La Métaphysique,
μ ε τ α τ α φ υ σ ι κ α ́ ,
m e t a t a f y s i k a,
ARISTOCLES-Platon,

[metafizik], /    /,
 

--> Métaphysique et Théologie,

Métaphysique, Théologie,Transcendance, Au-delà,
Âme (1,2,3), Noûs, Animisme, Métaphysique, et idée, essence,
Incorporel(le)s,( 1 et 2),Topologie, Noeuds et ronds,
 
Au commnencement Il tint Parole : "Je la boucle".
Mais Fame, Un jour, Il l'ouvrit, cela aurait pu en rester là,
mais le pli était pris, bis repetitas, non sans rattage ...ET ...
Définitions :

selon CNRTL :
Partie fondamentale de la réflexion philosophique qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes.
 
Discussion à propos de l'abscence du terme Métaphysique dans le vocabulaire philosophique de l'antiquité grecque, par L.BRISSON, , en bas de page,
 
"philosophie première, ou science des premiers principes." ou  
Métaphysique selon Cosmovision
Ontologie
-
L'être, le néant
Acte et puissance
Possible et impossible
Essence et existence
L-
Propriétés transcendantales de l'être
L'unité
Catégories
Substance et accident
Quantité et qualité
La relation
La causalité
L-
Cosmologie
-
Phénomène et noumène
Existence du monde extérieur
L'idéalisme
Le réalisme
LL-
 Espace, temps matière
L'espace
Le temps
La matière
L'espace-temps
-
La cosmologie scientifique
Le monde quantique
Le matérialisme
Les philosophies mécanistes
-
Les lois de la nature
-
 Les doctrines du vivant
L'animisme
Le vitalisme
L'organicisme
L'évolutionnisme
-
-
Axiologie
-
Les concepts-limites
Morale : le bien
Esthétique : le beau
Logique : le vrai
Psychologie : la liberté
Métaphysique : l'absolu
L'infini, Dieu
--
--
La valeur de la connaissance
Le dogmatisme
Le scepticisme
Le relativisme
--
La valeur du monde
L'optimisme
Le pessimisme
 
 

selon wikipedia,
- En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les auteurs et selon les époques.
Très éloignée des sciences normatives comme l'éthique, la métaphysique est une science philosophique qui questionne d'abord l'existence des choses ou des événements tels qu'ils nous apparaissent, et qui tente ensuite de décrire et d'expliquer ce qui existe vraiment.


Définie comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, la métaphysique s’oppose à la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles (l'âme, Dieu, la « force vitale »,... incorporel(le)s, ..).

Définie comme connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, la métaphysique s’oppose à la connaissance empirique des phénomènes tels qu'ils nous apparaissent et peut recouvrir une partie du champ des sciences. Elle est en ce cas associée à une conception dite « réaliste » de la connaissance et qualifie la portée ontologique des théories (philosophiques ou scientifiques).

 

 
selon Dico philo,
Discipline qui traite de l'être et des premiers principes.
Science de l'être en tant qu'être. Syn. ontologie.
Recherche des premières causes et des premiers principes.
Syn. philosophie première.
 

Empr. au lat. scolast. metaphysica terme de philos. (1079-1142 ds Nov. Gloss.), formation sav. sur la loc. prép. gr. μ ε τ α τ α φ υ σ ι κ α ́ «après les choses de la nature», placé en tête du traité de métaphysique d'Aristote, qui fait suite à son traité de phys. prép. μ ε τ α ́ «après» et τ α ́ φ υ σ ι κ α ́ «traité de physique» neutre plur. substantivé de l'adj. φ υ σ ι κ ο ́ ς «qui concerne la nature ou l'étude de la nature», v. physique.
 

On distingue habituellement ces deux versions de la métaphysique.
La première s’est développée dès l'Antiquité et le Moyen Âge, la seconde à partir de la période moderne.

Commentaires :
C’est en tant que « principe unificateur » de toutes les facultés, que la notion d'« âme » a été introduite en philosophie accompagnée de problèmes qui lui sont propres, quant à ses fonctions, sa localisation (cœur ou tête), sa nature (corporelle ou non), les êtres qui la possèdent (tous les vivants plantes et animaux ou seulement l’homme
Aristote est le premier à l’intégrer rationnellement dans son système métaphysique. En comprenant l'âme comme forme substantielle du corps, « il fait de celle-ci la forme d’un corps naturel possédant la vie en puissance, étendant ainsi le concept d'âme à l’ensemble des vivants ». Accessoirement ainsi conçue comme forme du corps, la question de sa survie après la mort est négativement tranchée, l'âme ne lui survit pas et n’est donc pas immortelle
Aristote définit pour la première fois cette « science » qui n’a pas encore de nom en la qualifiant de « philosophie première », première en importance et en dignité. Elle a pour objet des notions générales et abstraites telles que la substance des choses et leurs prédicats (qualité, quantité, relation).
Pour Kant « La métaphysique est la science qui contient les premiers fondements de ce que saisit le savoir humain. Elle est science des principes de l'étant et non pas des principes de la connaissance »3. Elle ambitionne de s'élever jusqu'à la connaissance du « suprasensible » en quoi elle recoupe le domaine de la « théologie »1.
 

