et d'un morphème (comme un suffixe de dérivation dans aim-able, une désinence dans aim-er).

Par opposition, il existe des lexèmes libres, comme choix, qui ne se rencontrent que sous une seule forme ou nourriture, qui, bien que variable, peut être cité sous cette forme. Les lexèmes libres peuvent constituer une phrase entière : Comment est-il ? Petit.

On voit alors que des mots comme le, de et il ne sont pas des lexèmes, bien que libres, mais sont bien des morphèmes grammaticaux, qui sont dépendants d'autres termes de la phrase.

Les lexèmes libres sont inclus dans la catégorie des lemmes aux côtés des autres morphèmes libres (pour la notion de lemme, la distinction lexème ~ morphème ne compte donc pas).

source et suite sur wikipedia,

W,
 
   
Linguiste,
     
         
    -

- le but poursuivi par les linguistes n’est pas de prescrire l’utilisation de la langue. Mais de la décrire !
   
         
         
Linguisterie   - Il me faut forger un autre mot pour laisser à Jakobson son domaine réservé, et si vous voulez j'appelerais ça la linguisterie, j'ai trouvé ça ce matin, ..., Lacan, Encore, 19121972,    
LACAN + linguisterie ,   - Encore, 1972,
- Télévision, 1973, La Troisème, 1974,
- L'insu que sait , 1977,
source : 789 néologisme de Jacques LACAN, Epel, 2002,
 
LACAN + Lalangue (20/70),  

- Le savoir du psychanalyste, 04-11-1971,
- où pire, 09-02-1972,
- L'Etourdit, AE, p490,14-07-1972,
- Encore, 10-04-1973,
- Préface à l'édition allemande des Ecrits, in Autres Ecrits p559, 07-10-1973,
- Télévision, Autres Ecrits, p 511, 12-73,
- Centre culturel de Milan, CD Pas-Tout Lacan, 30-03-1974,
- la troisième, CD Pas-Tout Lacan, 01-11-1974,
- la troisième, CD Pas-Tout Lacan, 01-11-1974, second item,
- Peut-être à Vincennes, ? Autres Ecrits, p 314, 01-1975
- RSI, 11-021975,
- Conf Sorbonne, " Joyce le Symptôme", CD Pas-Tout Lacan, 16-06-1975,
- Conf à Genève sur le Symptôme, CD Pas-Tout Lacan, 04-10-1975,
- Conf à Columbia university, Scilicet 6/7, Pas-Tout Lacan, p47, 01-12-1975,
- Conf au Massachussetts Institute of Technologie, Scilicet 6/7, p58, CD Pas-Tout Lacan, 02-12-1975,
- Conférence de Nice, De Jame Joyce, CD Pas-Tout Lacan, 24-01-1976,
- Séminaire L'insu que sait, 16-11-1976,
- Séminaire le Moment de conclure, 15-11-1977,
- Séminaire le Moment de conclure, 11-04-1978,
- Ouverture des rencontes de Caracas, CD Pas-Tout Lacan, 12-07-1980,


source : 789 néologismes de Jacques LACAN, Epel, 2002,

 
         
   
Linguistique,   Domaines d'études :    
    - Sémantique, - Phonétique, - Phonologie, - Morphologie, - Syntaxe    
         
    La linguistique se situe à un véritable carrefour, à la croisée de plusieurs autres disciplines scientifiques, elles aussi confrontées au langage. La psycholinguistique et la neurolinguistique abordent le langage en tant que faculté spécifique de l'espèce humaine ; la sociolinguistique, la géolinguistique, la linguistique historique et l'ethnolinguistique se penchent sur les liens entre le langage et la société ; la stylistique, la rhétorique, la poétique et la sémiotique s'intéressent à l'inscription du langage dans les textes.  
         
    - La linguistique étant la science qui s'occupe de lalangue, que j'écris en un seul mot, d'y spécifier son objet.
Télévision, 121973, AEp511,
 
LACAN,
         
    (de Linguiste, de lingua = langue).  - La linguistique peut être définie la science du langage qui a surtout pour objet le langage parlé, c.-à-d. le langage articulé.
Elle diffère de la philologie en ce que celle-ci est l'étude d'une langue particulière, considérée sous les divers rapports de la grammaire, de l'étymologie de la lexicologie, de la filiation, de l'interprétation et de la critique.
En d'autres termes, la linguistique est la philologie comparative.
On peut aussi dire que la philologie est essentiellement une science historique , tandis que la linguistique est une science naturelle. La linguistique étudie les éléments du langage, tandis que la philologie a pour objectif le langage formé. Comme l'a dit le grand linguiste Schleicher, « le linguiste est au philologue ce que le naturaliste est au jardinier ».
 
         
    - Etude scientifique du langage. Cette étude peut porter sur les sons, le vocabulaire ou la grammaire de langues spécifiques, sur les relations entre les langues, ou bien sur les caractères universels de toutes les langues. Les aspects sociologiques et psychologiques de la communication peuvent également être un objet d'étude pour la linguistique.
 
    Une approche synchronique analyse la langue à un moment précis de son évolution ; on étudiera par exemple le français parlé à Paris dans les années 1880. À l'opposé, une approche diachronique ou historique s'intéresse aux changements que connaît une langue sur plusieurs siècles. De ce point de vue, on a pu étudier les prolongements du latin dans les langues romanes. La linguistique diachronique était l'approche la plus commune au XIXe siècle tandis qu'au XXe siècle, on a adopté un point de vue à la fois diachronique et synchronique.    
    Une approche synchronique analyse la langue à un moment précis de son évolution ; on étudiera par exemple le français parlé à Paris dans les années 1880. À l'opposé, une approche diachronique ou historique s'intéresse aux changements que connaît une langue sur plusieurs siècles. De ce point de vue, on a pu étudier les prolongements du latin dans les langues romanes. La linguistique diachronique était l'approche la plus commune au XIXe siècle tandis qu'au XXe siècle, on a adopté un point de vue à la fois diachronique et synchronique.    
         
La linguistique est une discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive. La prescription correspond à la norme, c'est-à-dire ce qui est jugé correct linguistiquement par les grammairiens. À l'inverse, la linguistique se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être.
 
études en synchronie et diachronie : l'étude synchronique d'une langue s'intéresse seulement à cette langue à un moment donné de son histoire, à un seul de ses états, tandis que l’étude diachronique s'intéresse à son histoire, à son évolution, la situe dans une famille de langues, et décrit les changements structurels qu'elle a subi dans le temps ;  
CNRTL, UQUAM,
études théoriques et appliquées : la linguistique théorique étudie la création de structures permettant la description individuelle de langues ainsi que les théories cherchant à dégager des invariances ou des symétries ;  
études contextuelles et indépendantes : l'étude contextuelle avec la sociolinguistique indique qu’on s’intéresse aux interactions et aux relations entretenues entre le langage et le monde, tandis que l'étude indépendante indique qu’on considère le langage pour lui-même, indépendamment de ses conditions extérieures.  
FLE
(cours de L..),
source et suite sur wikipedia,  
         
Domaines d'études :  
 
- Sémantique, - Phonétique, - Phonologie, - Morphologie, - Syntaxe  
         
Histoire
       
    C'est aussi dans le sillage de Sapir que s'est développé, sous l'impulsion de Leonard Bloomfield puis de Zellig Harris et de Charles Hockett, le courant distributionnaliste, caractéristique de la linguistique structurale américaine.   Linguistique, DEUTCH
         
         
    Bibliographie,    
         
 
- DUCROT.Oswald, Le structuralisme en linguistique, Essais, Points, Editions du Seuil, 1968
         
         
Linguistique comparée   C'est a philologie comparée de Leibnitz.    
         
