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Hystoricité


Reconstitution
, Encyclopedie Universelle, Bibliothèque Adriana d'Athènes.

Histoire des régions, , Maxicours, Wikipedia, wikiwand 1, 2,
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 I

La bibliothèque II d'Hadrien *
émaillée de quelques citations d'auteurs
parfois érotiques ...

 

 
Bibliothèques Greek (360°, Map), Latin (360°, Map), Descriptif, & Cadre ci-dessous : Villa Adriana, Tibur
 
 
Pour accéder à la Bibliothèque d'Hadrien dans son jeu de cadres cliquer ICI,
(Si cette page n'est pas dans son jeu de Cadres !)
   
J    

JAMBLIQUE

 

- Jamblique (Iamblicos), né vers 250 à Chalcis ad Belum (Syrie) et mort vers 330, est un philosophe néoplatonicien.

Il entre vers 275 à l'école néoplatonicienne de Rome, dirigée par Porphyre de Tyr (lui-même élève de Plotin). Il retourne ensuite en Syrie enseigner la philosophie à Apamée. Jamblique est le troisième scolarque de l'école néoplatonicienne de Rome, après Plotin et Porphyre, en prenant Ammonios Saccas comme le fondateur. Le néo-platonisme est un avatar issu de l'enseignement de l'aristotélisme et du platonisme qui trouve son origine en Égypte, à Alexandrie (Ammonios Saccas), prend forme en Italie (Plotin), s'approfondit à Rome (Porphyre), se déplace en Syrie (Jamblique) et à Athènes (Syrianos, Proclos).
source et suite sur wikipedia,

- Traité de l'Âme (tiré de StoBée) :

ET FRAGMENTS DIVERS.

TRAITÉ DE L'ÂME. — I. Questions que soulève l'étude de l'âme. II. De l'Essence de l'âme. III. Des Facultés. IV. Du Nombre des facultés. V-VII. Des Facultés qui constituent l'essence de l'âme. VIII. Des opérations. IX. Des Actes. X. Du Nombre des âmes. XI. De la Descente des âmes. XII. De la Différence qui existe dans la descente des âmes. XIII-XIV. De la Vie de l'âme dans le corps. XV. De la Mort. XVI. De la Purification. XVII. De la Récompense

 

De l'Essence de l'âme.

II - 1° Quelques-uns ramènent la nature de l'âme aux principes des quatre éléments. Selon eux, les corps premiers sont indivisibles, plus élémentaires que les éléments eux-mêmes; n'étant pas mélangés, étant d'ailleurs remplis uniquement de la première substance, qui est pure, ils ne sont divisibles d'aucune façon; ils ont une infinité de figures, parmi lesquelles se trouve la figure sphéroïde; or l'âme est composée d'atomes sphéroïdes.

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- Fragments sur le Commentaire du traité de l'Âme d'Aristote 


- Lettre à Macédonius sur le Destin :
. Tous les êtres doivent à l'Un leur existence : car l'Être premier dérive immédiatement de l'Un. A plus forte raison; les causes universelles doivent à l'Un leur puissance efficace, sont contenues dans un seul enchaînement et se rapportent au principe qui est antérieur à la multitude. De cette manière, comme les causes qui constituent la Nature sont multiples, qu'elles appartiennent à des genres différents et dépendent de plusieurs principes, la multitude dépend d'une Cause unique et universelle, toutes choses sont enchaînées ensemble par un lien unique, et la liaison des causes multiples remonte à la puissance unique de la Cause la plus compréhensive. Cet enchaînement unique est tendu confus par la multiplicité des êtres; il ne produit pas une union qui soit distincte de la liaison des choses et il ne pénètre pas dans les individus; mais, par la connexion unique des causes ), connexion qui constitue l'ordre suprême, cet enchaînement unique produit et lie toutes choses en lui-même et les ramène uniformément à lui-même. Il faut donc définir le Destin l'ordre unique qui contient tous les ordres à la fois.

II. L'essence de l'âme est par elle-même immatérielle et incorporelle, non-engendrée et impérissable ;...
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source remacle,

-voir cadre bas ci-dessous : Platonisme et néo-platonisme sur gaogoa


source wikipedia,
JEAN CATHOLICOS (PATRIARCHE D'ARMENIE JEAN VI DIT)

- Jean, sixième du nom dans la liste chronologique des patriarches d'Arménie, et généralement désigné sous ; la dénomination de Jean Catholicos, c'est-à-dire de Jean Patriarche, a reçu des Arméniens le surnom de Badmapan, qui signifie l'Historien.
Il était né au bourg de Trakhasnagerd ou Traskhanagerd, non loin de la métropole Tovin, à une époque et de parents qui nous sont restés inconnus. Toutefois, sachant avec certitude qu'il parvint à une extrême vieillesse, et qu'il mourut l'an 925 de notre ère, nous pouvons approximativement placer sa naissance entre les années 830 et 835.
Il fit ses études théologiques sous la direction de Maschdots, abbé de Sevan, et plus tard se lia d'amitié avec Georges de Garnhi, nommé, en 876, catholicos ou patriarche d'Arménie. Après la mort de celui-ci, Maschdots fut promu à la même dignité, mais n'occupa le siège patriarcal que pendant sept mois, au bout desquels il mourut.
Jean, son disciple, lui succéda en 897, sous le règne de Sempad, fils d'Aschod Ier, et second roi d'Arménie, de la dynastie des Arsacides

- source remacle,


- HISTOIRE D'ARMENIE sur remacle,
- religion en Arménie, wikipedia,
- Portail des Chrétiens d'Orient, wikipedia,

- Eglise apostolique arménienne, :

L'Église apostolique arménienne (en arménien Հայաստանեայց Առաքելական Եկեղեցի, Hayastaneayc’ Aṙak’elakan Ekeġec’i) est une Église chrétienne autocéphale. C'est une des Églises des trois conciles.

Elle revendique son titre d'« apostolique » en faisant remonter ses origines aux apôtres Jude Thaddée et Barthélemy. Devenue religion officielle du royaume d'Arménie avec la conversion du roi Tiridate IV par saint Grégoire l'Illuminateur, elle développe son particularisme du VIe au début du VIIIe siècle, qui voit sa christologie se stabiliser selon la doctrine miaphysite.

Le « Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens » qui réside à Etchmiadzin près d'Erevan bénéficie d'une primauté d'honneur parmi les différents hiérarques ; le titulaire actuel est Sa Sainteté Garéguine II depuis le 27 octobre 1999.


- Eglise catholique arménienne, :

L'Église catholique arménienne ou Église arménienne catholique (en arménien : Հայ Կաթողիկե Եկեղեցի), partie intégrante de l'Église catholique, est l'une des Églises catholiques orientales. Le primat de l'Église porte le titre de « Catholicos-Patriarche de Cilicie des Arméniens », avec résidence à Beyrouth au Liban. Le 24 juillet 2015, Grégoire Pierre XX Ghabroyan a été élu patriarche par le synode de l'Église et le pape lui a accordé la communion ecclésiastique le lendemain.

L'Église arménienne catholique emploie le rite arménien avec une liturgie spécifique.
source wikipedia,

 

- au sujet des Croix, voir la Table La croix des Croix sur gaogoa,


evolution du christianisme, wikipedia

et évolution église orthodoxe

 


Eglise Copte


Le catholicossat de tous les Arméniens est la principale juridiction de l'Église apostolique arménienne. Le chef de l'Église porte le titre de « Patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens », avec résidence au Saint-Siège d'Etchmiadzin en Arménie ; le titulaire actuel est Garéguine II, depuis 1999. wikipedia,


Eglise Catholique Arménienne

JEAN CHRYSOSTOME - Jean Chrysostome (en grec ancien : Ἰωάννης ὁ Χρυσόστομος), né à Antioche (aujourd'hui Antakya en Turquie) entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des Pères de l'Église. Son éloquence est à l'origine de son épithète grecque de χρυσόστομος (chrysóstomos), qui signifie littéralement « à la bouche d'or ». L'anaphore qui constitue le cœur de la plus célébrée des Divines Liturgies dans les Églises orthodoxes lui est attribuée. Sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.

À la fois saint, père de l'Église orthodoxe, docteur de l'Église catholique romaine et de l'Église copte, Jean Chrysostome est fêté le 13 novembre, le 27 janvier (translation de ses reliques), le 30 janvier (fête des Trois Hiérarques) dans l'Eglise orthodoxe, le 13 septembre dans l'Eglise catholique.

Quatre liturgies :
- L'Église orthodoxe utilise actuellement trois liturgies eucharistiques : celle de saint Basile (utilisée une dizaine de fois dans l'année, particulièrement durant le Grand Carême et pour la Saint-Basile), la liturgie des saints dons présanctifiés (en semaine, durant le Grand Carême), et la liturgie de saint Jean Chrysostome, utilisée tout le reste de l'année. Quelques églises locales utilisent encore aussi la liturgie de saint Jacques.
- Si l'Église orthodoxe se définit souvent comme l'Église des Pères, soulignant la continuité dans la transmission de la foi, elle désigne sous le vocable des « Trois saints Hiérarques » (hiérarque = évêque) trois Pères qui, chacun sous un aspect particulier, ont particulièrement compté au IVe siècle : Grégoire de Nazianze, Basile de Césarée et Jean Chrysostome.
- On divise ses écrits (Clavis Patrum Græcorum 4305-5197) en plusieurs groupes, les numéros 4305-4620 recouvrant à peu près les écrits authentiques (dubia: 4333.5 et 8-9, 4336.2, 4356, 4366-4367, 4395-4399, 4417, 4445-4451, 4513-4554; spuria: 4322, 4333.7, 4343, 4350, 4354, 4408, 4500).

" Dans son Dialogue sur le sacerdoce (IV, 3), influencé par les idées de Grégoire de Nazianze, il décrit ainsi l'idéal qui est le sien : « La parole, voilà l'instrument du médecin des âmes. Elle remplace tout : régime, changement d'air, remèdes. C'est elle qui cautérise ; c'est elle qui ampute. Quand elle manque, tout manque. C'est elle qui relève l'âme battue, dégonfle la colère, retranche l'inutile, comble les vides, et fait, en un mot, tout ce qui importe à la santé spirituelle. Quand il s'agit de la conduite de la vie, l'exemple est le meilleur des entraînements ; mais pour guérir l'âme du poison de l'erreur, il faut la parole, non seulement quand on a à maintenir la foi du troupeau, mais encore quand on a à combattre les ennemis du dehors »5.

Dans le même ouvrage (VI, 5) , à propos du monachisme, Jean écrit que ce n'est pas la seule voie menant à la perfection. " ....

source et suite sur wikipedia,

- Oeuvres complètes sur biblio monastique,
- Oeuvres complètes sur Jesusmarie,


Jean Chrysostome, Homélie, 1078,
source gallica bnf, folio Jean Chrysostome présentant le manuscrit à l'empereur Michel VII Douccas, flanqué de l'archange Michel (f. 2v)
 
JERÔME
de Stridon
- Jérôme (saint et docteur de l'église), Hieronymus, naquit vers l'an 331; à Stridonia, aujourd'hui Strigau, en Croatie. Son père l'envoya à Rome, où il acquit, sous le grammairien Donat, une connaissance parfaite des littératures latine et grecque.

Après avoir lavé les fautes de sa jeunesse dans les eaux du baptême, qu'il reçut à l'âge d'un peu moins de 30 ans, il visita la Gaule en passant par Aquilée. C'est dans cette ville qu'il se lia avec Rufin, dont il fut plus tard l'antagoniste à l'occasion d'Origène. Il se rendit de là à Stridonia, sa ville, d'où il retourna à Rome, avec l'intention d'aller s'ensevelir dans la retraite en Orient.


- II séjourna à Antioche et se retira dans le désert entre la Syrie et l'Arabie. Il s'y livra à l'étude, surtout à celle de l'hébreu, et à toutes les austérités de la pénitence. Il fut élevé au sacerdoce à Antioche, vers 376 ou 377, par Paulin, évêque de cette ville, fit un pèlerinage aux lieux saints, et se rendit en 380 à Constantinople pour y étudier la théologie sous saint Grégoire de Nazianze, qu'il appelle souvent son maître. Il accompagna l'évêque d'Antioche à Rome, et assista au concile qu'y tint en 382 le pape saint Damase, dont il fut le secrétaire.

Après la mort de ce pape, en 384, saint Jérôme retourna à Jérusalem en 385. Il fit un voyage en Egypte, pour voir le célèbre aveugle Didyme à Alexandrie et les monastères de la vallée de Nitrie. Livré à ses travaux sur la Bible, il acheva ses jours dans la grotte où repose son corps, près de celle (où) la légende fait naître Jésus à Bethléem. Il fut persécuté par Pélage, dont il avait combattu l'hérésie, et mourut en 420.
source et suite sur cosmovisions,
-
- sur wikipedia, Jérôme de Stridon,

- sur gaogoa, Saint Jérôme patron des exégètes,
et Saint Jérôme, docteur de l'Eglise, sur missel,
Biographie, Lettre à Fabiola, C'est dans les eaux profondes,
Lettre de saint Jérôme à sa tante, Castorina, :
« Celui qui hait son frère est un meurtrier » (S. Jean III 15). Telle est la claire affirmation de Jean, apôtre et évangéliste, et il la fait à juste titre car il n’est que trop vrai que le meurtre naît souvent de la haine.
.........

- Saint JERÔME, sur remacle, Table des matières,
Lettres, Traités, Explications, des Vanités du siècle, L'éducation des filles, Vies de quelques Pères du désert, Vies de saintes Femmes de Rome, Règles des Solitaires, Conseils sur la Viduité, Lettres à .....

- Vulgate, édition originale de 405, source laportelatine,
( Erreur HTTP 405 : 405 Méthode non autorisée.
La méthode spécifiée dans la ligne de requête n’est pas autorisée pour la ressource identifiée par la demande. Veuillez vous assurer que vous avez le bon MIME type défini pour la ressource que vous demandez.
Si le problème persiste, contactez l’administrateur du serveur.
ou son secrétaire : St Pierre).

- Les Bibles, source BiblechezAlice,
- 123-Bible un logiciel Bible online !? à tester..
- La cite-catholique : des commentaires.., Où trouver la Vulgate, ?

- Sur la Vulgate, quelques précisions de pascal.dupuy,

- Vatican, neo vulgate, présentation en 6 langues, le texte en latin !!! : Testamentum Vetuste ! Testamentum New,
Pour cette révision (?) , on envisageait « un texte dans lequel celui de la Vulgate de saint Jérôme sera respecté à la lettre là où il reproduit fidèlement le texte original, tel qu’il résulte des éditions scientifiques actuelles. Il sera, par contre, prudemment corrigé là où il s’en éloigne ou ne l’interprète pas correctement, en employant dans ce but la langue de la latinas biblica chrétienne. Le respect de la Tradition s’harmonisera ainsi avec les saines exigences critiques de notre temps » (cf. alloc. de Paul VI, 23 déc. 1966 ; AAS 41,1967, p.53 et s.).

-
Voir item Bible


Saint JERÔME de Stridon,
montage Bruno de FLORENCE, XXeme siècle,
source de l'image originale perdue !
 

JULES L'AFRICAIN

- Sextus Julius Africanus dit Jules l'Africain (v. 160 - v. 240), d'une famille originaire de la province d'Afrique d'après son surnom, mais apparemment né en Palestine peut-être à Emmaüs Nicopolis près d'Ælia Capitolina, la ville reconstruite sur l'emplacement de Jérusalem, qu'il appelle son « ancienne patrie », ἀρχαία πατρίς, est un écrivain chrétien de langue grecque, auteur d'un ensemble d’œuvres, dont la première chronique universelle conçue dans une optique chrétienne, chronologie de l'histoire du monde depuis la Création biblique jusqu'à son époque. Tous ses écrits ne sont connus que de façon fragmentaires, à l'exception de deux lettres, dont de plus larges extraits sont cités par certains Pères de l'Église.
source wikipedia,


- remacle : Table des Matières,
- extraits des cestes  :

I. Déterminer la largeur d'un fleuve ou la hauteur d'une muraille. (Ch. XXI.)

Pour peu que l'on ait des connaissances de quelque étendue, on doit, je pense, savoir appliquer les éléments d'Euclide; et il n'est pas difficile de résoudre, au moyen du premier livre, le problème qui consiste, soit à Mesurer la largeur d'un fleuve dont les ennemis occupent la rive opposée, afin de pouvoir préparer les matériaux nécessaires pour y jeter un pont, soit à Prendre de loin les hauteurs d'une muraille, afin de disposer, avant d'en approcher, des machines de guerre d'une grandeur convenable. Or, pour faire mieux comprendre notre démonstration, nous la ferons précéder de ce théorème : ....suite et schémas sur remacle,


- extraits des cestes sur la musique :

Le talisman dont il est ici question consiste généralement en une figure pentagone que les pythagoriciens nomment ,et qui, suivant les Ophites, était le sceau de l'âme purifiée ou initiées ;

On y inscrivait certaines images, certaines paroles, variables suivant l'objet que l'on avait particulièrement en vue, mais toujours accompagnées de signes musicaux qui servaient à les distinguer les unes des autres, en même temps qu'à compléter leurs vertus occultes. source remacle,

- EXTRAITS des livres VI et VII des cestes
- Des armements :
J'ai été souvent étonné de ce que dans cette suite de guerres qui ont agité le monde, la fortune se soit plus déclarée en faveur d'une nation que d'une autre, que les Romains aient triomphé des Grecs, que ceux-ci aient vaincu les Perses, que jusqu'à présent ces mêmes Perses n'aient pu être vaincus par les Romains, que tous les peuples de cette partie supérieure de l’Asie défendent avec courage leur liberté & qu'ils fassent tous les jours d'heureux efforts pour soutenir leur égalité contre nous. Curieux d’en savoir la cause je ne l'ai pas trouvée dans la supériorité de génie des généraux, ni dans les forces militaires, vu qu'on sait assez que les bons officiers ne tiennent que peu de compte de la multitude d'hommes: J'ai observé que c’est la nature des armes & l'espèce d'ordonnance des armées qui assurent dans les combats la supériorité d'une nation sur une autre.

Les Grecs sont pesamment armés. Ils ont la tête couverte d’un bonnet militaire & portent la double cuirasse travaillée en façon d'écailles.
.... suite sur remacle,

 
JULIEN
Le PHILOSPHE,
dit Apostat
(par les méchants chrétiens)
- Flavius Claudius Julianus (331 ou 332-26 juin 363), Julien II, nommé Julien le Philosophe, également appelé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, est nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II, puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363. Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ses actes et ses œuvres inlassablement commentés et bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.

Julien doit son surnom d'« apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme dans l'Empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (plus précisément dans l'arianisme, sous la direction des évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Il a produit des écrits critiques contre le christianisme qui, avec le Discours véritable de Celse, sont un précieux témoignage de l'opposition païenne au christianisme.

..

Devenu maître de l'Empire tout entier, Julien promulgue un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abolit les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les Juifs et contre les chrétiens qui ne suivent pas le credo d'inspiration arienne qui avait la faveur de Constance.

En 362 il promulgue un édit qui interdit aux chrétiens d'enseigner la grammaire, la rhétorique et la philosophie, soit l'ensemble de l'instruction profane. Il justifie ainsi l'édit sur les chrétiens : « Qu'ils cessent d'enseigner ce qu'ils ne prennent pas au sérieux ou qu'ils l'enseignent comme la vérité et instruisent les élèves en conséquence ». Parallèlement il tente de réformer le paganisme sur le modèle des institutions chrétiennes (moralité des prêtres, création d'institutions charitables) et institue une hiérarchie des cultes autour du dieu Soleil.

- Au printemps 363, Julien se lance dans une vaste expédition militaire qui le mène jusqu'à Ctésiphon, capitale des Parthes, dont il doit cependant abandonner le siège pour des raisons tactiques et logistiques. Vainqueur sous les murs de Ctésiphon d'un combat contre les défenseurs de la ville, abandonné par le roi d'Arménie qui devait faire sa jonction avec lui, Julien est contraint d'entamer une retraite précipitée, au cours de laquelle, peu avant le 26 juin 363, il est mortellement blessé. L'historien et évêque de Cyr Théodoret rapporte que Julien, transpercé par une lance, aurait formulé ces mots à l'intention du Christ, tout en tentant d'arracher de son côté l'arme qui venait de le transpercer : « Tu as vaincu, Galiléen ! » (Vicisti, Galilæe), reconnaissant ainsi la victoire inéluctable d'un christianisme encore non majoritaire dans l'Empire et qu'il a voulu combattre.
source wikipedia,


- Il reste de Julien quelques écrits satiriques, les Douze Césars, son meilleur ouvrage, le Misopogon, des Discours politiques et religieux et des Lettres, etc. source cosmovisions,
-
- Table des matières , source remacle,

DIALOGUE DE SAINT JUSTIN AVEC LE JUIF TRYPHON
Τοῦ ἁγίου Ἰουστίνου πρὸς Τρύφωνα Ἰουδαῖον Διάλογος

INTRODUCTION

DEUXIÈME APOLOGIE

Ἀπολογία ὑπὲρ Χριστιανῶν πρὸς τὴν Ῥωμαίων Σύγκλητον.

 

 


campagne de Julien conte les Perses, 363, wiki,

JUSTIN

- Justin (en latin Marcus Junianus Justinus) est un historien romain. On date le plus souvent son existence du IIIe siècle, mais certains la placent au IVe siècle après Jésus-Christ.
On ne sait presque rien de sa vie. Les traditions manuscrites divergent, il est surnommé Iunianius Iustinus et Marcus. Il vécut un temps à Rome, mais son origine est inconnue : selon des hypothèses, on suppose qu'il est issu de l'Afrique romaine, car il emploierait l'africatas, un dialecte latin, mais cela est spéculatif.
Justin sélectionne pour plaire au lecteur, des motifs agréables et exotiques, particulièrement ceux qui concernent les gaulois, les Scythes, les Parthes ou Carthage, mais il n'est pas originaire de ces régions. Selon Waldemar Heckel (en), on est incapable de connaître son origine en l'état. C'est incertain au point qu'un copiste le confondit avec Justin le Martyr .

Justin est l'auteur d'un Abrégé des Histoires philippiques (Epitoma Historiarum Philippicarum en latin), qu'il présente dans la préface comme un florilège des passages les plus importants et les plus intéressants du volumineux ouvrage intitulé Historiae philippicae et totius mundi origines et terrae situs, rédigé par Trogue Pompée à l’époque d’Auguste. Il explique d'ailleurs son intention lors de la préface : J'ai constitué à loisir, tandis que je séjournais à Rome, un recueil de tout ce qui se prêtait le mieux à l'instruction ; laissant de côté ce qui ne se laissait apprendre avec plaisir et ce qui ne pouvait servir d'exemple, j'ai ainsi constitué une sorte de petit florilège, afin que ceux qui avaient étudié l'histoire de la Grèce puissent disposer d'un support pour se la rappeler, et pour que ceux qui ne l'avaient point apprise puissent ainsi en être instruits. Cet ouvrage, je te l'ai fait parvenir, non pas tant pour ton instruction que pour tes corrections, afin aussi qu'il te soit possible par la même occasion de te représenter ma façon d'employer mon loisir, dont il importe, selon Caton, de rendre compte. Pour lors, en effet, ton jugement me suffit, dans la mesure où je sais disposer, pour la postérité, une fois que le désir de dénigrer aura disparu, de cette preuve de mon activité.

On pense que Justin était un professeur de rhétorique.
source et suite sur wikipedia, wikiwand,

- source Ugo.brateli :
Mort des Amazones (II, 4) :
Deux princes de sang royal, Ylinos et Scolopitus, chassés de leur pays par la faction des grands, entraînèrent à leur suite une nombreuse jeunesse, et vinrent s'établir en Cappadoce, près du fleuve Thermodon, dans les plaines de Thémiscyre : après s'y être enrichis, pendant une longue suite d'années, des dépouilles des peuples voisins, ils furent surpris et mis en pièces par ces nations liguées. Leurs femmes, à la fois veuves et bannies, courent aux armes, repoussent l'ennemi, l'attaquent bientôt à leur tour. Elles renoncent au mariage, qui ne leur semble plus qu'une servitude ; et, donnant un exemple que nul siècle n'a imité, elles ... suite sur u.b,
Histoire universelle, Tome I, extraite de Trogue Pompée, livres I à XVII, Collection Panckoucke, 1833,
(PDF, 7,8 Mo)
Histoire Universelle, Tome II, extraite de Trogue Pompée, livres XVIII à XLIV, Collection Panckoucke, 1833, (PDF, 6,1 Mo)

source remacle,
- Table des matières, Histoire universelle, Livres I à XVIV,

Livre XLIII

Histoire ancienne de Rome et de Marseille.

I. Après ce tableau de l'histoire des Parthes, de l'orient et de l'univers presque entier, Trogue Pompée rentre dans sa patrie, comme après un lointain voyage, pour tracer l'origine de Rome. Il se croirait citoyen ingrat, si, ayant mis au grand jour la vie de tous les peuples, il se taisait sur son pays. Il parle donc en peu de mots du berceau de Rome, de manière à ne pas franchir les bornes qu'il s'est tracées, et à ne pas taire non plus l'origine d'une ville qui est la capitale du monde. L'Italie eut pour premiers habitants les Aborigènes ; Saturne régna sur eux avec tant de justice, que sous son empire aucun homme ne fut esclave, aucun bien ne fut propre à personne ; toutes choses restèrent communes, et appartenaient par indivis à tous, comme un patrimoine commun. C'est pour perpétuer le souvenir de ces temps, qu'on a voulu que dans les Saturnales régnât une entière égalité, et que les esclaves prissent place à la table de leurs maîtres. L'Italie, du nom de son roi, fut d'abord appelée Saturnie ; et le mont qu'il habitait Saturnien. Là s'élève aujourd'hui le Capitole, comme si Jupiter eût chassé Saturne de sa demeure.

Oeuvre complète de Justin, Abrégé de l'histoire universelle de Trogue Pompée, J.PIERROT & E.BOITARD,
source gallica,


Histoire philippique de Trogue Pompée, résumée par Justin, édition de 1519, source wikipedia,
 
JUSTIN
de Naplouse
- Justin de Naplouse, Justin Martyr ou Justin le Philosophe, né à Flavia Neapolis (actuelle Naplouse en Cisjordanie) vers le début du IIe siècle et mort (exécuté) à Rome vers 165, est un apologète et philosophe chrétien, auteur d'une œuvre rédigée en langue grecque, en grande partie perdue, à l'exception de deux Apologies et d'un Dialogue avec Tryphon, considérés comme des premiers jalons dans la séparation entre le christianisme et le judaïsme1.

Condamné pour avoir refusé de participer au culte d'idoles il est exécuté par décapitation vers 165. Il est ainsi également connu comme Justin Martyr, ou encore comme le premier philosophe chrétien. Il est vénéré comme saint par les chrétiens et fêté le 1er juin.

.......................................suite sur wikipedia,
........
- Il étudie notamment la philosophie auprès de plusieurs professeurs. Dans le Dialogue avec Tryphon, il évoque, les méandres de son cheminement10 et « les faiblesses de ses professeurs : la suffisance du stoïcien, l'âpreté au gain du péripatéticien, les prétentions encyclopédiques du pythagoricien »10. Il rencontre enfin un platonicien des plus éminents auprès duquel il pense « immédiatement accéder à la vision de Dieu, car tel est le but de la philosophie de Platon11 ». C'est au terme de ce parcours éclectique — assez habituel à l'époque — et impressionné par le courage des chrétiens devant la mort12 qu'il en arrive au christianisme13. Cette conversion semble se situer avant ou à l'époque de la révolte de Bar Kokhba (132-135), en Palestine ou dans la province romaine d'Asie.
.......

- Approche platonicienne du christianisme,

Dans l'introduction de son Dialogue, Justin ancre sa foi chrétienne dans une perspective platonicienne de la vérité, où le christianisme constitue l'aboutissement de la connaissance de l'être divin. Mais cette connaissance ne peut pas tenir d'une contemplation passive : elle se découvre dans la pratique de la « justice ». Dans son Apologie, Justin éclaire cette pratique liée à la foi en soulignant particulièrement cinq vertus propres au christianisme : l'amour des ennemis, la patience, la chasteté, le respect de la vérité, et le courage face à la mort. Le caractère indissoluble qui rattache l'expérience vécue de la Charité à la connaissance du divin constitue pour Justin la « marque » essentielle de sa religion. Selon lui, la morale et l'amour dont témoignent les chrétiens dans leur mode de vie est la preuve que ceux-ci détiennent la « vérité ». Leur doctrine serait l'accomplissement de la destinée philosophique, qui consiste pour Justin dans la « quête de Dieu ».

Pour Justin, Platon représente le « pont spirituel » par lequel l'intelligence peut accéder à la vérité des prophètes de l'Ancien Testament. Il s'agit donc de voir en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherchait en termes de logos. Toute l'histoire de l'esprit, toute l'entreprise de sa quête trouverait ainsi sa finalité dans le Christ, Logos incarné définitivement pour éclairer la conscience de l'homme (cf. prologue de l'évangile johannique). Le Christ est lui-même la Raison divine, dont la création jaillit, et qui s'incarne pour enseigner la vérité aux hommes. Après l'avoir défini comme le « législateur nouveau », voilà comment Justin explique sa crucifixion : les vrais philosophes sont toujours persécutés.

On voit donc dans quel étroit rapport à la vérité Justin insère la philosophie. Dans sa perspective, l'objet de quête du philosophe est la vérité une et suprême, et la mission du philosophe est de servir cette vérité. Ce service n'est pas sans impliquer une lutte avec le « monde » (au sens chrétien), puisque selon lui, le gouvernement romain persécute les chrétiens pour leur foi. Voilà comment Justin exhorte les Romains dans sa « mission » :

« Ne vous laissez pas intimider par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne rendez pas votre sentence poussée par une précipitation irraisonnable et influencée par de vieilles et méchantes calomnies ! Vous pouvez nous tuer, vous ne pouvez pas nous porter dommage24. »

Justin consacre une grande partie de ses Apologies à réfuter les accusations portées contre les chrétiens23. Sa défense se place sur le plan doctrinal. « D'une part il souligne les points communs qui font de la philosophie et du christianisme des alliés dans la lutte de la raison et de la vérité contre le polythéisme traditionnel ; d'autre part il s'attache à prouver que la doctrine chrétienne est supérieure à toutes les philosophies profanes "


- source et suite sur wikipedia,

- Textes :

- remacle : Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon, Introduction & Deuxième apologie,
Introduction :
La littérature ecclésiastique au II eme siècle présente un caractère nettement apologétique. Les chrétiens avaient à justifier leur foi devant les Juifs et devant les païens. Les Juifs voyaient en eux des païens, et les païens des impies (voy. Ep. à Diognète, xiii, 1). Le gouvernement romain proscrivait un culte contraire à la religion officielle, le peuple le poursuivait de sa haine et de ses calomnies, les philosophes attaquaient au nom de la raison la doctrine chrétienne. L'œuvre des apologistes fut de répondre à ces contradictions. Aux Juifs, ils firent voir que les chrétiens seuls avaient la véritable intelligence des livres saints ; aux empereurs, ils prouvèrent l'injustice de la procédure suivie à leur égard ; au peuple et aux philosophes, ils montrèrent la pureté et l'excellence de leur religion.
......... (
suite Introduction remacle).
- site catholique : Apologies de Saint Justin de Naplouse,
- patristique : Apologies et Traité sur la résurrection,
- apocalypse ! : Dialogue avec Tryphon, et plus ....Apologies, ....
- Premiers écrits chrétiens, sous la direction de Bernard Pouderon, Jean-Marie Salamito et Vincent Zarini, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », octobre 2016, 1648 p., 58 euros.
in zone critique, Illustration et défense du Christianisme, by R.DEBLUË


Christo-théologie de Saint Justin,
sur lachristite,
 
JUSTINIEN

- Justinien ou Justinien le Grand (latin : Imperator Caesar Flavius Petrus Justinianus Sabbatius Augustus, grec ancien : Φλάβιος Πέτρος Σαββάτιος Ἰουστινιανός), né vers 482 à Tauresium, près de Justiniana Prima en Illyrie, et mort le 15 novembre 565 à Constantinople, est un empereur romain d'OrientN 1 ayant régné de 527 jusqu'à sa mort. Il est l'une des principales figures de l'Antiquité tardive. Que ce soit sur le plan du régime législatif, de l'expansion des frontières de l'Empire ou de la politique religieuse, il a laissé une œuvre considérable.

D'origine modeste, il parvient au faîte du pouvoir grâce à l'action de son oncle et empereur Justin Ier dont il est l'un des principaux conseillers avant de devenir son successeur. Si son arrivée au pouvoir n'est pas sans troubles, puisqu'il doit faire face à la sédition Nika, il impose progressivement son autorité sur un Empire qui, depuis sa fondation, est constamment sur la défensive face aux assauts de nombreux adversaires et tente de faire perdurer l'héritage de Rome, au travers du projet de la « renovatio imperii » (restauration de l'Empire).

Justinien est souvent considéré comme le plus grand empereur de l'histoire de l'Empire byzantin ou encore comme le dernier grand empereur romain, avant que l'Empire romain d'Orient ne commence à se différencier de l'Empire romain dont il est le continuateur direct. Il est le dernier empereur à chercher à rétablir l'unité et l'universalité de l'Empire romain, ce qui l'amène à mener des guerres expansionnistes, principalement en Italie et en Afrique, tout en défendant victorieusement les frontières contre les Perses ou les Slaves. Au-delà de ses succès militaires, il entreprend une œuvre de codification législative de grande ampleur qui influence profondément l'évolution du droit en Europe pour les siècles à venir. Très pieux, il intervient fortement dans les affaires religieuses. Son ambition de reconstituer un Empire romain universel se confond avec sa volonté d'une foi chrétienne unique et universelle. De ce fait, il est très actif dans la lutte contre les dissidences religieuses, usant parfois de l'oppression et parfois du dialogue, notamment avec les monophysites, même si ses résultats en la matière sont contrastés.
En outre, il contribue à l'épanouissement de l'art byzantin, représenté par la construction de la basilique Sainte-Sophie à Constantinople, mais aussi par de multiples autres édifices. Enfin, le règne de Justinien ne peut se concevoir sans le rôle des multiples personnages dont il a su s'entourer et qui lui ont permis de concrétiser ses ambitions, à l'image de sa femme, l'impératrice Théodora, de ses généraux, dont Bélisaire est le plus célèbre, du juriste Tribonien ou du préfet du prétoire Jean de Cappadoce.
....... à sa mort, l'Empire romain d'Orient est à son apogée territorial.
.... La peste de Justinien et une série de catastrophes naturelles aboutissent à une profonde crise démographique dont les effets se font surtout ressentir après sa mort.

Oeuvre législative et administrative :

- la codification du droit romain , (le Code théodosien remonte à moins d'un siècle),
- En 528, Justinien convoque une commission dirigée par Tribonien, dont le travail débouche sur le Code de Justinien en 529 puis en 534 à l'occasion d'une deuxième édition incorporant des novelles. Il s'agit d'une compilation et d'une simplification de trois codes plus anciens161 : le code Grégorien, le code Hermogénien et le Code théodosien. Au total, ce nouveau code comprend douze livres et 4 600 à 4 700 lois, certaines remontant à Hadrien .

Le Code de Justinien ne constitue que la première partie du Corpus juris civilis. Dès 530, dans sa constitution Deo Auctore, Justinien charge les plus grands juristes de l'Empire sous la direction du questeur Tribonien de travailler sur les ouvrages des nombreux juristes de l'Empire romain, toujours dans la perspective d'unifier la doctrine. En 533, le Digeste (ou Pandectes, « l'œuvre qui contient tout ») est publié, qui simplifie, adapte et rationalise le droit antique et surtout sa jurisprudence, laissée de côté par le Code de Justinien. L'objet de ce texte, particulièrement volumineux (432 sections pour 150 000 lignes) est notamment de servir aux étudiants de droit, afin qu'ils puissent « y puiser dans une eau pure »

Toujours en 532, un véritable manuel de droit est aussi écrit. Ce sont les Institutes, à destination des étudiants dont la caractéristique principale est d'être beaucoup plus court. Il s'appuie surtout sur les travaux de jurisconsultes comme Gaius et Ulpien.

Dans le même temps, les études de droit sont réformées et sont concentrées à Constantinople, Rome et Beyrouth, tandis que des écoles jugées de mauvaise qualité sont fermées, comme à Alexandrie. Les études durent cinq années et se basent sur les grands textes du Corpus juris civilis. Les Institutes et une partie du Digeste sont étudiés dès la première année, dont les étudiants sont désormais appelés « nouveaux Justiniens » (Iustiniani noviN 11) et le Code justinien lors de la dernière année.

Son Code incorpore régulièrement de nouveaux textes, les novelles, pour l'adapter aux évolutions contemporaines. En outre, celles-ci sont désormais rédigées en grec et non plus en latin, comme l'a été le Corpus juris civilis, pour les rendre facilement compréhensibles aux citoyens de l'Empire byzantin, consacrant la prédominance du grec sur le latin comme langue impériale.

......
Politique religieuse :
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Justinien est particulièrement engagé dans la lutte contre les doctrines dites hétérodoxes et ses conquêtes extérieures doivent aussi se comprendre comme un moyen de propager la foi chrétienne orthodoxe, notamment à l'encontre des partisans de l'arianisme que sont les Vandales et les Goths. Cette foi découle des grands conciles des dernières décennies (premier concile de Nicée, premier concile de Constantinople, concile d'Éphèse, concile de Chalcédoine), elle doit être imposée à l'intérieur des frontières de l'Empire et, si possible, à l'extérieur. Par conséquent, Justinien n'hésite pas à s'immiscer dans les affaires internes de l'Église, un trait de caractère repris par un grand nombre de ses successeurs. La reconquête de Rome lui donne l'occasion d'imposer son autorité au pape, comme en témoigne la déposition de Silvère en 537.

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Lutte contre les hérésies :
...
La principale tâche religieuse que s'assigne Justinien est la propagation de la foi orthodoxe. Tout d'abord, il contribue à lutter contre la subsistance du paganisme235. Le Code de Justinien reprend les vieilles lois en vigueur et les renforce, obligeant notamment les païens à être baptisés. Ils sont privés de toute vie civile et sont punis de mort s'ils s'adonnent à des pratiques païennes après avoir été baptisés. Pour reprendre les termes de Pierre Chuvin dans Chronique des derniers païens, « les païens sont de véritables morts civils »236. Cette politique frappe aussi la philosophie puisqu'elle conduit à la fermeture de l'école néoplatonicienne d'Athènes en 529, sans pour autant empêcher la persistance de l'enseignement de la philosophie grecque dans certaines régions de l'Empire, comme à Alexandrie. Toutefois, cette mesure témoigne d'une volonté de censurer les formes de pensées contraires au dogme catholique que Justinien entend promouvoir237. De même, le temple d'Isis sur l'île de Philæ est fermé quelques années plus tard, contribuant à l'extinction définitive de la religion de l'Égypte antique238. Justinien n'est pas moins sévère à l'encontre des doctrines chrétiennes hétérodoxes ....

Source et suite sur wikipedia,

- voir item DIGESTE ou Pandectes


Justinien,
source alamy stock & istutodatini
XIV eme siècle
 
JUVENAL

(en latin Decimus Iunius Iuvenalis) est un poète satirique romain de la fin du Ier siècle et du début du IIe siècle. Il est l'auteur de seize œuvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires.

....
Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié7. C'est un monde sur lequel « difficile est saturam non scribere » (« il est difficile de ne pas écrire la satire »)8. Selon lui, la Rome impériale s'est en effet transformée en une ville gigantesque, monstrueuse scène de théâtre remplie de bouffons qui s'ignorent et d'aigrefins, un lupanar.
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source et suite sur wikipedia,

 

Les satires complet (html)
Les satires, dans le détail, Satires 1 à 16,
source ugo.bratelli :

 

                                                                                                                                           HADRIEN


source Alamy,
 
K    
KALEVALA

- Le Kalevala, aventure cosmique finnoise, cycle épique de 22 800 vers rassemblés au dix-neuvième siècle par Elias Lönnrot, constitue un poème unique au monde, dont les héros sont puissants non par la violence, mais par la force de leur verbe et par leur connaissance de la nature. L'aventure cosmique que constitue le Kalevala rassemble la geste de quatre héros: le barde éternel, mage et enchanteur, Vaïnämöinen; le forgeron Ilmarinen, le marteleur éternel; le facétieux Lemminkäinen, préposé au bonheur des jeunes filles et à la rencontre du masculin et du féminin; et enfin Kullervo, enfant prodigieusement doué à sa naissance, puis adolescent abandonné et finissant à la dérive. Ils personnifient les aspirations des peuples finnois à la paix, au respect mutuel, au bien-être et au bonheur de vivre. Le récit tourne autour du Sampo et de son couvercle doré, objets magiques qui assurent prospérité et vie sans souci à toute la communauté, qui ne peuvent être confisqués au seul profit de quelques-uns. Deux traits frappent clans la société décrite par le Kalevala: une société non urbanisée et non hiérarchisée; un univers à la fois simple et grandiose où l'homme vit des relations fraternelles avec son environnement terrestre. Tous les héros sont des magiciens; leur magie est claire, positive; elle guérit, elle construit, elle redonne vie aux corps déchiquetés.
source site Payot,

- Le Kalevala (ce qui signifie Pays de Kaleva, l'accent se portant sur la première syllabe) est un kaléidoscope de récits allant des mythes, des légendes, à d'autres plus héroïques, épiques ou lyriques, et qui sont pour une part indépendants les uns des autres.

Le personnage principal est le barde Väinämöinen, magicien qui joue du kantele, l'instrument à cordes finlandais. Il est le fils d'Ilmatar, la déesse de l'Air et la mère de l'Eau. Le Kalevala commence avec un récit de création, où le ciel, la Terre, le Soleil et la Lune naissent d'œufs de canard qui sont déposés sur le genou d'Ilmatar. Väinämöinen apparaît dès le premier chant.

D'autres personnages importants dans l'épopée sont le forgeron Ilmarinen et le guerrier Lemminkäinen. Ilmarinen a fabriqué le sampo, un objet merveilleux, un moulin, pour Louhi, la maîtresse du pays ennemi de Pohjola (le pays du nord), qui en échange a promis sa fille. Peu après, le sampo est enlevé de Pohjola par les héros de Kalevala et se casse durant cet épisode. Le sampo apporte prospérité et bien-être, même après avoir été brisé. La bataille pour cet objet est un fil rouge de l'épopée.
source et suite sue wikiwand,

- Le Kalevala, épopée nationale, Texte image, Gallica, voir première runo page 1 :
Voici que dans mon âme s'éveille un désir, que dans mon cerveau surgit une pensée : je veux chanter; je veux moduler des paroles, entonner un chant national, un chant de famille. Les mots se liquéfient dans ma bouche, les discours se précipitent: ils débordent sur ma langue, ils se répandent autour de mes dents.
Traduction LEOUZON le Duc, (traduction très peu poétique !!!).

voir ci contre pour les même vers l'excellente traduction de Jean-Louis PERRET *,
Le Kalevala, Epopée populaire finlandaise, Stock + plus, traduction 1931, 1978 ...........-->

Le texte, le Kalevala ...en finnois !!!!!!!!


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Conférence de Tiina Kaartama, chargée de cours de littérature finnoise à l’INALCO et metteuse en scène.
Samedi 26 septembre 2015 - Salle Lucie Aubrac à Montmorency (95)

 

 


Kantele (vexels)

Il est des mots mystérieux

Trouvés sur le bord du chemin,

Détachés des brins de bruyère,

Ôtés aux rameaux des broussailles,

Pris dans le fouillis des buissons,

Cueillis sur la tige de l’herbe,

Ramassés le long des sentiers,

Quand je cheminais, jeune pâtre,

Que je conduisais les troupeaux

A travers les prés emmiellés,

Sur le flanc des collines d’or.

suite sur gaogoa


Des sources multiples
La poésie populaire finnoise

La majeure partie de la poésie populaire transmise oralement, E.Lönnrot la trouva dans l'aire d'influence des langues fenniques : Finlande, Estonie, Carélie et Ingrie.
On suppose que cette tradition orale est vieille d'environ 2 500 à 3 000 ans, bien qu'elle soit parfois considérée comme plus récente, entre le VIIe et le XVe siècle seulement, en ce qui concerne la trame générale et ordonnée des chants recueillis par Lönnrot au XXe siècle. Les runes, ou chants, se fixèrent peu à peu, puis furent chantées avec de très simples mélodies, parfois accompagnées de kajean-Louis Perretntele. Dans les régions où cette tradition orale était encore vivante, la majorité des gens connaissait au moins quelques-uns de ces chants. Il existait de plus des bardes en quelque sorte itinérants, qui parcouraient ces régions et connaissaient par cœur un grand nombre de ces runes.

- source wikipedia, ou wikiwand,

 

 

KAMA SUTRA

cet item propose
quelques liens vers des pages comprenant des images d'oeuvres artistiques à caractère érotique.

Le plaisir des yeux ...

-Le Kamasutra (du sanskrit कामसूत्र Kāmasūtra, composé de काम Kama, « le désir »1, et de सूत्र sutra, « l’aphorisme », soit littéralement « les aphorismes du désir ») est un recueil indien traitant des diverses activités de ce que recouvre l'expression « vie privée » aujourd'hui, écrit entre les VIe et VIIe siècles, attribué à Vâtsyâyana. Faisant partie du Kâmashâstra qui désigne les ouvrages indiens spécialisés dans les arts amoureux et les pratiques sexuelles, ce recueil destiné aux classes aisées ne contient des illustrations qu'à partir d'éditions du XVIe siècle, notamment pour celle de l'empereur moghol illettré Jalâluddin Muhammad Akbar2.

Traduit pour la première fois en anglais en 1876 par Richard Francis Burton, le livre ne devint légal au Royaume-Uni qu'en 1963. Il est principalement connu dans le monde pour ses 64 positions sexuelles, bien qu'elles ne constituent qu'un des sept livres de l'ouvrage (sept parties, trente-six chapitres et mille cinq cent onze shloka3).

....

Le Kamasutra est ainsi mis en parallèle avec le tantrisme et le hatha yoga, où des pratiques sexuelles (avec rétention de la semence) peuvent être mises en œuvre.

Car, bien que le Kamasutra ne soit pas un ouvrage intégralement tantrique, il y a bien en son sein des passages qui appartiennent parfaitement à la philosophie tantrique, comme dans la citation suivante :

« Le désir, inhérent à la nature, se voit renforcé par l'intelligence et la pratique du plaisir. Purifié de l'agitation qui d'ordinaire l'accompagne, il devient à la fois inoffensif et puissant. »

— Kama-Sutra, Vâtsyâyana

source et suite sur wikipedia,


- Ci-dessous : dont images à caractère érotique. Autorisation parentale requise.
- Visite du Harem, sur maharadjah, images érotiques,
- L'érotisme dans la statuaire des temples de l'Inde, sur ganapati, images érotiques,
dont Khajuraho, .... aussi sur berdo,
- Kamasutra, homosexualité, davidjeanfelix, images érotiques,
- Kamasutra et Homoérotisme, source x ?, images érotiques,

   
KASSIEN Jean
Jean CASSIEN
- Ioannis Kassianos / Ιωάννης Κασσιανός / Ioannes Cassianus, appelé Jean Cassien en français, né vers 360 en Scythie mineure (actuelle Dobrogée roumaine), et mort en 435 à Marseille1, est un moine et homme d'Église méditerranéen qui a marqué profondément les débuts de l’Église en Provence au Ve siècle. Il est le fondateur de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

Il a laissé une œuvre doctrinale importante, dont les Institutions cénobitiques (De Institutis cœnobiorum et de octo principalium vitiorum remediis, écrit vers 420) et les Conférences (Conlationes ou Collationes), ouvrages consacrés à la vie monastique, qui ont profondément influencé le monachisme occidental du Ve siècle à nos jours, notamment en raison de leur reprise dans la règle de saint Benoît, mais aussi parce qu'ils s'appuyaient sur l'expérience que fit Cassien du grand monachisme oriental, celui des déserts de Palestine et d’Égypte. Cassien établit un pont entre le monachisme d'Orient et celui d'Occident.

Il est considéré en Occident comme étant à l'origine du semi-pélagianisme, doctrine condamnée lors du concile d'Orange, en 529. L'Église orthodoxe le vénère comme saint et Père de l'Église, sous le nom de Cassien le Romain.

  • Les Institutions cénobitiques (426) : un traité en douze livres consacré à l'habit des moines, à la règle des oraisons et des psaumes, et aux obstacles de la perfection : gourmandise, impureté, avarice, colère, tristesse, acédie, vaine gloire et orgueil. [[archive]]
    • Jean Cassien, Institutions cénobitiques17, traduit par Jean-Claude Guy, Éditions du Cerf, « Sources chrétiennes », 1965.
  • Les Conférences (426) : une collection de vingt-quatre conférences relatant les souvenirs de Cassien en Égypte, ses entretiens sur la perfection ascétique avec les pères du désert, qui abordent de nombreux thèmes liés à la vie spirituelle. Les dix premières conférences décrivent les conversations de Cassien avec les pères du désert de Scété. Les sept conférences suivantes sont dédiées aux pères de Panephysis, et les sept derniers conférences aux pères de la région de Diolkos. Au Moyen Âge, l'habitude de lire les Collationes pendant le repas du soir a fini par donner à ce dernier le nom de collation18. [ [archive]]
    • Jean Cassien, Conférences, traduit par Dom Eugène Pichery, Éditions du Cerf, « Sources chrétiennes », 3 vol., 1955-1971.
  • Un Traité de l'Incarnation. Contre Nestorius (430) en sept livres, écrit à l'instigation du pape Léon Ier.
    • Jean Cassien, Traité de l'Incarnation, traduit par Marie-Anne Vannier, Éditions du Cerf, « Sagesses chrétiennes », 1999.

source et suite sur wikipedia,

- Jean CASSIEN : Bio, Traité de l'incarnation, Conférences 0 à 11, Institutions cénobites 1 à 13.
source nouvelevangelisation,
- Jean KASSIEN : Les conférences I, les Institutions cénobitiques, sur kerit, .zip
- Jean CASSIEN, résumé des conférences, source moniale ermites,

 

Entretien sur l'œuvre de Jean Cassien (v. 360 - v. 435), moine d'Orient, disciple d'Évagre et de Jean Chrysostome, installé ensuite en Occident dont il a profondément marqué le monachisme. Au cours de l'émission sont lus des extraits tirés d'œuvres de Jean Cassien, sur les thèmes de la pureté du cœur, du jeûne et de la prière.

Textes : Conférences (Sources chrétiennes nos 42, 54 et 64) ; Institutions cénobitiques (Sources chrétiennes no 109).
Saint Jean Cassien, un passeur entre l'Orient
et l'Occident

 
KHORENE,
MOÏSE de

- Moïse de Khorène, Movsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i (en arménien Մովսես Խորենացի ; né vers 410, mort vers 490) est selon la tradition et une partie des spécialistes un historien arménien du Ve siècle, ainsi qu'un poète, un hymnodiste et un grammairien ; d'autres spécialistes, se fondant sur son œuvre, estiment cependant qu'il aurait vécu à une époque plus tardive, entre le VIIe et le IXe siècles, de telle sorte que ses dates biographiques sont encore l'objet d'une controverse non tranchée.(wikipedia),

Moïse de Khorène naquit dans la seconde moitié du quatrième siècle, à Khorni, appelé aussi Khoronk, bourg assez considérable du canton de Daron. C’est le nom de son lieu de naissance qui a fait désigner Moïse par le surnom de Khorénatzi, et quelquefois Daronetzi (de Daron), que les Arméniens emploient pour le distinguer de ses homonymes (remacle)

Son œuvre principale, une Histoire de l'Arménie, se distingue des écrits des autres historiens arméniens contemporains ou antérieurs en ce qu'elle intègre les traditions orales de l'Arménie païenne et retrace l'histoire arménienne des origines jusqu'au Ve siècle. Elle a valu à Moïse le titre de « père de l'histoire arménienne » (patmahayr). (wikipedia)

Moïse de Khorène appartient à la classe des disciples de saint Sahag et de Mesrob, et fait partie du cycle des seconds traducteurs. On sait qu’il travailla à la version des Livres-Saints, que les Arméniens entreprirent de donner d’après le texte grec de la Bible des Septante. Quelques critiques lui attribuent, non sans raison, la traduction de la Chronique d’Eusèbe et la Vie d’Alexandre du Pseudo-Callisthène, ainsi que d’autres écrits. (remacle)
- Introduction remacle,
- Livres I, II, III, remacle
-

L,    
LAËRCE Diogène voir Diogène LAËRCE    
LAO TSEU - Lao Tseu ou Laozi ou Lao Zi (chinois : 老子 ; pinyin : Lǎozǐ ; Wade : Lao³ Tzu³), plus communément appelé en Chine Tàishàng lǎojūn (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao »), de son vrai1 nom Li Er (李耳, Lǐ ěr), aurait été un sage chinois et, selon la tradition2, un contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et Automnes). Il est considéré a posteriori comme le père fondateur du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l’ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue2. Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han, essentiellement à partir d’éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du XXe siècle qu'il s’agit d’un personnage fictif ou composite, et non proprement historique3,4.

Le Tao Tö King (Livre de la Voie et de la Vertu) que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également. Lao Tseu est considéré par les taoïstes comme un dieu (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao ») et comme leur ancêtre commun.

Le taoïsme (chinois : 道教 ; pinyin : dàojiào ; litt. « enseignement de la voie ».) est un des trois piliers de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ».

Plongeant ses racines dans la culture ancienne, ce courant se fonde sur des textes, dont le Dao de jing de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, et s’exprime par des pratiques qui influencèrent de façon significative tout l’Extrême-Orient, et même l'Occident depuis le XXe siècle. Il apporte entre autres :

- voir Tao sur wikipedia,

Sorte de Naturalisme vitaliste .. quiétiste ....!

- Lire ZEN, sur gaogoa,

 

Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.
....
- il rédige le Livre de la Voie et de la Vertu à la demande du gardien Yin Xi , ...
- Selon la croyance populaire il ne meurt pas mais se réincarne, réapparaissant sous différentes formes pour transmettre le Tao

- source et suite sur wikipedia,

- Tao Te King, Stanislas JULIEN, wikisource, & .free,

- Le Tao Te King, le livre de la Voie et de la Vertu, JJ-L. DUYVENDAK, Uqac,
- Les classiques chinois, Uqac,
- Tao Tö King, histophilo,


- ARISOCLES-PLATON (-428,-347) nait donc après LAO TSEU : né au VI e ou V eme s Av JC et meurt au Veme S Av JC
-
- LacanChine,


Lao Tseu, source equerre,
 
LEONIDAS d'Alexandrie
- Léonidas d'Alexandrie vivait dans le premier siècle de notre ère, près de trois siècles après Léonidas de Tarente. Il est bien loin d'avoir le mérite de son prédécesseur : c'est tout à fait un poète de la décadence. Le surnom de Julien, qui lui est quelquefois donné, a fait croire qu'il était de l'illustre famille Julia. Ses épigrammes viennent en aide à sa biographie ; il nous y apprend qu'il naquit dans le pays du Nil, Οὐράνιον μίμημα, IX, 355, qu'il se rendit à Rome qu'il y professa la grammaire, ἦν ὁπότε γραμμαῖσιν, IX, 344, qu'il vécut jusqu'aux règnes de Vespasien et de Titus, ῞Υδατα σοι Κοτίλεια, IX, 349. Ses épigrammes ont une étrange singularité : elles sont pour la plupart isopsèphes, ἰσόψηφα, c'est-à-dire que, chaque lettre étant prise pour un signe numéral, pour un chiffre, ψῆφος, ses distiques représentent des sommes semblables. Le savant Meineke, qui a vérifié le compte notamment de l'épigramme Λύκτιον ἰοδόκην, VI, 326, a trouvé 5982 pour somme de chaque distique. N'est-ce pas le cas de dire avec Martial : Turpe est difficiles habere nugas (1) ? N'est-ce pas une insigne profanation de la poésie ?
Les épigrammes des deux Léonidas ont été réunies et éditées par Meineke  et forment une curieuse monographie.
- source et suite remacle,
- Ce poète qui était aussi un remarquable grammairien vécut à la cour de Néron et composa un recueil d'épigrammes, dédié à l'empereur, intitulé Les Grâces, et dont sont issues quelques épigrammes de l'Anthologie. Ce poète est surtout resté célèbre par sa virtuosité versificatrice et ses acrobaties syntaxiques qui, par ailleurs, n'ont rien ajouté au prestige de l'épigramme.
source et suite ucl ac be, La Muse Garçonnière, Anthologie Palatine, Livre XII

XII, 20
Léonidas d'Alexandrie, Zeus aurait-il changé ?

Zeus fit très bonne chère auprès des Ethiopiens ;
Puis, changé en pluie d'or, il ravit Danaé.
Aussi, voyant le beau Périandre,
Serait-il étonnant qu'il n'aille point le prendre ;
À moins que les garçons ne l'intéressent plus.


 
Lipit-Ishtar

- Lipit-Ishtar ou Lipit-Ištar est le cinquième roi de la Ire dynastie d'Isin. Son règne est situé vers 1934-1924 av. J.-C1. Son prédécesseur est Išme-Dagan (vers 1953-1935) et son successeur est Ur-Ninurta (vers 1923-1896)1.

C'est le premier roi d'Isin à devoir faire face à la concurrence de Larsa alors menée par le roi Gungunnum1. Ce dernier s'empare notamment d'Our en 1925 av. J.-C. Cet événement constitue une grave défaite pour Isin qui perd son accès au golfe Persique et les revenus liés au riche commerce du port d'Our1.

Il est principalement connu grâce à des hymnes en sumérien écrits en son honneur, ainsi qu'en raison d'un texte de lois, le Code de Lipit-Ishtar, qui précède le Code de Hammurabi de près de 150 ans

- Le Code de Lipit-Ishtar (ou les lois de Lipit-Ishtar) est un recueil législatif de la Mésopotamie ancienne, rédigées durant le règne de Lipit-Ishtar (vers 1934-1924 av. J.-C.), roi de la cité d'Isin qui dominait alors une grande partie du sud de la Mésopotamie. Ce texte a été rédigé en sumérien, langue littéraire de l'époque, bien qu'elle ne fût alors sans doute plus parlée. Il s'agit du deuxième plus ancien recueil législatif mésopotamien connu, après le Code d'Ur-Nammu, lui aussi rédigé en sumérien.

Le recueil de lois de Lipit-Ishtar peut être qualifié de « Code » car il comporte un prologue et un épilogue encadrant les dispositions législatives, tout comme le Code d'Ur-Nammu et le Code de Hammurabi, son plus illustre successeur. Ce texte est connu par un peu plus d'une douzaine de fragments de tablettes scolaires, la plupart exhumés à Nippur, l'un des plus prestigieux centres intellectuels sumériens, et également une ville importante pour l'enseignement du droit ; d'autres exemplaires proviennent sans doute de Kish et de Sippar.

Le prologue et l'épilogue font de ce texte une inscription à la gloire de Lipit-Ishtar, dont les mérites sont vantés. Le prologue explique comment le roi fut choisi par les grands dieux sumériens pour régner, comme le veut l'idéologie mésopotamienne, et comment il se vit assigner pour tâche de faire triompher la justice et l'harmonie sociale, après avoir rétabli la liberté des habitants des cités de Sumer et d'Akkad et l'ordre. L'épilogue commence par une louange renouvelée au sens de la justice du roi, illustré par les lois, et s'achève par des malédictions proférées contre ceux qui altéreraient l’œuvre du roi. On y apprend également que le texte était à l'origine inscrit sur une stèle, tout comme le Code de Hammurabi.

Les « lois » connues actuellement sont un peu moins de 50, mais une grande partie du texte est sans doute perdue. Il ne s'agit pas de lois au sens moderne du terme, mais plutôt de décisions de justice rendues par le roi qui ont été mises par écrit et compilées pour ensuite servir d'exemple au cours de futures affaires. Elles traitent différents sujets, qui se retrouvent dans les autres recueils législatifs mésopotamiens : locations d'animaux, de champs ou de bateaux, affaires familiales (héritage, adoption, mariage), faux témoignage, esclaves fugitifs.
source wikipedia,


Fragment du Code de Lipit-Ishtar, wikipedia,
 
LONGUS - Longus (appelé parfois également Longos) est un auteur grec qui a probablement vécu au IIe ou IIIe siècle de notre ère, connu pour son roman Daphnis et Chloé.

On ne sait pratiquement rien sur Longus. On présume qu'il est né à Lesbos et qu'il a vécu à l'époque d'Hadrien. On lui attribue le roman intitulé Daphnis et Chloé, parfois présenté sous le titre de « Pastorales de Longus ». Dans le bref prologue, l'auteur met en scène la conception de son roman en se montrant inspiré par un tableau vu à Lesbos, dans le bois sacré des Nymphes ; mais ce prologue fait tout autant partie de la fiction que l'intrigue du roman proprement dit, selon un procédé que l'on retrouve dans d'autres prologues de romans grecs (par exemple Leucippé et Clitophon d'Achille Tatius), et on ne peut pas en déduire avec certitude que Longus était lui-même originaire de Lesbos.

source et suite sur wikipedia,


-
- Daphnis et Chloé, ou Les pastorales de Longus, sur wikiwix arch, Livres I à IV

-  Daphnis et Chloé, source medirerranees.net, bilingue, Livre I,
chap 7 :
[1,7] Ces deux enfants en peu de temps devinrent grands, et d'une beauté qui semblait autre que rustique. Et sur le point que l'un fut parvenu à l'âge de quinze ans, et l'autre de deux moins, Lamon et Dryas en une même nuit songèrent tous deux un tel songe: il leur fut avis que les Nymphes, celles-là mêmes de l'antre où était cette fontaine, et où Dryas avait trouvé la petite fille, livraient Daphnis et Chloé aux mains d'un jeune garçonnet fort vif et beau à merveille, qui avait des ailes aux épaules, portait un petit arc et de petites flèches, et, les ayant touchés tous deux d'une même flèche, commandait à l'un paître de là en avant les chèvres, et à l'autre les brebis.
.... suite ...

+ dossier .... le roman grec ....

- Traité du sublime, sur remacle, pseudo LONGIN

Il y a pour ainsi dire, cinq sources principales du sublime: mais ces cinq sources présupposent, comme pour fondement commun, une faculté de bien parler ; sans quoi tout le reste n'est rien.

Cela pose, la première & la plus considérable est une certaine élévation d’esprit qui nous fait penser heureusement les choses : comme nous l’avons déjà montré dans nos commentaires sur Xénophon.

La seconde consiste dans le pathétique: j'entends par pathétique, : ...suite sur remacle, Chap VI,

HADRIEN

   
Luc Evangéliste

Luc l'évangéliste ou saint Luc, du grec ancien Λουκᾶς, Loukas (Lucas), est un personnage dont on sait peu de chose mais qui a rédigé une partie du Nouveau Testament. La tradition chrétienne le considère comme l'auteur de l'évangile qui porte son nom, ainsi que des Actes des Apôtres. Cette hypothèse est admise par le consensus historien.

Le christianisme le présente à partir du IIe siècle comme un Syrien d'Antioche, médecin de profession et disciple de Paul. Si cette thèse est aujourd'hui rejetée par la majorité des historiens, il n'en reste pas moins que Luc défend Paul contre ses détracteurs, afin de prouver qu'il mérite aussi bien que Pierre le titre d'apôtre, et se fait un ardent propagateur de ses idées, spécialement en ce qui concerne la justification (ou le salut) par la foi.
...

Patron des :
- des médecins et des services de santé, du fait de sa profession,
- des artistes peintres et sculpteurs ; c'est pour cela que de nombreuses académies des Beaux-Arts ainsi que des guildes d'artistes s'appellent ou se sont appelées « Saint-Luc ». Dans la tradition chrétienne, saint Luc a représenté en peinture plusieurs fois la Vierge. Bien que leurs datations soient de périodes plus récentes, un certain nombre d'icônes lui sont dévotement attribuées. Ce sont les Vierges dites de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk,de Częstochowa et aussi la Vierge de Philerme. Elles sont majoritairement de style Odigitria, litt. « qui montre le chemin ».

suite sur wikipedia,

- voir Fiche S (Sculpteur) Saint Luc, Lukas, sur gaogoa 1 & 2 (.pdf) + p7 Sur les Icônes

LUCAIN - Lucain (en latin Marcus Annaeus Lucanus), né le 3 novembre 39 à Cordoue, en Hispanie ultérieure, et mort le 30 avril 65, est un poète latin dont la seule œuvre conservée, La Pharsale, est une épopée sur la guerre civile ayant opposé Jules César à Pompée entre 49 et 48 av. J.-C. Il se suicide à 25 ans, sur l'ordre de Néron.
- Issu d’une famille équestre de lettrés: petit-fils de Sénèque le Rhéteur, fils d'Annaeus Mella et neveu de Sénèque le Jeune (le philosophe).

Vers 40, la famille de Lucain va à Rome et il y reçoit une éducation digne de l'élite romaine. Il est notamment l'élève du philosophe stoïcien Lucius Annaeus Cornutus aux côtés du poète satirique Perse.

Après des études supérieures à Athènes, il revient à Rome entre autres à la demande de l'empereur Néron. Grâce au crédit de son oncle et à son talent précoce, il gagne un temps les faveurs de Néron qui lui octroie à titre honorifique la questure puis l'augurat en 59. L'empereur lui donne aussi la palme lors des jeux néroniens de l’année 60 pour avoir présenté un poème d'éloge à son sujet. En 62 ou 63, il publie les trois premiers livres de son épopée le Bellum civile (« La Guerre civile »), que la tradition a pérennisé sous le titre de Pharsale.

........


- Le jeune homme entre, en 65, dans la conjuration de Pison, pour se venger de l'empereur aux dires de Tacite (Annales 15, 56-57) et de Suétone.


- Oeuvres :

- La Pharsale, Lucain, Garnier, 1865, Trad Marmontel, sur remacle, :

Parmi les traductions de Lucain, celle de Marmontel est peut-être la mieux écrite ; c'est ce qui nous l'a fait choisir de préférence à toute autre pour notre collection.

Livre I, / Liv II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX & X

Exposition du sujet, la guerre civile entre César et Pompée. - Reproches que le poète adresse aux Romains, à propos de cette fureur qui les arme les uns contre les autres, quand ils ont tant de raisons d'entreprendre d'autres guerres. - Il faut se consoler pourtant de ces malheurs, et s'en réjouir si les destins n'ont pas trouvé d'autre voie pour amener le règne de Néron. - Apothéose anticipée de Néron ; basse flatterie. - Énumération des causes particulières ou générales de la guerre civile.

Malgré son jeune âge, Lucain fut un auteur prolifique. Mais la plus grande partie de son œuvre — lettres, discours, poèmes — est perdue1. Seuls subsistent quelques titres d'œuvre mentionnés par Vacca :

  • des éloges de Néron ;
  • un poème hostile contre Néron ;
  • des silves en dix livres (improvisations mêlées) ;
  • des saturnales (dialogues à l'occasion des fêtes romaines du même nom) ;
  • des livrets de ballets : Salticae fabulae ;
  • un discours contre Octavius Sagitta ;
  • des épigrammes ;
  • une déclamation en prose sur l'incendie de Rome;
  • des lettres sur la Campanie ;
  • une tragédie inachevée sur Médée : Medeia;
  • un poème sur la ville d'Ilion : Iliacon;
  • un poème sur son épouse Polla ;
  • un poème sur Orphée ;
  • une descente aux Enfers : Καταχθώνιον, il se peut que ce soit le même poème que celui sur Orphée.

Les trois derniers sont connus par le poème que Stace (Silves, 2, 7) a écrit pour célébrer l'anniversaire de la mort de Lucain. Deux poèmes anonymes fragmentaires, les Carmina Eisidlensia, conçus pour les Neronia, potentiellement des déclamations anti-Néron se cachant derrière un éloge, furent attribués à Lucain mais la critique moderne indique que ce sont des hypothèses impossibles à confirmer2.

Seul subsiste le Bellum ciuile (généralement appelé Pharsale). C'est une épopée en 10 chants, demeurée inachevée. Cette œuvre devait sans doute comporter originellement 12 chants et s'achever sur le suicide de Caton d'Utique ou l'assassinat de César, constamment fustigé par Pompée. C'est du chant IX v. 985, où figure l'expression Pharsalia nostra, dont la tradition a tiré le titre apocryphe de Pharsale, ville où César avait vaincu Pompée.

source wikipedia,

 


source millon,
 
LUCIEN

Lucien de Samosate (en grec ancien Λουκιανὸς ὁ Σαμοσατεύς / Loukianòs ho Samosateús), né vers 120 et mort après 180, est un rhéteur et satirique de Commagène, en Anatolie, qui écrivait en grec, dans un style néo-attique.

Lucien naquit à Samosate, capitale de la Commagène, province de Syrie. Ses parents le destinaient à la profession de sculpteur, mais il abandonna le maître à qui on l'avait confié, frère de sa mère, dès la première leçon. Il s'adonna tout entier à l'étude des belles-lettres, et il fut en état de tirer parti de ses talents. Jusqu'à l'âge de quarante ans, il se borna à plaider ou à donner des leçons de rhétorique, d'abord à Antioche, puis à Athènes. C'est alors qu'il commença à écrire pour le public et à voyager. Il vint en Italie et y fit un assez long séjour. Il passa de là dans les Gaules, puis en Asie Mineure. Enfin, il se fixa en Égypte, où l'empereur Marc Aurèle lui assigna d'importantes fonctions administratives et judiciaires. C'est à Alexandrie probablement qu'il mourut, dans les premières années du règne de Commode.

Le corpus contient 85 opuscules. Néanmoins, on soupçonne plusieurs travaux apocryphes, la critique moderne et les savants sont plus ou moins divisés sur la certitude de certains travaux (les hypercritiques du XIXe siècle considéraient un tiers de l'œuvre comme pseudépigraphe). Les textes attribués à tort (certainement ou probablement) à Lucien sont l'Alcyon, les Amours, l'Âne ou Loukios, le Charidemus, le Cynique, les Longues Vies, l'Okypous, le Traité sur la danse, l'Éloge de Démosthène, Néron et Philopatris, le Soléciste.

Un ouvrage important écrit en dialecte ionien, De Dea Syria (La Déesse syrienne), décrit ce qu'il a connu du culte d'Atargatis à l'époque romaine, dans la ville sacrée d'Hiérapolis de Syrie.

Oeuvres complètes :

  • Tome 1 : Le Songe ou la vie de Lucien, À un homme qui lui disait tu es un Prométhée, Nigrinus ou les mœurs d'un philosophe, Le Jugement des voyelles, Timon ou le misanthrope, L'Alcyon ou de la métamorphose, Prométhée ou le Caucase, Dialogues des Dieux, Dialogues des Dieux marins, Dialogues des morts, Ménippe ou la Nécyomancie, Caron ou les contemplateurs, Des sacrifices.
  • Tome 2 : Les Sectes à l'encan, Le Pêcheur ou les Ressuscités, Le Passage ou le Tyran, Des gens de lettres qui se mettent aux gages des Grands, Apologie pour un engagement auprès des grands, Sur une faute commise en saluant, Hermotime ou le choix des sectes, Hérodote ou Aétion, Zeuxis ou Antiochus, Harmonide, Le Scythe ou l'étranger, De quelle manière on doit écrire l'histoire, L'Histoire véritable, Le Meurtrier du Tyran, Le Fils déshérité, Phalaris premier discours, Phalaris deuxième discours.
  • Tome 3 : Alexandre ou le faux prophète, De la danse, Toxaris ou de l'amitié, Lucius ou l'âne, Jupiter confondu, Jupiter le tragique, Le Songe ou le Coq, Icaroménippe ou le voyageur aérien, La Double Accusation ou les tribunaux, Les Portraits, Pour les portraits, défense du dialogue précédent, La Vie de Démonax, L’Eunuque, Les Amours.
  • Tome 4 : Le Parasite, De l'astrologie, Anacharsis ou les exercices du corps, Du deuil, Le Maître des orateurs, Le Meneur d'inclinations ou l'incrédule, Hippias ou le bain, Préface ou Hercule, De l'ambre ou des cygnes, Contre un ignorant qui achetait beaucoup de livres, De la délation, Des hommes qui ont vécu longtemps, Dialogue des courtisanes, La Mort de Pérégrinus, Les Esclaves fugitifs, Éloge d'un appartement, Le Mauvais Grammairien.
  • Tome 5 : Le Navire ou les Souhaits, Les Saturnales, Cronosolon ou le législateur des Saturnales, Le Banquet ou les Lapithes, De la déesse de Syrie, Éloge de Démosthène, L'Assemblée des dieux, Éloge de la mouche, Éloge de la patrie, Les Dipsades, Conversation avec Hésiode, Le Cynique, Philopatris ou le catéchumène, Charidème ou de la beauté, Néron ou le projet de percer l'Isthme de Corinthe, La Goutte, tragi-comédie.
  • Tome 6 : Remarques critiques sur le texte de Lucien.
    suite sur wikipedia,

- Lucien de Samosate, ou plus généralement Lucien, est un auteur satiriste grec. Ses Voyages extraordinaires sont considérés comme les premiers textes de science-fiction car ils traitent, sur le mode humoristique, de rencontres au-delà du réel. Son style, fantaisiste, est unique dans la littérature grecque.
Jonathan Swift s'en inspira pour rédiger les Voyages de Gulliver. Critique ...
-short edition, oeuvres, ++
- oeuvres complètes, google book

- Lucien de Samosate sur remacle, Oeuvres complètes, le prince du gai savoir,

Dialogues des morts, 27, source ugo.bratelli, :

1. Diogène. Antisthène et Cratès, nous n’avons rien à faire ; allons donc nous promener vers l’entrée des enfers ! nous verrons ceux qui descendent, quels ils sont, et la mine de chacun d’eux.

Antisthène. Allons, Diogène : ce sera un amusant spectacle de voir les uns pleurer, les autres supplier qu’on les lâche, quelques-uns descendre à grand-peine, quoique Mercure les pousse par le cou, puis se révolter, se coucher sur le dos, toutes résistances inutiles.

Cratès. Et moi, j’achèverai de vous raconter, en route , ce que j’ai vu quand je suis descendu.

Diogène. Raconte-nous cela, Cratès : il me semble que ton récit va nous donner à rire.

2. Cratès .....

HADRIEN

LUCRECE

(99-55 avant J.C.) Titus Lucretius Carus
Poète et philosophe latin du Ier siècle av. J.-C. (peut-être 98-55), auteur d'un seul ouvrage en six parties, le De rerum natura (De la nature des choses, qu’on traduit le plus souvent par De la nature),

C’est essentiellement grâce à lui que nous connaissons l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité, l'épicurisme, car des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive, il ne reste pratiquement rien, sauf trois lettres et quelques sentences.

Il vit dans une époque troublée par les guerres civiles et les proscriptions (massacres de Marius, proscriptions de Sylla, révolte de Spartacus, conjuration de Catilina). De là, les pages sombres du De rerum natura sur la mort, le dégoût de la vie, la peste d’Athènes, de là aussi sa passion anti-religieuse qui s’en prend avec acharnement aux cultes et aux prêtres, passion que l’on ne retrouve pas dans les textes conservés d’Épicure, même si celui-ci critique la superstition et même la religion populaire.

Il explique de façon matérielle les objets et le vivant, qui prennent forme via des combinaisons d'atomes.