Le concept

Parfois confondu avec l'« idée », le « concept » est une représentation générale de ce qui est commun à plusieurs objets. La métaphysique, en tant que science universaliste et abstraite, fait un usage important de la connaissance par concepts (voir l’ensemble des concepts métaphysiques dans la palette qui leur est consacrée). Les sciences, qui ne s’occupent que du sensible et du phénoménal, présupposent qu'un concept traditionnel (l’espace, le temps, la vérité, la réalité…) possède un sens résolu et indiscutable, dit a priori, qui leur évite de les interroger, à nouveau.
(Voir le Percept de Deleuze).

La métaphysique s’appuie en outre sur des opérateurs qui lui sont propres, tels les notions de substance et d’accident, de puissance et d’acte.

En raison de sa structure « onto-théologique », la métaphysique, bien avant l’introduction du christianisme 53, est depuis l’origine obnubilée par la question du fondement qui vise l'étant suprême, visée qui s’accompagne, selon Heidegger, de l'« oubli » de ce qui n’est ni un étant, ni l'étantité en soi, mais l’être même autrement appelée « différence ontologique 54. Dans une préface Alain Boutot 55, souligne que dans Être et Temps, Heidegger déploie la question de l’être en commençant par stigmatiser l’oubli dans lequel la tradition a laissé cette question depuis Platon et Aristote. Cet oubli n’aurait fait que s’accentuer, par étapes successives, pour culminer à l'ère moderne dans le règne incontesté de la « Technique » 56.
 
Tout commencerait, avec la détermination platonicienne de l’être comme « idea », d’où résulte une confusion entre l'« être et la phusis », qui entraîna l’interprétation de l’être comme idea, écrit Françoise Dastur 61. Cette interprétation, dans laquelle l’effet ou le résultat de l’être prend la place de l’être lui-même, a été interprétée par Heidegger comme le coup d’envoi d’une longue période de déclin qui ouvre la voie à ce qu'il a qualifié d’histoire de « l’oubli de l’être ».
 
Dans les notes rassemblées sous le titre « dépassement de la métaphysique » des Essais et conférences, Heidegger dit explicitement, que la métaphysique est « achevée » parce qu'elle a fait le tour de ses possibilités, la dernière d’entre elles étant l'ère de la technique, rappelle Françoise Dastur 68. « La métaphysique achevée, qui est la base d’un mode de pensée « planétaire », fournit la charpente d’un ordre terrestre vraisemblablement appelé à une longue durée. Cet ordre n’a plus besoin de la philosophie parce qu'il la possède déjà à sa base. Mais la fin de la philosophie n’est pas la fin de la pensée, laquelle est en train de passer à un autre commencement. » 69. Franco Volpi 70 précise que « dans la dernière phase de sa pensée, Heidegger aboutit à la thèse de la fin de la métaphysique, laquelle serait désormais passée dans l’essence de la « technique » moderne : celle-ci serait l’accomplissement de la métaphysique, « la métaphysique comme préhistoire de la technique » ». À ce sujet, remarque Michel Haar 71 si l'époque de la technique en est l’ultime forme, « nous ignorons encore ce que nous réserve l’achèvement de la métaphysique et nous ne pouvons à peine imaginer ce qu'inventera la domination inconditionnée ou la mobilisation totale […] qui ne font que commencer ».
 
Le dépassement de la métaphysique
 

Par cette expression de dépassement, il ne faut pas comprendre que la métaphysique serait passée et morte mais au contraire qu'elle atteint son aboutissement, c'est-à-dire la domination absolue par la « technique » dans le monde 72. C’est à travers une autre expression allemande la Machenschaft N 8, intraduisible en français qu'Heidegger caractérise la démesure contemporaine de la « volonté de puissance » (Überwindung der Metaphysik ). Reprenant notamment dans son Nietzsche II, l’analyse nietzschéenne du Nihilisme, il le resitue dans l’histoire globale de l'« oubli de l’être » (Seinverlassenheit ).

Tous les affects recensés à propos du désenchantement du monde, la détresse, le déracinement, la désacralisation, sont, selon Heidegger, autant de signes du délaissement de l’être et la manifestation de la Machenschaft auxquels on peut rajouter, le goût du gigantisme, l’extension de la calculabilité à tout l'étant y compris la gestion du parc humain qui va devenir ici, à partir de là, un thème fondamental qui fondera dorénavant toute sa critique de la modernité, de la technique, de l’affairement et de la dictature de la « faisabilité », par laquelle il faut notamment comprendre que tout ce qui peut être techniquement réalisé sera fait quel qu'en soit le coût pour l’humanité de l’homme. « L’homme arraisonné par le Dispositif a affaire désormais à des choses qu’il a toujours déjà prises en vue comme fonds ou stock disponible (en allemand, Bestände) » écrit Jean-François Courtine