         
         
         
         

Linguistique générative,
Transformationnelles, s'inscrit dans le courant structuraliste de la langue.

Compétence/performance,
La langue : système inné ! (ou génétique !).
θ explicative,
non descriptive,

LGT : Concernne toute la linguistique (privilégie le système syntaxique car plus facile à isoler !).

 

La linguistique générative regroupe un ensemble de théories développées à partir des années 1950 par le linguiste américain Noam Chomsky. Elle s'oppose au béhaviorisme et vient compléter le structuralisme.

La théorie générative se distingue des autres modèles en faisant la distinction compétence/performance, qui distingue la capacité langagière de l'acte de parole. Ainsi, selon cette orientation, chaque locuteur possède un « organe linguistique spécialisé » (« Language Acquisition Device ») permettant l'analyse et la production des structures complexes formant le discours. En d'autres termes, chaque langue forme une structure observable, résultat d'un système inné (comprendre « génétique ») universellement partagé. Il revient à la linguistique générative, dès lors, de comprendre la structure et le comportement de ce système.

En fait, selon Chomsky, le but de la linguistique est de définir les paramètres de variation entre les langues, car selon son approche, la variation linguistique n'est pas un fait du hasard. Au sein de cette approche, on trouve la théorie standard (TS), la théorie standard étendue (TSE) et la théorie minimaliste, qui est encore d'actualité.

Contrairement à certaines idées, le cadre de la théorie générative dépasse l'étude du système syntaxique : elle englobe tout le processus linguistique. Le fait que la majorité des travaux s'inscrivent dans le domaine syntaxique s'explique par un choix méthodologique puisque l'on pense que ce domaine est plus facile à isoler des autres phénomènes cognitifs.

W,
voir Grammaie générative  


Selon Chomsky, l'approche structuraliste du langage ne permet pas de rendre compte de certains faits observés, tels que la capacité des locuteurs à comprendre et à créer une infinité de phrases nouvelles, ou tels que l'évolution de l'apprentissage chez l'enfant qui semble être bien structuré. Toutefois, Chomsky ne remet pas en cause la nature structurelle de la langue, mais il propose, dans son programme, d'en expliquer les causes puisque sa théorie se veut explicative et non descriptive (voir Épistémologie).

La théorie générative reprend la conception mentaliste du langage développée par des philosophes tels que Descartes et Humbolt. Selon cette approche, le langage est un processus cognitif résultant de la faculté de langage. La faculté de langage est une capacité innée spécialisée de l'espèce humaine, qui permet l'acquisition du langage. Ainsi, elle émet l'hypothèse d'un module cognitif humain universel qui sert de base à la faculté de langage et pouvant expliquer la rapide acquisition de la langue maternelle, et ce, peu importe la langue. Ce module cognitif doit comporter une procédure d'évaluation, qui limite le choix des grammaires selon les critères suivants :

- l'adéquation observationnelle : la grammaire doit pouvoir créer tous les énoncés de la langue, sans exception ;
- l'adéquation descriptive : la grammaire doit représenter le savoir intuitif du locuteur ;
- l'adéquation explicative : la grammaire doit permettre de décrire la structure des phrases avec un ensemble fini de règles et de principes qui limitent les classes possibles des structures engendrées (théorie X-barre, théorie du liage, théorie de la sous-jacence, etc.)

Les modules de la faculté linguistique :
- le module lexical, qui présente les propriétés syntaxiques, sémantiques et phonologiques des éléments lexicaux ;
- le module syntaxique ;
- le module phonétique.

source et suite sur wikipedia,

 
         
Lire,
 
   
Lecture,
   
 
   
Lexicographie,
L’application de la lexicologie se nomme la lexicographie qui est la technique de confection des dictionnaires.
sfu, C.GUIBAULT
 
   
Lexicologie,
science des unités de signification (monèmes) et de leurs combinaisons en unités fonctionnelles (…) souvent étudiées dans leurs rapports avec la société dont elles sont l’expression. » (Dict. de linguistique Larousse)  
sfu, C.GUIBAULT
   
Logique,
   
 
   
M
 
 
   
 
   
Maïeutique,

SOCRATE :

Le « connais-toi toi-même » donne naissance à une double méthode : l'une qui nous délivre de l'erreur, et l'autre qui nous apprend à trouvera la vérité. L'une est l'ironie, l'autre est la maïeutique. Socrate n'accepte les termes qu'après examen. Il exige que son adversaire les entende lui-même. Il lui oppose des exemples qui restent en dehors d'une définition hâtive, ou bien il feint de se livrer et finit par faire tomber son interlocuteur dans l'absurdité et par lui faire avouer qu'il est dans l'erreur et qu'il ne sait pas. C'est la méthode d'ironie.
Mais l'intelligence est ainsi préparée, à connaître la vérité. Il s'agit de l'accoucher de la vérité dont elle est grosse, car la science ne se donne pas. Le maître ne la transmet pas à son disciple; il ne peut que l'aider à la découvrir en lui-même. C'est la maïeutique. 

la Maïeutique est la partie positive de la méthode socratique : c'est l'art d'accoucher les esprits. Socrate, s'imaginant que la science est innée en chaque humain, s'efforçait par des interrogations bien conduites d'amener son interlocuteur à prendre conscience des vérités qu'il était censé renfermer en lui-même. Platon expose la Maïeutique dans le Théétète. - L'Ironie est la partie négative de la méthode socratique.

 
 
   
Maladie,
   
   
Mémoire,
 
         
Mentalisme   Conception qui, pour la compréhension des concepts autant en logique qu'en linguistique, privilégie l'approche intuitive. L'École bloomfieldienne donne le nom de mentalisme à l'attitude des linguistes qui définissent les unités linguistiques et les règles de combinaison par leur signification, celle-ci étant définie empiriquement et de manière intuitive (Ling.1972).  
   
Mentaliste,   On a donné le nom de conception mentaliste à une conception de la nature phonique des sons du langage qui remonte à Baudouin de Courtenay. Ce linguiste oppose un son imaginé ou intentionnel au son effectivement émis, (...) distinction qui annonce la distinction moderne entre phonème et son (Ling.1972).  
         