À l'année 96 ou 94 suivant les manuscrits, il est écrit : « Le poète Titus Lucretius naît. Rendu fou par un philtre d'amour, il rédigea dans ses moments de lucidité quelques livres que Cicéron corrigea par la suite.
Il se donna la mort dans sa quarante-quatrième année. »

...
Fidèle en tout à sa doctrine, écrit Constant Martha, Lucrèce aura trop mis en pratique un des plus importants préceptes d’Épicure : « Cache ta vie ».
source et suite sur wikipedia,

On raconte (mais ce point est loin d'être prouvé) qu'il se serait suicidé après avoir été rendu fou par un philtre d'amour, dans sa quarante-quatrième année. source sos philosophie.

De Rerum natura
: décrit le monde de manière épicurienne, sur la nature, la mort, la passion. - Maxicours,

- Clinamen, philo5,

- LUCRECE, De la Nature, Introduction de H.CLOUARD, sur ugo.bratelli, .pdf de 15,8 M°

- LUCRECE, De la Nature, source et suite sur remacle, Livres 1 à 6, trad H-CLOUARD,
ou De la Nature des choses, trad A-LEFEVRE, source remacle,

Livre 1 :
Exemple des méfaits de la religion : le sacrifice d'Iphigénie [1,80-101]

[1,80] Mais tu vas croire peut-être que je t'enseigne des doctrines impies, et qui sont un acheminement au crime; tandis que c'est la superstition, au contraire, qui jadis enfanta souvent des actions criminelles et sacrilèges. Pourquoi l'élite des chefs de la Grèce, la fleur des guerriers, souillèrent-ils en Aulide l'autel de Diane du sang d'Iphigénie! Quand le bandeau fatal, enveloppant la belle chevelure de la jeune fille, flotta le long de ses joues en deux parties égales; quand elle vit son père debout et triste devant l'autel, [1,90] et près de lui les ministres du sacrifice qui cachaient encore leur fer, et le peuple qui pleurait en la voyant; muette d'effroi, elle fléchit le genou, et se laissa aller à terre. Que lui servait alors, l'infortunée, d'être la première qui eût donné le nom de père au roi des Grecs? Elle fut enlevée par des hommes qui l'emportèrent toute tremblante à l'autel, non pour lui former un cortège solennel après un brillant hymen, mais afin qu'elle tombât chaste victime sous des mains impures, à l'âge des amours, et fût immolée pleurante par son propre père, [1,100] qui achetait ainsi l'heureux départ de sa flotte: tant la superstition a pu inspirer de barbarie aux hommes !

La superstition engendre la crainte, obstacle à la vérité [1,102-126]


LYCOPHRON - Lycophron de Chalcis (en grec ancien Λυκόφρων ὁ Χαλκιδεύς / Lukóphrôn ho Khalkideús) est un poète grec du IVe siècle av. J.-C., né dans les années 320 av. J.-C. à Chalcis en Eubée.

Selon la Souda, il vécut en Égypte, à la cour de Ptolémée II. Il fit un grand nombre de tragédies et de poésies diverses. Il était considéré selon le canon alexandrin comme l'un des sept poètes de la Pléiade tragique et de la Pléiade poétique.
- Il ne reste de lui que des fragments des vingt tragédies en vers qu'il a composées et le texte complet d'un poème tragique (monodrame) intitulé Alexandra. La Souda byzantine recense Éole, Symmakhoi (Les Alliés), Andromède, Chrysippe, Les filles d'Éole, Les filles de Pélops, Éléphénor, Héraklès, Hippolyte, Cassandreis, Laïos, Les Marathoniens, Ménédème, Nauplius, Œdipe (deux versions), Orphanos, Penthée, Les suppliantes, Télégone, L'Étranger (Alétès).

Ses tragédies étaient fort appréciées, notamment par le philosophe Ménédème d'Érétrie1, bien que Lycophron l'ait ridiculisé dans sa pièce satyrique Ménédème, dont il nous reste cinq lignes.

.......

Alexandra est une longue prédiction des malheurs réservés à la cité de Troie et aux Grecs venus l'assiéger après l'enlèvement d'Hélène par le frère de Cassandre (Pâris Alexandre), qui se dirige vers Sparte au moment où elle profère ses sinistres prophéties, comme l'explique le messager venu les rapporter à Priam et dont la récitation mot pour mot du « dit d'Alexandra » à son maître constitue le corps du poème. Cette « litanie rapportée » est écrite dans un style « oraculaire », énigmatique et difficile (vocabulaire, syntaxe, références mythologiques, énigmes, anagrammes, assonances, allitérations, allusions à d'autres artifices tels que les palindromes et à la tradition du boustrophédon…) par un Lycophron évidemment au fait de tous ces événements « alors à venir ».
.....
source et suite sur wikipedia, dont bibliographie !


- LYCOPHRON, Alexandra, la cassandre, source remacle, & Table des Matières,

ALEXANDRA

Tout ce que vous désirez savoir, je vous le dirai avec exactitude, depuis le premier mot [jusqu'au dernier].
Si le récit s'allonge, pardonnez, ô mon roi ; car la jeune prophétesse n'a plus avec le calme d'autrefois ouvert ses lèvres harmonieuses ; mais elle lançait des paroles confuses, incessantes, et de sa bouche qui mâchait du laurier sortait une voix fatidique qui rappelait celle du sombre Sphinx.
Vous allez entendre, prince, ce que j'ai conservé dans ma pensée et ma mémoire ; et, usant de votre sagacité, c'est à vous de suivre la trace obscure des énigmes, et de trouver par quelle voie directe une marche savante conduit à la vérité qui est dans l'ombre.
Pour moi, ayant détaché la corde du stade, j'entre dans le récit des discours prophétiquement ténébreux, en m'élançant vers la première borne comme un agile coureur.

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...
... je répandrai le deuil parmi bien des mères qui se trouveront privées de leurs filles. Ces mères à qui un chef d'armée, impudique profanateur des mystères de Cypris, arrachera si longtemps des larmes, enverront leurs filles, non mariées, dans une contrée meurtrière. Sperchius, Boagrius, et vous [cités locriennes], Larymna, Cyne, Scarphie, Phalorias, Naryx, Thronium, champs de la Locride, bois de Pyranthe, et toi, race tout entière d'Oïlée, fils d'Odœdocus, vous porterez tous la peine de mon hymen sacrilège et réparerez l'offense faite à la déesse de Gygée, à Minerve-Agrisca, en entretenant pendant mille années des vierges pour un tribut dont le sort sera l'arbitre. Étrangères sur la terre étrangère, leur sépulture privée de tout honneur sera le triste jouet des flots, après que sur des algues stériles la flamme ayant consumé leurs corps en aura rejeté la cendre à la mer des hauteurs où périt la jeune Traron.

..... ( vers les 4/5 eme du poème ..)

- Alexandra, Bnf, en grec
- Alexandra, présentation, La Cassandre, par D.DEHEQUE, book Google,

Pascal QUIGNARD, detambel, et sur wikipedia,
Lycophron et Zétès, de Pascal Quignard, Gallimard, "Poésie", 334 p., 7,70 €.

Lycophron, auteur d’Alexandra, poème de 1475 vers, et Zétès, pseudonyme de Pascal Quignard transposant Alexandra et la prolongeant ... poezibao,

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Agé de 20 ans en 1968, il venait de consacrer à Maurice Scève son premier livre, La Parole de la Délie, que publia Simone Gallimard au Mercure de France. C'est à la demande de Paul Celan qu'il entreprit en poète cette difficile traduction de Lycophron. André du Bouchet ensuite sélectionnait les extraits qui lui paraissaient les plus saisissants, pour les faire paraître dans la belle revue L'Ephémère, éditée par Aimé Maeght. Henri Michaux en fit une lecture remarquée à Londres. Paul Auster rapporta dans son premier roman, L'Invention de la solitude, ses rencontres avec le "traducteur de Lycophron".

C'est dire que le livre qui, sous le titre Lycophron et Zétès, paraît aujourd'hui dans la collection "Poésie Gallimard", est un événement. Non seulement il reprend la traduction intégrale d'Alexandra, qui, publiée en 1971 au Mercure de France, fut un véritable défi, mais il la remet en perspective : près de quarante ans séparent la préface philosophique de 1971 - méditation sur l'obscur - de la postface lapidaire de 2009 : "Je traduisis Lycophron en 1969 et 1970, rue Poliveau, dans le 5e arrondissement de Paris. Quand j'eus terminé la traduction, mon sursis expira. Je fus convoqué au fort de Vincennes."
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source et suite Le Monde du 14 mai 2010


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Alexandra, D.DEHEQUE

 
LYSIAS

- Lysias (en grec ancien Λυσίας), né en 458 ou en 440, mort vers 380, est l'un des dix orateurs attiques retenus par le Canon alexandrin.

Né à Athènes la deuxième année de la quatre-vingtième olympiade selon le Pseudo-Plutarque3, c.-à-d. en 458, ou en 4404, Lysias est un métèque. Son père, qui s'appelle Céphale, est un marchand d'armes syracusain appelé à Athènes par Périclès pour y fonder une importante fabrique d'armes, laquelle employa plus de 120 esclaves assurant une coquette fortune à la famille5. Il apparaît en vieillard heureux dans les premières pages de la République de Platon. Lysias par la suite devint isotèle, c'est-à-dire étranger privilégié.

Il est élevé avec les fils de la haute société athénienne puis à quinze ans part à Thourioi rejoindre la colonie nouvellement fondée en Grande-Grèce, où il étudie la rhétorique. Cependant l'échec en 412 de l'expédition athénienne en Sicile l'encourage à rentrer à Athènes.

Il y exerce le métier de rhéteur et exploite avec son frère Polémarque la fabrique familiale de boucliers. Ils acquièrent ainsi une fortune qui leur attire des ennuis sous la dictature des Trente Tyrans, les oligarques étant en manque d'argent. Tous deux sont arrêtés (404) comme suspects : Lysias réussit à s'échapper à Mégare mais son frère est condamné à boire la ciguë. Il rend de grands services aux démocrates de Phylè en leur fournissant de l'argent (2000 drachmes), des boucliers (200), et environ 300 mercenaires (qu'il enrôle à ses frais), participant ainsi au rétablissement de la démocratie6.

Pour le récompenser de ses services, une fois la démocratie restaurée, Thrasybule propose de lui accorder le droit de cité. La mesure est votée au peuple, mais la procédure normale n'ayant pas été respectée (le décret est porté devant l'assemblée sans passer par le Conseil), le décret est rapporté. Lysias restera isotèle.

En 403, il intente un procès au meurtrier de son frère, Ératosthène, l'un des Trente Tyrans. Cette affaire met en relief son talent d'orateur, et dès lors il se fait logographe. L'essentiel des discours conservés semblent postérieurs à cette date.

Le discours Contre Ératosthène (l'un des Trente, responsable de la mort de son frère), est le seul qu'il ait prononcé lui-même. Les autres ont été écrits pour des clients, à charge pour eux ensuite de le prononcer, à l'occasion de procès de plus ou moins grande importance : dans l'un d'eux, par exemple (Pour l'invalide), un vieillard plaide pour que l'État lui maintienne sa petite pension d'indigent.

source et suite wikipedia,

Les discours :

LYSIAS, Table des matière remacle,

 

   
Lysis de Tarente

Lysis de Tarente (mort v. 390 av. J.-C.) était un philosophe grec pythagoricien, qui échappa à la destruction de l'école pythagoricienne de Sicile et d'Italie du Sud avec son collègue Archippe de Tarente et Philolaos de Crotone, lors de la seconde révolution anti-pythagoricienne (autour de -450), 50 ans après la première révolution où Pythagore lui-même avait connu la mort selon certains doxographes[1]. Il trouva refuge à Thèbes auprès de Polymnis, le père d'Épaminondas, auquel il donna une éducation toute pythagoricienne, ce qui l'aida à se forger un esprit droit et bon stratège. Il mourut à Thèbes.
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On lui attribue aussi cette parole, mise par d'autres dans la bouche de Pythagore, qu'il faut à tout prix et par tous les moyens écarter du corps la maladie, de l'âme l'ignorance, du ventre la luxure, de la cité la sédition, de la famille la discorde, et enfin de toutes choses l'excès. (V. Br.).
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Les vers d'or, source google,

   
M,  
MAGIE - La magie est une pratique fondée sur la croyance en l'existence d'êtres, de pouvoirs et de forces occultes et surnaturels, permettant d'agir sur le monde matériel par le biais de rituels spécifiques.

Dans de nombreuses cultures, les moyens mis en œuvre par la magie en tant que science occulte s’opposent aux religions établies ainsi qu'à de nombreux raisonnements scientifiques.

Les évolutions des connaissances scientifiques, qui donnent des explications aux phénomènes comme la foudre, les mouvements des planètes, ou les réactions chimiques, se sont progressivement opposées .à la croyance en la magie


- Le mot « magie » désigne tantôt une technique (les arts magiques), tantôt des procédés, des opérations, tantôt une action, un effet, mais cela n'est pas si gênant.
Par exemple, la magie de Merlin concerne soit l'art magique (art occulte : Merlin connaît et pratique des procédés occultes pour produire des effets merveilleux), soit des procédés magiques (techniques occultes : Merlin utilise des formules secrètes), soit des effets magiques (puissances mystérieuses : Merlin rend invisible).
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Le mot français « magie » vient du latin magia, lui-même issu du grec μαγεία (mageia), « religion des mages perses », « sorcellerie3 ».

Pour remonter plus haut, il faut aller jusqu'en Perse. Le mot maguš4, « mage » en vieux-perse, est visible pour la première fois sur une inscription gravée en 515 av. J.-C. à Béhistoun (Perse antique, Iran actuel), sur les exploits de Darius Ier, roi de Perse, qui a renversé en 522 av. J.-C. Gaumâta, un mage mède qui s'est proclamé roi de l'empire perse. « Darius le Roi dit : « Ensuite il y avait un homme, un Mage, du nom de Gaumâta5. » En perse, mag signifie « science, sagesse ». Héraclite (vers 500 av. J.-C.) est le premier à utiliser le mot, en énumérant « les somnambules, les mages (μάγοι), les bacchants [initiés à Dionysos], les ménades [initiées à Dionysos], et les initiés »6. Hérodote, vers 420 av. J.-C., précise le sens : « Les tribus mèdes sont : les Bouses, les Parétacènes, les Strouchates, les Arizantes, les Boudiens, les Mages (μάγοι) »7. En fait, les Mages forment la caste sacerdotale des Mèdes8, comme les Brahmanes sont la caste sacerdotale des Hindous. Certains Mages sont prêtres. Ils ont diverses fonctions : interpréter les songes, pratiquer la divination, sacrifier au Soleil, à la Lune, à la Terre, au Feu, à l'Eau et aux Vents, chanter la théogonie, participer au pouvoir politique, faire des sacrifices royaux, procéder à des rites funéraires. Comme le montre une sculpture de Kizkapan, ils portent un bonnet qui couvre la bouche, ils officient sur un autel du feu. Le mot « mage » existe donc en Occident depuis le Ve siècle av. J.-C

Apulée : « La magie est la science de la piété et du divin […]. Mes adversaires, toutefois, peuvent adopter le sens du vulgaire, selon lequel le mage, étant en communauté avec les dieux immortels, a le pouvoir de tout faire par la vertu mystérieuse des incantations »
Déjà saint Augustin distingue dans la magie une forme « plus détestable », la goétie (sorcellerie), et une forme « plus honorable », la théurgie31.
Depuis la fin du Moyen Âge, vers 145032, les savants posent la distinction entre deux sortes de pratiques, en fonction de leurs buts moraux : la magie noire (« nigromancie ») et la magie blanche (« mageia »). Auparavant on voyait dans chaque magie du mal et du bien. Les statuts de Narbonne (1638) exposent la séquence suivante, décroissante en valeur : magiciens, devins, enchanteurs, sorciers.
La magie rouge fait son apparition — du moins le terme — vers 184035. La plupart des définitions de la magie rouge l'associent à la sexualité, à l'amour, à la séduction et au plaisir amoureux ou charnel.
La magie bleue, verte ...
L'Église Catholique ne fait pas de distinction entre différentes magies, elles sont toutes associées aux démons plus ou moins explicitement.

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- La magie orientale — mésopotamienne, égyptienne, iranienne — explique ses effets par l'archétype, le modèle divin ou cosmogonique. À ses yeux, pour agir magiquement il faut faire comme font les dieux ou faire comme ce fut à l'origine. Les dieux sont des exemples, des créateurs, des tout-puissants, les origines sont des moments forts, ils concentrent des puissances idéales, des possibilités. C'est donc magique, par identification, analogie. On lit souvent sur les papyrus égyptiens ou gréco-égyptiens21 : « Je suis Isis », « Je suis Osiris ».
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- HERMES, ....ZOROASTRE,
- Les Cyranides, livre de magie relevant de l'Hermétisme, 4 livres, voir cet item,
SORCELLERIE, art d'interroger le sort (hasard, destin), et par extension d'en modifier le cours. ,
à venir...

   
MAGIE HELLENISTIQUE - La magie hellénistique, selon la définition de Pline l'Ancien, se base sur trois écoles : la médecine, la religion et l'astrologie.

L'intérêt pour la magie à l'époque hellénistique est important.
La discipline est étudiée par des médecins, philosophes et poètes ; elle est utilisée par les hommes et par les dieux. Les civilisations ont des conceptions différentes de la magie. Le domaine de la magie est immense, à l'instar des sciences.
La magie est divisée entre théorie et pratique. La théorie explique que la magie est en relation avec le monde divin,
la pratique, elle, mentionne les diverses utilisations pour soigner, pour appliquer une malédiction, un charme, un envoûtement, divination et autres.

- Magie vient du latin magia, terme dérivé du grec magos. La magie est la pratique d’incantations, de sortilèges, de charmes ou de malédictions pour contrôler le cours naturel des choses. Elle est donc opposée à la religion. Cette dernière utilise la prière pour supplier et non pour contraindre. Elle se diffuse à l’époque classique. En effet la population est encline à croire que les esprits ont un impact sur le monde naturel. Cependant l’utilisation de la magie est ralentie pendant l'époque hellénistique, puisque la compréhension du monde est plus rationnelle.

Les recherches sur le sujet situent les origines de la magie dans l’Égypte pharaonique où les premiers praticiens de la magie écrivirent les Physika, ouvrages présentant les règles de la magie et les vertus apportées par la nature. Ces connaissances se seraient donc étendues vers l'Orient jusqu'à finalement s'implanter dans le monde romain.

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- ARTS DIVINATOIRES, GUERISSEURS, MEDICASTRES, CHAMAN, HERMES,
   
MANILIUS - Marcus Manilius ou simplement Manilius, est un poète et astrologue latin d'origine berbère probablement né en Afrique du Nord qui, vers l'an 10 (dans les dernières années du règne de l'empereur Auguste), écrivit un poème didactique en cinq livres sur l'astronomie ancienne et l'astrologie, Les Astronomiques (Astronomica en latin), s'inspirant des Phénomènes du poète grec Aratos. Il est le premier écrivain de langue latine de Berbérie
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  • Le livre I du poème décrit le ciel : étoiles, constellations, planètes. La fin du poème fait allusion au désastre de la forêt de Teutobourg5.
  • Le livre II est consacré au zodiaque et à son mouvement apparent.
  • Le livre III indique comment tirer l'horoscope de l'observation des cieux, et indique l'influence des astres sur les âges de l'homme.
  • Le livre IV comporte une description de la Terre et passe en revue les peuples selon leur influence astrale dominante, avec les conséquences induites sur leur caractère propre.
  • Le livre V explique comment les planètes ont plus ou moins d'influence selon leur position dans le ciel et la phase de leur mouvement apparent.

Le concept astrologique de maisons (que Manilius appelle templa), utilisé des siècles durant pour tirer des horoscopes à partir de la configuration des planètes dans le zodiaque, apparaît pour la première fois dans les Astronomica. Le plus ancien horoscope connu fondé sur ce système est d'ailleurs à peine plus ancien : il date de 20 av. J.C..

Dans son Histoire de l'astrologie, Wilhelm Knappich écrit que Manilius divisait la figure horoscopique en « huit Maisons » (octotopos en grec). Le théoricien Patrice Guinard a soutenu qu'il existait une logique derrière cette division en « huit Maisons ». Toutefois, la plupart des chercheurs affirment qu'il s'agit là d'une mauvaise interprétation du texte de Manilius, venant du fait qu'il s'agit d'un poème en latin. C'est notamment le cas de Jean Hiérozqui a avancé des arguments selon lesquels Manilius décrivait bien douze Maisons (dodecatopos en grec), et non huit.

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- Astronomiques, Astronomicon, Livre 1, ...à Livre V, source remacle, :

L1 : Le premier livre traite de la sphère céleste. Il s’ouvre par un bel exorde sur les premiers auteurs de l’astronomie et sur les progrès des sciences humaines.
L2 : Le second et le troisième livre sont appelés par Scaliger Isagogiques, c’est-à-dire introducteurs ou préparatoires, parce qu’ils ne contiennent que des définitions, sans aucune application à l’art de pronostiquer les événements futurs. Dans le second, Manilius donne d’abord un précis des différents sujets traités par Homère, Hésiode et d’autres poètes
L3 : L’exorde du troisième livre roule sur ce dont Manilius ne traite pas : il se fait lire avec plaisir. Le poète fait sentir la difficulté de la tâche qu’il s’est imposée. On trouve ensuite la division du zodiaque en douze athles ou sorts, dont le premier est celui de la fortune.
L4 : Scaliger nomme le quatrième et le cinquième livre, Apotélesmatiques, ou décisifs, parce que le poète y traite des décrets des astres, c’est-à-dire de leur action, de leur influence sur les destinées des hommes. Il ouvre le quatrième par un exorde magnifique, dans lequel il prétend prouver que tout est soumis aux lois irréfragables du destin. Nous sommes fort éloignés de souscrire à sors opinion sur le fatalisme; mais nous ne pouvons disconvenir qu’il ne l’ait revêtue des plus brillantes couleurs de la poésie.
L5 : Le cinquième livre est, à notre avis, supérieur à tous les précédents. Il contient une énumération des constellations extra-zodiacales, et des degrés des douze signes avec lesquels elles se lèvent. Leur lever inspire des inclinations, des moeurs, des caractères; porte à s’adonner à des arts, des professions, des métiers, dont les descriptions, vraiment poétiques, occupent presque tout le livre.
Extrait de l'introduction de PINGRE sur MANILIUS.


wikiwand source,
 

MARC AURELE

Marcus Ælius Aurelius Verus

-Marc Aurèle (né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180, probablement à Vindobona) est un empereur romain, ainsi qu'un philosophe stoïcien qui dirige l'Empire romain à son apogée. Il accède au pouvoir le 8 mars 161 et règne jusqu'à sa mort qui correspond à la fin de la Pax Romana.

Marcus Annius Verus (initialement Marcus Catilius Severus) prend, après son adoption par l'empereur Antonin le Pieux, le nom de Marcus Ælius Aurelius Verus. En tant qu'empereur, il se fait appeler Cæsar Marcus Aurelius Antoninus Augustus. En tant que philosophe stoïcien, il est notamment connu pour sa politique favorable aux écoles philosophiques, à l'éducation des femmes et pour avoir écrit Pensées pour moi-même.

source wikipedia,

Position dans le courant stoïcien,

- Sur France Culture 9 émissions consacrées à Pensées pour moi-même,
Au IIème siècle après J.-C., l'empereur romain Marc Aurèle rédige ses "Pensées pour moi-même", des notes journalières qui nous renseignent sur son histoire et sa psyché.
Qu’est-ce que le stoïcisme ?
Comment rester droit quand tout s’effondre ?
Le destin m’empêche-t-il d’agir ?
Quatre émissions pour y répondre, en compagnie d'un empereur philosophe.

- Wikipedia,
- Histoire-fr,

- MARC-AURÈLE : Table des Matières sur remacle, Introduction et Livres I à XII

Livre I :
I

Exemples que j’ai reçus de mon grand-père Verus : la bonté et la douceur, qui ne connaît point la colère.

II

Du père qui m’a donné la vie : la modestie et la virilité, du moins si je m’en rapporte à la réputation qu’il a laissée et au souvenir personnel qui m’en reste.

III

De ma mère : la piété et la générosité ; l’habitude de s’abstenir non pas seulement de faire le mal, mais même d’en concevoir jamais la pensée ; et aussi, la simplicité de vie, si loin du faste ordinaire des gens opulents.

suite sur remacle,

- Pensées pour moi-même, (format PDF avec "Image sur texte", 6 Mo), source ugo.bratelli,

MARCELIN Ammien
- Ammien Marcellin (en latin, Ammianus Marcellinus), né vers 330 à Antioche-sur-l'Oronte et mort vers 395 (au plus tard en 400) probablement à Rome,
est l'un des plus importants historiens de l'Antiquité tardive
avec Procope de Césarée. Quoique d'origine grecque, il a écrit en latin et a été le dernier grand historien de l'Antiquité à utiliser cette langue. C'est aussi l'un des derniers auteurs païens d'importance.

Son œuvre principale, Res gestae, couvre la période de 96 à 378 ap. J.-C. Seule la partie correspondant aux années 353 à 378 a été conservée ; elle traite de la période où commencent les grandes invasions, qu'il vit comme militaire sous les empereurs Constance II et Julien. Partie la plus détaillée de l'œuvre, elle comprend dix-sept des trente et un livres des Res gestae originelles. Il s'efforce d'être objectif, bien que certaines de ses positions soient clairement exprimées. Il juge sévèrement le règne de Constance II, mais manifeste une grande admiration pour Julien. Son œuvre demeure une source essentielle pour comprendre le IVe siècle.


- À la naissance d'Ammien, Constantin Ier règne depuis de nombreuses années déjà sur l'Empire romain réunifié. Le contrôle des frontières est, de façon globale, assuré et, dans les derniers mois de sa vie, Constantin Ier prépare une campagne contre l'Empire perse des Sassanides, le grand rival de Rome au Proche-Orient ; sa mort, le 22 mai 337, l'empêche de réaliser ce projet1.

L'Empire romain passe au cours du règne de Constantin Ier par une période de profonde mutation sur le plan religieux. Le christianisme, réprimé jusqu'alors, s'affirme de plus en plus et devient religion d'État sous Théodose Ier en 3802. Le paganisme, terme recouvrant des croyances religieuses diverses allant du culte romain traditionnel aux différents courants du néoplatonisme, n'est plus pratiqué que par une minorité de gens de plus en plus réduite. L'Empire romain s'affirme de plus en plus comme chrétien, où l'empereur est considéré comme le vicaire de Dieu sur la terre. Le rapport du politique au religieux prend une signification nouvelle3.
les empires sassanide et gupta au temps d'Ammien Marcellin
Les Empires sassanide et gupta au temps d'Ammien Marcellin

Des problèmes d'un genre nouveau surgissent avec la christianisation progressive de l'État et de la société. La doctrine chrétienne n'étant pas encore totalement fixée, de nombreux schismes et hérésies éclatent, ces dernières portant surtout sur la nature du Christ, comme l'hérésie arienne. Au début du IVe siècle, à Alexandrie, le prêtre Arius professe que le Fils n'est pas l'égal du Père. L'arianisme, constitué de différents courants, se répand rapidement dans l'Est de l'empire alors qu'il est sévèrement condamné à l'Ouest. Différentes questions se rattachant à cette nature, notamment celle « de la » ou « des » énergie(s) enflamment les théologiens et les différentes couches de la société. Constance II, seul empereur à partir de 353, doit tout au cours de son règne non seulement lutter contre le paganisme mais tenter de maintenir l'unité d'une Église confrontée au schisme donatien et à l'hérésie arienne.
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- Oeuvres :

livres XIV-XVI : La chute de Constantius Gallus. La nomination de Julien comme César en Gaule et ses premiers succès ;
livres XVII-XIX : Julien consolide la frontière du Rhin. En Orient, Constance II doit se battre contre les Perses ;
livres XX-XXII : Julien est proclamé Auguste en Gaule. Développements jusqu'à la mort de Constance II, puis Julien seul empereur ;
livres XXIII-XXV : Expédition contre les Perses et mort de Julien. Court règne et mort de Jovien ;
livre XXVI : Valentinien Ier et Valens se partagent l'empire ;
livres XXVII-XXX : Expéditions de Valentinien et mort de l'empereur ; règne de Valens en Orient ;
livre XXXI : Les Goths, fuyant les Huns, s'installent dans l'Empire romain. Prise d’Andrinople.
- source et suite sur wikipedia,

 

- Histoire de Rome, Livres XIV à XXXI, sur ucl.ac.be,

 

- Fiche Ammien MARCELIN, sur remacle,
Notes sur le Livre XIV,
Histoire de Rome, remacle,

 

- Histoire de Rome, source wikisource,

 

   
MARTIAL

Martial (en latin Marcus Valerius Martialis), né vers 40, au mois de mars, et mort vers 104 à Bilbilis, province de Saragosse, en Espagne, est un poète latin, connu pour ses Épigrammes, dans lesquelles il dépeint la société romaine de son temps.

À l’époque de Martial, l’empereur Domitien intervenait énormément dans le quotidien des Romains : il avait décidé, par exemple, de faire organiser des combats de gladiateurs annuels à des fins stratégiques. Ainsi Martial évoque-t-il, dans son œuvre, souvent dans un registre épidictique, les décisions impériales mais aussi les proches de l’empereur, comme l’avocat Regulus, également ami du poète. Si Martial va jusqu’à dire que l’empereur est le seul « vrai Jupiter », il le flatte aussi indirectement à travers d’habiles critiques. Cependant, l’empereur ayant senti quelques pointes dans l’œuvre du poète, ce dernier ne s’est jamais vu accorder les privilèges qu’il demandait.

Martial est l’auteur d’un recueil d’Épigrammes composé de plus de 1500 poèmes de taille variable, répartis en 15 livres : un livre sur les spectacles, 12 livres d’épigrammes et 2 livres de distiques (Xenia et Apophoreta) qu'il a publiés via des librairies entre 85 et 102. Toutefois, la chronologie des textes n’est pas respectée dans les éditions actuelles : le livre I, Liber spectaculorum, a bien été publié en premier mais les Xenia et Apophoreta (livres XIV et XV ou XIII et XIV selon les éditions) auraient été écrites dans la foulée du livre I. Au Moyen Âge, les Épigrammes ont été censurées; cependant, les moines copistes continuèrent à reproduire ces textes ce qui leur a permis d'atteindre la postérité.

Epigrammes : ....

Corps et Sexe

Le corps de l'homme est aussi un sujet cher à Martial, qui pensait que notre corps exprime ce que l'on est vraiment : il s'agit alors d'évoquer, entre autres, des édentés, des borgnes, des chauves ainsi que des odeurs déplaisantes. Il dénonce, en outre, les subterfuges de certains pour changer leurs apparences. Lié à la thématique corporelle, le sexe trouve une place importante chez Martial qui critique indifféremment les hommes, les femmes, ainsi que les relations maître/esclave, souvent homosexuelles (terme et catégorie qui n'existaient pas à l'époque !). Ces épigrammes ont souvent une chute comique et sont destinées à faire passer des rumeurs, parfois infondées, la plupart du temps contre un concurrent qu'il apprécie peu.

Martial ne théorise pas et n'est pas un grand penseur mais il suit une philosophie s'inspirant de l'épicurisme : « Jouir de la vie et la vivre pleinement ». Il dit dans certaines épigrammes : « Pour être aimé, il faut aimer ». Quant à lui, il mène une vie champêtre avec des plaisirs simples.

Les Épigrammes de Martial abordent donc divers thèmes, dont nous n'avons mentionnés que les principaux, le plus souvent regroupés selon les livres et représentatifs de la société romaine contemporaine. Cependant leurs sujets sont traités avec ironie et légèreté pour plaire au lecteur, même si, dans le livre XII, rédigé après son retour en Espagne, le ton de Martial, touché par la solitude, laisse penser qu'il regrette Rome, source de son inspiration.

- wikipedia,

Martial, Oeuvres complètes, sur remacle,
- Intro :
"Je m'appelle M. Val. Martial, poète favori des Romains. Cependant, quelle que soit ma renommée présente, j'espère qu'elle a encore à grandir dans la postérité. En effet, je me suis souvent demandé : Par quel motif refuse-t-on au poète vivant la renommée et la gloire ? Pourquoi donc tant d'injustice chez les contemporains d'un homme illustre ? - C'est que l'envie ne reconnaît que les talents qui ne sont plus.
....
"

- Livre II :

(12.)

CONTRE POSTHUME.

"Pourquoi donc tes baisers sont-ils parfumés d'ambre ?
Tout est ambré chez toi, ta personne et ta chambre.
Posthume, tant d'odeurs me mettent en soupçon :
Sent bien mauvais qui sent toujours si bon
."

(62.)

"Le fait que tu t'épiles la poitrine, les jambes, les bras ; le fait que ta verge tondue n'est entourée que de fins poils, tu le fais, Labienus - qui ne le sait pas ? - pour ta maîtresse.  Mais quel est ton but, Labienus, quand tu t'épiles le cul ?"

HADRIEN

MATERNUS
Julius Firmicus
- Julius Firmicus Maternus est un écrivain latin du IVe siècle apr. J.-C. né et ayant vécu à Syracuse (Sicile).
- Il a compilé vers 330 apr. J.-C. un ouvrage en huit livres sur l'astrologie : la Mathesis (ou les Matheseos libri octo). Imprimé en 1501 par Alde Manuce, cet ouvrage a été réédité récemment en trois volumes par les Belles Lettres (voir bibliographie). Wilhelm Knappich a écrit1 que la Mathesis est « le seul traité latin d'astrologie qui ait été entièrement conservé ».

Bien qu'étant assez confus - on peut même dire que les contradictions y pullulent - en raison de la multiplication des sources compilées (notamment Marcus Manilius, Claude Ptolémée, Dorothée de Sidon, d'anciens traités gréco-égyptiens faisant référence à Hermès Trismégiste ainsi que des sources chaldéennes), la Mathesis servit longtemps de base aux astrologues occidentaux2.

Firmicus Maternus présente dans le livre III de la Mathesis le Thema Mundi3 et donne dans le livre VIII une signification à chaque monomère (indiquant un sens pour chaque degré de l'écliptique)4.

Converti au christianisme, Julius Firmicus Maternus a rédigé vers 348 apr. J.-C. un Traité de la fausseté des religions profanes (De errore profanarum religionum), publié d'ordinaire avec Minucius Felix, et imprimé séparément par F. Munster, Copenhague, 1827. Ce dernier ouvrage a également été réédité par Les Belles Lettres sous le titre L'erreur des religions païennes (voir Bibliographie).

En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Firmicus à un cratère lunaire.

source et suite sur wikipedia,

 

- De l'erreur des religions profanes, source remacle,
" XXI. Le diable n'a rien oublié pour perdre l'homme. Il a pris pour cela toutes sortes de formes. Mais parce qu'il savait que les hommes devaient retrouver dans la croix l'immortalité qu'ils avaient perdue par leur péché, il a voulu les tromper par quelque sorte de ressemblance de la croix, en se servant du bois de plusieurs arbres dans la célébration de ses mystères impies. Dans les fêtes que l'on solennise tous les ans en Phrygie en l'honneur de la mère des dieux, on coupe on pin et on attache un jeune homme au tronc. Dans celles que l'on célèbre en l'honneur d'Isis, on coupe pareillement un pin, on en creuse le tronc, et on y enferme comme dans un tombeau l'image d'Osiris, qui est faite des branches du même pin. Dans les fêtes de Proserpine, on coupe un ..."
suite sur remacle,

- Mathesis, source Bnf, en latin et divers liens pour ce texte, mais toujours du latin ....
- L'erreur des religion païennes, source Bnf, en latin,


source digital onb aca,
 
MAXIME de Tyr
CASSIUS MAXIMUS TYRIUS

- Maxime de Tyr (en latin Cassius Maximus Tyrius, en grec ancien Mάξιμος Τύριος / Máximos Túrios) est un philosophe et rhéteur grec du IIe siècle, contemporain des derniers empereurs Antonins.
- Il mena d'abord une existence d'orateur itinérant. À Athènes, il rencontra sans doute Arrien, peut-être en 147 ou 148. Il vint à Rome sous le règne de Commode (180-192). Il est mort vers 185.
- « Adversaire des épicuriens contemporains, il répand des thèses platoniciennes et prépare le néoplatonisme » (J.-P. Dumont). On l'a présenté comme un philosophe platonicien, plus exactement médio-platonicien, mais on ne saurait ainsi réduire sa pensée. « Il croyait à un dieu suprême et invisible, à la divinité de l'âme et aux démons, instruments de la Providence » (Grand Larousse du XIXe s.).

auteur de 41 dissertations
source et suite sur wikipedia,

- Textes :
Dissertations, trad du grec par J.J COMBES-DOUNOUS,
Introduction
Tome 1 : Dissertations 1 à 20 ( Quelques sujets abordés : La volupté est un bien; mais elle n'est pas un bien solide., Quelle est la fin de la philosophie ? , Il est un art de mettre à profit tous les accidents de la vie. Si Socrate fit bien de ne rien dire pour sa défense.Qu'est ce que la Science ? Quelles sont les plus fâcheuses maladies, celles du corps, ou celles de l'âme ? Qu'est-ce que DIEU, selon Platon ? ...)
Tome 2 : Dissertations 21 à 41 ( Quelques sujets abordés : La vie active l’emporte sur la vie contemplative, La vie contemplative l'emporte sur la vie active, Quels sont, des Militaires ou des Cultivateurs, les citoyens les plus utiles à la République? Les militaires. Sur le moyen d'être exempt de toute douleur. Si les Arts libéraux contribuent à rendre l’homme vertueux. Il est des Biens plus grands que d'autres Biens. Dieu étant l'auteur des biens, d'où viennent les maux?)
source remacle,

XII : Qu'est-ce que la Science ? (Tel est le sujet du Traité de Platon, intitulé, le Théaetète. )
...

recherchons ce que c'est, pour l'homme, que savoir, que connaître, qu'apprendre; et toutes autres expressions de ce genre, par lesquelles on place l'âme dans un état de contemplation.

II. Ce que les sens rassemblent dans un cadre étroit de contemplation, (à quoi l'on donne le nom d'expérience), ce qu'ils soumettent aux yeux de l'âme, et sur quoi la raison applique son cachet, après l'avoir examiné, appellerons-nous cela Science? Comme lorsque je dis : les premiers hommes ne savaient point encore ce que c'était qu'un vaisseau. Ils désiraient communiquer ensemble. Le besoin les y portait, mais la mer y mettait obstacle. Ils virent un oiseau descendre des airs et nager. Ils virent quelque chose de pesant, d'ailleurs, flotter légèrement sur les ondes. Peut-être virent-ils quelque part un arbre porté par un fleuve dans la mer. Peut-être quelqu'un d'entre eux tomba-t-il dans l'eau sans le vouloir, et en remuant ses membres parvint-il à surnager et à se sauver; peut-être même s'exerça-t-il à la nage par amusement. Quoi qu'il en soit, l'expérience recueillit la première pensée de la navigation, et construisit d'abord une méchante barque des premiers, des plus légers matériaux, qui lui tombèrent sous la main. ......

source remacle, extrait,

- cité par Artémidore de Daldis, qui lui dédie son Onirocriton ou Clef des songes : voir cet item,

HADRIEN

   
Mazda,
Mazdéisme

-Ahura Mazda, Ahura Mazda (du vieux-perse ?? / Auramazdâ (« Seigneur de la Sagesse ») en persan اهورامزدا) est la divinité centrale de l'ancienne religion mazdéenne.
Le livre sacré du mazdéisme est l'Avesta.
Le mazdéisme a été la religion officielle des empires perses mède, achéménide, parthe et sassanide. Il s'articule autour de l'opposition entre Ahoura Mazdâ, « Le seigneur Sage », et les démons, dont Angra Manyou, « L'Inspirateur Maléfique », est le chef. C'est cette opposition dualiste qui fonde la cosmologie, l'activité rituelle et la fonction royale.
source et suite sur wikiwand

Le zoroastrisme, du nom de Zoroastre/Zarathoustra, est, selon les auteurs, un autre nom pour mazdéisme[2], ou bien une réforme du mazdéisme. Le zoroastrisme est la forme monothéiste sous laquelle s'est répandue cette religion, qui possède encore des fidèles.
source et suite sur wikiwand,
- Zoroastre, Zoroastrisme, Gathas, Avesta,


Ahura Mazda, source ancient.eu
 
MEDECINE &
PHARMACIE
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- Histoire de la médecine : Dr Aly ABBARA, source aly-abbara,
- Histoire de la folie, COLLÉE Michel, sur histoiredelafolie,
- Médecine Antique, source cosmovisions,
- Médecine, source wikipedia,
- Histoire de la médecine, wikipedia,
- Médecine en Grèce antique, wikipedia,
- Médecine durant l'Antiquité romaine, wikipedia,
- Médecine dans l'antiquité, les Ecoles médicales :
Introduction, la secte dogmatique, la secte empirique, la doctrine d'Asclépiade de Pruse, la secte méthodique, la secte pneumatique, l'enseignement de Quintus, Marinus, et Numisianus ?
source et suite & plus ...sur medecine ancienne, de Laurent GALOPIN, ++
- Les sectes médicales à Rome, TOUWAIDE.A, Persee, :
Secte méthodique; de Sextii (Traité de Dioscoride); électique ou synthétique, (Galien, );
Quintus Serenus Dammonicus, (II/IVeme s), Marcellus de Bordeaux au IV eme siècle, prétendument empiriste; l'Ecole de Ravenne.

Musée archeologique Athènes, Asklepios,
 
MEDICASTRES
GUERISSEURS
- Un guérisseur, dit aussi médicastre, est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui prétend soigner, en dehors de l'exercice légal scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l'aide de recettes personnelles. Il désigne aussi un saint guérisseur qui fait partie, avec le saint thaumaturge, le saint protecteur et le saint propitiatoire, des saints populaires (en). Héritage parfois de survivances païennes, le culte populaire des saints guérisseurs se manifeste par le recours thérapeutique (guérison par la foi) à ces « thérapeutes spécialisés .
- Au Moyen Âge en Europe, il n'existait pas de frontière définie entre médecins, guérisseurs, sorcières. Puis, peu à peu, la médecine s'est éloignée à la fois des croyances spirituelles et du charlatanisme2.

Dans le monde occidental, les guérisseurs, héritiers de pratiques ancestrales des sociétés traditionnelles, peuvent être magnétiseur, radiesthésiste, rebouteux, exorciste… Dans les sociétés traditionnelles d'Asie, d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie, considérés comme sorciers ou voyants, les guérisseurs sont généralement des chamans. Les guérisseurs des Philippines et du Brésil sont parfois appelés chirurgiens psychiques.

En Suisse, il en existe différentes catégories, les coupe-feu, les faiseurs de secrets, selon les problèmes de santé. Les faiseurs de secrets sont également présent en Vallée d'Aoste, aussi bien que les rabeilleurs (équivalent de «rebouteux» en français valdôtain), qui pratiquent des massages pour les distorsions.

En France, les guérisseurs ou rebouteux risquent d'être poursuivis par la justice pour exercice illégal de la médecine.
source et suite sur wikipedia,


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MELEAGRE
de GADARA

Méléagre de Gadara (en grec ancien Μελέαγρος / Meléagros) est un poète grec né vers 140 av. J.-C. à Gadara dans la Jordanie actuelle, et mort vers 60 av. J.-C. à Cos. La vie de Méléagre de Gadara est mal connue. Il semble avoir grandi à Tyr avant de partir pour Cos où il reçut le droit de cité.
On connaît de Méléagre 132 poèmes, qui sont dans leur immense majorité des épigrammes (Inscription en vers ou en prose sur les monuments, en souvenirs de ...) sur les relations amoureuses. Il a aussi laissé des épitaphes. Cette œuvre révèle sa virtuosité d’écrivain, son sens de la diversité dans l’inspiration et de la variatio dans l’écriture1. Une partie de son œuvre est perdue : il semble qu'il ait aussi écrit des ouvrages philosophiques et des satires imitées de son concitoyen, le cynique Ménippe de Gadara.

Vers 100 av. J.-C., il publia la Couronne (Στέφανος / Stéphanos), recueil de poésies légères : élégies, chansons, épigrammes. L'élégie qui sert d'introduction donne l'explication de ce titre : le recueil est une « couronne tressée de poètes », ὑμνοθετᾶν στέφανον / humnothetãn stéphanon, chacun étant représenté par une fleur, un fruit ou une plante.

 

Ainsi, la rose représentait Sappho, l’acanthe, Archiloque, et le myrte, Callimaque.
C'est une anthologie de poèmes grecs depuis le VIIe siècle av. J.-C. jusqu'aux « jeunes pousses nouvellement écrites » (ἔρνεα νεόγραφα / érnea neógrapha), comprenant les « perce-neige » (λευκόια / leukóia) de Méléagre lui-même.

La Couronne, elle aussi perdue, fut un modèle, en même temps que la source, de nombreuses autres anthologies semblables jusqu'à l'Anthologie palatine et l'Anthologie de Planude composées à l'époque médiévale et regroupées dans l'Anthologie grecque. C'est à partir de ces recueils que l'on peut imaginer à quoi ressemblait la Couronne de Méléagre

source et suite sur wikipedia,

- note de P. CLAES dur quelques passages de Méléagre de Gadara, persée,

- La première Couronne : Méléagre, source bcs, Anthologie Palatine,
- Dans Anthologie grecque : 13, 79, 182, 195, 207, 352, 416, 417, 418, 419, 421, 428, 461, 468, 470, 476, 535,

- Précisions sur la notion d'Anthologies ... cosmovisions,



   
MENANDRE - Ménandre (en grec ancien Μένανδρος / Ménandros) est un auteur comique grec, disciple du philosophe Théophraste2. Considéré comme l'un des plus importants représentants de la Nouvelle Comédie, il travaille dans le dernier quart du IVe siècle av. J.-C..
Ménandre naît en 342/341 — la même année qu'Épicure — dans une famille aisée. Son père, Diopeithès (Διoπείθης), était originaire du dème de Céphisia et pourrait avoir été arbitre en 325/324 ; sa mère s'appelait Hégéstrate. Il vécut sous la protection de son condisciple Démétrios de Phalère2 qui gouverna Athènes de 317 à 307 et il connut huit triomphes aux concours comiques3. Il mourut de noyade accidentelle3, en 292/291 ou 291/290, dans le port du Pirée.
-Dans l'Antiquité, Ménandre fut un véritable modèle culturel. Des documents archéologiques montrent un bon nombre d'affiches de ses comédies. Il était étudié dans les écoles, spécialement pour sa rhétorique et pour ses sentences morales, qu'on détachait de ses œuvres et dont on composa, en les mêlant à des vers tirés d'autres auteurs, un recueil gnomique à l'usage des classes4.

Il devint un modèle de la comédie latine en influençant Plaute et Térence qui, en grande partie, imitèrent et adaptèrent ses intrigues.
Térence — que Jules César appela un « demi-Ménandre »5 — se rendit en Grèce essentiellement, semble-t-il, pour se procurer les comédies de Ménandre qu'il ne possédait pas, et serait mort dans un naufrage en regagnant l'Italie avec la traduction de 108 de ses pièces .

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Le XXe siècle fut le siècle de Ménandre, devenu l'un des fleurons de la papyrologie littéraire. En effet, les papyrus d'Oxyrhynque nous ont rendu, à partir de 1907, six comédies complètes ou largement conservées : Le Dyscolos (Ὁ δύσκολος) ou Le Bourru, trouvé parmi les papyrus Bodmer dont la publication par Victor Martin en 1959 a relancé les études ménandriennes, L'Arbitrage (Οἱ ἐπιτρέποντες), La Samienne (Ἡ Σαμία), La Tondue (Ἡ περικειρομένη), Le Bouclier (Ἡ ἀσπίς) et les Sicyoniens (Οἱ Σικυώνιοι). Des fragments papyrologiques moindres appartiennent à d’autres comédies perdues (Le Fantôme, La Femme possédée par la divinité, etc.).
source et suite sur wikipedia,

- MENANDRE, le Grincheux, Anthologie, source remacle, Liste des pièces, Les Papyrus, le Portrait de M...
- La Samienne, source remacle,
- Le Grincheux, source ucl ac be, M-P.LOICQ-BERGER,
   Le Grincheux, ou Dyscolos, almaelitterae, dont le : Prologue de Pan : Pan -- Considérez que le lieu de l’action est Phylè, en Attique. Le nymphée d’où je sors est un sanctuaire très fameux appartenant aux Phylasiens, des gars capables de labourer jusqu’aux pierres de ce coin-ci... Ce domaine ici à droite, c’est Cnémon qui l’habite, un homme fort ennemi du genre humain, grincheux avec tout le monde et n’aimant pas la foule - la foule, dis-je ? Cet homme-là (qui vit depuis belle lurette !) n’a de toute sa vie causé gentiment avec personne ni salué en premier - sauf, forcément, moi, Pan, son voisin, quand il passe... et, je le sais, il s’en repent tout aussitôt.

- pour Papyrus voir Gaogoa ....Aristoclès-Platon,/Langage/Ecritures...

- MENANDRE, le comique raffiné, Ph.RENAULT, source ucl ac be, Présentation, bio, analyse de l'oeuvre, Biblio, ..
tout sur Ménandre ...

- voir aussi ARISTOPHANE, sur remacle, Anthologie comique,

- MENANGRE sur arrettonchar, liens, vidéos, ....

- MENANDRE, le Dyscolos, sur mediterranees, tout et plus ...


Poète assis, ?, Princeton, Art Museum,
source utpictura,
 
MENANDRE l'Historien

- Ménandre le Protecteur (c'est-à-dire « le garde du corps ») ou Ménandre le Byzantin (grec ancien : Μένανδρος Προτήκτωρ ou Προτέκτωρ), né à Constantinople, est un historien de langue grecque qui écrivait sous le règne de l'empereur d'Orient Maurice (582-602).
- source et suite sur wikipedia,
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- MENANDRE l'Historien, Table des Matières, source remacle,
Histoire de Constantinople, Table, 9 vol,
Les amabassades des empereurs Justinien, Justin le Jeune et Tibère, remacle,

- voir fr.qwe.wiki...une traduction tjrs savoureuse ..!!! sauce pub !

   

MENCIUS

MENG KE

MENG TZEU

- Mencius1,2, de son nom personnel Meng Ke3, ou Meng Tzeu, est un penseur chinois confucéen ayant vécu aux alentours de 380 av. J.-C.-289 av. J.-C.

Mencius aurait étudié auprès d'un disciple de Zi Si, petit-fils de Confucius. Se posant en défenseur des stricts enseignements du maître, il a combattu sans relâche les « hérésies extrémistes » des disciples de Mo Zi et de Yang Zhu4. Sillonnant la Chine chaotique des Royaumes combattants à la recherche d'un sage-roi capable de restaurer la paix, il a rencontré un grand nombre de princes de cette époque et leurs entretiens sont consignés dans le livre qui porte son nom, le Mencius, l'un des Quatre Livres formant, avec les Cinq Classiques, le corpus néo-confucianiste tel que défini par Zhu Xi, le grand réformateur des Song. Il est appelé 'Maeng-ja' en Corée, et 'Môshi' au Japon.

- Les enseignements de Mencius, présentés sous forme de dialogues, sont réunis dans un ouvrage en sept livres dont chacun porte le titre du principal interlocuteur, prince ou disciple. L'ouvrage a été traduit plusieurs fois en français, notamment par Guillaume Pauthier (1862), Séraphin Couvreur (1895), André Lévy (2003).
- La pensée de Mencius s'arc-boute sur l'idée que la nature de l'homme est fondamentalement bonne. La preuve de cette bonté, Mencius la voit dans le fait que tout un chacun tentera spontanément d'aider un enfant en détresse tombé dans un puits : « Tout homme est doté d’un cœur qui ne supporte pas la souffrance d’autrui. (…) Ce qui nous fait affirmer que tout homme est doué de compassion, c’est que toute personne qui apercevrait aujourd’hui un petit enfant sur le point de tomber dans un puits, éprouverait en son cœur panique et douleur, non pas parce qu’il connaîtrait ses parents, non pas pour acquérir une bonne réputation auprès des voisins ou amis, ni non plus par aversion pour les hurlements de l’enfant5. » En voici une traduction légèrement différente : « Tout homme a un cœur qui réagit à l'intolérable. [...] Supposez que des gens voient soudain un enfant sur le point de tomber dans un puits, ils auront tous une réaction d'effroi et d'empathie qui ne sera motivée ni par le désir d'être en bons termes avec les parents, ni par le souci d'une bonne réputation auprès des voisins et amis, ni par l'aversion pour les hurlements de l’enfant6. »
- source et suite sur wikipedia,

- La nature de l'homme, supposée bonne, n'a pas, pour autant, vocation à tendre vers l’amour universel tel que prôné par l’école moïste fondée par Mozi, que Mencius critique fortement. La bonté de l’homme est un facilitateur du confucianisme. A ce titre, son expression doit tenir compte respectueusement des hiérarchies de la société : elle ne doit pas transcender l’ordre social au nom d’un « amour pour tous », qui se caractériserait par une uniformité universelle[8].

- ARISOCLES-PLATON (-428,-347) a 48 ans à la naissance de MENCIUS (-380,-289) qui a 33 ans à la mort de PLATON ! verifiez le calcul ^*§.?

- Les quatre livres, IV, Oeuvres de Meng TZEU, source uquac, .pdf,

- MENCIUS & LACAN, source LACANCHINE,
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source worldclassic
 
MESHA, stèle de

- La stèle de Mesha est une stèle de basalte découverte en 1868 et sur laquelle est gravée une inscription remontant à l'époque du roi moabite Mesha (IXe siècle av. J.-C.). Le texte de trente-quatre lignes (l'inscription la plus longue découverte jusqu'à présent pour cette époque de l'ancien Israël), est écrit en moabite. Datée de 850 av. J.-C. environ, elle relate les victoires de Mesha au cours de sa révolte contre le royaume d'Israël qu'il entreprit après la mort de son suzerain Achab.
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source et suite sur wikipedia,

- Taduction du texte : Louvre.fr, :
"Je suis Mesha, fils de Kamosh, roi de Moab, le Dibônite. Mon père a régné sur Moab pendant trente ans et moi je suis devenu roi après mon père. J’ai fait ce haut lieu pour Kamosh dans Qarhôh car il m’a sauvé de tous les rois et m’a fait jouir de la vue de tous mes ennemis. Omri avait été roi d’Israël et il avait opprimé Moab pendant longtemps car Kamosh s’était mis en colère contre son pays. Son fils lui avait succédé, lui aussi : « J’opprimerai Moab ! » De mon temps, il avait parlé ainsi mais j’ai joui de ...."


- La bible face à la critique historique, source astrosurf,


- Une nouvelle lecture de la stèle de Mésha pourrait avoir des conséquences d'une grande portée pour l'histoire biblique

Fondés sur l'étude de clichés pris à haute résolution, de récents travaux offrent une compréhension inédite du texte de la stèle royale.

La stèle de Mésha est une pierre gravée datant de la seconde moitié du IXe siècle avant notre ère. Selon une nouvelle lecture du texte gravé sur la stèle de Mésha, le roi biblique Balak a sans doute été une figure historique importante.

Jusqu'à récemment, l'un des noms propres qui figurent sur la ligne 31 de la stèle se lisait comme בית דוד (« Maison de David »). Les travaux des auteurs suggèrent de lire cette inscription « Balak », qui désigne un roi de Moab (ici interpretation chrétienne,)mentionné dans l'histoire biblique de Balaam (Nombres 22-24). C'est ce que proposent l'archéologue Israël Finkelstein et les historiens de la Bible Nadav Na'aman et Thomas Römer (Professeur titulaire de la chaire Milieux bibliques du Collège de France) dans un article publié dans la revue Tel Aviv: The Journal of the Institute of Archaeology of Tel Aviv University.
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source et suite sur collège de france,


source astrosurf


stèle de Mesha, graphie du texte ici, sur wikiwand

 
METHODE d'OLYMPIE

- Méthode d'Olympe ou de Patare (en grec Μεθόδιος Όλύμπου) est un écrivain chrétien de langue grecque, mort sans doute en 311 ou 312, et qui aurait été évêque et martyr. L'hypothèse qu'il aurait été évêque de Patare provient du fait que son dialogue Sur la Résurrection se tient dans cette ville. Fêté le 20 juin, il est Père de l'Église.


- Le banquet des dix vierges est sa seule œuvre ayant subsisté intégralement en grec. C'est un dialogue imité du Banquet de Platon, dont les personnages sont dix jeunes filles, réunies dans le jardin de Vertu, dissertant sur la chasteté (virginité et procréation, déterminisme et liberté, célibat et mariage, immortalité de l'âme et résurrection de la chair4...), sans doute pour faire antithèse aux personnages de Platon qui faisaient des discours sur l'amour profane (ἀγάπη chrétienne contre ἔρως païen).
Le texte se conclut sur une hymne de 24 strophes entonnée par l'une des convives en l'honneur des fiançailles du Christ et de son Église. Selon Maurice Croiset, « comme œuvre d'art, cela est médiocre : ces vierges sont de vrais docteurs, qui n'ont rien d'aimable, malgré le sentiment poétique qu'on ne peut refuser à l'auteur [...] Du moins elles s'expriment en assez bon langage, et savent raisonner sans diffusion et sans prolixité ».
Le traité Sur le libre-arbitre a été conservé en assez longs fragments en grec et en arménien (dans l'œuvre de l'apologiste Eznik de Kolb), et il existe encore en entier dans une traduction en vieux-slave.
C'est aussi un dialogue, où la théorie du libre-arbitre est défendue contre les positions dualistes et déterministes des gnostiques.
Aglaophon ou Sur la résurrection, encore un dialogue de style platonicien en trois livres, est connu par fragments en grec, et la plus grande partie a été conservée en vieux-slave. La scène est située chez le médecin Aglaophon de Patara, et l'entretien porte sur la question de savoir si la résurrection se fera dans le corps que nous avons en cette vie, ce qui est l'occasion de critiquer les spéculations du traité Sur les principes d'Origène.

Les traités suivants, qui sont plus courts, n'ont été conservés qu'en vieux-slave :

Sur la vie et l'action raisonnable, qui est une exhortation à se contenter de son sort en cette vie et à espérer en l'au-delà ;
Sur la discrimination des aliments, qui est une interprétation allégorique des prescriptions concernant l'alimentation dans la Loi juive ;
Sur la lèpre, qui est un dialogue entre Euboulios, c'est-à-dire Méthode lui-même, et un certain Sistelios, sur le sens mystique de la référence à des lépreux en Lévitique 13 ;
Sur la sangsue, qui porte sur la référence à cet animal en Proverbes, 30, 15 sqq., et sur la phrase « Les cieux proclament la gloire de Dieu » (Psaumes, 18, 2).

Ne sont connus que par de courts fragments les textes suivants :

Contre Porphyre, qui était une réfutation du Contre les chrétiens de Porphyre de Tyr ;
Contre Origène, sur la pythonisse, critique du commentaire fait par Origène sur l'épisode de la sorcière d'Endor (Samuel I, 28, 3-25) ;
Commentaire sur la Genèse et le Cantique des Cantiques ;
Commentaire sur le Livre de Job;
Xénon, un dialogue par lequel l'auteur s'opposait à la thèse d'Origène sur le caractère incréé de la matière ;
Sur les martyrs ;
Sur Siméon et Anne (titre incertain), cf. Luc, 2, 21-38.

D'autres textes de Méthode sont signalés par des auteurs anciens, entre autres un livre de Révélations. L'Apocalypse du pseudo-Méthode, l'un des textes les plus fameux de l'apocalyptique médiévale, lui a été faussement attribuée.

source et suite sur wikipedia,

- Vie de METHODE (de Patare) (après le chapitre XVIII) et de CONSTANTIN ( Cyrille) ur remacle,

- METHODE d'Olympe, Traité du Libre arbitre, trad VAILLANT,
source archive.org, Internet archive, en frenchesh
- METHODE, Apocalyspe du Pseudo M.., présentation sur wikipedia,
- UBIERNA.P, Recherche sur l'Apocalypse .. openedition, artehis, 2009,
- ROSENSTIEHL.J-M : Modèle du temps et de la fin des temps dans l'Apocalypse du Pseudo-Méthode, JMR,

- PEARSE.R, Les travaux de METHODE, en anglais, bibliographie, ..divers textes,
                        On the Leech
?, (De sanguisuaga).pdf, De la sangsue !?....

- Open Edition, Le récit protologique dans la perspective de la virginité,
Quelques remarques à partir du Banquet de METHODE d'Olympe, par Frederica CANDIDO, 04-2017,
- sur evangelisation, METHODE d'Olympe, bio,
- bricecjones : le prmier manuscrits de METHODE d'Olympe, et idéologie familiale sur le Nil !

- St METHODE Opera, et Platonizans, sur archive .org, grec et latin !,

- Catholique Encylopedie, wikisource,

- Traité sur les malheurs de la condition humaine, bibliothèque numérique, L'apocalypse en latin !
vol. 63-78v : il s’agit de la traduction latine de l’Apocalypse du pseudo-Méthode, composée originellement en syriaque vers 691, elle est rapidement traduite en grec, puis passe dans le monde latin.
Cette apocalypse constitue un texte fondamental, puisque qu'il situe l’apparition de l’Islam dans une perspective apocalyptique. Selon la préface de la version syriaque absente des versions grecques et latines, la révélation a été faite à Méthode par un ange sur la « montagne de Senagar », soit le mont Singara au nord-ouest de l’Iraq actuel.
L’œuvre commence avec l’expulsion d’Ève et d’Adam du Paradis, et la structure du texte s’organise selon la théorie de la semaine de millénaires, correspondant à la durée de l’histoire de l’humanité. Ce texte aura une grand influence et servira même de matériaux à la tradition latine des Visiones Danielis.
Voir Pablo Ubierna, « Recherches sur l’apocalyptique syriaque et byzantine au VIIe siècle : la place de l’Empire romain dans une histoire du salut », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], Hors-série n° 2 | 2008, mis en ligne le 27 février 2009, consulté le 07 février 2018.

   
MINUCIUS FELIX - Marcus Minucius Félix est un écrivain du IIe ou du IIIe siècle, né païen, à Thiava en Numidie (actuelle Algérie). Il s'est établi à Rome et s'est converti au christianisme. Il est Père de l'Église. Il est mort en 250, à Rome

- D'origine berbère3, il se convertit au christianisme à la fin de sa vie. Minucius Félix est classé parmi les Pères de l'Église.

Il est l'auteur de l'Octavius, dialogue philosophique dans lequel il montre que la foi chrétienne peut se concilier avec la culture traditionnelle, notamment avec la philosophie : les grands philosophes ont été les précurseurs de la doctrine chrétienne et ont approché de la vérité sans y parvenir pleinement.

Cet ouvrage ne mentionne pas le nom du Christ mais est indéniablement chrétien. C'est un texte de haute tenue littéraire et philosophique, mais peu original sur le plan dogmatique.

Oeuvres : Octavius,

source et suite sur wikipedia,


- Choix de monumens primitifs de l'Eglise Chrétienne, sur remacle, Table des matières,
   Octavius, remacle,

- I. Quand je pense à mon cher Octavius et qu'il me souvient de ces agréables moments que nous avons passés ensemble, je goûte tant de plaisir, qu'on dirait que je suis encore en ces temps heureux. Son image en disparaissant à mes yeux, ne s'est que plus profondément gravée dans mon cœur et s'est pour ainsi dire incorporée avec mes sens les plus intimes. Et certes, ce n'est pas sans raison qu'un si .......

- II. Il était venu à Rome pour me voir plutôt que pour ses affaires, et n'avait pas craint, pour l'amour de moi, de quitter sa famille et de laisser des enfants encore tendres et en l'âge où ils sont le plus aimables, lorsqu'ils commencent à prononcer à demi les mots et que le défaut de leur langue donne tant de grâces à tout ce qu'ils disent. Je laisse à penser si je fus ravi d'un bonheur si peu attendu. Je ne pouvais me lasser de l'embrasser, et de lui demander ce qu'il avait fait en mon absence. Mais quand ce premier feu fut passé, après avoir passé quelques jours ensemble et nous être fait l'un à l'autre le récit de nos aventures, nous fûmes d'avis d'aller à ...

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MODESTUS Domitius - ( floruit 358-377) était un homme politique de l' Empire romain .

Arabe d'origine, Modestus était vient Orientis 358-362, succédant à Nébridius et de servir sous les empereurs Constantius II et Julian . En 359 , il a été le président d'une commission à Scythopolis , et dans ce bureau qu'il jugeait avec cruauté les accusés.

Alors qu'il était à Antioche , nommé Julian Modestus comme URBI praefectus de Constantinople , un bureau qu'il a occupé 362-363.

Sous l' empereur Valens , il était préfet prétorien de l'Est (369-377) et consul en 372. Au cours de son poste de préfet du prétoire , il a terminé la construction de la Cisterna Modestiaca (une citerne identifiée avec Sarrâdshchane), dont le bâtiment a été commencé par l'architecte Helpidius en 363, alors que Modestus était praefectus URBI .

En 371 a été nommé président d'une commission qui devait juger certains officiers de haut qui avaient été accusés de pratiquer la magie, en particulier d'avoir consulté un devin pour connaître le nom du successeur de l'empereur Valens. Modestus a agi cruellement, torturer des innocents, extorquer ainsi des aveux.
Son consulat, l'année suivante, était probablement une récompense pour sa gestion du processus.

En dépit du fait qu'il était fortement liée aux officiers païens et avait été un païen sous l'empereur païen Julien, sous Valens il se convertit à l' arianisme , la religion de l'Empereur. Valens a envoyé Modestus pour rencontrer l'évêque de Nicée Basile de Césarée , servir de médiateur entre les deux opposés chrétiens religions, mais a refusé Basile. Modestus a ensuite été ordonnée par Valens d'utiliser la violence contre l'évêque, mais il ne l'a pas.

Il est le destinataire de 37 lettres par Libanius .

...traduction un peu bancale mais compréhensible ....

.... source et suite sur wikipedia,

-lire wikipedia en anglais : Domitius MODESTUS,

   

MODESTUS

Julius

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-notes sur le Précis de Modestus, book google,
in Collection des auteurs Latins, avec la traduction en français, de M NISARD, collège de France, google book,
- Lot 50
MODESTUS, (attribué à). De re militari. -- POMPONIUS LAETUS, Julius (ca. 1425-1497). De magistratibus. --De sacerdotiis. --De legibus. -- SUÉTONE (Caius Suetonius Tranquillus, fin du Ier-IIe siècle). De grammaticis. --De rhetoribus. Venise: Bartolomeo de Cremone et Bartolomeo de Carlo, 27 mai 1474, cité par Christie's,
   
MOÏSE de Khorène, - voir KHORENE, Moïse de    
Moyen Orient - voir Proche Orient, Moyen Orient, Extrême Orient !
- Pour un Proche Occident, un Moyen Occident et un Extrême Occident !!!!!
- voir Moyen Orient, ci-dessous,
   

MYSTERE
MYSTIQUE
MYSTICISME

MYSTAGOGIE


- La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes1. Le terme relève principalement du domaine religieux, et sert à qualifier ou à désigner des expériences spirituelles de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun.

« Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ». Bien qu'il remonte à l'Antiquité, le terme mystique n'est employé comme substantif (« la mystique ») que depuis le XVIIe siècle 2,3. Avant cela, il n'existe que comme adjectif : est mystique ce qui relève de la connaissance du mystère ou d'un mystère.

La notion de mystique a été développée dans le christianisme en rapport avec une conception biblique et plus particulièrement paulinienne du mystère selon lequel ce dernier s'identifie avec la révélation de Dieu en Jésus-Christ. Avec le sens que l'adjectif mystique reçoit de cette conception du mystère, c'est le christianisme dans son ensemble qui peut être considéré comme mystique.

source et suite sur wikipedia,


- Mystères dans l'Antiquité, Mystique grecque :
Si le grec μυστικός (mustikos) a donné le français « mystique », le verbe μυέω (muéô) a été traduit en latin par initiare qui a donné en français « initier ».
Dans le contexte antique, le mot « mystère » (μυστήριον, mustérion) désigne des rites cachés à ceux qui n'y sont pas initiés, tandis que ce qui est mystique (μυστικός mustikos), est ce qui participe de cette initiation. C'est en ce sens que l'on appelle « cultes à mystères », les cultes d'initiation de l'Antiquité, tels que les mystères d'Éleusis, le culte de Mithra, de Sérapis, etc. Dans ces cultes la présence d'une corbeille fermée, la ciste mystique, figurait la nécessité du secret .
source et suite sur wikipedia,

Les religions ou cultes « à mystères », « initiatiques » ou « orientaux », sont des cultes ou religions apparus dans le monde gréco-romain à des dates variables, mais dont l'expansion la plus grande se situe aux premiers siècles de notre ère, coïncidant avec le développement du christianisme.
in Cultes à Mystères sur wikipedia,

Selon certains, les " mystères" proviendraient de l'Inde mais, selon Diodore5, c'est Orphée, prêtre légendaire d'Apollon, qui introduisit en Grèce les mystères rapportés d'Égypte. Mais l'origine égyptienne des inventions (cf. le mythe platonicien de Thot inventant l'écriture) et le retour d'Asie du dieu ou du héros sont de véritables topoi culturels dans l'empire gréco-latin : ils sont généralement à lire comme des mythes, plutôt que comme des réalités factuelles. Quoi qu'il en soit, ces cultes se sont répandus dans tout l'Empire, tant en Orient qu'en Occident. En Gaule, les traces les plus connues de cultes à mystères se situent à Alésia et Bibracte (Autun).

Les cultes à mystères se différencient des cultes traditionnels (cultes autochtones du ou des dieux de la cité) sur différents points : ils sont enseignés par des « initiés », ils ne concernent pas une ethnie ou une cité particulière. Ils ont un côté secret : pour se mettre à l’abri de tout dévoiement et profanation, ces cultes sont souvent accomplis à l'abri des regards (mais certains aspects sont publics, ainsi les processions d'Isis, très bien décrites par Apulée6). A l'instar des philosophies en vogue dans les premiers siècles de notre ère (en particulier le stoïcisme et le platonisme), ces religions s'articulent souvent sur des idées d'universalisme, de conversion des mœurs, de purification, de salvation, ainsi sur un discours concernant l'au-delà. L'initié doit montrer sa force morale, son courage, sa droiture et pratiquer les vertus.
Certains thaumaturges célèbres des premiers siècles de notre ère (Apollonius de Tyane, Jamblique) semblent devoir être mis en relation avec les cultes à mystères.
Mais la divulgation des mystères peut aussi se produire et être la source d'un scandale public (on connaît bien le cas d'Alcibiade à Athènes, accusé d'avoir parodié les mystères d'Eleusis, ou celui de Clodius qui se déguise en femme pour assister au culte de Bona Dea à Rome).




-Les religions à mystères les plus connues sont :

mais on peut aussi mentionner les cultes suivants, qui peuvent comporter un aspect de culte à mystères :

- Mystique chrétienne :

Le christianisme apparaît dans un contexte gréco-romain marqué par la présence de nombreux cultes à mystères dont la dimension initiatique trouve des échos dans l'initiation chrétienne par les sacrements (mystérion en grec) et dans la catéchèse « mystagogiques » des premiers temps du christianisme. Par ailleurs, la théologie des Pères de l'Église relève largement des options de la philosophie néoplatonicienne dans laquelle la connaissance de Dieu est apophatique. Le traité De la théologie mystique rédigé en grec au VIe siècle par le pseudo-Denys l'Aréopagite s'inscrit dans cette tradition. À partir du XIIe siècle, il a une influence considérable sur les auteurs latins. Au XVe siècle, des débats sur ce traité donnent lieu à une « théorie de La théologie mystique » notamment de la part de Jean de Gerson. Au XVIIe siècle Jean-Joseph Surin envisage la mystique comme une science, fournissant des considérations qui comptent parmi les premières sur ce qui s'appelle depuis « la mystique ».

source et suite sur wikipedia,


- la Kabbale

- Mystique orientale :
On réunit sous ces termes plutôt vagues de "religions (ou cultes) à mystères", "initiatiques" ou "orientaux" des cultes ayant certaines caractéristiques communes (présence dans l'antiquité gréco-romaine, origine orientale, culte pratiqué hors du cadre traditionnel de la cité, culte comportant une/des initiations, culte contenant l'idée d'un salut individuel, culte comportant l'idée d'une mort et d'une résurrection...), sans qu'aucun de ces cultes ne possède à lui seul toutes ces caractéristiques.

- Soufisme

- Chamanisme

- Initiation en Afrique, RTA : Religions Traditionnelles Africaines, :

Cosmogonie et récits cosmogoniques

Le point commun des RTA, outre le monothéisme, est l'existence d'un modèle cosmogonique en trois parties dans lequel le monde des Hommes est au milieu entre le ciel, appartenant à Dieu et où résident les déités mineures, et la Terre, y compris le monde souterrain, où résident les ancêtres et les esprits. Les frontières entre les mondes sont poreuses et les activités dans l'un rejaillissent sur l'autre[61]. La cosmologie africaine dépeint l'univers comme fluide et mouvant et utilisent la distinction entre le « visible », relatif aux activités des hommes, et l'« invisible » propre aux forces qui agissent dans notre monde humain[62], c'est le « système de relations » décrit par Griaule.

.....................

Les autres moments typiques des cérémonies sont ceux rythmant la vie humaine, notamment les rites de nommage, lorsqu'on attribue un nom au nouveau-né192, les rites de passages (des rites pubertaires d'initiation essentiellement, souvent associés à des mutilations génitales féminines ou masculines193,note 27), les rites matrimoniaux et ceux liés aux funérailles et à l'ancestralisation197.

Pour ce qui concerne les rites d'initiation, il existe fréquemment une partie « secrète » qui fait qu'ils se déroulent pour partie à l'écart de la communauté, dans la nature le plus souvent198. C'est un des rites les plus importants, qui marque l'entrée de l'individu dans la société des adultes et, parfois, l'entrée dans une confrérie ou société secrète d'initiés, et qui lui donne la permission de se marier199,198. Les pratiques d'initiation sont fréquentes, quoique pas systématiques, elles peuvent ne concerner qu'une partie de la population et rarement les femmesnote 28. La durée des initiations est très variable, d'une journée à plusieurs mois


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Religions dans l'Empire romain au III eme siècle
source wikipedia,

 
Mythographes
du Vatican
-

On désigne sous le nom de Mythographes du Vatican (en latin, Mythographi Vaticani) trois auteurs anonymes médiévaux de manuel sur les mythologies grecque et romaine. Ils tirent leur nom du fait que leurs textes ont été découverts dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque vaticane (Vatican Reg. lat. 1401) et publiés pour la première fois par le cardinal Angelo Mai, bibliothécaire du Vatican, en 1831.

Premier Mythographe du Vatican

On appelle Premier Mythographe du Vatican l'auteur anonyme d'un manuel médiéval sur les mythologies grecque et romaine, qui survit uniquement dans le manuscrit Reg. lat. 401 conservé au Vatican.

Longtemps considéré comme datant de l'Antiquité tardive, l'ouvrage a probablement été composé entre 875 et 10751. Ce recueil de récits ne comporte pas de prologue. Il contient 232 récits mythologiques regroupés en trois livres. Le premier contient une petite centaine de légendes, classées selon un ordre connu seulement de leur auteur. Le second en regroupe également une centaine. Enfin, le troisième recueille uniquement des mythes romains. Le fabulaire est rédigé dans un latin extrêmement simple.

Les sources principales sont Servius, les Scolies à Stace et les Narrationes fabularum Ovidianarum. Le compilateur ne disposait d’aucune encyclopédie générale, ni d’aucun manuel présentant systématiquement la mythologie antique. Il dut rassembler des matériaux épars. L’œuvre n’est pas achevée. On ne décèle aucune trace de plan. Il s’agit ici sans doute d’un recueil de matériaux, non destiné à être mis en circulation.
suite sur wikipedia,

Second Mythographe du Vatican

leurs textes ont été découverts dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque vaticane, Vatican Reg. lat. 1401 et publiés pour la première fois par le cardinal Angelo Mai, bibliothécaire du Vatican, en 18311.