Die Machenschaft , une des notions les plus difficiles et intraduisibles. En allemand courant « machination », « manigance », « vilaine manière de procéder » Chez Heidegger le mot intervient à propos de la dimension planétaire de la Technique et aussi du nihilisme, la Machenschaft c’est « l’empire du tout », « l’empire du se faire », de « l’efficience et de la fabrication » qui concerne la vérité de l'étant en son entier. C’est ce que Heidegger a découvert comme détermination de l’être à une époque la nôtre où tout paraît tourner autour du « faire » à rendre tout faisable au point de devenir le nouvel impératif catégorique auquel il faudrait que tout un chacun obéisse sans discussion-article Machenschaft Le Dictionnaire Martin Heidegger.
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
La métaphysique de l'âme humaine dans le « Phèdre » de Platon, PAISSE.J-M,

17- Phédon : L'idée n'est point liée à la contingence et à la relativité des réalités sensibles, mais elle dispose d'une autonomie spatio-temporelle de telle sorte qu'elle demeure toujours vraie et fidèle à elle-même dans la mesure où elle s'identifie à ce qui est divin, immortel et intelligible, dans la mesure où elle est ce dont la forme est une, indissoluble et révélant toujours de la même manière son identité à soi-même. (Phédon, 80 B.)

«... ce qui est divin, immortel, intelligible, ce dont la forme est une, ce qui est indissoluble et possède toujours son identité, Voilà ce à quoi l'âme ressemble le plus... ». (Phédon, 80 A.)

Cette âme, entité invisible, « s'en va ailleurs, vers un lieu qui lui est assorti, lieu noble, lieu pur, lieu invisible, vers le pays d'Hadès, pour l'appeler par son nom véritable, près du Dieu bon et sage ». (Phédon, 80 D.)
C'est toujours auprès de l'Être que « l'âme veut prendre la place à laquelle lui donne droit toute réalisation de son existence ». (Phédon, 79 B.)
Dès qu'elle touche à l'Être, cette âme s'arrête « d'errer et au voisinage des objets dont il s'agit (les Idées), elle conserve, elle aussi, toujours, son identité et sa façon d'être (et cela) parce qu'elle est en contact avec des choses qui possèdent de tels caractères ». (Phédon, 79 D.)

L'âme acquiert la stabilité, l'identité et l'intelligibilité de l'Être parce qu'une profonde affinité ontologique l'unit à cet Être.
Dans cette perspective, de même que l'univers des Idées transcende et régit souverainement le monde sensible, de même l'âme possède « commandement et maîtrise vis-à-vis du corps, elle le dirige et le gouverne ; en conséquence, il importe qu'elle participe au divin, sans quoi son rôle ne pourrait s'expliquer ». (Phédon, 80 A.)

19- Phèdre,
Les idées : qui ont une forme immuable, qui ne naissent ni ne périssent, qui n'admettent en elles-mêmes aucun élément étranger, qui ne se transforment jamais en autre chose, qui ne sont perceptibles ni par la vue, ni par un autre sens, qui se donnent à l'intellect seul... ». (Tintée, 52 A.)

20- La République : L'Idée constitue « cette essence éternelle, inaccessible aux vicissitudes que produisent la génération et la corruption ». (République, 485 B.)

Car il faut considérer « quels objets l'âme atteint, quel commerce elle recherche en vertu de sa parenté avec ce qui est divin, immortel et éternel ». (République, 479 B.)

C'est en « regardant et en contemplant des objets ordonnés et immuables qui ne se nuisent pas mutuellement, mais qui, au contraire, se trouvent sous la loi de l'ordre et de la raison, que (l'âme humaine) les imite et se rend, autant que possible, semblable à eux ». (République, 500 C.)

Platon, dans la République, souligne que l'âme, lorsqu'elle contemple le monde idéal, tend certes à se rendre semblable à celui-ci mais qu'un tel effort demeure subordonné à sa nature ; cette restriction indique sans la moindre ambiguïté qu'aux yeux de Platon, une différence ontologique existe entre l'âme et l'Idée : « le philosophe, déclare-t-il, devient ordonné et divin, autant que le comporte la nature humaine ». (500 D.)

 
 
 
Bibliographie :
 
 

La métaphysique de l'âme humaine dans le « Phèdre » de Platon, PAISSE.J-M,

Le thème de la Réminiscence dans les « Dialogues » de Platon, dans Les Études classiques, XXXIII, n° 3, 1965, p. 225-252, et n° 4, 1965, p. 377-400.
Michel Blay, Dictionnaire des concepts philosophiques, Larousse, 2013, 880 p. (ISBN 978-2-03-585007-2)
Roger Pouivet, Philosophie contemporaine, PUF, 2008, pp. 131-133.
René GUENON, la métaphysique,
article Âme Dictionnaire des concepts philosophiques, p. 20.
 
wikipedia,
 
compil,
......à propos du terme "metaphysique "
L’Absence du terme « metaphusikè » dans le vocabulaire philosophique de l’Antiquité grecque par Luc BRISSON, ici, 01h33'