Métaphore,
   
   
Métonymie,
   
   
Monème,
   
 
   
Mot,
   
         
Mot d'esprit,
Trait d'esprit
 

- Mot d'esprit ou Trait d'esprit : " On se reconnait dans le trait d'esprit parce que le trait d'esprit tient à ce que j'ai appelé lalangue, on se reconnait dans le trait d'esprit , on s'y glisse, et là-dessus Freud fait quelques considérations qui ne sont pas négligeables".
Lacan, Séminaire L'insu que sait, 16-11-1976,

- Ferud, le mot d'esprit dans ses rapports à l'Inconscient. 1905, Le livre sur Uqac, http://dx.doi.org/doi:10.1522/030149459 ,

.pdf ,
   
Morphème,
- En linguistique, on définit généralement1 un morphème comme le plus petit élément significatif, isolé par segmentation d'un mot, le plus souvent dépourvu d'autonomie linguistique. La morphologie est l'étude des morphèmes.

Par exemple, le mot chanteurs est composé de trois morphèmes : chant- « chant », -eur- « celui qui fait » et -s (marque du pluriel à l'écrit seulement).

Un autre exemple est couraient, qui est composé de cour- « courir », -ai- (marque de l'imparfait) et -ent (3e personne du pluriel à l'écrit, « ils »)

Cet exemple est sans segmentation de mot : pomme de terre n'est pas composé de trois morphèmes mais bien d'un seul morphème qui contient la signification « pomme de terre », le légume en question.

De même que le phonème, le morphème est une entité abstraite, qui est susceptible de se réaliser de plusieurs manières dans la chaîne parlée.

Ainsi, en français, la préposition en est un morphème, mais selon qu'elle est suivie par un mot qui commence par une voyelle ou par une consonne, elle est réalisée [ɑ̃] (comme dans en France [ɑ̃fʁɑ̃s]) ou [ɑ̃n] (comme dans en Italie [ɑ̃nitali]).

Un autre exemple est qu'en finnois, le morphème exprimant l'inessif (la désinence qui indique qu'il se situe dans un lieu) peut se réaliser, selon les mots, de deux manières différentes, selon l'harmonie vocalique : -ssa ou -ssä. Ainsi, en notant talossa « dans la maison » mais päässä « dans la tête », on note par convention ce morphème sous la forme -ssA (A est une variable qui peut prendre les valeurs a ou ä), et on dit que -ssa et -ssä sont les morphes (ou les allomorphes) de -ssA.

Il existe deux grandes catégories de morphèmes : les morphèmes lexicaux (lexèmes) et les morphèmes grammaticaux (grammèmes). Dans la terminologie de la linguistique fonctionnelle d'André Martinet, ces deux catégories sont regroupées sous le nom de monème (il faut bien distinguer que monème désigne l'unité significative de première articulation pour désambiguïser le terme morphème), et le terme de morphème est réservé aux seuls morphèmes grammaticaux.

Les morphèmes grammaticaux sont en nombre limité et appartiennent à une classe fermée, tels que tu, à, et.etc. Il s'agit de pronoms, prépositions, conjonctions, déterminants, affixes : des listes de mots qui ne varient pratiquement jamais.

Les morphèmes lexicaux appartiennent à une classe ouverte, tels que lave, vite, lune, etc. Il s'agit de noms, adjectifs, verbes ou adverbes. On y ajoute des mots récents (comme c'est méga bien).

source et suite sur wikipedia,

W,
   
Morphologie,
étude des types et de la forme des lemmes/monèmes ;  
 
   
N
 
   
Noeud,
   
   
Noeudrondlogie,
- Etude du discours, de la parole, dans son articulation logique en relation à la langue, au contexte, par un sujet analyste et par l'usage désaliénant de la fluidité nodale en relation à la Topologie .... (provisoirement ...!)
- Repérage des éléments signifiants dans la sur-détermination d'un sujet, et des structures mises en oeuvre par le Sujet .....,
 
GPE
 
   
Neurolinguistique,
- science qui traite des rapports entre les troubles du langage (aphasies) et les atteintes des structures cérébrales qu’ils impliquent. (Dict. de linguistique Larousse)
         
O        
Orthographe,   En linguistique, le terme orthographe (du latin orthographia, lui-même issu du grec ὀρθογραφία / orthographía, composé de ὀρθός / orthós, « droit, correct », et de γράφειν / gráphein, « écrire ») dénomme un système de règles concernant l’écriture d’une langue, faisant partie de son standard, par rapport auquel on juge comme correctes ou incorrectes les formes que les utilisateurs réalisent en écrivant cette langue. L’orthographe comprend des règles concernant la correspondance entre phonèmes et signes graphiques avec lesquels est écrite la langue (lettres, hiéroglyphes, etc.), l’utilisation des lettres majuscules et minuscules (dans les systèmes d’écritures qui en ont), le découpage en syllabes, la distinction entre mot composé et groupe de mots homophone de celui-ci, l’emploi des signes de ponctuation, etc  
W,
         
 
   
P
 
 
   
Paradigme,

En linguistique, le paradigme est l'ensemble des formes différentes que peut prendre un mot, notamment dans les langues flexionnelles. "En grammaire traditionnelle, un paradigme est l'ensemble typique des formes fléchies que prend un morphème lexical combiné avec ses désinences casuelles (pour un nom, un pronom ou un adjectif) ou verbales (pour un verbe), selon le type de rapport qu'il entretient avec les autres constituants de la phrase, selon le nombre, la personne, le temps : on dit déclinaison pour un nom, un pronom ou un adjectif et conjugaison pour un verbe."11 Ainsi, le paradigme du verbe être au présent de l'indicatif est : suis, es, est, sommes, êtes, sont.

On l'oppose communément à syntagme, dans le cadre de l'opposition entre axe paradigmatique et syntagmatique12. Le premier axe concerne le choix des mots eux-mêmes, le second le choix de leur placement dans l'énoncé. Soit l'énoncé « Passons passons puisque tout passe » (Guillaume Apollinaire, « Cors de chasse », in Alcools) : l'énoncé « Dormons, dormons puisque tout dort » s'obtient par une modification paradigmatique tandis que « Puisque tout passe, passons, passons » est le résultat d'une modification sur l'axe syntagmatique.

 

W,

 

 

 

 

 

Jakobson

  Paradigme en linguitique (2),

L' axe paradigmatique est défini par opposition à l'axe syntagmatique. Le premier axe concerne le choix des mots eux-mêmes et joue sur des disjonctions de type « ou...ou » ; le second réfère à la place des mots dans un énoncé grammatical. Par exemple, dans une phrase donnée, un mot peut être remplacé par un autre mot d'une même catégorie, au moyen d'un déplacement dans l'axe paradigmatique :

  • Le minou dort sur le tapis.
  • Le chat dort sur le tapis.
  • L'animal dort sur le tapis.

Dans ces phrases, les mots en italique appartiennent à une même catégorie (nom commun) et peuvent être permutés sans altérer la validité syntaxique de la phrase ni même son sens. Aucune autre classe de mot ne pourrait convenir : on ne pourrait pas remplacer ces mots par un adjectif ou un verbe. Par contre, le verbe dort pourrait être remplacé par un autre verbe de la même classe paradigmatique, tel joue, ronronne, etc.

↑ L'axe paradigmatique est pensé comme un axe vertical de type taxinomique. C'est l'axe des choix lexicaux et de la substitution, tandis que
l'axe syntagmatique est celui de la production de la parole et de la combinaison des mots entre eux.