Le texte du Second Mythographe est connu aussi par quelques autres manuscrits. Il pourrait dater de la fin du XIe siècle.

Troisième Mythographe du Vatican

auteur d'un manuel médiéval sur les mythologies grecque et romaine. Il fait partie de la série des trois « Mythographes du Vatican » (en latin, Mythographi Vaticani), qui tirent leur nom du fait que leurs textes ont été découverts dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque vaticane, Vatican Reg. lat. 1401 et publiés pour la première fois par le cardinal Angelo Mai, bibliothécaire du Vatican, en 1831[1].

Le texte du Troisième Mythographe est connu aussi par une quarantaine d'autres manuscrits. L'auteur pourrait être un certain Albéric de Londres (Albericus Londiniensis[2]). Pour l'auteur, les mythes sont des allégories, il cherche à les expliquer en faisant appel à la morale, à la métaphysique, aux sciences naturelles. Cette œuvre semble avoir eu un grand succès, qui explique le nombre de copies qui ont subsisté.

L'auteur fait des emprunts importants à Servius, à Fulgence le Mythographe, à Macrobe, au Commentum in Martianum Capellam de Remi d'Auxerre.

L'œuvre est divisée en quinze chapitres d'importance inégale ; chacun des douze premiers est consacré à un dieu, le treizième et le quatorzième aux demi-dieux Hercule et Persée et le quinzième aux douze signes du zodiaque ; mais le prooemium qui précède l'ensemble explique qu'il ne s'agit que de différents aspects d'un dieu unique.

source wikipedia,

 

Mythographes du Vatican, ebook, source books google,
- Présentation d'Editions par Bruno ROCHETTE, Kernos,

- Apports des Mythographes : exemple : Ulysse vs Palamède, sur mediterranees,

   
N    
NERON

- Empereur du 13 octobre 54 au 11 juin 68, Né Lucius Domitius Ahenobarbus (en 37); Nero Claudius Caesar Augustus Germanicus (54)

Néron (latin : Imperator Nero Claudius Caesar Augustus Germanicus), né Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 à Antium et mort le 9 juin 681 à Rome. Il est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68 (apr. J.-C.).

Il succède le 13 octobre 54 à son grand-oncle et père adoptif Claude. En 66, il ajoute le titre Imperator à son nom. Il est dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicide assisté de son scribe Épaphrodite.

Bien que Sénèque ait été son précepteur, on se souvient de lui comme d'un despote cruel, notamment pour avoir assassiné sa mère Agrippine en 59, et pour ses persécutions des chrétiens. Il est célèbre pour avoir bâti la Domus Aurea, après l'incendie de Rome de juillet 64, et pour être un prince poète, chanteur et musicien, un grand organisateur de célébrations sportives et artistiques (les Neronia)3. Il est aussi un homme d'une ambition démesurée, ayant lutté de toutes ses forces contre l'immense conjuration politique dressée contre lui4. Certains historiens débattent de la folie, réelle ou mise en scène, de Néron.

source et suite sur wikipedia,

- Ouvres poétiques :

Poète, chanteur, musicien, acteur… Néron aimait se donner en spectacle et était persuadé d'être un artiste talentueux. Ses détracteurs, eux, lui reprochaient d'avoir négligé ses responsabilités d'homme d'Etat au profit des arts et des jeux.
Néron écrit des poèmes, monte sur scène pour chanter, jouer de la cithare et jouer la tragédie, et endosse la tenue des auriges dans les cirques ; il participe aux jeux grecs (néméens, pythiques, olympiques et isthmiques) qu'il ordonne de grouper en une seule année - 67 - et célèbre à son retour à Rome un sensationnel triomphe. Dans l'imaginaire, deux manifestations de son génie artistique éclipsent les autres: il chante la ruine de Troie «en live» en 64 et prononce ces ultimes paroles avant son suicide: «Quel artiste meurt avec moi!»
A ces images d'Epinal, on ajoutera un complément négligé par la tradition. Une claque militairement structurée composée de cinq mille jeunes gens - les Augustiani - l'applaudit selon des cadences codifiées («bourdonnements», «bruits de tuiles», «bruits de tessons») et veille à ce que le public en fasse autant et soit attentif (Vespasien, qui s'endort, est sérieusement chapitré). Au cours du triomphe grec, ils chantent: «Olympionique! Pythique! Auguste!… Néron Héraclès! Néron Apollon!… Voix divine!…»

source Le Figaro, Néron fut-il un artiste ou un histrion ?


- Odes et Ballades, Un chant de fête de Néron,
- Tout sur Néron, Mediterranees.net

- Néron dans Suétone, Les ancêtres de Néron, sur remacle,
- Un amour de jeunesse de Néron, dans Tacite, source remacle,
- Remords de Néron, dans Tacite, sur remacle,
X. C'est quand Néron eut consommé le crime qu'il en comprit la grandeur. Il passa le reste de la nuit dans un affreux délire : tantôt morne et silencieux, tantôt se relevant avec effroi, il attendait le retour de la lumière comme son dernier moment. L'adulation des centurions et des tribuns, par le conseil de Burrus, apporta le premier soulagement à son désespoir. Ils lui prenaient la main, le félicitaient ...

- Le percement de l'Isthme de Lucien, sur remacle,
- Rome cité des jeux, de Suétone, sur remacle,
- Néron fait empoisonner Britanicus, de Tacite, source remacle,
- Anales et Histoires de Tacites, remacle,


- au titre des excentricités de Néron :
Il fit châtrer son esclave Porus et le prit pour épouse !
source Fernandez.D


Mischa Meier et Claudia Tiersch, historiens de l'Antiquité, ainsi que Christoph Markschies, spécialiste de l'histoire de l'Église, reviennent sur la biographie de l'empereur (37-68 après J.-C.
Un des nombreux documentaires proposés sur Youtube !

Néron : machine à fantasmes !!

 

NONNOS de Panopolis - Nonnos de Panopolis (en grec ancien : Νόννος ὁ Πανοπολίτης / Nónnos ho Panopolítēs) est un poète grec né à Panopolis en Égypte, ayant vécu de la fin du IVe jusqu'au milieu du Ve siècle.
- On sait très peu de choses sur la vie de Nonnos. La présence de son nom sur certains manuscrits ainsi qu’une référence dans l’épigramme 9.198 de l’Anthologie palatineN 1 indiquent qu’il serait né à Panopolis (aujourd’hui Akhmîm) en Haute-Égypte1. Enrico Livrea avait suggéré plus tôt que le poète pourrait être identifié comme étant l’évêque syrien d’Édesse portant le même nom2. Les spécialistes croient qu’il aurait vécu de la fin du IVe jusqu’au milieu du Ve siècle, se basant sur le fait qu’il semble familier avec la GigantomachieN 2 de Claudien (v. 370 – v. 408), mais avant qu’Agathias le Scholastique (v. 532 – v. 580) fasse allusion à lui dans son Histoire (4.23) comme à un « auteur récent »

- Nonnos fait partie d'une vague d'auteurs égyptiens amateurs de poésie grecque, comme Tryphiodore, Musée ou Palladas. Il est l'auteur des Dionysiaques (Διονυσιακά / Dionusiaká), un recueil épique en deux groupes de 24 chants sur les légendes liées à Dionysos, probablement composé entre 450 et 470. Chaque chant débute par une invocation à la Muse et un prélude. L'ensemble est composé selon les lois de la rhétorique et entend rivaliser avec les textes homériques. Un manuscrit de ce texte, inédit alors, a été découvert au XVIe siècle à Tarente par Sambucus et publié peu de temps après par Christophe Plantin.

Nonnos est également l'auteur d'une Paraphrase de l'Évangile selon Jean en hexamètres dactyliques, ouvrage qu'il aurait écrit après s'être converti au christianisme, ou bien, en ayant d'abord été chrétien, avant de se convertir au paganisme.

source et suite sur wikipedia, .

- NONNOS, les Dionysiaques ou Bacchus, Marcellus, source remacle,

- Paraphrase de l'Évangile de Jean, 1861. source books google,

   
O,  
OCCULTISME - L’occultisme (du latin occultus, « caché, secret ») désigne l'ensemble des arts et sciences occultes
(alchimie, astrologie, magie, divination, médecine occulte) touchant aux secrets de la nature, à ce qui est non visible1. Ces pratiques sont considérées par la science comme des pseudo-sciences.

L'expression « sciences occultes » remonterait au titre d'un livre d'Eusèbe de Salverte, en 1829 (Des sciences occultes)2. Le mot « occultisme » en français ferait son apparition en 18423. Dès 1884 l'occultiste Joséphin Péladan entend par « occultisme » : « l'ensemble des sciences occultes »4. En anglais, occultism date de 1881.

- Étymologiquement, le mot « occultisme » vient du latin occultus (« caché, secret »)6, il se rapporte à la « connaissance de ce qui est caché ». Nigidius Figulus, selon Cicéron, voyait « les choses que la nature a cachées (quae natura occultavit)7 ». L'occultisme se réfère à des disciplines associées à des notions surnaturelles, secrètes, considéré par la science rationaliste et matérialiste comme construit à partir d'un biais de raisonnement et ainsi qualifiées de pseudo-sciences. L'occultisme s'intéresse aux connaissances occultes, parallèlement à la pratique des arts occultes. Le terme de science occulte est également utilisé de nos jours, par opposition à la science moderne décrivant principalement l'univers visible.

- Pierre A. Riffard, qui distingue occultisme et ésotérisme :

« 1. L'occultisme, c'est d'abord la croyance en des 'forces occultes' et la pratique des 'sciences occultes'. L'occultisme, en tant que croyance, affirme l'existence de 'fluides' manifestant un monde invisible à l'intérieur du monde visible, recherche des analogies et correspondances entre visible et invisible, mais aussi entre les divers êtres ; l'occultisme, en tant que pratique, suppose la connaissance et l'utilisation de la magie, de l'astrologie, des mancies, de la médecine occulte, de l'alchimie. 2. L'occultisme, c'est ensuite, de façon plus étroite, l'ensemble des arts et des sciences occultes"

- Jusqu'au XVIe siècle, la distinction entre magie, divination, sorcellerie, démonisme, etc. n'existe pas12. Il est dit d'Ostanès le Mage qu'il possède « tout l'art de l'astrologie, de l'astronomie, de la philosophie, des belles-lettres, celui du magisme, des mystères et des sacrifices et enfin celui du travail de l'or [l'alchimie] »13. Le Picatrix, traité de magie arabe écrit vers 1050, commence par définir la nigromancia comme ce qui se dit « de toutes les choses qui sont cachées à l'appréhension et dont la majorité des hommes ne comprennent pas comment elles se font ni de quelles causes elles proviennent » ; cette science est divisée en trois parties : la première [invocations, mots...], est pratique, là les « opérations se font de l'esprit sur l'esprit » ; la deuxième, qui est la fabrication des images (talismans), consiste à appliquer « un esprit dans un corps », par exemple un esprit planétaire dans un objet ; la troisième, enfin, l'alchimie, est l'application d'« un corps dans un corps »14.

Voici la classification des arts et sciences occultes par Pierre A. Riffard15, d'après Helena Blavatsky et Papus :

Arts occultes (volet opératif de l'occultisme) :

  • alchimie
  • astrologie
  • divination : voyance (intuitive) ou mantique (déductive)
  • magie
  • médecine occulte : radiesthésie, guérison spirituelle...
  • psychurgie (art de manier les forces psychiques) : magnétisme, hypnotisme...
  • talismanie (art de fabriquer les talismans, les amulettes)
  • chamanisme (indéfinissable, le plus abstrait de tous les arts occultes en accord avec les principes d'invocation des esprits et avec de nombreux rituels variés)

Sciences occultes (volet spéculatif de l'occultisme) :

  • doctrine des analogies et correspondances
  • « science cabalistique » (« art de connaître les bons génies »)
  • science des cycles
  • science des lettres et des noms : herméneutique, science des écritures sacrées, étymologies occultes...
  • science des nombres : arithmologie, numérologie...
  • science des prodiges (connaissance des faits extraordinaires, ou paradoxographie).
  • science des symboles.
.............
source et suite sur wikipedia,

voir
ALCHIMISTES GRECS - ALC , CYRANIDES -  CYR-

voir item OLYMPIODORE l'Alchimiste

   
OLYMPIODORE de Thèbe - Olympiodore de Thèbes est un historien grec du Ve siècle, né vers 380 à Thèbes en Égypte, qui prit part à une ambassade envoyée en 412 par Honorius à Attila, selon Photios dans sa Bibliothèque,. Toujours d'après Photios, il aurait également été alchimiste1 mais on peut distinguer Olympiodore de Thèbes et Olympiodore l'Alchimiste
- Il a écrit une Histoire de l'Empire romain de 407 à 425 en 22 livres, continuant l'œuvre d'Eunape.
Cette histoire est perdue ; un résumé en est donné par Photios. Selon Moïse de Khorène, dans son Histoire de l'Arménie, Olympiodore s’exprima ainsi :
« Je vous rapporterai les discours non écrits, parvenus par la tradition, discours que répètent encore aujourd’hui beaucoup de paysans. Il existe un livre relatif à Xisuthre et à ses enfants, livre qu’on ne voit plus nulle part, où l’ordre des faits se trouve ainsi fixé : « Après la navigation de Xisuthre en Arménie et son débarquement sur la terre ferme, un de ses fils, appelé Sim, ..."
suite sur wikipedia,

- Histoires, Olympiodopre de Thèbe, Bibliothèque de Photius, source remacle,
" Lisez les Histoires d’Olympiodore en vingt-deux livres. Elles commencent par le septième consulat de l’empereur Honorius et le second de Théodose, et vont jusqu’à l’époque où Valentinien, fils de Placidia et Constantius, est proclamé empereur des Romains.

L’auteur, un païen, était natif de Thèbes en Egypte, poète de profession selon ses propres dires. Son style est d'une clarté sans force et d'une vulgaire platitude, dégénérant parfois en une vulgarité de lieux communs ce qui fait que, selon lui-même, l’ouvrage ne mérite pas d’être considéré comme une Histoire.
...
plutôt comme des matériaux pour l'histoire, privés d’une forme régulière comme il considère lui-même son style et sa phraséologie. Il n’est pas brillant par la forme, sauf quand on peut faire valoir qu’il approche de la simplicité de temps à autre, mais même là, en raison de l’excessive pauvreté et de la pâleur de sa diction, il est mauvais et sombre dans un maniérisme vulgaire. Son ouvrage est intitulé Silva, mais il le divise en livres et s’efforce de l’embellir par des préfaces. Il est dédié à l’empereur Théodose, fils d’Arcadius, et neveu d’Honorius et de Placidia.
"


-
   
OLYMPIODORE l'Alchimiste - Olympiodore l'Alchimiste ou Olympiodorus d'Alexandrie l'Alchimiste est un alchimiste alexandrin chrétien (fin du IVe siècle selon J. Letrouit ; milieu du VIe siècle selon D. Bain).
- Fabricius et Marcellin Berthelot ont identifié cet Olympiodore (en grec ancien Ὀλυμπιόδωρος) alchimiste (ποιητής) avec l'Olympiodore historien, Olympiodore de Thèbes. Sans doute à tort. Paul Tannery, André-Jean Festugière, Garth Fowden, Luc Brisson et, avec hésitation Cristina Viano, l'identifient au philosophe néoplatonicien Olympiodore le Jeune (avant 505-après 565, scholarque de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie en 541)2. En revanche, Jean Letrouit le situe à la fin du IVe s., il en fait donc un auteur à part3.

Égyptomane, Olympiodore part chercher les inscriptions hiéroglyphiques dans les temples abandonnés sur les bords du Nil et dans les carrières situées à la lisière du désert occidental : pour lui, les inscriptions en question sont pleines de puissance et de sagesse, mais elles sont devenues un mystère impénétrable

- Olympiodore figure dans la liste canonique (et inexacte) des premiers alchimistes, par exemple dans celle-ci, sur un manuscrit grec :

« Connais, ô mon ami, le nom des maîtres de l'œuvre : Hermès, Platon, Aristote, Théophraste, Jean l'Archiprêtre dans la Sainte Évagie, Démocrite Bolos de Mendès, Zosime de Panopolis, Olympiodore, Stéphanus le Philosophe [Étienne d'Alexandrie, vers 620], Sophar le Perse, Synésios, Dioscoros le prêtre du grand Sérapis à Alexandrie, Ostanès et Comarios les initiés de l'Égypte, Marie Marie la Juive, Cléopâtre femme du roi Ptolémée, Porphyre, Épibéchios, Pélage, Agathodémon, l'empereur Héraclius, Archelaüs, Petasius, Claudien, le Philosophe anonyme, Ménos le Philosophe, Pauseris, Sergius. Ce sont là les maîtres partout célèbres et œcuméniques, les nouveaux commentateurs de Platon et d'Aristote.

Les pays où l'on accomplit l'œuvre divine sont l'Égypte, la Thrace (Constantinople), Alexandrie, Chypre, et le temple de Memphis. »

Source et suite sur wikipedia,

- L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux »N 1. L'un des objectifs de l'alchimie est le grand œuvre, c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l'argent ou l'or.
source et suite sur wikipedia,

- Histoire de l'Alchimie, source cosmovisions,
" Dans son acception la plus courante le mot alchimie désigne l'ancienne chimie et particulièrement l'art supposé de la transmutation des métaux en or et en argent. Le livre grec de la chimie métallique, l'un des plus vieux ouvrages relatifs à cet art, comprenait la chrysopée ou art de faire de l'or, l'argyropée ou art de faire de l'argent, la fixation du mercure; il traitait des alliages, des verres colorés et émaux et de la teinture des étoffes en pourpre."
......
suite sur cosmovisions,

- Les Alchimistes grecs, source remacle,
Le papyrus de Leide,
Relation entre les métaux et les planètes,
Sur quelques manuscrits Alchimiques,
Sur quelques Métaux et Minéraux provenant de l'Ancienne Chaldée,
Notice de Minéralogie, Métallurgie, et divers
TABLE des MATIERES
TRAITES DEMOCRITAINS,
Les Oeuvres de ZOZIME,
Les Vieux auteurs,
Traités Techniques,
Commentateurs,

- Histoire de l'Alchimie, science et magie,

- Prolongements :
Marguerite YOURCENAR, L'Oeuvre au noir, Gallimard, Foliothèque, 1993
JUNG.C.J, & l'Alchimie, sur cgjung,
C.G. Jung s’est inscrit, avec ses travaux sur l’alchimie, dans la longue chaîne des Philosophes Alchimistes de la Nature. Son livre Psychologie et alchimie est le meilleur exemple de sa patiente recherche.


source wikipedia, 161-1650,
 
ONOSANDER

Onosandre (en grec Όνόσανδρος, en latin Onosander)1 est un écrivain grec, auteur d'un traité d'art militaire en trente-trois chapitres intitulé Stratêgikos (Στρατηγικός). Ier siècle ap J-C ?
- philosophe et auteur d'un commentaire de la République de Platon. La préface est adressée à un certain Quintus Veranius qui est peut-être l'officier de ce nom dont parle Tacite (Ann., II, 56 ; XII, 5), auquel cas Onosandre aurait vécu au Ier siècle ap. J.C.
- Le traité est tout théorique, ne contenant aucun exemple historique.
source et suite sur wikipedia,

- Le Général en chef, source ugo.bratelli,


source parolegallery,
 
Oracles Chaldaïques,

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- Les Oracles chaldaïques (Χαλδαϊκά λογία) ou Oracles chaldéens sont un recueil d'oracles de théurgie (magie supérieure), publié en grec vers 170 par Julien le Théurge, le premier à être nommé « théurge », et fils de Julien le Chaldéen. Il n'en reste que des fragments et des témoignages.

Le terme "Chaldéen" et son synonyme plus ancien "chaldaïque", signifiant « relatif à la Chaldée » (l’ancienne Babylonie), une région de l’antique Proche-Orient, ont pris ici par extension un sens découlant du contenu du recueil, celui de magique, occulte.

Le livre, comme les ouvrages prophétiques grecs, est écrit en hexamètres dactyliques. Il se présente comme un recueil de révélations oraculaires.

Selon Psellos, le scénario serait le suivant : Julien père (Julien le Chaldéen) essaie d'amener son fils (Julien fils, Julien le Théurge) à atteindre l'âme de Platon, qu'il interroge. Selon une hypothèse plus audacieuse encore, venant de Henri Dominique Saffrey, il s'agirait de médiumnisme et de platonisme : les Oracles chaldaïques seraient une transposition du Timée de Platon, et les oracles seraient les réponses faites par l'âme de Platon à l'âme de Julien le Théurge conduit par son père Julien le Chaldéen2.

 

Le livre a été commenté par Porphyre de Tyr, Proclos, Psellos, Gémiste Pléthon3, Damascios, Michel Italiko

source et suite sur wikipedia,

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- Les oracles chaldéens, divers fichiers disponibles (en latin et grec agrémenté d'un peu d'allemand pour faciliter la compréhension !!!!!) , sur Notes du mont Royal, restons entre nous... pour avoir plus chaud !

- Les néoplatoniciens et les oracles Chaldaïques, H-D.SAFFREY,(.pdf) extrait ci-dessous
" Notre intérêt pour les Oracles Chaldaïques tient uniquement au fait
qu
ils ont été considérés par les Néoplatoniciens comme leur "Bible".
N’eût été cette circonstance, il est probable qu’ils seraient aujourd’hui
complètement oubliés, et en dépit de l’importance qu’ils avaient aux
yeux des Néoplatoniciens
, ils ne nous ont pas été transmis comme un
texte pour lui-même. Malgré les immenses travaux qui leur ont été consa
crés depuis un siècle— deux éditions, celle de Kroll et celle de Des Places,
l’ouvrage monumental de Hans Lewy et les études approfondies deTheiler,
Dodds, Festugière et Cremer2 — ce que nous ignorons toujours à leur
sujet est un handicap insurmontable.
" ...


voir le site Arbre d'Or ,

- Un livre sacré de l'Antiquité tardive : Les oracles chaldaïques, conférence de Helmut SENG, 2011,
Théologies et mystiques de la Grèce hellénistique et de la fin de l’Antiquité : voir PSELLOS Michel

sur abebooks

 
ORIGENE - Origène (en grec ancien Ὠριγένης / Ôrigénês) est le père de l'exégèse bibliqueThéologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253.

Il est aussi l'un des Pères de l'Église et le plus grand génie du christianisme antique avec saint Augustin selon la formule du cardinal Jean Daniélou. Cependant, contrairement à de nombreux Pères de l'Église, il n'a jamais été canonisé comme un saint par l'Église catholique. De manière plus générale, ses enseignements sur la pré-existence des âmes, la réconciliation finale de toutes les créatures, y compris peut-être même le diable (l'apokatastasis) et sa croyance possible que Dieu le Fils était subordonné à Dieu le Père ont été rejetés par l'orthodoxie chrétienne.

source et suite sur wikipedia,

Origène, docteur de l'Église, naquit à Alexandrie l'an 185 de Jésus-Christ, et fut surnommé Adamantius,  à cause de son assiduité infatigable au travail. Son père, Léonide, l’éleva avec soin dans la religion chrétienne et dans les sciences, et lui apprit de bonne heure l'Écriture sainte Origène donna des preuves de la grandeur de son génie dès sa plus tendre jeunesse. Clément Alexandrin fut son maître. Son père ayant été dénoncé comme chrétien et détenu dans les prisons, il l'exhorta à souffrir le martyre plutôt que de renoncer au christianisme.

- Contre Celse,
- Vie d'Origène,
source remacle,

- voir Gaogoa, sur le thème de la Lutte contre le Christianisme, Celse Vs Origène

Origène,

sur foicatholique,

 
ORPHISME - Orphisme. - Comme les autres dotrines secrètes de l'Antiquité, l'orphisme se proposait de compléter les religions publiques, surtout en matière de morale sur la conception de la vie future. Il s'est constitué, au VIe siècle avant notre ère, par le mélange de tradition helléniques avec des traditions étrangères introduites par
le culte phrygien ou thrace de Dionysos-Zagreus.

Les orphiques avaient du monde une conception voisine du panthéisme; ils croyaient que l'univers avait été créé par l'Amour et le Temps, et que Zeus y représentait la force universelle. Leur enseignement consistait en dogmes, en préceptes, et en récits mythiques (Poèmes orphiques), dont le principal était l'histoire du coeur de Dionysos Zagreus. Ce coeur avait été sauvé par Pallos, quand les Titans avaient mis en pièces le jeune dieu; et, autour de ce coeur, s'était reconstituée toute la substance divine de Dionysos. Ce mythe symbolisait l'immortalité et la migration des âmes.

Ce qui dominait toute la doctrine orphique, c'était la préoccupation de la vie future. On devait mener ici-bas une vie ascétique, la vie orphique, pour se préparer aux futures existences. Dès le commencement du Ve siècle avant notre ère, la doctrine orphique tendait à se confondre avec la doctrine presque identique des pythagoriciens et des mystères Eleusis (Les Mystères dans la Grèce antique). Plus tard, elle fut fort en honneur auprès des néo-platoniciens.

La propagande de l'orphisme se fit surtout par les mystères, dont le rite principal était un banquet sacré où les initiés se partageaient la chair crue d'un taureau, en souvenir de la mort de Dionysos : c'est ce qu'on appelait l'omophagie. Les initiés pratiquaient d'ailleurs l'abstinence de la chair. Comme symbole de pureté, ils portaient des vêtements blancs et étaient ensevelis dans du lin. (NLI).
source cosmovisions,

- ORPHÉE, sur wikipedia,

- C'est par la naissance qu'on est inséré dans les cadres de la religion civique grecque. On devient « orphique » par choix. La notion de religion prend donc un tout autre aspect, personnel plutôt que social. L'orphisme n'a jamais existé comme une communauté religieuse constituée au sein du monde grec ; il se présente à nous davantage comme une nébuleuse, par la dispersion temporelle et géographique des témoignages que nous possédons, le plus souvent littéraires, et il est difficile de se représenter le vrai visage historique du mouvement orphique, sinon comme un courant spirituel qui conteste de l'intérieur la religion des cités grecques et ses valeurs. Celui qui choisit le genre de vie « orphique » se met de lui-même en marge de la société. L'orphisme réutilise les mythes et les grandes figures religieuses grecques (avant tout Dionysos), pour contester l'ordre établi.

Le premier auteur qui fait allusion à l'orphisme comme mouvement ayant un caractère religieux est Hérodote4. Dans le livre II des Histoires (ou L'Enquête), l'historien grec évoque les coutumes égyptiennes de l'époque. Il écrit : Leurs h....    .....n.        
source et suite sur wikipedia,

- Orphicorum Fragmenta, Otto KERN, Berolini, archive, en latin ....et grec !
pour éclaircir le paysage lire le compte rendu de Albertus BERNABE, dans revue de l'Histoire des religions, Jean-Michel ROESSLI, JSTOR, et ici, c'est une début !

- Orphisme, voir André Boulanger, L'Orphisme,

- Cosmogonie orphique :
Theodor GOMPERZ, Les penseurs de la Grèce, histoire de la philosophie antique, chapitre II,

- Religions de la grèce antique, sur bookwiki, !?,

- L'Argonautique, sur remacle,
Tels furent ceux qui se réunirent auprès du vaisseau pour l'expédition lointaine ; épars sur le rivage ils se haranguaient et s'exhortaient de part et d'autre. Puis le repas fut préparé et les nombreux convives s'assirent aussitôt à la table hospitalière, et chacun d'eux désirait l'accomplissement du grand oeuvre. Lorsque leur cœur se fut rassasié de nourriture et de boisson, ils se levèrent tous de l'arène profonde, et se dirigeant vers le lieu où le vaisseau destiné à fendre les mers était tiré sur le sable, ils demeurèrent à sa vue saisis de stupeur.
.... source et précédent et suite sur remacle,

Poèmes théogoniques, voir Hésiode,

88 hymnes chantés dans les mystères,
Les Lithicas, chants sur la vertu magique des pierres,

- Lire Métempsychose sur gaogoa, ...

- Poèmes orphiques, cosmovisions, analyse de la complexité des textes +++
- Le mythe d'orphée, mediterranée +++
- Poésie orphique et rituel initiatique, RIEDWEG Cristoph,
- Wikipedia,
- Doctrines de l'Au-delà,

 


Bas relief : adieux d'Orphée à Eurydice qu'Hermès s'apprête à ramener aux enfers
Credit: Photo (C) RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
musée du Louvre
 
OTHODOXE

adjectif et substantif :

etym : Empr. au lat. eccl. orthodoxus «qui a la vraie foi», du gr. ο ρ θ ο ́ δ ο ξ ο ς (de ο ̓ ρ θ ο ́ ς «droit, juste, sensé» et δ ο ́ ξ α «opinion, avis, croyance»)


- A. − RELIGION

1. Qui est conforme, qui obéit à la doctrine considérée comme vraie et enseignée officiellement par chacune des religions. Anton. hétérodoxe.
a) [Le subst. désigne une manifestation de l'esprit, une notion théol.] Croyance, dogme, foi, opinion orthodoxe. Les traductions [des Saintes-Écritures] faites par les protestants ne comptaient pas pour les catholiques, et demeuraient suspectes d'interprétation non orthodoxe (Sainte-Beuve,Port-Royal, t.2, 1842, p.355).Aux U.S.A., où le judaïsme est partagé entre trois tendances (orthodoxe, conservatrice, libérale) les différences entre elles s'amenuisent de plus en plus (Rabi,Anat. du judaïsme fr., Paris, éd. de Minuit, 1962, p.158):
1. Celui-ci [Claudel] va fonder et diriger une revue, paraît-il; revue thomiste et orthodoxe, où ne collaboreront que les plus purs représentants de la littérature catholique d'aujourd'hui. Gide,Journal, 1929, p.934.

b) [Le subst. désigne une pers.] Catholique orthodoxe; juif orthodoxe. Schleiermacher n'est pas (...) un théologien orthodoxe; mais il montre dans les dogmes religieux qu'il adopte de la force de croyance, et une grande vigueur de conception métaphysique (Staël,Allemagne, t.5, 1810, p.47).Monsieur, je ne veux pas juger l'église catholique, je suis très orthodoxe, je crois à ses oeuvres et à ses lois (Balzac,Méd. camp., 1833, p.236).

2. Qui appartient, qui est relatif aux Églises chrétiennes d'Orient (grecque et russe notamment) séparées de Rome depuis le onzième siècle. Église, prêtre, rite orthodoxe. Bavarois et catholique, il sera toujours pour les Grecs orthodoxes un étranger mal baptisé (About,Grèce, 1854, p.219). Elle appelait sa mère et se mettait à invoquer tous les saints du calendrier orthodoxe (Larbaud,Barnabooth, 1913, p.180).

B.- ....
source et suite sur cnrtl.

- Les orthodoxes, les catholiques, (ainsi que les protestants) appartiennent à la même grande religion, le christianisme. Tous vénèrent le même dieu et s’appuient sur le même livre sacré, la Bible.

Le schisme (la séparation) entre les Églises catholique et orthodoxe intervient en 1054 et marque autant, sinon davantage, la rivalité politique entre deux aires culturelles, Rome et Constantinople, que de profondes différences théologiques entre les deux confessions.

Elle définit cependant deux systèmes d’Église et deux rapports au pouvoir dont les différences s’accentueront au fil des siècles.

Le terme « orthodoxe » vient du grec ortos (Ορθος) qui signifie droit, juste et doxa (δόξα) qui signifie croyance. L’orthodoxie signifie ainsi la vraie croyance et désigne les Églises demeurées fidèles à la foi des premiers conciles. L’église orthodoxe est dans la continuité ininterrompue de l’Eglise primitive.

- l’Eglise Orthodoxe est restée plus proche du christianisme des origines, avec le temps, les deux Eglises ont développé des traditions différentes qui s’expriment dans le rite, la liturgie et les règles qui régissent le culte. Ce qui est le plus évident quand on rentre dans une église orthodoxe, c’est l’atmosphère mystique, associant prières répétitives, jeux de lumière des cierges et des candélabres, et symbolique des icônes. 

 

source et suite sur les différences de rites et de traditions, sur Hellenica,
et les raisons profondes de la séparation ... :

La procession du Saint Esprit, ajout du mot filioque au Credo,
La primauté et l'infaillibilité du Pape,
L'immaculé Conception,

++ émission sur RCF, et bibliographie,...

 

- La croix des croix ! sur gaogoa, l'Eglise Orthodoxe.......

   
OVIDE

en latin Publius Ovidius Naso,

Poète latin (Sulmona, Abruzzes, 43 avant J.-C.-Tomes, aujourd'hui Constanţa, Roumanie, 17 ou 18 après J.-C.).

 Auteur favori de la société mondaine de Rome, il fut en 8 après J.-C., pour des raisons mystérieuses, exilé à Tomes. On lui doit des recueils de poésie érotique (les Amours, les Héroïdes, l'Art d'aimer, les Remèdes à l'amour, les Fards), puis deux œuvres de plus grande envergure (les Métamorphoses, les Fastes) et les poèmes de l'exil (les Tristes, les Pontiques).
Histoire des régions,

Ovide, en latin Publius Ovidius Naso, né en 43 av. J.-C. à Sulmone (en italien Sulmona) dans le centre de l'Italie et mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie), est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain. Ses œuvres les plus connues sont L'Art d'aimer et les Métamorphoses.

Son surnom Naso lui vient de son nez proéminent. Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsque Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après la mort de ce premier empereur.

source wikipedia,

Poète lyrique et épique, s’inspirant de la mythologie.
Les Amours, L’Art d’aimer, Les Métamorphoses
Les oeuvres d'Ovide (Heroïde, L'Art d'aimer, les Métamorphoses, sur Mediterranée.net)
- Maxicours,

- wikipedia, source et suite ...

- Ovide, Oeuvre complète, sur remacle, Table des Matières, :
Introduction,
Les Métamorphoses, poème de 12 000 hexamètres dactyliques répartis en quinze livres et reprenant les récits de la mythologie grecque et romaine.
Le lien qui unit ces œuvres, malgré le caractère apparemment disparate de leurs sujets, pourrait bien être la doctrine astrologique qu'Ovide professe en maints passages6de ses œuvres, et qui est le reflet de sa conversion aux croyances néopythagoriciennes.
Les Fastes; Calendrier national, cylce annuel mois par mois, des fêtes religieuses romaines,
Les Pontiques, Mélancolie, Nostalgie,
Les Halieutiques, Traité sur la pêche
Noyer,
Les Tristes, : sur les causes de l'exil !, de son assignation à résidence sur l'ile de Tomis : Confidences, douleurs, détresses,

« Je n'ai rien dit, ma langue n'a proféré nul outrage ; des mots coupables ne m'ont pas échappé dans les fumées du vin : c'est uniquement parce que mes regards, sans le savoir d'avance, ont vu un crime, que je suis frappé. Ma faute est d'avoir eu des yeux »

— Tristes, III, 5, 47-50.


Consolations,
Héroïdes, Lettres fictives prêtées à des héroïnes de la Mythologie,
Amours,
L'Art d'Aimer, roman d'amour érotique autour d'une certaine Corinne !
" Loin d'ici, bandelettes légères, insignes de la pudeur, et vous, robes traînantes, qui cachez à moitié les pieds de nos matrones ! Je chante des plaisirs sans danger et des larcins permis : mes vers seront exempts de toute coupable intention.
Soldat novice qui veux t'enrôler sous les drapeaux de Vénus, occupe-toi d'abord de chercher celle que tu dois aimer; ton second soin est de fléchir la femme qui t'a plu; et le troisième, de faire en sorte que cet amour soit durable. Tel est mon plan, telle est la carrière que mon char va parcourir, tel est le but qu'il doit atteindre.
Tandis que tu es libre encor de tout lien, voici l'instant propice pour choisir celle à qui tu diras : "Toi seule as su me plaire.
"

" Toi qui cherches l'objet d'un amour durable,  apprends aussi à connaître les lieux les plus fréquentés par les belles."

" Si pour te captiver, il faut une beauté naissante, dans la fleur de l'adolescence, une fille vraiment novice viendra s'offrir à tes yeux; si tu préfères une beauté un peu plus formée, mille jeunes femmes te plairont, et tu n'auras que l'embarras du choix. Mais peut-être un âge plus mûr, plus raisonnable, a pour toi plus d'attraits ? alors, crois-moi, la foule sera encore plus nombreuse. "
....... Livre I
Le remède de l'Amour, Badinage grivois,
Les cosmétiques,

P,  
PALAIPHATOS

- Paléphatos ou en latin Palaephatus (en grec ancien Παλαίφατος / Palaíphatos) est un auteur grec du IVe ou IIIe siècle av. J.-C. source et suite sur wikipedia,

-Présentation sommaire par Ugo Bratelli,
- Les Histoires incroyables
,
- Les Histoires incroyables, dans le détail

 

ci-contre, les thèmes des Histoires...

L'auteur écrit un recueil, en cinq livres, d'Histoires incroyables, dans lequel il tente de donner une interprétation rationnelle aux principaux mythes.

Actéon :
On dit qu'Actéon fut dévoré par ses propres chiens. C'est faux. En effet, le chien aime tout spécialement son maître, et qui lui donne à manger ; et les chiennes de chasse, en particulier, font la fête à tous. Certains disent ensuite qu'Artémis le changea en cerf, que sous cette apparence de cerf ses chiennes le tuèrent.

Il me semble qu'Artémis peut faire ce qu'elle veut ; malgré tout, il n'est pas vrai qu'un homme puisse devenir cerf, ni un cerf devenir homme. Les poètes ont mêlé ces fables pour que celui qui les entend ne puisse offenser les dieux. La vérité est la suivante.
...... suite ici,

 

 

 



             source wikipedia,

 
PANETIOS

Panétios de Rhodes est un philosophe stoïcien (185 av. J.-C.-112 av. J.-C.).
Il relève, dans le mouvement stoïcien, du moyen-stoïcisme, qu'il instaure : Panétios mettait la physique au début de la philosophie. Il sera suivi par son disciple Posidonios.

Son nom est parfois orthographié Panaïtios, Panétius voire Panaetius Rhodius (forme latine). Séleucus le grammairien, dans Livre de la Philosophie, mentionne qu'un Platon, de Rhodes également, fut disciple de Panétios. Il y a eu aussi un péripatéticien de ce nom, disciple d'Aristote.

Panétios cherche à concilier le stoïcisme et le platonisme.

Sur de nombreux points il rompt avec les dogmes stoïciens. « Il nie la conflagration universelle et croit à l'éternité d'un monde que la Providence rend parfait ». Il se défie de la mantique (la divination) et nie l'immortalité de l'âme. Il reconnaît en nous, à côté des impulsions de l'instinct premier, des tendances fondamentales où s'associent nature et raison. Il aboutit à un humanisme, il tend à une sérénité morale faite de calme, de mesure, d'harmonie.

Chaque homme a plusieurs rôles (personae) à jouer, selon qu'il considère sa fonction d'homme en général ou des fonctions particulières dans la société. Cicéron écrira la phrase : « Tous les êtres humains, les meilleurs et les autres, méritent un certain respect ». Ainsi apparaît, à partir d'une théorie des rôles qui annonce la sociologie moderne, la première valorisation de la personne ).
Les Devoirs, dont s'est inspiré Cicéron pour son Traité des Devoirs, voir wikiwand,
(Le traité comprend trois livres, le premier traite de l’honestum, le second de l’utile, le troisième des cas de confrontation entre ces deux critères. L'inspiration montre l'intérêt croissant de Cicéron pour les attitudes stoïciennes, alors qu'il se montrait jusqu'ici adepte de la doctrine de la Nouvelle Académie, celle qui naît sous l'influence probabiliste de Carnéade. Dans ses Académiques[1], Cicéron ne distingue que deux tendances dans le platonisme : celle de Platon et celle d'Arcésilas de Pitane, l'Ancienne et la Nouvelle. source wikiwand)
Selon Diogène Laërce, il a écrit Du Calme.

source wikipedia,

- sur remacle, Panetiosa,

PANINI

(sanskrit devanagari: पाणिनि| ; IAST : Pāṇini) est un grammairien de l'Inde antique (probablement du IVe siècle av. J.-C.) né à Chalatura au Gandhara.
D'après la tradition indienne, Panini serait né à Chalatura, près de l'Indus, aujourd'hui sur le territoire du Pakistan, et aurait vécu de 520 à 460 av. J.-C, durant la période védique tardive.

Il est célèbre pour avoir formulé en 3 959 sutras, connues sous le nom d'Ashtadhyayi2, अष्टाध्यायी (Aṣṭādhyāyī) et également appelées Paniniya, les règles de morphologie, de syntaxe et de sémantique du sanskrit. L'Ashtadhyayi reste un ouvrage de référence sur la grammaire du sanskrit.

La grammaire de Panini est fortement systématisée et technique. Les concepts de phonème, de morphème et de racine sont inhérents à son approche analytique. Panini utilisait vers 500 ans avant J.-C. des règles contextuelles qui ne seront connues et comprises par les linguistes occidentaux qu'au XIXe siècle5. Les règles définies par Panini décrivent parfaitement la morphologie du sanskrit, et sont considérées comme si claires que les informaticiens les ont mises en œuvre pour enseigner la compréhension du sanskrit aux ordinateurs6. Son traité, l'Ashtadhyayi, est générique et descriptif, utilise un métalangage et des méta-règles, des transformations et la récursivité, ainsi qu'un système élaboré d'abréviations. La forme de Backus-Naur, ou grammaire BNF, utilisée pour décrire les langages de programmation modernes, possède des similitudes importantes avec les règles de la grammaire de Panini7, qui peut être ainsi considéré comme un informaticien précurseur.
source et suite wikipedia,

   
PANORMITA

- Antonio Beccadelli, dit en latin Antonius Panormita (c'est-à-dire « Le Palermitain »)1, né à Palerme en 1394, mort à Naples le 19 janvier 1471, est un humaniste italien.

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Ayant fait de brillantes études à Palerme, Antonio y fut remarqué par l'humaniste également sicilien Giovanni Aurispa. Recommandé par lui auprès du pape Martin V (qui se trouvait alors à Florence), il quitta la Sicile en 1419 ou 1420. Il resta peu de temps à Florence, puisqu'au cours de l'année 1420 il se rendit à Padoue où il fut auditeur de Gasparin de Bergame. De 1421 à 1424, il vécut à Sienne, où il suivit les cours du bénédictin canoniste (natif de Catane, futur archevêque de Palerme) Niccolò Tedeschi. C'est à Sienne qu'il entama la composition de son recueil L'Hermaphrodite. Entre 1425 et 1427, il séjourna à Bologne, et c'est dans cette ville qu'il publia le recueil en 1425.
- L'Hermaphrodite est un recueil de quatre-vingt-une épigrammes latines, organisées en deux livres, à sujets érotiques, voire souvent obscènes, inspirées du recueil antique des Priapea et de celui de Martial, mais reflétant aussi, à la manière de Boccace, des expériences dans les villes italiennes de l'époque. Son titre est justifié par l'auteur dans les termes suivants (1.3.3) : « cunnus et est nostro, simul est et mentula libro »3. Le livre, dédié à Cosme de Médicis, fut rapidement diffusé et suscita de violents débats, apprécié de nombreux humanistes amoureux de la culture antique (qui y voyaient la renaissance d'un genre illustré par Virgile, Catulle, Ovide, Martial, et en prisaient la réussite formelle), mais dénoncé avec virulence par des moralistes et des prédicateurs religieux comme Bernardin de Sienne.

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source et suite sur wikipedia,

- L'Hermaphrodite de Panormita,
XV e S, traduit par Amcide BONNEAU, avec texte latin et notes de FORBERG, sur Gallica,


sur le site Gallica,
 
PARMENIDE

- Parménide d'Élée (en grec ancien : Παρμενίδης / Parmenídês) est un philosophe grec présocratiquepythagoricien, puis éléate, né à Élée à la fin du vie siècle av. J.-C. et mort au milieu du ve siècle av. J.-C.. Il est célèbre pour un poème en vers, De la nature, qui eut une influence notable sur la pensée de son époque. Ses découvertes intellectuelles, en particulier l'introduction de la logique dans la pensée hellénique, à côté de la philosophie milésienne de la nature et des théories arithmétiques de Pythagore, font de Parménide l'un des philosophes les plus considérables dans l'histoire de la philosophie grecque. Platon a consacré un dialogue qui porte son nom, le Parménide, pour traiter la question de l'Être, dont Parménide a inlassablement répété qu'il est, tandis que le Non-Être n'est pas.
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Il fut le premier à affirmer que la Terre est sphérique et située au centre de l'univers. Il divisait les choses en deux éléments : le feu et la terre ; il a également discuté les distances des astres entre eux et par rapport à la Terre.

Selon Posidonios de Rhodes, il fut le premier à proposer la théorie des zones climatiques qui divise le globe terrestre en cinq zones, deux zones glacées donc inhabitables près des pôles, et une zone torride infranchissable à cheval sur l’Équateur, séparant les deux zones tempérées, les seules susceptibles d’être habitées :....

Parménide n'a pas inventé sa physique, et il déclare lui-même qu'il expose des opinions qui ne sont pas les siennes. Il paraît suivre sur certains points Anaximandre et Anaximène ; mais c'est au pythagorisme qu'il a fait les emprunts les plus nombreux.

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-Le sophiste Gorgias a écrit un traité, Sur le non-étant, qui réfute le traité de Parménide Sur l'étant. Parménide dit que l'Étant est non engendré (fragment 8), Gorgias répond qu'il n'est ni engendré ni non engendré (§ 2), de sorte qu'il n'est ni être ni non-être16, et donc pas étant ; Parménide écrit que « l'Étant est » (τ΄ἐὸν ἔμμεναι, fragment 6) et Gorgias, lui, « dit qu'il n'est rien » (Οὐκ εἶναί φησιν οὐδέν, § 1)

Platon rapporte un élément que Luc Brisson et Michel Narcy croient être une évocation du Poème de Parménide et son école de pensée dans le Théétète : immobile est pour le tout le mot Être.
- source wikipedia,

ARISTOCLES-PLATON : Parménide, source remacle,

PARMÉNIDE & le Parménide, vous avez dit Parménide ? sur gaogoa,


- De la Nature, Parménide, source remacle,
Les coursiers qui me portent m’ont amené aussi loin que me poussait mon ardeur, puisqu’ils m’ont conduit sur la route glorieuse de la divinité qui introduit le mortel savant au sein de tous les secrets. C’était là que j’allais, c’était là que mes habiles coursiers entraînaient mon char. Notre course était dirigée par des vierges, par des filles du soleil, qui avaient abandonné les demeures de la nuit pour celles de la lumière, et qui, de leurs mains, avaient rejeté les voiles de dessus leurs têtes. L’essieu brûlant dans les moyeux faisait entendre un sif-flement; car il était pressé de deux côtés par le mouvement circulaire des roues, quand les coursiers redou-blaient de vitesse. C’était aux lieux où sont les portes des chemins de la nuit et du jour, entre ....

DE LA VÉRITÉ

Hé bien! je vais parler, et toi, écoute mes paroles: je te dirai quels sont les deux seuls procédés de recherche qu’il faut reconnaître. L’un consiste à montrer que l’être est, et que le non-être n’est pas : celui-ci est le chemin de la croyance; car la vérité l’accompagne. L’autre consiste.....
suite sur remacle,

 


Parménide d'Elea,
Bibliothèque Nationaole d'Espagne ?
 
PARTHENIOS

- Parthénios de Nicée (en grec ancien Παρθένιος / Parthénios) est un poète élégiaque grec du Ier siècle av. J.-C.1, considéré comme un précurseur du roman grec.
- Né à Nicée ou Myrléa en Bithynie entre 95 av. J.-C. et 85 av. J.-C., il est fait prisonnier par Cinna au cours de la deuxième guerre mithridatique (guerres qui opposent Mithridate VI, roi du Pont, à l'Empire romain), mais sa vie est épargnée en vertu de ses qualités d'enseignant. En 73 av. J.-C. ou 65 av. J.-C., il est amené à Rome où il demeure une fois libéré. Il fait la connaissance de Virgile, dont il fut peut être un des inspirateurs, et de Cornelius Gallus, un poète élégiaque. Il vécut jusque sous le règne de Tibère (selon la Souda, mais en réalité, sa mort survint avant le règne du successeur d’Auguste).

source et suite sur wikipedia,

- Aventures d'Amour, source remacle, Table,


- Passions amoureuses (EROTIKÀ), source ugo.bratelli,

   
PAUL de Tarse

Paul de Tarse ou saint Paul ([pɔl]), portant aussi le nom juif de Saul ([sol], hébreu : שאול - Šā’ûl qui signifie « désiré » et qui se prononce [ʃaul] en hébreu) (né probablement à Tarse en Cilicie au début du Ier siècle et mort vers 67 - 68 à Rome), est un apôtre de Jésus-Christ, tout en ne faisant pas partie des « Douze ». Il est citoyen romain de naissance et juif pharisien.
Le Nouveau Testament le présente comme un persécuteur des disciples de Jésus jusqu'à sa rencontre mystique avec le Christ, vers 32-361, mais l'historicité de ces persécutions fait débat dans la recherche moderne, tout comme l'emploi du terme de « conversion » à son propos.

Au cours des années 40, Paul fonde plusieurs Églises dans le territoire de la Turquie actuelle, et effectue un deuxième voyage missionnaire en Asie Mineure et en Grèce. Dans les années 50 et 60, tout en poursuivant sa mission itinérante, il adresse un certain nombre de lettres à ces nouvelles Églises.

Ces lettres, dites « épîtres pauliniennes », sont les documents les plus anciens du christianisme. Elles représentent l'un des fondements de la théologie chrétienne, en particulier dans le domaine de la christologie, mais aussi, d'un point de vue historique, une source majeure sur les origines du christianisme.

suite sur wikipedia, ou wikiwand, (présentation léchée !)

- voir aussi Saint Luc ( Fiche S = fiche Sculpteur) sur gaogoa
- voir Rusticitas, Cartes, Christianisme, sur gaogoa, cadre ci-dessous,

 

PAUL d'Egine

Al-kawabeli 

- Paul d'Égine, de son nom latin Paulus Ægineta, est un médecin grec du VIIe siècle, né dans l'île d'Égine.
- Il fit ses études à Alexandrie et voyagea beaucoup (une épigramme reproduite dans de nombreux manuscrits le qualifie de « περιοδευτής », « médecin itinérant »). Il est le dernier médecin grec célèbre de l'Antiquité tardive, et son œuvre servit de référence dans les siècles suivants, tant dans l'Empire byzantin que dans le monde arabe (où son ouvrage principal fut traduit au IXe siècle par Hunayn ibn Ishaq). En Occident, il ne commença à être connu qu'à partir du XIe siècle d'après des sources arabes (Constantin l'Africain). Il fut surnommé « l'Accoucheur » (en arabe « Al-kawabeli »), car il s'était spécialisé en obstétrique. Il s'est également beaucoup intéressé aux aliments.

Ses traités sur les Maladies des Femmes et le Régime des enfants ne nous sont pas parvenus.

- D'après la Souda, il écrivit de nombreux traités médicaux, dont il n'est resté que les Epitomes iatrikes biblia hepta (Latin: De Re Medica Libri Septem), essentiellement une compilation en sept livres de textes de médecins antiques. Sa source principale est Oribase, dont il est surtout un abréviateur.
Le contenu est le suivant :
I. Hygiène et diététique ; II. Les différentes variétés de fièvres ; III. Les maladies classées selon leur localisation de la tête aux pieds ; IV. Les maladies de peau et les pathologies intestinales ; V. Les poisons ; VI. La chirurgie (livre qui devint particulièrement classique dans son domaine) ; VII. Les médicaments composés.

Son livre sur la chirurgie témoigne d'une importante contribution personnelle, notamment le traitement des plaies de guerre (extraction des pointes de flèches et projectiles de frondes). On y trouve une technique des ligatures vasculaires, avant Ambroise Paré, et des opérations audacieuses pour l'époque (trachéotomie, trépanation, section de côte...).

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source et suite sur wikipedia,


- Introduction & Le livre de chirurgie, source remacle, en CXXII chapîtres.


CHAPITRE LXVIII.
DE L'EUNUCHISME.

Notre art ayant pour but de ramener à leur état naturel les parties qui en sont écartées, l'eunuchisme se trouve dans un ordre contraire. Mais puisque, malgré nous, quelques hommes puissants nous obligent souvent à faire des eunuques, je dois dire en abrégé le moyen de pratiquer cette opération. Il y a deux manières, l'une par écrasement, l'autre par excision.

La première se fait ainsi : les enfants, encore en bas âge, sont placés dans un bassin d'eau chaude; ensuite, quand les parties sont relâchées, dans ce même bain, on presse sous les doigts les testicules jusqu'à ce qu'ils soient anéantis et, qu'étant dissous, on ne les sente plus sous le toucher.

Quant à l'excision, elle se fait ainsi : Celui qu'on doit faire eunuque sera placé sur un banc, et avec les doigts de la main gauche on tendra le scrotum avec les testicules; puis, après les avoir distendus, on fera deux incisions droites avec un bistouri, une pour chaque testicule. Dès que ces glandes saillissent, on les dissèque et on les extirpe en laissant seulement une très petite portion de l'adhérence postérieure en continuité avec les vaisseaux. Cette méthode est préférable à celle par écrasement; car, ceux qui ont eu les testicules écrasés recherchent quelquefois le coït, parce qu'apparemment quelque partie de ces organes a échappé à l'écrasement.

- Chirurgie, PAUL d'EGINE, source gallica.bnf, grec et français, Intro R.BRIAU, ou googlebooks,

   
PAULUS - Iulius Paulus ou Paul (160-230) fut un avocat et juriste romain au début du IIIe siècle.

Il fut avec un autre jurisconsulte, Ulpien, assesseur du préfet du prétoire Papinien. Il devient lui-même préfet du prétoire sous Sévère Alexandre, après une courte période de bannissement sous Élagabal.

Son œuvre est plus considérable encore que celle d'Ulpien (86 écrits répartis en 319 livres) et est renommée en raison de son originalité et de la clarté de ses exposés. Il y traite non seulement du droit civil, mais aussi de procédure, de droit pénal et de droit public. En tant que professeur de droit, on lui doit deux livres d’Institutiones, six livres de Regulae (Règles) et un livre intitulé Liber singularis regularum (livre unique de « règles »).

- Dans la Loi des citations (426), il est mis, avec Papinien, Gaïus, Modestin et Ulpien, au rang des cinq juristes dont les avis conservés étaient considérés comme décisifs. Ces cinq juristes sont également cités comme sources principales du Code de Théodose II et du Code de Justinien.

source et suite sur wikipedia,

 

sur remacle, PAULUS, biographie,
Patria Potestas, anglais /français,

Potestas signifie en règle générale un pouvoir ou une sorte de faculté par laquelle nous faisons quelque chose. " Potestas, " dit Paulus, (Dig. 50 tit.16 s215)" a plusieurs significations :
- quand elle s'applique aux Magistrats, c'est l'Imperium;
- dans le cas des enfants, c'est la Patria Potestas;
- dans le cas des esclaves, c'est le Dominium. "

- sur bnf ....divers textes ...en ...latin ! préface en françois !

   
PAUSANIAS d'Athènes

- Pausanias d'Athènes (en grec ancien Παυσανίας, actif autour de 420 av. J.-C.) était, dans la Grèce du Ve siècle av. J.-C., un Athénien du dème Kerameis, amant du poète Agathon. On sait très peu d'autres choses à son sujet.

Pausanias est mentionné dans plusieurs textes grecs antiques. Il apparaît principalement dans deux dialogues de Platon, le Protagoras et Le Banquet. L'action du Protagoras de Platon se déroule en 432 av. J.-C.. Dans le Protagoras, Pausanias et Agathon sont installés côte à côte, près du lit du sophiste Prodicos de Céos. Agathon est alors un meirakion (classe d'âge désignant les jeunes hommes âgés d'entre 14 et 21 ans environ) et il est présenté comme étant le paidika (aimé) de Pausanias. On sait par ailleurs qu'Agathon s'attira les moqueries du dramaturge Aristophane qui le caricature dans sa comédie Les Thesmophories sous les traits d'un homme efféminé qui se travestit et pratique une homosexualité passive.

Le dialogue de Platon où Pausanias apparaît le plus longuement est Le Banquet, dont l'action se déroule en 416 au moment d'une victoire d'Agathon à un concours dramatique organisé à l'occasion des Lénéennes. Pausanias fait partie des intervenants du dialogue, de même qu'Agathon. Au moment où se déroule le dialogue, Pausanias est âgé d'une cinquantaine d'années environ. Au cours du dialogue, Pausanias est le deuxième, après Phèdre, à prononcer un discours sur Éros (de 180c à 185c); il y distingue notamment deux Aphrodites, l'une commune et l'autre céleste (180d-181a). Au cours de son intervention, il évoque les amours dirigés tantôt vers les femmes et tantôt vers les hommes, qui relèvent de l'Aphrodite commune, et il fait plus particulièrement l'éloge de la pédérastie qu'il lie à l'Aphrodite céleste. Plus loin dans le dialogue, le dramaturge Aristophane, qui intervient également dans le dialogue, fait une allusion peut-être moqueuse aux deux hommes.

Pausanias est cité plus brièvement dans un autre dialogue socratique, Le Banquet de Xénophon (en VIII, 32-34) : Socrate y critique l'éloge de la pédérastie grecque faite par Pausanias.

Aux époques postérieures, Pausanias est cité dans Les Deipnosophistes d'Athénée (au livre V) et dans l’Histoire variée d'Élien (livre II).

source et suite sur wikipedia, ou sur wikiwand, (présentation léchée !)

- distingue l'Eros céleste (Homo) et l'Eros vulgaire (Hétéro)( bien que ces deux termes n'apparaissent qu'au XIX eme siècle !!)
voir Fernandez.D

- à propos de Pédératie voir sur gaogoa GreceII/Vases/Pederatie...02, 03

- voir Amour ... sur Gaogoa/Grece/Statuaire..


Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule, Bouchardon, Louvre
PERICLES

" unique en tant qu'homme d'État athénien, Périclès l'était également à deux égards en tant qu'orateur, d'abord parce qu'il avait un ascendant personnel que nul n'avait eu avant lui et ensuite parce que sa pensée et sa force morale lui ont valu chez les Athéniens une réputation d'éloquence que personne n'avait atteint auparavant."

Périclès, en grec ancien Περικλῆς / Periklễs, est un stratège, orateur et homme d'État athénien (Athènes vers 495 av. J.-C. - 429 av. J.-C.).

Fils de l'homme politique Xanthippe et d’Agaristé, laquelle appartient à la puissante famille des Alcméonides, il est influent durant l'âge d'or de la cité, plus précisément entre les guerres médiques et la guerre du Péloponnèse, Périclès fait de la Ligue de Délos un empire athénien et mène ses compatriotes au cours des deux premières années de la guerre du Péloponnèse. Il a eu une influence si profonde sur la société athénienne que Thucydide, un historien contemporain, le qualifie de « premier citoyen de sa patrie » et que son époque est parfois appelée le « siècle de Périclès ». Les sources sur sa vie sont nombreuses, mais discordantes.

 

- L'héritage le plus visible de Périclès se trouve dans les œuvres littéraires et artistiques de l'âge d'or d'Athènes, dont la plupart survivent à ce jour. L'Acropole, bien qu'en ruines, est toujours un symbole de l'Athènes moderne. Paparrigopoulos écrit que ces chefs-d'œuvre sont « suffisants pour rendre immortel le nom de la Grèce dans notre monde[173] ».

En politique, Victor Ehrenberg fait valoir qu'un élément de base de l'héritage de Périclès est l'impérialisme athénien, qui nie la véritable démocratie et la liberté aux gens, sauf d'un État dominant.

- un humanisme athénien s'est illustré dans l'âge d'or. La liberté d'expression est considérée comme l'héritage durable découlant de cette période. Périclès est salué comme « l'idéal-type de l'homme d'État parfait dans la Grèce antique » et son oraison funèbre est aujourd'hui synonyme de la lutte pour la démocratie participative et la fierté civique

- wikipedia, ou wikiwand,

- Le siècle de Périclès, wikiwand, ou herodote.net,

PERIANDRE
de Corinthe

Périandre, fils du tyran Cypsélos, fut le second, et l'un des plus remarquables, tyran de Corinthe.
Grâce à lui, Corinthe acquit une importance qu'elle ne devait plus jamais connaître après sa mort.

Successeur de son père en - 627, il aurait régné 40 ans. Il améliora les ports de Corinthe, encouragea les arts et le commerce, et construisit la première rampe sur l'isthme (appelée diolkos ou dromos) - rampe qui permit aux navires de passer du golfe de Corinthe au golfe Saronique et d'éviter de contourner tout le Péloponnèse.
L'argent gagné grâce à cette voie permit à Périandre de supprimer les impôts à Corinthe. Il conquit la cité d'Épidaure au sud-est de Corinthe et s'en empara, puis conquit Corcyre, et y exila son fils Lycophron, quand celui-ci lui reprocha la mort de sa mère, refusant de régner avec son meurtrier.
Périandre tenta plus tard de se réconcilier avec son fils, qui accepta de revenir à Corinthe à condition que Périandre s'occupât de la colonie. Les habitants de Corcyre assassinèrent alors Lycophron ; Périandre mourut peu après.

...
Périandre était souvent mis dans les listes des Sept sages de Grèce pour certains de ses proverbes, même si Platon s'indignait qu'on confondît son intelligence avec de la sagesse.

suites sur wikipedia,

PERIANDRE, par Diogène LAERCE (wiki) (remacle) , source remacle,
Biographie,
Lettres,
Périandre à Proclès :
« Le crime que j'ai commis contre mon épouse ( il la jeta du haut des degrés et la tua à coups de pied,) a été involontaire. Mais vous ferez une injustice, si vous me témoignez volontairement votre ressentiment, en vous servant pour cela de mon fils. Faites donc cesser son inhumanité envers moi, ou je m'en vengerai sur vous. J'ai vengé la mort de votre fille en condamnant mes concubines au feu, et en faisant brûler vis-à-vis de son tombeau les vêtements des femmes de Corinthe. »

PERSE

- Perse (en latin Aulus Persius Flaccus), né en 34 apr. J.-C. à Volterra en Étrurie et mort en 62, est un auteur latin du Ier siècle apr. J.-C. source wikipedia, Poète,

- Aulus Persius Flaccus est né en 34 après Jésus-Christ ; à Volterra en Étrurie, d'une famille de l'ordre équestre et très riche. Ami fraternel de Lucain, élève et admirateur affectueux du philosophe stoïcien Cornutus, il mena une vie vertueuse et austère, se garda le coeur pur. A tous il inspirait estime et respect ; Thraséas, son parent par alliance, lui donna sa tendresse.
Malade, il mourut en pleine jeunesse à vingt-huit ans. Perse n'avait guère bougé d'auprès de sa mère et de ses soeurs, ne les quittant que pour fréquenter l'école des rhéteurs. On peut dire avec certitude qu'il ignora la vie et les hommes. Mais il entendait ses maîtres et ses amis. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur. Il n'ignora pas grand chose des turpitudes de la Cour.
source notice sur Perse de H.Clouard;

- Satires I à VI, et Choliambes, sur ugo.bratelli, et format .pdf,

Satire I :
...
On s'enferme pour écrire, soit en vers, soit en prose, quelque chose de grand, fait pour un déclamateur au poumon généreux. On récite cela au public, bien coiffé, en toge neuve, toute blanche, avec une sardoine qui est un cadeau d'anniversaire, et juché sur une haute chaire.
Et puis, quand on s'est gargarisé agilement de mielleuses inflexions, l'oeil mourant de plaisir, on voit ces grands niais de Romains s'agiter indécents et la voix pâmée, tandis que les poèmes leur entrent dans les reins et que tel vers est comme une main qui les chatouille au bon endroit. C'est toi, pauvre vieux, qui donnes leur pâture aux oreilles de l'auditoire ? et quel auditoire ! Harassé, tu vas crier : " Assez ! " - " A quoi bon avoir fait des études, si ce levain ne lève pas, si ce figuier sauvage, une fois qu'il a pris racine en nous, ne perce pas au dehors en nous rompant le foie ? " - Et voilà pourquoi l'on se ferait du mauvais sang, des cheveux blancs ? O moeurs ! Être savant, ce n'est donc rien, du moment que les autres ne savent pas que tu l'es ?
....
-

   
PETRONE,
en latin 
Caius Petronius Arbiter

Écrivain latin (?-Cumes 66 après J.-C.).

Identifié à ce sénateur épicurien surnommé l'« Arbitre des élégances » que Néron contraignit au suicide après la découverte de la conjuration de Pison, Pétrone est l'auteur présumé du Satiricon.
Histoire des régions,

Le Satyricon est considéré comme l'un des premiers romans de l'histoire de la littérature. Narrant les aventures singulières et scabreuses de héros assez spéciaux, il constitue une satire sociale, qui est, grâce à la psychologie des personnages et l'observation réaliste, une véritable innovation littéraire.
La « questione petroniana », expression italienne désignant la polémique érudite concernant l'identité de Pétrone et son autorité auctoriale sur le Satyricon, a produit nombre d'hypothèses.

Le Satyricon est un roman satirique écrit en latin et qui mêle vers et prose. Il est constitué par un récit-cadre (titré généralement les « Aventures d'Encolpe ») et trois récits enchâssés : L'Éphèbe de Pergame, La Matrone d'Éphèse et le Festin chez Trimalcion, autant d'intrigues à la vaste postérité littéraire. Le récit conte les aventures, dans une Rome décadente (avant la fin du Ier siècle) de deux jeunes homosexuels, Encolpe et Ascylte, ainsi que du jeune amant du premier, l'adolescent Giton. Après qu'Encolpe a été frappé d'impuissance par le dieu Priape, lui et ses amis errent de lieu en lieu, jusqu'en Grèce.
- wikipedia, ci-dessus et ci-dessous,

Pétrone (Petronius Arbiter sur les en-têtes des manuscrits qui nous sont parvenus est un écrivain romain, auteur du Satyricon. Il est généralement (mais pas unanimement) identifié avec Petronius Niger, ancien consul, l'un des favoris de Néron, jouant à la cour le rôle d'arbitre du bon goût (elegantiae arbiter3) dans les années 60, avant de tomber en disgrâce et de se donner la mort en s'ouvrant les veines après avoir relaté par écrit les turpitudes de Néron (Tacite, Annales, livre XVI, 17 à 20). Toutefois, d'autres hypothèses quant à son identité ont été formulées.
source wikipedia,

 

- Le Satiricone, le Satyricon, wikipedia, ou wikiwand,

Sur remacle, Biographie, et Le Satiricon, Texte Louis LANGLE

- Video, Rien ne veut rien dire, Une vie une oeuvre par Simone DOUEK et Annie FLAVEL, diffusée pour la première fois sur France Culture le 04.06.2000.
- Voir Oreste et Giton, dans Sculpture Greco-roamine, sur Gaogoa

- Encolpe et Giton montre un mignon entretenu ...
source Fernandez.D


FELLINI.F Satyricon, 1969, 1ere partie, Italien & sous-titres en portugesh .....

 

 


source philipkay

PHANIAS
d'Erèse

-Phainias, en grec ancien Φαινίας, est un philosophe péripatéticien et botaniste du IVe siècle av. J.-C
-Né à Érèse dans l’île de Lesbos, Phainias est compatriote, ami et condisciple de Théophraste. Arrivé à Athènes vers 332 av. J.-C., Phainias s’attacha à l’école d’Aristote. Son principal intérêt allait à l'histoire.
Commentateur d’Aristote pour ce qui est des sciences et de la logique, il fut aussi un continuateur de ses travaux.

- Phainias est opposé aux sophistes ; opposé à Diodore Cronos, adepte de la dialectique éristique, dans son ouvrage intitulé Contre Diodore, il attribue au sophiste mégarique Polyxèneune forme d’argument du troisième homme : « Si l’homme est homme par sa participation, par son commerce avec l’idée et l’homme en soi, il faut qu’il y ait un homme dont l’existence dépende de celle de l’idée. Or, ce n’est pas l’homme en soi qui est par une participation avec l’idée, car il est lui-même l’idée ; ce n’est pas non plus quelque homme particulier. Reste donc ce que ce soit un troisième homme, dont l’existence dépend de l’idée. »
.....................................

Oeuvres :

  • Des poètes
  • Sur les Socratiques
  • Traité des plantes
  • Prytanées d’Érèse
  • Histoire des tyrans de Sicile

source & suite sur wikipedia, ou wikiwand,

La Muse Garçonnière,

XII, 58
Phanias, Le plus beau des garçons
Trézène a des garçons d'une parfaite allure,
Et l'on peut, sans erreur, les louer tous ensemble.
Empédocle est pourtant le plus beau, il me semble,
Comme parmi les fleurs, la rose est la plus pure.


-


Le grand Dictionnaire Historique ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée et profane, Par Mre Louïs MORERI, Prêtre, Docteur en Théologie, Venise, chez François Pitteri
PHERECYDE
d'Athène
- Phérécyde est un mythographe et logographe grec (vers 480 av. J.-C.). Historien,
- Tous les grands traités de Phérécyde sont perdus, comme l'histoire de l'île de Léros, un essai sur Iphigénie et sur les festivals de Dionysos. Toutefois, ont été préservés de nombreux fragments de son ouvrage majeur, une Histoire mythologique en dix livres des dieux et des héros, écrite en dialecte ionien. Cet ouvrage fréquemment cité par les scholiastes et le Pseudo-Apollodore, a permis la préservation de nombreux fragments.

Sa généalogie des dieux et des héros relatait une théogonie et une description des âges héroïques en Grèce, notamment du Ve siècle. Il modifia les légendes, dans le but, non de les rationaliser, mais plutôt dans celui de les adapter à la foi populaire. Phérécyde ne peut pas être considéré comme l'équivalent d'Hécatée de Milet, le mythographe tardif, car l'œuvre généalogique de ce dernier (les Généalogies) est plus sceptique et plus critique.

- source et suite sur wikipedia,


- lire Pérécyde sur cosmovisons, +++
....
L'Astronomie de Phérécyde, :
Voici, selon l'un des interprétations qui ont été faites, ce que pourraient être les conceptions astronomiques de Phérécyde qui se trouvent dans son ouvrage Sur les sept compartiments du grand Tout. Ces compartiments (mucoi) devaient comprendre l'espace infini qui entoure la sphère céleste, le ciel des étoiles fixes, le ciel des planètes, la sphère du Soleil, la sphère de la Lune, la Terre et l'Enfer (le dessous de la Terre). C'étaient là les lieux de retraite et les portes par où passaient et repassaient les âmes.
....



- Quelques fragments p 70 à p 98 sur archive.org, mais en grec et latin ...


- sur remacle par Diogène LAËRCE, Phérécyde,
& D.LAËRTE, Phérécyde, chapitre XI, remacle,

- Cosmogonie orphique :
Theodor GOMPERZ, Les penseurs de la Grèce, histoire de la philosophie antique, chapitre II,

 
PHILON d'Alexandrie,
dit
PHILON le Juif

- Philon d’Alexandrie (grec : Φίλων ὁ Ἀλεξανδρεύς, Philôn ho Alexandreus, latin : Philo Judaeus, « Philon le Juif », hébreu : פילון האלכסנדרוני, FYLôN HaLeKSaNDRôNY)1 est un philosophe juif helléniséqui est né à Alexandrie vers 20 av. J.-C., où il est mort vers 45 apr. J.-C. Contemporain des débuts de l’ère chrétienne, il vit à Alexandrie, qui est alors le grand centre intellectuel de la Méditerranée. La ville compte une forte communauté juive dont Philon est un des représentants auprès des autorités romaines. Son œuvre abondante est principalement apologétique, entendant démontrer la parfaite adéquation entre la foi juive et la philosophie hellène.

Dans son œuvre, Philon interprète la Bible à travers la philosophie grecque principalement à l'aide de Platon et des stoïciens. Il en résultera dans les siècles qui suivront non pas une soumission de la théologie à la philosophie, mais au contraire de la philosophie aux Écritures. Si la pensée de Philon imprègne les Pères de l'Église, dont Origène, Ambroise de Milan et Augustin d'Hippone, son influence est faible sur la tradition juive, notamment sur la tradition rabbinique qui prendra naissance un ou deux siècles après sa mort. Cela tient pour partie au fait qu'il utilise la Septante (Bible traduite en grec) plutôt qu'une Bible en hébreu et pour partie au fait qu'il interprète la Torah de façon allégorique. Son œuvre donne aussi des indications sur des mouvements religieux aujourd'hui disparus comme les Thérapeutes d'Alexandrie.

Philon est le premier à avoir pensé Dieu en architecte de l'univers, alors que chez Platon le démiurge est un artisan et que chez Aristote le monde est incréé. Dieu étant fortement transcendant, son œuvre accorde une grande importance à la Providence divine et à la grâce, reconnaissant que le monde appartient à Dieu et non aux hommes. Ainsi, si les êtres humains peuvent avoir une certaine parenté spirituelle avec Dieu, ils ne sont pas au même rang que lui. Croire l'inverse serait succomber au mal. Dieu agit au moyen des puissances divines : celle qui crée, celle qui ordonne, celle qui interdit, la compassion ou la miséricorde et enfin la puissance royale ou souveraine. Pour Philon, il existe deux sortes d'anges ceux qui ont aidé Dieu à créer le monde et ceux qui assistent les hommes dans leur ascension vers Dieu.
......

- Philon naît en 20 av. J.-C., dix ans après qu'Alexandrie est devenue une province romaine. Si ce changement de statut n'a guère eu d'effet sur le plan culturel, il introduit de profonds changements sociaux et politiques23. Les Grecs se voient accorder la possibilité de devenir citoyens romains, mais ils doivent rompre les liens avec leur cité d'origine. Les Juifs, que les Romains considèrent comme plus proches des Égyptiens que des Grecs, sont contraints de payer l'impôt de la laographica, obligation qu'ils jugent dégradante24. Plus généralement le statut qui à l'époque des Lagides leur permettait de former un politeuma, une communauté... jouissant de privilèges spécifiques, directement subordonnée au gouvernement plutôt qu'à la cité est remis en cause. Le titre d'ethnarque — chef de la communauté — est supprimé en l'an 10 ou 11 apr. J.-C., tandis que l'autorité du conseil des anciens est renforcée25. Par ailleurs, l'accès à l'administration et à l'armée devient plus difficile pour les Juifs car ces postes sont désormais réservés aux Romains26. Parallèlement, la tension entre les Juifs et les Égyptiens s'accroît26.
C'est dans ce contexte que Philon s'engage politiquement dans la vie de la cité notamment à travers l'écriture du In Flaccum (contre Flaccus).

- Les commentaires de Philon portent essentiellement sur les cinq livres de la Torah ou, comme il lit la Bible en grec, du Pentateuque : c'est-à-dire la Genèse, le Livre de l'Exode, le Deutéronome, le Lévitique et le Livre des Nombres.

- Selon Photios Ier de Constantinople, Philon serait à l'origine de l'interprétation allégorique de la Bible adoptée par les chrétiens. Théodore de Mopsueste considère Philon comme le maître d'Origène pour l'interprétation allégorique. Toutefois, selon lui, le Père de l'Église va plus loin dans ce domaine que Philon, qui reste attaché malgré tout au sens du texte45.

À l'époque hellénistique, les Juifs sont influencés et stimulés par l'exégèse que font les Grecs des textes d'Homère45. Or, ces textes grecs renvoient à des mythes et ne sont donc pas didactiques, alors que, pour lui, la Bible n'est pas un texte qui relève du mythe, mais constitue la parole de Dieu.

