Idée, idea, ι ̓ δ ε ́ α, forme visible
ARISTOCLES-Platon,


Boîte à Idées
 
 
Définitions :


Idée

selon Littré,
Représentation qui se fait de quelque chose dans l'esprit, soit que cette chose existe au dehors, ou qu'elle soit purement intellectuelle.

 


selon le CNRLT :

- Tout ce qui est représenté dans l'esprit, par opposition aux phénomènes concernant l'affectivité ou l'action.

- Du lat. idea « idée [de Platon], type de choses » en lat. tardif « forme visible » d'où 2, lui-même empr. au gr. ι ̓ δ ε ́ α proprement « forme visible, aspect » d'où « forme distinctive, espèce »,
qui se rattache à ι ̓ δ ε ι ̃ ν (comme le lat. species à spectare), inf. aoriste 2 de ε ι ̃ δ ο ν « voir »; pour l'hist. de ce mot v. FEW t. 4, pp. 532-53, CNRLT ,
- 1119 idees « formes des choses présentes de toute éternité en Dieu »
- 1552 « image d'un objet ou d'un être, telle que les sens la perçoivent »
- 1583 « représentation, en tant qu'objet de pensée, d'un être ou d'une chose dans notre esprit, quelle que soit l'origine de cette représentation »
- 1656 « ensemble de pensées et de jugements appliqué à un ou plusieurs objets et constituant une opinion plus ou moins motivée »

 

selon wikipedia :

Selon Platon, les Idées ne sont pas dépendantes de celui qui les pense. Elles désignent au contraire ce qui dans la réalité est le plus réel, c'est-à-dire l'essence des choses.

L'essence est ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce sans quoi elle ne peut ni être ni être conçue.

Les Idées désignent donc pour Platon ce qui demeure stable et permanent dans la réalité, par-delà les variations des phénomènes.
En ce sens, on peut parler d'un « monde intelligible » formé par les Idées (dans le texte, Platon parle de « lieu intelligible », car dans sa perspective grecque le monde (ou cosmos) est un tout unique).

Ce « monde » est en vérité le principe du monde des apparences sensibles (les phénomènes), au sens où celles-ci ne sont jamais que des variations idéales. Ainsi, les Idées ne sont pas étrangères au sensible, mais on ne peut les comprendre sans penser.
Seule l'âme peut comprendre les Idées.


 
Selon J.-Fr. Pradeau, « idéa désigne la réalité ou nature intelligible, quand eîdos désigne la forme de cette réalité, telle qu'on peut la retrouver dans les choses sensibles qui y participent (comme on retrouve la forme du beau dans les belles choses) ». Platon, Philèbe, trad. et prés. Jean-François Pradeau, Garnier-Flammarion, 2002, p. 241.
 
Commentaires :
Dialogue, dialectique (itinéraire méthodique, algorythme), Essences, le Bien (terme ultime de la démarche rationnelle = le Divin, principe suprême, supérieur à l'essence et à l'existence, ), le Vrai, le sensible, opinion (doxa), vraissemblable, Idées ou Essences, modèle intelligible ou paradigme, "chose" dans l'état le plus pur !, pensée pure, objet empirique, logique des propositions, concepts,
dialectique de l'amour, le manque, incomplétude, vide, aspiration à la Beauté elle même,
Des beautés temporelles à la Beauté de l'Ame, Lois, L'idée de Beau pureté absolue, transcende le sensible et l'empirique, désincarnation ultime,
Réminiscence (le re-souvenirs, se remémorer les vérités aperçues jadis), maïeutique, accoucher les esprits,
Sophistes, sophistique, rhétorique, éloquence, discours, subjectivité et vérité, relativisme et immoralisme, Morale, le Philosophe, Vertu et participation aux Essences, à la connaissance, Science du Bien et du Mal et dialectique,
Le Savoir, l'Harmonie, la Justice, l'esprit, le désir, les appétits, la concupiscence, la colère impétueuse, l'irascible,

Cité, Philosophe, philosophe roi, de l'opinion à la science,
Allégorie, Mythes, la-le Politique,

 

Textes d'ARISTOCLES-Platon :
 
- 22 Parménide,
- 24 Philèbe,
 
Bibliographie :
Théorie Platonicienne des Idées et des Nombres, d'après Aristote, par Léon Robin, Table des Matières,
Théorie Platonicienne des Idées et des Nombres, d'après Aristote, par Léon Robin, sur Gallica, fichier de environ 200 M°
John Locke, Essai sur l'entendement humain, 1690.
David Hume, Traité de la nature humaine, 1739-1740.
Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, 1842, .pdf,
Bernard Collette-Dučič et Bruno Leclercq (éds.), L’idée de l’idée. Éléments de l’histoire d’un concept, Louvain, Peeters, 2012.
Jacques Schlanger, Le jeu des idées, collection « Hermann Philosophie », Éditions Hermann, 2010.
L'être et l'essence, GILSON.Etienne, Vrin, 1948, 1994.
L'être et l'idée selon PLATON, Robert LORIAUX, 1952
qu'est ce qu'une idée, Clément LAYET
 
Platon, la dialectique, les essences, le Bien, la philosophie.com
 
- Wikipedia,