Selon Roman Jakobson, le discours poétique tirerait ses effets de la projection de l'axe paradigmatique sur l'axe syntagmatique : « La fonction poétique projette le principe d'équivalence de l'axe de la sélection sur l'axe de la combinaison[2]. » Chaque syllabe y est mise en rapport avec toutes les autres de la même séquence.

 

W, 2

   

Un paradigme est — en épistémologie et dans les sciences humaines et sociales – une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini (matrice disciplinaire, modèle théorique, courant de pensée).

Les paradigmes sont, selon le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn des « découvertes scientifiques universellement reconnues qui, pour un temps, fournissent à un groupe de chercheurs des problèmes types et des solutions ». Un paradigme peut être infléchi ou totalement remis en cause s'il remplit un certain nombre de conditions expérimentales ou d'insertion dans un nouveau paradigme. Les révolutions scientifiques entraînent des changements de paradigme qui exigent du temps pour pénétrer la communauté scientifique, car le nouveau modèle proposé doit vaincre les obstacles épistémologiques et être assez robuste pour remettre en cause le précédent. La « vérité scientifique » à un instant donné ne peut représenter qu'un consensus temporaire au sein de cette communauté, les paradigmes étant fluctuants, en particulier dans les sciences humaines et sociales, notamment économiques (Kuhn 1962, p. 172).

 
         
    En philosophie, le paradigme est ce que l'on montre à titre d'exemple et peut donc servir de modèle. Il se distingue de l'archétype, qui se réfère au monde des origines ?    
         
   
Pattern,
   
   
Parole,
- Dire c'est dire la vérité,
- La vérité parle, le savoir écrit !
-
         
& phallus
  - Du phallus en politique, de l’usage des discours pour dompter les foules, de l’État de Droit , de l’autorité,
mais c’était la puissance de la parole,
  Parole, JMV
& énonciation
  Enonciation : bien c’est la fonction phallique, mais c’est pas la fonction imaginaire du phallus des animaux, dans la sexualité animale, c’est la fonction imaginaire du phallus symbolique, qui va redevenir génitale au moment du narcissisme, dans l’image du corps, dans l’image narcissique, cette fonction d’autorité, de puissance, cette fonction phallique de  la parole va redevenir génitale avec la question des éléments en pointe dans la géométrie, les éléments en pointes nécessaires  à créer une différence de notre image dans le miroir,  image symétrique, et puis les organes érectibles, chez le mâle, alors les enfants ne sont pas complètement crétins, ils font des théories phalliques, mais dans toute la période qui est prégénitale, avant l’Œdipe, le phallus c’était la puissance érotique,    
         
 
une des deux composantes du langage (Parole et Ecrit) qui consiste en l'utilisation de la langue. La parole est en fait le résultat de l’utilisation de la langue et du langage, et constitue ce qui est produit lorsque l'on communique avec nos pairs.

Selon Saussure, la langue est le résultat d’une convention sociale transmise par la société à l'individu et sur laquelle ce dernier n'a qu'un rôle accessoire. Par opposition, la parole est l'utilisation personnelle de la langue (toutes les variantes personnelles possibles: style, rythme, syntaxe, prononciation, etc.).

Le changement de la langue relève d'un individu mais son acception relève de la communauté. ex.: le verbe « jouer » conjugué «jousent » est pour l'instant considéré comme une variante individuelle (parole), une exception, et il le demeurera tant qu'il ne sera pas accepté dans la communauté (les locuteurs du français québécois dans ce cas-ci).
 
sfu, C.GUIBAULT
 
   
    La parole est le langage articulé humain (même si des études ethologiques et philosophiques sont en cours pour determiner si d’autres animaux pourraient être considérés comme dotés de parole, notamment les perroquets) destiné à communiquer la pensée, et est à distinguer des communications orales diverses, comme les cris, les alertes ou les gémissements. « Articuler la parole » consiste à former des signes audibles, les syllabes, formant les mots qui constituent des symboles. wikipedia, source et suite
    La communication par la parole est essentiellement prise en charge par deux aires différentes du cerveau. L'aire de Broca permet la production des mots parlés et l'aire de Wernicke permet la compréhension de ces mots. Dans une étude publiée en 2014 dans la revue Brain[8], le neurochirurgien et neuroscientifique Hugues Duffau montre que « l'aire de Broca n'est pas l'aire de la parole » et que les fonctions langagières ne sont pas tant localisées dans une aire précise que dépendantes de connexions neuronales en reconfiguration constante    
         
Faculté d'exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage articulé émis par les organes phonateurs.  
CNRTL
         
         
Pensée,
 
         
Philologie,   - étude linguistique historique fondée sur l'interprétation de documents écrits .
 
    - au XX eme .s, Discipline qui vise à rechercher, à conserver et à interpréter les documents, généralement écrits et le plus souvent littéraires, rédigés dans une langue donnée, et dont la tâche essentielle est d'établir une édition critique du texte.,  

Cnrtl;

    - au XIXeme.s, Étude, tant en ce qui concerne le contenu que l'expression, de documents, surtout écrits, utilisant telle ou telle langue.    
    La philologie, du grec ancien φιλολογία, phĭlŏlŏgĭa (« amour des mots, des lettres, de la littérature »), consiste en l'étude d'une langue et de sa littérature à partir de documents écrits. C'est une combinaison de critique littéraire, historique et linguistique. Elle vise à rétablir le contenu original de textes connus par plusieurs sources, c’est-à-dire à sélectionner le texte le plus authentique possible, à partir de manuscrits, d'éditions imprimées ou d'autres sources disponibles (citations par d’autres auteurs, voire graffiti anciens), en comparant les versions conservées de ces textes, ou à rétablir le meilleur texte en corrigeant les sources existantes.
source et suite sur wikipedia,
 

W,

    - voir Ecritures, sur gaogoa,    
         
Phone, (Phonétique)   PHONETIQUE *
118 [PHONES] sons
[R] [ r ]
  Phone Tableau,
   

Phonème, (Phonologie)

voir aussi ci-dessous

  Langue parlée,
Vérité, impérative,
PAROLE Pleine, Vide, Privée, Publique, Dire
Phonème, tableau,
SIGNIFIANT PHONOLOGIE * *
36 PHONEMES / r /
1 signe = 1 phonème
trait différentiel, opposition signifiante
TROUBETCHKOY
 
in Lacan Math,
   
Phonétique,
étude des sons ou phones produits par l'appareil phonatoire humain  
Phone Tableau,
PHONETIQUE *
118 [PHONES] sons
[R] [ r ]
 
in Lacan Math,
         
Phonologie,   Langue parlée   Phonème, tableau,
étude des sons ou phonèmes d'une langue donnée ;
- Gestalt + Cercle de Viennes = Phonologie
  in Lacan Math,
SIGNIFIANT PHONOLOGIE * *
36 PHONEMES / r /
1 signe = 1 phonème
trait différentiel, opposition signifiante
TROUBETCHKOY
 
         

Phonème

 

liste des phonèmes du français,
source wikipedia,

 

En phonologie, domaine de la linguistique, un phonème est la plus petite unité discrète ou distinctive (c'est-à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres) que l'on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. Un phonème est en réalité une entité abstraite, qui peut correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d'être prononcé de façon différente selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot (voir allophone). Les phones sont d'ailleurs les différentes réalisations d'un phonème. Par exemple [ʁ̥] dans croc [kʁ̥o], et [ʁ] dans gros [ɡʁo] sont deux phones différents du même phonème /ʁ/. On transcrit traditionnellement les phonèmes par des lettres placées entre des barres obliques : /a/, /t/, /ʁ/, etc., selon la règle un phonème = un symbole.

