La psychanalyse : Une école de lecture |
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Si le trait commun des trois composants du langage, dire, lire et écrire, n'est que région dans sa géographie, l'approche linguistique ne saurait être qu'une province de celui-ci. (d'autres aires de paroles, d'écriture ou d'assemblages symboliques ou imaginaires s'épanouissent selon les sociétés avec plus ou moins de pudeur : mathématique, danse, musique, peinture, mime, mythes, rêves, ..paroles dans la langues ) Parler c'est dire la vérité, c'est l'exercice de la fonction phallique, c'est un exhibitionisme de parade, de séduction. Hors pour lire, écrire et parler il faut savoir découper et pour inventer une écriture il faut savoir lire préalablement ! Celui qui lit invente la lecture ! Les noms du père sont ces traits banals et exceptionnels, qui font la spécificité d'un sujet dans un groupe d'appartenance, qui ne sont acquis, reconnus et désirés que par ses porteurs (et le plus souvent désignés par la mère), traits qui sont souvent rejetés par l'étranger qui ne les comprend pas ! Mais s'il y a des traits marqués par des organes comme le fait d'être un homme ou une femme, d'autres le sont moins comme la sexualité : homosexualité, hétérosexualité, ou la droite et la gauche qui ne sont pas marqués sur le corps, et ces difficultés de lecture pose problème à de nombreuses personnes, voir parfois au sujet lui-même. Freud et Lacan, tour à tour opèrent sur la langue ! Ansi la psychanalyse freudienne est-elle au XX et XXI siècle, Sinthome, d'être l'ancien système de production de l'Hystérie et de la psychose , dans le nouveau mode de production de la psychoses fondée sur l'absence de lecture, de nos sociétés affectées par la culpabilité, l'hégémonie du Kapital dérégulé, et les conséquences de l'emprise du discours de la Science (Pascal), : la dégradation de la parole et des discours, destruction généralisées de l'environnement et intoxication cellulaire des organismes. Pour Lacan la linguistique de Saussure n'est pas crédible, aussi introduit-il Lalangue pour préciser en quoi l'Inconscient subjectif est structuré par le langage. (L'inconscient est la condition de la linguistique.). La topologie et les noeuds sont une nouvelle écriture qui conjoint la parole et l'écriture, en raison, |
La topologie des noeuds est ce lieu ou capitonne la parole et l'écrit. L'écriture devient parole et la parole devient écrit. |
Ce lieu de tension de la lisibilité relative à la lecture, à l'écriture, à l'énonciation (parole) , s'appuie sur la métaphore freudienne, moteur de la structure, non celle du Discours du Maitre, mais celle de la Causalité psychique, celle du Stade du miroir comme Universel, créant un dogmatisme de raison et non réactionnaire. Lacan souligne l'effet de la condensation, au service de refoulement, que Freud illustre par la métaphore dans Radiophonie. La lisibilité freudienne, c'est l'écriture, mais pas la lettre !, ni le Percept de Deleuze, mais c'est un élément de lisibilité, une Perception Signe, Ps, perception signe qui découpe, sépare, distingue, puis réunit en un mouvement hatif. La lettre elle est du côté du regard. Oreille et regard, sons et lettres, sont des systèmes d'oppositions, et ce sont non les ressemblances, mais les différences, les oppositions qui comptent. Cette différence produit l'identité, , qui n'est pas la ressemblance, . L'identité c'est le produit de la répétition : la répétition freudienne c'est la différence, c'est le même qui n'est pas pareil. une différence dans l'identité ça conduit au même. Comme un même noeud peut avoir diverses présentation. Cela nécessite de changer de logique, le principe d'identité a bougé, cela appelle une réforme de l'entendement! C'est le début de la topologie pour Lacan .... Ainsi les 3 ronds eulériens illustrent-ils le syllogisme, et les 3 ronds du borroméen, avec opposition dessus-dessous, la modalité. |
L'étude la linguistique doit surmonter les deux épreuves de son enterrement en grandes pompes ! La première due à Chomsky (1, 2) qui reprend les grammaires chomskyennes de Carnap, ( Structure syntaxiques et théorie des traces, puis gouvernement et liage ! ) et stope net les recherches en linguistique, ce qu'il viendra marteler pour les sourds au Collège de France (entre autre) du 28 au 31 mai 2010. et la seconde épreuve (l'à Mort du Signe), du côté de chez Saussure, qui revient à la représentation du Signe Saussurien, entre Signifiant et signifié, alors qu'il faudrait revenir au PHONEME découvert par Baudouin de Courtenay, or c'est pas le signal qui compte, pas la phonétique, mais le son, le signifiant, ça se passe du côté des oreilles. Il faut se tourner vers la phonologie, du côté de chez Troubetskoï, et ses "Principes de phonologie". (à préciser, à développer) |
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