.........
source et suite sur wikipedia, ou wikiwand,


- Philon sur remacle, :
Contre Flaccus ou de la Providence,
Légation à Caius ou des Vertus,
Propriétés des Nombres, :
§ 3. — Le nombre est intimement uni à l'ordre, et, parmi les nombres, le six est le type de la génération d'après les lois naturelles. En effet, après l'unité, il est le premier nombre parfait,étant égal à la somme de toutes ses parties et composé du trois, qui en est la moitié, du deux, qui en est le tiers, et de l'unité, qui en est le sixième (3 + 2 + 1 = 6/2·+ 6/3 + 6/6 = 6). En outre, il est, pour ainsi dire, d'une nature hermaphrodite et doué de la puissance de l'un et l'autre sexe ; car, parmi les nombres, l'impair, (ou surabondant) représente le mâle, et le pair, la femelle; or, le premier des nombres impairs est le trois, le premier des nombres pairs est le deux, le produit de l'un par l'autre est le six. Il convenait donc que l'univers, qui est la plus parfaite des choses créées, fût achevé sur le type du nombre parfait, qui est le six. Et comme, dans l'avenir, « le monde » devait être soumis à la loi de la génération de toutes choses par l'accouplement des sexes, il devait porter l'empreinte du premier nombre composé, impairement pair, formé par l'union du mâle (3), qui procrée, et de la femelle (2), qui conçoit.

DE LA VΙΕ CONTEMPLATIVE OU DES VERTUS DES SUPPLIANTS,
LES CHANTS DE LA SIBYLLE HÉBRAÏQUE AVANT LE CHRISTIANISME
,
DES ANIMAUX PROPRES AUX SACRIFICES, ET DES DIVERSES ESPÈCES DE SACRIFICES,

 

- PETIT.F : Philon d'Alexandrie, sur Persée
- VERNHES.J-V, Philon d'Alexandrie et le judaïsme alexandrin, juillet 2017,

 


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CHRISTIANISME, Ecoles, Théologiens,
MAZDAISME,
   

PHILOSTRATE
l'Ancien

ou

de Lemnos ?
voir ci-dessous

à démêler !

en cours...

- Sophiste grec, originaire de Lemnos (vers 165-vers 250 après J.-C.).

On connaît sous ce nom au moins deux auteurs des premiers siècles de notre ère.

Après avoir étudié auprès d'Antipater de Hiérapolis, le premier, qu'on désigne généralement sous le nom de Philostrate l'Ancien, aurait exercé à Athènes le métier de rhéteur avant d'enseigner à Rome où il fit partie du cercle de lettrés, médecins, sophistes et rhétoriciens, que Julia Domna, épouse de l'empereur Septime Sévère, avait réunis autour d'elle. C'est à la demande celle-ci qu'il rédigea une Vie d'Apollonios de Tyane en huit livres.
En écrivant cette vie romancée d'un sage qui fut, de son vivant même, révéré comme un homme divin, Philostrate entendait présenter à la société païenne de son siècle un idéal de « syncrétisme religieux capable de satisfaire tout le monde, légitimant toutes les traditions locales, offrant néanmoins aux âmes avides d'une religion morale les enseignements les plus purs et les plus élevés, et aboutissant en dernière analyse à la suprématie de la philosophie néopythagoricienne professée par les beaux esprits du cercle impérial et à l'apologie du culte du Soleil, auquel la famille de l'impératrice présidait de longue date dans l'un des plus vieux sanctuaires de l'Orient » (A. Réville, "Le Christ païen du IIIe s.", Revue des Deux Mondes, t. 59, 1865, p. 620-654).
Par ailleurs, outre un Héroïcos, des Vies des sophistes, ainsi qu'un Traité sur la gymnastique (Gymnasticos), deux textes de conférences (dialexis) et un ensemble de soixante-treize Lettres, nous sont parvenues, sous le nom de Philostrate et sous le titre commun d'Eikones (Images), deux séries de descriptions de tableaux ou, plus précisément de panneaux peints (pinakes), dont les scènes mythologiques sont censées orner les murs de la stoa (galerie) de la villa d'un hypothétique patricien de Naples. On s'accorde généralement aujourd'hui à retenir Philostrate l'Ancien comme l'auteur des seules soixante cinq premières de ces descriptions, et à attribuer les autres à un Philostrate le Jeune qui pourrait être le petit-fils ou le petit-neveu du premier. Héritières d'un genre devenu classique dans la littérature grecque depuis l'énumération par Homère des figures ornant le bouclier d'Achille, longuement évoquées dans l'Iliade, ces descriptions de tableaux (ekphrasis) exercèrent une grande influence sur l'iconographie de la Renaissance italienne (Titien, Raphaël, Jules Romain, le Rosso, Primatice, etc.)
source Larousse,


-
-
- Oeuvres , source remacle,
   
PHILOSTRATE
le Jeune
- Philostrate le Jeune est un écrivain grec de l'époque romaine (seconde moitié du IIIe siècle).

Il était le petit-fils par sa mère de Philostrate de Lemnos (né lui-même vers 190). Comme il le dit dans sa préface, il a imité le recueil des Tableaux (Εἰκόνες) de son grand-père, en ajoutant 17 descriptions de tableaux (réels ou fictifs, car il s'agit en fait de développements rhétoriques1). Le 17e texte est incomplet. C'est la seule œuvre qu'on conserve de lui. Elle est en général éditée à la suite des 64 Tableaux de son grand-père, et aussi avec les treize descriptions de statues de « Callistrate », un auteur dont on ne sait rien.
-
- La suite de Philostrate, par Blaise De VIGNERE, source gallica bnf, en ancien françois.
- Le livre des tableaux et ceux de de son grand-père ... remacle source,
- archive.org, grec et anglais, & theoi,

   

PHILOSTRATE
de Lemnos

ou l'Ancien ?
voir ci-dessus

à démêler

- Philostrate (en grec ancien Φιλόστρατος / Philóstratos, en latin Lucius Flavius Philostratus), surnommé Philostrate de Lemnos, est un sophiste romain de langue grecque de la première moitié du IIIe siècle.

Sa vie est très mal connue. Son père s'appelait Nervianus et il était neveu de Philostrate d'Athènes par sa mère. On sait par un passage de son oncle (Vies des sophistes, II, 30) qu'il fêta ses 24 ans sous le règne de Caracalla (211-217), ce qui le fait donc naître vers 190. Les Héroïques ont dû être écrits sous Sévère Alexandre (222-235). On l'appelle parfois « Philostrate l'Ancien » pour le distinguer de Philostrate le Jeune son petit-fils (bien qu'il ne soit pas le premier des Philostrate).

- Dans la Souda on trouve :
les Images ou La Galerie de tableaux (grec Εἰκόνες / Eikones, latin Imagines) : recueil de 64 descriptions de tableaux exposés dans un portique à Naples, en deux livres. Il ne s'agit pas vraiment de critique d'art, mais de modèles de composition rhétorique dans le genre de l'ekphrasis ou description d'œuvre d'art. On ignore si les tableaux ont réellement existé ou s'ils sont imaginés par l'auteur. Philostrate le Jeune a écrit une suite à cette œuvre ;

&

Les Héroïques (Ἡρωικά) ou Dialogue sur les héros (Ἡρωικός) : dialogue à Éléonte, au bord de l'Hellespont, entre un vigneron et un marchand phénicien de passage sur les héros de la guerre de Troie.

source et suite sur wikipedia,


- PHILOSTRATE, Oeuvres, sur remacle,
Une galerie antique de 64 tableaux,
Le merveilleux dans l'Antiquité, Apollonius de Tyane sa vie, ses voyages, ses prodiges et ses letrres....
  Livre I : Jeunesse, ségour à Babylone chez le roi Vardane,
  Livre II : Voyage dans l'Inde, séjour à Taxile chez le roi Phraote,
  Livre III : Voyages dans l'Inde, les Brachmanes et leur chef Iarchas
  Livre IV : ....
....Livre VIII : .....
  Lettres,
Traité de gymastique, remacle, voir ci-contre
La vie des sophistes, Table, source remacle,

 


- source et traduction ugo.bratelli, ci-dessous,

Vie des sophistes :
Eudoxe de Cnide
,
Léon de Byzance,
Hippias d'Élis

De la Gymnastique

1- Regardons comme étant du domaine de la science les occupations suivantes: par exemple philosopher, parler avec art, cultiver la poétique, la musique, la géométrie, et, par Jupiter, l’astronomie, pourvu qu’on ne s’attache pas au côté futile; c’est aussi de la science que de bien conduire une expédition militaire; enfin toute la médecine, la peinture, la plastique, les diverses espèces d’ornements, la ciselure sur pierre et sur fer lui appartiennent encore. Quant aux occupations illibérales, accordons-leur ce qu’il faut d’art pour fabriquer convenablement quelque instrument ou quelque ustensile que ce soit; mais le nom de science doit être réservé aux seules occupations que j’ai désignées plus haut.
J’enlève à la classe des arts illibéraux la conduite du gouvernail, puisqu’elle implique la connaissance des astres, celle des vents et des choses cachées. J’indiquerai pourquoi j’ai dit tout cela (cf. § 14); quant à la gymnastique, affirmons que cette science n’est inférieure à aucun autre art; aussi en a-t-on rédigé les principes sous forme de traités pour ceux qui veulent s’y livrer; en effet, l’antique gymnastique a produit les Milon, les Hipposthénès, les Polydainas, les Promachus, Glaucus, fils de Démylus, et avant eux, d’autres athlètes encore: Pélée, Thésée et Hercule lui-même. La gymnastique du temps de nos pères a connu aussi des athlètes admirables et dignes de mémoire, quoique moins nombreux; mais la gymnastique actuelle a tellement changé les habitudes des athlètes (cf. § 44 suiv.), qu’ils sont, pour la plupart, pris en aversion par les vrais amateurs des exercices gymnastiques.

[2] Il me semble convenable d’exposer les causes de cette décadence, de rassembler dans cet ouvrage, aussi bien en faveur de ceux qui enseignent la gymnastique que de ceux qui s’y livrent, tout ce que j’en sais et de défendre la nature qu’on a calomniée, parce que les athlètes d’aujourd’hui sont de beaucoup inférieurs à ceux du temps passé; la nature, en effet, produit aujourd’hui ...

suite sur remacle,

 
PHILOXENE
de Mabboug


- Philoxène de Mabboug (en syriaque occidental Mor Aksnoyo Mabbugoyo1) est un évêque syrien « monophysite » né vers le milieu du Ve siècle à Tahal, ville épiscopale du Beit Garmaï (province de Kirkouk), mort sans doute le 10 décembre 523 à Gangres en Paphlagonie.

- Son nom de naissance était Joseph. Aksnāyā ou aksnoyo signifie en principe (en syriaque) « étranger » ou « hôte » (du grec ξένος), mais il peut s'agir aussi d'une adaptation d'εὔξενος, « hospitalier » ; ce surnom a été ensuite hellénisé en Ξεναίας ou Φιλόξενος (cette dernière forme étant synonyme d'Εὔξενος, utilisée en grec comme anthroponyme, cf. Euxène de Phocée, fondateur de Marseille).

Sa ville natale, Tahal, n'a pas été localisée ; elle se rencontre dans le Synodicon de l'Église de l'Orient comme siège épiscopal dans la province de Kirkouk (Karka de Beth Slok) entre le Ve et le Xe siècle. Elle se trouvait donc sur le territoire du royaume des Sassanides, d'ailleurs assez loin à l'est de la frontière. Pourtant, toute la carrière de Philoxène se déroule dans l'Empire romain d'Orient.

parcours de vie mouvementé .... suivre les liens ci-dessous

....
- Toute l'œuvre de Philoxène a été écrite en syriaque. Une bonne partie en est perdue, mais ce qui reste est assez important.
- La partie la plus célèbre est une série de 13 sermons (appelés šarbé en syriaque), dont il existe des traductions anciennes en grec, en arménien et en arabe. L'un d'entre eux sert de prologue, et ensuite ils sont organisés par paires, parfois avec un titre mentionné : la première paire sur la foi, la seconde sur la simplicité d'esprit, la troisième sur la crainte de Dieu, la quatrième sur le renoncement, la cinquième sur le combat contre la gourmandise, la sixième sur l'ascèse et le combat contre la lubricité.

La doctrine est en partie inspirée du Liber graduum. La vie chrétienne a deux formes : celle des « justes » (kéné), qui pratiquent les jeûnes, la prière et les aumônes, et celle des parfaits (gmiré), qui renoncent au mariage et à toute propriété.
Le chrétien est appelé à la perfection par le baptême, mais ne la trouve que dans le renoncement au monde.

- Parmi les textes dogmatiques, il y a les 10 discours (memré) appelés en latin De Uno e Trinitate incorporato et passo (Sur Un de la Trinité qui s'est incarné et a subi la Passion), exposé de la doctrine monophysite dirigé contre un certain Habbibh, daté de 480 environ ; et les 3 traités De Trinitate et Incarnatione, datés des années 515-518. Il faut ajouter un ensemble de 30 textes, qui revêtent pour la plupart la forme de lettres, et qui sont en fait des discours, soit sur le dogme, soit sur la vie ascétique.

D'autre part, on conserve de Philoxène des commentaires des Évangiles de Matthieu, de Luc et de Jean.

- source et suite sur wikipedia,

- Philoxène de .. sur ljallamion,

- Discours sur Archives.org, en anglais, et ? et ? syriaque ,
- Peshitta.org, ???
- Versions des saintes écritures, hlybk,
- Beth Mardutha ??, Syriac Institute ?


source wikipedia,

 
PHOTIOS 1 er

- Photios ou Photius Ier de Constantinople (en grec Φώτιος / Phốtios ; en latin Photius), né vers 820, mort le 6 février 891 (ou 897), érudit et homme d'État byzantin, fut patriarche de Constantinople de décembre 858 à novembre 867, puis du 26 octobre 877 au 29 septembre 886. L’Église orthodoxe le compte au moins depuis la fin du Xe siècle parmi les saints et les Pères de l'Église : le Synaxaire de Constantinople mentionne sa fête à la date du 6 février. Les Latins l'ont longtemps décrit comme le principal responsable du schisme du IXe siècle (aussi appelé « schisme de Photius »1,2,3). Les travaux de l'historien et ecclésiastique catholique François Dvornik2 ont sur ce point rendu justice au patriarche, qui se réconcilia avec le pape Jean VIII. Son activité de savant fait également de lui une des personnalités les plus marquantes de l'époque byzantine.
- l appartenait à une famille noble de la capitale, proche du palais : le patriarche Taraise (784-806) était son grand-oncle du côté paternel ; son père Serge avait la dignité de spathaire ; sa mère s'appelait Irène. Il avait quatre frères : Serge et Constantin devinrent tous deux protospathaires, et Serge épousa une sœur de l'impératrice Théodora ; Taraise (destinaire de la Bibliothèque) fut patrice ; le plus jeune s'appelait Théodore. Son père, défenseur du culte des images, fut destitué et exilé sous le règne de Théophile ; c'est sans doute le « Serge le Confesseur » dont parle le codex 67 de la Bibliothèque, auteur d'une Histoire qui racontait les huit premières années du règne de Michel II (820-828), et revenait ensuite sur celui de Constantin V.

source et suite sue wikipedia,

- Bibliothèque sur wikipedia,

- Oeuvres ou Bibliothèques, ou Myriobiblos, de PHOTIOS, sur remacle, 280 codices d'auteurs antiques et chrétiens,
- la “Mystagogie du Saint Esprit”,

- auteur d’un traité contre les Pauliciens ;
- “de Nomocanon
- et d’un recueil de 300 réponses exégétiques adressées à l’archevêque de Cyzique, Amphilochus, “les Amphilochia

-


Archidiocese of America,
 
PINDARE

Pindare, en grec ancien Πίνδαρος / Píndaros, né à Cynoscéphales, un bourg près de Thèbes (Béotie), en 518 av. J.-C., mort à Argos en 438 av. J.-C., est l'un des plus célèbres poètes lyriques grecs.

Forte personnalité profondément attachée à la religion traditionnelle et à l'antique aristocratie dorienne qui prédominait à Thèbes, Pindare n'aimait pas Athènes dont l'esprit démocratique l'inquiétait : préférant les villes gouvernées par une aristocratie sachant instaurer l'Eunomie (le « bon ordre », du grec ancien εὐνομία)Note 1, il a consacré ses chants à célébrer ce vieil idéal. En digne héritier de la conception aristocratique et dorienne du concours athlétique, Pindare est le premier à faire de l'épinicie, hymne de triomphe, une sorte de poème dont la signification est à la fois religieuse et morale. Considéré dès l'Antiquité comme le maître incontesté et inimitable du lyrisme choral grec, synthèse de l'art poétique, musical et chorégraphique, il inaugure en outre dans ses Odes triomphales un art puissant aux rythmes savants où foisonnent des images somptueuses, art redécouvert par les Modernes seulement au XIXe siècle, et qui a inspiré les plus grands poètes. En évoquant « Pindare serein plein d'épiques rumeurs », Victor Hugo résumait les deux traits essentiels du poète grec, la majesté tranquille et presque religieuse qui a frappé ses admirateurs, et la vigueur s'épanchant dans les flots larges et sonores de ses images et de sa langue.
source wikipedia, ou wikiwand,

- Pindare, dans les Olympiques remacle,
(1, 43), nous précisent clairement qu'il est l'amant de Zeus. Ganymède arrive dans l'Olympe, où il se trouve tout dépaysé, et demande :
« Qui jouera avec moi, où coucherai-je ?
— Avec moi, répond Zeus, sans ambages.
— Je remue beaucoup la nuit et je vous empêcherai sûrement de dormir », réplique le garçon avec effronterie
.
source in Les Amours masculines, LARIVIERE Michel, Lieu Commun, 1984. p33

- Pindare sur remacle,
Notice sur Pindare,
On raconte qu'allant à Thespies, dans sa jeunesse, il se trouva fatigué de la route, qu'il se coucha et s'endormit dans le chemin. Pendant qu'il goûtait les douceurs du sommeil, des abeilles vinrent se reposer sur ses lèvres, et sans lui faire aucun mal y laissèrent un rayon de miel. On vit dans cet événement un présage certain de la célébrité à laquelle parviendrait le jeune Pindare et de la supériorité qu'il obtiendrait un jour sur ses rivaux.

Dissertation sur les jeux olympiques,
Olympiques,
Pythiques,
Néméennes,
Isthmique

 

 

Première Ode Pythique, Pindare (522- 446 av. J. C.). Atrium Musicae de Madrid, Artistic direction by Gregorio Paniagua. Les Pythiques, tirées du nom des jeux pythiques, jeux qui se célébraient tous les quatre ans à Delphes en l'honneur d'Apollon, les Pythiques sont un recueil de poèmes du grec Pindare célébrant des vainqueurs de ces mêmes jeux.

 

PITTACOS
de Mytilène

Pittacos (en grec ancien Πιττακός / Pittakós), né vers 650 à Mytilène, dans l'île de Lesbos, et mort vers 570 av. J.-C., est un homme d'État et général grec, sans doute de noble origine thrace. Il fut choisi comme aisymnète de la ville de Mytilène pour y restaurer l’ordre et renverser les ennemis de la cité qui avaient à leur tête Antiménide et le poète Alcée.
Il figure au nombre des « Sept sages » de l'Antiquité. Il délivra sa patrie du tyran Mélanchros.

La Souda lui consacre une notice. Des allusions dans des écrits d'auteurs anciens complètent ces maigres sources. Platon le cite et le réfute à plusieurs reprises dans le Protagoras, mentionnant notamment la critique que faisait Simonide de son grec. Aristote le considère comme un législateur soucieux de l’intérêt général.

- wikipedia, ou wikiwand,

PLATON
ARISTOCLES

Platon Aristoclès (en grec ancien Πλάτων / Plátôn [platɔːn], né en 428 av. J.-C. / 427 et mort en 348 av. J.-C. / 347 à Athènes, est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l'élève, ainsi que Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée. Celle-ci explore la plupart des champs importants, c'est-à-dire la métaphysique et l'éthique, l'esthétique et la politique.
Il critique le sophisme et propose la dialectique.
Dialogues

Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, produit les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale2. Chaque dialogue de Platon est l'occasion d'interroger un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. Il y développe une méthode qu'il appelle dialectique ou maïeutique. Il voua la majeure partie de son activité à la philosophie première, mais il se consacra aussi aux apparences et aborda l'Histoire Naturelle dans laquelle il voulut établir deux principes : l'un subissant, comme la matière, appelé récepteur universel ; l'autre agissant, comme une cause, qu'il rattache à la puissance du dieu et du Bien.
suite sur wikipedia, wikiwand,

ARISTOCLES PLATON, inventeur de la philosophie, au point que WHITEHEAD a pu dire :
« La plus sûre caractérisation de la tradition philosophique européenne est qu’elle consiste en une série de notes au bas des pages de PLATON. » Alfred North Whitehead, Procès et réalité, 1929, p. 63, source wikiwand,

 

- sur Gaogoa : ARISTOCLES-PLATON 2.0 Oeuvres et analyses. (Toutes les traductions disponibles)
et liens vers le site remacle, Table des Matières, (traduction Victor COUSIN).

- Platon raconte la résistance aux avances d'Alcibiade. in Le Banquet.
- Pour Platon Patrocle était Eraste.

Dans le discours de Pausanias, du Banquet, Platon distingue et théorise les deux sortes d'amour:
L'amour ou Eros vulgaire ou Aphrodite vulgaire, proposé aux relations hétérosexuelles et l'Eros céleste qui préside aux rapports entre hommes et garçons.
Le premier exalte le sexe, le plaisir, la fusion charnelle en vue d'engendrer, désir de progéniture.
Le second le seul amour noble, s'attache à l'âme plus qu'au corps et recherche le bien moral, la pureté.

Lire la traduction de Luc BRISSON du Banquet de PLATON ekladata
et non celle sinistre de E.CHAMBRY , ici,
(qui lui voit dans "l'homosexualité" ou plutôt la sexualité antique et la pédérastie,
une "déviation maladive ".).
p27, L'Amour qui ose dire son nom, Stock
Source Fernandez.D

- voir THEON de Smyrne :
-EXP -   EXPOSITION DES CONNAISSANCES MATHÉMATIQUES UTILES POUR LA LECTURE DE PLATON
source remacle,

voir Chronomath, Platon et math, ici, sutout la géométrie !

- sur gaogoa 18- Le Banquet,
- sur gaogoa lire Pédératie, 02, 03,

PLAUTE

(254-184 avant J.C.)
La Marmite
Auteurs de comédies et ironie comique

Plaute, en latin Titus Maccius Plautus, né vers 254 av. J.-C. à Sarsina dans l'ancienne Ombrie, maintenant située en Émilie-Romagne et mort en 184 av. J.-C. à Rome, est un auteur comique latin, le premier des grands écrivains de la littérature latine, d'autres comme Naevius ou Ennius n'ayant guère laissé qu'un nom et quelques fragments. Il s'est essentiellement inspiré d'auteurs grecs de la comédie nouvelle tels que Ménandre, Philémon et Diphile auxquels il a donné une saveur typiquement romaine. Il a également connu un grand succès de son vivant, et nombreux sont les écrivains romains qui l'ont loué.

Il a influencé certains des grands de la littérature, entre autres : Shakespeare et Molière (l'Avare est ainsi en partie imité de l'Aulularia de Plaute).

-wikipedia, ou wikiwand,

- sur remacle, Plaute, Table des matières,

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La Marmite :
La Marmite, voilà le vrai titre en français de la pièce de Plaute. J'y tiens beaucoup, non de cette affection que le bonhomme Chrysale portait en son coeur aux choses de cette espèce, quoique je prise fort son bon sens et ses discours ; je tiens à mon titre par un motif de raison et d'équité. C'est la Marmite qui, avec Euclion, occupe le plus constamment la scène ; c'est elle qui, avec lui, joue le rôle le plus important ; elle est le personnage moral du drame. Que le vieillard pousse comme un furieux sa servante dans la rue ; c'est qu'il veut visiter sans témoins, avant que de sortir, sa marmite pleine d'or. Qu'il s'afflige de quitter un moment son logis, même pour aller, chez le magistrat de la curie chercher sa part d'un congiaire ; c'est sa marmite qui le met en peine. Que l'affabilité de l'honnête Mégadore, et l'empressement de ce riche pour un pauvre homme tel que lui, le troublent et l'alarment ; c'est pour sa marmite qu'il tremble. Qu'au bruit des ouvriers travaillant dans la maison du voisin, il rompe l'entretien brusquement et coure chez lui tout effaré ; c'est encore sa marmite qu'il va sauver des voleurs. Pourquoi chasse-t-il à grands coups de bâton les cuisiniers que son gendre futur a envoyés chez lui en son absence pour apprêter le festin de noces, un festin qui ne doit lui rien coûter ? Et sa marmite ! comment la tenir cachée avec de pareils fripons ? Cette marmite est comme l'Achille de l'Iliade ; ...source et suite sur remacle,

PLETHON Gemiste

- Philosophe néoplatonicien, Georges Gémiste, dit Pléthon, en grec ancien Γεώργιος Γεμιστὸς Πλήθων (v. 1355 /1360 — 26 juin 1452), fut l'un des penseurs byzantins les plus originaux de son temps. Né entre 1355 et 1360, il fit d'abord ses études au sein de l'école platonicienne de Constantinople1, puis en milieu cosmopolite à Andrinople, où enseignaient Chrétiens, Juifs et Musulmans, avant de revenir enseigner à Constantinople, où ses cours sur Platon firent scandale et faillirent lui valoir d’être arrêté pour hérésie. Mais l'empereur Manuel II Paléologue, qui était son ami et son admirateur, préféra l’exiler à Mistra, devenu un important centre intellectuel dans le despotat de Morée. Pléthon y développa le concept d’une filiation entre les Byzantins et les Grecs de l'Antiquité et rédigea entre 1415 et 1418, à l'intention de l'empereur Manuel et de son fils le despote Théodore, un vaste plan de réformes politiques, économiques, sociales et militaires fondées sur les textes de Platon.

Membre de la délégation byzantine à titre de délégué laïc au concile de Florence (1437-1439) alors qu'il était déjà octogénaire, il donna dans cette ville de nombreuses conférences qui firent revivre la pensée platonicienne en Europe de l’Ouest. Durant ce séjour, il rencontra Cosme de Médicis, qui fonda une nouvelle Académie platonicienne ; cette école entreprit, sous la direction de Marsile Ficin, la traduction des œuvres complètes de Platon, les Ennéades de Plotin et divers autres ouvrages néo-platoniciens. ...
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." ...
La terre devait appartenir à l’État qui recevrait un tiers de la production. On encouragerait le développement des terres non encore cultivées. Le commerce devait être strictement contrôlé et l’usage du numéraire réduit au minimum. Au contraire, on encouragerait le troc et on limiterait les importations. La mutilation devait être abolie mais les homosexuels, en tant que déviants, devaient être envoyés au bûcher. Les réformes politiques et sociales préconisées par Pléthon se sont révélées aussi utopiques par leur caractère que par le moment critique où se trouvait Byzance ; ni l’empereur, ni le despote ne tentèrent de mettre en œuvre ce programme de gouvernement".

À la lumière de ses commentaires sur Théophraste, ses théories et propos ne sont pas considérés ou très peu estimés à cause de son manque de rigueur. Dans le De Differentiis ou En quoi Aristote se différencie de Platon, Pléthon compare les concepts de « dieu » chez Aristote et Platon, soutenant que chez Platon, Dieu possède la caractéristique d'un démiurge en tant que « créateur de toute substance intelligible et séparée et dès lors, de l’univers tout entier », alors qu’Aristote ne le considère que comme la force motrice de l’univers. Le dieu de Platon est également le principe et la cause finale de l’existence, alors que chez Aristote il n’est que la fin du mouvement et du changement. Pléthon raille Aristote....

Dans ses dernières années, Pléthon fit une compilation de ses croyances ésotériques dans un recueil intitulé Le Traité des lois, dont le titre est emprunté à Platon (en grec Νόμων συγγραφή, ou simplement Νόμοι), et qui ne fut découvert qu’après sa mort. Ce fut la princesse Théodora, épouse du despote Démétrios de Morée, qui en prit possession et, ne sachant que faire de ce manuscrit, l'envoya à Georges Scholarios, entre-temps élu patriarche de Constantinople sous le nom de Gennadios II.

source et suite sur wikipedia,


- PLETHON : OEUVRES dont Traité des Lois , sur remacle,
Traité des Lois :
dont :
- Notice préliminaire sur l'auteur et ses ouvrages,
- La Théologie, La Morale, La Politique, Le culte, La physique (Table des Matières)
- Résumé des doctrines de Zoroastre et de Platon,
- Sur quelqes points des rapports musicaux,

Traité des Lois :
Livre Premier,
Chapitre I :

....
Cet ouvrage traite des lois, des institutions, des croyances et des pratiques qui peuvent assurer aux hommes, dans la vie privée et dans la vie publique, le sort le meilleur, le plus beau, et aussi le plus heureux possible. En effet, telle est la nature de l'homme, qu'il tend avant et par-dessus tout au bonheur; c'est à la fois la fin unique et commune de l'humanité, et le but particulier de la vie de chacun ; c'est en vue d'y parvenir qu'on poursuit et qu'on pratique toutes les autres choses. Tous sont emportés vers ce but commun, mais tous n'y vont pas par les mêmes voies, c'est là qu'ils se séparent. Les uns pensent trouver le bonheur principalement dans ...
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PLINE l'Ancien

Naturaliste et écrivain latin (Côme 23 après J.-C.-Stabies 79).

Pline l'Ancien est l'auteur de la première grande encyclopédie scientifique connue. Cet ouvrage, qui constitue une source de renseignements infiniment précieuse sur les connaissances des Anciens, restera jusqu'au xve siècle l'essentiel du savoir de l'Occident chrétien tant en matière de zoologie et de botanique qu'en médecine et qu'en minéralogie.

L'épisode le plus célèbre de la vie de Pline est celui de sa fin tragique, que son neveu, Pline le Jeune, a relatée dans une lettre écrite à Tacite peu après l'événement. Commandant de la flotte stationnée à Misène (Campanie) lorsque se produit l'éruption du Vésuve, le 24 août 79, Pline veut observer de près le phénomène et se fait conduire à Stabies, sur la rive sud-est de la baie de Naples. C'est là qu'il expire, le 25 août, asphyxié par les gaz qui s'échappent du volcan. Le surlendemain, on retrouvera son corps intact.

- Histoire naturelle , Présentation source remacle,
Introduction,
.... En général, l'opinion des hommes est défavorable à Pline : Falconet, pour les arts, lui reproche continuellement des erreurs et des méprises, Blaise de Vigenère (dans Falconet, I, p. 172) dit à l’article de la ferrumination ou soudure : « Pline montre avoir eu quelque odeur de ces mélanges, mais grossièrement et comme à travers épaisse et obscure nuée Pline se serait fort abusé, aussi bien qu'en infinies autres choses où il s'est embarqué par un ouï-dire Pline nous en conte ici de merveilleuses et en peu de mots, s'étant contenté de ce qu'il a pu ouïr superficiellement d'infinies choses qu'il a atteintes comme en passant, sans en avoir l'expérience. »

C'est en effet l'expérience personnelle qui manque à Pline. Une part notable de son livre est consacrée à la médecine, et certes il est impossible de trouver rien de plus mauvais que cette portion-là : n'étant guidé par aucune connaissance des choses, il a entassé sans choix et sans critique les recettes les plus extravagantes. Je ne dirai pas seulement qu'il n'a aucune notion scientifique sur la médecine (les notions scientifiques, à proprement parler, lui font défaut partout), mais je dirai qu'il a été aussi malheureux qu'il est possible dans les extraits qu'il a faits. Sa thérapeutique, si on peut se servir de ce mot pour une telle chose, est un ramassis d'absurdités et de superstitions.

Mais :

" Je n'ai pas à répéter, dit M. Egger, tout ce que l'on sait sur la vie politique et littéraire de Pline l'Ancien : il faut toutefois remarquer le bonheur qu'a eu cet écrivain de passer ses plus laborieuses années sous le règne d'un empereur ami des lettres, protecteur judicieux des recherches historiques, historien lui-même; car Vespasien avait écrit des mémoires que Josèphe cite plusieurs fois, et dont une grande partie doit se retrouver dans le récit de cet auteur sur les guerres de Judée. En outre, à cette époque, la famille des Césars venait de s'éteindre, et ainsi étaient rompues pour l'histoire toutes les traditions de la flatterie. Pline a donc pu lire et apprendre beaucoup; et comme historien il a pu traiter avec liberté au moins toute la dynastie des Jules. C'est un avantage que Sénèque n'a pas toujours, bien qu'on s'aperçoive peu de la gêne imposée à sa franchise de philosophe" . 


Livre 1, & Livre 2,
I. Le monde est-iI fini, est-il un?
II. De sa forme.
III. De son mouvement. Pourquoi est-il appelé monde?
IV. Des éléments et des planètes.
V. De Dieu.
VI. De la nature des astres. Du mouvement des planètes.
VII. Des éclipses de la lune et du soleil.
VIII. De la grandeur des astres.
IX. Des découvertes faites par chacun dans l'observation du ciel.
X. Quand reviennent les éclipses du Soleil et de la lune?
XI. Du mouvement de la lune.
XII. Mouvements des planètes et règles des apparitions.
XIII. Pourquoi les unes paraissent-elles plus élevées, et les autres plus voisines?
..........
CX. Lieux où le feu brûle toujours.
CXI. Merveilles du feu considéré en lui-même.
CXII. Mesure de la terre entière.
CXIII. Règle harmonique du monde.
CXIV. Résumé : Faits, histoires et observations.

Livre 3,

I. Notions préliminaires sur les limites et la situation de l'Europe en général. - II. De l'Espagne entière. - III. De la Bétique. - IV. De l'Espagne citérieure. - V. De la province Narbonnaise. - VI. De l'Italie. - VII. Neuvième région de l'Italie. - VIII. Septième région de l'Italie. - IX. Première région de l'Italie: le Tibre; Rome. - X. Troisième région de l'Italie. - XI. Soixante-quatre îles, et, parmi elles, les Baléares. ...
- CCCXXVI. Résumé: Villes et nations (13)....

Livres 4, 5, 6, ... 37,
Livre 37, Traitant des pierres précieuses,
I. Origine des pierres précieuses.
II. De la pierre précieuse du tyran Polycrate.
III. De la pierre précieuse de Pyrrhus.
IV. Quels ont été les meilleurs graveurs. Chefs-d'oeuvre de gravure.
V. Quel a été à Rome le premier écrin à anneau.
VI. Pierres précieuses transportées dans le triomphe de Pompée le Grand.
VII. Epoque de l'introduction à Rome des vaves murrhins; luxe dont ils sont l'objet.
VIII. Nature des vases murrhins.
IX. Nature du cristal; remèdes qu'il fournit.
X. Luxe dont le cristal est l'objet.
.......
LXXIV. Pierres précieuses récemment découbertes et encore sans nom: Cochlides.
LXXV. De la forme des pierres précieuses.
LXXVI. Moyens de les éprouver.
LXXVII. Comparaison des choses naturelles par contrées: (éloge de l'Italie et de l'Espagne).

source remacle,

Pline l’Ancien (en latin Gaius Plinius Secundus), né en 23 apr. J.-C. à Novum Comum (l'actuelle Côme) dans le nord de l'Italie (en Gaule Transpadane) et mort en 79, à Stabies (en latin : Stabia), près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve, est un écrivain et naturaliste romain du Ier siècle, auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle (vers 77).

Il adopta son neveu, qui prit le nom de Gaius Plinius Caecilius Secundus, Pline le Jeune, en 79 apr. J.-C.

L'Histoire naturelle (Historia Naturalis), qui compte trente-sept volumes, est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques.
Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.

souree wkipedia, wikiwand

- Larousse,

 


de VALENCIENNE.P-H, musée des Augustins,
Eruption du Vésuve le 24 aout 79,
hommage à Pline l'Ancien

PLINE le Jeune

en latin Caius Plinius Caecilius Secundus

Écrivain latin (Côme 61 ou 62 après J.-C.-114). Ami de Tacite.

 Neveu de Pline l'Ancien, qui l'adopta, brillant orateur (Panégyrique de Trajan, 100). Il débuta au barreau, puis entra dans la carrière politique et devint successivement décemvir, tribun militaire, questeur (89), préteur (93). Il entra au Sénat, fut nommé préfet du Trésor puis légat impérial en Bithynie (111-112) sous Trajan, qui était son ami. Il mourut sans doute dans cette charge au début de 113.
Outre des discours et des poésies légères, Pline composa neuf livres de Lettres, destinées à la publication, qui illustrent le caractère raffiné et artificiel de la littérature latine au iie s. après J.-C.
Un dixième livre traite de l'administration des provinces et du traitement des chrétiens.
Chacune de ces Lettres forme généralement un tout, appartenant à un genre bien défini (récit, éloge, dissertation, etc.). Les Lettres de Pline manquent de spontanéité, mais elles nous aident à nous faire une représentation exacte de la société romaine de la fin du Ier s. et au début du IIe s.
Sa correspondance avec Trajan présente un grand intérêt historique grâce aux détails administratifs qui y sont traités.
- Histoire des régions,

- Pline le Jeune, Textes (remacle).
Panégyrique de Trajan, qui est le discours qu’il prononça lors de sa nomination au consulat.
Biographie,
Livres I à IX & un dixième ! :
en cours
Les Livres sont composés de 247 Lettres (Epistulae) numérotées, rédigées entre 97 et 108 :
Livre premier : Lettres 1 à 24 :
Une belle crapule, Régulus, 1-5
Livre deuxième : Lettres 1 à 20 :
Livre troisième : Lettres 1 à 21 :
Livre quatrième : Lettres 1 à 30 :
SÉQUENCE IV : NOUS ET NOS ESCLAVES
Texte 12 : Les assassins dans la maison
Texte 13 : L'esclavage à visage humain
Texte 14 : Le droit et le sans-droit
Livre cinquième : lettres 1 à 21 :
Livre sixième : Lettres 1 à 34 :
La fin du monde, 6,20, 12-15
Disparition mytérieuse, VI, 25, 1-4
Livre septième :
Livre huitième :
Rome sous l'eau, 8-17
Livre neuvième :
Lettres, IX,6. : Rome, Cité des jeux, Les démons du stades,
Livre dixième :
Le dixième livre traite de l'administration des provinces (comme gouverneur de Bithynie) et du traitement des chrétiens.
Notes de cours,

les lettres 96 et 97 ? adressées à Trajan sur le traitement réservé aux chrétiens.

voir aussi :
Pline le Jeune sur Lis et rature !,
Un fait horrible,
Lettre III-14, Pline et les Chrétiens,
Lettres X-97-98, L'éruption du Vésuve, 21-08-79 apr J.C
Lettres VI-16 & 20 circonstances de la mort de son oncle Pline l’Ancien lors de l’éruption du Vésuve en 79 après J.-C.??? (à vérifier)

Pline le Jeune est né en 61 ou 62 après J.-C. à Novum Comum (aujourd'hui Côme) en Cisalpine sous le nom Caius Caecilius (Cilo ?), adopté par son oncle maternel Pline l'Ancien sous le nom de Caius Plinius Caecilius Secundus, et mort entre fin 113 et 115 probablement dans la province de Bithynie et Pont. C'est un sénateur et célèbre avocat romain des règnes de Titus à Trajan, proche de ce dernier, consul suffect en 100 et gouverneur impérial de la province de Bithynie et Pont entre 111 et 113. À l'instar de son oncle, le naturaliste Pline l'Ancien, il est resté célèbre principalement en raison de son travail littéraire qui a partiellement survécu, notamment sa fameuse correspondance.

Les Lettres de Pline sont un témoignage unique et important de la vie et de la pensée dans les cercles dirigeants de Rome sous les principats de Nerva et Trajan. S'ajoutent à cela certaines lettres décrivant des procès, donnant des informations sur certains personnages contemporains ou encore celles décrivant l'éruption du Vésuve. De plus, ses échanges avec l'empereur pendant sa légation en Pont-Bithynie sont une source historique de première main concernant les aspects de l'administration provinciale romaine.
source et suite sur - wikipedia,

HADRIEN

PLOTIN,

- Plotin, en grec ancien : Πλωτῖνος, en latin Plotinus (205 - 270 apr. J.-C.), philosophe gréco-romain de l'Antiquité tardive, est le représentant principal du courant philosophique appelé « néoplatonisme » : à travers lui, la pensée grecque classique affronte désormais les mouvements gnostiques plus ou moins proches du christianisme et du manichéisme. Continuateur d’un Musonius Rufus, d’un Sénèque, d’un Épictète, Plotin est l’un des grands philosophes de l’époque impériale et un authentique sage de la Grèce.

Il installe son école à Rome en 246, où Amélius fut son premier disciple. Sa relecture des dialogues de Platon fut une source d'inspiration importante pour la pensée chrétienne alors en pleine formation, notamment pour Augustin d'Hippone, et elle influença de manière profonde la philosophie occidentale. L'intégralité de ses écrits a été publiée par son disciple Porphyre de Tyr, qui les a réunis sous la forme d’Ennéades, en groupes de neuf traités.

L'originalité de la pensée de Plotin tient à une réflexion d’une grande subtilité, élaborée à partir de Platon et d'Aristote, et où métaphysique et mystique se fondent et se confondent. Pour Plotin, l'univers est composé de trois réalités fondamentales : l'Un, l'Intellect et l'Âme.
L'homme, partie du monde sensible, doit, par le plus haut degré d'intériorité, remonter de l'Âme à l'Intellect, puis de l'Intellect à l'Un et accomplir ainsi une union mystique avec le Dieu par excellence.
La recherche du salut implique en effet pour l’âme une ascension spirituelle, loin du monde d’ici-bas, au-delà de l’intellect et de la connaissance (ἐπέκεινα νοῦ καὶ νοήσεως), vers la réalité vraie, le Bien, principe suprême identifié à la Beauté, que Plotin nomme l’Un ou Dieu. Ni mysticisme chrétien, ni contemplation de Dieu pour l'initié des mystères, la philosophie de Plotin est une exhortation à réintégrer notre vraie patrie, c’est tout le sens de l’allégorie d’Ulysse évoquée par Plotin : aux sortilèges de Circé et à la beauté de Calypso, Ulysse préféra le retour à Ithaque, sa patrie.

Plotin nous invite à réintégrer notre parenté ontologique avec le divin, au moyen d’une ascèse purificatrice. Par une intuition de l'Intellect embrasé d’amour, cette ascension spirituelle conduit l’âme, enfin unifiée, débarrassée de tout le superflu et de l’individualité qui la barricadait dans ses limites, à devenir lumière véritable et à voir l’éclat divin de la vertu et la tempérance siégeant sur un trône sacré. Ainsi comprise, cette purification, selon le mot de Jean Trouillard, délie l’âme, non pas pour l’immerger dans un abîme mystique où elle s’annule, mais pour rendre à son jeu sacré toute son ampleur et sa lucidité.

La plupart de nos connaissances à son sujet viennent de la biographie que Porphyre consacra à son maître,
la Vie de Plotin, et qu'il rédige entre 300 et 301, en introduction à son édition des
Ennéades.

source et suite sur wikipedia, wikiwand,

 

- Les Ennéades de PLOTIN, source remacle, trad BOUILLET
Il nous reste trois grands monuments de la philosophie grecque : les Dialogues de Platon, l’œuvre encyclopédique d’Aristote, et les écrits du chef de l’École néoplatonicienne, les Ennéades de Plotin.

- Les Ennéades, trad BOUILLET, wikisource,
Premières Ennéades :
Qu’est-ce que l’Animal, qu’est-ce que l’Homme ?
Des Vertus
De la Dialectique ou des moyens d’élever l’âme au monde intelligible
Du Bonheur
Le Bonheur s’accroît-il avec le temps ?
Du Beau
Du Premier bien et des autres biens
De la Nature et de l’Origine des maux
Du Suicide.

Qutrième Ennéades ....
De l’Essence de l’âme
Comment l’âme tient le milieu entre l’essence indivisible et l’essence divisible
Questions sur l’âme, I
Questions sur l’âme, II
Questions sur l’âme, III
Des Sens et de la Mémoire
De l’Immortalité de l’âme
De la Descente de l’âme dans le corps
Toutes les âmes forment-elles une seule âme ?

- PLOTIN, les Ennéades, en 3 volumes, source remacle, Table des Matières.
Les Ennéades (wiki) :
La première ennéade est consacrée à l'éthique (vue comme purification préliminaire) ;
La seconde et la troisième ennéade sont consacrées à la physique ;
La quatrième ennéade est consacrée à l'Âme ;
La cinquième ennéade est consacrée à l'Intelligence ;
La sixième ennéade est consacrée à l'Un.

- Comment PLOTIN détourna PORPHYRE du suicide, persée, Franz CUMONT, 1919-2018



Frise d'un sarcophage du IIIe siècle conservé au musée grégorien égyptien surnommé « Sarcophage de Plotin » car on y verrait Plotin dans le personnage du philosophe assis, lisant en public. L'identification est néanmoins controversée.

 

Les Ennéades sont un ensemble de courts traités, rédigés en grec par Plotin à partir de 254[1] jusqu'à sa mort en 270 ap. J.-C. Cette collection d'écrits contient la totalité de la philosophie de Plotin ; elle constitue sa seule et unique œuvre et elle nous est parvenue en intégralité. L'œuvre de Plotin était déjà reconnue de son vivant, et il ne fait aucun doute qu'elle influença toute la philosophie occidentale, particulièrement grâce au succès qu'elle rencontra auprès des Pères de l'Église, notamment Grégoire de Nysse et saint Augustin, par l'intermédiaire de Marius Victorinus. Elle est l'expression la plus aboutie du néoplatonisme.
....

Plotin rédigea ses 21 premiers traités. Il continua sur sa lancée après l'arrivée à ses côtés de Porphyre de 263 à 268, en écrivant 24 traités supplémentaires. Après 268 et le départ pour la Sicile de Porphyre, atteint de dépression, Plotin rédigea encore 9 traités avant de rendre l'âme en 270.
....

Porphyre ne s'est-il pas contenté de rassembler et de publier les écrits de Plotin. Il a aussi profité du champ libre offert par celui-ci pour réorganiser complètement ses écrits. Il les a d'abord coupés et assemblés afin d'obtenir le nombre de 54 traités. De la sorte, il a ensuite pu les ordonner en six groupes de neuf (ennea, en grec), pour composer six Ennéades.

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- voir Aristoclès Platon, sur Gaogoa,
Grands Mystères
, :

La biographie de Platon, anticipe le curriculum de sciences que suivra l'étudiant d'Olympiodore, (par exemple), de l'éthique vers le sommet de la philosophie,
L'éditon porphyrienne ( Un vie de Plotin qui précède les Ennéades, de Plotin par Porphyre- Proximité sémantique qui n'est pas sans créer de confusions), est structurée comme un curriculum, « déroulement, chemin de la vie », selon une suite ascendante de sciences : éthique, physique, métaphysique,

suite sur gaogoa, Aristocles-Platon/Grands Mystères,
ou cadre ci-dessous : Platonisme et néo-platonisme.

 

 
PLUTARQUE

(46-125)
Philosophe et moraliste.
Vies parallèles, Œuvres morales.

Plutarque (en grec ancien Πλούταρχος / Ploútarkhos), né à Chéronée en Béotie vers 46 et mort vers 125, est un philosophe, biographe, moraliste et penseur majeur de la Rome antique. Grec d'origine, il est considéré comme un médio-platoniste, il s'opposa dans certaines de ses Œuvres morales ou Moralia aux courants stoïcienet épicurien ..

Traditionnellement partagée entre les Vies parallèles d'une part et les Moralia de l'autre, l'œuvre de Plutarque se signale tout d'abord par son abondance. Selon le catalogue de Lamprias, il serait l'auteur de 227 œuvres, mais la critique moderne estime que ce nombre pourrait s'élever à 260. Outre les Vies parallèles, nous en aurions conservé entre 75 et 80, mais le nombre exact reste incertain, certaines d'entre elles étant d'authenticité douteuse ...

Les écrits de Plutarque eurent une énorme influence sur la littérature européenne, notamment française et anglaise. On a longuement débattu pour savoir si le biographe philosophe visait dans ses biographies à l'analyse des vertus plus qu'à l'acculturation gréco-romaine mais ses écrits, ses choix politiques et son comportement social montrent qu'il s'inscrit à la rencontre de deux mondes, dans la conscience que l'héritage hellène est lié à l'action de Rome

Dans les Vies parallèles, l'objectif de Plutarque est à chaque fois de dégager un portrait moral plutôt que de rapporter les événements politiques de l'époque : il se considère lui-même plus comme un moraliste que comme un historien.
Les Vies parallèles des hommes illustres (en grec Βίοι Παράλληλοι / Bíoi Parállêloi) rassemblent cinquante biographies, dont 46 sont présentées par paires, comparant des Grecs et des Romains célèbres (par exemple Thésée et Romulus, Alexandre le Grand et César, Démosthène et Cicéron).

Dans les dialogues De la face qui paraît sur la Lune et Sur les sanctuaires dont les oracles ont cessé des Œuvres morales, Plutarque expose une physique originale. L’observation de l’aspect irrégulier de la Lune le conduit à affirmer : La Lune est une terre céleste32 qui réfléchit les rayons du Soleil. Il abandonne la notion de différence entre monde sub-lunaire (imparfait) et monde supra-lunaire (parfait) d’Aristote. Tous les astres sont le centre d’un monde : Chacun des mondes a une terre et une mer33 et le mouvement des graves d’un monde va vers le centre de ce monde. Il écrit également : La lune n’est pas entraînée vers la Terre par son poids car ce poids est repoussé et détruit par la force de rotation

Ses écrits révèlent également une bonne connaissance des différentes théories cosmologiques grecques. Dans la Vie de Numa, par exemple, Plutarque décrit le système cosmologique pythagoricien, sans doute attribuable à Philolaos de Crotone35, qui place au centre de l'Univers un feu éternel autour duquel gravite la Terre ; celui-ci est opposé au système géocentrique traditionnel36. Il évoque également le revirement de Platon qui, à la fin de sa vie, aurait adopté une cosmologie différente du système géocentrique décrit dans le Timée : jugeant que la Terre n'était pas digne d'occuper la première place, il aurait placé au centre de l'Univers un autre élément et n'aurait accordé à la Terre que la seconde place.

Plutarque un passeur de l'Antiquité à l'époque moderne ; c'est aussi un monument de la littérature française en prose.

L'intelligence n'est pas comparable à un vase qu'il faille remplir mais à un foyer qu'il faut allumer ; ce dont elle a besoin, c'est d'élan vers la recherche et de désir de la vérité.

- wikipedia, ou wikiwand,
- cosmovision,
- agora,
- Histoire-fr,

-Table des Matières de Putarque, Oeuvres complètes, remacle,
- Vies des hommes illustres, T I à V,
ou Vies parallèles,

Vies des hommes illustres de Plutarque, Pierron,
Oeuvre morale de Plutarque,
-De la musique, Question V : Dans quel sens a-t-on dit que l'amour enseigne la musique ?

Un jour qu'on avait lu chez Sossius des vers sapphiques dans lesquels le poète Philoxène disait que le cyclope s'était guéri de son amour en écoutant les chants harmonieux des Muses, on demanda comment un autre poète avait pu dire :

L'amour, pour la musique, est un maître savant;
Il fait un musicien d'un parfait ignorant.

Quelqu'un répondit que l'amour est capable de tout entreprendre, qu'il aime les nouveautés, et que, suivant Platon, il n'est rien qu'il ne tente. Il fait d'un homme taciturne un grand parleur, d'un homme timide un complaisant officieux ; l'homme paresseux et négligent, il le rend industrieux et actif; et ce qui est plus étonnant encore, un homme avare et mesquin, s'il tombe dans les filets de l'amour, s'amollit comme le fer dans le feu : il devient libéral, sensible et tendre.


Livre Spetième : Question V.-Qu'il faut éviter avec soin une musique efféminée, et comment on doit s'en défendre  386 (trad V.Betolaud)

 

 

HADRIEN

 

Plutarque (1),
(traduction Ricard, 1830/1862),

source ugo.bratelli,

 

 

Plutarque (2),
(traduction Bernard Latzarus, 1950)

, source ugo.bratelli,

 

POETES et MORALISTES GRECS

-
- Poètes élégiaques et moralistes de la Grèce : Archiloque, Callinos, Sémonide, Tyrtée, Mimnerme, Solon, Théognis, Phocylide, Pythagore, Xénophane, Simonide, Ion de Chios, Dionysos Khalcous, Evénos, Critias, Cratès, Aristote (traduction E. Bergougnan) , incluant l'oeuvre d'Hésiode, non reproduite ici.

Poètes élégiaques et moralistes de la Grèce, format PDF, (6,2 Mo), traduction BERGOUGNAN.E

source ugo.bratelli,

   
POLEMON
de LAODICEE

- Marcus Antonius Polémon ou Antonius Polémon (en grec : Μάρκος Αντώνιος Πολέμων, v. 90-144), également appelé Polémon de Laodicée ou Polémon de Smyrne, était un sophiste, diplomate et homme politique du IIe siècle.
...
Maître de rhétorique, membre éminent de la Seconde sophistique, élève de Dion Chrysostome, il bénéficia du soutien des empereurs romains Trajan, Hadrien et Antonin le Pieux bien qu'une histoire célèbre relate sa vanité : son arrogance lors d'une farce à Antonin le Pieux, qu'il aurait jeté hors de sa maison au milieu de la nuit, alors que ce dernier venait d'être nommé proconsul d'Asie et logeait chez lui en son absence. C'est de l'empereur Hadrien qu'il fut le plus proche. Polémon prononça ainsi le discours d'inauguration du Temple de Zeus Olympien d'Athènes, achevé par Hadrien en 131.

...
Les seules œuvres de Polémon intégralement conservées sont, d'une part, les oraisons funèbres pour le général athénien Callimaque et le soldat Cynégire, morts à la bataille de Marathon en 490 av. J.-C. – ces discours étant intitulés logoi épitaphioi (« discours épitaphes »).
D'autre part, son traité Sur la Physiognomonie (ou Physionomie) a été conservé par une traduction arabe du XIVe siècle, traduite en latin au XIXe siècle.
Ses compositions rhétoriques empruntaient leurs sujets à l'histoire athénienne.

Polémon serait mort de faim par privation volontaire dans le tombeau de ses ancêtres à Laodicée, souffrant de la goutte. Il se serait enfermé lui-même dans le tombeau pour mourir.

source et suite sur wikipedia,

- Pour le père de Cynégire, source remacle,
- Voici, en peu de mots, le sujet de ces deux déclamations.

Une loi d’Athènes veut que le père du guerrier qui s’est le plus distingué dans la bataille, prononce l’oraison funèbre des citoyens morts pour la patrie. — Après Marathon, le père de Cynégire et le père de Callimaque se disputent cet honneur devant les juges. — Polémon plaide alternativement pour l’un et pour l’autre, ou, pour être plus exact, les fait parler chacun à leur tour.

Les faits sur lesquels les deux pères fondent respectivement leurs prétentions.
— A la fin de la bataille, le jeune Cynégire, voyant un vaisseau dans lequel se sont jetés les barbares, et qui va prendre, le large, saisit le bord du vaisseau de la main droite. On lui coupe cette main; il prend alors le navire de la main gauche; cette main est aussi coupée, et le jeune héros paye enfin de sa vie sa téméraire entreprise. Voilà pour Cynégire.
— Quant à Callimaque, son exploit n’est pas tout à fait de la même nature. Polémarque de l’armée athénienne, il a attendu de pied ferme les ennemis sortant en foule de leurs navires; le flot des barbares l’a environné; une grêle de traits s’est abattue sur lui, et cette forêt de dards dont il était transpercé n’a pas permis à son corps de tomber sur le sol. De loin, en le voyant ainsi demeurer debout, on a pu croire qu’il continuait à tenir ferme, et à combattre contre l’ennemi.

suite sur remacle,

Vie de POLEMON, in PHILOSTRATE, Vie des Sophistes, source remacle,
Livre 1er, Biographie XXV, Polémon de Laodicée :
...
La maison de Polémon a fourni plusieurs consuls, et en fournit encore : lui-même a eu les bonnes grâces de plusieurs cités, et celles de Smyrne particulièrement. Voyant en lui, dès son adolescence, l'étoffe d'un grand homme, les habitants de celte ville accumulèrent sur sa tête tous les honneurs dont ils pouvaient disposer, et rendirent pour lui et pour les siens les décrets les plus flatteurs ; car ils lui accordèrent, ainsi qu'à ses descendants, le privilège de présider aux jeux Olympiques en l'honneur d'Adrien[3] et de monter la galère sacrée : au mois anthestérion,[4] en effet, on fait arriver jusqu'à la place publique une trirème qui semble voguer au large et qui, dans cette course, au sortir de la mer, a pour pilote le prêtre de Bacchus.
....
suite sur remacle,


HADRIEN

   
POLLUX Julius

- Pollux (Julius), grammairien et sophiste célèbre du siècle de Marc-Aurèle, né vers la fin du règne d'Hadrien à Naucratisen Égypte(Philostr., Vitae Soph., Il; Suidas, art. Pollux). A l'école de son père; il apprit la grammaire et étudia la littérature; à Rome, sous Hadrien de Tyr, il s'occupa d'éloquence et de sophistique. Antipater de Tyr lut un de ses nombreux disciples. Marc-Aurète en fit un des maîtres de son fils Commode. Pollux eut beaucoup d'admirateurs, mais il fut critiqué par Athénodore et Lucien. Commode, devenu empereur, le choisit pour succéder à Hadrien de Tyr dans la chaire d'éloquence. Pollux mourut à Athènes à cinquante-huit ans.
source et suite sur comovisions,

Onomasticon, titre d'un recueil de noms (communs) ou de mots chez les anciens Grecs. Ce genre de compilation a dû être l'objet de bon nombre d'ouvrages depuis l'époque alexandrine, c.-à-d. depuis la diffusion de la langue et de la littérature grecque en Asie, en Afrique, et dans les parties de l'Empire romain qui n'étaient pas d'origine hellénique.

Le seul recueil qui nous soit parvenu porte le nom de Julius Pollux, contemporain des empereurs Marc-Aurèle et Commode. La disposition de ce travail est bizarre, capricieuse, souvent confuse : le premier livre traite des dieux, de leurs différentes qualifications des termes relatifs au culte et aux édifices religieux, puis des mots qui se rapportent à la royauté. Le deuxième, consacré à l'homme, énumère les termes qui se rapportent aux parties visibles et invisibles du corps humain, sujet qui se poursuit dans le troisième, où sont compilés tous les mots relatifs à la naissance, à la parenté de tous les degrés, au mariage, au célibat, aux relations entre citoyens ou étrangers, entre amis et ennemis, entre maîtres et esclaves, au patriotisme, etc. Le quatrième livre expose tous les termes usités pour exprimer les connaissances matérielles, intellectuelles et morales auxquelles on était alors parvenu. Le cinquième est relatif à la chasse, le sixième aux repas, le septième aux métiers, le huitième aux termes de justice; le neuvième énumère les noms donnés aux villes, les termes relatifs à leur fondation, à leur organisation, et ceux par lesquels on désignait les environs des villes, les bourgades, les villages, les champs, les prairies, les maisons de campagne, etc. Enfin le dixième nous offre une longue liste de tous les ustensiles en usage à l'époque de Pollux, et de tous ceux dont on trouvait le nom ou la description dans les anciens écrivains à partir d'Homère

Une disposition claire ferait de l'Onomasticon un excellent manuel pour ceux qui s'occupent de l'Antiquité; car il renferme des renseignements extrêmement précieux. II s'en faut beaucoup que l'auteur manque de critique; il n'admet aucun terme au hasard; il s'en rapporte d'abord à l'usage, et cite un nombre considérable d'auteurs et de passages à l'appui.
source et suite sur cosmovisions,


- lire Julius POLLUX sur wikipedia,

- Onomasticon, en grec, présentation en latin, sur archive.org, Toronto,

   
POLYBE

- Polybe, en grec ancien Πολύϐιος / Polúbios pouvant signifier « plein de vie » ou « à plusieurs vies » (208 av. J.-C. à Mégalopolis126 av. J.-C.), est un hipparque, homme d'État, théoricien politique et l'un des historiens grecs les plus connus de son époque.
Issu d'une famille de haut rang, formé à la politique et à la guerre dès son plus jeune âge dans l'entourage de son père Lycortas, il connut les bouleversements du monde grec face à la montée en puissance de Rome.

Sur le champ de bataille de Pydna, il est commandant de cavalerie, ce qui en tant qu'officier lui vaudra d'être envoyé comme otage à Rome à la suite de la défaite de Persée.
Intégré au cercle des Scipions, précepteur personnel de Scipion Emilien, il participa personnellement à la destruction de Carthage et à la prise de Numance.

Sur le plan politique, il joua un rôle important dans l'intégration de la Grèce centrale à la République romaine après la victoire romaine sur la ligue achéenne en 146 av. J.-C.

Son œuvre d'historien retrace l'ascension de Rome, qu'il admire pour sa constitution mixte et son régime mêlant monarchie avec les consuls, oligarchie avec le Sénat, et démocratie avec les comices et les tribuns, notamment entre les années 264 et 146 av. J.-C., moment critique qui voit la cité italienne devenir puissance méditerranéenne dominante, puis véritable empire territorial.

- La dernière partie de sa vie est ainsi consacrée à la rédaction de sa grande œuvre, les Histoires, en quarante livres où il mène de front l'histoire de Rome et celle des États contemporains tels les monarchies lagide, séleucide et attalide (pergaménienne). Seuls les cinq premiers livres de cette œuvre sont parvenus jusqu'à nous, mais on possède aussi des fragments assez considérables des autres, notamment le livre VI.
Dans cet ouvrage, il veut montrer comment et pourquoi les nations civilisées du monde sont tombées sous la domination de Rome
.

  • Trois préfaces sont placées en tête des livres I, II et IV, tandis que le début du livre III (appelé προέκθεσις / proékthésis) est un sommaire de l'œuvre entière.
  • Les livres I et II constituent la προκατασκευή / prokataskeuè, un résumé des évènements survenus entre -264 et -220 (première guerre punique, première guerre d'Illyrie, histoire de la Confédération achaïenne jusqu'à la guerre de Cléomène).
  • Les livres III, IV et V retracent l'histoire de la 140e Olympiade (-220 à -216), en particulier le début de la deuxième guerre punique et l'histoire du monde hellénistique jusqu'à la bataille de Raphia.
  • Le livre VI est un exposé de la constitution romaine.
  • Ensuite, en moyenne, chaque livre traite les événements de deux années en suivant un ordre géographique fixe : les évènements d'Occident puis ceux d'Orient.
  • Le livre XII est un véritable traité de critique historique où Polybe, en critiquant la méthode de Timée de Tauroménion, expose sa propre conception de l'investigation historique.
  • Le livre XXXIV était un exposé géographique où Polybe décrivait la Gaule, l'Espagne et l'Afrique, toutes parties de la Méditerranée occidentale qu'il avait visitées.
  • Le livre XL était une sorte de table des matières où Polybe récapitulait son ouvrage.

source wikipedia,

- Table des matières, Histoire Générale, sur remacle,
Livre II,
-CHAP4 CHAPITRE IV. Prise de Rome par les Gaulois. - Différentes entreprises de ce peuple contre les Romains.
Tous ces peuples étaient répandus par villages qu'ils ne fermaient point de murailles ; ils ne savaient ce que c'était que des meubles. Leur manière de vie était simple : point d'autre lit que de l'herbe, ni d'autre nourriture que de la viande. La guerre et l'agriculture faisaient toute leur étude ; toute autre science ou art leur était inconnu. Leurs richesses consistaient en or et en troupeaux ; les seules choses qu'on peut facilement transporter d'un lieu en un autre à son choix, ou selon les différentes conjonctures. Ils s'appliquaient surtout à s'attacher un grand nombre de personnes parce qu'on n'était puissant et formidable chez eux qu'en proportion du nombre des clients dont on disposait à son gré. D'abord ils ne furent pas seulement maîtres du pays, mais encore de plusieurs voisins qui se soumirent par la terreur de leurs armes. Peu de temps après, ayant vaincu les Romains et leurs alliés en bataille rangée, et les ayant mis en fuite, ils les menèrent battant pendant trois jours jusqu'à Rome, dont ils s'emparèrent, à l'exception du Capitole ; mais les Vénètes s'étant jetés sur ...


Polybe, antikforever, + biographie
 
POLYEN

- Polyen (en grec ancien Πολύαινος / Polýainos) est un orateur et écrivain militaire grec né en Macédoine, actif au milieu du IIe siècle ap. J.-C.
- Il est d'abord avocat à Rome sous le règne de Marc Aurèle et de Lucius Verus. Quand ce dernier part en campagne contre les Parthes (162), Polyen lui adresse un recueil de ruses de guerre, qu'il intitule Stratagèmes (Στρατηγήματα / Stratègèmata). Ces huit livres constituent un témoignage intéressant pour l'histoire grecque et romaine, principalement pour les périodes classique et hellénistique, mais aussi pour celle des Scythes ou des Perses : il rassemble environ 900 récits d'historiens perdus, particulièrement Éphore de Cumes et Nicolas de Damas. Comme les Tactica d'Énée le Tacticien, l'ouvrage se caractérise par sa langue archaïsante.

source et suite sur wikipedia,

- Ruses de guerre, source remacle, Livres I à VIII,

L I :
Chap premier,
BACCHUS :
Bacchus, dans son expédition des Indes, afin d'être reçu plus aisément dans les villes, ne marchait pas armé à découvert. Ses troupes étaient vêtues de robes légères et de peaux de cerfs. Les javelots étaient ombragés de lierre, et l'on ne voyait pas la pointe dont les thyrses étaient garnis. Les sonnettes et les tambours tenaient lieu de trompettes, et les ennemis domptés par le vin, ne s'occupaient que de la danse. En un mot tous les mystères auxquels on a donné le nom d'orgies, ne sont qu'une représentation des ruses dont Bacchus s'était servi pour assujettir les Indiens et les autres peuples de l'Asie.
... la suite ici,

   
PORPHYRE
de Tyr

- Porphyre de Tyr (234 – v.310) est un philosophe néoplatonicien, connu pour avoir été le disciple de Plotin, pour avoir édité les écrits de ce dernier (les Ennéades) et rédigé après la mort de son maître une Vie de Plotin (vers 301), que nous pouvons lire encore aujourd'hui. Il est aussi important à un autre titre :
c'est par lui que le néoplatonisme va passer en milieu chrétien, via Marius Victorinus, jusque chez saint Augustin et Claudien Mamert.

Il écrivit un traité Contre les chrétiens. Parmi ses disciples, il semble qu'il faille compter Jamblique.
Porphyre pense que le christianisme implique une conception absurde et irrationnelle de la divinité qui le condamnerait, aussi bien du point de vue des religions particulières que du point de vue transcendant de la philosophie.

Dans le traité De regressu animae (Du retour de l'âme), il propose une tout autre théorie des rapports entre philosophie et religion : les religions ne s'adresseraient qu'à des dieux inférieurs ou à des démons ; la philosophie les transcenderait, parce qu'elle serait le culte du Dieu suprême, dont le philosophe est le prêtre.
Traité de l'âme par Porphyre, contre Boéthus, source remacle,

Dans le traité Philosophia ex oraculis haurienda (La philosophie à retirer des oracles), il explique la signification cachée des sacrifices aux dieux et aux daimonês, et théologique qu'il faut en retirer.

Dans le traité Peri Agalmatôn (Sur les Images des dieux), il donne une interprétation de la signification des différents dieux de la mythologie, dans le sens des puissances cachées de la nature.

source et suite sur wikipedia,

- Introduction aux Catégories d'Aristote (source remacle) ou Isagogè, un manuel de référence pendant des siècles pour l'étude de la logique. Cette œuvre inclut la très influente classification hiérarchique du genre et de l'espèce à partir de la substance en général jusqu'aux individus, connue sous le nom d'« arbre de Porphyre », et une introduction mentionnant le problème des universaux.
- L'Organon, ( le nom scolastique utilisé pour désigner un ensemble de traités, principalement de logique, attribués à Aristote. Le titre d'Organon n'est pas d'Aristote ; il est mentionné pour la première fois par Diogène Laërce. ) Au Moyen Âge, l'étude de la logique aristotélicienne était traditionnellement précédée de l'Isagogè, le commentaire de Porphyre.
(Pour Aristote, Table des Matières sur remacle)

- sur le Traité de PORPHYRE : Contre les Chrétiens, état de la question par Franco BEATRICE, Kernos.
-
Compte rendu de MORLET Sébastien, /2011
- Sorbonne 2009, / Calenda, Actes du colloque,

- Comment PLOTIN détourna PORPHYRE du suicide, persée, Franz CUMONT, 1919-2018

Table ds Matières de PORPHYRE sur remacle,

- L'antre des Nymphes,
- Vie de Porphyre,
- De l'abstinence des animaux : Livres I , II, III, IV,
Livre I :

LIVRE PREMIER.

  Ayant été informé que vous condamniez ceux qui renonçaient à l'usage de la viande et que vous recommenciez à en manger, j’ai d'abord voulu en douter parce que votre sobriété m'est connue et que d'ailleurs je faisais réflexion au respect que je vous ai inspiré pour ces hommes religieux de l'antiquité qui ont été d'un sentiment contraire : mais cette nouvelle m'ayant été confirmée par plusieurs personnes, j'ai cru qu'il était plus convenable de convaincre votre esprit, que de vous faire une correction, quoiqu'à la vérité vote conduite m'y ait autorisé ; car pour me servir d'une expression, on ne peut pas dire que vous ayez abandonné le mauvais chemin pour entrer dans la bonne voie ni que votre nouveau genre de vie soit plus parfait que celui que vous avez abjuré, pour me servir des termes d'Empédocle : mais il m'a paru plus conforme à notre ancienne amitié de vous prouver clairement que vous êtes dans l'erreur depuis que vous avez changé de sentiment. Je pourrai par là être utile à ceux qui n'ont d'autre objet que celui de connaître la vérité.


- Vie de Plotin,
Le philosophe Plotin qui a vécu de nos jours, paraissait honteux d'avoir un corps. Aussi ne parlait-il jamais ni de sa famille, ni de sa patrie ; et il ne voulut pas souffrir qu'on fit ni son portrait, ni son buste. Un jour qu'Amélius le priait de se laisser peindre, n'est-ce pas assez, lui dit-il, de porter cette figure dans laquelle la nature nous a renfermés, sans en transmettre la ressemblance à la postérité, de même que quelque chose qui en vaudrait la peine ? Comme il persistait toujours à lui refuser cette marque de complaisance, Amélius pria Cartérius le plus fameux peintre de ce temps-là, d'aller à l'auditoire de Plotin ; car y allait qui voulait ; à force de le regarder, il se remplit tellement l'imagination de sa figure, qu'il le peignit de mémoire. Amélius le dirigeait; en sorte que le portrait fut très ressemblant. Tout cela se passa sans que Plotin en eût connaissance.

II. Il était fort sujet à la colique : cependant il ne voulut jamais prendre de remède, persuadé qu'il était indigne d'un homme grave, de se soulager par ce moyen. Il ne prit jamais de thériaque, parce que, disait-il, il ne voulait point se nourrir de la chair d'aucun animal familier.

- Principe de la théorie des intelligibles,
-Traité des facultés de l'âme.
Sur le precept connais-toi toi même !
Traité de l'âme par Porphyre, contre Boéthus, source remacle,

- sur gaogoa : Etudes "Aristoclidienne", Grand Mystère et Petit Mystère,


Porphyre à droite, Averroes à Gauche,
source Bnf,
Liber de herbis, de Monfredo de Monte Imperiali
Dialogue

Manuscrit, 350 x 250 mm
1re moitié du XIVe siècle, Italie

Paris, BnF, Département des manuscrits, Latin 6823 f° 2

Les paroles des protagonistes, des médecins célèbres (en bas à gauche, Averroes), ne sont pas enfermées dans des phylactères. Elles sortent de leur bouche fermée, selon la convention en vigueur. Mais comme les personnages se font face et que leurs visages sont au même niveau, l'un des blocs de texte du dialogue est calligraphié incliné, vers le haut ou vers le bas, pour que leurs paroles ne se mélangent pas. Les textes des paroles sont inscrits à l'endroit. Aussi, pour respecter la logique médiévale qui veut que le premier mot prononcé sorte directement de la bouche (ce qui impose d'inscrire le texte à l'envers pour une lecture classique de gauche à droite lorsque le discoureur est situé à droite de l'image), le premier mot de la phrase prononcée par le médecin en bas à droite est inscrit isolément sur la première ligne de texte, sans respecter l'alignement à gauche habituel.

POSIDONIOS

Posidonios d'Apamée (en grec ancien Ὁ Ποσειδώνιος ὀ Ἀπαμεύς), philosophe stoïcien grec, surnommé « l'athlète », fut aussi un savant, géographe et historien.
Il est le brillant représentant de l'esprit hellénistique, à la fois empirique et spéculatif, curieux de tout. Né à Apamée sur l'Oronte (nord de la Syrie actuelle) vers -135, et mort à Rome vers 51 av. J.-C., il devint le sixième scolarque du Portique, à la mort de son maître, Panétios de Rhodes, en 112 av. J.-C. Selon les transcriptions du grec ancien ou du latin, son nom peut apparaître sous les formes Poseidonios ou Poseidônios, Posidonios ou Posidonius d'Apamée, Posidonios ou Posidonius de Rhodes. ...

L'unité du monde tient, non pas à deux facteurs comme chez Chrysippe (Dieu, la sympathie), mais trois :
Dieu, la nature, le destin.

L'idée la plus importante et la plus célèbre de Posidonios est celle de sympathie cosmique. « L'univers est un corps unifié » fait de parties qui collaborent. Tout conspire, tout sympathise. « Le monde est un tout sympathique à lui-même. » « Dans le cas de corps unifiés, il existe une certaine sympathie, puisque, lorsque le doigt est coupé, le corps entier en est affecté. L'univers est donc lui aussi un corps unifié. » Selon Émile Bréhier, « le principe de sympathie est destiné à montrer soit l'action réciproque universelle de toutes choses, soit l'influence des causes éloignées et en apparence négligeables ».

-wikipedia,

-Table des matières Posidonios d'Apamée ou de Rhodes, source remacle,

- Histoires, /☘,
"Les Celtes, parfois, pendant leur repas organisent de vrais duels. Toujours armés dans leurs réunions, ils se livrent des combats simulés et luttent entre eux du bout des mains ; mais parfois aussi ils vont jusqu'aux blessures ; irrités alors, si les assistants ne les arrêtent pas, ils en viennent à se tuer.
....."

- Posidonius et la passion de l'or chez les Gaulois, journal openedition, Pierre MONET,

PRIAPEA - La Priapeia (ou Carmina Priapea ) est un recueil de quatre-vingts poèmes latins anonymes (dans certaines éditions quatre-vingt-quinze) à divers mètres sur des sujets relatifs au dieu phallique Priape . On pense qu'ils datent du 1er siècle après JC ou du début du 2ème siècle. [1] Une théorie traditionnelle sur leur origine est qu'ils sont une anthologie de poèmes écrits par divers auteurs sur le même sujet. Cependant, on a récemment fait valoir que les 80 poèmes sont en fait l'œuvre d'un seul auteur, présentant une sorte de biographie de Priape ​​de sa jeunesse vigoureuse à son impuissance dans la vieillesse.
- 80 épigrammes (longueur moyenne de 6 à 8 lignes) principalement écrits en hendécasyllables ou en couplets élégiaques , avec quelques-uns également en scazons . Beaucoup d'épigrammes sont écrits comme s'ils devaient être gravés sur les murs d'un sanctuaire [3] contenant une statue du dieu Priape qui se tenait au milieu des jardins en tant que protecteur des fruits qui y poussaient. Ces statues, généralement sculptées dans le bois, [4]étaient sous la forme d'un homme avec un phallus énorme, portant une faucille dans une main. Les statues, peintes en rouge pour signifier les prouesses sexuelles, ont également favorisé la fertilité des jardins.