L'identification des phonèmes d'une langue se fait en construisant des paires minimales strictes, c'est-à-dire des paires de mots de sens différents et qui ne diffèrent dans leur forme sonore que par un seul son (ce son peut alors être considéré comme un phonème).

Exemples :

  • saper et zapper sont deux mots différents de la langue française, et il n'y a qu'un son différent (la consonne initiale). Donc, on peut conclure que le /s/ et le /z/ sont des phonèmes pour la langue française ;
  • cote (/kɔt/) et côte (/kot/) sont également deux mots différents, différenciés par l'utilisation respective des phonèmes /ɔ/ et /o/, de même que patte (/patə/) et pâte (/pɑtə/), brin (/bʁɛ̃/) et brun (/bʁœ̃/) ;
  • à l’inverse roi avec un /r/ roulé ([r]) et roi avec un /r/ non roulé ([ʁ]) sont identifiés au même signifié. Il n'y a donc pas d'opposition entre le /r/ roulé et le /r/ non roulé, qui sont alors des allophones et non des phonèmes.

Cette notion de phonème est relative à une langue. En espagnol, il n'existe pas de paire minimale qui distingue /s/ de /z/, qui sont donc des allophones. Au contraire, la paire pero et perro forme une paire minimale, qui prouve que /r/ et /rr/ sont des phonèmes distincts dans la langue standard.

L'universalité même du concept de phonème n'est pas reconnue unanimement : le linguiste Xuân Hạo Cao a notamment suggéré que cette notion était européocentriste et ne pouvait pas s'appliquer à tous les groupes de langue.

Outre les phonèmes, il existe d'autres unités discrètes, comme les unités suprasegmentales.

Jan Niecisław Baudouin de Courtenay est l'un des inventeurs du mot.

W,

liste phonèmes Fr,

         
         
Poésie,
-
- Langage poétique , SAUSSURE, HURSSEL,
 
 
   
Poétique,
   
   
Pragmatique,
étude de l'utilisation (littérale, figurée ou autre) des énoncés dans les actes d'énonciation ;
   
Phrase,
- C'est par phrases que nous nous pensons et nous parlons; la phrase est un assemblage logiquement et grammaticalement organisé en vue d'exprimer un sens complet : elle est la véritable unité linguistique.
La phrase du langage parlé est constituée par des mots, c'est-à-dire par des sons ou assemblages de sons formant un sens et exprimant des actions, des sensations, des sentimennts, des idées, ou marquant leurs rapports.
 
Grévisse,
   
Proposition,   - La proposition, gaogoa, & dans le cadre de la rubrique LOGIQUES, (La logique grecque à la logique médiévale platonicienne)...    
         
    - Tout assemblage de signes (éventuellement réduit à un signe unique) conforme à la grammaire d'un langage donné et formant un sens.
-
 
cnrtl,
    Logique, calcul des propositions. Partie de la logique qui traite des propositions et calcule leur vérité à partir de certaines d'entre elles choisies comme vraies (appelées axiomes) et moyennant des règles de déduction. Dans le calcul classique, les propositions n'admettent que la valeur «vrai» ou la valeur «faux» (principe du tiers exclu); mais on a développé aussi des logiques polyvalentes (logique intuitionniste). Le calcul des propositions établi par G. Boole dès 1847 (...) est à la base de la logique mathématique contemporaine (Gds cour. pensée math., 1948, p.60).
 
    La logique des propositions considère la proposition en bloc et s'oppose à la logique des prédicats qui l'analyse.    
         
Protreptique,
- procédure discursive qui a pour fonction d’arracher le sujet à la doxa pour le tourner vers la theoria. page 1 note 6, ,  
JMV
    - Le protreptique (du grec ancien προτρεπτικός, s.e. λόγος / protreptikós, s.e. lógos soit discours qui pousse à, discours qui exhorte, qui encourage, qui incite) est un genre littéraire de la Grèce antique, particulièrement en usage chez les stoïciens. C'est littéralement un « discours pour exhorter », destiné à être lu, mais également écrit sur un mode oratoire.  
W,
       
Wiktio,
   
Psycholinguistique,
« L'étude scientifique des comportements verbaux dans leurs aspects psychologiques. » (Dict. de linguistique Larousse)  
sfu, C.GUIBAULT
 
   
Psychomécanique
Psychosystématique
  -
- G.GUILLAUME,
   
         
R
 
 
   
Ravinement,
   
   
Ravissement,
   
   
Rêve,   - Le rêve a la structure d'une phrase, ou plutôt, à nous en tenir à la lettre, d'un rébus, c'est-à-dire d'une écriture. p267, Ecrits, II, Symbole et langage comme structure et limite du champ psychanalytique, LACAN, Seuil, Fonction et champ de la parole et du langage.  
   
Rhétorique,
 
         
µ
  - Le Groupe µ (Centre d'Études poétiques, Université de Liège, Belgique) poursuit depuis 1967 des travaux interdisciplinaires en rhétorique, en poétique, en sémiotique et en théorie de la communication linguistique ou visuelle, travaux qu'il signe d'un nom collectif (à l'instar de Bourbaki en mathématiques). Outre les membres titulaires actuels — Francis Édeline, Jean-Marie Klinkenberg —, le Groupe a compté Jacques Dubois, Francis Pire, Hadelin Trinon et Philippe Minguet. Ses membres associés sont ou ont été Sémir Badir, Maria-Giulia Dondero, chercheurs au FNRS belge, Laurence Bouquiaux, Marcel Otte, Jean Winand, Bénédicte Vauthier, Philippe Dubois. Le Groupe compte également des membres correspondants comme Árpád Vigh ou Göran Sonesson.

Le nom du Groupe renvoie à la lettre grecque µ (« mu »), initiale de métaphore, la plus célèbre des figures de rhétorique, mais aussi de métonymie (le Groupe µ ayant spectaculairement participé au renouveau de la rhétorique dans les années 1960), ou encore de métabole, nom générique des figures.

  W,
 
   
S
   
 
Sémantique,
étude du sens des lemmes, des phrases et des énoncés ;  
    voir Tarski,    
         
   
Sémiologie,
- La sémiologie, elle, est issue des travaux de Ferdinand de Saussure.  
W,

La sémiologie ou séméiologie (du grec ancien : σημεῖον / sēmeîon, « signe », et λόγος / lógos, « parole, discours, étude ») est l'étude des signes.

C'est pour la médecine que ce terme a été inventé par Hippocrate. La sémiologie médicale est la partie de la médecine qui étudie les symptômes et signes et la façon de les relever et de les présenter afin de poser un diagnostic.

 
    Pour Émile Littré le terme sémiologie se rapportait à la médecine, en tant que domaine d'étude des symptômes1. Il a ensuite été repris et élargi par Ferdinand de Saussure, pour qui la sémiologie est " la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale".    
         
         
Séméiotique,
   
 
   
Sémiotique,
- est l'étude des signes, des systèmes de signes et de leur signification. C'est une co-discipline de la sémiologie
Wikipedia,
La sémiotique se fonde sur le concept de signe, formé par la relation entre un élément perceptible, le signifiant, et le sens donné à ce signifiant à l'intérieur d'un code plus ou moins construit, sens auquel on donne le nom de signifié.  
 
Sémiotique : venu de l’anglais, est tantôt un synonyme de sémiologie et tantôt en est distingué, mais de diverses façons. Souvent il concerne la théorie générale de la signification, telle que celle-ci se manifeste, non seulement dans le langage proprement dit, mais aussi dans les œuvres d’art, dans les rites religieux, dans le droit, etc. — (Le Bon usage, 2011, 15e éd., §1 - Le langage : notions générales, a).)  
 
   
 
Sémiologie et sémiotique se côtoient et co-existent dans le monde universitaire où la distinction est épistémologique et filiale.

L'école de sémiologie de Algirdas J. Greimas et de Roland Barthes sont héritées de la sémiologie de Ferdinand de Saussure. Elles se basent principales en France et en Suisse.

La sémiotique est inspirée des théories de Charles Sanders Peirce et du courant structuraliste comme l'Ecole de Tartu-Moscou et comme la sémiotique Italienne d'Umberto Eco. Par conséquent les deux disciplines se différentient initialement par leur conception du signe comme une unité dyadique aux yeux de la sémiologie de Saussure et comme une unité triadique selon la sémiotique de Peirce
 
    Pour Hjelmslev, la sémiologie est une sémiotique dont le plan du contenu est lui-même une sémiotique. Cette distinction est d'une certaine manière reflétée ici. D'une démarche plus consciente, nous avons voulu, dans l'expression « système sémiologique » par exemple, introduire entre sémiotique et sémiologique la même nuance que celle qui existe entre phonétique et phonologique : une nuance entre la science de la substance et celle de la forme.    
         
Sémiologie spécifique   c'est une grammaire d'un système particulier de signes. Eco.U p 10    
         
Sémiosis,  

Acte de signifier.
Dérivée de la sémiotique de PEIRCE, la Sémiosis de ECO étudie :
Le signe, son objet, son interprétant, la signification, dans une esthétique de l'interprétation, là où l'ont ne verrait que les faits ...!

  Encarta,
 
   
Sens,
   
         
         
   
Signe,
- Un signe linguistique désigne une unité d'expression du langage. Il est l'objet d'étude de différentes branches de la linguistique :
1- la sémiotique ou sémiologie qui étudie les signes en général, qu'ils soient verbaux ou non verbaux
2- la sémantique qui étudie les concepts d'un point de vue linguistique, les signifiés et signifiants ;
3- la phonétique et la phonologie qui étudient les sons et leurs fonctions dans les langues naturelles et en caractérisent les phonèmes.

- Wikipedia, 2,
-
écrite
  La PHONETIQUE est relative à l'ECRIT, à la Lettre, au Trait, au Lemme, au [PHONE], au Morphème, au Lexème,
il y a 118 PHONES, [R], Sons pour décrire la langue écrite !
  Saussure
         
parlée
  La PHONOLOGIE est relative à la PAROLE, à la Vérité (la Vérité parle), est impérative, au Dire, 1 Signe = 1 PHONEME,
il y a 36 PHONEMES /r/ pour décrire la langue parlée,
  Troubetzkoy
   
    - Signe et bouddha !, Lacan,    
    - Langue des Signes,    
    - Mudhras ...    
    Signes ....divins, du destin, de la Symbolique, les rêves ...prémonitoires, mimique, mime, code convenu (fumée blanche), faire signe,
signe de vie ... signe de croix, se signer,
   
    Les symboles.... d'appartenance, de reconnaissance, de la religion,    
    - dans la Science, ??? Signes/symboles ..en Math ...?, Informatique,   - VILLEMIN,
- Wikipedia,
         
         
Signifiant,        
& psychanlyse

S/s

Le signifiant est un concept clef de l'édifice théorique de Jacques Lacan.
Il emprunte le terme à la linguistique et plus précisément à Ferdinand de Saussure, selon qui le signifiant est l’empreinte psychique (l'image acoustique) d'un son et l'une des deux parties du signe linguistique, l'autre étant le signifié qui renvoie au concept. Mais à la différence de Saussure, pour Lacan, dans une perspective psychique, c'est le signifiant qui prime sur le signifié. Dès lors, le signifiant devient en psychanalyse la composante, consciente ou inconsciente, du langage qui oriente le devenir d'un individu, ses discours et ses actes, autrement dit, il est « l'élément significatif du discours (conscient ou inconscient) qui détermine les actes, les paroles et la destinée d'un sujet et à la manière d'une nomination symbolique » suite sur wikipedia,


W,
   

Le signifiant est l'image acoustique d'un mot. En logique classique, on parle de son de voix significatif par convention. Ce qui importe dans un mot, ce n'est pas sa sonorité en elle-même, mais les différences phoniques qui le distinguent des autres. Sa valeur découle de ces différenciations. Chaque langue construit son lexique à partir d'un nombre limité de phonèmes, caractérisés comme les signifiés, non par leur qualité propre et positive, mais par ce qui les oppose : rouler un « r » en français est sans conséquence pour la compréhension; ne pas le faire en arabe conduit à des confusions, puisque cette langue comporte à la fois une apicale vibrante [r] (« r » roulé) et une fricative vélaire sonore [ġ] (proche du « r » grasseyé français). Les mots rasoul (messager) et ġasīl (lessive) ne se distinguent que par l'opposition r/ġ. µ

 

   
Saussure
  Selon une thèse connue de Saussure, la relation entre le signifiant et le signifié est arbitraire. Il n’y a aucune raison qu’on choisisse un signifiant particulier pour décrire un signifié. Autrement dit, les deux n’ont pas de relation naturelle, parce que les propriétés du mot ne dépendent pas de la nature du signifié. En outre, la relation entre le signifiant et le signifié est conventionnelle. Tous les gens dans une communauté linguistique doivent apprendre quels mots correspondent à quelles images. Autrement dit, il y a des centaines de façons de dire “eau”, les anglophones disent water tandis que les hispanophones disent agua : c’est arbitraire. S'il n'y avait pas accord sur quel mot utiliser, personne ne pourrait décrire le liquide. En examinant la nature arbitraire et conventionnelle de la relation entre le signifié et le signifiant, il devient évident qu'on ne peut pas étudier le signe linguistique diachroniquement. La relation entre un mot et une image évolue au fil du temps.    
         