La plupart [5] des poèmes de la collection sont des monologues de Priape ​​lui-même.

source wikipedia englais, traduction google,

- Corpus Priapeorum, blibliotheca augustana, en latin,
- PRIAPEIA ou Epigrammes sportifs sur Priapus, Smithers & Burton, Intro, Epigrammes, Remarques, Lexiques, Variantes, traduction proche ...mais peu précises ... google !!!

4 :

- Tout ce que possède mon jardin (1) est à toi,
si tu le confies à ma volonté.

[1. Une comparaison des postérieurs du garçon à un jardin.]

81 :

- Mais la stupide mentule ne s'élève pas à une longueur suffisante ni ne tient assez bien, même si si vous la caressez, vous croiriez qu'il est possible de la faire gonfler. Malheur à moi, ses dimensions trompent les filles avides, [1] car quand elles sont en bon état, il n'y a rien de plus grand que cette mentule. Tydeus était plus utile, qui, si l'on en croit Homère, était de nature guerrière, de petite taille. Mais cette étrangeté et cette modestie ne pourraient être qu'une perte pour moi : elles m'ont le plus souvent été poussée.
[1. Scioppius dit que les filles s'approchent de Priape ​​attirées par les magnifiques dimensions de sa mentule, mais découvrent qu'elles ne sont pas assez grandes pour accueillir le dieu.]


- Petroni satyrae & LIBER PRIAPEORUM, Internet Archive, page 150, latin et grec,
(pb de fonctionnement le 10 sept 2020 ! ..de l'archive !)


- Les Priapées de la parole au livre, E.PLANTADE, D.VALLAT, philologie, cairn info,
Analyse épigramme par épigramme avec - souvent- une traduction de latiniste !

88-

Femina si furtum faciet mihi uirue puerue,
Haec cunnum, caput hic praebeat, ille nates. (22)
« Si une femme me vole, ou un homme, ou un garçon, celle-là me filera sa chatte, le second sa bouche, et le troisième ses fesses. »

- La Priapée, extraits, L-E.MARTIN,


Priape L68, II ou III eme siècles, Romain, MBA Lyon,
 
PRISCUS

- Priscus (ou : Priscus PanoniensisPriscus Panita1), né à Panium (actuel village de Rumelifeneri, dans le district de Sarıyer à Istanbul), est un historien grec originaire de Thrace et un diplomate au service des empereurs d'Orient Théodose II (408-450) et Marcien (450-457).

Dans son œuvre historique, il fournit des informations sur la cour d'Attila où il est présent lors d'une mission diplomatique en 449.

Priscus est l'auteur d'un ouvrage d'histoire en huit livres (l'Histoire byzantine), probablement de l'avènement d'Attila à celui de Zénon (433-474). Seuls des fragments nous en sont parvenus, en grande partie préservés dans les Getica de Jordanès. La description d'Attila, de sa cour et de la réception des ambassadeurs romains est un aperçu précieux sur l'histoire de l'époque. Le style de Priscus est simple. Son impartialité et sa fidélité l'ont placé parmi les auteurs honorables de son temps.

En 449, il accompagne Maximin, ambassadeur de Theodosius II à la cour d'Attila.

Maximin et Priscus arrivent à la cour d’Attila à la fin de l’été 449. Leur relation de voyage situe l’ordu d’Attila à l’est de la Tisza, au nord du Temes et au sud du Körös, c'est-à-dire dans la région d'Arad, dans l'ouest de l'actuelle Roumanie. Ils découvrent une ville de tentes autour d’un promontoire où se dresse le palais royal construit en bois, entouré d’une haute palissade garnie de tours. Ils rencontrent Attila à plusieurs reprises, 
...suite sur wikipedia,

-Priscus, l'auteur de ces fragments, est un écrivain connu. Originaire de Panium en Thrace, et appelé, à cause de cette origine, tantôt Θράξ, tantôt Πανίτης, il est désigné par Suidas et par Evagrius sous les noms de rhéteur et de sophiste, sans doute par allusion à l'état qu'il exerçait.

Il florissait au Ve siècle de notre ère, et Suidas le cite comme ayant vécu sous le règne de Théodose le Jeune. On croit qu'il était païen. Son histoire, dont les débris figurent dans la collection des historiens byzantins sous le double titre d'Histoire byzantine et d'Histoire gothique, paraît avoir embrassé les événements compris entre l'année 433, qui fut marquée par le début du règne d'Attila, et l'année 474, qui est la dix-septième année du règne de Léon et qui servit de point de départ au continuateur de Priscus, l'historien Malchus de Philadelphie.

L'histoire de Priscus se composait de huit livres. Elle ne fut pas son seul ouvrage : il laissa, en outre, des lettres (ἐπιστολαί) et des compositions oratoires (μελέται) aujourd'hui perdues. Les fragments historiques de Priscus connus jusqu'à ce jour, soit par des citations d'auteurs, soit par des extraits textuels, ont été réunis en dernier lieu au nombre de quarante-trois par M. Charles Müller, et disposés par lui dans l'ordre chronologique.[1] Un seul de ces fragments est antérieur à l'an 442 : c'est celui qui ouvre la série. Les deux fragments nouveaux que nous publions aujourd'hui paraissent antérieurs à cette même date. Ces trois morceaux, voisins l'un de l'autre, faisaient sans doute partie du premier livre de l'Histoire de Priscus. Nous retrouvons ainsi quelques-unes des principales assises de ce monument littéraire, admiré par les contemporains de l'auteur et malheureusement détruit par les siècles.
- source remacle
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-FRAGMENTS - RELATION DE L'AMBASSADE DE MAXIMIN

" .... Skotta vint nous dire, qu'Attila nous faisait appeler. Aussitôt nous prîmes le chemin de sa tente que nous trouvâmes environnée, d'une foule de Barbares, rangés en cercle autour d'elle. Nous entrâmes dans la tente et nous trouvâmes Attila, assis dans: un fauteuil de bois. Nous restâmes un peu en arrière ; Maximin, s'approcha seul, et lui remettant la lettre, il lui dit: que les Empereurs faisaient des vœux pour sa santé. Attila répondit : Je le crois, et je souhaite aux Romains tout le bien qu'ils me veulent. — Puis se tournant vers Bigilas, il lui dit : Bête impudente! pourquoi es-tu venue ici, toi qui dois savoir ce que nous pensons sur la paix, Anatolius et moi. Et de plus aucun ambassadeur ne devait se présenter chez moi avant que l'on eût rendu tous les transfuges. — Bigilas répondit qu'il n'y avait plus un seul transfuge Scythe dans tout l'Empire Romain. — Alors Attila se mit fort en colère, et dit les plus grosses injures à Bigilas, les accompagnant de cris épouvantables. Il jura même que, sans le respect qu'il portait à l'ambassade, il leferait mettre en croix et le ferait manger aux vautours. Après cela ...."- source remacle, ,

 
PROBUS ou
PROBA

- Probus ou Proba, forme syriaque, sont conservés des commentaires en syriaque sur des parties de l'Organon aristotélicien, mais rien n'est connu de la personne même de cet auteur, sinon qu'il est désigné comme archiâtre (médecin d'un monarque ou d'une famille royale) et archidiacre d'Antioche, dans la souscription de son commentaire sur l'Isagogee dans les manuscrits de Berlin Sachau 226 et Mingana syr.606.

...on a souvent associé son nom à des auteurs qui travaillèrent à Edesse au V eme siècle, on a longtemps placé l'activité de Probus à cette même époque et lié son nom à la fameuse Ecole des Perses d'Edesse.
... se référer à Dictionnaire des philosophes antique, Vol 5, partie 2,
-
-TRAITÉ SUR LES PREMIERS ANALYTIQUES D'ARISTOTE (TRADUIT DU SYRIAQUE)

" Il est sept points qu'il importe d'établir avant (l'examen de) tout ouvrage, comme nous l'avons appris dans le livre qui précède celui-ci : le but (de l'ouvrage), l'utilité, l'ordre, l'auteur, la raison du titre, la division en chapitres, le sujet auquel il se rapporte. — Le but. Le but de ce livre est de nous exposer la doctrine touchant le syllogisme en général. Il y a en effet trois sortes de syllogismes : (les syllogismes) apodictique, dialectique, sophistique. . . .

Telle étant la division en chapitres, il nous faut savoir que l'ouvrage est intitulé Αναλυτικά,c'est-à-dire « réduction aux éléments ». L'on demande, étant donné que (l'auteur) divise son ouvrage en trois chapitres, pourquoi il passe outre au premier et a celui du milieu, pour emprunter le titre au troisième ? Nous répondons :..... "

- Sur les espèces du Syllogisme : apodictique, dialectique, sophistique
Les modes selon les figures ....
suite sur remacle

Syllogisme : raisonnement logique mettant en relation au moins trois propositions : deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Aristote a été le premier à le formaliser dans son Organon. Ces propositions sont généralement exprimées avec uniquement des prédicats unaires et relèvent donc de la logique monadique du premier ordre. suite sur wikiwand,



Chrétien d'Orient, Croix de Jérusalem
PROCLUS

- Proclus (Proclus de Lycie) ou Proclos, en grec ancien Πρόκλος / Próklos (né à Byzance le 7 ou 8 février 412 - et mort à Athènes le 17 avril 485), surnommé « le Diadoque » (διάδοχος, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée.

Il nait dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le 8 février 412. Il est éduqué à Xanthos, en Lycie. La déesse Athéna lui apparaît en songe, et il décide d'étudier la philosophie. À Alexandrie, il devient, en philosophie, le disciple d'Olympiodore l'Ancien, et, étudie les mathématiques, avec un certain Héron. Il refuse de se marier avec la fille d'Olympiodore l'Ancien, et il restera célibataire.

À l'âge de vingt ans, il se rend à Athènes pour assister aux cours des philosophes platoniciens de l'école néoplatonicienne d'Athènes, chez Plutarque d'Athènes, dit aussi Plutarque le Jeune, fondateur et chef de cette école vers 400 ; il est condisciple de Hiéroclès d'Alexandrie ; ensuite il suit l'enseignement du successeur, Syrianos : logique, morale, politique, physique, enfin théologie. Il étudie AristotePlaton, les écrits orphiques et les Oracles Chaldaïques. Il tient Plutarque d'Athènes pour son « grand-père », Syrianos pour son « père ». La fille de Plutarque d'Athènes, Asclépigénie, lui apprend les rites de la théurgie : conjurations, formules, rites magiques, instruments.

À la mort de Plutarque d'Athènes (432), Syrianos devient le deuxième scolarque, recteur, de l'école néoplatonicienne d'Athènes. Proclos, à la mort de Syrianos (438), devient le troisième scolarque.
Il entreprend alors la plus vaste synthèse philosophique de la toute fin de l'Antiquité grecque.
Proclos aura pour disciples Ammonios (fils d'Hermias), qui brillera à l'école néoplatonicienne d'Alexandrie dès 475, Marinos de Néapolis, qui lui succédera.

Son effort pour contrer le christianisme dominant lui vaut une année d'exil, en Lydie.

Les cinq dernières années de sa vie, Proclos souffre d'une maladie de langueur. Il meurt le 17 avril 485, âgé de 73 ans, à Athènes. Il fut enterré près du Lycabette, là même où repose le corps de son maître Syrianos.

Les archéologues ont mis au jour la maison de Proclos
- source wikipedia,

- TABLE DES  MATIERES , source remacle,
Commentaire sur le Parménide,
La Sphaire,

 

 « Moi, Proclus, Lycien de naissance, Syrianus ici /
M’a nourri pour lui succéder dans son enseignement ; /
Le tombeau commun que voilà a reçu nos deux corps : / Puisse un unique séjour accueillir nos âmes aussi. »
Tombe au pied du Lycabette, Athènes

PROCOPE
- Procope de Césarée (en latin : Procopius Caesarensis ; en grec : Προκόπιος ὁ Καισαρεύς), né vers 500 et mort vers 565, est un rhéteur (avocat) et historien byzantin dont l'œuvre est consacrée au règne de l'empereur Justinien. Secrétaire du général Bélisaire, il accompagna celui-ci dans ses campagnes jusqu'en 540, année où il revint à Constantinople pour se consacrer définitivement à l'écriture.

Ses principaux ouvrages sont Les Guerres de Justinien (comprenant « Les Guerres perses », « Les Guerres vandales » et « Les Guerres goths »), Sur les monuments et Histoire secrète de Justinien. Mais alors que Les Guerres de Justinien et surtout Sur les monuments vantent les mérites de Justinien, lui attribuant même la construction de monuments qui furent l'œuvre de son prédécesseur, Histoire secrète de Justinien trace un portrait peu flatteur de l'empereur, de Bélisaire et de leurs épouses respectives.

Son choix d'écrire dans un grec attique classique, ainsi que son style vivant et alerte, le place dans la lignée des historiens classiques HérodoteThucydide, et Polybe. Procope est reconnu comme le principal historien du VIe siècle, et l'un des plus importants de l’Antiquité tardive.
source wikipedia, -

- TABLE DES  MATIERES : source remacle,

- HISTOIRE DE LA GUERRE CONTRE LES PERSES,
(livres I et II) des guerres de Justinien

- Histoire des Vandales (livres III et IV) des guerres de Justinien


-Histoire de la guerre contre les Goths, livres V-VI et VII des guerres de Justinien,
- DES EDIFICES DE JUSTINIEN, ....LI à LVI
CHAP. VII - Byzance partagée entre deux partis, celui des Vénètes (les Bleus), et celui des Prasiniens (les Verts). - Justinien se met à la tête du premier. - L'empire en est ébranlé. - Coiffure des Vénètes à la mode des Huns. - Leurs vêtements. - Leurs excès. - Conduite des Verts. - Corruption de la jeunesse. - Vengeances, assassinats, silence des lois. - Inaction de l'autorité. - Viols sur les deux sexes. - Une femme se précipite dans la mer pour sauver sa vertu. - Culpabilité de Justinien. - Sa partialité pour les oppresseurs. - Faveurs et dignité qu'il leur accorde.

- Histoire secrète de Justinien, Livre IX,


Procope de césarée,
sur cosaque.over,
PRODICOS
de CEOS

- en grec ancien Πρόδικος / Prodikos) est un philosophe présocratique grec né entre 470 et 460 av. J.-C. et mort après 399 av. J.-C.
- Il naît à Julis, patrie de SimonideBacchylide et d'Érasistrate, l'une des quatre villes de l'île de Céos. Il fut plusieurs fois ambassadeur pour sa cité à Athènes, et y donna des conférences qui lui valurent notoriété et richesse. Sophiste, mais aussi sémanticien, il s'attacha à définir le sens des mots et à distinguer des mots qui semblaient être synonymes, ce qui lui valut la considération de Socrate, qui semble l'épargner de son ironie à l'égard des sophistes. Connu surtout comme professeur de morale et de stylesophiste - même s'il avait étudié la physique - il enseigna notamment à ThucydideIsocrateTisiasThéramène et EuripideXénophon lui attribue le célèbre Apologue ou récit sur le choix d’Héraclès entre l’Excellence et le Vice. Prodicos passe pour avoir enseigné à Socrate ; ses leçons coûtaient cher (de 2 oboles à 50 drachmes). Nous savons que Socrate, par exemple, payait 2 oboles.

- Prodicos est l'auteur d'un grand ouvrage intitulé Les Saisons (Ὦραι) dans lequel figurait, selon une scholie à Aristophane, un traité sur Héraclès et la vertu, que Xénophon évoque dans les Mémorables4.

Les Saisons se composaient de deux parties :

  1. De la Nature du monde.
  2. De la Nature de l'Homme.

Cet ouvrage semble avoir débuté par une description de la genèse de la civilisation, en parallèle avec une réflexion sur la nature et le divin selon une vision polythéiste (où les dieux interviennent auprès de l'humanité). Le récit était aussi une histoire naturelle de l'humanité et de ses réalisations.

- Le redoublement de la passion c'est l'amour, le redoublement de l'amour c'est la folie.
- Prodicos divisait le plaisir en joie, volupté et liesse .

- source wikipedia,

- PRO -  DIELS : DOXOGRAPHIE, source remacle,
-


Prodicos, Louvre,
PRODROME
TH
ÉODORE

-en grec Θεόδωρος Πρόδρομος, est un écrivain byzantin du XIIe siècle, surtout poète et rhéteur.
On parle chez les byzantinistes de « la question prodromique »
Il semble être né autour de l'an 1100, probablement à ConstantinopleJean IImétropolite de Kiev de 1077 à 1089, un Byzantin dont le nom de naissance était Christos Prodromos, était son oncle. Il fut l'élève d'Étienne Skylitzès, professeur de rhétorique à l'Orphanotropheion de Constantinople au début du xiie siècle (auteur de deux commentaires de la Rhétorique d'Aristote), puis métropolite de Trébizonde en 1126 (Prodrome l'accompagna au moment de sa nomination). Il fut aussi élève de Michel Italikos. En 1122, il commença à célébrer en vers ou en prose les grands événements qui marquaient la vie de la cour et de l'Empire. 

Théodore Prodrome passe pour avoir excellé dans une discipline littéraire de l'époque qui s'appelait en grec « σχεδουργία », mot qui revient plusieurs fois dans les textes contemporains conservés, mais qu'on a du mal à définir. Il s'agit apparemment d'une technique particulière de composition, utilisée par exemple dans la rédaction d'un éloge, et dont Anne Comnène, par exemple, dit que c'était une technique difficile et rébarbative.

Les œuvres nombreuses qui lui sont attribuées (163 textes sont généralement jugés authentiques) relèvent notamment du genre historico-biographique (entre autres des poèmes de circonstance, célébrant des événements, ou des éloges de personnes), de la théologie, de la philosophie, de la rhétorique, du roman, de l'hagiographie, etc. 

- Sa poésie historique et ses discours offrent souvent un grand intérêt documentaire sur l'époque, avec maints détails qui font défaut chez les historiens. En poésie, il est un des premiers auteurs byzantins à avoir composé en langue vulgaire. On a aussi de lui des dialogues satiriques en prose inspirés de Lucien de Samosate (Amarante ou les amours d'un vieillardL'amitié en exilVente à l'encan de poètes et d'hommes politiques).
En philosophie, il a laissé un commentaire aux Seconds Analytiques d'Aristote. Dans le domaine religieux, il y a (entre autres) un commentaire des canons liturgiques de Côme de Maïouma et de Jean Damascène. On lui attribue d'autre part une grammaire (dédiée à la sebastocratorissa Irène). Il faut aussi mentionner des lettres (une vingtaine conservées, dont 17 éditées dans la PG).

Parmi ses œuvres célèbres, on peut relever :

  • Rhodanthè et Dosiclès (Τὰ κατὰ Ῥοδάνθην καὶ Δοσικλέα), roman en 4 614 vers de douze syllabes, organisé en neuf livres, inspiré des Éthiopiques d'Héliodore d'Émèse ; édité pour la première fois par Gilbert Gaulmin avec une traduction latine (Paris, 1625), et traduite en français par Godard de Beauchamps ;
  • la Catomyomachie (Κατομυομαχία) ou Galéomyomachie, poème burlesque racontant une guerre entre un chat et des souris, imitation de la Batrachomyomachie antique ;
  • deux calendriers en vers : un, incomplètement conservé dans le Vaticanus gr. 1702, est formé de quatrains (œuvre apparentée aux Tetrasticha in Vetus et Novum Testamentum) ; un autre, en vers de douze syllabes sans strophes, plus connu, conservé en entier dans plusieurs manuscrits.

On a également une série de poèmes attribués au Ptochoprodromos (le « mendiant Prodrome »),
- source et suite sur wikipedia,

- POE ,
" Lorsque j'étais petit, mon vieux père me disait : « Mon enfant, apprends les lettres autant que tu pourras. Tu vois bien un tel, mon enfant? Il allait à pied, et maintenant il possède un cheval à deux pectoraux et se promène sur un mulet gras. Lorsqu'il étudiait, il n'avait pas de chaussures, et maintenant, tu le vois, il porte des souliers à longue pointe. Lorsqu'il étudiait, il ne se peignait jamais, et aujourd'hui c'est un beau cavalier à la chevelure bien soignée. Lorsqu'il étudiait, jamais il ne vit la porte d'un bain, et maintenant il se baigne trois fois la semaine. Son sein était plein de poux gros comme des amandes, et maintenant il est rempli de pièces d'or à l'effigie de Manuel. Suis donc les conseils de ton vieux père et consacre-toi tout entier à l'étude des lettres. "
-  
POÈMES LES AMOURS DE RHODANTE ET DOSICLÈS.

 
PROPERCE

Properce, de son nom latin Sextus Propertius, est un poète latin né aux alentours de 47 av. J.-C. en Ombrie, sans doute à proximité de la ville actuelle d'Assise, et mort vers 16/15 av. J.-C.
Son père mourut quand il était enfant et sa famille perdit ses terres lors d'une confiscation, probablement la même que celle qui réduisit les possessions de Virgile lorsqu'Octave distribua des terres à ses vétérans en 41 av. J.-C.
la mère de Properce le lance dans le cursus d'une carrière publique— ce qui indique que sa famille avait toujours une certaine aisance financière, de même que certaines allusions mythologiques précises montrent qu'il a reçu une bonne éducation. De nombreuses évocations de ses amis comme Tullus, le neveu de Lucius Volcatius Tullus, consul en 33 av. J.-C., et le fait qu'il habitait sur l'Esquilin indiquent qu'il a dû entrer au cours des années 20 dans un cercle de fils d'hommes riches et impliqués dans la vie politique. C'est à cette époque qu'il a rencontré Cynthia, la femme qui allait l'inspirer et féconder son génie poétique. Le nom "Cynthia apparaît de nombreuses fois dans ses poèmes Il est possible que Properce eut des enfants, soit avec Cynthia, soit avec une relation postérieure. Pline évoque ainsi un prétendu descendant de Properce. Un poème d'Ovide daté de l'an 2 av. J.-C. montre de manière certaine que Properce était mort à cette époque.
Il est l'auteur de quatre livres d’Élégie.
Le premier livre fut publié en -25, avec Cynthia pour thème principal ; il est appelé « Cynthia monobiblos ».
Le livre III montre aussi le poète de plus en plus las de Cynthia, à la fois exigeante et volage et suggère une fin amère à leur passion amoureuse.
Le livre IV, publié après -16, dévoile le programme ambitieux du poète, et inclut plusieurs poèmes étiologiques qui expliquent l'origine de rites ou de légendes romains ou latins. Sans doute faut-il y voir l'influence de Mécène qui le pousse vers la grande poésie nationale. Il s'en approche avec précaution bien que l'on sente chez lui un désir d'émulation avec Virgile. La 6e pièce de ce livre IV est consacrée à la victoire d'Actium, les autres élégies transportant le lecteur aux premiers temps de Rome, où le poète n'hésite pas à donner vie à des dieux bizarres et parfois oubliés (Vertumne, Jupiter Férétrien) ou à des épisodes peu connus, mais toujours empreints de romanesque (Hercule et Bona Dea). Il ouvre ainsi une voie dans laquelle Ovide s'engagera plus franchement avec ses Fastes. Ce livre, le dernier de Properce, n'égale que de moitié le nombre de poèmes du premier.

- wikipedia,

- Elégies, source remacle,
Les beaux yeux de Cynthie, en mon malheureux cœur,
De mes premiers désirs enflammèrent l'ardeur,
Et l'Amour ce jour-là dompta mon âme altière ;
Son pied victorieux m'inclina vers la terre.
Depuis un an je vis, sans projets arrêtés,
Devenu l'ennemi des pudiques beautés.

PROROS - Présocratique,
- wikipedia,
- DIELS : DOXOGRAPHIE  :  GREC
 
PROTAGORAS - Protagoras (en grec ancienΠρωταγόρας) est un penseur présocratique et professeur du ve siècle av. J.-C. (490 - vers 420 av. J.-C.). Considéré par Platon comme un sophiste, il est reconnu comme tel par la tradition antique et récente. Renommé de son vivant, Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : Des dieux, je ne sais ni s'ils sont ni s'ils ne sont pas et L'homme est la mesure de toutes choses.
- C'est un professionnel du savoir. Ses cours sont payants et constituent pour lui une source de revenus et de popularité. On insiste usuellement sur trois éléments :
  • Protagoras est l'initiateur du mouvement sophistique.
  • Il demande un salaire très élevé.
  • Il est célèbre auprès de ses contemporains.
  • Socrate, qui opposa son école à celle de Protagoras, comme le montrent les études de la plupart des dialogues de Platon.

Ses idées sur la rhétorique et le droit ont amené le système adversaire, ou rhétorique, dans lequel on amène un étudiant à débattre pour les deux parties en guise d'entrainement en droit. Protagoras faisait un usage fréquent des antilogies : il affirmait qu'en cas d'incertitude, deux thèses s'opposaient nécessairement, et qu'il fallait s'efforcer de défendre et de renforcer la plus faible d'entre elles. Il était aussi intéressé par l'orthopia, l'usage correct des mots, un domaine favori de Prodicos.
Selon PlatonCratyle soutenait, comme Protagoras, qu'il est impossible de tenir un discours faux, car tenir un tel discours c'est dire ce qui n'est pas.
Le discours exprime donc selon lui toujours l'être ; selon Protagoras, n'importe quel discours peut donner une existence à n'importe quel être. Faire la différence entre la vengeance et la punition, l'une des plus considérables découvertes conceptuelles jamais faites par l'humanité selon Gregory Vlastos, est un mérite qu'il faut attribuer à Protagoras. Malgré cette distinction, Protagoras ne remet toutefois pas en cause le fait que la vengeance soit moralement acceptable .

En tout, notre connaissance de l'abdéritain s'appuie sur une cinquantaine de fragments et témoignages.

« L'homme est la mesure de toutes choses : de celles qui sont, du fait qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles ne sont pas. »

Dans le Théétète de Platon, la doctrine de Protagoras est examinée dans la première tentative de définition de la science. C'est du point de vue de ce que perçoit l'homme que le bien et le mal, le vrai et le faux prennent leur définition. La vérité, la justice ou la morale sont relatives.

L'énoncé peut aussi signifier que c'est l'homme qui crée les différences en ce qui concerne le langage, le savoir, la sensibilité ou les perceptions. 

- voir
le Théétète de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté: dans le Théétète, Socrate se livre à une réfutation de la doctrine de Protagoras
Protagoras de Platon, y est mis en scène,  Protagoras, 324 a-b; Platon fait dire au sophiste qu'il a trouvé un moyen d'exposer ses théories sans aucun risque. Si Protagoras a réellement été condamné, le texte platonicien prend une dimension comique et ironique qui n'est pas inhabituelle chez Platon. 
V.COUSIN, source remacle, ou palimpsestes,
L'Euthydème, de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté
Hippias Majeur, de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté
Le Phèdre, de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté
Le Sophiste de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté, E.CHAMBRY, source ugo-bratelli,

le Ménon, de Platon, Protagoras est cité aux côtés de personnages dont l'un des points communs est de tous avoir fait l'objet d'une condamnation. Protagoras serait donc une exception dans cette liste, sauf à admettre qu'il ait été lui aussi condamné. 
le Cratyle, de Platon, Protagoras est cité et/ou discuté

La Poétique d'Aristote,
Bien que ce soit Socrate qui soit mis en scène dans Les Nuées, Aristophane s'inspire de plusieurs intellectuels célèbres de l'époque. 
- source wikipedia,
-PRO -   DIELS : DOXOGRAPHIE  :  GREC, source remacle,
- Protagoras de Platon, analyse de B.BOURDON, philosophie marseille,
- Pour les oeuvres de ARISTOCLES-PLATON voir gaogoa cadre ci-dessous
PRUDENCE

- Aurelius Prudentius Clemens, dit Prudence (né en 348 à Calagurris (auj. Calahorra), patrie également de Quintilien, dans le nord de l'Espagne - mort entre 405 et 410) est un poète lyrique latin qui mit sa poésie au service de la religion chrétienne.
...
Âgé de 14 ans au début de la réaction païenne de Julien, il a pu être concerné d'assez près par ses mesures contre les enseignants chrétiens.
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il a pu être témoin de ses luttes contre le dernier carré païen (affaire de l'autel de la Victoire en 384) et contre des hérétiques (entre 385 et 386, occupation de la basilique Porcienne revendiquée par l'impératrice-mère Justine, arienne), ainsi que de la découverte des restes des saints Gervais et Protais (en 386) ou de la pénitence publique de Théodose Ier après le massacre de Thessalonique (en 390). Il meurt probablement avant le sac de Rome par Alaric Ier en 410
......
Il compose ses poèmes après sa retraite d'une carrière menée sous Théodose Ier - il a 56 ans lorsqu'il commence à écrire (en 404), d'après sa Praefatio, poème programmatique
- Comme Horace, Prudence a écrit une partie de son œuvre en hexamètres dactyliques, et plus de la moitié dans d'autres formes poétiques. Ses œuvres peuvent être classées en trois groupes : lyriques, didactiques et polémiques.

- PRUDENCE Oeuvres sur data bnf, surtout en latin !!!,
dont une Etude sur Prudence, en français,

- Etude sur PRUDENCE, suivie de Cathemerinon, source remacle,
Déjà ma vie, si je ne me trompe, s’est prolongée pendant cinq dizaines d’années, et après ce demi-siècle j’ai vu sept fois le retour des saisons, jouissant de ce soleil qui roule sans cesse.
Le terme s’approche, le dernier jour n’est pas loin; Dieu le montre à ma vieillesse. Qu’ai-je fait d’utile pendant ce long espace de temps ?


- Les oeuvres de PRUDENCE, source unige, et ... la poésie chrétienne, ....origines, le culte des martyrs,...
- Recueil de textes patristiques, en latin, sur agglo stomer, présentation superbe, mais tjrs du latin !


Les délices, ......dans Psychomachie ,
tabula XXVI
 
PSELLOS Michel

Michel Psellos (en grec : Μιχαὴλ Ψελλός / Michaél Psellós) est un écrivain et philosophe byzantin, né en 1018 et mort en 1078.

Les sources concernant la vie et la personnalité de Michel Psellos sont ses propres écrits. Le prénom Michel est son prénom monacal. Son prénom de naissance est Constantin.

Pendant ses études, Psellos fait la connaissance d'hommes qui deviennent de grandes personnalités de l'empire : Michel VII Doukas, futur empereur ; Nicétas Byzantios, futur professeur d'éloquence et de grammaire dans l'« université » restaurée par Constantin IX ; Jean Mavropous, futur maître de rhétorique et évêque d'Euchaïta en Asie mineure ; Constantin Lichoudès, futur « premier ministre », président du sénat et patriarche ; Jean Xiphilin, futur écrivain et jurisconsulte qui succèdera à Constantin Lichoudès au patriarcat après avoir été directeur de l'école des Manganes. Ces hommes font partie du cercle de lettrés qui entourent les empereurs du milieu du XIe siècle, notamment Constantin IX : l'historien Paul Lemerle parle à cet égard d'un « gouvernement des philosophes ».

Son savoir est divers : philosophie, rhétorique, géométrie, théologie, médecine, histoire… Psellos se distingue également par son intérêt pour l’Antiquité, qui le conduit parfois à se dresser contre l’Église. En raison de ses conceptions néoplatoniciennes, il doit, en 1054, faire une profession de foi.

il écrit sur tout et a une ambition encyclopédique. Mais ce sont surtout des notes de cours des élèves qui nous sont parvenues.

La Chronographie est connue par un manuscrit unique, le Paris. gr. 1712, codex en parchemin du XIIe siècle qui contient aussi Léon le Diacre, Michel Attaleiatès et Jean Skylitzès. Il s'agit d'une chronique de l'histoire byzantine, très centrée sur les affaires du palais, allant de l'avènement de Basile II (976) à celui de Nicéphore Botaniatès (1078).
source et suite sur wikipedia,

oeuvres :
Paraphrase sur le traité de l'Interprétation d'Aristote, Venise, 1503 (à la suite du commentaire d'Ammonius sur le même sujet); Comment. sur l'Acoustique d'Aristote, dont une trad. latine par Comozzi a été publiée à Venise en 1554, mais dont le texte grec est inédit; Des propriétés des minéraux, Toulouse, 1615, grec-latin; des Quatre sciences mathématiques (arithmétique, musique, géométrie, astronomie), avec une version latine par G. Xylander, Bâle, 1556; une chronographie (qui va de 975 à 1059); un traité De d'action des démons, Paris, 1615, publié de nouveau en 1838 par Boissonnade avec des poésies de l'auteur.
source cosmovision,

- TABLEAU SOMMAIRE OU HYPOTYPOSE DES ANCIENS DOGMES CHALDEENS , source remacle,

- Un livre sacré de l'Antiquité tardive : Les oracles chaldaïques, conférence de Helmut SENG, 2011,
Théologies et mystiques de la Grèce hellénistique et de la fin de l’Antiquité : extrait ci-dessous

IV. Âme, homme, salut
1. L’origine de l’homme

29- L’homme en tant qu’être animé naît d’une sorte d’acte de création divine posé par le démiurge, qui tire l’âme humaine individuelle de l’âme du monde. OC 94 (sur l’âme et le corps humains) s’inspire largement de ce que Platon dit dans le Timée (30b5-6) sur l’âme du monde et l’univers : l’intellect est logé dans l’âme, l’âme dans les corps. OC 44 mentionne un élément supplémentaire, l’étincelle de l’âme, ψυχαῖος σπινθήρ. Selon l’exégèse néoplatonicienne, celle-ci représente en quelque sorte « l’un en nous ».


2. L’impulsion à la descente de l’âme

30-Le siège originel des âmes se situe dans la sphère des astres fixes, au-dessus des planètes. Cela correspond analogiquement à la place de l’Âme du monde au-dessus des astres. Les âmes individuelles sont localisées immédiatemment en dessous. La descente de l’âme est considérée sous des aspects contradictoires. D’un côté, elle est présentée comme un service temporaire ; plus souvent, on la représente comme une sorte de glissade ou de chute.

3. La descente de l’âme et son véhicule

31- Lors de la descente, l’âme subit un changement caractéristique. En traversant les sphères, elle s’agrège des particules provenant de celles-ci, et elle les accumule autour d’elle comme une enveloppe : c’est ce que l’on nomme le « véhicule » de l’âme, ou le πνεῦμα. Ce « véhicule » n’est donc pas complètement immatériel, mais il n’est pas non plus constitué de matière terrestre. Il devient corporel seulement par l’absorption de celle-ci.

32- La descente à travers les sphères mène au trône de la Nécessité (Ananké), au règne de l’Εἱμαρμένη (le Destin) ou de la Nature, que Psellos oppose à la Providence : « Nous dépendons de la Providence quand nous agissons intellectivement ; du destin, quand nous agissons aussi corporellement » (op. phil. II 38 p. 143, 24-144, 1 O’M. ; cf. aussi Proclus, Th. Pl. V 24 p. 297, 32-35 P. = 87, 22-88, 1 S.-W.).

 

 
PSEUDO-LONGIN -Pseudo-Longin (en grec ancien Λογγίνος / Loggínos) est le nom donné par les modernes à un écrivain grec anonyme du IIe ou IIIe siècle, auteur du Traité du sublime, (en grec ancien, Περὶ ὕψους / Perí hypsous), ouvrage qui a longtemps été attribué à Longin.
- Le traité est dédié à Posthumius Terentianus,..., Il constitue un recueil d'exemples littéraires, de plus de 50 auteurs répartis sur plus de mille ans. Ce traité, dont n'ont été retrouvés que les trois quarts environ, est l'un des plus importants traités antiques de critique littéraire, avec la Poétique d'Aristote.
Contre la rhétorique cicéronienne, il rejette la conception purement technique de l’atticisme qui proposait des recettes stylistiques, réduisant ainsi au « style sublime » la notion de sublime. Celle-ci est pour l'auteur du traité « l'écho d'une grande âme », la substance de grandes idées conçues par un esprit créateur, et non leurs formules figées et imitables
.
-

Parmi les moyens de parvenir au sublime, le premier critère proposé est l’élévation de la pensée et des sentiments, assortie d’effets pathétiques et d’expressions de l’enthousiasme ; les images doivent être vives et d’une grande force de suggestion13. Les tropes et figures de style à privilégier sont l’asyndète (absence de liaison), l’anacoluthe (rupture de construction), l’hyperbate (distorsion du phrasé avec l’ordre logique), l’épanaphore (répétition augmentative) et l’amplification (effet d’accumulation). En revanche, l’hyperbole et l’apostrophe devront rester discrètes. Le plus grand soin devra être apporté à la composition, pour assurer l’unité d’ensemble13. L’auteur du Traité du Sublime cite, à titre d’exemple, un poème d’amour de Sappho14, dans lequel il admire l’ordre successif de présentation des tourments et des troubles physiques de l’amour :

« Elle est transie de froid et elle brûle, elle s’égare, si bien que ce n’est pas une passion qui se manifeste [en Sappho], mais un concours de passions. Toutes les épreuves de ce genre, les amants les subissent, mais le choix des traits dominants et leur union dans un tableau d’ensemble ont créé le sublime. »

— Traité du Sublime, X, 2-3 (traduction de Henri Lebègue)

source et suite sur wikipedia,

- Oeuvres diverses avec le Traité du Sublime ou du Merveilleux dans le Discours, source remacle,

- Traité du sublime, LONGIN, reprise de remacle, mercure uclac hodoi,

   
PTOLÉMÉE

Claude Ptolémée (en grec ancien Κλαύδιος Πτολεμαῖος Claúdios Ptolemaîos, en latin Claudius Ptolemaeus), communément appelé Ptolémée (Ptolémaïs de Thébaïde (Haute-Égypte), né vers 100 - mort vers 168 à Canope, est un astronome et astrologue grec qui vécut à Alexandrie (Égypte). Il est également l’un des précurseurs de la géographie. Sa vie est mal connue. Son cognomen Ptolemæus semble indiquer des origines gréco-égyptiennes, et son nomen Claudius une citoyenneté romaine. Son prænomen est inconnu.

Ptolémée est l’auteur de plusieurs traités scientifiques, dont deux ont exercé une grande influence sur les sciences occidentales et orientales. L’un est le traité d’astronomie, aujourd’hui connu sous le nom d’Almageste (arabisation de Ἡ Μεγάλη Σύνταξις,ʿē Megálē SúntaxisLa Grande Composition, puis Ὴ μεγίστη,ʿē megístēLa Très Grande, al-Mijisti, mais dont le titre original en grec était Μαθηματική σύνταξιςMathēmatikḗ súntaxisComposition mathématique). L’autre est la Géographie, qui est une synthèse des connaissances géographiques du monde gréco-romain.

Sa Géographie est une autre œuvre majeure. Il s’agit d’une compilation des connaissances géographiques à l’époque de l’empire romain sous le règne d’Hadrien (125), couvrant la totalité du monde connu ou écoumène. Comme pour le modèle du système solaire dans l’Almageste, Ptolémée unifie dans un grand ensemble toutes les informations dont il dispose.
Consulter l'ouvrage en ligne : AMS Histoire,

L’Almageste est le seul ouvrage antique complet sur l’astronomie qui nous soit parvenu. Les astronomes babyloniens, qui avaient consigné soigneusement, pendant des siècles, de précieuses observations (positions des astres, datations des éclipses…), avaient élaboré des techniques de calcul pour la prévision de phénomènes astronomiques. Les astronomes grecs, tels qu’Eudoxe de Cnide et surtout Hipparque, avaient intégré ces observations et les leurs dans des modèles géométriques (théorie des épicycles) pour calculer les mouvements de certains corps célestes. Dans son traité, Ptolémée reprend ces différents modèles astronomiques et les perfectionne, notamment en ajoutant la notion d’équant .

Le Tetrabiblos est un ouvrage sur l'astrologie écrit en grec par Ptolémée, qui fut traduit du grec en arabe, puis de l'arabe en latin.
Le Tétrabiblos repose pour l'essentiel sur la doctrine des quatre qualités élémentales : Ptolémée a qualifié les planètes en termes de chaud, froid, sec et humide, ce qui reste toujours une base de l'astrologie dite savante.

Quand Ptolémée (à travers ses traducteurs) parle de maisons, il ne se réfère pas aux maisons astrologiques dans le sens admis aujourd'hui. Son système de division en maisons n'est autre que celui de la division en signes zodiacaux. Quand il parle de maisons des planètes, il entend par là les signes dont ces planètes ont la maîtrise :

Le Tetrabiblos est une encyclopédie compilant le savoir antique de l'étude de l'astrologie vue par les Greco-Romains. C'est un ouvrage qui fait référence en matière d'astrologie

 


- source wikipedia, ou wikiwand,
-
- MAT - DE LA COMPOSITION MATHÉMATIQUE DE CLAUDE PTOLÉMÉE (LIVRE I) 
GAL -  
TOUS LES TEXTES DE PTOLÉMÉE PARLANT DES GAULOIS,
source remacle,

HADRIEN

Epicyle de Ptolémée,
source promenade immcce,

source pg-astron.fr,¨Ph.GARCELON
Astronomie, ++++

voir l’Almageste de C.Ptolémée

 

PYTHAGORE

Pythagore (en grec ancien Πυθαγόρας / Pythagóras) est un réformateur religieux et philosophe présocratique qui serait né aux environs de 580 av. J.-C. à Samos, une île de la mer Égée au sud-est de la ville d'Athènes ; on établit sa mort vers 495 av. J.-C., à l'âge de 85 ans. Il aurait été également mathématicien et scientifique selon une tradition tardive. Le nom de Pythagore (étymologiquement, Pyth-agoras : « celui qui a été annoncé par la Pythie »), découle de l'annonce de sa naissance faite à son père lors d'un voyage à Delphes.

"La fameuse déclaration « Les choses sont nombre » signifie à la fois : a) c'est le nombre qui constitue la structure intelligible des choses (ce principe fonde en raison la physique mathématique) ; b) les éléments fondamentaux des mathématiques sont les éléments des choses (ce principe affirme la possibilité de définir une structure de l'esprit qui est une structure des choses et que constituent les notions de fini et d'infini, d'un et de multiple, etc.). Pythagore donne des nombres une représentation géométrique. Arithmétique et géométrie sont sœurs. Les démonstrations arithmétiques s'appuient sur des figures et cette méthode porte le nom d'arithmétique géométrique...."

La vie énigmatique de Pythagore permet difficilement d'éclaircir l'histoire de ce réformateur religieux, mathématicien, philosophe et thaumaturge. Il n’a jamais rien écrit, et les soixante et onze lignes des Vers d’Or qu'on lui attribue sont apocryphes et sont le signe de l'immense développement de la légende formée autour de son nom.

Le néopythagorisme est néanmoins empreint d'une mystique des nombres, déjà présente dans la pensée de Pythagore. Hérodote le mentionne comme « l'un des plus grands esprits de la Grèce, le sage Pythagore ». Il conserve un grand prestige ; Hegel disait qu'il était " le premier maître universel ".

Pythagore est un athlète. Selon une tradition, Pythagore participe aux Jeux olympiques à l'âge de 17 ans. Ce serait la 57e olympiade (-552) ou la 48e (-588) selon Ératosthène. Il remporte toutes les compétitions de pugilat (sport de l'Antiquité comparable à la boxe).
Première initiation : à 18 ans, en 551 av. J.-C., il quitte Samos. Il va s'instruire à Lesbos auprès de Phérécyde de Syros (vers 585/499 av. J.-C.)18,19, un sage, le premier à avoir dit que « les âmes des hommes sont éternelles »20 le premier à enseigner que l'homme a deux âmes, l'une d'origine terrestre, l'autre d'origine divine ; un magicien, aussi, qui fait des prédictions, reçoit des songes .

Deuxième initiation, en « Syrie » ou « Phénicie ». Il rencontre les descendants du prophète et naturaliste Mochus (en). Il fréquente des hiérophantes. Il se fait initier à Tyr et à Byblos et ailleurs. Il revient à Samos, une première fois, suivre les enseignements d'Hermodamas de Samos, un lettré en matière homérique .

Troisième initiation. Dès Hécatée d'Abdère, les historiens soutiennent que Pythagore part en Égypte vers 547 av. J.-C., vers Memphis et Diospolis (Thèbes d'Égypte), pour plusieurs années. Dans cette ville se trouve le sanctuaire de Zeus Ammon. Il est reçu par les prêtres, sous Amasis, pharaon de 568 à 526 av. J.-C. et connu de Polycrate de Samos. Il apprend la langue à Memphis dans un centre d'interprétariat fondé par Psammétique Ier (pharaon en 663 av. J.-C.). Il étudie la géométrie, l'astronomie des Égyptiens. Il est initié aux Mystères de Diospolis et à la doctrine de la résurrection d'Osiris ; selon Plutarque, les prêtres lui auraient appliqué sur la cuisse le disque ailé d'Atoum-, en feuille d'or, ce qui lui valut le surnom de Pythagore « chrysomère, à la cuisse d'or »

Quatrième initiation. Certaines traditions ajoutent qu'il est expulsé comme esclave ou prisonnier d'Égypte à Babylone, par Cambyse II, roi de Perse venu conquérir l'Égypte en 525 av. J.-C.29. Il serait alors allé « chez les Chaldéens et les Mages ». Cet épisode est beaucoup moins attesté que le voyage en Égypte, et les dates posent problème, surtout quand Antiphon prétend que Pythagore est resté 22 ans en Égypte (de 547 à 525 av. J.-C. ?) et 12 ans à Babylone (de 525 à 513 av. J.-C. ?). Il est impossible qu'il ait rencontré Zoroastre — comme le voudrait Porphyre de Tyr — car le prophète iranien enseignait vers 594 av. J.-C. environ. Plutarque dans son explication Sur la création du monde selon le Timée de Platon lui donne également pour maître Zaratas d'Assyrie, en qui certains auteurs voient en fait une déformation du prénom de Zoroastre.

Cinquième initiation : Pythagore se rend en Crète, dans l'antre de l'Ida, haut lieu ésotérique, sous la conduite, dit-on, d'Épiménide de Crète, et des initiés du Dactyle (magicien), Morgès31,32. Cinquième initiation : il va en Thrace, pour rencontrer les orphiques.

Sixième initiation : il rencontre « Thémistocléa, la prêtresse de Delphes »

L'école pythagoricienne de Crotone devint par la suite une hétairie (en grec ancien, ἑταιρεία = confrérie) politique de courant aristocratique. Il s'agit d'une fraternité philosophique, religieuse et scientifique, proche de l'orphisme. On dirait aujourd'hui un Ordre, au sens où la Franc-maçonnerie ou la Rose-Croix sont des Ordres.

La communauté s'échelonne sur quatre degrés initiatiques et hiérarchiques, comme dans de nombreuses organisations initiatiques. Les femmes et les étrangers sont admis. Les profanes (en grec ancien βέβηλοι, bébêloi) sont « les gens du dehors » (oi exô, οἱ ἒξω), les gens du commun, auxquels rien n'est révélé.

hiérachie : Postulants, Néophytes, Acousmaticiens, Mathématiciens ou Esotériques ou Sindonite (habillés de lin).... suite sur wikipedia,

De nombreuses règles, pour ne pas dire tabous, s'imposent à celui qui adopte « la vie pythagorique » (βίος πυθαγορικός).

- règles diététiques (du pur végétarisme au « végétarisme » sélectif) : interdiction de manger du rouget, le cœur, le cerveau, la moelle, les fèves, les œufs… bref tout ce qui symbolise la vie. La consommation de la chair des animaux sacrifiés semble autorisée par certains pythagoriciens, sans doute par concession à la religion officielle.
- rites religieux : sacrifices non sanglants et sans feu, « honorer les dieux », éviter bouchers et chasseurs, culte « aux dieux farine, miel, fruits, fleurs et autres produits de la terre », « purifications, ablutions et aspersions » et onctions lustrales…
- exercices spirituels : respect de soi-même, examen de conscience chaque soir, continence sexuelle, « exercer sa mémoire », « chanter en s'accompagnant de la lyre », lire des livres édifiants ensemble…
- exercices physiques : gymnastique, athlétisme, promenade à deux ou trois, danse…
-objets sacrés : « vêtements blancs » de lin (mais pas de laine, animale), signes de reconnaissance (le pentagramme), symboles (la tétraktys)…

-source et suite sur wikipedia,
- Chronomath, Histoire des chiffres,

- L'Ecole pythagoricienne, sur histophilo, :

Fondée par Pythagore (580 - 490 avant Jésus-Christ), elle dura neuf ou dix générations. Les derniers pythagoriciens sont Xénophile, Phanton de Phlionte, Échécrate, Dioclès et Polymnastoss.

Enseignement :
L'enseignement pythagoricien était divisé en deux parties :
une partie pour les acousmaticiens, les non toujours initiés,
et une pour les initiés, les mathématiciens.
Cet enseignement était oral et secret. La transmission du savoir entre disciples était indissociable du respect des règles morales de la fraternité (philias) dans son ensemble : règle du silence, respect du grade d'initiation des disciples.

L'école pythagoricienne était ainsi une confrérie tant religieuse que scientifique.

Le calcul pythagoricien est avant tout une symbolique numérique. Chaque nombre est associé à une figure, d'où la restriction à l'étude des nombres entiers positifs :

  • 1 représentait la divinité,
  • 2 la femme,
  • 3 l'homme,
  • 10 la fraternité pythagoricienne...

suite sur histophilo,

Pythagore par Diogène Laërte, remacle,
Les vers d'Or, Gallica,
Les vers d'or, coninx
wikisource, les vers dorés,

Les vers d'or, source google,

 

 

 


Tetraktys

Q,    
QUINTILEN

- Quintilien (en latin Marcus Fabius Quintilianus) est un rhéteur et pédagogue latin du Ier siècle apr. J.-C. Il est l'auteur d'un important manuel de rhétorique, l'Institution oratoire, dont l'influence sur l'art oratoire se prolongea pendant des siècles.
..... source et suite sur wikipedia,

-.......................
Sa vogue fut bientôt si grande que l'empereur Vespasien le nomma professeur public d'éloquence à Rome, aux appointements de 400 000 sesterces.

Quintilien fut le premier orateur qui monta ainsi dans une chaire officielle de rhétorique. Il renonça au barreau et se consacra tout entier à son enseignement. Il professa pendant vingt ans; de très nombreux élèves, entre autres Pline le Jeune et le futur empereur Hadrien, suivirent ses leçons; Domitien lui confia le soin d'instruire les enfants de sa soeur Domitilla, et lui conféra peut-être les insignes consulaires,
Au bout de vingt ans, Quintilien cesse d'enseigner; il se retira de la vie active. Il avait amassé une certaine fortune; mais ses dernières années furent attristées par la mort de sa femme et de ses deux enfants. Il se plaint quelque part d'être resté seul de tous les siens Superstes omnium meorum. On ignore la date exacte de sa mort.

Quintilien avait écrit un livre sur les causes de la décadence de l'éloquence (De causis corruptae eloquentiae).
On a voulu retrouver ce livre dans l'ouvrage connu sous le nom de Dialogue des orateurs; mais la plupart des érudits sont aujourd'hui d'accord pour attribuer ce dialogue à Tacite. Quant aux Déclamations et fragments de déclamation qui ont été imprimés au XVe et aux XVIe siècle sous le nom de Quintilien, il est impossible d'y voir une œuvre de cet auteur.

L'ouvrage capital de Quintilien, c'est l'Institution oratoire (lnstitutio oratoria, ou mieux d'après les manuscrits, Institutiones oratoriae, les  Institutions oratoires). Quintilien mit deux ans à écrire ce livre, que l'on peut considérer comme le résumé du cours de rhétorique qu'il professa pendant vingt ans.
L'ouvrage, divisé en douze livres, expose un plan complet d'études, destiné à former le véritable orateur.
Quintilien prend le futur orateur dès le berceau, presque dès sa naissance; il le suit à travers toutes les phases de son éducation; il montre comment il faut lui enseigner la grammaire, puis la rhétorique proprement dite; il le dirige dans le choix de ses lectures. Ayant été avocat, Quintilien avait l'expérience pratique du barreau; ayant été longtemps professeur, il avait l'expérience de l'enseignement; il connaissait les jeunes gens; il savait quels étaient les défauts et les travers les plus communs chez eux, à l'époque ou il vivait.

« Qui empêche que, dès le premier âge, on ne cultive l'esprit des enfants, comme on peut cultiver leurs moeurs? Je sais bien qu'on fera plus dans la suite, en un an, que l'on n'aura pu faire durant tout le temps qui aura précédé; mais il me paraît néanmoins que ceux qui ont tant ménagé les enfants ont prétendu ménager encore plus les maîtres. Après tout, que veut-on que fasse un enfant, depuis qu'il commence à parler? car enfin il faut bien qu'il fasse quelque chose; et si l'on peut tirer de ses premières années quelque avantage si petit qu'il soit, pourquoi le négliger? Ce que l'on pourra prendre sur l'enfance est autant de gagné pour l'âge qui suit. Il en est de même de tous les temps de la vie.
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source et suite sur cosmovisions

- QUINTILIEN, De l'institution oratoire, sur remacle,
Livre I à Livre XII,

Livre I,
Chap. I. Des précautions que réclame l'enfant dans les commencements de son éducation. Des nourrices et des précepteurs.
— II. L'éducation privée est-elle préférable à l'éducation publique?
— III. Comment on parvient à connaître l'esprit des enfants, et comment il faut le manier.
— IV. De la grammaire.
— V. Des qualités et des vices du discours.
— VI. Des mots propres et métaphoriques, usités et nouveaux. Des quatre choses qui constituent le langage. — VII. De l'orthographe.
— VIII. De la lecture de l'enfant.
— IX. Des devoirs du grammairien.
— X. La connaissance de plusieurs arts est-elle nécessaire à l'orateur?
— XI. De la prononciation et du geste.
— XII. Les enfants sont-ils capables d'apprendre plusieurs choses en même temps?
suite sur remacle,

- Consulter Le LANGAGE sur gaogoa, 1, 2,



HADRIEN


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Je veux donc que l'orateur soit tel, qu'il mérite véritablement le nom de sage : parfait, non seulement dans ses moeurs (car cela, dans mon opinion même, ne suffit pas, quoique certaines personnes pensent le contraire), mais encore dans toutes les sciences et dans tous les genres d'éloquence ; tel enfin qu'il ne s'en est peut-être jamais rencontré.  Toutefois, je n'en ferai pas moins tous mes efforts pour le conduire à la perfection, à l'exemple de la plupart des anciens, qui, tout en reconnaissant que le vrai sage était encore à trouver, n'ont pas laissé de donner des préceptes sur la sagesse.  Car certainement l'éloquence parfaite est quelque chose de réel, et la nature de l'esprit humain n'empêche pas qu'on ne puisse y atteindre. Que si l'on n'est pas assez heureux pour cela, toujours est-il qu'en aspirant au sommet, on s'élèvera plus haut que ceux qui, désespérant d'avance du succès, s'arrêteront dès le premier pas. 

C'est pourquoi on me pardonnera de descendre à des détails inférieurs, mais nécessaires à l'oeuvre que je me suis proposée. Ainsi, mon premier livre contiendra tout ce qui précède les fonctions du rhéteur. Dans le second, je traiterai des premiers éléments de la rhétorique, et des questions qui ont pour objet la nature même de la rhétorique.  Je consacrerai les cinq livres suivants à l'invention et à la disposition, les quatre autres à l'élocution, y compris la mémoire et la prononciation. Enfin, dans un dernier livre, qui regardera la personne même de l'orateur, j'expliquerai, autant que ma faiblesse me le permettra, quelles doivent être ses moeurs, ce qu'il doit observer dans les causes qu'il entreprend, qu'il étudie, qu'il plaide ; quel genre d'éloquence il y doit employer, quel doit être le terme de ses travaux oratoires, et à quelles études il doit se livrer dans sa retraite.  J'accommoderai aussi ma manière d'écrire à la nature des choses qui se présenteront. Ainsi, je ne me bornerai pas à donner à mes lecteurs la connaissance de ces principes, qui seuls, selon quelques-uns, composent l'art dont il est question, ni à leur expliquer la rhétorique comme on enseigne le droit ; mais j'écrirai de telle sorte, que la lecture de mon ouvrage puisse nourrir leur faconde et fortifier leur éloquence..
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in Introduction
à Marcellus VICTORIUS

 
QUINTUS
de SMYRNE

-Quintus de Smyrne (en grec ancien : Κόϊντος Σμυρναῖος / Kóïntos Smurnaĩos ; en latin : Quintus Smyrnæus) est un écrivain grec du IIIe ou ive siècle. Son nom est parfois orthographié Cointos, Quintos ou Kointos.

Il prétend être originaire de Smyrne, une ville d'Asie mineure (actuelle Izmir en Turquie) qui est l'une des prétendantes au titre de lieu de naissance d'Homère. Il décrit également dans son œuvre (XII, 306-313) comment il commence à écrire alors qu'il fait paître ses moutons dans les montagnes (les contreforts du Sipyle), « à l'âge où ses joues se couvrent de duvet ».

Néanmoins, les deux indications paraissent douteuses : dans le premier cas, il s'agit de se mettre sous le patronage d'Homère, tandis que le second paraît directement copié du prologue de la Théogonie d'Hésiode. En effet, l'œuvre de Quintus témoigne d'une culture livresque étendue, et en particulier d'une grande familiarité avec Homère, Hésiode et Apollonios de Rhodes, ce qui rend peu plausible l'image du jeune pâtre.

Il est l'auteur d'un poème en 14 chants intitulé, selon une scholie de l'IliadeΤὰ μετὰ τὸν Ὅμηρον / Tà metà tòn Homêron ou Τὰ μεθ᾽ Ὅμηρον / Tà meth’ Homêron, c'est-à-dire la Suite d'Homère, parfois appelée Posthomériques. Il s'agit de reprendre l'Iliade là où l'aède l'a laissée, après la mort d'Hector, et de poursuivre le récit jusqu'au sac de la ville.


-GUERRE DE TROIE, DEPUIS LA MORT D'HECTOR JUSQU'A LA RUINE DE CETTE VILLE :
- POST -  POSTHOMERICA,
Chant premier :
" APRÈS avoir brûlé le corps et recueilli les cendres du divin Hector, tué par Achille, les Troyens, encore pleins de l'effroi que leur inspirait la colère du vainqueur, n'osaient sortir de leurs murs: Tels des bœufs craignent d'avancer, contre le lion féroce ; ils tremblent cachés dans l'épaisseur des forêts : tels les sujets de Priam frémissent au seul souvenir des exploits sanglants du redoutable fils de Pelée."

" Ils se rappellent sans cesse l'horrible carnage qu'il fit de leurs troupes, lorsqu'il se montra pour la première fois sur les bords de l'Hellespont; ils croient voir encore et les guerriers massacrés sur les rives du Scamandre, et les fuyards égorgés jusque sous les remparts d'Ilion; ils croient voir Hector lui-même expirer sous les coups d'Achille. L'image récente de tant de désastres les tient ... "
suite sur remacle,


   
R,    
RAMAYANA

- Le Râmâyana (en sanskrit : रामायण (Rāmāyaṇa)1), c'est-à-dire « la Geste de Rāma », est la plus courte des deux épopées mythologiques de langue sanskrite composées entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle de notre ère. Constitué de sept chapitres et de 24 000 couplets (48 000 vers), le Râmâyana est, comme le Mahabharata, l'un des textes fondamentaux de l'hindouisme et de la mythologie hindoue2. Le poème est traditionnellement attribué à l'ermite légendaire Vâlmîki (surnommé « Adi kavi », le « Premier poète »)3, qui apparaît comme personnage dans les premiers et derniers chapitres, lesquels sont considérés comme des compositions un peu plus récentes que les autres.
...

Le Râmâyana commence bien avant la naissance de Rāma par la plainte de la Terre dévastée qui, sous la forme d'une vache (Prithvi), s'adresse à Vishnou et le met en face de sa responsabilité.

Le Râmâyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sītā et son union avec elle. L'œuvre raconte également l'exil de Rāma et Sītā dans la forêt de Dandaka, l'enlèvement de Sītā, sa délivrance et le retour de Rāma sur le trône.

Quand il est écarté du trône de son père Dasharatha (dont il est l'héritier légitime), Rāma s'exile d'Ayodhya, accompagné par Sītā et son frère Lakshmana. Puis Sītā est enlevée par le démon Ravana et emprisonnée à Lanka (qu'on identifie généralement à l'île de Sri Lanka, mais que certains auteurs comme Louis Frédéric placent plutôt sur l'une des sept îles - peut-être l'Heptanesia de Ptolémée - qui sont à l'origine de la ville de Bombay). Après une longue et pénible recherche, Rāma la délivre avec l'aide d'Hanumān, général de l'armée des singes. Ravana est tué par Rāma qui récupère ensuite son trône et gouverne son royaume avec une grande sagesse.

Le Râmâyana comprend sept livres :

  1. Bâlakânda (बालकाण्डम्) ou le Livre de la jeunesse
  2. Ayodhyâkânda (अयोध्याकाण्डम्) ou le Livre d'Ayodhyâ
  3. Aranyakânda (अरण्यकाण्डम्) ou le Livre de la forêt
  4. Kishkindhâkânda (किष्किन्धाकाण्डम्) ou le Livre de Kishkindhâ (le royaume des singes)
  5. Sundarakânda (सुन्दरकाण्डम्) ou le Livre de Sundara (un autre nom d'Hanumān)
  6. Yuddhakânda (युद्धकाण्डम्) ou le Livre de la guerre (de Lanka)
  7. Uttarakânda (उत्तरकाण्डम्) ou le Livre de l'au-delà

source et suite sur wikipedia,

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NamaRamayana by M.S.SUBBULASKSHMI

 

RÊVES
ONIROCRITIQUE
ORACLES
DIVINATION
PHYSIOGNOMIE
SUPERSTITIONS
SPIRITISME
OCCULTISME
MAGIE
SORCIERS
& SOURCIERS
ASTROLOGIE
CHIROMANCIE

 

- à venir...en cours
- voir item Arts divinatoires,

- Oniromancie, onéiromancie, wiki,
- Onirocritique,

-SONGE ou RÊVE ?
Le Songe serait une manifestation sensorielles & spirituelle (de l'esprit), nocturne ou diurne, qui rejoint le rêve métaphysique, porteur d'un avertissment d'un message important pour le sujet du rêve, (voir pour la collectivité selon le Pouvoir du rêveur) le songe pourrait avoir une valeur prospective (sur l'avenir du sujet) , prophétique, politique, d'avertissement, avoir une fonction thérapeutique ... être un messages des dieux, selon le contexte des croyances. (incubation, chamanisme, oniromancie, prêtrise, ...), de Symbolisation (J'ai fait un rêve ..!, poétique, ...révélation .. musicale, mathématique, messianique...)
Pour certain il ne serait que mise en forme des affects et pulsions infantiles (amour et haine) travaillés par les défenses, le refoulement , la culpabilité, objets rendus travestis à la conscience. Révélant la propre méconnaissance du Sujet à lui même !
Pour d'autres il ne serait qu'un délire : Songe est mensonge !
Pour d'autres une manifestaton de la fonction symbolique "normale" du corps, du cerveau qui cherchent à écrire, à s'écrire ! .. en rêves, songes, symptômes, ....arts,...lettres...
(mélange ...cnrtl ...)

voir SONGE & VISION ....

Le rêve, les rêves :
concernent
Le corps, l'âme, les deux, ... un Sujet ...!
parlent
du temps présent, de l'avenir, ...du (des) temps passé(s) !
Les rêves sont interprétés ou pas selon le contexte Théo-scientifico-socio-économico politique !
Cela va du foisonnement de la Psychologie des profondeurs ... (Jung, ...) ... La symbolique ..., l'Imaginaire,
à l'ascétisme évidant de la Lettre ...(objet a de Lacan)..un déchet ! Le Symbolique...
Rêve désir, gardien du sommeil, ...
voir fonction régulatrice du Sommeil ... pour l'approche neuro scientifico matérialiste utilitariste...

- Les rêves ....à venir !!! (1, 2, 3..), écriture du corps, (activité symbolique) et clefs des songes (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9...)

- PONGRACZ & SANTNER, Les rêves à travers les ages, Buchet/Castel, 1963 :
Rêves d'Egyptiens :
Les rêves des 7 vaches et des 7 épis de maïs du pharaon, intérprétés par JOSEPH. source Biblique, rêves à usage prémonitoire et politique. Le pharaon est inspiré par les dieux ...
Joseph devant le pharaon (Genèse 41.1-36) et chap 41 ici,

Le rêve de JOSEPH, du soleil de la lune et des 11 étoiles qui se prosternent. rêve prémonitoire rétroactivement !!
chap 39 ici,

Les clefs des songes comme lexique interprétatif depuis 2020 av JC.

A- La clef des songes Hiératique , en lien à l'écriture démotique, sépare les rêves des Bonnes gens et les rêves des Mauvaises gens.
Selon 1) les conditions de vie du rêveur, 2) le type physique, 3) la vie du rêveur, 4) le caractère et la température du rêveur !
Clef adaptée selon que l'on soit partisan d'HORUS (lumineux..) ou partisan du malin SETH , soit les gens antipathiques, lugubres, ambigues, aux cheveux roux, irrascibles, ivrognes, célibataires, de masse vulgaire, de moeurs dissolues, mécontents dans leur coeur.

B- La clef des songes Démotique, en lien à l'écriture démotique postérieure à l'écriture hiératique, ne s'occupe que des songes des femmes.
ex : Lorsque la femme rêve d'un chat, elle aura beaucoup d'enfants.

Rêve du Sphinx de Thutmosis pour désensabler le Sphinx ! voir Stèle du rêve, source wikipedia,
Tel pharaon au XIII siècle voit en rêve la statue de PTAH qui lui tend une épée, la révélation de son rêve stimule ses troupes .. et réalise son un sens de son rêve ..!
Tunutamun vit 2 serpents, l'un à droite l'autre à gauche, rêve de promesse politique programmatique ...!
voir Stèle du Songe, wikipedia,
Sabako roi d'Ethiopie qui a soumis l'Egypte, ...
......

- HIPPOCRATE, Du Régime, Livre quatrième ou DES SONGES, source remacle,

- ARTEMIDORE de Daldis, ONIROCRITICON, La clef des songes, texte intégral, .pdf, source psychaanalyse,
Traité des Augures et
Traité de la Chiromancie,
- Epitome des Cinq livres d'Artémidore, source Gallica bnf,
- Epitome des trois preliers livres d'Artémidore, source Gallica bnf,
- ARTEMIDORE et les songes, Claude MEILLER, Revue des Etudes Grecques T90, 428-429-1977, p92-94, source Histoire de la folie,

- Christophe CHANDEZON , Julien du BOUCHET, Études sur Artémidore et l’interprétation des rêves, open edition,
- GRISHS Montpellier 3 : travaillant sur l’Interprétation des rêves d’Artémidore.
- Les Oneirokritika ne reflètent pas seulement les préoccupations des élites cultivées, mais donnent accès à celles d’autres milieux sociaux, comme les artisans ou une partie du monde des esclaves, à propos desquels nous manquons cruellement de documentation dès qu’il s’agit de quitter le simple niveau des représentations.
source reainfo hypotheses, Julien BOUCHET 2019,

- Onirocriticon du prophète Daniel dédié au roi Nabuchodonosor. Histoire de la folie,

- Rêve et divination, eduscol,

- Divination, oracles, ...

- ASCLEPIOS : incubation..... voir Epidaure, le site, les soins, sur gaogoa/Cabotage/Epidaure/..soins
et sur le site ABBARA, ci-dessous,

- S.F.R. PRICE, L'avenir des rêves de Freud à Artémidore, in BOEHRINGER Sandra
et Laurie LAUFER. Bien avant la sexualité. L'expérience érotique en Grèce ancienne, publié en 2019 chez Epel.

- ABBARA Aly Dr, Histoire de la Médecine,

- Bernard de FONTENELLE, Histoire des oracles, 1657-1757, uquac, et Table des matières,
- Jean BODIN, De la démonomanie des sorciers, Paris, Jacques du Puys, 1580, 613 p. , archive.org,

- Jules MICHELET, La Sorcière, Paris, Louis Hachette, 1862, source uqac,
- Walter SCOTT, Histoire de la démonologie et de la sorcellerie, dans les Œuvres de Walter Scott, traduit par Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret, Paris : Furne, Charles Gosselin, Perrotin, 1836, vol.25, pp.225-505, books google,

 

XX eme et XXI eme siècles, Onirologie moderne :

- Le rêve chez FREUD, gaogoa,
- Désir de mort, rêve et réveil, MILLOT-LACAN, Intervention parue dans l'Âne 1981, n°3, p.3 ., 1974-00-00
Réponse à Catherine MILLOT. source VALAS,
& pages 1565 à 1566 de Pas-Tout-LACAN sur ELP, choix Textes Intégral,
ou dans Pas-Tous-LACAN 1970-1979, choix 1974-00-00 : Réponse à une question de Catherine MILLOT.

KRISTIANPOLLER.A; Les rêves et leur interprétation dans le Talmud, source books google,

- Histoire de la folie, COLLÉE Michel, sur histoiredelafolie,

 

 

 

Stèle du rêve de Tuthmosis 1, 2,

Hypnos, Bronze, Civileta d'Arno, Perugia, Italy, British Museum


Eros endormi,
source Metropolitan Museum,
connaissance des arts,

 
 
DEMON
INCUBE
SUCCUBE
DIABOLUS
     

DRUIDE
PRÊTRE

CHAMAN

MEDICASTRE
GUERISSEUR

     
       
RUFIN d'Aquilée

-Rufin d'Aquilée (vers 345 à Concordia SagittariaItalie - vers 411 à Messine en Italie), dénomination devenue usuelle pour Tyrannius Rufinus (ou plutôt Turranius Rufinus), est un ascète chrétien, écrivain religieux et traducteur du grec au latin, historien ecclésiastique et admirateur de l'œuvre d'Origène.

Rufin naît à Julia Concordia, près d'Aquilée, de parents chrétiens. Il fait des études à Rome pendant plusieurs années (360-368) et y rencontre saint Jérôme. Vers 370, il intègre à Aquilée une communauté religieuse. En 372, il part pour Alexandrie où il suit l'enseignement de l'origéniste Didyme l'Aveugle. Il va aussi à la rencontre des ascètes du désert de Nitrie, notamment Macaire. Il se lie avec Mélanie l'Ancienne, venue aussi en Orient en quête de spiritualité chrétienne, et vers 378, il la suit à Jérusalem.
-Il a traduit de nombreux autres ouvrages du grec vers le latin (et a joué un grand rôle pour la connaissance du christianisme oriental en Occident) :
- Oeuvres

Il a écrit lui-même une suite à l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée : il en a fusionné les livres 9 et 10 


- ANT -  ÉPIGRAMMES ÉROTIQUES (TIRÉES DE L'ANTHOLOGIE PALATINE (TEXTE GREC ET TRADUCTION)

- J'étais naguère passionné pour les garçons. je suis maintenant passionné pour les femmes ; maintenant le crotale me tient lieu de disque. Au lieu de la peau sans fard, sans artifice des garçons, ce qui me plaît c'est le gypse, le fard, la céruse, une fraîcheur, un éclat d'emprunt. [De quoi s'étonner désormais ?] Les dauphins vont jucher dans les bois d'Érymanthe ; les flots écumants de la mer vont servir de gîte aux cerfs rapides.

 - Je me suis armé contre l'Amour d'une cuirasse, la raison. Il ne me vaincra pas si nous combattons seul à seul : mortel, je lutterai contre un immortel. Mais si Bacchus vient à son aide, que puis-je seul contre deux ?

source remacle,

   
Rhétorique à Herennius - La Rhétorique à Hérennius, en latin Rhetorica ad Herennium, d’un auteur anonyme du Ier siècle avant l’ère chrétienne, dispute au De inventione de Cicéron le rang du plus ancien manuel de rhétorique latine connu. Il sert toujours de livre de référence pour qui étudie l’art oratoire.

Ce fut un ouvrage incontournable pour les étudiants et les lettrés du Moyen Âge et de la Renaissance. De pair avec le De inventione, il servait à l’enseignement de la rhétorique et sa popularité est clairement attestée par le grand nombre de manuscrits (plus d’une centaine) qui nous sont parvenus et par les nombreuses traductions de l’original latin en langues vernaculaires.

L’ouvrage s’intéresse aux applications pratiques de la rhétorique et en étudie des exemples. C’est également le texte le plus ancien connu qui traite de la rhétorique d’une façon aussi structurée et rigoureuse.

Le passage qui examine l’elocutio, c’est-à-dire le style, est la plus ancienne étude systématique du style latin, émaillée d’un grand nombre d’exemples empruntés à l’actualité de son époque. Le traité reflète l’émergence d’un style nouveau qui devait s’épanouir dans le siècle qui suivit sa rédaction, provoquant une véritable révolution dans les lettres et l’art oratoire romains. C’est également dans ce traité que l’on trouve pour la première fois exposée la méthode mnémotechnique des loci ou topoi, qui est à l’origine d’un nouveau genre, l’art de mémoire (Ars memoriae). (voir ci-dessous)

Le manuscrit original ayant disparu, et avec lui le nom de l’auteur, celui-ci est resté inconnu malgré les efforts des spécialistes. Quintilien semble l'attribuer à Quintus Cornificius. La paternité du texte est attribuée à Cicéron par Jérôme de Stridon1. Cette attribution est longtemps admise en raison des analogies avec le De inventione de Cicéron. Dans les manuscrits médiévaux, la Rhetorica ad Herennium figure après ce livre, ce qui lui a valu le surnom de Rhetorica secunda2 au XIIe siècle, ou de Rhetorica nova de la part des éditeurs qui pensaient que Cicéron avait souhaité reprendre et corriger le De Inventione, texte de jeunesse qu'il critique dans le De Oratore1. Dès le XVe siècle, des spécialistes (Lorenzo Valla, Raphael Regius en 1491) contestent cette attribution qui dès lors donne lieu à de nombreux débats. En 1835, le texte figure encore dans l’édition française des Œuvres complètes de Cicéron publiée chez Panckoucke dans une traduction de M. Delcasso. Ce dernier signale la polémique et les attributions selon lui fantaisistes qui ont été proposées3 et tranche en faveur de Cicéron en s'appuyant sur des autorités telles que Jérôme3. Pour lui il s’agit d’une œuvre de jeunesse, que Cicéron aurait corrigée et remaniée pour composer le De Inventione, ce qui explique à la fois les similitudes et les différences entre les deux textes. À sa suite, Charles Nisard dans sa préface de 1869 soutient l'attribution à Cicéron, notamment en raison des sympathies exprimées pour les tribuns populares, position politique qu'il attribue au jeune Cicéron.

...
La Rhétorique à Herennius fait référence sans toutefois les nommer aux rhéteurs grecs8. Avant elle, il n'existe pas d'œuvre didactique systématiquement consacrée à l'art de la parole qui nous soit parvenue. D'Isocrate (actif entre 390-338 av. J.-C.) nous est parvenu un texte qui concerne un aspect du discours épidictique, le Panégyrique, d'Aristote une Rhétorique (vers 332 av. J.-C.)9 ; il existe d'autres écrits anonymes, tel la Rhétorique à Alexandre10, et surtout de nombreuses allusions et citations dans les écrits des contemporains ou des successeurs des professeurs de rhétorique.

source et suite sur wikipedia,


- Introduction à la Rhétorique antique : source mediterranees,
pour aborder Herennius .... Herenium ... !

" Il est absolument impossible de bien comprendre la Rhétorique à Hérennius (1) ou les Ouvrages de rhétorique (2) de Cicéron, si l'on ne connaît pas, dans ses grandes lignes, le système de la rhétorique latine au Ier siècle avant J.-C. En effet, les différents ouvrages ne traitant pas de toutes les questions, ne les traitant qu'en partie, et, quelquefois, par allusion, on risquerait de mal interpréter le texte ou de se tromper sur sa portée exacte, si l'on ne pouvait replacer dans un cadre général les notions qu'on y trouve."

I. Genres oratoires. : Judiciaire, demonsrtratif, délibératif,
II. La nature de la cause et la position de la question . : aspect Moral, aspet Technique,
III. Les différentes parties de l'art oratoire. : Invention, disposition, élocution, action, mémoire,

 

- Rhétorique à Herennium, Herennius, , source mediterrannees, Table des Matières, Trad H.BORNECQUE,
Livres : I, II, III, IV,

- Rhétorique à Hérennius, trad THIBAUT, source wikisource,

- Rhétorique à Hérennius, dans CICERON , bnf,
Rhétorique à Hérennius, sur remacle, voir Table des matières Cicéron,

- Rhétorique à Hérennius, par Guy ACHARD, persee,
Le problème de la datation,

 

- L'art de la mémoire, de YATES Francis, 1975, Gallimard, .pdf,
par Aurélien DRU, Master de Recherche Histoire de la Philosophie, ENS Lyon,
Les Grecs ont inventé un art de la mémoire qui, transmis à Rome, est passé dans la tradition occidentale. Frances A. Yates étudie cet art depuis l'utilisation qu'en faisaient les orateurs de l'Antiquité jusqu'à la forme occultiste qu'il prit à la Renaissance et au début du XVIIe siècle, en passant par la métamorphose morale que le Moyen Âge gothique lui fit subir. Elle envisage également de ce point de vue les pensées de Raymond Lulle, de Pierre de La Ramée et, surtout, de Giordano Bruno, le grand artiste, poète et philosophe occultiste de la mémoire à la fin de la Renaissance.
L'histoire de la mémorisation est un cas évident de sujet à la fois marginal et central à la formation de notre culture et de notre civilisation. Comme écrit l'auteur : «On a omis de l'étudier parce qu'il n'était l'affaire de personne.
...
suite sur gallimard,

   
RUFUS d'Ephèse

- Rufus d'Éphèse est un médecin grec né aux environs de +80 à Éphèse et mort vers +150, qui vivait donc probablement du temps de Trajan (vers 110). Galien aurait beaucoup emprunté à ce clinicien remarquable et auteur prolifique, mais dont l'œuvre est en grande partie perdue,

Sa vie est très mal connue et les données contradictoires. Selon la Souda, Il aurait vécu sous le règne de Trajan vers l'an 100 ou 112, d'autres le situent vers 50, mais il y aurait confusion avec d'autres Rufus1.

D'après son nom, Rufus serait né à Éphèse en Asie mineure (Turquie actuelle). Il vécut un temps en Égypte, probablement pour étudier la médecine à Alexandrie.

Ses remarques médicales sur l'état général d'un pays et ses maladies spécifiques comme le ver de Guinée (dracunculose), sur ses patients et sur ce qu'il a vu, se rapportent toutes au sud de l'Asie Mineure. Il n'aurait jamais été à Rome.

....
Pour la médecine arabe, il est la troisième autorité grecque après Hippocrate et Galien. Son influence aux xe et xie siècles est telle que les auteurs arabes qui s'y réfèrent sont appelés rawafisa (ceux qui suivent les avis de Rufus d'Éphèse).

Au xixe siècle, Philippe Pinel et Esquirol mentionnent encore les textes de Rufus sur la mélancolie


source et suite sur wikipedia,


- lire Rufus, l'arbre celtique ,
-
-   PRÉFACE ,
Les écrits de Rufus font voir en lui un esprit généralement droit, inspiré par la philosophie aristotélique, cherchant à donner la raison des faits et des prescriptions. Il distingue avec une grande précision les variétés de chaque maladie, en détaille avec soin le traitement, et ne se départ jamais d'une méthode rigoureuse. M. Daremberg l'a déjà dit ailleurs: d'après Haller, Rufus est le premier qui ait décrit le chiasma des nerfs optiques. Il reconnaissait deux ordres de nerfs, ceux de mouvement et ceux de sentiment.
TRAITÉ DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. 
SUR LE SATYRIASIS ET SUR LA GONORRHÉE 
DU NOM DES PARTIES DU CORPS HUMAIN  
-  TRAITÉ ANONYME 
DE L'INTERROGATOIRE DES MALADES  
TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS 
TRAITÉ DE LA GOUTTE 
FRAGMENTS,
source remacle,

 
RUFUS Musonius

- Gaius Musonius Rufus est un philosophe stoïcien romain du Ier siècle apr. J.-C. Il enseigna la philosophie à Rome sous le règne de Néron, en conséquence de quoi, il fut exilé en 65 apr. J.-C., pour ne revenir à Rome que sous le règne de Galba. Il fut autorisé à y rester alors que Vespasien avait banni tous les autres philosophes de la ville en 71 apr. J.-C., mais fut finalement banni à son tour, ne revenant qu'après la mort de l'empereur. Une collection d'extraits de ses conférences nous est parvenue. Il est également connu pour être le maître d'Épictète.

- Sa philosophie, qui est à bien des égards identique à celle de son élève Épictète, est marquée par sa tendance pratique forte. Pour lui, la philosophie, dont il voulait que chacun la cultive, n'est pas une simple question de mots, d'enseignement ou d'école, mais une quête que tout le monde peut (et devrait), par ses propres réflexions et pratiques, poursuivre pour soi-même

 

- Ses discours supposés selon Souda,

Les titres des 21 discours qui nous sont parvenus sont les suivants :

  1. Qu'il n'est pas nécessaire de donner des preuves trop nombreuses pour un problème
  2. Que l'homme naît avec un penchant pour la vertu
  3. Que les femmes devraient elles aussi étudier la philosophie
  4. Les filles devraient-elle recevoir la même éducation que les fils ?
  5. Quel est le plus efficace, la théorie ou la pratique ?
  6. Sur la formation
  7. Que l'on doit mépriser les difficultés
  8. Que les rois devraient également étudier la philosophie
  9. Que l'exil n'est pas un mal
  10. Le philosophe poursuit-il toute personne qui lui a causé un préjudice ?
  11. Quels sont les moyens de subsistance appropriés pour un philosophe ?
  12. Sur le relâchement sexuel
  13. Quelle est la fin principale du mariage ?
  14. Est-ce que le mariage est un handicap pour la poursuite de la philosophie ?
  15. Chaque enfant qui naît doit-il être élevé ?
  16. Doit-on obéir à ses parents en toutes circonstances ?
  17. Quel est le meilleur viatique pour la vieillesse ?
  18. Sur l'alimentation
  19. Sur les vêtements et les abris
  20. Sur le mobilier
  21. Sur la coupe des cheveux

source et suite sur wikipedia,

   
S,  
SABOKT SEVERE

- Sévère Sabokt de Nisibe, évêque de Qenšerin, était célèbre, selon Bar Hebræus, au temps du patriarche Jean (631-649). Il prit part, avec le patriarche jacobite Théodore, à une controverse publique contre les Maronites durant le mois de haziran de l’an 659.
Enfin il nous reste une lettre qu’il écrivit au prêtre et périodeute Basile de Chypres sur la quatorzième lune de Nisan de l’an 665.Nous pouvons donc conclure de ces détails qu’il vivait au milieu du VIIe siècle.

Il se distingua dans les études philosophiques, mathématiques et ecclésiastiques, nous dit encore Bar Hebræus. Nous pouvons ajouter qu’il posséda la langue grecque, car certains fragments philosophiques qui nous restent de lui sont des commentaires sur les ouvrages d’Aristote et des explications des termes grecs plus difficiles à comprendre.
source remacle,

- Abbé du couvent de Kennesherin, au sud d'Alep (Syrie) puis évêque de Nusaybin (Syrie).
- Auteur de commentaires scientifiques sur Aristote, les mathématiques, l'astronomie, sur bnf,

-AST - traité sur l'astrolabe plan (traduit du syriaque)

-Il comprend deux parties : 1° Définition et description de l’astrolabe plan; 2° Règles pour s’en servir. Ces règles sont au nombre de vingt-cinq, mais il en manque deux (20 et 21) dans le manuscrit de Berlin, car, nous dit le scribe, il manquait là un feuillet dans le manuscrit qu’il transcrivait.

source remacle,

- voir wikiwand,

- Fabriquer son propre astrolabe, sur gaogoa,
et pour la route : petits jeux ...mathématiques, sur gaogoa,

source gaogoa

 
SACCA AMMONIUS

- Ammonios Saccas (en grec ancien Ἀμμώνιος Σακκάς) (IIIe siècle) est un philosophe grec d'Alexandrie, souvent considéré, en tant que maître de Plotin de 232 à 2421, comme le fondateur de l'école néoplatonicienne de Rome. ...
D'après Porphyre, il aurait renié sa foi chrétienne. En revanche, d'après Eusèbe de Césarée et saint Jérôme, il aurait gardé sa foi chrétienne.

Après une longue période d'études et de méditation, Ammonios Saccas ouvrit une école de philosophie à Alexandrie. Ses principaux élèves furent Herennius, Origène le Platonicien (et peut être aussi le fameux chrétien Origène v. 185-v. 254), Longin et Plotin. Plotin suivit son enseignement plus de 10 ans, de 232 à 242, à Alexandrie.
source et suite sur wikipedia,

- FRA - fragments conservés par Némésius., remacle,

- PLOTIN, Les Ennéades

Le néoplatonicien Némésius, évêque d’Émèse à la fin du ve siècle, reproduit, dans son traité De la Nature de l’homme, deux démonstrations, l’une sur l’Immatérialité de l’âme, qu’il attribue à la fois à Numenius et à Ammonius, l’autre sur l’union de l’âme avec le corps, qu’il rapporte exclusivement à Ammonius.
Voici ces deux passages, dont nous empruntons la traduction à l’honorable M. J.-B. Thibault:

Immatérialité de l’âme.

Il suffira d’opposer les raisons d’Ammonius, maître de Plotin, et celles de Numenius le Pythagoricien, à tous ceux qui prétendent que l’âme est matérielle. Or, voici ces raisons: « Les corps, n’ayant en eux rien d’immuable, sont naturellement sujets au changement, à la dissolution, et à des divisions infinies; il leur faut nécessairement un principe qui les contienne, qui en lie et en affermisse les parties : c’est ce principe d’unité que nous appelons âme.Mais si l’âme aussi est matérielle, quelque subtile que soit la matière qui la compose, qui pourra la contenir elle-même, puisque nous venons de voir que toute matière a besoin d’un principe qui la contienne? Il en sera de même à l’infini jusqu’à ce qu’enfin nous arrivions à une substance immatérielle. (Némésius, De la Nature de l’homme,ch. II; p. 29 de la trad. de M. Thibault.)

suite sur remacle,



source wikipedia,
SALLUSTRE

Salluste ou Gaius Sallustius Crispus, né en -86 à Amiternum, cité fondée par les Sabins, et décédé en -35 ou -34, est un homme politique et historien romain.
questeur en -55, tribun de la plèbe en -52, cet homo novus soutient le parti des populares, appuyés par Jules César et Pompée, contre les optimates, parti de Titus Annius Milon et de Cicéron. Lors du procès des meurtriers de Clodius Pulcher, chef des populares, il prend ouvertement parti contre Milon, accusant ce dernier d'avoir tué Clodius de ses propres mains, ce qui lui valut une accusation de ui

Ami de César, il est chargé de mener la flotte romaine en Illyrie. Salluste est alors exclu du Sénat romain pour immoralité en -50. Il est battu par les pompéiens (-49).

Salluste est l'auteur de trois grands ouvrages, dont seulement deux nous sont parvenus entièrement.

L'œuvre de Salluste marque un progrès par rapport à ses prédécesseurs, les annalistes, tant pour la force narrative que pour la méthode historique : il s'efforce d'expliquer les causes des événements politiques et les motivations des acteurs de l'histoire. Il a certes ses faiblesses : la chronologie et la géographie sont imprécises et souvent fautives ; il n'est pas impartial : il prend parti pour les populares aux dépens des nobiles. Il est cependant capable de reconnaître les mérites de ses adversaires et les défauts de ses amis. Ses personnages sont peints avec force, tout particulièrement Jugurtha et Catilina, Marius et Sylla.

- source et suite sur wikipedia,

- Oeuvre complète, sur remacle, ci dessous Table des Matières :

Introduction

I - VIE DE SALLUSTE, ici,
II - SES OEUVRES-
III - LES PREFACES 
IV - LES HARANGUES 
V - LES LETTRES A CESAR 
VI - JUGEMENTS PORTES SUR SALLUSTE 
VII - PLACE DE SALLUSTE PARMI LES HISTORIENS LATINS

LA CONJURATION DE CATILINA 
- Il est beau de servir l'Etat par de belles actions, mais bien raconter ces actions n'est pas un mince mérite

- Je vais donc traiter de la Conjuration de Catilina, brièvement, et aussi exactement que possible : il y a là un forfait que j'estime mémorable entre tous, en raison de la nouveauté du crime commis et du péril couru par l'Etat. Je ferai, en quelques mots, connaître le caractère du personnage, avant de commencer mon récit. ;

Ce complot a été réalisé par Catilina pour la prise du pouvoir de Rome ; il est dénoncé par Cicéron en 63 av. J.-C.. source wikipedia,

LA GUERRE CONTRE JUGURTHA
L'homme a tort de se plaindre de sa nature, sous prétexte que, faible et très limitée dans sa durée, elle est régie par le hasard plutôt que par la vertu. Au contraire, en réfléchissant bien, on ne saurait trouver rien de plus grand, de plus éminent, et on reconnaîtrait que ce qui manque à la nature humaine, c'est bien plutôt l'activité que la force ou le temps. La vie de l'homme est guidée et dominée par l'âme.

- Je vais raconter la guerre que soutint le peuple romain contre Jugurtha, roi des Numides, d'abord parce que la lutte fut sévère et dure, que la victoire fut longtemps incertaine, et puis parce qu'alors, pour la première fois, se marqua une résistance à la tyrannie de la noblesse.

FRAGMENTS DΕ LΑ GRANDE ΗΙSΤΟΙRΕ DE SALLUSTE ,

L'habileté de ses généraux a fait la principale force de Rome. C`est sous le consulat de Servius Sulpicius et de M. Marcellus qu'ont été soumises par les armes romaines toutes les Gaules comprises entre le Rhin, la méditerranée et l'Océan, à l'exception des lieux que des marais rendent impraticables.
Une sagesse irréprochable, une parfaite union, marquèrent la conduite du peuple romain durant l'intervalle de la seconde à la troisième guerre punique.

INVECTIVE DE SALLUSTE CONTRE CICÉRON ET RÉPONSE DE CICÉRON A SALLUSTE

LETTRES DE C. C. SALLUSTE À C. CÉSAR.

 

sur ugo.bratelli, :

  • Bellum Catilinae, Bellum Iugurthinum, frontispice de l'édition de 1484, copié par Bartolomeo San Vito pour Bernardo Bembo, père de Pietro Bembo.


SAPPHO

(630-580 avant J.C.)
Poétesse lyrique et élégiaque.
L’Hymne à Aphrodite.

Sappho (en grec ancien Σαπφώ)1,2, est une poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu aux VIIe siècle et VIe siècle av. J.-C., à Mytilène sur l'île de Lesbos.

Très célèbre durant l'Antiquité, son œuvre poétique ne subsiste plus qu'à l'état de fragments (Papyri d'Oxyrhynque no 7, notamment).

Elle est connue pour avoir exprimé dans ses écrits son attirance pour les jeunes filles d’où le terme saphisme pour désigner l’homosexualité féminine tandis que le terme lesbienne est dérivé de Lesbos, l’île où elle a vécu.

- source et suite sur wikipedia,

- VIEVie  -

Vie :
Sappho naquit dans l'île de Lesbos vers la quarante-deuxième olympiade. Son père est désigné par les anciens sous huit noms différents, Simon, Eunonimus, Euryguis, Ecritus, Semus, Camon, Etarchus et Scamandronymus ; sa mère se nommait Cléis : toute sa famille appartenait au commerce et lui devait sa fortune. Elle-même épousa un riche citoyen de l'île d'Andros nommé Cercala. Son mari mourut jeune : elle resta veuve avec une jeune fille et se dévoua dès lors au culte des Muses ; elle appela autour d'elle plusieurs femmes illustres de Lesbos ou de l'étranger, Atthis, Androméda, Télésippa, Mégara, Érinna, Cydno, Anactorie, Anagara de Milet, Gongyla de Colophon, Eunica de Salamine, Damaphile de Pamphilie ; elle en fit ses élèves et ses compagnes, elle en fit surtout ses amies ; elle les aima avec la passion d'une âme élevée et sensible.

- ŒU -Œuvre -

V ...

L'homme qui n'est que beau, l'est seulement pendant qu'on le regarde, mais l'homme sage et bon est toujours beau.

Pour moi, j'aime une vie molle et voluptueuse ; mais cet amour pour les plaisirs présents ne m'empêche pas de faire des actions brillantes et honnêtes.

 

Ses chants étaient beaucoup plus doux que le son de la lyre, et elle était bien plus précieuse que l'or le plus pur...

Amour, ministre charmant de Vénus...

Ces colombes timides sentaient leur courage se refroidir ; elles laissaient tomber languissamment leurs ailes fatiguées...

Saluez de ma part la fille de Polyanacte...

 


- PIE Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - sappho
- GAL - TEXTE GREC ET TRADUCTION (noctes GALLICANAE)
- source remacle

Scholies - On appelle scholies des notes (marginales ou interlinéaires) rédigées, dans l'antiquité ou au moyen âge, par un lecteur ou par un grammairien. Elles expliquent ou discutent un mot ou un passage du texte d'un auteur ancien. Généralement cette note reprend le mot ou le passage en question (appelé le lemme); puis viennent les observations du scholiaste. L'intérêt de ces scholies, en général anonymes et fort difficiles à dater, est très variable. Certaines sont négligeables, d'autres fort instructives. Il n'est pas rare en effet que le scholiaste tire ses observations de commentaires anciens qui ont aujourd'hui disparu. Les scholies d'Hésiode et de Sophocle, par exemple, doivent beaucoup aux commentaires de Didyme Chalcentère (1er siècle av. J.-C.).
source et suite sur bcs
- APOLLONIUS de RHODE,
- ARATUS,
- ARISTOPHANE, gallica en grec,
- DEMOSTHENE,
- ESCHYLE,
- EURIPIDE,
- HESIODE, (Les Travaux et les Jours), (Théogonie)
- HOMERE, Iliade, Odyssée,
- HORACE, Porphyrion, Pseudo Acron,
- JUVENAL,
- LYCOPHRON, Alexandra,
- PERSE,
- PINDARE,
- THUCYDIDE,
- VIRGILE, Commentaires de Servius, entre autres, Scholies de Berne,
-
   
SCYLAX de CARTANDRE

- Scylax de Caryanda ou Scylax de Caryande est un navigateur grec originaire de Carie qui vécut au VIe siècle av. J.-C.
- Selon Hérodote, il fut chargé par Darius Ier d'une exploration qui devait le conduire du delta de l'Indus jusqu'aux côtes de l'Arabie, c’est-à-dire la Libye actuelle. Il aurait lors de son voyage exploré les côtes de la mer Rouge (notamment Érythrée) vers 508. Le voyage aurait duré trente mois, cette longue durée étant peut-être justifiée par une mousson contraire.

- suite sur wikipedia,

- Remacle : SCYLAX, Table des Matières,

- VOYvoyage en europe, en asie et en Lybie,
suite sur remacle,

EN décrivant l’Europe, je commencerai par celles des colonnes d’Hercule qui sont dans cette partie du monde ; et je décrirai l’espace qui les sépare de celles qui sont en Libye jusqu’aux grands Ethiopiens. Ces colonnes sont éloignées les unes des autres d’un jour de navigation. Au delà de celles des colonnes d’Hercule qui sont en Europe, les Carthaginois possèdent beaucoup de ports, de Comptoirs, d’arsenaux et de mers.

Les premiers peuples de l’Europe qui se présentent sont les Ibères, nation indigène, dont le territoire est baigné par le fleuve Ibère. Là, sont deux îles, qui portent le nom de Gadès. Dans l’une d’elles est une ville éloignée d’un jour de chemin des colonnes d’Hercule.
On y voit aussi une ville grecque appelée Emporion.
Elle a été peuple par une colonie de Marseillais. Les côtes de l’Ibérie comportent une navigation de sept jours et de sept nuits.

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SEBEOS

 

&

 

 

PSEUDO SEBEOS

- Sébéos (en arménien Սեբեոս ; VIIe siècle) est un religieux arménien, l'évêque des Bagratides ayant assisté au quatrième concile de Dvin en 645.
Les historiens s'accordent à dire qu'il a vécu au VIIe siècle. Il fréquente la cour de Khosro II de Perse, puis participe au quatrième concile de Dvin en 645 en tant qu'« Évêque des Bagratouni » selon la huitième signature apposée aux textes des résolutions du concile .

Selon la tradition arménienne, Sébéos (ou un proche désigné comme Pseudo Sébéos 3) est l'auteur d'un important ouvrage historique, datant de 6604, connu sous le titre d'Histoire d'Héraclius,
divisé en deux parties :
la première couvre la période s'étalant du combat mythique de Haïk contre Bêl à la révolte menée par Vardan Mamikonian contre les Perses dans les années 570 ;
la seconde se poursuit jusqu'en 661 et décrit notamment les actions menées en Arménie par l'empereur byzantin Héraclius et le début des incursions arabes2, constituant ainsi une suite du récit de Lazare de Pharbe1,5. Sébéos donne de nombreuses informations sur les « Grands Rois » sassanides du règne de Péroz Ier (mort en 484) à celui de Yazdgard III (mort en 651).
Cette chronique, qui est la première source non musulmane à nommer Mahomet comme prophète (vers 660 : « un des enfants d’Ismaël, du nom de Mahomet, un marchand, qui se présenta à eux comme sur l’ordre de Dieu, en prédicateur », source ici [archive]), s'achève sur la guerre civile arabe et l'ascension politique de Muʿāwiya.

source et suite sur wikipedia,


-HER Histoire d'Héraclius (traduit de l'Arménien)
-L’évêque Sébéos est le seul écrivain arménien du viie siècle qui raconte les premières invasions des Arabes en Arménie; contemporain de la chute des Sassanides, il en trace le tableau avec l’autorité d’un historien qui a assisté à la plupart des événements qu’il relate; il les expose, il est vrai, sans les discuter, sans les soumettre à un examen critique; ce faisant, il se conformait à l’usage courant de son temps, soit qu’il s’agisse des chronographes byzantins ou des annalistes arabes.

CHAPITRE XXX.

Chute des Sassanides après une domination de 542 ans. — Apparition de Mahomet. — Invasion des enfants d’Ismaël dans le pays des Arméniens. — Mort d’Héraclius et avènement au trône de Constantin.

Je parlerai du descendant d’Abraham, non du fils libre, mais de celui qui naquit de l’esclave et en qui se réalisa véritablement cette parole de Dieu : « Sa main [sera] contre tous, et la main de tous [sera] contre lui. »

A cette époque, des Juifs des douze tribus vinrent et se rassemblèrent dans la ville des Edesséniens. Lorsqu’ils virent que l’armée perse s’était retirée et avait laissé la ville en paix, ils fermèrent les portes, s’y fortifièrent et n’y laissèrent pas entrer les troupes du royaume romain. L’empereur grec Héraclius donna alors l’ordre de l’assiéger. [Les Juifs] reconnaissant qu’ils ne pouvaient pas résister dans la lutte, firent des propositions de paix à [l’empereur], ouvrirent les portes de la ville et vinrent se présenter devant lui.
......

CHAPITRE XXXI.

Des Juifs et de leurs mauvais desseins.

Je dirai encore les desseins des Juifs insurgés qui, ayant rencontré un certain temps l’assistance des Hagarachs, conçurent le dessein de réédifier le temple de Salomon; ayant découvert l’endroit qui s’appelle Saint des Saints, ils y construisirent avec les fondations et le bâtiment un lieu de prières pour eux-mêmes. Les Ismaélites, jaloux d’eux, les repoussèrent de cet endroit et appelèrent ce lieu leur [maison] de prières. [Les Juifs] construisirent dans un autre endroit, près du temple, un autre lieu de prières pour eux-mêmes; et se proposant un mauvais dessein, ils voulurent remplir Jérusalem d’un bout à l’autre de sang et y détruire tous les chrétiens. Or, l’un d’entre les grands d’Ismaël allait se prosterner au lieu de prières qui leur était réservé. Trois d’entre les principaux Juifs vinrent au devant de lui; ils avaient tué deux porcs et les avaient portés et posés dans le lieu de prières, et avaient versé le sang sur les murs et sur le parquet de la maison....

.............
source et suite sur remacle,

 

PSEUDO SEBEOS, source remacle, Histoire d'Arménie,

Si cela peut t'être agréable, ô lecteur, je vais maintenant, en répétant [ce qui a été déjà dit], te faire connaître [la suite des rois] en suivant l'ordre généalogique, de père en fils, d'après Moïse de Khoren et Etienne de Taron, historiens dignes de foi et véridiques.

Après la mort d'Alexandre, Arsak le Brave devint roi à Bahl Sahastan,[14] dans la terre des Kouschans. Il vécut 130 ans et en régna 57. Son fils Artasir lui succéda et régna 31 ans. Après Artasir, son fils Arsak, qui fut surnommé le Grand, régna 52 ans.

Celui-ci fit roi du pays d'Arménie son frère Valarsak, et ainsi s'opéra la séparation des deux maisons royales de Perse et d'Arménie.

Arsak le Brave, souche des deux familles de rois, les Pahlaviens et les Arsakunis, régna en roi valeureux 57 ans.Voici ceux de ses fils qui, après la séparation, régnèrent sur la Perse : ....
....


 
SEMPAD
- Smbat ou Sempad le Connétable (en arménien Սմբատ Սպարապետ, Smbat Sparapet, ou Սմբատ Գունդստաբլ, Smbat Gundstabl ; vers 1208-6 mars 1276) est un noble arménien de la maison héthoumide, frère aîné du roi Héthoum Ier d'Arménie.

Smbat ou Sempad (selon la graphie de l'Arménie occidentale) est une figure importante du royaume arménien de Cilicie ; à la fois diplomate, juriste et chef militaire, il porte le titre de « connétable » ou « sparapet », c'est-à-dire commandant en chef des forces armées arméniennes.

Il est également un auteur et un traducteur particulièrement connu pour avoir traduit et établi des recueils de lois et avoir composé un important récit d'histoire de la Cilicie arménienne,
la Chronique du Royaume de Petite-Arménie. Il a en outre organisé et participé à de multiples combats comme la bataille de Mari, et il était l'homme de confiance de son frère le roi Héthoum Ier lors de ses négociations avec l'Empire mongol.

source et suite sur wikipedia,


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-assises d'antioche
- Chacun des trois grands fiefs qui, avec le Règne proprement dit ou Domaine royal, constituaient l'ensemble du royaume de Jérusalem, était régi par l'esprit général des principes féodaux mis en écrit au temps même de Godefroy de Bouillon en une charte unique que l'on nomma les Lettres du Sépulcre, du lieu vénéré où elle fut scellée et on peut dire ensevelie. Mais la part de souveraineté laissée à chaque grand feudataire l'autorisait à modifier cette législation supérieure, de concert avec ses vassaux et ses sujets latins, suivant les besoins, les intérêts et les conditions diverses des pays où ils s'établirent.

Tel fut certainement le droit absolu pour le comté d'Edesse, pour la principauté d'Antioche et pour le comté de Tripoli. En fait, il est peu vraisemblable qu'Edesse, sitôt enlevé aux Chrétiens, ait eu le temps de constituer un corps de doctrine ou un ensemble d'usages particuliers. Il est encore plus douteux que quelque chose de ces assises spéciales, pouvant déroger à la loi de Jérusalem, ait été mis en écrit.

source et suite sur remacle,

 
SENEQUE

Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca), né à Corduba, dans le sud de l'Espagne, entre l'an 4 av. J.-C. et l'an 1 apr. J.-C., mort le 12 avril 65 apr. J.-C., est un philosophe de l'école stoïcienne, un dramaturge et un homme d'État romain du Ier siècle. Il est parfois nommé Sénèque le Philosophe, Sénèque le Tragique ou Sénèque le Jeune pour le distinguer de son père, Sénèque l'Ancien.

Conseiller à la cour impériale sous Caligula, exilé à l'avènement de Claude puis rappelé comme précepteur de Néron, Sénèque joue un rôle important de conseiller auprès de ce dernier avant d'être discrédité et acculé au suicide. Ses traités philosophiques comme De la colère, De la vie heureuse ou De la brièveté de la vie, et surtout ses Lettres à Lucilius exposent ses conceptions philosophiques stoïciennes. Pour lui :

« Le souverain bien, c'est une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu. »

Ses tragédies constituent l'un des meilleurs exemples du théâtre tragique latin avec des œuvres qui nourriront le théâtre classique français du XVIIe siècle comme Médée, Œdipe ou Phèdre.

source et suite sur wikipedia,

Philosophe stoïcien, dramaturge et homme d’état.
De la brièveté de la vie, Médée, Phèdre.
- La vie heureuse, books google,
- La mort de Sénèque rapportée par TACITE, ici -->zezipare, .pdf,
( se suicide par de multiples entailles puis s'empoisonne, puis est ébouillanté, et enfin brûlé !).
in Tacite, Anales XV, [15, 63,64], source ucl.ac.be,
- Maxicours,

- Sénèque, Table des matières, sur remacle,


- Tragédies de Sénèque, se rendre sur la page remacle,
(contenu ci-dessous)

INTRODUCTION

HERCULE FURIEUX

THYESTE

LES PHÉNICIENNES

HIPPOLYTE + notes

OEDIPE + notes

LES TROYENNES + notes

MÉDÉE + notes

AGAMEMNON + notes

HERCULE SUR L'OETA + notes

 

Notice I.
De la Colère 1

livre I - livre II - livre III

Consolation à Marcia 83
Petites Pièces de vers 115
Consolation à Helvia 119
Consolation à Polybe 143
De la Vie heureuse 163
Du Repos ou de la Retraite du sage 191
De la Constance du Sage 199
De la Providence 219
De la tranquillité de l'âme 234
Apokolokyntose 265
De la Clémence 281

livre I - livre II

De la brièveté de la vie 313
Des Bienfaits 337

livre I - livre II - livre III - livre IV - livre V - livre VI - livre VII

 
   
     
OCTAVIE + notes
remacle,
Octavie est une tragédie romaine écrite au Ier siècle apr. J.-C. et attribuée à tort à Sénèque. C'est le seul exemple de tragédie prétexte (en latin fabula praetexta) conservé. L'intrigue se place au début du règne de Néron, après les assassinats de l'empereur Claude, d'Agrippine, dite Agrippine la Jeune et de Britannicus. ...
Octavie prend conscience du destin tragique qui l'attend, comme si elle assumait son statut d'héroïne tragique : sa mort a été décidée par une force supérieure (l'Histoire) et son meurtre va permettre le déroulement des événements annoncés. Cela pourrait expliquer pourquoi Octavie, bien qu'étant le personnage principal, est passive et n'agit pas directement dans l'intrigue.
Pseudo-Sénèque
sur wikipedia,
Questions naturelles - Lettres à LUCILIUS, ici : remacle,  

La vie heureuse :

VIII. Enfin, tout comme les bons, les méchants ont leur volupté. L'homme flétri ne jouit pas moins de sa honte que l'honnête homme de sa belle conduite. C'est pourquoi les anciens nous prescrivent d'adopter la meilleure, non la plus agréable vie, afin que la volonté, droite et bonne, ait le plaisir non pour guide, mais pour compagnon. La nature en effet est le guide qu'il faut suivre ; c'est elle qu'observe, elle que consulte la raison. C'est donc une même chose que vivre heureux et vivre selon la nature. Or voici en quoi cela consiste : à jouir de nos facultés physiques et de ce qui est fait, pour elles, en usufruitier vigilant mais sans peur, comme de choses prêtées pour un jour et fugitives, à ne pas subir leur servitude, ni nous laisser posséder par ce qui ne vient point de nous, à mettre les aises du corps et les avantages fortuits au rang que tiennent dans les camps les auxiliaires et les troupes légèrement armées. Que tout cela serve et ne commande point; à ce titre seulement l'âme en tirera profit. Que l'homme de cœur soit incorruptible aux choses du dehors, invincible, admirateur seulement de son être, ayant foi dans son âme, préparé à l'une et à l'autre fortune, artisan de sa vie. Que l'assurance chez lui n'aille pas sans la science, ni la science sans la fermeté; que ses résolutions tiennent une fois prises, et que dans, ses décrets il ne se glisse pas de rature.
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Source des textes ci-dessus ugo.bratelli

- Sénèque sur Bibliotheca Classica Selecta & bcs
Notice, Agricola, Histoires, Anales I à XVI ....

- "La passivité sexuelle est une crime pour l'homme libre , une obligation pour l'esclave, un service pour l'affranchi" selon Sénèque.
in L'amour qui ose dire son nom, D.FERNANDEZ, Stock, p32

SENEQUE l'Ancien,

le Rhéteur

Sénèque l'Ancien ou Sénèque le Rhéteur (en latin Lucius Annaeus Seneca1, v. 54 av. J.-C. - v. 39) est un rhéteur aisé de rang équestre originaire de Corduba en Bétique, installé à Rome au Ier siècle av. J.-C. Il est l'auteur d'une compilation sur les déclamations titrées Sentences, divisions et couleurs des orateurs et des rhéteurs.

Marié à Helvia, il eut pour fils Gallion et Sénèque dit « le Jeune » ; par un autre de ses enfants, Mela, il est grand-père de l'écrivain Lucain.

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À la fin de sa vie, Sénèque constitue une compilation des meilleurs extraits de déclamations qu'il a entendus ou lus, intitulée Oratorum et rhetorum sententiae, divisiones, colores (Sentences, divisions et couleurs des orateurs et des rhéteurs). Ces déclamations sont des discours fictifs composés comme exercices de rhétorique, selon deux genres : dix livres portent sur les controverses, composées sur le modèle des plaidoiries prononcées devant un tribunal, et un livre concerne les suasoriae, discours délibératifs pour proposer ou repouser une action ou une mesure. .....

Sénèque l'Ancien est également l'auteur d'un traité sur l'histoire de Rome, les Historiae ab initio bellorum civilium, dont il ne reste que des fragments. .....

source et suite sur wikipedia,

 

Popillius, assassin de Cicéron (VII, 2), source ugo.bratelli,
Popillius, accusé de parricide, avait été défendu par Cicéron et acquitté. Quand Cicéron fut proscrit. Popillius, envoyé par Antoine contre lui, le tua et rapporta sa tête à Antoine. On l’accuse pour sa conduite.

   
SERVIUS

- Maurus Servius Honoratus, dit Servius, était un grammairien païen (L’éducation chrétienne du quatrième et du cinquième siècle ne produisait pas de grammairiens !.) de la fin du IVe siècle, réputé parmi ses contemporains comme l'homme le plus instruit de sa génération en Italie ; il est l'auteur d'un livre de commentaires sur Virgile, In tria Virgilii Opera Expositio, qui fut le premier manuscrit imprimé à Florence, par Bernardo Cennini, en 1471.
- Outre le commentaire sur Virgile, il existe d'autres ouvrages de Servius : un recueil de notes sur la grammaire (Ars grammatica) d'Aelius Donatus3; un traité sur la métrique des fins de vers (De finalibus); et un opuscule sur les différents mètres poétiques (De centum metris).
(Philologie),
- Le commentaire authentique de Servius Maurus Honoratus est en réalité la seule édition complète d'un auteur classique qui ait été écrite avant la chute de l'empire romain d'Occident.

- source et suite sur wikipedia,
- ?????

- Commentaires en latin, sur gallica,

   
SEVERE Septime Sévère (Lucius Septimius Severus Pertinax), né le 11 avril 146 à Leptis Magna (actuelle Libye) et mort le 4 février 211 à Eboracum (aujourd'hui York, en Angleterre) est un empereur romain, qui régna de 193 à 211. Avec lui accédèrent au pouvoir des provinciaux d'ascendance non romaine et la dynastie des Sévères dont il est la figure éponyme. Avec Macrin, il est l'un des deux empereurs nés dans la province d'Afrique.

Il naît le 11 avril 1461 à Leptis Magna, une ville située en Tripolitaine sur la côte de la Libye actuelle. Du côté de sa mère, Fulvia Pia, il descend d'immigrés romains (les Fulvii) mariés probablement à des personnes d'origine libyenne3,4. Par son père, Publius Septimius Geta, il descend d'une famille d'origine libyenne, et de culture berbère-punique5,6,7,8, ayant obtenu la citoyenneté depuis le Ier siècle. Les deux côtés de sa famille se composent de notables. Ainsi, son grand-père paternel est préfet de Leptis avant d'en être le premier duumvir lorsque la cité devient colonie romaine sous Trajan.
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Il accède au consulat en 190 puis obtient l'année suivante le poste de légat d'Auguste propréteur de Pannonie supérieure, avec le soutien d'Æmilius Lætus, le préfet de la garde prétorienne, lui conférant ainsi le commandement de trois légions pour défendre la frontière. C'est son premier grand commandement militaire.
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En Bretagne, une menace plus sérieuse pèse sur la légitimité de Septime. Clodius Albinus, légat de Bretagne, également d'origine africaine, réclame une part du pouvoir. Il dispose de trois légions aguerries par ses combats face aux Écossais. Septime se concilie habilement Clodius Albinus en lui accordant le titre de César et le consulat pour l'année 194. En 195, après une campagne contre les Parthes, Septime Sévère fait proclamer Clodius Albinus ennemi public. Celui-ci traverse la Manche en 196 avec ses légions (40 000 hommes). La bataille décisive a lieu en février 197 à proximité de Lugdunum (Lyon). Septimius et ses légions sont victorieux. Clodius s'enfuit et se donne la mort. Septime Sévère fait déshabiller la dépouille et la fait piétiner par son cheval ; la tête tranchée est envoyée à Rome, le corps est jeté dans le Rhône. La famille de Clodius n'est d'abord pas inquiétée, mais sa veuve et ses fils sont ultérieurement assassinés. 29 sénateurs qui avaient soutenu Clodius Albinus sont éliminés. Environ 5 000 personnes en dehors de Lyon sont ensuite assassinées. C'est après que débuta le sac de Lyon.
source et suite sur wikipedia, ou wikiwand,


- Vie de Septime Sévère, sur remacle,
SEXTUS EMPIRICUS voir EMPIRICUS SEXTUS ci-dessus  
SHINTOÏSME - Le shinto (神道, shintō?, litt. « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») ou shintoïsme (/ʃin.to.ism/) est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhisme « importé » [Comment ?] de Chine au Japon au VIe siècle.
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Les origines du shintoïsme sont méconnues. Elles semblent dater de la fin de la période Jōmon,( couvre la période qui va, approximativement, de 13 000 jusqu'à, environ, 400 avant l'ère commune) avec le koshintō.

Depuis des temps immémoriaux, les Japonais ont adoré les kami — les esprits qui habitent ou représentent un lieu particulier, ou incarnent des forces naturelles comme le vent, les rivières et les montagnes. Chaque fois qu'un nouveau village était fondé, un sanctuaire était érigé pour les esprits de cet endroit pour les honorer et assurer leur protection. On croyait que les kami pouvaient être trouvés partout, qu'aucun lieu au Japon n'était en dehors de leur pouvoir. Le shintoïsme englobe donc les doctrines, les institutions, les rituels et la vie communautaire fondée sur le culte des kami1.

L’introduction de l’écriture au Ve siècle et du bouddhisme au VIe siècle a eu une influence profonde sur le développement d’un système unifié de croyances shinto.

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Issus de l'Unité cosmique, les flux fondant la vie s'incarnent en une multitude de kami. Le polythéisme qui s'en dégage est infini, dans le sens où chaque parcelle de vie est sacrée. La mythologie shinto dit qu'il existe 8 millions de kami Happyakuman (八百万?) car les kanji se lisent également yaoyorozu, signifiant une myriade, c'est-à-dire une indéfinité, un nombre inquantifiable. En descendant sur Terre pour y insuffler la vie, les kami ont créé l'archipel japonais.

L'origine de l'Homme dans ce contexte cosmogonique n'est pas clairement établie. Mais la famille impériale base sa légitimité charismatique (au sens de Max Weber) sur son origine déclarée comme divine (le premier empereur, Jinmu, serait le petit-fils de Ninigi-no-Mikoto, que la déesse Amaterasu a envoyé sur Terre par les kami pour fonder la nation japonaise).

Le respect des ancêtres et les sentiments de communion avec les forces de l'univers et les générations passées sont les bases spirituelles du shinto.
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Innombrables, les kami sont partout, se cachant sous les formes les plus diverses, aux endroits les plus inattendus. Il convient donc de se montrer à leur égard d’une prudence extrême, d’autant que les plus petits sont parfois les plus susceptibles. Leur caractère est ambigu, comme la nature elle-même. Tous, y compris les meilleurs d’entre eux et les plus grands, possèdent un « esprit de violence », arami-tama (荒御魂?), qu’il faut se concilier ou neutraliser par des rites appropriés. Certains sont même dangereux dans leur principe, tels les « dieux des épidémies » ou les « dieux des insectes », prédateurs du riz. Tous peuvent vous frapper d’un tatari (祟り?).

source et suite sur wikipedia,

- Origine (chrétienne !!) du kandji de kami, source kotoba,
- Plus sur la cosmoslogie, la mythologie japonnaise, sur cosmogoniemythologie,

Kami, source Pinterest, & vivre le japon,


Les kami originels : Inazagi et Inazami,
source kotoba,

 
SIDOINE APOLLINARE - Sidoine Apollinaire (latin : Caius Sollius Apollinaris Sidonius) est un homme politique, évêque et écrivain gallo-romain, né à Lyon en 430 et mort à Clermont en 4861.

Préfet de Rome en 468, évêque d'Auvergne en 471, devenu un saint de l'Église catholique romaine, il est fêté le 21 août2. Il est également connu pour son œuvre littéraire (Lettres et Poèmes).

- Sidoine Apollinaire naît en 430 à Lyon dans une famille de notables gallo-romains. Son père Alcime Apollinaire, comme son grand-père et son arrière-grand-père, ont ainsi occupé la charge de préfet du prétoire des Gaules3. Son grand-père est le premier de la famille converti au christianisme, d'après l'épitaphe que Sidoine Apollinaire a composée pour empêcher la récupération du site où se trouvait la tombe de son ancêtre4. Comme l’ensemble de ses semblables gallo-romains de cette époque, Sidoine Apollinaire reçoit une éducation désormais très lacuneuse, mais riche en poésie5. Nourri abondamment des vers d’Ovide et de Virgile, il s’impose rapidement comme l’un des poètes les plus fameux du siècle. Son talent est particulièrement recherché par les personnalités officielles les plus illustres.

En épousant Papianilla, la fille du sénateur Avitus, en 452, le jeune poète s'apparente à l’une des familles les plus influentes de Gaule : celle des Avits6 et s'offre une ouverture vers Clermont puisque cette cité appartient à une famille arverne.

- Favorisé par la conjoncture politique et l’appui de la faction wisigothique, Avitus, désormais beau-père de Sidoine Apollinaire, devenu empereur en 456, fait de son gendre son panégyriste officiel7. La fortune ne favorise cependant pas durablement le poète gallo-romain, puisque son champion Avitus est vaincu à Plaisance par les forces conjuguées de Majorien et du gotho-suève Ricimer.

Nouvel empereur en 457, Majorien se montre pourtant clément envers Sidoine et choisit de profiter d’une plume aussi recherchée.

....... la suite des péripétie de Sidoine sur wikipedia,

- Ses poèmes et ses lettres demeurent une des principales sources romaines du Ve siècle et un témoignage unique pour l’historien s’intéressant aux derniers temps de la poésie latine classique. L’œuvre de Sidoine explicite également les changements d’un monde en mutation, ni tout à fait romain, ni tout à fait médiéval. Son témoignage est donc multiple : à la fois littéraire, social, philosophique et politique.

- Les Carmina (Poèmes) regroupent 24 poèmes, tous écrits avant 469 (Sidoine ne pouvant pas, selon l’éthique ecclésiastique, continuer de s’adonner à la poésie profane après son ordination épiscopale. Au nombre de ceux-ci figurent les célèbres panégyriques d’Avitus, de Majorien et d’Anthémius (sur le modèle du Panégyrique de Trajan), ainsi qu’une multitude d’autres poèmes, souvent plus courts, dédiés à des personnalités régionales. Vers 470, Sidoine Apollinaire écrit un poème à son ami Fauste, abbé de Lérins, ce qui permet d’identifier le site de Saint-Maurin (La Palud-sur-Verdon, Alpes-de-Haute-Provence)

- Les Epistulæ (Lettres) sont pour Sidoine un moyen de rester en rapport avec les belles lettres entre 469 et 482. Destinées à la publication, celles-ci sont donc loin de ressembler à la correspondance « courante ». Sur le modèle de celle de Symmaque, la correspondance de Sidoine réunit ses textes les plus fameux, censés attester la virtuosité littéraire de son auteur et la sincérité de son engagement politique. La plupart des lettres sont adressées à des personnalités issues de l’aristocratie gallo-romaine.

- Oeuvres de Sidonius Apollinaris sur remacle,

" Rome, malgré l'insulte d'Alaric, est apparue aux premiers regards de Sidoine avec un tel rayonnement de puissance et de majesté que, pendant longtemps, il semblera ne pas s'apercevoir du mal secret qui ronge l'Empire : l'abaissement des caractères et l'énervement des âmes, produits communs du despotisme et de la longue jouissance du pouvoir, de la richesse et de tous les avantages sociaux. Jusqu'au dernier moment, il se refusera à croire que ces magnifiques cités, ces villas opulentes, ces écoles de beau langage, toute cette belle organisation réglée par de si sages lois, en un mot que cette puissance romaine, encore célébrée en beaux vers par Claudien (4), soit destinée à périr, sous les coups de barbares couverts de peaux. À sa haine, et surtout à son mépris des barbares, on le prendrait pour un descendant des Scipion et des Fabius." Sidoine, Intro ...
Table des matières,
Avant propos,
notice, :
Sidonius reçut une éducation digne de sa naissance : Hoénius l'initia au culte des Muses ; Eusèbe lui enseigna la philosophie ; il apprit les mathématiques, l'astronomie et la musique; enfin, il acquit une assez grande connaissance du grec, pour être en état de le traduire en latin. Quand il eut achevé ses études, il songea à s'avancer dans les dignités ; bientôt il suivit la carrière de l'éloquence et de la poésie, qui pouvaient conduire aux honneurs.
Lettres Livre I à Livre IX,
  Lettre II : La canicule :
Tu me querelles de ce que je suis à la campagne, lorsque je pourrais plutôt me plaindre de te voir aujourd'hui retenu à la ville. Déjà le printemps fait place à l'été, et le soleil, remontant vers le tropique du Cancer, s'avance à grands pas contre le pôle septentrional. Pourquoi te parler ici de notre climat? le Créateur l'a placé de manière à ce que nous fussions exposés aux chaleurs de l'occident. Que dire de plus? le monde est en feu, la glace fond au sommet des Alpes, et la sécheresse entrouvre partout le sein de la terre. Les gués n'ont plus d'eau, le limon se durcit sur le rivage, les champs ne présentent que poussière, les ruisseaux languissants ne se traînent plus qu'avec peine, et la chaleur fait bouillonner les ondes. Chacun sue maintenant ou sous la toile, ou sous la soie; mais toi, enveloppé d'un manteau qui recouvre d'autres habits, cloué de plus au fond d'une chaire dans le municipe de Camérino, tu expliques en bâillant à tes disciples, aussi pâles de chaleur que de crainte : Ma mire était de Samos.Hâte-toi donc, si tu tiens à ta santé, de te soustraire aux rues étroites de ta ville, où l'on ne peut respirer, et de venir au milieu de nous braver, dans une aimable retraite, les ardeurs de la canicule.
Poésies I à XXIV,
  XV :
" ...
Vient ensuite la secte de Socrate, qui, abandonnant l’étude abstraite de la nature, s’occupe de former et de polir les mœurs. Nous savons que le célèbre Platon suivit cette secte, mais qu’il composa sa doctrine de trois sciences différentes, et qu’il fut le premier et le seul qui unit l’étude de la physique à celle de la logique, et celle de la logique à celle de la morale. Ce prince de la philosophie imagina une distance progressive entre les premiers êtres et le souverain être, qu’il appelle le sixième bien. Il place au premier rang les pierres qui existent seulement, sans avoir autre chose que l’existence; au second, les végétaux, qui ont l’existence et la vie, comme les arbres et les plantes; au troisième, les animaux, qui ont l’existence, la vie, le mouvement et les sensations; au quatrième, les hommes, qui ont aussi l’existence, la vie, le mouvement et les sensations, et qui, de plus, sont doués de la raison, de la sagesse et de la faculté de distinguer le vrai d’avec le faux; au cinquième, les créatures supérieures, que plusieurs ont regardées comme des dieux, parce qu’elles prennent des corps pour communiquer avec les mortels, et qu’elles peuvent, à leur gré, reprendre leur forme primitive, si toutefois l’on peut leur en supposer une, même très légère; au sixième, l’être par excellence, le créateur universel, au-dessus de tout, et n’ayant rien au-dessus de lui. C’est à une pareille école que la sagesse façonne le cœur de Polémius, et qu’elle aime à le voir épris de Platon. Quoique l’Académie combatte toutes les sectes, quoiqu’elle nie l’existence de vrai, elle ne laisse pas de combler Polémius d’éloges bien mérités. .......".

- Sidoine Apollinaire sur cosmovisions,
...... extraits ..:
Le rôle de Sidoine Apollinaire est aussi considérable au point de vue littéraire qu'au point de vue historique et politique. Il a laissé neuf livres de lettres où se trouvent de nombreux morceaux de poésie; il se vante lui-même d'avoir imité Pline le Jeune et Symmaque. Ces lettres affectées, prétentieuses, gonflées de métaphores, nous révèlent le caractère de cet évêque, bonhomme, vaniteux et au fond paresseux et ami des plaisirs.

D'ailleurs, comme les poèmes, la correspondance de Sidoine Apollinaire est très utile à l'histoire du Ve siècle.

Les poèmes de Sidoine, au nombre de vingt-quatre (hexamètres, distiques élégiaqueset hendécasyllabes), sont peu intéressants pour le sujet et en général encombrés d'un fatras d'érudition mythologique. Beaucoup d'entre eux sont, on l'a vu, des pièces officielles, panégyriques ou épithalames.

Teuffel a vu en lui la personnification de la littérature gallo-romaine. Il semble qu'Ausone mérite ce titre bien plus que l'évêque de Clermont, qui est sans doute utile pour l'histoire du Ve siècle, mais absolument sans valeur comme poète ou comme prosateur. (H. de La Ville de Mirmont).


source wikimedia,
 
SIMEON SETH

- voir ci-dessous : Syméon Seth est un médecin, astrologue et traducteur byzantin du XIe siècle

 
SIMOCATTE (THÉOPHYLACTE),

- Theophylact Simocatta (grec byzantin: Θεοφύλακτος Σιμοκάτ (τ) ης Theophylaktos Simokat (t) es; latin: Theophylactus Simocattus) [1] était un historiographe byzantin du début du XVIIe siècle, se classant sans doute comme le dernier historien de l'Antiquité tardive d'Héraclius (vers 630) au sujet de feu l'empereur Maurice (582–602)

Simocatta est surtout connu comme l'auteur d'une histoire en huit livres, du règne de l'empereur Maurice (582–602), période pour laquelle il est la meilleure et la plus ancienne autorité. Cependant, son travail est de moindre envergure que celui de Procope et son style de classicisme conscient est pompeux, mais il est une source importante d'informations concernant les Slaves du septième siècle, les Avars et les Perses, et la fin tragique de l'empereur. [ 3] Il mentionne la guerre d'Héraclius contre les Perses (610–28), mais pas celle contre les Arabes (début 634), il est donc probable qu'il écrivait vers 630. Parmi ses sources, il a utilisé l'histoire de Jean d'Epiphanie.

Edward Gibbon a écrit:

Son manque de jugement le rend diffus en bagatelles et concis dans les faits les plus intéressants
Malgré cela, la fiabilité générale de Simocatta est admise. L'histoire contient une introduction sous la forme d'un dialogue entre histoire et philosophie.

Nicolaus Copernicus a traduit des vers grecs de Theophylact en prose latine et a fait publier sa traduction, dédiée à son oncle Lucas Watzenrode à Cracovie en 1509 par Johann Haller. C'était le seul livre que Copernic ait jamais sorti pour son propre compte [5].

Simocatta est également l'auteur de Physical Problems, un ouvrage sur l'histoire naturelle [6] et d'un recueil de 85 essais sous forme épistolaire [7].

En ce qui concerne l'Extrême-Orient, Simocatta a écrit une représentation généralement exacte de la réunification de la Chine par l'empereur Wen (r. 581-604 AD) de la dynastie Sui, avec la conquête de la dynastie Chen rivale dans le sud de la Chine, plaçant correctement ces événements dans la période de règne du souverain byzantin Maurice. [8] Simocatta a également fourni des informations superficielles sur la géographie de la Chine ainsi que ses coutumes et sa culture, jugeant son peuple "idolâtre" mais sage en matière de gouvernance. [8] Il a également raconté comment le souverain a été nommé Taisson, dont le sens était "Fils de Dieu", peut-être dérivé du chinois Tianzi (Fils du ciel, un titre de l'empereur de Chine) ou même le nom du souverain contemporain empereur Taizong de Soie.
source et suite sur wikipedia, en.

- ...l'ouïe a une avidité insatiable d'entendre des choses qui soient extraordinaires, & étranges. C'est pour cela que les Poètes ont tenu le premier rang parmi les savants ; car ayant trouvé que les hommes avaient une grande curiosité pour des Histoires merveilleuses, ils ont invente des fables , qu'ils ont embellies par les nombres, par les figures, & par les autres ornements du discours. Cet artifice leur a si heureusement réussi, & leur a donné un pouvoir si absolu sur les esprits, qu'on a cru qu'ils avaient l'honneur de jouir de la familiarité particulière des Dieux, & d'avoir été choisis par eux pour expliquer leurs secrets aux hommes, & pour les avertir des prospérités, & des disgrâces qui leur devaient arriver. C'est pourquoi on peut appeler l'Histoire la maîtresse commune de tous les hommes, qui leur montre ce qu'ils doivent suivre, & ce qu'ils doivent éviter.

- 1. Maladie de Tibère. 2. Sa harangue. 3. Proclamation de Maurice son successeur.

1.  Lorsqu'une bile noire eut accru de telle sorte la maladie de Tibère qu'il fut prêt de quitter cette demeure mortelle , en payant le tribut que tous les hommes doivent à la nature, Maurice fut revêtu de la pourpre, proclamé Empereur, & élevé sur le trône. Tibère se fit porter à l'entrée du Palais, proche de l'appartement où sont les lits, & ayant mandé Jean, qui conduisait alors l'Eglise de Constantinople & son Clergé, ayant aussi assemblé ses gardes, les principaux de la Cour, & les plus apparents du peuple, au lieu de parler lui-même il commanda à Jean, très-habile dans les Lois Romaines, & très-éloquent, & qui avait accoutumé de prêter aux pensées du Prince des paroles dignes de la Majesté de l'Empire, d'expliquer sa volonté. Les Romains l'appellent Questeur en leur langue. Etant donc présent à l'installation de son successeur, & sa fille Constantine qu'il avait donnée à Maurice pour être la compagne de sa vie, & de sa fortune, étant aussi présente, il parla de cette sorte, par une bouche empruntée.

source et suite sur wikipedia,

-SIMOCATTE.Th, Table,
- Histoire de Constantinople, Table, remacle, voir Table II
- MAU -   HISTOIRE DE L'EMPEREUR MAURICE (8 LIVRES) EN COURS, source remacle,

 
SIMONIDE D'AMORGOS
- Sémonide ou Simonide d'Amorgos (en grec ancien Σημωνίδης Ἀμοργῖνος / Simōnidēs Amorginos) est avec Hipponax et Archiloque de Paros l'un des trois grands poètes iambiques grecs. Ses dates d'activité ne sont pas connues avec certitude ; on le place généralement au VIIe siècle av. J.-C.
- Fils d'un dénommé Crinos, il est natif de Samos. Il organise la colonisation de l'île d'Amorgos, dans les Cyclades, où il fonde trois cités, Minoa, Égialée et Arcésiné, lui-même s'établissant à Minoa. L'histoire n'est pas nécessairement véridique, car elle rappelle étrangement la biographie d'Archiloque, censé avoir pris part à la fondation de Thasos, colonie de Paros. En outre, seule Minoa est de fondation samienne, Égialée et Arcésiné ayant été fondées par Naxos. L'histoire pourrait avoir été inventée pour réconcilier deux traditions, l'une faisant de Samos la patrie de Sémonide, l'autre citant Amorgos.

La date de son floruit (apogée) n'est pas connue avec certitude. Les chronographes citent plusieurs dates : la 20e olympiade (700-697 av. J.-C.) selon Clément d'Alexandrie, la première année de la 29e olympiade (664 av. J.-C.) selon Jérôme de Stridon dans sa Chronique, la 23e olympiade (688-685 av. J.-C.) selon Cyrille d'Alexandrie. La Souda le place 490 ans après la guerre de Troie, soit au viie siècle av. J.-C.

Sur les femmes qui constitue la première œuvre misogyne de la littérature occidentale. Sémonide y définit la femme selon dix races, créées par dieu, dont huit se rapportent à des animaux (le chien, l'âne, le porc, le renard, la belette, le singe, la jument, l'abeille) et deux à des éléments (la mer et la terre). La femme-abeille est le seul type de femme que le poète approuve. L'abeille s'apparente déjà chez Hésiode à l'homme, opposée au bourdon caractérisant la femme. Toutes les autres races de femmes présentent de nombreuses défaillances ; la femme-terre incarne la bêtise, la femme-chienne l'indécence, la femme-mer l'hypocrisie, la femme-porc la saleté, la femme-singe la disgrâce la plus extrême, formant à elles toutes une peinture de la femme. La femme-terre est décrite ainsi :

« Les Olympiens ont donné au mari une arriérée mentale. Ni ce qui est mal, ni ce qui est bien, ce genre de femme ne sait rien. Elle possède pour seul talent celui de manger. Et même si la divinité envoie un mauvais hiver, elle frissonne mais elle est incapable de tirer son siège plus près du feu. »

- source wikipedia, wikimedia,

-FEM -   SUR LES FEMMES source et suite sur remacle,
   
SIMOS, - ???
- Les grecs vers 600 avant J.-C., accostent au sud de la Gaule. Justin, ( et Plutarque) un auteur romain raconte la légende de la création de Massalia :

« Les commandants de la flotte furent Simos et Protis. Ils vont ainsi trouver le roi des Ségobriges, appelé Nannus, sur les territoires duquel ils projetaient de fonder une ville. Il se trouva que ce jour-là le roi était occupé aux préparatifs des noces de sa fille Gyptis, qu'il se préparait à donner en mariage à un gendre choisi pendant le banquet, selon la coutume nationale. Et ainsi, alors que les prétendants avaient été invités aux noces, les hôtes grecs sont aussi conviés au festin. Ensuite, alors que la jeune fille, à son arrivée, était priée par son père d'offrir de l'eau à celui qu'elle choisissait pour époux, elle se tourna vers les Grecs sans tenir compte de tous les prétendants et offrit de l'eau à Protis qui, d'hôte devenu gendre, reçut de son beau-père un emplacement pour fonder la ville. »

(D'après Justin, abrégé des Histoires philippiques, 3e siècle après J.-C.)

d'après : Les Phocéens fondent une colonie, Massalia, sur maxicours,
- voir JUSTIN, remacle, Table des Matières,

- Histoire de Marseille, sur cosmovisions,

 
SIMPLICIUS
de Cilicie

- Simplicius ou Simplice, en grec Simplicios de Cilicie (Σιμπλίκιος ὁ Κίλιξ) est un philosophe néoplatonicien grec du VI eme siècle, et un commentateur d'Aristote appartenant à l'école néoplatonicienne d'Athènes.
Athènes est romaine de 86 av. J.-C. à 529 ap. J.-C., et Alexandrie de 47 av. J.-C. à 616 ap. J.-C., ce qui explique que son nom nous soit plus connu sous sa forme latine.

-.....

Néoplatonicien, Simplicios utilise « le système théologique de Proclos et de Damascios » (Pierre Hadot). Il interprète le titre d'Andronicos donné à Aristote, « Métaphysique », de façon platonicienne ..

- Oeuvres :

- Commentaire sur le Manuel d'Épictète. Tome I : Chapitres I à XXIX
- Commentaire sur le Du ciel d'Aristote,
- Commentaires sur la Physique d'Aristote,
- Commentaire sur le De l'âme d'Aristote,
- Commentaire sur les Catégories d'Aristote


- source et suite sur wikipedia,
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- COMMENTAIRE SUR LES CATÉGORIES D'ARISTOTE (FRAGMENT) ,
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Comme des philosophes aussi illustres ont commenté avec tant de soin les Catégories, je paraîtrai ridicule d'entreprendre moi-même d'écrire aussi sur ce sujet si je n'explique pour quelle raison j'ai pris la plume : car j'ai beaucoup emprunté aux écrits que je viens de nommer ; j'ai particulièrement suivi Jamblique autant que je l'ai pu, et je l'ai souvent reproduit mot pour mot. Or, voici quel a été mon but en composant ce Commentaire : d'abord, je me suis appliqué à donner une intelligence plus exacte du texte ; en même temps j'ai voulu éclaircir et rendre plus accessible la pensée d'Aristote qui, par sa profondeur, n'est pas à la portée de la plupart des lecteurs ; enfin, j'ai résumé tous les traités si divers qui ont été écrits sur les Catégories ; je n'ai pas eu d'ailleurs l'intention d'être aussi bref que possible, comme l'a fait le savant Syrianus (9), mais seulement de composer un résumé où rien d'essentiel ne se trouvât omis ...

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SIUN TSEU
XUN ZI

- Xun Zi ou Siun Tseu (chinois : 荀子 ; pinyin : Xún Zǐ ; Wade : Hsün Tzu ; EFEO : Siun-tseu) est un penseur chinois confucianiste, originaire du royaume de Zhao et ayant vécu tout à la fin de la période des Royaumes combattants, au IIIe siècle av. J.-C. ( ou au Veme ???)

Membre de l'Académie Jixia, grand foyer culturel et point de ralliement des grands penseurs de l'époque, puis haut magistrat du royaume méridional de Chu, Xun Zi élabore une pensée réaliste, tournée vers l'action et « rationaliste ». Il est le penseur de référence de la branche dite « réaliste » du confucianisme, la branche opposée étant celle de Mencius. Il la défend vigoureusement, face aux écoles de pensées concurrentes, dans un livre du même nom, le Xunzi (荀子), divisé en 32 chapitres portant chacun sur un thème précis, et qui fut le premier écrit chinois à proposer un discours construit et argumenté.

Il eut notamment pour élèves les penseurs légistes Han Fei Zi et Li Si.

- La doctrine morale repose sur un postulat simple : les hommes sont mauvais. Les hommes sont faits du bois d'un arbre tordu, ils inclinent constamment vers les mauvais penchants. Dans l'inné se trouvent l'égoïsme, la jalousie, la paresse, la licence ainsi que la violence. Si on laisse les hommes à leur propre nature, il s'ensuivra le chaos et l'injustice pour la société. En cela, Xunzi s'oppose frontalement à Mencius qui pense, lui, que l'homme est bon à l'état naturel. Pour Xunzi : "La nature de l'homme est mauvaise; ce qui est bon en elle est fabriqué" (Xunzi,23).

Il en résulte que l'éducation joue un rôle essentiel dans la pensée de Xunzi.

- Le Xunzi (荀子) est le premier vrai texte à caractère argumentatif de l'histoire chinoise. Il se démarque des Entretiens de Confucius ou du Mengzi par l'absence d'un dialogue entre maître et disciples. Sa structure en trente-deux chapitres, compilés par Liuxiang (77-6 av J.C), est déterminée par le seul enchaînement des idées.

source et suite sur Wikipedia,

 

- Les classiques chinois, Uqac,
- La pensée chinoise de Confucius à Mao Tseu-Tong, H.G. CREEL, Uqac, chap VII, l'autoritarisme de SIUN TSEU
- Les auteurs chinois, Uqac,

   
SOCRATE

Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs [sɔːkratɛːs] est un philosophe grec du Ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l’un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n’a laissé aucun écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects.
Ses disciples, Platon et Xénophon, ont notablement œuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives. Les philosophes Démétrios de Phalère, et Maxime de Tyr dans sa Neuvième Dissertationont écrit que Socrate est mort à l’âge de 70 ans.
Déjà renommé de son vivant, Socrate est devenu l’un des penseurs les plus illustres de l'histoire de la philosophie.
Sa condamnation à mort et sa présence très fréquente dans les dialogues de Platon ont contribué à faire de lui une icône philosophique majeure.
La figure de Socrate a été discutée, reprise, et réinterprétée jusqu'à l'époque contemporaine.
Socrate est ainsi célèbre au-delà de la sphère philosophique, et son personnage entouré de légendes. En dépit de cette influence culturelle, très peu de choses sont connues avec certitude sur le Socrate historique et ce qui fait le coeur de sa pensée. Les témoignages sont souvent discordants et la restitution de la vie ou la pensée originelle de Socrate est une approche sur laquelle les spécialistes ne s'accordent pas.

L'article décline :
Le Socrate de Xénophon,
Le Socrate d'Aristote,
Le Socrate de Hegel,
Le Socrate de Kierkegaard,
Le Socrate de Nietzsche,
Le Socrate de Lacan,
 la question socratique a été principalement l'œuvre de Friedrich Schleiermacher

C'est à la fin du xixe siècle qu'est faite une découverte majeure : celle du caractère fictionnel des dialogues socratiques (logoi sokratikoi). Les dialogues socratiques sont en effet un genre littéraire, ainsi que l'atteste Aristote. La mise en scène et le contenu de ces dialogues font une large place à l'invention et ils ne visent pas à être un témoignage exact de la pensée de Socrate.

 Il y avait donc probablement autant de portraits de Socrate, figure littéraire, que de disciples se réclamant de lui. Aussi pour Louis-André Dorion, il faut donc envisager que la question socratique, consistant à vouloir accorder entre eux des témoignages discordants, est dépassée. Il s'agit davantage d'étudier, dans une perspective philosophique, les variations sur un même thème socratique au travers des différents témoignages

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 on sait que sa femme Xantippe mit plus d'une fois sa patience à l'épreuve : il mérita enfin d'être proclamé par l'oracle de Delphes le plus sage des humains. 

Ce philosophe disait avoir un génie particulier qui le dirigeait dans sa conduite : on ne sait si c'était là une ruse employée pour donner plus de poids à ses conseils, ou si ce n'était pas plutôt une illusion qui lui faisait prendre pour une inspiration divine les aperçus rapides et sûrs de sa conscience ou de sa haute raison. 

il combattit les Sophistes qui discouraient sur toutes choses et prétendaient ne rien ignorer.  Il créa la science de la morale, distingua les différentes sortes de vertus (prudence, tempérance, force, justice), et recommanda la pratique du bien comme le plus sûr moyen d'arriver au bonheur. Il employait dans ses entretiens une méthode d'interrogation connue sous le nom d'ironie socratique, qui lui servait  à instruire ses disciples en leur faisant découvrir par eux-mêmes des vérités qui étaient cachées dans leur intelligence : il se disait en cela l'accoucheur des esprits. Du reste, il ne tenait pas d'école proprement dite et ne recevait, aucun salaire.

Socrate compta parmi ses disciples Xénophon, qui se borna à reproduire fidèlement ses doctrines; Platon, qui créa un système entier de philosophie; Antisthène, père des CyniquesAristippe, qui prêcha une morale relâchée; PhédonEuclideCriton et une foule d'autres. 

Les premiers philosophes avaient voulu connaître tout l'univers. Socrate est plus modeste, il veut que l'humain se tourne d'abord vers lui-même et qu'il apprenne à se connaître. « Connais-toi toi-même », disaient déjà les Sept sages (on attribue la formule à Chilon), telle est aussi la première maxime de Socrate. La vérité est en nous, il suffit de la découvrir. Les sophistes tranchaient toutes les questions; « Tout ce que je sais, dit Socrate, c'est que je ne sais rien. » 

Mais connaître son ignorance, c'est être capable de discerner le vrai du faux. Le « connais-toi toi-même » donne naissance à une double méthode : l'une qui nous délivre de l'erreur, et l'autre qui nous apprend à trouvera la vérité. L'une est l'ironie, (feindre l'ignorance), l'autre est la maïeutique

Grâce à l'ambiguïté du langage, à la confusion des mots, les Sophistes avaient la prétention de montrer que tout est à la fois possible, et impossible, que tout est vrai et que rien n'est vrai. Socrate n'accepte les termes qu'après examen. Il exige que son adversaire les entende lui-même. Il lui oppose des exemples qui restent en dehors d'une définition hâtive, ou bien il feint de se livrer et finit par faire tomber son interlocuteur dans l'absurdité et par lui faire avouer qu'il est dans l'erreur et qu'il ne sait pas. C'est la méthode d'ironie.

Mais l'âme est ainsi préparée, à connaître la vérité. Il s'agit de l'accoucher de la vérité dont elle est grosse, car la science ne se donne pas.  Le maître ne la transmet pas à son disciple; il ne peut que l'aider à la découvrir en lui-même. 

« Le métier que je fais, dit Socrate dans le Théétète de Platon, est le même que celui des sages-femmes, à cela près que j'aide à la délivrance des hommes et non des femmes, et que je soigne non les corps, mais les âmes en mal d'enfant. »
C'est la maïeutique. 

L'induction est le premier procédé logique dont se sert Socrate; c'est lui qui, au dire d'Aristote, en est l'inventeur. Tantôt il accumule les exemples et il remonte du particulier au général en dégageant ce qu'ils ont de commun; tantôt il raisonne par analogie; tantôt il fait de véritables inductions et conclut, de l'ajustement parfait des moyens aux fins dans la nature; à l'existence d'une intelligence créatrice. L'induction donne le genre, la division, donne les espèces. Avec le genre et les espèces, on établit la définition qui répond à la réalité et peut servir de principe à la déduction, d'où l'on tire des conséquences certaines.

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il y a, contrairement aux assertions des Sophistes, une logique du vrai, c'est que l'esprit est capable de connaître la vérité, de faire la science. Or, la réalité véritable, c'est le bien : l'ordre logique est conforme à l'ordre réel, qui est lui-même conforme à l'ordre moral.

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source, compléments et suites sur cosmovision,

- Tous sur Socrate sur mediterranee.net,

voir ARISTOCLES PLATON : Apologie de SOCRATE.
- sur gaogoa : Maïeutique,
- Socrate sur gaogoa,
PLUTARQUE, Le démon de Socrate
DIDEROT , le nouveau Socrate.

Socrate promeut la chasteté entre Hommes et Garçons.
source Fernandez.D

 


Ottin, Socrate et la cigüe

SOCRATE
le Scolastique

ou

de Constantinople

- Socrate le Scolastique ou Socrate de Constantinople (Constantinople, c. 380 - 450) était un historiographe chrétien de langue grecque. Il est, avec Eusèbe de Césarée, Sozomène, Théodoret de Cyr et Évagre le Scholastique, l’un des grands historiens de l’Antiquité chrétienne. Son Histoire ecclésiastique, qui a été publiée probablement vers 439/440, entend être une histoire du christianisme sous tous ses aspects plutôt que de l’Église au sens strict. Cette vision large s’explique sans doute parce qu'il appartenait au groupe des novatiens et était donc en marge de l’Église « officielle » ; de là son intérêt et sa tolérance vis-à-vis de tous les groupes et mouvements se situant dans la mouvance chrétienne. Elle s’explique aussi par le souci qu’a Socrate d’intéresser un très large public.

L’Histoire Ecclésiastique de Socrate entend poursuivre celle d'Eusèbe de Césarée : elle commence donc avec le règne de Constantin Ier (306-337) pour s'achever en 438, sous Théodose II. Elle couvre la même période que l'Histoire Ecclésiastique de Sozomène et celle de Théodoret de Cyr.
- source wikipedia,
- Socrate le Scolastique sur remacle, Table des Matières,
Biographie de Socrate,
Histoire de l'Eglise,
Livres premier, second, cinquième, sixièmes, septième,

   
SOLON

Solon (en grec ancien Σόλων), né à Athènes vers 640 av. J.-C. et mort sur l'île de Chypre vers 558 av. J.-C., est un homme d'État, législateur et poète athénien.

Souvent considéré comme ayant instauré la démocratie à Athènes, il a tout d'abord été représentant de l'aristocratie. Il fait partie des Sept Sages de la Grèce. Solon a joué un rôle politique important, étant à l'origine d'une série de réformes qui accrurent considérablement le rôle de la classe populaire dans la politique athénienne.

- wikipedia,

Solon par Diogène Laërce, ugo bratelli,

- Solon sur remacle,
Biographie,
Poésies,

V :
" Il est très difficile de connaître les limites cachées de la science, car elle englobe tout. "

XVII :
" Mets-toi en garde contre chaque homme en particulier et crains que, cachant quelque animosité en son cœur, il ne s'adresse à toi d'un air souriant et ne te fasse entendre des paroles à double sens inspirées par un esprit pervers."

- Démocratie Athénienne, source wikiwand,
- Démocratie, source wikiwand

SOPHOCLE

(496-406 avant J.C.)
Antigone, Électre, Œdipe roi
Sophocle (en grec ancien Σοφοκλῆς / Sophoklễs), né à Colone en -495 et mort en -406, est l'un des trois grands dramaturges grecs dont l'œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle et Euripide. Il est principalement l'auteur de cent vingt-trois pièces (dont une centaine de tragédies), mais dont seules sept nous sont parvenues.
Cité comme paradigme de la tragédie par Aristote, notamment pour l'usage qu'il fait du chœur et pour sa pièce Œdipe roi, il remporte également le nombre le plus élevé de victoires au concours tragique des grandes Dionysies (dix-neuf), et n'y figure jamais dernier.

Son théâtre rompt avec la trilogie « liée » et approfondit les aspects psychologiques des personnages. Ses pièces mettent en scène des héros, souvent solitaires et même rejetés (Ajax, Antigone, Œdipe, Électre) et confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique.
Comparé à Eschyle, Sophocle ne met pas ou peu en scène les dieux, qui n'interviennent que par des oracles dont le caractère obscur trompe souvent les hommes, sur le mode de l'ironie tragique.
- suite sur wikipedia,
- Histoire-fr,

- Dossier Sophocle, sur remacle,
Biographie, Ajax, Electre, Oeidpe Roi, à Colonne, Antigone, Philoctète, Trachidiennes,
Sophocle Olypien, L'oeuvre, Anthologie, ...Textes

Sophocle courtisait les jeunes garçons.
- source : Dominique Fernandez, L'amour qui ose dire son nom, Art et homosexualité, Stock, 2001

Sophocles Inv. 1914 n. 371 by VWHL on Sketchfab

SOPHRONIUS
le Sophiste

- Sophrone de Jérusalem (ou en grec Σωφρόνιος / Sophronios), dit Sophrone le Sophiste, est né à Damas vers 550 et était le patriarche de Jérusalem de 634 jusqu'à sa mort le 11 mars 638 à Jérusalem (ou 6399 à Alexandrie, les historiens sont partagés). Avant d'être consacré patriarche, il était un moine et un théologien, ardent défenseur de l'orthodoxie telle qu'elle avait été définie au concile de Chalcédoine lors de la controverse dogmatique sur la nature essentielle de Jésus et de ses actes délibérés. Peu de temps avant sa mort, il avait obtenu du calife Omar qu'il rentre dans la cité sainte en pèlerin et non en conquérant.