Autre,
  Lieu des signifiants,
S = Signifiant, s = signifié
S1/S2
 

- Le signifiant est articulé ! (Essaim p 42), son étude se produit de l'ensemble articulé de différents éléments au lieu d'un seul !
- Le signifiant est une des deux réalisations du phonème, avec la lettre !
- Table des phonèmes,

- la doctrine du signifiant est associée à la logique étirable qui est la topologie du sujet. Il s'agit d'une topologie qui s'obtient à partir de la logique de Boole par adjonction d'un opérateur d'intérieur.(voir Groupe). Essaim p 36.

- Le signifiant S 1 , « le Un » incarné de la langue, (Hen !), reste indécis entre les étages séparés de la structure,
( en dessus, lieu des Lettres capitales, des Nombres, des nœuds générateurs , ou en dessous de la barre ou courent les petites lettres) comme pour le nœud ce qui fait tenir ensemble les ronds !
suite sur gaogoa,

 
Essaim,
J-M.VAPPEREAU,
         
& linguistique,
s/S
 

LING. Qui est porteur de signification, qui a du sens, qui fonctionne en tant que signe. Structure, unité signifiante.
[P. oppos. à signifié] Partie formelle, matérielle et sensible du signe. Le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement: le signe linguistique est arbitraire (Sauss.1916, p. 100).

P. anal., SÉMIOL. Le signifiant (du mythe).

Qui signifie, qui transmet une signification.

    Ferdinand de Saussure, selon qui le signifiant est l’empreinte psychique (l'image acoustique) d'un son et l'une des deux parties du signe linguistique, l'autre étant le signifié qui renvoie au concept.    
         
         
   
Signification,
   
   
Schème,
   
   
Signifié,        
Linguistique
en Ling : le signifié ... renvoie au concept, la représentation mentale d'une chose.  
s/S

En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure1 et à sa suite par l'école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l'aspect matériel du signe.

On distingue le signifié d'un signe de son référent, l'objet (ou ensemble d'objets) désigné par le signe. Au sein du signifié, on peut distinguer dénotation et connotation, la dénotation étant plus ou moins le sens littéral (qu'un dictionnaire cherche à définir) et la connotation l'ensemble des sens figurés potentiels ou dans un contexte donné.

W,

    Contrairement à une idée répandue, la langue n'est pas un répertoire de mots qui refléteraient les choses ou des concepts préexistants en y apposant des étiquettes. Si c'était le cas, les mots d'une langue, mais aussi ses catégories grammaticales auraient toujours leur correspondant exact dans une autre. Cette observation conduit Saussure à distinguer signification et valeur : « mouton » et « sheep » ont le même sens, mais n'ont pas la même valeur, puisque l'anglais pour sa part distingue sheep, l'animal, de sa viande mutton ; il en est aussi ainsi de l'opposition passé défini (simple) / passé indéfini (composé) qui exprime une opposition d'aspect en anglais ou en espagnol, une valeur d'usage (écrit/oral) en français contemporain. Ainsi le contenu (le signifié) est un concept défini négativement du fait de l'existence ou de l'absence dans une langue d'autres concepts qui lui sont opposables.    
         
         
         
Psychanalyse
S/s
  S = Signifiant, s = signifié  
    - Le signifiant est préséant par rapport au signifié,
- Le réseau du signifié est l'ensemble diachronique des discours concrètement prononcés. (ordre métonymique)
- Le signifiant et le signifié sont séparé par une barrière résistante à la signification.
- La notion d'un glissement incessant du signifié sous le signifiant s'impose.
(voir Ruissellement, Rupture de semblant et p-ê Gril imaginaire !)
- Dans la formule de la métaphore, les S sont les signifiants, x est la signification inconnue, s est le signifié induit par la métaphore,
S se substitue à S', S' est élidé pour la résussite de la métaphore.
 
         
         
Sociolinguistique,
l'étude des relations entre les phénomènes linguistiques et sociaux. source sfu,
sfu, C.GUIBAULT
         
    Voir MEILLET.Antoine,    
         
         
         
         
Structuralisme,   - ...utilisation du terme de structure entendue comme modèle théorique (inconscient, ou non empiriquement perceptible) organisant la forme de l'objet étudié pris comme un système, l'accent étant mis moins sur les unités élémentaires de ce système que sur les relations qui les unissent.
W,
    - le structuralisme consiste à relier intimement système et valeur (la valeur ne résulte que des relations systémiques), et le fonctionnalisme consiste à scruter les effets que produisent toute sorte de moyens linguistiques lors d’une situation particulière de communication.   source Cercle linguistique de Prague,.pdf,

Europe

Langue et parole

  - en Europe, le structuralisme mettait l'accent sur le système abstrait et sous-jacent de la langue que l'on pouvait distinguer des instances du discours. Cette approche se manifesta pour la première fois en 1916 avec la publication posthume de l'œuvre du linguiste suisse Ferdinand de Saussure. Ce dernier établissait une distinction entre les concepts de langue et de parole. Par langue, Saussure entendait la connaissance commune aux locuteurs d'une langue de ce qui est grammaticalement correct dans leur langue. Le terme parole désignait les propos qui sont effectivement tenus dans la langue.

Amérique

description et comparaison

  À l'inverse du structuralisme européen, le structuralisme américain s'est développé sans référence à Saussure. Il a d'abord pris appui sur les travaux de linguistique descriptive et comparative des grands pionniers que furent Edward Sapir et Benjamin Lee Whorf.  

C.DUTCH, Linguitique
         
         
Stylistique,
étude du style d'un énoncé littéraire ou non (le style constitue-t-il un écart par rapport à une norme ?) ;  
   
Sujet,   - Le sujet va bien au-delà de ce que l'individu éprouve "subjectivement", aussi lin exactement que la vérité qu'il peut atteindre, et qui peut-être sortira de cette bouche que vous venez de refermer déjà.    
         
Symbolique, La
 
 
   
Symbolique, Le
   
 
   
Symptôme,
Σ, sigma,
- en topologie : 4 eme rond; ou enlacement; ou chaine (hors chaine borroméenne) ...
- Le symptôme se résout tout entier dans une analyse du langage, parce qu'il est lui-même structuré comme un langage, qu'il est le langage dont la parole doit être délivrée. p269, Ecrits, II, Symbole et et langage, comme structure et limite du champ psychanalytique. in Fonction et....

 
   
Synchronie,
   
W,
   
Syntagme,

En linguistique, le syntagme est un constituant syntaxique et sémantique de la phrase. On l'appelle aussi groupe ou entité car il est composé d'un ou plusieurs mots allant jusqu'à la phrase simple. Un syntagme peut être constitué de plusieurs autres, les sous-syntagmes, dont les formes indivisibles sont le nom, le mot composé ou la locution.

Le syntagme est composé d'un noyau, appelé aussi « tête » (qui détermine sa nature et sa fonction) et d'éventuels satellites (ou subordonnés).

Il existe cinq types de syntagmes en français : verbal, adverbial, adjectival, prépositionnel et nominal1.