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Doué de talents poétiques, Sophrone fait de brillantes études et devient sophiste (professeur de rhétorique). Il accomplit le pèlerinage en Terre sainte dans le but de vénérer les Lieux saints et de s'entretenir avec des ascètes vivant dans les monastères et dans les déserts. Il se rend en Judée dans le monastère de saint Théodose où il rencontre son père spirituel et aîné Jean Moschus, un moine syrien comme lui, qui lui dédicace le Pré spirituel (en grec : Leimõn ho Leimõnon). Ils s'opposent à la doctrine du  monothélisme défendue par l’empereur Héraclius, et prennent le parti des apôtres de Chalcédoine. Sophrone écrit une anthologie des écrits des Pères du Désert, aujourd'hui disparue.

Sophrone a laissé de nombreux textes liturgiques, des homélies des textes théologiques, hagiographiques et poétiques.
Son œuvre est surtout hagiographique et hommélitique. Elle compte 23 Odes anacréontiques sur des fêtes liturgiques ; 5 Épigrammes (dont certaines sont mises en doute) ; des textes liturgiques, comme la bénédiction de l'eau lors de la fête de l'Épiphanie ; un Enkomion ou Éloge des saints Kyros et Jean et une biographie de son ami Eleemon.

Il est fêté le 11 mars chez les catholiques comme chez les orthodoxes


- La prise de Jérusalem par les Perses de Chosroès II, le 2? mai 614, a été racontée par les historiens byzantins avec un laconisme désespérant. Il semble que les paroles leur lassent défaut pour décrire la grandeur de cette catastrophe qui désola tout l'Orient.On ne connaissait ni les circonstances de la chute de la Ville Sainte, ni les détails de sa ruine.

Cette douloureuse lacune avait été en partie comblée par la publication de certains passages de la chronique de l'évêque arménien Sébéos, cités dans la Chronologie arménienne de M. Dulaurien et dont a su tirer un excellent parti M. Ludovic Drapeyron, dans sa remarquable thèse de Doctorat ès-lettres intitulée : L'empereur Heraclius et l'Empire byzantin au VIIe siècle. Mais l'exagération manifeste, le manque de critique et de sincérité, l'amour de la fable inhérent aux annalistes arméniens, et surtout l'invraisemblance frappante de certains détails nous mettaient en garde contre ce texte nouvellement produit et que certains auteurs croyaient même pouvoir traiter avec une sévérité assez dédaigneuse. On attendait un document de source plus autorisée, à la fois plus grave et plus complet, car, dans les fragments de l'arménien Sébéos, les lacunes sont aussi considérables que le récit est suspect. Ce document était tout indiqué, on en connaissait l'existence, on en citait même la première ligne. C'était l'Elégie ou Ode anacréontique par laquelle le patriarche de Jérusalem, saint Sophronius, dont le nom semble résumer toutes les gloires et les vertus de l'Église grecque unie, avait déploré la ruine de la Ville Sainte par les Perses, en 614. Mais cette Élégie si importante et par sa date contemporaine de la catastrophe et par sa provenance, puisqu'elle émanait d'un personnage si considérable, cette Élégie était perdue : le grand évêque semblait avoir emporté dans sa tombe le cri de désespoir que lui avait arraché le sac de la Ville Sainte...

- source wikipedia, ou wikiwand,


- JER- -  LA PRISE DE JÉRUSALEM PAR LES PERSES  , ?
source remacle,
SOUDA

La Souda (du grec ancien : Σοῦδα / Soũda) ou Suidas (Σουίδας / Souídas) est une encyclopédie grecque de la fin du Xe siècle. C'est un ouvrage de référence, en particulier pour les citations, très souvent utilisé dans les travaux portant sur l'Antiquité. Le nom de l'ouvrage, la date de sa rédaction, l'identité de son ou de ses auteurs ont posé de délicats problèmes aux chercheurs.

La Souda est à la fois un dictionnaire qui explicite les formes grammaticales complexes et donne les définitions de mots rares en grec ancien. C'est aussi une encyclopédie commentant des personnes, des lieux ou des institutions. Les sources qu'elle utilise sont souvent bibliques ou antiques et elle ne fournit que peu de renseignements sur l'époque byzantine. Ignoré au Moyen Âge, l'ouvrage a été produit dans l'empire byzantin. Il a été publié pour la première fois en Europe en 1499, à Milan, sous le nom de Lexicon græcum1.

Cet ouvrage considérable, d'un million et demi de mots, comprend 31 342 entrées portant sur des données historiques, biographiques et lexicographiques2. Les entrées sont classées selon un système à la fois alphabétique et phonétique : les diphtongues sont classées après les voyelles simples. Ainsi αι / ai est classé après ε epsilon. Et ω oméga vient après ο omicron, ce qui ne correspond pas au classement alphabétique grec classique.

C'est une compilation de compilations, qui utilise des biographies, bibliographies et autres renseignements sur des écrivains païens et chrétiens, dont la plupart ont disparu : les scholies sur Aristophane, Sophocle et Thucydide ont beaucoup servi. Les notices biographiques proviennent souvent, de l'aveu de l'auteur, de l'Onomatologion ou du Pinax d'Hésychius de Milet (VIe siècle). Parmi les autres sources abondamment utilisées figurent les Excerpta de Constantin Porphyrogénète, la Chronique de Georges le Moine, les biographies de Diogène Laërce, les travaux d'Athénée et de Philostrate.

Si toutefois Souidas (supposé compilateur) a bien existé, on considère qu’il est un lexicographe grec de la fin du IXe siècle. Cet érudit aurait rédigé une première mouture qui aurait été modifiée et augmentée par les copistes successifs.

Pour d'autres7, il s'agit d'une compilation effectuée par un collectif de savants, corrigée et augmentée par les copistes qui se sont succédé jusqu'à sa première impression.

la suite sur wikipedia,
- Livre rare book,

 

SORANOS
d'Ephèse
- Soranos ou Soranus (grec : Σωρανός ὁ Ἑφέσιος) est un médecin grec du début du IIe siècle apr. J.-C., chef de file de l’école méthodique.
- Il démontre que le fœtus est propulsé, non pas par ses efforts propres, mais par des contractions de l'utérus, et invente la version podalique qui consiste à saisir l'enfant par les pieds pour le retourner avant de l'extraire. Tout comme Galien, il déconseille les rapports sexuels pendant l'allaitement, estimant qu'ils corrompent le lait, voire qu'ils le tarissent
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C’est dans son Traité des maladies des femmes que les écrits les plus précis de l’Antiquité sur la grossesse, l’accouchement et l’allaitement se trouvent.

Soranos définit la puériculture comme l'art de décider « quels sont les nouveau-nés qui méritent qu'on les élève », René Etienne.

source wikipedia,

de Suda nous savons qu'il a travaillé avant Alexandrie et plus tard dans Rome début deuxième siècle. Il était le principal représentant de l'école médical de méthodique.

Son oeuvre de gynécologie, intitulé Gynaecia et traduit en latin par Muscio en VIe siècle, Il a été le principal texte de référence sur cette branche de la médecine tout au long de la Moyen âge jusqu'à la publication du Rose Garden de Eucario Rodione en 1513.

De son œuvre la plus importante (Sur les maladies aiguës et chroniques) Seuls les fragments restent en grec et une traduction latine Ve siècle travailler Celio Aureliano. Ils sont également connus parties des traités fractures et bandages.

On croit que La vie de Hippocrate fait partie du travail Biographies des médecins que Suda Il attribue à Sorano, qui est généralement considéré comme l'un des rares sources fiables, avec Stephanus de Byzance, pour les biographies des médecins.
source bookwiki,


- 1er s. ap. JC, médecin à Rome au temps de Trajan et Hadrien, auteur d'un traité sur les maladies des femmes, d'où Caelius Aurélianus a probablement tiré son ouvrage. Oribase utilise explicitement ses œuvres, des paragraphes en étant tirés.
Voir dans Galien, Oribase. source medecine ancienne,

- L'exemple Soranos, Pur, D.GOUREVITCH,

HADRIEN


source wikipedia, XI eme siècle,
 
SOZOMENE - Sozomène (400-vers 450), de son nom entier Salaminios Hermias Sozomenos, est un rhéteur et historien chrétien de langue grecque, né à Bethéléa (aujourd'hui Bêt Laḥiyê dans la Bande de Gaza) en Palestine (Histoire ecclésiastique, V 15). Il étudia la rhétorique et le droit (sans doute à Beyrouth) et exerçait à Constantinople la profession de juriste ou d'avocat.

Il composa, entre les années 440 et 450, une Histoire ecclésiastique allant de 323 à 425, à la suite de celle d'Eusèbe de Césarée. Il est, avec Eusèbe de Césarée, Socrate le ScolastiqueThéodoret de Cyr et Évagre le Scholastique, l’un des grands historiens de l’Antiquité chrétienne.


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- HIS- - HISTOIRE DE L'EGLISE  (BILINGUE)
- Discours adressé à l'Empereur Théodose, contenant l'argument de cette Histoire.
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J'apprends que vous avez eu une si forte passion pour les sciences, que vous connaissez aussi parfaitement que Salomon les pierreries, les plantes, la force qu'elles ont de guérir les maladies les plus désespérées. Mais vous le surpassez en vertu. Car au lieu qu'il a été esclave de ses passions, et qu'il n'a pas conservé jusqu'à la fin de sa vie la piété qui était la source de tous ses biens, et même de sa sagesse, vous avez fait triompher en vous la raison, et appris à commander à vos passions avec un pouvoir plus absolu qu'à vos sujets.
Que s'il faut que je descende au détail de toutes ces choses, j'apprends que vous avez vaincu le plaisir du boire et du manger, et que vous ne désirez, ni les figues, ni les autres fruits qu'on recherche dans la saison. Que si vous en goûtez, ce n'est que légèrement, et après avoir rendu des actions de grâces à Dieu qui les donne. Vous vous êtes accoutumé à souffrir la soif, le froid, et le chaud, et vous avez contracté une si forte habitude de tempérance, qu'elle vous tient lieu comme d'une seconde nature.
Il n'y a pas longtemps que vous hâtant d'aller visiter Héraclée ville de Pont, pour réparer les ruines que le temps y avait faites, vous traversâtes la Bithynie durant les plus grandes ardeurs de l'Eté. Un de vos Gardes s'étant aperçu que sur le midi vous étiez tout couvert de sueur, et de poussière, vous présenta un verre qui luisait au Soleil avec un merveilleux éclat, et versa dedans un breuvage délicieux, et une eau extrêmement fraîche. Vous prîtes le verre de la main
...

1. De la Nation des Juifs.
2.  D'où l'Auteur a tiré ce qui écrit.
3. Du soin qu'il a eu de ne dire que la Vérité.

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source remacle,

 
SPARTIANUS Aelius

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- voir AUGUSTE l'Histoire, ci-dessus,
- Vie de l'Empereur Adrien, source remacle,

- Histoire Auguste, aelius Spartianus, sur mediterranéee.com, de A.Vignas,
   Hadrien,
   Biographie d'Hadrien, mediterranee,

HADRIAN

   
SPEUSIPPE

- Neveu de Platonscholarque de l'Académie de PlatonSpeusippe (407 à 339 av. J.-C.) est un platonicien, mais convaincu de la nécessité de reconstruire la philosophie de Platon. Il a critiqué l'hédonisme et a été lui-même réfuté par Aristote parce qu’il abandonnait la notion de forme et la relation au monde sensible.

Il a remplacé la théorie des nombres idéaux du dernier Platon par les entités mathématiques elles-mêmes, en tant que pure réalité, ce qui fit dire à Aristote : Les mathématiques sont devenues aujourd’hui la philosophie. Il prit la suite de Platon en tant que premier scholarque ou recteur de l'Académie de 348/7N 1 à 339 av. J.-C. Xénocrate lui a succédé comme troisième scholarque de l'Académie.

- Speusippe est né à Athènes en 407 av. J.-C. Il est fils d'Eurymédon de Myrrhinuse et de Potonè, sœur de Platon. Aristocrate, il était ami de Dion de Syracuse, le tyran que Platon conseilla en Sicile. Avec Xénocrate, il accompagne Platon lors de son troisième voyage en Sicile en 360 av. J.-C. alors sous le contrôle de Denys le Jeune et fut probablement l'instigateur du débarquement armé à Syracuse de Dion qui tenta de renverser le tyran, cette année-là. Il fut le deuxième scholarque ou recteur de l'Académie de Platon, à qui il succéda lors de sa mort en 348. Il fit appeler comme successeur Xénocrate. Il se suicida en 339 av. J.-C., par dégoût et lassitude, alors que sa maladie était déjà fort avancée. Il était dominé par ses passions et notamment par le goût de la cruauté. Une légende raconte qu'il jeta son chien dans un puits par pur plaisir.

Speusippe est un platonicien pythagorisant, encore que, contre le pythagorisme, il sépare les nombres et les choses sensibles. Il admet pour chaque genre d’être (οὐσία / ousia) des principes particuliers, un pour les nombres, un pour les grandeurs, un autre pour l’âme, etc., mais sans aucune liaison entre eux. En effet, en dépit de leur nature de principe suprême, les nombres pourraient totalement disparaître sans pour autant affecter l’existence des grandeurs, qui suivent les nombres, et à leur tour les grandeurs pourraient manquer sans pour autant altérer l’existence de la conscience ou celle du monde étendu matériellement6 : cette doctrine des principes selon Speusippe est jugée anarchique et sans structure par Aristote. Speusippe abandonne les Idées de Platon, à la place il met les nombres mathématiques et les entités mathématiques, déduits de deux principes, l'Un et le Multiple (alors que Xénocrate assimile les Idées aux Nombres). Speusippe fait correspondre Un, Deux, Trois et Quatre respectivement à point, ligne, plan, solide ; il est le premier à faire correspondre point et Un7 comme Xénocrate ligne et deux, dyade. Les êtres intelligibles (en grec, νοητά / noêta) deviennent des entités mathématiques. Pour Platon, le principe formel des grandeurs est la ligne insécable, pour Speusippe c'est le point, et pour Xénocrate les nombres mêmes. À la différence de Platon encore, il n'identifie pas l'Un avec le Bien, pour éviter de dire que la Multiplicité est le Mal8. Selon Stobée, Speusippe a défini l'âme comme la forme de ce qui est étendu selon toutes les dimensions.

Speusippe est un platonicien pythagorisant, qui s'appuie surtout sur l'enseignement oral de Platon ; pour lui :
- Troi sortes d'essences :

  1. Hors du Ciel, l'Intelligible ou les Idées connus par l'intellection pure
  2. Ce qui peut faire l’objet d’une opinion, ce qui est connu par l'opinion, la doxa.
  3. Dans le Ciel, les objets sensibles, connus par les sens.

- source et suite sur wikipedia,

- Speusippe,
- Speusippe, in Diogène Laerte,
- FRA- -  FRAGMENT  , source remacle,

"Dix est parfait et c'est à juste titre et conformément à la nature que les Hellènes se sont, sans préméditation aucune, rencontrés avec tous les hommes de tous les pays, pour compter suivant ce nombre; aussi possède-t-il plusieurs propriétés qui conviennent à une telle perfection. ....."

source wikipedia,

STACE

- P. Papinius Statius, poète latin, né à Naples l'an 61 de J?C., m. en 96, avait pour père un homme qui lui-même était distingué comme poète et comme orateur et qui fut précepteur de Domitien. Il remporta plusieurs couronnes aux fêtes lustrales de Naples et dans d'autres solennités, jouit d'une immense réputation de son vivant, fit de ses poésies des lectures publiques qui furent très suivies et reçut les bienfaits de Domitien, qu'en revanche il a trop loué.

On a de lui :

la Thébaïde, poème épique en 12 chants, qui offre, avec les défauts de la littérature du temps, des beautés supérieures;
Thébaïde, sur remacle, Livres I à XII,

Livre I :
1,1] Les combats de deux frères, une lutte impie pour un trône où tous deux devaient monter tour à tour, les crimes de Thèbes; voilà le sujet que les Muses m'inspirent de chanter. Par où voulez-vous queje commence, ô Déesses?

l'Achilléide, autre poème épique, qu'il n'a conduit que jusqu'au milieu du IIe chant,
Achiléide, sur remacle, L I et II,

LIVRE I.

Le magnanime Achille, ce héros à qui le maître du tonnerre craignit de donner la vie, de peur de le voir un jour lui ravir le trône du ciel, muse, c'est à toi de le chanter. Ses exploits ont été illustrés par la lyre de Méonie ; mais le champ est vaste encore. Parcourir toute sa vie, l'arracher de sa retraite de Scyros, au bruit de la trompette d'Ulysse, telle est mon entreprise : laissons là Hector traîné dans la poussière : c'est loin de Troie que je veux montrer le jeune héros.

 

et 5 livres de poésies diverses ou Silves (c.-à-d. Mélanges) : la plupart se composent de petites pièces adressées à ses amis pour célébrer leur habitation, leurs travaux ou leur fortune. On trouve dans Stace une facilité, une abondance extraordinaires, mais aussi beaucoup d'exagération.
- source et suite sur cosmovisions,

-STACE sur wikipedia,

- Silves, Mélanges, Tome I, Livres I et III, Lesbelleslettres, Table des matières,

   
STESICHORE

- Stésichore (en grec Στησίχορος / Stêsíkhoros, littéralement « qui présente le chœur ») était un poète lyrique grec originaire d’Himère en Sicile, dont la période d'activité s'étend de 570 à 540 av. J.-C. environ. Il a donné à l'instrument lyrique une ampleur, une richesse et une puissance inconnues avant lui, sans toutefois s'élever au-dessus du génie de Pindare, aux dires de Quintilien.

Car ses innovations techniques sont de première importance : son lyrisme aborde les grands sujets, son style s'élève et s'affermit, son dialecte, savamment épuré, se rapproche de la noblesse épique, et surtout son rythme prend une ampleur et une variété nouvelles9. Il inventa nombre de rythmes et de mélodies, notamment l'ode à trois mouvements (forme rythmique où les strophes se succèdent à des rythmes différents). Les mètres qu'il utilise sont riches en dactyles, comme dans l'épopée homérique.

Il a laissé 28 livres d’Hymnes contenant des légendes d'amour et de mort qui servirent de sujets aux auteurs tragiques. Ses poèmes étaient très longs, la Géryonide par exemple, excédait 1800 vers (Pindare dépassait rarement les 100 vers). Quintilien lui reproche une abondance excessive, un peu diffuse et molle1. Il semble que Stésichore tirait son inspiration soit des cycles épiques comme le Cycle troyen ou le Cycle thébain, soit directement d'Homère, en accentuant leur dimension morale et religieuse.
source et suite sur wikipedia,

- Avant Stésichore, on ne connaissait que deux sortes de chœurs, le chœur cyclique, ou la ronde continue, et le chœur avec strophe et antistrophe, c'est-à-dire faisant une évolution et revenant ensuite sur ses pas, pour recommencer le même mouvement d'aller et de retour, qui ne cessait qu'avec le chant lui-même, et dont chaque partie, strophe ou antistrophe, correspondait aux diverses coupures du chant. Stésichore imagina une troisième sorte de chœur, ou plutôt il introduisit dans la seconde une modification considérable. Il rompit la monotone alternance de la strophe et de l'antistrophe, par, l'introduction de l'épode après chaque retour. L'épode, qui différait de mesure avec la strophe et l'antistrophe, se chantait au repos ; puis après, le chœur reprenait son mouvement de strophe, pour revenir en antistrophe et s'arrêter de nouveau en épode ; et ainsi de suite jusqu'à la fin du poème. Cette innovation fit fortune. Elle devint la règle habituelle des poètes lyriques, comme on le peut voir et dans les odes de Pindare et dans la partie lyrique des tragédies. C'est même à l'invention de l'épode que Stésichore dut son nom, qui signifie arrête chœur. Il se nommait auparavant Tisias. Cependant le nom de Stésichore peut signifier simplement celui qui tient ou dirige un chœur, et avoir été donné à Tisias dès ses débuts dans la poésie lyrique et avant qu'il eût imaginé l'épode.
source remacle,
-
- STE - VIE ET ŒUVRE
PIE -   PIERRON, ALEXIS - HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE GRECQUE - STÉSICHORE

 
STRABON

Strabon (grec ancien : Στράϐων / Strábôn, « qui louche », en latin Strabo),
est un géographe et historien grec né à Amasée dans le Pont (actuelle Amasya en Turquie) autour de 60 av. J.-C.1 et mort autour de 20 ap. J.-C.

Strabon ne nous a laissé que très peu d’informations sur sa vie. Il est issu d’une famille illustre d’Amasée, famille qui a eu un rôle important dans la vie politique du royaume2. Strabon a suivi pendant sa jeunesse de nombreux enseignements3. Tyrannion4, Aristodème5 et Xénarque6 sont les maîtres qu'il cite, tous grecs, grammairiens ou philosophes. Bien qu’aucun d’entre eux ne soit stoïcien, Strabon subit l'influence de cette pensée, comme il l'évoque lui-même au livre II de sa Géographie7. Il s'installa à Rome probablement juste avant la mort de César8,

De l’œuvre historique de Strabon, seuls quelques fragments nous restent, et les historiens ne sont pas d’accord quant à la composition de cette œuvre :

  • pour certains, Strabon serait à l’origine de deux écrits distincts : les Commentaires Historiques (Historika Hypomnémata) en 43 livres et les Suites à Polybe (Ta meta Polybiou), composé d’au moins 6 livres ;
  • pour d’autres, ces deux parties constitueraient un même ensemble divisé en deux parties.

Seize des fragments conservés décrivent des événements survenus entre 107 et 37 av. J.-C. Strabon aurait composé une histoire universelle depuis 146 av. J.-C., date à laquelle Polybe a arrêté son propre ouvrage Histoires. Strabon lui-même a confirmé que son travail commence à la fin de l'œuvre de Polybe17 et que l'ouvrage comprenait quatre livres d'introduction, dont le contenu - non précisé - était peut-être un résumé d'événements antérieurs.

Il semble avoir arrêté son ouvrage en 37 av. J.-C., soit huit ans avant le retour d'Octave à Rome et la fin des guerres civiles (époque de la chute de la République romaine). Dans son travail, il a sans doute utilisé non seulement Polybe mais également d'autres sources comme Timagène, Asinius Pollion ou encore Posidonios

La Géographie de Strabon est divisée comme suit :

  • les livres I et II constituent une longue introduction, où Strabon entend prouver que le géographe Ératosthène a eu tort de rejeter l'œuvre d'Homère d'un point de vue géographique ;
  • les livres III à X décrivent l'Europe, et plus particulièrement la Grèce (livres VIII-X) ;
  • les livres XI à XIV décrivent l'Asie mineure ;
  • les livres XV et XVI décrivent l'Orient ;
  • le livre XVII décrit l'Afrique (Égypte et Libye).

-source et suite sur wikipedia,

- Géographie de Strabon, source remacle, :
...dont l'Europe : Ibérie, Gaule, Italie, Germanie, Grèce,
...l'Asie : Caucase, ...Bactriane, ...Arménie,
...région Pontique ...Cappadoce, Le Pont, ...
...L'Asie Mineure ...
....L'Inde et la Perse....
...L'Assyrie à l'Arabie,
...L'Afrique, Egypte, Lybie...

- Géographie de Strabon, source Gallica,

- compilateur de Guides des aires de repos des voies appiennes du monde gréco-romain.!?

 

STRATON
de Sardes

Straton de Sardes (en grec ancien Στράτων / Strátôn) est un écrivain grec du IIe siècle, auteur et compilateur d'épigrammes pédérastiques.

Originaire de la cité de Sardes, en Lydie, il aurait vécu sous le règne de l'empereur Hadrien. Si sa vie est mal connue, il est célèbre pour avoir composé une anthologie d'épigrammes intitulée Μοῦσα παιδική / Moũsa paidikế, « la Muse garçonnière » : le recueil comprenait des textes d'inspiration pédérastique d'Alcée de Mytilène, Callimaque de Cyrène, Méléagre de Gadara ou encore Dioscoride, ainsi que de Straton lui-même. Nous en conservons 258 épigrammes, intégrées au IXe siècle par Constantin Céphalas dans le livre XII de l'Anthologie grecque.

source et suite sur wikipedia,

 

voir Anthologie palatine, ou Anthologie grecque, sur Gaogoa

L'Eros céleste :
Anthologie Palatine,
La Muse Palatine, Anthologie garçonnière,
Muse garçonnière, bcs.ucl.ac.be

- Straton, Le sexe des garçons

Le tuyau des garçons, Diodore, a trois aspects :

Voici leurs noms : lorsque le jeune bout

Est vierge encore, on l'appelle «Lalou».    

Verge gonflée : «Coco». «Lézard» : le nom de celle

Qu'une première main secoue.

Enfin, tu sais le nom de la queue la plus belle.


XII, 17
Force de l'amour masculin,
Dans mon cœur, je n'ai plus
Le goût du féminin.
Non, c'est pour le garçon
Que brûle ma passion.
Or ce feu est terrible :
Autant l'homme dépasse
En puissance la femme,
Autant la mâle grâce
Amplifie les désirs
Au détour de mon âme
Qui se laisse séduire.


Hyacinthe discobole
SUETONE

(70-140)
Érudit au savoir encyclopédique et polygraphe
La Vie des douze Césars (de Jules César à Domitien)
- Maxicours,

Suétone (en latin Caius Suetonius Tranquillus) est un haut fonctionnaire romain, membre de l'ordre équestre, auteur de nombreux ouvrages dont les Vies des douze Césars qui rassemblent les biographies de Jules César à Domitien. Il a vécu à la fin du Ier et au début du IIe siècle.

La vie des douze Césars

En tant que secrétaire d'Hadrien, Suétone avait accès aux archives impériales, ce qui lui permettait de consulter les sources contemporaines telles que les procès-verbaux des séances du Sénat, les senatus-consultes, des lettres et des testaments d'empereurs. La part des archives dans l'œuvre de Suétone est néanmoins discutée, et jugée moins importante par Andrew Wallace-Hadrill et par Luc de Coninck. Cependant, Suétone porte peu d'intérêt à l'histoire et à l'administration de l'Empire ; il ne s'intéresse qu'aux actes et à la personnalité des premiers Césars, et plus particulièrement à leurs vices et à leurs travers, ce qui a valu à Suétone, selon le jugement d'Alexis Pierron, la réputation de colporteur d'histoires d'antichambre, de rumeurs dont l'authenticité est souvent douteuse. Selon une formule fameuse d'Alexis Pierron, Suétone avait écouté aux portes et souvent mal entendu ce que l'on disait1. Néanmoins, sa Vie des douze Césars présente un grand intérêt pour l'historien de l'Antiquité, car elle nous donne sur le premier siècle de l'empire des renseignements précieux, qui ne se rencontrent point ailleurs.

des hommes illustres :

  • Les poètes depuis Livius Andronicus
  • Les orateurs depuis Cicéron
  • Les historiens depuis Salluste
  • Les philosophes

suite sur wikipedia,

OEuvres complètes de Suétone traduites en français, sur remacle,
Thèmes : Rome, Cité des Jeux, Violence, Tourisme, le chaos ...
Un empereur imprévisible, Néron fou de cirque, le bourreau des corps, ...César en danger, l'assassinat de César, ...la conjuration de Catiilina et César ....

- Vie des 12 Césars, vie de Jules César, ucl.ac.be,
- Vie des douze Césars sur wikisource, français/latin

HADRIAN

SULPICIA I

Sulpicia est la seule Romaine connue dont la poésie nous est parvenue. Elle vécut à l’époque d’Auguste, et est peut-être fille de Servius Sulpicius Rufus, orateur et poète, ami de Cicéron, mais cette parenté relève de l'hypothèse.

L'attribution de ses poésies est discutée : ses vers furent préservés dans les manuscrits avec ceux de Tibulle et d'Ausone, et furent longtemps attribués à Tibulle. Ils consistent en six poèmes élégiaques adressés à son amant Cerinthus. Cerinthus était probablement un pseudonyme (si tant est que Sulpicia fasse référence à un personnage réel), comme en ont utilisé Ovide ou Catulle. On a longtemps pensé que Cerinthus faisait référence au Cornutus que Tibulle mentionne dans deux de ses Élégies.

source et suite sur wikipedia,

Satire (contre Domitien),
Muse, permets que je t’entretienne un moment sur le mode qui te sert à chanter les héros et les batailles. Oui, Muse de l’épopée, c’est à toi que je m’adresse ; c’est à toi que je confie mes sérieuses pensées. Je quitte donc et le phaleuce à la marche légère, et les trimètres de l’ïambique régulier, et les mesures brisées de cet autre ïambique, dont le poète de Cla­zomène a fait l’arme de la colère. Je fais plus : tous ces essais poétiques où j’osai défier les Grecques et donner à nos Romaines l’exemple d’une satire nouvelle, j’y renonce avec courage pour être à toi, pour prendre tes accents souverains, ô la plus éloquente des neuf Soeurs ! Daigne m’entendre, et descends à ma prière.
....

Et voilà que celui qui gouverne aujourd’hui dans Rome, un tyran qu’ont vieilli les excès, et qui s’affaisse sous son propre poids, bannit tous les arts et ...

   

SUN TZU
SOUEN TSEU

SUN TSE
SUN ZI
SUN TZU

- Sun Tzu ou Sun Tse ou Sun Zi ou encore Souen Tseu (chinois : , pinyin : sūn zǐ, Wade-Giles : sun1 tzu3, prononcé /suən.ts̩/, signifie « maître Sun »), de son vrai nom Sun Wu (孫, Sūn Wǔ, sun1 wu3, signifiant « militaire », « martial »), est un général chinois du VIe siècle av. J.-C. (544–496 av. J.-C.).

Il est surtout célèbre en tant qu'auteur de l'ouvrage de stratégie militaire le plus ancien connu : L'Art de la guerre. L'idée principale de son œuvre est que l’objectif de la guerre est de contraindre l’ennemi à abandonner la lutte, y compris sans combat, grâce à la ruse, l'espionnage, une grande mobilité et l'adaptation à la stratégie de l'adversaire. Tous ces moyens doivent ainsi être employés afin de s'assurer une victoire au moindre coût (humain, matériel).

Les idées de L'Art de la guerre ont été reprises et adaptées par différents auteurs pour la stratégie et notamment la stratégie d'entreprise. Dans un sens plus large, L'Art de la guerre peut être interprété comme une méthode de résolution des conflits.

source et suite sur wikipedia,

- L'art de la guerre, uqac,
- Sun Tse et les anciens chinois, uquac,
- Les treizes articles, dont Vie de Sun Tse, uquac,

- Les classiques chinois, Uqac,
- La pensée chinoise de Confucius à Mao Tseu-Tong, H.G. CREEL, Uqac,
- Les auteurs chinois, Uqac,

 
SYMEON SETH
SIMEON SETH

Syméon Seth est un médecin, astrologue et traducteur byzantin du XIe siècle.

L'en-tête des manuscrits de son Traité de diététique indique peut-être qu'il était originaire d'Antioche1, et lui attribue le titre de magistros (en général porté par des hauts fonctionnaires)2. Il fut auparavant vestis, puis prôtovestarchis3. Dans son Traité de physique, il précise qu'il assista à l'éclipse de soleil de 1058 depuis l'Égypte4 (peut-être comme membre de l'ambassade que l'empereur Michel VI envoya au calife Al-Mustansir Billah5). Ses ouvrages scientifiques sont dédiés à l'empereur Michel VII Doukas (1071-1078), et sa traduction de l'arabe en grec du Khalila wa-Dimna à Alexis Ier Comnène (1081-1118).

Voici ce qu'écrit Anne Comnène dans son Alexiade (VI, 7), après le récit de la mort de Robert Guiscard (1085) : « Un certain astrologue (μαθηματικός) nommé Seth, qui se vantait fort de ses connaissances astrologiques, avait prédit sous forme d'oracle la mort de Robert après sa traversée en Illyrie, et avait consigné sa prédiction sur un papier, qu'il remit scellé à des familiers de l'empereur, en leur recommandant de le garder quelque temps. Puis, quand Robert fut mort, ils ouvrirent le document sur son invitation. L'oracle était ainsi formulé : "Un grand ennemi d'Occident, qui a causé bien des troubles, mourra subitement". Tout le monde admira la science de cet homme, qui était en effet parvenu à la maîtrise la plus haute de cette discipline. [...] Il n'y avait certes pas pénurie d'astrologues en ce temps-là : c'était au contraire le moment où florissait le Seth dont j'ai parlé, et le fameux Égyptien d'Alexandrie s'employait avec zèle à révéler les mystères de l'astrologie.

Ses oeuvres :
- un Traité de diététique (ou Sur les propriétés des aliments),
- un Traité de physique en cinq livres (sur la terre, les quatre éléments, le ciel, la matière et l'âme, et la cause finale), d'inspiration aristotélicienne.
- un grand recueil de textes astrologiques, le Vat. gr. 1056, attribue au « fameux Seth » un fragment de traité sur les positions, les dimensions et les influences des étoiles fixes.
- Quant à la traduction en grec du Khalila wa-Dimna, version arabe du Pañchatantra, ( wikiwand, ), elle est intitulée Stéphanitès et Ichnilatès
- un Traité d'astronomie, où il affirme entre autres avoir démontré « ailleurs » que les étoiles fixes sont plus grandes que la terre
- des traductions d'ouvrages scientifiques, notamment médicaux, de l'arabe au grec : la version grecque du traité de Rhazès sur la variole est peut-être de lui.
source & suite sur wikipedia, ou wikiwand,

-
-REF-   Réfutation de quelques doctrines de Galien, source remacle,

- Le projet Siméon Seth, sur abm hypotheses,

oeuvres :

un Traité de diététique (ou Sur les propriétés des aliments), somme des connaissances de l'époque en matière d'hygiène alimentaire, se présentant comme un recueil par ordre alphabétique (159 articles) .
voir orient mediterranées,

un Traité de physique en cinq livres (sur la terre, les quatre éléments, le ciel, la matière et l'âme, et la cause finale), d'inspiration aristotélicienne9 ;

un Traité d'astronomie, où il affirme entre autres avoir démontré « ailleurs » que les étoiles fixes sont plus grandes que la terre10.
D'autre part un grand recueil de textes astrologiques, le Vat. gr. 1056, attribue au « fameux Seth » un fragment de traité sur les positions, les dimensions et les influences des étoiles fixes11.

Quant à la traduction en grec du Khalila wa-Dimna, version arabe du Pañchatantra, elle est intitulée Stéphanitès et Ichnilatès12.

Syméon Seth a aussi fait des traductions d'ouvrages scientifiques, notamment médicaux, de l'arabe au grec : la version grecque du traité de Rhazès sur la variole est peut-être de lui .

source wikpedia,

- Le projet Siméon SETH, abm hypothèses,

- Textes ... en latin et grec ! Pinakes, mais inaccessibles ...!
- Les manuscrits grecs : orient & méditerranée,
- arabyzantina medica, abm.hypotheses,

 

SYNESIUS

de Cyrène

- Synésios de Cyrène, en grec ancien Συνέσιος, v. 370 - v. 414, est un évêque de Ptolémaïs (Cyrénaïque), épistolier, philosophe grec néoplatonicien, de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie.

né vers 370 à Cyrène dans la Pentapole (dans le nord de la Libye actuelle) de riches parents grecs qui prétendaient être des descendants des rois de Sparte. Il est éduqué à Alexandrie avec son frère Euoptios et y suit notamment les enseignements sur la philosophie et la science (astronomie et mathématiques) d'Hypatie.
Il lui restera attaché jusqu'à la fin de sa vie, entretenant une correspondance assidue avec elle. Il adopte à ce moment la philosophie néoplatonicienne. Par ailleurs, il est l'ami de Théophilepatriarche d'Alexandrie et soutiendra la candidature du neveu de ce dernier, Cyrille d'Alexandrie, au patriarcat.

Il est possible que Synésios de Cyrène et Synésios l'Alchimiste soient une seule et même personne, par exemple Synésios quand il était jeune. Le Synésios alchimiste faisait partie des commentateurs alchimistes, avec Olympiodore l'Alchimiste (peut-être identique à Olympiodore le Jeunescolarque de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie en 541), Étienne d'Alexandrie (actif vers 620).

On trouve son livre De l'œuvre des philosophes dans W. Salmon, Bibliothèque des philosophes chimiques, 1672, t. II ; son Dialogue sur Démocrite dans le Catalogue des Anciens Alchimistes grecs (CAG), t. II p. 56-69.

Certains historiens situent Synésios l'Alchimiste vers 380.

source et suite et de nombreuses traductions et liens utiles...sur wikipedia,


- Des Songes :

  1. La divination est pour l’homme le plus noble sujet d’étude.
  2. Le monde est un être animé dont toutes les parties sont liées ensemble. Diverses espèces de divination.
  3. Toutes les choses ont de mutuels rapports et agissent les unes sur les autres.
  4. Celle action réciproque des choses ne peut s’exercer que dans le monde. L’obscurité est essentielle à la divination.
  5. De l’intelligence, de l’âme, de la raison et de l’imagination.
  6. Pouvoir de l’imagination, qui est le sens par excellence.
  7. Elle est moins faillible que nos sens physiques, qui nous trompent souvent.
    .........
    ........
  8. Chacun doit se faire à lui-même sa science divinatoire, en prenant note de ses songes.
  9. Les rêves apportent à l’esprit toute sorte d’images et d’impressions.
  10. Merveilles variées que présentent les songes.
  11. Combien il est utile de prendre nos songes pour texte d’exercices littéraires, plutôt que les sujets ridicules que choisissent tant de rhéteurs.
    .........
source et suite sur Histoire de la folie,


- STE -    OEUVRE COMPLÈTE,
-

A PAEONIUS SUR LE DON D’UN ASTROLABE. :
...
6. Si l’on projette sur un plan une surface sphérique, quoique la nouvelle figure ne soit pas identique à la première, on retrouve cependant une correspondance parfaite entre les différentes parties des deux figures : c’est ce que l’ancien astronome Hipparque a donné à entendre, et le premier il a fait une application de cette vérité mathématique. Pour nous, s’il n’y a pas trop d’orgueil à nous attribuer ce mérite, nous avons continué et complété le travail d’Hipparque, et résolu un problème que l’on avait laissé de côté jusqu’à ce jour. Le grand Ptolémée et ses illustres successeurs, pour leurs calculs et pour la détermination des heures de la nuit, se contentaient des seize étoiles marquées sur le planisphère d’Hipparque. 

DE LA ROYAUTÉ.

L’ÉGYPTIEN ou DE LA PROVIDENCE.

argument

préface

livre I

livre II

ÉLOGE DE LA CALVITIE.

DION ou TRAITÉ DE SA VIE.

DES SONGES.

CONTRE ANDRONICUS

HOMÉLIES

CATASTASE

HYMNES

HYMNE I. - HYMNE II. - HYMNE III. - HYMNE IV. - HYMNE V. - HYMNE VI. - HYMNE VII. - HYMNE VIII. - HYMNE IX. - HYMNE X.

- LISTE ALPHABETIQUE DES PERSONNAGES AUXQUELS SONT ADRESSEES LES LETTRES DE SYNESIUS.

TABLEAU CHRONOLOGIQUE DE LA VIE ET DES ŒUVRES DE SYNESIUS.

INDEX  DE TOUS LES PERSONNAGES HISTORIQUES ET FABULEUX DONT IL EST QUESTION DANS LES ŒUVRES DE SYNESIUS.

TABLE DES LETTRES

source et suite sur remacle,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

T,  
T'AECHAK
Académie de

- Cinq récits fondateurs pour les peuples altaïques de l'Eurasie
(Turquie, Moldavie, Asie, Sibérie, Ectrême Orient Russe) :

- Le classique des vers, ou Livre des Odes de Cheu King (Shi Jing) . sources chine in, wikipedia,
- Les Anales des Printemps et Automnes,
- Le classique des documents,
- Le classique des rites,
- Le Yi Jing,

 

- Chronologie de la Chine, source tokomaamagazine,
- Les cinq livres canoniques ou Grands Kings, Cheu King, source uquac,

en cours ...
voir
Histoire de la Corée, wikipedia,
La Corée du Sud, wikipedia,

- voir item Yi-King,

 

   
TACITE

- Tacite (en latin Publius Cornelius Tacitus) est un historien et sénateur romain né en 58 et mort vers 120 ap. J.-C.
source et suite sur wikipedia,

C. Cornelius Tacitus, est le plus célèbre des historiens latins. La biographie de Tacite est peu et mal connue. Pendant longtemps, on ne savait même pas quel était son prénom. Une inscription grecque, trouvée en Asie, l'a finalement révélé. Tacite s'appelait Publius Cornelius Tacitus. On ne sait pas exactement en quelle année ni où il naquit. D'après Nipperdey, Tacite naquit en 54 ap., J.-C.; d'après Urlichs et Teuffel, en 55 ou 56. Quant au lieu de sa naissance, on a cru que c'était la ville italienne d'Interamna (auj. Terni), en Ombrie. Mais cette opinion repose uniquement sur la prétention qu'avait l'empereur Tacite de descendre de Tacite l'historien. Comme Tacite l'empereur était originaire d'Interamna, on a voulu en conclure, sans raison aucune, que l'historien était né dans la même ville. En réalité, on ignore totalement où il naquit. 

Les ouvrages de Tacite.
Des ouvrages qui nous sont parvenus sous le nom de Tacite, il en est quatre dont l'attribution n'a jamais soulevé la moindre discussion : ce sont la Vie d'Agricola, la Germanie, les Histoires et les Annales.
Un cinquième ouvrage, le Dialogue des orateurs, a, au contraire, donné lieu à de nombreuses controverses. On l'a attribué à Quintilien, à Pline le Jeune, à Suétone. On a fait remarquer qu'il y avait une grande diversité de style entre cet opuscule et les autres ouvrages de Tacite. Mais  les meilleurs critiques sont d'accord pour compter le Dialogue des orateurs parmi les oeuvres de l'historien; ce fut son premier essai, à l'âge où il sortait à peine de l'école, et c'est là ce qui explique pourquoi son style n'avait pas encore l'originalité puissante qu'il acquit plus tard. Nous nous rangeons à cette opinion et nous citerons ici le Dialogue des orateurs au même titre que les autres écrits de l'historien.

Tacite avait l'intention d'écrire également l'histoire des règnes de Nerva et de Trajan (Historiae, I, 1); il n'eut probablement pas le temps de mettre ce projet à exécution. Il se proposait aussi de raconter l'histoire d'Auguste (Annal., III, 24). Nous ignorons d'autre part s'il publia ses discours. Pline le Jeune fait le plus grand éloge de son éloquence : il cite en particulier l'oraison funèbre de Verginius Rufus et le réquisitoire contre Marius Priscus. Pour caractériser cette dernière harangue, il emploie le mot grec semnôs. Nous pouvons en conclure que l'éloquence de Tacite était plutôt grave, imposante et majestueuse qu'enjouée et souriante.

Le Dialogue des Orateurs, la Vie d'Agricole, la Germanie nous sont parvenus au complet. Il n'en est pas de même, malheureusement, pour les deux oeuvres capitales de Tacite : les Histoires et les Annales.


source et suite cosmovisions,

- Oeuvres complètes de TACITE : Les Anales, Les Histoires, Livre I à Livre XVI, source remacle,

- BCS & BCS TRA : TouT TACITE sur UCL : Introduction du chap I, du texte à l'hypertexte, François/Latina

- une traduction annotée de l'Agricola (par Danielle De Clercq, 2000); /☘ :
V. 1. Il s'initia (Agricola) à la vie militaire en Bretagne, sous le commandement de Suetonius Paulinus; efficient et équilibré, celui-ci le remarqua et l'attacha à sa personne pour pouvoir l'apprécier à sa plus juste valeur. 2. Agricola s'interdisait de vivre sans normes, comme le font d'autres jeunes pour qui la vie militaire est synonyme de débauche. Il ne se laissa pas gagner par la mollesse de ceux qui portent le titre de tribun sans en avoir les compétences et ne recherchent que plaisirs et permissions. Au contraire, il ne voulait que mieux connaître cette province et se faire connaître de l'armée. Il se formait auprès d'hommes d'expérience et se rapprochait de l'élite. Il ne visait à rien par bravade, mais jamais l'effroi ne le faisait reculer. Il se montrait à la fois circonspect et énergique dans l'action.

3. La situation de la Bretagne était alors agitée et inquiétante comme jamais : on massacrait des vétérans, on incendiait les colonies, on contrariait les déplacements de nos troupes. Notre armée se battit pour survivre. Par la suite, elle n'eut plus qu'à conforter sa victoire. 4. Toutes ces actions étaient menées et décidées par un autre qu'Agricola et c'est à son chef qu'on attribua l'ensemble des opérations et que revint la gloire d'avoir reconquis la province. Toutefois, le jeune homme en retira savoir-faire et expérience. Il brûlait d'en faire plus. Il désirait atteindre la gloire par les armes. Etrange projet pour une époque qui n'avait que mépris pour les hommes d'exception et qui considérait qu'une grande renommée n'entraînait pas moins de risques qu'une mauvaise réputation.



- une traduction annotée du Débat sur les Orateurs (par Danielle De Clercq, 2008) :
XXVIII :
.... Mais je tiendrai au préalable quelques propos relatifs à la sévérité et à la discipline de nos ancêtres quand il s'agissait d'éduquer et de former leurs enfants. 4. Il faut savoir qu'autrefois pour tout un chacun le fils que lui donnait sa vertueuse épouse n'était pas élevé dans la chambrette d'une nourrice qu'on achète, mais était soigné et choyé par sa mère, dont toute la fierté était de veiller à la bonne marche de sa maison et de se consacrer à ses enfants. 5. On choisissait en outre une parente plus âgée qui, en raison de ses qualités morales éprouvées et connues, pouvait se voir confier toute la progéniture d'une même famille. En sa présence il n'était pas question de tenir un propos qui parût inconvenant ou d'adopter un comportement qui parût immoral. 6. Ce n'était pas seulement les études et les travaux, mais aussi les moments de détente et les jeux de ses enfants que leur mère organisait avec, dirais-je, probité et retenue. Ainsi Cornelia, la mère des Gracques, ainsi Aurelia, celle de César, ainsi Atia, celle d'Auguste ont-elles, comme on le sait, mené leur éducation et formé ces fils de l'élite.

7. Cette discipline, cette sévérité tendaient à ce que, dans son état inné de pureté et d'intégrité qu'aucune perversion n'avait déformé, chaque enfant s'appropriât immédiatement et de tout son coeur tous les comportements dignes d'un homme libre, quelle que fût son inclination : métier des armes, connaissance du droit, étude de l'art oratoire. Il ne devait suivre que cette seule voie, s'en pénétrer complètement.


- une traduction annotée de la Germanie (par Danielle De Clercq, 2003) ; :
(II 1). Les Germains seraient, à mon sens, une population autochtone, nullement métissée par d'autres peuples qu'ils auraient accueillis venant d'ailleurs. Pourquoi? Ceux qui jadis voulaient émigrer ne se déplaçaient pas par voie terrestre mais maritime. Or nos navires n'abordent que rarement l'Océan qui, au-delà de notre monde, ouvre son immensité qu'on peut dire pleine de menaces. Et puis, sans même tenir compte des dangers d'une mer effrayante et inconnue, qui donc quitterait l'Asie, l'Afrique, l'Italie pour la nature ingrate de la Germanie, son ciel implacable, ses conditions et son cadre de vie affligeants, à moins de vouloir regagner sa patrie ?


HADRIEN

TANTRISME

Le tantrisme, terme inventé au XIXe siècle en Occident et dérivé du mot tantra1 (sanskrit IAST ; devanāgarī : तन्त्र ; « règle, traité »)2, désigne un ensemble de textes, de doctrines, de rituels et de méthodes initiatiques qui ont pénétré de façon diffuse la plupart des branches de l'hindouisme3 (y compris le jaïnisme4). Sa définition exacte et son origine historique restent un sujet de discussion parmi les spécialistes5. Il s'exprime à travers des pratiques yogiques et des rites, se basant sur des textes ou tantras révélés, selon la légende, par Shiva Lui-même6 spécialement pour l'homme déchu du dernier âge (kali yuga), selon la cosmologie de l'hindouisme.

À partir du VIe siècle, on rencontre des cultes tantriques dans les écoles shivaïtes ou shaktistes, dans le bouddhisme mahâyâna (pratiqué principalement en Chine, Corée, Japon et Viêt Nam) et dans le bouddhisme vajrayāna (bouddhisme adamantin ou bouddhisme de diamant, aussi nommé bouddhisme tantrique) pratiqué principalement au Tibet, en Mongolie et au Japon7.

La littérature tantrique se compose de textes qui ont des noms divers comme tantra, saṃhitā, āgama et même certains sūtra.

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Tantra est un terme appliqué à un système métaphysique pratique originaire de la région himalayo-indienne. Dans ce système on considère comme base de l'univers deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin. Le tantra traditionnel est une « voie de transformation intégrale de l'être humain », qui passe par le corps et les cinq sens.

Les tantra sont des textes qui se veulent être la continuation des véda. Les véda sont des formules de liturgie et de rituel qui apparaissent en Inde entre 1500-1000 av. J.-C. et qui remontent à une tradition peut-être plus lointaine. Elles ne furent pas transcrites avant le VIIIe siècle av. J.-C.. De ces textes liturgiques et de rituels sont issus de nombreux commentaires.

À la suite du védisme qui place le désir (kāma) à l’origine de la Création, le brahmanisme développe au contraire une « idéologie de la rétention ». Le tantrisme apparaît en réaction pour restaurer le kāma en tant que voie de libération (moksha).
source et suite sur wikipedia,

les techniques sexuelles de l’Orient : le tantra hindou, l’alchimie sexuelle taoïste.

Le mot Tantra signifie «tissé ensemble» en sanskrit. Dans l’Inde hindouiste, le tantrisme désigne les écoles de yoga traitant de l’union sexuelle de l’homme et la femme. Par extension, il embrasse toutes les pratiques sexuelles de nature spirituelle qu’on rencontre en Asie. Car toutes ces pratiques concourent au même but : l’éveil.

Par la voie du Tantra, l’être est en harmonie avec son corps, capable de contrôler chaque aspect de celui-ci. L’homme peut ainsi accomplir des prouesses sexuelles remarquables, atteindre l’orgasme sans éjaculer, et recommencer autant de fois que nécessaire. Les experts peuvent donner à leurs partenaires féminines des orgasmes multiples sur une base régulière
source eden-saga,

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Textes :

Le canon tibétain contient environ 500 tantras, que complètent plus de 2000 commentaires. Ils font l'objet d’une classification en quatre catégories qui suit plus ou moins leur ordre d’apparition :

  • Kriyatantras (tantras de l’action) : antérieurs au VIe siècle, ils contiennent beaucoup de rituels pratiques comme les rites de pluie, et de nombreux dharanis, sortes de mantras ; différents bouddhas ou bodhisattvas sont invoqués ; ex : Mahāmegha Sutra, Aryamañjushrīmūlakalpa, Subhāpariprcchā Sutra, Aparimitāyurjñānahrdayadhāranī.
  • Caryatantras ou upayogatantras (tantras de la représentation) : postérieurs au VIe siècle, la déité centrale est toujours Vairocana. Le Maha Vairochana Sutra Tantra (Daïnitchi-kyô) de l’école Shingon en fait partie.
  • Yogatantras (tantras du yoga) : la déité principale y est aussi Vairocana ; ex : Srvatathāgatatattvasamgraha Tantra, Sarvadurgatiparishodhana Tantra, Mañjushrî-nâmasangîti, ainsi que le Vajrasekhara Sutra (Kongocho kyo) du Shingon.
  • Selon les traditions sarma le niveau supérieur est constitué des Anuttarayogatantras (tantras supérieurs) qui se divisent en trois groupes ; le rattachement d’un tantra donné à un groupe peut varier :
    • Yogottaratantras (union supérieure), encore appelés upāya tantras (tantras des moyens habiles) ou tantras pères, produits à partir du VIIIe siècle. Les déités principales sont Akshobhya et sa parèdre, généralement décrites en yab yum. Ils placent l’emphase sur le développement du corps illusoire19 et sur la transformation de la colère. Le Guhyasamāja Tantra et le Yamantaka Tantra sont en général considérés comme appartenant à cette catégorie.
    • Prajñatantra (tantra de sagesse), yoginitantra ou tantras mères, produits à partir de la fin du VIIIe siècle. Akshobhya y apparait le plus souvent sous sa forme courroucée Chakrasamvara ; les déités féminines y sont nombreuses. l’emphase est mise sur le développement de la claire lumière20 et la transformation du désir. Ex : Samvara Tantra (VIIIe siècle) et Hevajra Tantra (Xe siècle).
    • Les tantras non-duels, dont l’exemple le plus connu est le Kālacakratantra.
  • Dans la tradition Nyingma le niveau supérieur comprend trois voies tantriques internes.
    • Le Mahayoga vise l'élimination de la perception et de l'attachement par la visualisation et l'identification à la déité (phase de génération)
    • L'Annuyoga, permet au corps de vajra de servir à la perception fondamentale (phase de complétion)
    • L'Atiyoga permet de transcender le temps, l'expérience et l'activité et de recevoir l'enseignement de Samantabhadra.

source et suite sur wikipedia,


source eden-saga,
 

TARONETSI
Stépanos

ETIENNE AÇOGH'IG DE DARON

- voir ETIENNE AÇOGH'IG DE DARON
ou TARONETSI
Stépanos

- Source réputée fiable, Stépanos est principalement connu pour son Histoire universelle, commandée par le Catholicos Sargis Ier et divisée en trois livres : le premier débute par la Création et s'étend jusqu'à la fin du IIIe siècle, le deuxième couvre la période commençant par le règne de Tiridate IV et s'achevant par l'accès à la royauté d'Achot Ier en 8843, et le troisième poursuit jusqu'en 1004, au cours du règne de Gagik Ier4. Ce dernier livre, dont les 75 dernières années constituent un apport original de Stépanos, est un « document incomparable » sur le Xe siècle arménien et byzantin

 
TATIEN le SYRIEN
- Tatien le Syrien est un écrivain chrétien du IIe siècle, né en Assyrie (Mésopotamie) vers 120 et mort vers 173.

Hérétique pour les églises grecques et latines, il est tout de même l'auteur d'une apologie qui lui vaut d'être considéré comme un Père de l'Église. Il est aussi l'auteur du Diatessaron, la première concordance des Évangiles, qui connut en Syrie et bien au-delà une fortune extraordinaire.
- Tatien "serait" un « encratite » – et mieux même, un des fondateurs de la secte.

Ce qu'on appelle encratisme dans les premiers siècles, c'est la tendance ascétique extrémiste de certaines sectes qui interdisent à leurs membres toute relation sexuelle ainsi que toute consommation de viande et de boissons enivrantes. Mais le concept est difficile à cerner : car les encratites que l'on dénonce sont toujours présentés, en outre, comme des déviants dogmatiques, le plus souvent « gnostiques », mais pas exclusivement. Leur ascétisme est condamnable parce qu'il est la conséquence de théories erronées.

Mais voir Accusation non fondée !

- « Moi, Tatien, philosophe barbare, je suis né au pays des Assyriens, j'ai été formé d'abord dans vos doctrines et ensuite dans celles que j'entreprends maintenant de proclamer »1... Plus haut, il avait déjà raconté sa quête d'une religion qui lui convienne : « ... j'ai été admis aux mystères ; j'ai examiné toutes sortes de rites religieux accomplis par des efféminés et des androgynes ; j'ai trouvé chez les Romains le Jupiter latin faisant ses délices de sang humain... ; ailleurs d'autres démons fomentant des éruptions de méchanceté... ». C'est à la lecture de l'Ancien Testament certains écrits barbares trop vieux pour être comparés avec les écrits des Grecs et trop divins pour être comparés à leurs erreurs – qu'il découvre enfin dans l'enthousiasme la vérité tant recherchée.

- l'ouvrage ( Discours aux Grecs) est difficile à lire et à comprendre. Tatien, mauvais rhéteur qui prend soin de nous avertir qu'il a appris la rhétorique, recherche l'affectation du style, il aime les tours obscurs et les métaphores inattendues. Ses exposés qui sentent le sophiste, la plupart du temps, tournent court dans des digressions qui veulent arracher la conviction du lecteur en mettant en regard l'absurdité des païens sur le même sujet. ...suite sur wikipedia,

  • Clavis Patrum Græcorum, Brepols, 1104-1106
  • Discours contre les Grecs (168), trad. Aimé Puech : Recherches sur le 'Discours aux Grecs' de Tatien, suivies d'une traduction française, Université de Paris, 1903. Trad. Genoude, 1838 [archive]
  • Diatessaron de Tatien, texte arabe établi, traduit en français, collationné avec les anciennes versions syriaques, suivi d'un évangéliaire diatessarique syriaque, A.-S. Marmadji, Beyrouth, Imprimerie catholique, 1935, CXL-536-84 p. (Diatessaron = harmonie des quatre Évangiles canoniques).

- Le Discours aux Grecs : On peut distinguer une première partie qui serait un exposé de la foi chrétienne, constamment entrecoupé d'invectives contre les philosophes. Tatien y traite successivement de Dieu, de la relation entre le Logos et le Père, de la création du monde, de la création de l'homme, de la résurrection et du jugement dernier.
source et suite sur wikpedia,

- DIS -  discours aux grec
- I. — Ne soyez pas si hostiles aux Barbares, Grecs, et ne jalousez pas leurs doctrines. Y a-t-il en effet une de vos institutions qui ne doive à des Barbares son origine? Ce sont les plus illustres des Telmessiens qui ont inventé la divination par les songes, les Cariens, l’art de prédire l’avenir par les astres, les Phrygiens et les plus anciens Isauriens, celui d’interpréter le vol des oiseaux, les Chypriotes la divination par les sacrifices, les Babyloniens l’astronomie, les Perses la magie, les Egyptiens la géométrie, les Phéniciens la transmission du savoir par l’écriture.
source et suite sur remacle

- Diatessaron, source wikiwand,
Le Diatessaron, littéralement « à travers quatre », est une harmonie des Évangiles écrite en syriaque[1],[2] vers l'an 170 de notre ère [3] au IIe siècle. Il est aussi connu sous le nom Evangelion Damhalte ܐܶܘܰܢܓܶܠܝܳܘܢ ܕܰܡܚܰܠܛ̈ܶܐ[4].

D'après Eusèbe de Césarée, il fut attribué à Tatien le Syrien. Il ne devrait pas être confondu avec un autre Diatessaron, ou Monotessaron, ou Concorde d'Ammonius, écrite par Ammonios d'Alexandrie le Chrétien, et qui est la seconde Harmonie des Quatre Evangiles figurant dans les ouvrages des Pères de l'Église[5].

Une autre analyse l'attribue toutefois à Ammonius, tandis que d'après une phrase d'Épiphane de Salamine dans le Panarion, Tatien serait en réalité l'auteur de l'Évangile des Hébreux .

- voir DIATESSARON, ou Commentaire de l'Evangile Concordant, par Saint Ephrem le Syrien, sur avancezaularge !

voir l'item Bibles ....


selon wikipedia, et doutes ...
TERENCE

(190-159 avant J.C.)
Térence (en latin : Publius Terentius Afer), né à Carthage aux alentours de 190 et mort à Rome en 159 av. J.-C., est un poète comique latin, vraisemblablement d'origine berbère. Auteur de seulement six pièces qui nous sont toutes parvenues, il est considéré, avec Plaute, comme un des deux grands maîtres du genre à Rome, et son œuvre a exercé une influence profonde sur le théâtre européen, de l'Antiquité jusqu'aux temps modernes.

Térence composa six pièces, que nous possédons toutes intégralement. Il fit considérablement évoluer la comédie latine : il incarne la génération influencée par l'hellénisme cher au « cercle des Scipions », qui dans cette période acclimatait le goût grec à Rome. Son modèle principal est Ménandre, ce qui lui aurait valu de la part de César l'appellation admirative de « demi-Ménandre » (dimidiatus Menander).

Térence écrivit essentiellement pour un public de lettrés, comme le montrent ses prologues et les titres grecs de ses pièces.

Voici les grandes caractéristiques de sa dramaturgie:
- Il réduit la place des parties chantées .
- Là où Plaute choisit les pièces grecques les plus dynamiques et mouvementées en grossissant contrastes et traits comiques pour provoquer un rire franc, Térence, lui, va dans le sens de l'adoucissement de la verve comique et de la caricature en cherchant plutôt à faire sourire. Sa force comique (vis comica) est nettement moindre ;
- Ses comédies sont plus sentimentales et reposent surtout sur un comique de caractère ;
- Sa psychologie est plus approfondie, plus nuancée, parfois un peu mièvre. Il n'est pas rare de voir dans ses pièces de la tendresse pour ou chez une courtisane ;   ....lire la suite sur wikipedia

Vers célèbres :

Quot homines, tot sententiae : « Autant d'hommes, autant d'opinions ». (Phormion, v. 454).
« Sans Cérès et sans Bacchus, Vénus grelotte ». (Eunuque, v. 732).
Quae res in se neque consilium neque modum habet ullum, eam consilio regere non potes : « Tu ne peux pas gouverner par raison une chose (= la femme) qui n'a en soi ni raison ni mesure ». (Eunuque, v. 57-58).
Obsequium amicos, veritas odium parit : « La complaisance engendre des amis, la vérité engendre la haine ». (Andrienne, v. 68). La seconde partie de ce vers est repris sur un tableau de Hans Holbein le Jeune, Portrait d'un marchand allemand (1532, Metropolitan Museum of Art, New York).
la suite sur Wikipedia, .....

 

- remacle, Table des matières TERENCE,
dont :
biographie,
Introduction,
Andria, : Imitée de Ménandre, L'Andrienne (du grec ancien Ἀνδρία / Andría signifiant « La jeune fille d'Andros ») fut représentée en -166. Elle met en scène l'histoire d'un citoyen d'Athènes, Pamphile, qui a violé Glycère, une jeune fille originaire de l'ile d'Andros. Elle est tombée enceinte, mais Pamphile lui donne sa parole qu'elle sera son épouse. Il se garde bien d'en informer son vieux père Simon qui avait projeté de lui donner en mariage une autre femme, Philomène, la fille de son ami Chrémès.

En apprenant ce qui se trame, Simon hâte le mariage de Pamphile et Glycère pour voir l'attitude de son fils. L'esclave de Pamphile, Dave, lui a assuré qu'il ne s'agit que d'un stratagème, même si Simon envisage sérieusement le mariage. Chrémès apprend que la jeune fille Glycère est enceinte. On finit bientôt par apprendre que Glycère est la seconde fille de Chrémès, du vrai nom de Pasibula, élevée en bas âge par un tuteur. Philomène peut donc s'unir à Charinus, l'homme qu'elle aime, le meilleur ami de Pamphile, et Glycère peut épouser Pamphile.
source wikipedia,


Eunuchus, :
Imitée de Ménandre, la comédie intitulée L'Eunuque (du grec ancien Εὐνοῦχος / Eunoûkhos signifiant « Le Gardien du lit ») fut donnée en 161. Elle met en scène un jeune homme, Phédria, amoureux de la courtisane Thaïs. Thrason, un soldat fanfaron, accompagné par son parasite et flatteur Gnathon, aime également la courtisane Thaïs. Phédria, pour preuve de son amour, achète alors à Thaïs, à grand prix, un eunuque vieux et laid et une jeune Éthiopienne. Thrason, lui aussi pour preuve de son amour, offre à Thaïs une jeune esclave de 16 ans, qui n'est d'ailleurs jamais nommée dans la pièce autrement que par le mot latin de virgo. Cette jeune fille a été élevée avec Thaïs puis a été vendue comme esclave à la mort de la mère de Thaïs. Seulement Thrason réclame toutes les attentions de Thaïs si celle-ci veut recevoir la jeune fille en cadeau ; elle va donc éloigner Phédria pendant quelques jours.

Chéréa, le frère de Phédria, aperçoit dans la rue la jeune fille et s'en éprend aussitôt. Parménon, esclave de Phédria et de Chéréa, déguise Chéréa en eunuque et l'offre en lieu et place de l'eunuque rabougri acheté par Phédria. Chargé par Thaïs de garder la virgo, le faux eunuque la viole pendant son sommeil. Le cas de Chéréa est grave, car la virgo est en fait de condition libre. Thaïs vient en effet de retrouver le frère de cette dernière, Chrémès, et espère s'en faire un ami en la lui rendant et ainsi obtenir sa protection.

À la fin de la pièce, Chéréa épouse la virgo pour rétablir la situation de la femme libre violée ; Phédria obtient de pouvoir fréquenter Thaïs autant qu'il le veut ; les jeunes gens et la courtisane s'entendent avec Gnathon pour tromper Thrason et vivre à ses crochets. Le père des deux jeunes gens va prendre également Thaïs sous sa protection ; elle n'aura donc plus besoin du soldat Thrason

Térence s'inspire ici de deux pièces de Ménandre : non seulement la comédie homonyme L'Eunuque, mais aussi Le Flatteur (Colax, du grec ancien Κόλαξ / Kólax), auquel il emprunte les deux personnages de Thrason et de Gnathon. L'Eunuque est l'une des pièces de Térence qui eurent le plus de succès auprès du public.

N.B. : Jean de La Fontaine adorait cette pièce, qu'il adapta en 1655.
source wikipedia,


Hecyra :
Inspirée d'un modèle grec (le sujet rappelle notamment celui des Ἐπιτρέποντες Epitrepontes ou « L'Arbitrage » de Ménandre), cette pièce fut jouée en 165. L'Hécyre (du grec ancien Ἑκυρά / Hekurá signifiant « La Belle-mère ») met en scène un jeune Athénien, Pamphile, amant de la courtisane Bacchis. Mais, sur les instances de son père, Pamphile est contraint d'épouser Philomène. Le mariage étant forcé, Pamphile s'abstient de toute relation intime avec sa femme, pendant les cinq premiers mois de leur union. Au terme de ce délai, il finit par rompre avec Bacchis et par se laisser séduire par son épouse.

Après une absence prolongée à l'étranger, Pamphile revient chez lui et trouve la maison vide : son épouse, Philomène, est partie. Le père de Philomène attribue le départ de sa fille à l'attitude de sa belle-mère Sostrata, la mère de Pamphile, et le beau-père de Philomène attribue le départ de sa belle-fille à l'attitude de la mère de Philomène, Myrrhine.

En réalité, Philomène avait été violée avant son mariage par un inconnu ivre et si elle s'est retirée, c'est pour accoucher. Seule sa mère Myrrhine était au courant. Pamphile apprend la nouvelle de la grossesse de son épouse et décide de la rejeter sans la revoir. Mais Myrrhine reconnaît, au doigt de la courtisane Bacchis, un anneau que l'inconnu qui avait violé sa fille lui avait donné avant de partir. Cet inconnu, c'est Pamphile qui était saoul et avait abusé de Philomène : il peut donc pardonner à son épouse.

 


Héautontimoruménos :
Imité de la pièce homonyme de Ménandre, l’Heautontimoroumenos (du grec ancien Ἑαυτοντιμωρούμενος / Heautontimôroúmenos, signifiant « Le Bourreau de soi-même »), fut représenté en 163. Cette pièce met en scène le conflit qui oppose Ménédème à son fils Clinia : le père a contraint le fils à s'expatrier, car il condamne l'amour de son fils pour Antiphila. Mais le fils lui manque et, pour se punir de sa méchanceté, le père s'impose une vie rude.

De retour, Clinia se cache chez Chrémès, le voisin de Ménédème et père d'Antiphila. Cette dernière est particulièrement riche. L'esclave Syrus persuade Ménédème de recevoir Bacchis, une courtisane qu'aime en secret Clitiphon, le fils de Chrémès. Ménédème accepte cette courtisane chez lui, alors qu'il avait refusé la présence d'Antiphila aux côtés de Clinia.

Clitiphon parvient à soutirer à son père Chrémès 10 mines pour acheter la courtisane. Chrémès apprend qu'il s'est fait berner : son fils ne lui a pas dit qu'il aimait une courtisane et encore moins qu'il voulait l'acheter. Chrémès a été plus exploité que Ménédème, son voisin, qui n'a fait qu'héberger la courtisane chez lui. Ménédème finit par accepter que son fils Clinia épouse Antiphila. Clitiphon, après avoir rompu avec Bacchis, épouse une fille du voisinage.

 


Phormio :
Inspiré du Plaignant (᾽Επιδικαζόμενος) d'Apollodore de Carystos, le Phormion fut joué en 161. Il met en scène un citoyen d'Athènes, Démiphon, qui part en voyage et laisse chez lui son turbulent fils Antiphon. Par ailleurs, Chrémès, le frère de Démiphon, a deux épouses :

  • l'une à Athènes, dont il a un fils, Phédria, qui s'est épris d'une esclave ;
  • l'autre à Lemnos, dont il a une fille qui est chanteuse.

L'épouse de Lemnos arrive à Athènes et meurt. La jeune orpheline est chargée des funérailles de sa mère. Antiphon s'éprend d'elle et décide de l'épouser. Démiphon, de retour, apprend la nouvelle et s'emporte : il donne trente mines à un parasite, Phormion, pour qu'il défasse le mariage d'Antiphon et prenne la chanteuse pour épouse. Les trente mines vont servir, en fin de compte, à acheter l'esclave dont Phédria s'était amouraché, et Phormion ne prendra pas la jeune fille pour épouse car Chrémès et Démiphon vont découvrir par sa nourrice que la jeune femme est en réalité Phanium, la fille de Chrémès qui vient de Lemnos.

N.B. : La pièce inspira en grande partie à Molière ses Fourberies de Scapin.

Les Adelphes :
S'inspirant surtout de la pièce homonyme de Ménandre (qui eut une double forme) et accessoirement d'une comédie de Diphile (Συναποθνήισκοντες Synapothneskontes, « Ceux qui meurent ensemble », déjà imitée par Plaute dans ses Commorientes perdus), les Adelphes (du grec ancien Ἀδελφοί / Adelphoí signifiant « Les Frères ») furent représentés en 160. Cette comédie met en scène deux garçons, Eschine et Ctésiphon, tous deux fils du paysan Déméa. Le frère de Déméa, le citadin Micion, n'en a aucun. Déméa donne alors à Micion, en adoption, son fils Eschine et garde Ctésiphon avec lui. Ctésiphon s'éprend d'une joueuse de cithare, mais leur relation est tenue cachée. Eschine sert d'alibi : il dit que c'est lui qui est amoureux de la musicienne et l'enlève pour son frère. Mais quelque temps auparavant Eschine était tombé amoureux de Pamphila et lui avait promis de l'épouser, puisqu'elle était enceinte. Eschine doit alors épouser Pamphila. Ctésiphon, quant à lui, reprend possession de la musicienne.

Rapprochée aujourd’hui de la « pièce à thèse », elle est consacrée au problème de l'éducation. Celle-ci doit-elle être :

  • permissive (libérale) ? C'est ce que soutient Micion, adepte du mos Graecorum (« la coutume des Grecs ») et qui prône l'ouverture sur une éducation plus moderne.
  • répressive (sévère) ? C'est ce que soutient Déméa, défenseur du mos maiorum (« la coutume des Anciens ») et qui défend les anciennes valeurs romaines.

NB : la pièce inspira à Molière son École des maris.

source et suite sur wikipedia,


 

TERTULLIEN

Tertullien est né et a vécu à Carthage, dans une période déterminante pour l'histoire de la civilisation occidentale, à l'articulation exacte de deux mentalités qui s'affrontent encore, mais dont il devait être le premier à tenter la synthèse. Né païen, d'éducation et de formation païennes, cultivé, curieux, inquiet de tempérament, il occupe une place particulièrement importante dans l'histoire du christianisme, mais aussi dans celle des lettres latines. Il est sans conteste le premier en date des grands moralistes et des grands théologiens d'Occident.

Du fait des circonstances plus que par goût personnel, il fut amené à écrire une œuvre qui est presque entièrement polémique, caractère qui lui confère une certaine raideur, n'en facilite pas l'accès et, surtout, tend à donner de l'homme une image déformée. D'autre part, à une époque où, pour diverses raisons, la littérature latine paraît sur son déclin, il assure brillamment le relais, en lui communiquant une inspiration nouvelle. Ce converti, attiré sur le plan de l'éthique par l'ascétisme de l'hérésie montaniste, n'a jamais négligé l'esthétique, par souci d'efficacité autant que par attachement réfléchi aux valeurs anciennes.
source et suite sur universalis, (7 pages ..mais payant !)

Quintus Septimius Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage (actuelle Tunisie) et décédé vers 220 dans la même ville, est un écrivain de langue latine issu d'une famille berbère1,2 romanisée et païenne. Il se convertit au christianisme à la fin du IIe siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage.

Auteur prolifique, catéchète, son influence fut grande dans l'Occident chrétien. En effet, il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, dont il développe une théologie précise. Il est ainsi considéré comme le plus grand théologien chrétien de son temps. C’est également un polémiste qui lutte activement contre les cultes païens et contre le gnosticisme de Marcion.

Sa figure est toutefois controversée, car il rejoint le mouvement hérétique montaniste à la fin de sa vie. Il est, ainsi, avec Origène, un des auteurs à être étudié avec les Pères de l'Église sans en être un à proprement parler, car il n'a pas été canonisé par l’Église catholique.
source et suite sur wikipedia,

sur le site ugo.bratelli, ci-desssous :

 

Remacle : Apologétique
Wikisource Oeuvres complètes, Genoud, 1852
Wikisource Oeuvres complètes, Genoud,
Tertullian.org Oeuvres de Tertullien,
JesusMarie.com - Tertullien,
- Vie de Tertullien,
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THALES
de MILET

Thalès de Milet, appelé communément Thalès (en grec ancien : Θαλῆς ὁ Μιλήσιος / Thalễs ho Milếsios), est un philosophe et savant grec né à Milet vers -625 et mort vers -547 dans cette même ville.

C'est l'un des Sept sages de la Grèce antique et le fondateur présumé de l'école milésienne. Philosophe de la nature, il passe pour avoir effectué un séjour en Égypte, où il aurait été initié aux sciences égyptienne et babylonienne. il étudia l'astronomie, Thalès fonda l'École ionienne où il enseigna principalement cette science (l'Astronomie).On lui attribue de nombreux exploits, comme le calcul de la hauteur de la grande pyramide ou la prédiction d'une éclipse, ainsi que le théorème de Thalès. Il fut l'auteur de nombreuses recherches mathématiques, notamment en géométrie.

Personnage légendaire, qui semble n'avoir rien écrit, sa méthode d'analyse du réel en fait l'une des figures majeures du raisonnement scientifique. Il sut s'écarter des discours explicatifs délivrés par la mythologie pour privilégier une approche caractérisée par l'observation et la démonstration.

Le théorème de Thalès est un théorème de géométrie qui affirme que, dans un plan, à partir d'un triangle, une droite parallèle à l'un des côtés définit avec les droites des deux autres côtés un nouveau triangle, semblable au premier.

 

- wikipedia,

- Thalès de Millet Diogène Laërce, ugo bratelli,
- Thalès de Millet sur Chronomath, Le théorème de Thalès,

  1. Un diamètre partage un cercle en deux demi-cercles superposables.

  2. Les angles à la base d'un triangle isocèle (du grec iso = égal et skelos = jambe : ayant deux côtés de même mesure) sont superposables.