Par exemple, la phrase suivante est un syntagme :

Il a acheté une modeste maison de briques rouges.
  • « une modeste maison de briques rouges » est un groupe ou syntagme nominal, sous-syntagme de la phrase, dont le noyau est « maison » ;
  • « de briques rouges » est un autre groupe nominal, sous-syntagme du précédent, dont le noyau est « briques » avec les satellites « de » et « rouges ».

W,

         
,
  ↑ L'axe paradigmatique est pensé comme un axe vertical de type taxinomique. C'est l'axe des choix lexicaux et de la substitution, tandis que
l'axe syntagmatique est celui de la production de la parole et de la combinaison des mots entre eux.
 
         
Jakobson
 

L'axe syntagmatique est une notion fondamentale de linguistique structurale qui fonctionne en association avec l’axe paradigmatique comme en mathématiques l'axe des abscisses et celui des ordonnées.

Une chaîne parlée est une suite d'éléments du discours, les syntagmes, qui se positionnent sur l'axe syntagmatique (« en abscisse » ou « en x »). À chaque syntagme correspond une classe de valeurs possibles (« en ordonnée » ou « en y »), nommée paradigme. Chacune des valeurs possibles de cet axe est également appelé paradigme (comme en mathématiques « y » désigne à la fois l'ordonnée et l'ensemble des valeurs).

Exemple :

« Papa aime Maman » et « Le boulanger fait son pain » ont le même axe syntagmatique, on peut décomposer ces deux phrases en trois unités, en trois syntagmes.

Le syntagme « Papa » et le syntagme « le boulanger » sont des paradigmes du sujet, les syntagmes « aime » et « fait » sont des paradigmes du verbe, « Maman » et « son pain » sont des paradigmes du complément.

Un des apports essentiels de Roman Jakobson (qui se base sur les travaux de Saussure) aux sciences du langage est d'avoir mis en évidence l'interaction entre l'axe syntagmatique qui est un enchaînement de signifiants, et l’axe paradigmatique où chaque signifié de la même classe est interchangeable.

W,
         
pour la psychanalyse
  la génération du mot, de la phrase,
procède de diverses présentations, à partir d'une opposition signifiante, pour les noeuds de Lacan, et selon le nombre de croisements, ici,
pour d'autres structures c'est ici ..

ainsi le rêve est-il susceptible de plusieurs lectures ... 
 
chaque variable peut prendre valeur de lettre, de phonème, ou de groupe de ....
 
ordre signifiant,
         
   
Syntaxe,   étude de la combinaison des monèmes pour former des énoncés et des phrases ;
- Cosmovisions, La Syntaxe :
On distingue généralement, dans la grammaire d'une langue, trois parties : l'étude des sons (phonétique), l'étude des formes (morphologie), la syntaxe; et l'on entend par syntaxe la manière dont les mots, une fois constitués, sont combinés pour exprimer les pensées. La syntaxe d'une langue, pour être complète, devrait donc comprendre les parties suivantes : 
1) la théorie de la signification des mots, dans leurs formes et dans leurs espèces; 
2) la théorie de la disposition des mots et des propositions,
3) la théorie de l'emploi des formes des mots.
   
Système,
   
 
   
T
 
   
Théorie,
   
         
         
    T, L : Théorie , Langage ...    
         

Théorie du liage,

 

(liage = lien avec ..)

 
La théorie chomskienne, devenue ensuite « théorie étendue », puis « théorie des traces », connaîtra au début des années 1980 une version nouvelle dite « théorie du gouvernement et du liage », de plus en plus technique et formelle.

L'entreprise poursuit depuis lors un objectif extrêmement ambitieux, connu sous le nom de « programme minimaliste » : il s'agit de proposer une théorie des propriétés universelles des langues (ou principes), dont chaque langue constituerait une instanciation particulière (certains paramètres caractérisant l'espace des variations possibles).
Cette grammaire universelle (GU) se présente comme une théorie générale de la faculté de langage, visant entre autres à rendre compte de l'acquisition de la langue par l'enfant.
Le modèle chomskien s'inscrit dans le courant dit « modulariste », qui voit dans le langage un module autonome par rapport à d'autres phénomènes (comme par exemple la perception visuelle) et qui aborde la langue comme une réalité non homogène constituée d'une série de sous-modules indépendants décrits par autant de « théories locales ».
 

DEUTCH.C, Linguistique,
    En linguistique, la théorie du liage peut désigner toute théorie ayant pour objet la distribution des éléments pronominaux (mot mis pour le nom) et anaphoriques (mot qui reprend un mot antécédent, sans ce dernier - mais premier !- perte du sens) . Cette théorie offre des restrictions syntaxiques selon la position du syntagme déterminant (ou nominal). L'idée selon laquelle il devrait y avoir une théorie spécialisée et cohérente s'occupant de ces phénomènes particuliers est apparue dans les travaux autour des grammaires transformationnelles dans les années 1970.
Ces travaux culminèrent avec la théorie du gouvernement et du liage (en), une théorie générale de la structure linguistique innée dont la version de la théorie du liage est toujours considérée comme une référence, bien qu'elle ne soit plus d'actualité. La quasi-totalité des théories syntactiques génératives (telles que la HPSG - Hight-driven phrase structure grammar, W, - et la grammaire lexicale-fonctionnelle) ont à présent une sous-partie s'occupant de la théorie du liage.
 
,
W,
         
         
Trait d'esprit,   voir Mot d'esprit,    
         

Trait unaire,

texte à reprendre

  La réforme de l'e ntendement Lacan en parle dans «L a méprise du sujet supposé savoir » à Naples. Freud écrit et invente une pratique de la parole. Lacan parle, et rajoute des mathématiques du côté de l'écrit. 150 Parler et écrire c'es t différent mais le trait commun c'est la lisibilité . L e trait unaire , qui n'est pas le percept, lié à la sensibilité et à la perception, n'est pas encore une lettre , c'est un élément de lisibilité . Dans m on intuition ma sensibilité fournit des objets et ma sensibilité four nit ces objets mon ent endement. La perception - signe , verneinung zeichen consiste à d écouper , s éparer puis réunir, des portes, la synthèse se fait toute seule. D'où l'importance de " l'analyse ", c'est - à - dire de découper, de séparer, de distinguer. Et laisser dans l'exercice du langage les choses fonctionner dans une pulsation souple. L'intuition me fournit des lettres. Pour Lacan , l e graphe des trois ronds représente le sch éma eulérien conceptuel du syl logis me , m ais en introduisant des oppositions dessus - des sous cela produit di vers types de nœuds ou de chaînes , le 4 nœud borroméen introduit la modalité. Langage 01,
   
Tropes
- voir figures du discours, ...Tropes,  
W,
    - Procédé tropique et langues gestuelles,
Signes descriptifs (trois pales pour l'hélicoptère),et signes indicatifs ou ostentateur, deux cercle pour les Lunettes !
Signes abstraits, se fondent sur des relations métaphoriques, (poil dans la main pour paresseux !)
   
    - FONTANIER.P, (1765-1844), W,
- DUMARSAIS.C.C, (1676-1756) sur wikipedia,
   
   
U      
V        
W        
X      
Y        
Z