  3. Deux angles "opposés par le sommet" (formés par deux droites sécantes) sont superposables (même mesure).

suite sur Chronomath,

THEAGENE
- Théagène de Rhégion, en grec ancien Θεαγένης ὁ Ῥηγῖνος, était un érudit grec du VIe siècle av. J.-C.originaire de la ville de Rhêgion (actuelle Reggio de Calabre).
- Théagène est connu pour avoir été l'un des premiers à recourir à l'allégorie pour commenter les poèmes d'Homère et les défendre contre les attaques qu'ils essuyaient de la part de critiques rationalistes, qui leur reprochaient leurs épisodes mythologiques invraisemblables ou immoraux
- Théagène semble avoir proposé une exégèse allégorique, physique - le combat des dieux devient un combat entre les éléments - et morale des poèmes d'Homère, ....
- ".... il en va de même de tous les éléments dont l'univers est composé : il y a entre eux une opposition fondamentale ; ils comportent une fois pour toutes la corruption au niveau des êtres particuliers, mais dans leurs ensembles ils subsistent éternellement. Ce sont de tels combats qu'Homère aurait institué, donnant au feu le nom d'Apollon, d'Hélios, d'Héphaïstos, à l'eau celui de Poséidon et de Scamandre, à la Lune celui d'Artémis, à l'air celui d'Héra."
source et suite sur wikipedia,

- THE -   doxographie de diels (grec),
source et suite sur remacle,
 
THEOCRITE

Théocrite de Syracuse (en grec ancien Θεόκριτος / Theókritos), né vers 310, mort vers 250 av. J.-C., est un poète grec, auteur de mimes (imitations comiques du langage ou des gestes), d'idylles pastorales et de contes épiques. Il était considéré comme l'un des sept poètes de la Pléiade poétique (IIIe siècle av. J.-C.)

Théocrite a été imité par Virgile ; en France, il a été l'un des maîtres des poètes Parnassiens, en particulier de Leconte de Lisle qui a traduit plusieurs de ses idylles et s'est inspiré de lui dans ses Poèmes antiques.

Théocrite est considéré comme le créateur de la poésie bucolique grecque. Son œuvre nous est parvenue essentiellement par des manuscrits. En sont conservés :

  • 22 épigrammes composées en distiques élégiaques, préservées dans l’Anthologie grecque ;
  • une sorte de calligramme, la syrinx, où la disposition des vers évoque la flûte de pan (en grec σῦριγξ / syrinx) ;
  • un ensemble de poèmes qualifiés, depuis la période romaine, d'« idylles » — en grec εἰδύλλια / eidullia (de εἶδος / eidos, « forme »), c'est-à-dire des « petits poèmes », composés pour la plupart en hexamètres dactyliques. Ce titre collectif d’Idylles ne doit pas laisser croire que les poèmes de Théocrite sont tous d'inspiration champêtre ; en réalité, une idylle désigne simplement une courte pièce de vers ; sous ce titre, l'inspiration de Théocrite a été infiniment variée, puisqu'on distingue des bucoliques (idylles pastorales I, et IV à XI), des mimes lyriques (II et III) et dramatiques (XIV et XV), et des contes épiques (XIII, XXII, XXIV, XXV)3.

Jean-Marie Pelt signale dans une de ses conférences que Théocrite eut l'intuition de la sexualité des plantes, mais que son propos passa inaperçu au milieu de quelques autres inexacts du même auteur. - wikipedia,

- Il célèbre l'union de l'Eros celeste et de l'Eros vulgaire,
Hydilles : Lorsque je t'empalais, tu n'étais pas si fier, dit Comotas à Lacon.
La XIII emme Hydille célèbre l'amour fou d'Hercule (Dieu des Ephèbes) pour l'enfant Hylas,
La XXIII eme les déboire d'un homme épris jusqu'à la démence d'un jouvenceau cruel,
La XII eme le souvenirs de Dioclès , l'héroïque amant :
Au pied du tertre où gît cet homme à l'âme haute,
Se donne chaque année un concours de baisers,
Et l'enfant qui le mieux sur une lèvre chère

ou
Celui qui a sur des lèvres imprimée plus suavement ses lèvres,
retourne à sa mère, chargé de couronnes
.

Pose la sienne , heureux, retourne vers sa mère .
Ah ! Que l'arbitre de ces jeux invoque l'aide
Du bel adolescent céleste, Ganymède,
Pour choisir sans erreur, et qu'en ce jour sa bouche
Possède les vertus de la pierre de touche
Devant le changeur se sert, séparant à coup sûr
Les métaux plus grossier d'avec l'or le plus pur.
In Fernandez.D. p27, p 29 in L'Amour qui ose dire son nom, Stock


Théocrite florissait sous Ptolémée Philadelphe, vers la fin de la CXXIIe olympiade, deux cent quatre-vingt-dix ans avant l'ère vulgaire. La cour de ce prince était devenue l'asile des sciences et des arts, depuis que la Grèce, désolée et près de subir le joug de Romains, s'était vue abandonnée des Muses, ces enfants du luxe et de la liberté.
.....

- THE - Vie et IDYLLES
- PIE-
Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - Théocrite
- NOC
TEXTE GREC ET TRADUCTION (noctes GALLICANAE)
source et suite sur remacle,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Caresses et Concours de Baisers...

THEODORE d'ASINÈ
-Théodore d'Asinè, en grec ancien Θεόδωρος Ἀσιναῖος, était un philosophe néo-platonicien dont les travaux datent du IVe siècle.
- Théodore d'Asinè fut un disciple de Porphyre, et l'un des plus éminents néoplatoniciens de son temps. Proclus le mentionne à plusieurs reprises dans ses commentaires sur Platon, souvent de manière élogieuse.
Il a écrit un ouvrage sur l'âme, maintenant perdu. Il est cité par Némésios dans son Natura hominis De.
- source et suite sur wikipedia,

-doxographie de diels en grec. (bilingue) source remacle,
 
THEODORET
- Théodoret de Cyr (° vers 393 - † vers 460) est un évêque, théologien et historiographe chrétien de langue grecque. Du point de vue théologique, il se rattache à l'École d'Antioche. Il est, avec Eusèbe de Césarée, Sozomène, Socrate le Scolastique et Évagre le Scholastique, l’un des principaux historiens ecclésiastiques de l’Antiquité tardive.
- À partir de 430, il fut impliqué dans la querelle du nestorianisme. Au début, conjointement avec le patriarche Jean d'Antioche, il pria Nestorius de ne pas rejeter l'appellation Theotokos (« Mère de Dieu ») donnée à la Vierge Marie comme hérétique, mais au Concile d'Éphèse (juin-juillet 431), où Nestorius fut condamné et déposé avant l'arrivée de la délégation antiochienne, il participa avec Jean d'Antioche à la riposte qui consista à jeter l'anathème contre saint Cyrille d'Alexandrie, instigateur du concile, et à proclamer sa déposition. Mais Cyrille ayant imposé ses vues avec le soutien de l'empereur, Théodoret devint ensuite un ardent opposant aux décrets du concile, niant jusqu'à la fin de sa vie que Nestorius ait jamais affirmé l'existence de deux personnes en Jésus-Christ. En 433, le Symbole d'Union permit la réconciliation officielle des patriarches d'Antioche et d'Alexandrie, mais Théodoret, qui aurait participé à sa rédaction, refusa d'y souscrire, exigeant le retrait de la condamnation de Nestorius.
- Oeuvre importante, ... voir wikipedia,
source et suite sur wikipedia,

- EGL histoire de l'église, source remacle,
 
THEOGNIS

-Théognis de Mégare, en grec ancien Θέογνις est un poète gnomique élégiaque grec du VIe siècle av. J.-C., actif vers 540 av. J.-C., longtemps considéré à tort comme un moraliste. Plus de la moitié des poèmes élégiaques conservés avant la période hellénistique sont contenus dans les 1400 vers attribués à Théognis.
Les principales informations que nous avons sur lui proviennent de la Souda. Ses poèmes sont écrits en distiques élégiaques .

Poète didactique avec qui l'élégie prend un ton politique et moral, Théognis a pour interlocuteur le jeune noble Cyrnos, fils de Polypas, auquel il dévoile ses préceptes politiques et moraux.
Il fait de sa fierté d'aristocrate et de poète conscient de sa valeur le sujet de ses vers.
Son expérience de la révolution ou stasis de Mégare le fait se tourner vers les thèmes de la décadence, de l'effondrement des valeurs aristocratiques, du mythe hésiodique de l'âge d'or et de la dikê, justice humaine à ses yeux absente de la cité.

Il s'exprimait avec véhémence contre les rancunes politiques qui séparent les partisans de l'aristocratie (dont il fait partie) et les partisans de la démocratie. Il est cité par Socrate au Livre Premier des Mémorables, et au Chapitre II du Banquet de Xénophon :


« L'honnête homme du bien te montre le sentier ;
Le méchant te corrompt et te perd tout entier.
 »

Aristote rapporte comme un proverbe que Théognis soutenait que l'on peut retirer quelque entraînement à la vertu de la vie en compagnie des hommes dans ses vers : Des gens de bien viennent les bonnes manières.
On conserve aussi quelques vers érotiques qui lui sont attribués, ainsi que la sentence issue de ses Elégies selon laquelle les médecins méritent des honoraires particuliers s'ils guérissent la perversité et l’aveuglement.


-source wikipedia, cosmovision,
- 61 citations, 36,
- Sentences, (remacle) (google book Coupé), (Patin),

- Poètes Elegiaques, Bratelli, Gerhard,

- L'age des amours, Genre et réciprocité érotique en Grèce archaïque, Boehringer & Caciagli, 2015 ou ici,

 
THEON de Smyrne

- Théon de Smyrne, dit aussi Théon l'Ancien, est un maître d'école platonicien du IIe siècle ; il aurait vécu sous le règne de l’empereur Hadrien, de 70 env. à 135 env. avec deux repères chronologiques : Théon cite Thrasylle qui vivait sous Tibère, et Ptolémée (90-168) lui attribue des observations des planètes Mercure et Vénus réalisées de 129 à 132.
On lui attribue une Exposition des connaissances mathématiques utiles à la lecture de Platon, rédigée en grec, dont seuls des fragments sont connus.
source et suite sur wikipedia,
-
-EXP -   EXPOSITION DES CONNAISSANCES MATHÉMATIQUES UTILES POUR LA LECTURE DE PLATON
source remacle,

HADRIEN

 
THEOPHANE
le confesseur

- Théophane le Confesseur (en grec : Θεοφάνης ὁ Ὁμολογητής / Theophánês ho Homologêtếs ; né en 759 (selon la biographie rédigée par Méthode) à Constantinople et mort en 817 ou 818 à Samothrace) est un aristocrate byzantin, moine, théologien et chroniqueur, surtout connu comme l’auteur d’une importante Chronographie. Considéré comme saint tant par l’Église catholique que par l’Église orthodoxe, on le vénère le 12 mars, jour probable de sa mort, dans la première et le 25 mars (calendrier julien) dans la seconde.
- Il fut nommé strator sous Léon IV et épousa à l’âge de douze ans la fille d’un ami de l’empereur, Megalo. Cette union matrimoniale faisait de lui l’un des plus riches héritiers du pays. Le couple décida toutefois de mener une vie de virginité et, huit ans plus tard, se sépara pour embrasser la vie monastique. Megalo entra dans un couvent situé sur une ile près de Constantinople, alors que Théophane, après avoir affranchi ses nombreux serfs et distribué ses biens aux pauvres, entra au monastère de Polychronius sur la montagne de Sigiane, près de Cyzique, sur la côte asiatique de la mer de Marmara. Par la suite, il fonda son propre monastère sur des terrains lui appartenant dans l’ile de Calonymus. Six ans plus tard, il retourna à Sigiane pour y fonder le monastère de Megalos Agros (« du grand acre ») en Bithynie, dont il devint l’abbé.
- source wikipedia,


-CHRONOGRAPHIE (EXTRAITS)
- EXTRAITS SUR LES BULGARES
-
EXTRAITS , source remacle,

   
THEOPHILE d'Antioche - Théophile fut, au IIe siècle, le septième évêque de l'Église d'Antioche.

Il est connu par quelques notices anciennes, ainsi que par le seul de ses traités — une apologie — qui a été préservé : le Traité à Autolycus. De tous les apologètes du IIe siècle dont les textes ont été conservés (Aristide, Justin le Philosophe, Tatien, Athénagore), Théophile est un des seuls à avoir été évêque avec Méliton de Sardes.

source et suite sur wikipedia,


- L I, Le dieu chrétien; L II, Supériorité des auteurs sacrés sur les profanes; L III, Antériorité des Livres sacrés sur les auteurs profanes : à Autolyque, sur remacle,
Un « ami » païen nommé Autolycus lui ayant vanté la gloire des dieux et de leurs statues, et lui reprochant vigoureusement de se dire chrétien, Théophile répond par un trois livres successifs. Son objectif est de démontrer que la foi des chrétiens en un Dieu invisible, irreprésentable, n'est pas une innovation déraisonnable, mais s'appuie au contraire sur une sagesse de la plus haute antiquité, ayant sa source en Dieu même. Aussi va-t-il s'employer à présenter ce Dieu créateur de l'univers, sage législateur de l'humanité en se fondant sur des écrits qui ne sont ni récents, ni légendaires (III. 1 ; cf. III. 16).
source wikipedia,
- Commentaire de la parabole de l'économe infidèle, sur remacle,
   
THEOPHRASTE

Théophraste (en grec ancien Θεόφραστος / Théophrastos) est un philosophe de la Grèce antique né vers -371 à Eresós1 (Lesbos) et mort vers -288 à Athènes. Élève d’Aristote, il fut le premier scholarque du Lycée, de -322 à sa mort ; botaniste et naturaliste, polygraphe ou encore alchimiste.

Selon Théophraste, l’ambition légitime du savant est de parvenir, malgré les obstacles et les difficultés, à énoncer les causes de ce qu’il constate et analyse, à quoi il ne parvient qu’en manifestant à l'égard des théories générales une attitude critique qui le conduit à accumuler les observations, recourir à l’analogie et construire de nouvelles hypothèses, si c’est pertinent ; l’aporie dans l’utilisation d’une théorie impose la recherche. Il faut exhorter les hommes à acquérir plutôt de la science qu'à compter sur les richesses.

Fils du foulon Mélantas, de Lesbos, il naquit le 5 de Hécatombeion dans la CIIe Olympiade et se nommait Tyrtamos de son véritable nom ; c’est Aristote qui le surnomma « Théophrastos », « divin parleur ».

Diogène Laërce affirme que Théophraste a été disciple de Platon. Selon l’historien de la philosophie et philologue Werner Jaeger, il est possible mais peu vraisemblable qu'il ait suivi les cours de Platon à Athènes ; il est plus probable qu’il ait rejoint Aristote et d’autres membres de l’Académie depuis Lesbos à Assos, où ce dernier s’était installé auprès d’Hermias en -347.
Théophraste se lie d’amitié avec Callisthène, à qui il dédiera son Callisthène. Il contribue sur son île natale à combattre la tyrannie d’Erèsos qui a établi son pouvoir sur l’île ; Théophraste et un compatriote nommé Phidias libèreront l’île. C’est probablement sous son influence qu’Aristote quitte Assos pour s’installer à Mytilène sur l’île de Lesbos, où il enseigne jusqu’en -344/-343.

L’école péripatéticienne, comme association légale reconnue par la cité, a été fondée non par Aristote qui était métèque, mais par Théophraste à qui il légua ses biens dans un testament que l’on possède encore. L’école devient alors une association cultuelle. Après la bataille de Chéronée, Théophraste revient à Athènes ; Aristote y a déjà ouvert son école au Lycée et Théophraste y suit les cours de son ancien condisciple, à qui il succède en -322 lorsqu’Aristote part pour Chalcis.

En -317, le philosophe Démétrios de Phalère gouverne Athènes et concède à Théophraste, dont il fut l’élève, le droit de posséder des biens immobiliers, bien qu’il soit métèque comme son prédécesseur. Théophraste achète un jardin où il organise l’école aristotélicienne sur le modèle de celle de Platon, fondation qui a pour but la concrétisation de la vie contemplative et spéculative : outre un sanctuaire des Muses, le jardin comprend un grand portique avec des cartes géographiques en pierreet plusieurs salles de cours.

En -307, Athènes est prise par Démétrios Poliorcète pendant près de trois ans, et la chute de Démétrios de Phalère entraîne la persécution des philosophes : les écoles de philosophie sont visées par une loi d’un certain Sophocle de Sounion interdisant aux philosophes de tenir école sans le consentement du peuple et de la Boulè, sous peine de mort.
Théophraste et tous les philosophes s’exilent volontairement. Cette loi, défendue par Démocharès, le neveu de Démosthène, est abrogée l’année suivante à l’initiative de Philon, ancien élève d’Aristote : les philosophes reviennent à Athènes et Sophocle doit payer une amende de cinq talents.

la suite sur wikipedia,

- THE -les caractères (Site ucl)
- PLA -
les causes des plantes (livre I)
- SEN - sur les sensations (doxographie)
- PIE -
livre des pierres
- LOI-
traité des lois (fragments)

source et suite sur remacle,

 

 

 

 

 

 

 


School of Aristotle. Le Lycée.
Fresco by Gustav Adolph Spangenberg, 1883-88.
source hitorytoday,

 

 

THEOPISTE
- ? Theopistus [qui a confiance en Dieu, en grec, martyr à Rome, honoré le 1er novembre
-
- Théopiste nous raconte à sa manière les préliminaires du concile de Chalcédoine, la mort de Théodose le jeune et l'avènement de Marcien (392-457) puis la convocation du concile, le départ de Dioscore pour Constantinople, son arrivée, la première visite à l'empereur, les intrigues qui précédèrent la réunion du concile, la première session, les causes de la déposition de Dioscore, les efforts de celui-ci pour ramener certains évêques qui l'abandonnaient, en particulier Juvénal de Jérusalem, et Léontios d'Ascalon, ensuite son exil, sa vie, ses miracles et ses souffrances à Gangres où il reçut la visite de Paphnutios, supérieur des moines de Pacôme, et enfin sa mort le 4septembre (454).
- DIO - Histoire de DIOSCORE (traduit du syriaque). source remacle,
Dioscore, hérésiarque monophysite, patriarche d'Alexandrie» succéda à S. Cyrille en 444, fut déposé au concile de Chalcédoine en 451, et mourut le 4 septembre 454. C'était l'époque des controverses autour du mystère de l'Incarnation.

Histoire de Dioscorus, sur copticliterature, en anglais
THEOPOMPE

- (en grec ancien Θεόπομπος / Theópompos), né à Chios en 403 av. J.-C.1 ou en 378 av. J.-C.2 est un historien, homme politique et orateur grec 3. Il est mort vers 320 av. J.-C
- En philologie, il est désigné sous l'abréviation Thpp.

- Théopompe a réalisé deux œuvres historiques majeures, les Helléniques et les Philippiques.
Ses œuvres historiques furent très influencées par la technique rhétorique qui surchargeaient le cours du récit, notamment par l'usage de nombreuses digressions morales et géographiques, et l'emploi de nombreux discours reconstitués.
- Théopompe est le premier auteur grec à mentionner explicitement les Étrusques. Il relate également la prise de Rome par les Gaulois.
Il est réputé pour son amour des digressions et Denys d'Halicarnasse rapporte qu'on le jugeait méchant, parce qu'il aimait à dépeindre les bassesses et la médiocrité des affaires politiques.

- Strabon indique dans son ouvrage Géographie que le grammairien Apollodore d'Athènes rappelle que grâce au récit de Claude Élien nous connaissons l'existence d'une île-continent situé à l'ouest de l'océan Atlantique, dénommée Méropide par Théopompe. Ce dernier décrit Méropide dans le tome VIII de ses Philippiques : « L'Europe, l'Asie et la Libye étaient autant d'îles autour desquelles circulait l'Océan; en dehors de ce monde existait un continent unique d'une immense étendue, peuplé de grands animaux; les hommes qui l'habitaient, les Méropes, avaient une stature double de la nôtre, et la durée de leur vie s'allongeait dans la même proportion. On trouvait chez eux de grandes et nombreuses cités, des fleurs particulières, et des lois tout différentes de celles qui nous régissent ».
source et suite sur wikipedia,


- HIST histoire (fragments)
- Le récit commençait là où finit celui de Thucydide, c'est-à-dire à l'automne de 411 (Diod. XIV, 81). On se rappelle quelle est, à ce moment, la situation :

La guerre vient d'être portée dans l’Hellespont, où déjà la bataille de Cynossèma a été livrée. A Athènes, où le gouvernement est aux mains de Théramène et de ses amis, on a repris courage à la nouvelle de cette victoire. Les Etats d'Occident n'ont pas encore été inquiétés par Carthage, et laissent leurs vaisseaux en Orient.

Livre I.

Départ des forces navales, jusque là postées en Eubée, pour l’Hellespont (Diod. XIII, 41); bataille d'Abydos ; Alcibiade chez Tissapherne ; pénurie de la flotte athénienne; Théramène dans les îles et en Macédoine (Diod. XIII, 47, 49)

source et suite sur remacle,

   
THORA voir TORAH ci-dessous    
THUCYDIDE

Thucydide (en grec ancien Θουκυδίδης / Thoukudídès) est un homme politique, stratège et historien athénien, né vers 465 av. J.-C dans le dème d'Halimunte (Attique), mort, peut-être assassiné, entre 400 et 395 av. J.-C. Il est l’auteur de La Guerre du Péloponnèse, récit d'un conflit athéno-spartiate qui se déroula entre 431 av. J.-C. et 404 av. J.-C.

Thucydide est le fils d'un eupatride (aristocrate) athénien nommé Oloros. Sa famille est probablement apparentée à celle de Cimon. Elle bénéficie également d'une fortune considérable. Le père de Thucydide possédait des mines d'or en Thrace et des forêts sur le mont Pangée. On estime sa date de naissance à 460 av. J.-C., grâce à un commentaire de Pamphila.

Selon Lucien de Samosate et la Souda, Thucydide enfant assista à une lecture faite par Hérodote de son œuvre, lors des Jeux olympiques : sans doute cette tradition représente-t-elle une manière symbolique de rendre hommage à son prédécesseur — celui que l'on surnomme le « père de l'Histoire ». Cependant, ainsi que l'a remarqué l'historien Alexis Pierron en 1881, « Thucydide n'admirait que médiocrement le livre d'Hérodote. Il reproche même assez rudement au vieil historien d'avoir eu en vue le plaisir du lecteur plus que son utilité, et d'avoir sacrifié trop souvent à l'amour du merveilleux.

Durant ses trente premières années, Thucydide a dû se préparer aux charges gouvernementales qui allaient lui incomber, mais sa vie se situe entre deux moments extrêmes de l'histoire d'Athènes : entre la splendeur des années triomphantes du milieu du Ve siècle av. J.-C. et le dernier quart du siècle, où la cité sort exsangue et humiliée de l'occupation spartiate. ...... lire la suite sur wikipedia,

« Thucydide l’Athénien a raconté la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens. »

L’œuvre comprend huit livres :

- wikipedia, wikiwand

- cosmovisions,
« La peste se répandit d'abord parmi les Athéniens. Plusieurs fois déjà, dit-on, Lemnos et d'autres contrées en avaient ressenti les terribles atteintes; mais nulle part, de mémoire d'homme, on n'avait été frappé d'une telle contagion, d'une aussi terrible mortalité. Les médecins, dans le principe, n'y connaissant rien, ne pouvaient apporter de remèdes; la mort les frappait les premiers, à cause de leur commerce plus fréquent avec les malades. Toute industrie humaine était superflue : prières dans les temples, oracles consultés, pratiques de toute espèce, tout devenait inutile; on finit par y renoncer, vaincu par la force du mal.

Il commença par l'Éthiopie, au-dessus de l'Égypte, descendit dans l'Égypte et dans la Libye, gagna plusieurs provinces des États du roi, et soudain fondit sur Athènes. Ses premières victimes furent des habitants du Pirée. Ils allaient jusqu'à dire que les Péloponnésiens avaient sans doute empoisonné les puits, car il n'existait pas encore de fontaines dans ce quartier. Le mal se répandit ensuite dans la ville haute, et ce fut alors qu'il exerça de plus grands ravages. .... " suite sur comovisions,

- PEL - Guerre du Péloponnèse (traduction française)
-
UNG - Guerre du Péloponnèse (livre I - texte bilingue)
- ORA -Texte bilingue de la guerre du Péloponnèse : Livre II, 35 -46 : oraison funèbre
- PESTexte bilingue de la guerre du Péloponnèse : Livre II, 47 -54 : la peste à athènes
- PIE - Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - THUCYDIDE
sur remacle,

 

- La guerre du Péloponnèse, tome 1 , format PDF, (17 Mo), traduction VOILQUIN.J,
- La guerre du Péloponnèse, tome 2, format PDF, (13,6 Mo)
source ugo.bratelli,

 

TIBULLE

Tibulle (en latin Albius Tibullus), né vers 54 ou 50 av. J.-C. et mort en 19-18 av. J.-C., est un poète romain élégiaque.

Avec Virgile et Horace, c'est un des inventeurs de la poésie champêtre.

Il naît vers 50 av. J.-C. dans une famille équestre (riches chevaliers) campagnarde et aisée, mais dont la fortune avait été sérieusement écornée par les redistributions de terres aux vétérans en 41 av. J.-C., mesure qui toucha également Virgile, Horace et Properce. La propriété familiale se situait sur le territoire de Pedum, entre Tibur et Préneste. On suppose qu’il perdit son père dès sa plus jeune enfance et qu’il fut élevé entre sa mère et sa sœur. Tibulle était l'un des poètes les plus distingués du siècle d'Auguste.
D'après les textes, il était un homme beau et riche et serait venu à Rome à l'âge de ses études.

Marcus Valerius Messalla Corvinus fut son protecteur constant et fit de lui un des favoris de son cercle. Tibulle prit part aux deux expéditions militaires menées par Messalla en Gaule et en Orient.

Son amitié avec Horace est attestée par ...

suite sur wikipedia,

une lecture attentive de Tibulle montre un autre aspect de sa personnalité. Il peut être aussi violent, blasphémateur, grossier et vulgaire. sur wikidia,

- Élégies , Latin +Français (format PDF avec "Image sur texte", 5 Mo), sur ugo.bratelli,

- Tibulle, L' Amour (Petit traité sur ..) ! présentation traduction, remacle,

- Elégies & Poésies & +, sur remacle,

Tibulle a chanté trois maîtresses. La plus connue, celle peut-être qui lui a inspiré ses plus belles élégies, est la célèbre Délie, dont le véritable nom était Plautie, suivant les uns, Plancie, Planie ou Fulvie, suivant les autres. Elle était affranchie, comme l'indiquent deux vers, dont quelques traducteurs français n'ont pas saisi le sens. (Voyez liv. I, élégie VI ; Sit modo casta doce, etc.)
suite sur remacle,

Que j'aime alors, au bruit de l'orage en furie,

A presser sur mon cœur ma maîtresse chérie !

Que j'aime à prolonger mon tranquille sommeil,

Si, mollement couché, j'entends, à mon réveil,

La pluie en murmurant tomber sur le feuillage !

..... suite sur remacle,

à propos de Tibulle et d'Horace, M.RENARD, Persée,
- Tibulle Horace ?, de Heguin GUERLE, sur mediterranees.net,

TIMEE
de LOCRE
- Timée de Locres serait un philosophe pythagoricien originaire de la cité de Locri Epizefiri en Calabre, qui aurait vécu au Ve siècle av. J.-C..
-La seule source de renseignements sur sa vie est Platon dans son Timée :
« Socrate : (…) En effet, Timée que voici, qui vient de la cité si bien policée de Locres en Italie, où, par la fortune et par la naissance, il n'est inférieur à personne, s'est vu dans sa cité confier les plus hautes charges et décerner les plus grands honneurs ; en outre, il s'est, à mon sens, élevé aux sommets de la philosophie en son ensemble. »
(traduction Luc Brisson, GF, 1996)

Il est aussi un interlocuteur du dialogue de Platon sur l'Atlantide, le Critias

Cicéron rapporte qu'il était un intime de Platon : ....

- Le Pseudo-Timée de Locres date, selon M. Baltes4 du Ier siècle av. J.-C., il appartenait au cercle d'Eudore d'Alexandrie, dont l'acmé se situe en 25 av. J.-C. Par contre, H. Thesleffle situe au IIIe – IIe siècle av. J.-C., en Italie méridionale.

On lui doit un Traité de l'Âme du monde et de la Nature6, dont il reste des fragments, édités par H. Thesleff dans The Pythagorean Texts of the Hellenistic Period7. Le traité, qui réinterprète le dialogue de Platon Timée à la lumière de l'ancienne Académie platonicienne (Speusippe, Xénocrate) et d'Aristote, admet deux Causes : l'Esprit (Noûs) et la Nécessité (Anangkê). Il établit l'analogie entre qualités physiques et vertus morales :

  • Mais il faut que l'âme, elle aussi, soit éduquée aux vertus qui lui sont propres : à la tempérance comme le corps l'est à la santé, à la prudence comme le corps l'est à l'intégrité des facultés sensibles, au courage comme le corps l'est à la vigueur et à la force, à la justice comme le corps l'est à la beauté.

Ce traité se distingue du traité Sur la nature de l'univers du Pseudo-Ocellos, lui aussi pythagoricien et pseudépigraphe.

source et suite sur wikipedia,
-
- AME âme de monde
- de la nature, source remacle,

 
TITE-LIVE

(59-17 avant J.C.) Historien spécialiste d'histoire romaine.
- Maxicours,
Tite-Live (en latin : Titus Livius), dit « Le Padouan » né en 59 av. J.-C. ou en 64 av. J.-C. et mort en 17 ap. J.-C. dans sa ville natale de Padoue (Patavium en latin), est un historien de la Rome antique, auteur de la monumentale œuvre de l'Histoire romaine (Ab Urbe condita libri : AUC).

L’œuvre principale de Tite-Live, intitulée Ab Urbe condita libri (en français : Histoire de Rome depuis sa fondation), était à l’origine un recueil de 144 livres(sur 150 prévus) qui lui valut une célébrité immédiate. Cependant, seuls 35 livres sont parvenus jusqu’à nous. Les livres relatant l’histoire de Rome pendant les années 292 av. J.-C. à 218 av. J.-C. (74 ans) , et ceux couvrant la période allant de 166 av. J.-C. à 6 av. J.-C., ont disparu. Ils ne nous sont connus que par des fragments et des abrégés (appelés periochae), sortes de tables des matières plus ou moins détaillées, à distinguer d'éventuels résumés ou epitomae (qui ont dû exister mais dont les periochae ne semblent pas issues). Histoire de Rome depuis sa fondation est écrite à partir de 31 av. J.-C. et est paru progressivement, en fascicules peu avant ou en 29 av. J.-C. Auguste se servira de ces livres pour renforcer son pouvoir.

Tite-Live connut de son vivant un succès qui dépassait les limites de l'Italie, comme l'atteste l'anecdote de Pline le Jeune sur un habitant de Gadès (Cadix) qui entreprit de venir à Rome pour le voir.

suite sur wikipedia,

- TITE-LIVE, Ab Urbe Condita, Histoire romaine, SPQR, Tout de l'oeuvre connue de Tite-Live, sur remacle,

Aurai-je lieu de m'applaudir de ce que j'ai voulu faire, si j'entreprends d'écrire l'histoire du peuple romain depuis son origine ? Je l'ignore; et si je le savais, je n'oserais le dire, (2) surtout quand je considère combien les faits sont loin de nous, combien ils sont connus, grâce à cette foule d'écrivains sans cesse renaissants, qui se flattent, ou de les présenter avec plus de certitude, ou d'effacer, par la supériorité de leur style, l'âpre simplicité de nos premiers historiens. (3) Quoi qu'il en soit, j'aurai du moins le plaisir d'avoir aidé, pour ma part, à perpétuer la mémoire des grandes choses accomplies par le premier peuple de la terre; et si parmi tant d'écrivains mon nom se trouve perdu, l'éclat et la grandeur de ceux qui m'auront éclipsé serviront à me consoler.

C'est d'ailleurs un ouvrage immense que celui qui, embrassant une période de plus de sept cents années, et prenant pour point de départ les plus faibles commencements de Rome, la suit dans ses progrès jusqu'à cette dernière époque où elle commence à plier sous le faix de sa propre grandeur : je crains encore que les origines de Rome et les temps les plus voisins de sa naissance n'offrent que peu d'attraits à la plupart des lecteurs, impatients d'arriver à ces derniers temps, où cette puissance, dès longtemps souveraine, tourne ses forces contre elle-même ... Préface,

Bio-Biblio-gaphies, + Table d'analyses ....sur remacle, :

Contemporain d'Auguste il consacra toute sa vie à la rédaction d'une œuvre immense, tant par la taille que par le talent, Ab urbe condita libri CXLII (142 livres depuis la formation de la ville = Histoire romaine) ; son œuvre s’étend de l’origine de la ville jusqu’à l’an 9 après J.-C, elle est incomplète (mais c’est l’œuvre conservée qui est la plus considérable), certainement interrompue par la mort de l’auteur. 

Tite-Live ne pouvait songer à consulter des archives ou des documents originaux, en effet en l’an -390 Rome avait été saccagée par les Gaulois et la plupart des documents remontant avant cette période avaient disparu. En ce qui concerne la période suivante la difficulté provenait du fait que les archives publiques étaient largement dispersées (ce n’est qu’en l’an –78 qu’elles seront rassemblées) et que les archives privées, que détenaient les grandes familles, pouvaient être soupçonnées de partialité, d’ailleurs même les documents officiels n’étaient pas exempts de tout reproche à ce niveau. 
Tite-Live va donc puiser dans les œuvres des historiens qui l’ont précédé ; ce sera par exemple l’historien grec Polybe ( qui a écrit des Histoires, partiellement conservées, qui racontent les événements du début de la deuxième guerre punique à la soumission complète de la Grèce, en 146 av.J.-C ). En ce qui concerne l’histoire romaine il utilise Valérius Antias, Fabius Pictor et Claudius Quadrigarius principalement ; Tite-Live affermira progressivement sa méthode.
....
suite sur remacle,

- Histoire romaine, D.NISARD, sur wikisource, Livres I à CXLII

- Histoire romaine, sources diverses, sur ucl.ac.be, Livres I à XLV

- PERIOCHAE ou Histoire romaine, sur wikisource,
Préface, : Aurai-je lieu de m’applaudir de ce que j’ai voulu faire, si j’entreprends d’écrire l’histoire du peuple romain depuis son origine ? Je l’ignore ; et si je le savais, je n’oserais le dire,surtout quand je considère combien les faits sont loin de nous, combien ils sont connus, grâce à cette foule d’écrivains sans cesse renaissants, qui se flattent, ou de les présenter avec plus de certitude, ou d’effacer, par la supériorité de leur style, l’âpre simplicité de nos premiers historiens.
Livres XI à XX
Livres LXVI à CXLII.. et liens vers les autres Livres

 

TORAH
- La Torah ou Thora (en hébreu תּוֹרָה, « instruction » ; en grec ancien Νόμος — Nomos —, « Loi ») est, selon la tradition du judaïsme, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse (תּוֹרַת־מֹשֶׁה – Tōraṯ Mōshe) sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres (hébreu : חמשה חומשי תורה – Ḥamishā Ḥoumshē Tōrā) ainsi que l'ensemble des enseignements qui en découlent.

Elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par un des premiers mots du texte et traditionnellement en français : la Genèse (Berēshīṯ : Au Commencement), l'Exode (Shemōṯ : Noms), le Lévitique (Wayyiqrā : Et il appela), les Nombres (Bamiḏbar : Dans le désert) et le Deutéronome (Devarim : Paroles).
Elle contient, selon la tradition juive rabbinique, 613 commandements et comporte, outre la composante écrite (hébreu : תורה שבכתב, Tōrā sheBikhtāḇ : « Torah écrite »), une dimension orale (hébreu : תורה שבעל פה, Tōrā sheBeʿal Pe : « Torah orale »), ultérieurement compilée dans le Talmud et la littérature midrashique contrairement à la tradition juive karaïte qui ne prend en compte que la Torah écrite.

Le christianisme appelle Pentateuque les livres traditionnellement attribués à Moïse, terme d'origine grecque Πεντάτευχος qui signifie « Les cinq livres ». Il les reconnaît comme faisant intégralement partie des Écritures canoniques (« Ancien Testament »), bien qu'il en ait partiellement abandonné les préceptes rituels et qu'il ne reconnaisse pas d'autorité aux enseignements rabbiniques. Le christianisme soutient en effet que le message du Christ diffusé par le Nouveau Testament conduit à l'accomplissement de la Torah (Matthieu 5, 17-20), désormais objet d'une observance intériorisée et d'une interprétation allégorique, comme l'attestent les écrits de Paul de Tarse dès le milieu du  Ier siècle (Première épître aux Corinthiens).

La Torah est aussi reconnue par l'islam, selon lequel elle aurait cependant été falsifiée.

source et suite sur wikipedia,

- YHWH, יהוה est le Tétragramme (grec ancien : Τετραγράμματον / Tetragrámmaton, « mot composé de quatre lettres »), le théonyme de la divinité d’Israël, composé des lettres yōḏ (י),  (ה), wāw (ו),  (ה), et retranscrit YHWH en français.

Apparaissant près de 7 000 fois dans l’ensemble de la Bible hébraïque et présenté comme le « nom propre » de l’Elohim du judaïsme, il pourrait être dérivé de la racine trilittère en hébreu : היה (HYH, « être »). Considéré d’une sainteté suprême et déclaré ineffable en raison du troisième commandement (« ne pas prononcer le nom divin en vain ») vers le IIIe siècle, il est substitué dans les prières ou la lecture de la Torah par Adonaï (hébreu : אדני « mon Seigneur ») et par HaShem (hébreu : השם « le Nom ») dans un contexte profane.
suite sur wikipedia,
-
- Torah, .pdf, Ph.Haddad, Présentataion, repères,
- Torah, Sefarim,
voir ci-contre,

- Kabbale, ses mystères; par LEVY Eliphas, /Arbre d'or edition ebook

& pour les chants religieux "juifs" de toute beauté consulter et écouter les chants proposés sur Gaogoa :
Coeur 2 & Coeur 3,

- Lire item DEMETRIOS de Phalère ... Il fut, selon la lettre d'Aristée, à l'initiative de la Septante auprès de Ptolémée II.


Sefarim,
Septante,
Comparatif, LO
Mechon, Heb-Fr,
Ostervald,



Uvnei Yerushalayim Shira FT. Yanky Green
"ובנה ירושלים" שירה - יענקי גרין - ווקאלי"


Moyen Orient

Pour essayer de comprendre (est-ce possible !?), de démêler et de former Le Noeud " Moyen Oriental" !!? Passer d'une CHAINE(S) à Un CHAINOEUD, à peine noué !
Définir les composantes du noeud, ses fibres, ses consistances, ses raboutages, ses coupures, sa tenue, ou sa fragilité ...
Remarques :
1) L'importance CRUCIALE de la Sémantique, des Définitions, ...Monde de la précision, de la "rigidité" sémantique, un monde de Savants, d'Académiciens ! voir Universitaires, ou y est comme un étalon définie la Vérité. Hélas les Vérités ne se rencontrent pas !.
2) Le constat d'une Névrose mondialisée sur ce sujet, tant Historique (Hystérique), que Politique, et affective.
(Tout le monde se mêle de ces Territoires, souvent pour en compliquer la compréhension. Ce sont des Etats de Passions ! De plus les représentants de ces Territoires ont essaimés, tissant La Chaine * du Tableau actuel ! ).
3) Le chaos ainsi cristallisé peut être instrumenté par chacun et tous, selon les intérêts du moment, sorte de cheval fou irrité par l'éperon (navette) d'un cavalier excité et des petites mains tirant sur les fils du Motif à l'arrière de La Trame *!
4) Les Religions unifient localement et divisent globalement, s'opposant à d'autres religions ou Etats !
L'Oecuménisme est la résistance des Eglises/Temples/Mosquées/Ecoles des Religions en danger !
Si les Religions socialisent, elles détruisent tout autant.
5) L'effet BAYEUX ! très actif dans cette problématique.
Rendons aux britanniques, la Livre dépensée à la Conférence de San Rémo, (1, 2, 3), l'effet Bayeux dit :
- Que la Tapisserie de Bayeux n'est pas une Tapisserie, mais une BRODERIE !
( Les "psychologues" diront : Une tapisserie brodée !!).
- Quelle ne relate pas la conquête wiking de la Normandie, mais entre autres les faits et batailles préludes à la conquête Normande de l'Angleterre.
L'effet Bayeux, semble dire, que ce qui nous est présenté comme Vérités intengibles perd rapidement son éclat pour nous glisser sous les pieds comme un Tapis de course électrique.
Effet métonymique et de déplacement de concepts, notions, définitions aproximatifs !
C'est la grande patinoire de la Langue, du dire saisit dans l'écriture, ... Et chacun de chercher à "fixer " la vérité dans son propos ( lien à la Terre, lien à Dieu, lien aux Noms, à l'ADN...la recherche des certitudes identitaires et de la Vraie Vérité !). BA BELE ! (face tu perds et pile tu ne gagnes pas, tirez les premiers messieurs les anglais !)

 


6) voir les Lois de la Parole sur Gaogoa

 


 
     
le Noeud de Trèfle est un raccourci, une simplification discursive qui détruit, qui rate la lecture explicite et la lecture implicite ....
Le noeud de Trèfle n'est pas le noeud gordien !
pour le coup c'est un raccourci impropre !
Alors que le noeud de Trèfle est un noeud propre (fait d'un seul rond, d'une seule fibre) .
Le noeud Borroméen, lui n'est noeud que du fait qu'il tienne, mais est en fait une chaine borroméenne ou un chainoeud !
voir Topologie, Noeuds sur gaogoa




 


sphère torique (X tores enlacés, serrés-collés !),
non évidée, nouée, sans séparation, sans vide,
Chairs, Terres & Ciel mêlées... fusion,


Etat de chaque faction torique / Inconscience,
Hystoricité, Chaines


Interaction des factions/ enlacement avec vide
Passions, Intérêts & embrouilles, les Discours.


Solution du nouage


où l'on voit que le noeud Borroméen est la Raison
du noeud de Trèfle sur gaogoa,

 

 

 
 
Comment fut inventé le peuple juif ?,
par Shlomo SAND *; aout 2008, Monde-diplomatique,
Comment la terre d'Israël fut inventée; Shlomo SAND; 2012,
 
 
  Pêle-Mêle    
  -Histoire du judaïsme à l'époque héllénistique et romaine, Katell BERTHELOT 2015
- Les écrits de Qumrân dans le monde juif du1er siècle de notre ère; bnf,
- Sykes-Picot, wiki,
- L'Empire Ottoman, Anne-Lucie CHAIGNE-OUDIN, lesclefsdumoyenorient,
- sur l'étoile de David, wiki,
- sur les couleurs Panarabes, wiki,
- sur le drapeau de la Palestine, , wiki,
- voir Rusticitas, sur Gaogoa....
- Voir Bibliographie Islam .. sur Gaogoa
   
  Ruines :
De l'an 117 à 138, l'Empereur HADRIEN édifiait à Tibur, la Villa "Hadriana" & dans le même temps de 132 à 135, écrasait la révolte " juive " menée par Bar KOKHBA opposée à la construction d'un Temple dédié à JUPITER Capitolin sur les ruines du Temple d'HERODE (2eme Temple) lui même déruit en 70 par TITUS.
(Le premier Temple fut détruit par NABUCHODONOSOR II (1, 2) en 587 av J-C).
Jérusalem fut alors rasée (après 135) pour l'édification d'une nouvelle ville romaine Colonia Ælia Capitolina.
Seuls vestiges du Temple d'HERODE : Le Mur des Lamentations, ?, un réseau de souterrains et deux inscriptions, celle de Soreg et celle de "l'emplacement de la trompette".
   
TRIADES CELTIQUES


- Les triades sont des aphorismes, développés en trois points principaux. Il y a des triades historiques, morales, juridiques, théologiques, poétiques, ... en nombre ! Cette transmisson semble remonter aux Druides.


- 81 Triades Bardiques, equilibre-energie,
- 81 Triades bardiques, les voies libres,
- 27 citations , onlittleangel,
- 49 Triades philosophiques du Barddas gallois, cerclechouette

- Triades indo-européennes, wikipedia,

 

- Les traditions celtiques, Robert AMBELAIN, doctrine initiatique de l'Occident, édition dangles, Bayard, 1977.
- Le Mystère des Bardes de l'Ile de Bretagne, ou la doctrine des bardes galois du Moyen Age, sur Dieu, la Vie future et la Transmigration des Âmes, par Adolf PICTET
- Cyfrimach Beirdd Ynis, Prydain, Shanon TURNER, in Vindication of the genuiness of the ancient poems

 

au sujet des aphorismes :

voir Items : DRUIDE, MABINOGION, TRIADES CELTIQUES, APHORISMES, BIBLIOGRAPHIE,

 
TRYPHIODORE - Tryphiodore ou Triphiodore (en grec ancien Τρυφιόδωρος / Tryphiódôros) est un poète épique et grammairien égyptien du IVe siècle, écrivant en grec ancien.

La prise de Troie est non seulement un des thèmes les plus répandus, mais aussi les plus anciens de la littérature grecque, puisqu’il est vraisemblablement antérieur à Homère. Si l’histoire relatée dans La Prise d’Ilion est célèbre, il n’en va pas de même pour son auteur. Outre La Prise d’Ilion, il composa également La Paraphrase des comparaisons homériques et Hippodamie.

Il est l'auteur d'une Prise d’Ilion (Ἰλίου Ἅλωσις / Ilíou Halôsis), longue de 691 hexamètres dactyliques1, inspirée des épopées du Cycle troyen, contant le stratagème du cheval de Troie et le sac de la ville. Il écrit aussi une Odyssée lipogrammatique qui, selon Émile Littré « n'avait pas d'a dans le premier chant, point de b dans le second, et ainsi des autres »2,3.

Avec Nonnos de Panopolis, Musée ou encore Palladas, il fait partie d'un courant de lettrés égyptiens, férus de poésie grecque — le philosophe Eunapios de Sardes, dans ses Vies des philosophies et des sophistes, parle même d'« engouement insensé ».
- source et suite sur wikipedia,
-
- La prise de Troie, Hodoi, mediterranees,

- ŒU - vie et Œuvre 
-POE- Poésies (3 traductions)
-NOC-TEXTE GREC ET TRADUCTION (noctes GALLICANAE)
- PIE - Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - tyrtée

Tryphiodore appartient à l'époque de la décadence des lettres : comme tous les auteurs de cette époque, il était à lu fois grammairien et poète, et plus grammairien que poète. Nous savons peu de détails : Suidas nous apprend qu'il était Égyptien et qu'il avait composé plusieurs poèmes ; il ne nous reste que leurs noms, qui nous ont été conservés par cet infatigable lexicopgraphe. Ce sont les Marathonigues, Hippodamie, la Destruction de Troie, et une Odyssée lipogrammatique, c'est-à-dire que dans chacun des vingt-quatre chants qui la composent, une lettre de l'alphabet est omise ; l'alpha dans le premier, bêta dans le second, jusques et y compris l'oméga dans le dernier
...

source et suite sur remacle,

 
TROGUE-POMPEE - historien latin du Ier siècle av. J.-C. Trogue-Pompée (Pompeius Trogus) était d'origine gauloise. Son grand-père avait été fait citoyen romain par Pompée; son père avait été secrétaire de César. Lui-même vécut sans doute à Rome; il mourut probablement sous le règne d'Auguste. On ne sait rien de lui, sinon qu'il avait composé un grand ouvrage historique en 44 livres, sous le titre de : Liber Historiarum Philippicarum. Le sujet essentiel de cet ouvrage était l'histoire de la monarchie macédonienne; l'auteur en étudiait les origines, les progrès, l'apogée, la décadence et la ruine. 

En outre, il avait rattaché à cette histoire l'histoire de tous les Etats et de toutes les nations qui avaient été en rapport avec la Macédoine. Aussi les Historiae Philippicae étaient-elles en fait une véritable histoire universelle. Cet ouvrage est aujourd'hui perdu.
Il nous en reste :
1° un Abrégé rédigé par Justin;
2° les Sommaires (Prologi) des 44 livres, analogues aux Epitome de Tite-Live;
3° quelques courts fragments cités par des auteurs de basse époque comme Vopiscus ou des Pères de I'Eglise, tels que saint Jérôme et saint Augustin.
Nous savons aussi par Pline l'Ancien que Trogue-Pompée avait.écrit une Histoire des animaux (De Animalibus). (J. Toutain).
source et suite sur cosmovisions,

 

- Abrégé des Histoires Phillipiques de Trogue Pompée, Arnaud-Lindet, forumromanum,
Alors que beaucoup de Romains, et même des hommes de dignité consulaire, avaient composé en réunissant les faits et gestes des Romains une histoire dans une langue étrangère, le grec, un homme d'une éloquence antique, Trogue Pompée, soit pour rivaliser de gloire avec eux, soit parce que la diversité et la nouveauté de la tâche lui plaisaient, composa en langue latine une histoire de la Grèce et du monde entier, afin que, comme ce qui nous concernait pouvait être lu en grec, ce qui concernait les Grecs pût être lu également dans notre langue : il ......

- Traduction de l'histoire universelle de Trogues Pompée, par Justin, sur remacle,

- Mithridate par Justin de l'Abréé de Trogue-Pompée, et pages suivantes.....
- Conjuration de Catilina,
- Mort de Crassus,
- Guerre contre César,

Au-delà de l'abrégé de Justin, nous avons les prologues comme témoignage des Histoires Philippiques. On peut considérer ces prologues comme des sommaires de chacun des livres, ils sont difficiles à dater mais permettent d'apprécier les épisodes que Justin n'a pas retranscrit15. On peut également utiliser Hyginus, Valère Maxime et Velleius Paterculus dont Trogue Pompée est une source16.

D'après Heckel, on peut connaître le plan de l'œuvre, qui suit un principe de succession des empires : babylonien/assyrien, mède, perse, macédonien17 :

  • I : Histoire des assyriens, des mèdes, des perses jusqu'à Darius Ier
  • II : L'Égypte, les Scythes, les Amazones, les débuts de l'histoire d'Athènes jusqu'à la mort de Xerxès
  • III : Les peuples doriens, l'histoire de Sparte
  • III-V : La guerre du Péloponnèse et l'expédition de Cyrus le Jeune
  • VI : L'histoire de la Grèce au IVe siècle av. J.-C jusqu'à Philippe II
  • VII : L'histoire de la Macédoine jusqu'à Philippe II
  • VII-IX : Le règne de Philippe II
  • X : Histoire des Perses depuis Artaxerxès II jusuq'à Darius III
  • XI-XII : Alexandre le Grand
  • XIII-XVII : Histoire des successeurs d'Alexandre jusqu'à la bataille de Couroupédion
  • XVII-XVIII et XXV : Histoire de Pyrhus
  • XVIII-XXII : Histoire de Carthage
  • XIX-XXIII : Tyrans de Sicile
  • XXIV-XXVI et XXVIII-XXIX : Macédoine des Antigonides et Grèce
  • XXVI-XXVII / XXX-XXXII : royaume séleucide
  • XXXI-XXXIV : guerres macédoniennes et achéennes
  • XXXIV-XXXVI : Le royaume séleucide et l'Orient jusqu'au milieu du IIe siècle av. J.-C. ;
  • XXXVII-XXXVIII : Histoire de Mithridate
  • XXXIX-XL : Effondrement des Séleucides et du royaume d'Égypte.
  • XLI-XII : Histoire des Parthes jusqu'à la restitution des aigles romaines en 20 av. J-C. Cet ensemble constitue, un diptyque ascension-chute
  • XLIII-XLIV : L'Occident jusqu'à la soumission des Cantabres par Rome en 19 av. J.-C. brève his-toire de Rome jusqu'à Tarquin l'Ancien ; Histoire de Marseille les royaumes espagnols ; Carthage et l'Espagne

200 manuscrits ont transmis l'Histoire de Trogue Pompée, en plusieurs classes. Les manuscrits des familles π et τ rassemblent également les prologues18.

source et suite sur wikipedia,

   
TYRTEE

- Tyrtée (en grec ancien Τυρταῖος / Tyrtaĩos) est le poète officiel de Sparte au VIIe siècle av. J.-C.et l'auteur d'une forme poétique nouvelle que l'on appelle l'élégie ancienne ; il s'agit de chants guerriers à portée éducative, connus sous le nom d’Exhortations, et inégalement conservés.
Selon Eusèbe de Césarée, il atteignit son apogée pendant l’olympiade (612609 av. J.-C.)
- Tyrtée chante la valeur guerrière, les plaisirs dus aux vainqueurs et le malheur des vaincus ; il chante la gloire immortelle qu'il y a à défendre sa patrie : pour le guerrier mort, « jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom, mais bien qu’il demeure sous terre, il est immortel »
source et suite wikipedia,
-« Il faut convenir pourtant que les odes martiales de Tyrtée ont du mouvement et de l'ardeur, et une allégresse encourageante à chanter la mort des autres » J RICHEPIN

source wikipedia,


- ŒU - vie et Œuvre 
- POE- Poésies (3 traductions)
- NOC-TEXTE GREC ET TRADUCTION (noctes GALLICANAE)
- PIE - Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - TYRTEE,

source remacle,

 
U      
Ur-Nammu

Le Code d'Ur-Nammu est la plus ancienne tablette contenant un code juridique qui nous soit parvenue. Elle fut rédigée en sumérien vers 2100-2050 av. J.-C., à l'époque de la troisième dynastie d'Ur. B‌ien que le préambule attribue directement les lois au souverain Ur-Nammu de la cité d'Ur (2112-2095 av. J.-C.), certains historiens estiment qu'ils pourrait s'agir de l'œuvre de son fils Shulgi.

Le premier exemplaire du code fut découvert en deux fragments à Nippur, puis fut traduit par Samuel Kramer en 1952. L'état partiellement détruit de l'exemplaire ne permit de lire que le prologue ainsi que seulement cinq lois1. Des tablettes furent ensuite trouvées à Ur puis traduites en 1965 permettant la reconstitution de près de 40 des 57 lois que comprend le texte2. Un autre exemplaire découvert à Sippar contient de légères variantes.

Les lois sont exprimées sous la forme casuistique : si (un crime est commis), alors (un châtiment est appliqué). Il s'agit là d'un modèle qui sera par la suite imité dans les codes suivants. Pour l'un des plus anciens codes juridiques connus, l'avancée est remarquable. Il institue, par exemple, une forme de compensation financière en cas d'atteinte physique, que l'on peut opposer à la loi du Talion (« œil pour œil, dent pour dent ») principe de base du droit babylonien. Les actes de meurtre, vol, adultère et viol restent cependant punis de la peine capitale.

Le code révèle ainsi un aperçu de l'ordre social en place au cours de la « Renaissance sumérienne ». En dehors du lu-gal ("le grand homme" ou le roi), les membres de la société étaient divisés en deux grandes catégories sociales : les "lu" ou hommes libres, et les esclaves (arad au masculin, geme au féminin). Le fils d'un lu était appelé dumu-nita jusqu'à son mariage où il devenait un "jeune homme" (gurus). Une femme (munus) passait du statut de fille (dumu-mi) à celui d'épouse (dam). Si elle venait à perdre son mari, une veuve (nu-ma-su) pouvait se remarier.
source et suite sur wikipedia, wikiwand

Contenu :

1 talent = 60 mines. 1 mine = 60 shekel (1 shekel = 11 grammes d'argent) (tiré du texte en anglais)

Le préambule, typique des codes juridiques mésopotamiens, invoque les divinités pour le royaume de Ur-Nammu et décrète « l'équité dans le pays ».

  1. Si un homme commet un meurtre, cet homme doit être tué.
  2. Si un homme commet un vol, il sera tué.
  3. Si un homme commet un enlèvement, il est emprisonné et doit payer 15 shekels d'argent.
  4. Si un esclave épouse une esclave et que ce dernier est libéré, il ne quitte pas la maisonnée.
  5. Si un esclave épouse une personne de souche (c'est-à-dire libre), il devra laisser son premier fils né à son maître.
  6. Si un homme viole le droit d'un autre et dépucelle la femme vierge d'un jeune homme, on peut tuer cet homme.
  7. Si la femme d'un homme fréquente un autre homme et celui-ci couche avec elle, on peut tuer cette femme mais cet homme peut être libéré. (§ 4 dans certaines traductions)
  8. Si un homme utilise la force et dépucelle l'esclave vierge d'un autre homme, celui-ci devra payer cinq shekels d'argent. (5)
  9. Si un homme divorce de sa première épouse, il doit lui payer une mina d'argent. (6)
  10. S'il s'agit d'une (ancienne) veuve, il doit lui payer la moitié d'une mina d'argent. (7)
  11. Si un homme est accusé de sorcellerie, il doit se plier à l'épreuve de l'eau froide; si son innocence est prouvée, son accusateur doit payer 3 shekels. (10)
- Sumer et Akkad : Ur ou Our, antiforever,

 


Tablette du code d'Ur-Nammu, Istanbul, wikipedia,
 
V,  
 
VAKHTANG V

-Vakhtang V (né en 1618 - mort en septembre 1676 à Khoskaro ; en géorgien ვახტანგ V), aussi connu comme Chah Navaz Khan (en persan : شاه نواز خان) est un monarque du royaume géorgien de Karthli, un prince de Moukhran sous les noms de Vakhtang II et Bakhouta Beg, et un homme politique de la Perse séfévide de la dynastie des Bagration de Moukhran. Il est le premier roi de Karthli représentant la branche cadette des Bagrations de Moukhran, une lignée qui dirige Tbilissi jusqu'en 1746. Il est également l'ancêtre paternel de monarques de Kakhétie et d'Iméréthie et de nombreux princes russo-géorgiens, dont Piotr Ivanovitch Bagration.
...

Allié du gouvernement pro-persan de Tbilissi, il est nommé héritier par le roi sans enfant Rostom Khan en 1653 et doit se convertir à l'islam avant de devenir administrateur du royaume de Karthli. Durant ses cinq ans de régence, il tente en vain de s'allier avec la puissante noblesse géorgienne, qui n'est unie que par Rostom. Cette noblesse se rebelle dès son accession au trône en 1659.

Il règne comme un monarque du royaume chrétien de Karthli, mais n'est reconnu sur la scène internationale que comme un wali de la Perse séfévide.

....source et suite sur wikipedia,

- VAKHTANG V, roi de Géorgie (ou plutôt du K'harthel, qui en est la principale partie), de la race des Bagratides, était fils du roi Livon ou Léon, et petit-fils de Vakhtang IV. Il régna, l'an 1703, après son oncle Kaï Khosrou, fils et successeur de George XII, par le choix de son suzerain, le roi de Perse, Chah Houcein ; mais ayant refusé d'embrasser l'islamisme, il fut remplacé, en 1711, par son frère Iesseï.
-
- HIS HISTOIRE DE LA GEORGIE
- Suivant les plus anciennes traditions, les Arméniens, les Géorgiens, les habitants de Rani, de Movak’ani, de H’erthi, les Lesghi, les Mingréliens et les K’avk’asiens proviennent d’une même souche qui était Thargamos. Ce Thargamos était fils de Tharchis, fils d’Avanan, fils de Iafet, fils de Noé; c’était un homme vaillant.

Après la confusion des langues, Nebrod (2642 ans avant J. C. était sur le trône de Babylone, et les hommes se dispersaient partout. Alors Thargamos s’expatria avec sa famille et alla habiter le pays situé entre les monts d’Ararat et de Masisi. Sa postérité fut grande et innombrable, car il avait beaucoup de femmes, de fils et de filles, qui lui avaient donné des petits-fils et des arrières petits-fils. Il y vécut pendant six cents ans; mais ses descendants, qui n’avaient plus de place entre les monts Ararat et Masisi, s’étendirent dans toute la contrée voisine.Les limites de leurs habitations étaient celles-ci : A l’orient, ils avaient la mer de Gourgan, qu’on appelle à présent la mer de Gilan (Caspienne); à l’ouest, la mer du Pontos, nommée actuellement la mer Noire; au sud les montagnes de Orethi, dans le pays des Kurth (Kurdes), vers Midià (la Médie); au nord, le mont K’avk’as, appelé par les Persans Yal-bouz

source remacle,


Armoirie de la dynastie des Bagratides


Dato Kenchiashvili, "Taoba" -
Arxotis Casavit (Tbilisi Concert Hall 2018)

 

 

 
VALERE Maxime

Valère Maxime ou Valerius Maximus est un historien et moraliste romain du Ier siècle apr. J.-C., contemporain de l'empereur romain Tibère.
source et suite sur wikipedia,

Né sans doute à la fin du ~ Ier siècle, Valère Maxime sert en Asie sous les ordres de Sextus Pompée, puis est consul en 14, l'année où meurt Auguste. Bien vu à la cour de Tibère, il se consacre à l'étude de l'histoire romaine sous l'angle moral et il compose un recueil Des faits et des paroles mémorables (Factorum dictorum que memorabilium, libri IX) dédié à l'empereur. Cet ouvrage de compilation rapporte de petits faits de l'histoire, des curiosités de la civilisation romaine et des événements oubliés qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Critiquant le vice, louant la vertu, Valère Maxime trace, à partir d'exemples pittoresques, un portrait psychologique et moral du Romain, parfois savoureux. Cependant, son absence de sens critique incite à considérer avec prudence les nombreuses anecdotes, toujours passionnantes, de son œuvre, qui n'en reste pas moins une source précieuse.
source universalis,

 

VALERE.M :
IX, 12 : Des morts extraordinaires (entre autres : Tullus Hostilius, Eschyle, Homère, Euripide, Milon de Crotone)
source ugo.bratelli,

 

- Oeuvres complètes de Valère MAXIME : sur remacle,
Livre I .... à Livre IX,

Livre I : De la religion, ....
Livre II : Des anciennes coutumes,...
Livre III : Du caractère .....
Livre IV : De la modération ....
Livre V : De l'humanité et de la clémence ....
Livre VI : De la pudeur....
Livre VII : Du bonheur ....
Livre VIII : de la justice, de l'éloquence, de la science et des arts, ..des honneurs, ...
Livre IX : du luxe, de la débauche ...de la cruauté, de la méchanceté.., de l'amour de la vie, ....

   
VARRON

en latin Marcus Terentius Varro

Écrivain latin
(Reate, aujourd'hui Rieti, 116-27 avant J.-C.).

 Issu d'une famille noble sabine. Lieutenant de Pompée, il se réconcilie avec César qui le charge d'organiser la première bibliothèque publique de Rome. De son œuvre abondante, touchant à la grammaire, à l'histoire, au droit, à la technique et à la philosophie, il ne reste que des fragments des Satires Ménippées, d'un traité de grammaire (De lingua latina), les trois livres d'un manuel d'agriculture (Rerum rusticarum libri III) et un ouvrage sur l'archéologie (Des antiquités).
Histoire des régions,

est un écrivain, savant et magistrat romain de condition équestre, né à Reate (auj. Rieti), en Sabine, en 116 av. J.-C. et mort en 27 av. J.-C.. Ses écrits, dont l'essentiel ne nous est pas parvenu, apportent quelques éclairages sur l'étymologie des mots latins et l'organisation des connaissances à Rome à la fin de la République.

Il est l'auteur de près de 600 volumes, mais seule une cinquantaine nous est parvenue en plusieurs fragments, alors que la seule œuvre complète est le De re rustica. Cette œuvre est considérée comme une importante contribution au développement des encyclopédies, en raison de l'idée très claire que Varron se faisait de l'organisation du savoir. Ainsi, les Disciplinarum consacraient chaque livre à un sujet distinct, en l'occurrence les sept arts libéraux.
source et suite sur wikipedia,

Sentences, Macrobe, Agronomes, sur remacle,

Sentences :

VII.
22. Ne regardons pas à la personne qui parle, mais bien aux choses, qu’elle dit.

23. Ce sophiste habile à discuter sur les mots, c’est le chien qui pour toute proie cherche à saisir le vent.

24. Celui qui n’écoute que pour répéter, n’égalera jamais son maître.

25. Science empruntée est un fondement mal assuré.

26. Le plus grand obstacle à nos progrès dans la science, c’est la défiance de nous-mêmes.

27. Savoir à demi, c’est ne pas savoir.

VARTAN
- Vardan Areveltsi (en arménien Վարդան Արևելցի ; ca. 1200-1271), également Vardan Gandzaketsi (Vardan de Gandzak), Aghvanits Vardan (Vardan d'Aghbanie), Vardan Kiliketsi (Vardan de Cilicie), Vardan Mets (Vardan le Grand), Vardan Patmich (Vardan l'Historien), Vardan Vardapet, ou Vardan l'Oriental, est un historien, géographe, philosophe et traducteur arménien du XIIIe siècle.
Il est connu pour avoir fondé plusieurs écoles et monastères, pour sa riche contribution à la littérature arménienne, et pour son Histoire universelle, une des premières tentatives par un historien arménien de rédiger une histoire mondiale
- Vartan est, sans contredit, l'un des écrivains les plus savants qu'ait produits la littérature arménienne, l'un de ceux dont l'érudition s'est exercée sur un plus grand nombre de sujets. Tour à tour théologien et commentateur de l'Écriture sainte ou poète sacré, il se recommande surtout à nous par la composition historique à laquelle il a attaché son nom; c'est un abrégé de l'Histoire universelle, commençant à la création du monde, et finissant à l'année 718 de l'ère arménienne, ou 1269 de Jésus-Christ.
- L’auteur qui m’a fourni le fragment suivant est l’un des plus savants qu’ait produits la littérature arménienne, l’un de ceux dont l’érudition s’est exercée sur le plus grand nombre de sujets. Tour à tour théologien et commentateur de l’Écriture sainte, fabuliste et poète sacré, il se recommande surtout à nous par la composition historique à laquelle il a attaché son nom. C’est un abrégé de l’histoire universelle, commençant à la création du monde, et finissant à l’année 718 de l’ère arménienne, ou 1269 de J. C. Les sources auxquelles Vartan a puisé n’y sont point indiquées nominativement; mais, en examinant de près le caractère de sa narration, on peut conjecturer qu’il a dû mettre à contribution d’abord les historiens syriens, et quelquefois, mais plus rarement, les byzantins, parmi lesquels...
- source et suite wikipedia,

- HISEXTRAIT DE L'HISTOIRE UNIVERSELLE
- Vers cette époque (612 de l'ère arméniennes: 11 février 1163 — 12 février 1164), le siège patriarcal d'Arménie fut transféré dans une foule de lieux différents: à Garmir-vank', à Schough'r, à Dzovk’; enfin il fut fixé à Hrom-Gla. Cette forteresse avait été ainsi nommée, dit-on, d'un moine romain (grec) qui résidait dans ce lieu. Les musulmans la lui enlevèrent, et le prince Kogh-Vasil la conquit sur ces derniers : ensuite elle fut prise par les Francs,

[Josselin le Jeune,] seigneur de Hrom-Gla, étant allé à la chasse, tomba dans une embuscade et fut fait prisonnier par les musulmans, qui le traînèrent à Alep, où il mourut.

Sa femme, qui résidait à Hrom-Gla, envoya à Dzovk', et, ayant fait venir le patriarche arménien, lui remit la forteresse, en lui disant: « J'ai laissé un fils de l'autre côté de la mer (en Europe), chez mes parents; je m'en retourne, et s'il est encore en vie, je te l'enverrai, et, comme un fidèle dépositaire, tu lui remettras la place; s'il ne vient pas, il vaut mieux...

source remacle,

 
Vers Dorés - voir Pythagore,
- voir Hiéroclès d'Alexandrie dit Hiéroclès le Pythagoricien ou Hierocles Platonicus,

I Révère les dieux immortels. C’est ton premier devoir. Honore-les comme il est ordonné par la loi.
II Respecte le serment. Vénère aussi les héros, dignes de tant d’admiration, et les demeures terrestres ; rends-leur le culte qui leur est dû.
III Respecte ton père et ta mère, et tes proches parents.
IV Choisis pour ton ami l’homme que tu connais le plus vertueux. Ne résiste point à la douceur de ses conseils, et suis ses utiles exemples.
V Crains de te brouiller avec ton ami pour une faute légère.
VI Si tu peux faire le bien, tu le dois : la puissance est ici voisine de la nécessité. Tels sont les préceptes que tu dois suivre
.

.....
XXXI Ainsi, quand tu auras quitté les dépouilles mortelles, tu monteras dans l’air libre ; tu deviendras un dieu immortel et la mort n’aura plus d’empire sur toi.

 

Vers d'Or, philiki,
Les vers d'Or, Gallica,
Les vers d'or, coninx,
wikisource, les vers dorés,

Les vers d'or, source google,

 

Lysis de Tarente serait l'auteur des Vers dorés, souce wikiwand, voir item ci dessus

   
VELLEIUS PATERCULUS

- Velleius Paterculus (v. 19 av. J.-C. – v. 31 ap. J.-C.) est un historien romain. Son prénom serait Marcus selon Priscien1, un grammairien du VIe siècle, ou Publius selon une conjecture de Rhenanus, ou Caius selon le début de l'édition princeps.

- Velleius Paterculus fit ses premières armes comme tribun militaire en Thrace et en Macédoine. Il passa ensuite, toujours comme tribun, dans l'armée de Caïus Cesar (fils d'Agrippa et petit-fils d'Auguste) avec laquelle il fit campagne contre les Parthes en Arménie4. En 4 ap. J.-C., il succèda à son père comme préfet d'une aile de cavalerie dans l'armée de Tibère5 et prit part avec lui pendant neuf ans aux guerres de Pannonie, de Dalmatie et de Germanie.
....
source et suite de sa vie discutée sur wikipedia,

Oeuvres :
C'est vraisemblablement le désir de reconnaissance envers son ancien général, devenu empereur, qui en fit un historien. Son œuvre, l'Histoire Romaine, en deux livres, embrasse les événements principaux du monde gréco-romain depuis la prise de Troie jusqu'au consulat de Marcus Vinicius (30 ap. J.-C.) à qui il dédia son œuvre. D'où le titre, provenant de l'édition princeps, qui n'est pas représentatif, c'est plus une sorte d'Histoire universelle mais réduite.

- Histoire romaine sur remacle, Livre I, Livre II,

 

- sur ucl ac, Présentation des textes, par HANNICK J-M, vie, oeuvre, bibliographie, Textes choisis...

   
VICTOR Aurelius

- à préciser, clarifier ....
- voir item Sextus Aurelius Victor ...homonymie ....327 ?

- voir archive ouverte, Le principat d'Hadrien ???? de Alberto GIUDICE, .pdf

   
VIRGILE

Virgile, en latin Publius Vergilius Maro (né vers le 15 octobre 70 av. J.-C. à Andes, dans l'actuelle Lombardie et mort le 21 septembre 19 av. J.-C. à Brindes dans le Sud), est un poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste.

Son œuvre, notamment ses trois grands ouvrages qui représentent chacun un modèle dans leur style (L'Énéide en style noble, Les Bucoliques en style bas (ou humble) et Les Géorgiques en style moyen), est considérée comme une quintessence de la langue et de la littérature latine, ayant servi de référence et même d'idéal esthétique pour des générations de lettrés européens, en particulier chez les défenseurs du classicisme.

-wikipedia,

-Virgile est sans doute le poète latin le plus célèbre. Des textes comme les Bucoliques, les Géorgiques ou encore L'Énéide ont fait les joies et les cauchemars de tous les latinistes.
Il est surnommé le Cygne de Mantoue, en référence à l'élégance de sa poésie et à la ville du nord de l'Italie dans laquelle il est né.
D'aucuns affirment que passé un certain âge il suffit de relire Virgile.
- short edition, +++

- voir 2 eme Bucoliques, Virgile :
Le berger Corydon brûlait pour le bel Alexis, les délices de son maître, et il n'avait pas ce qu'il espérait.
source Bibliotheca Classica Selecta,

- Enéide, Livre IX Légende de Nisus et Euryale, les exploits de deux guerriers, un homme et un éphèbe dont l'amour soutient l'héroïsme.
source Bibliotheca Classica Selecta,

les thèmes valorisés :

- Oreste et Pylade,
- Castor et Pollux,
- Corydon et Alexis,
- Chiron et Achille,
- Nisus et Euryale, Livre IX,
- Harmodios et Aristogiton,
- Achille et Patrocle,
- Alexandre et Clitos,
- Ajax et Patrocle,
- Ménélas et Patrocle,
- Achille et Penthésilée,
- Antinous et Hadrien, voir et lire sur gaogoa/ Antinous,
- Alexandre et Hepaistion,
- Encolpe et Giton,

source Fernandez.D, L'Amour qui ose dire son nom, Stock; p 36 à 43


voir et lire pour ces thèmes
sur gaogoa/ Mythes/ choix Iconographies;
ou gaogoa/Cabotage choix Grèce Voyage, puis Erotique, choix Mythes ...

Traduction de l'oeuvre de VIRGILE, source remacle,
et
ici, sur agoraclass, Enéide, Bucholiques, Géorgiques

 

 

 

 


Castor et Pollux, Hansen, d'après l'original Prado

VITRUVE

Marcus Vitruvius Pollio, connu sous le nom de Vitruve, est un architecte romain qui vécut au Ier siècle av. J.-C. (on situe sa naissance aux alentours de 90 av. J.-C. et sa mort vers 15 av. J.-C.1). Son prénom Marcus et son surnom (cognomen) Pollio sont eux-mêmes incertains.

C'est de son traité, De architectura, que nous vient l’essentiel des connaissances sur les techniques de construction de l'Antiquité classique.

Après avoir été soldat en Gaule, en Espagne et en Grèce, constructeur de machines de guerre2, Vitruve devient architecte à Rome. Il nous dit de lui-même qu’il n’est pas grand, et se plaint des affres de l’âge3. Sa prose, à la fois technique et imagée, comporte essentiellement des phrases brèves, et son vocabulaire paraît avoir été celui des artisans.
Principalement connu pour ses écrits, Vitruve était lui-même architecte. Dans l’Antiquité romaine, l’architecture était entendue comme un vaste domaine qui comprenait la gestion de la construction, le génie civil, le génie chimique, la construction, le génie des matériaux, le génie mécanique, le génie militaire et la planification urbaine. Frontin mentionne Vitruve dans le cadre de la standardisation de la taille des tuyaux.

Le seul bâtiment, cependant, que nous savons être attribué à Vitruve est une basilique achevée en 19 av. J.-C.. Elle a été construite à Fanum Fortunae, aujourd’hui la ville moderne de Fano. La basilique de Fano a disparu totalement, si bien que son site même est encore incertain malgré plusieurs tentatives de localisation.
source et suite sur wikipedia,

Le traité d'architecture de Vitruve, Livre I à Livre X, wikipedia,
De l'architecture, Vitruve, sur remacle,
- Architectura :
Les dix livres d'architecture de Vitruve,
& en .pdf ici,
 

 


Filiation, wikipedia, et l'homme vitruvien
 
VOPISCUS Flavius

"vivait sous Constantin, IV, III eme siècle ?; son père et son grand-père étaient amis de Dioclétien. Ils furent témoins de l'entrevue du futur empereur avec la druidesse qui prédit le meurtre d'Aper. Il a écrit les vies d'Aurélien, de Tacite, de Florianus, de Probus, de Firmus, de Saturninus, de Proculus, de Bonasus, de Carrus, de Numerianus et de Carin. Il s'était proposé en outre de raconter la vie d'Apollonius de Tyane.
source et suite sur arbre cletique,

Textes sur le site de ugo.bratelli, :

Vie d'Aurélien :
... mais le divin Aurélien : si grand comme empereur, si ferme comme général, lui qui a fait rentrer l’univers tout entier sous la puissance romaine, nos descendants ne le connaîtront pas ! Nous préservent les dieux d’une telle faute ! Pourtant, si je ne me trompe, nous avons les Éphémérides écrites de ce grand homme, et même la relation authentique de ses guerres : vous devriez les prendre et les mettre en ordre, en y ajoutant des détails sur sa vie.
Vie de Tacite :
Vie de Florien :
Vie de Probus :
Vies de Firmus, Saturnin, Proculus, Bonose :
Vies de Carus, Numérien, Carin :

 

   
X,  
 
XENOPHANE - Xénophane, en grec ancien Ξενοφάνης (né vers 570 av. J.-C. à Colophon en Ionie, mort vers 475 av. J.-C.) est un philosophe pré-socratique, poète et scientifique grec. Exilé de Colophon tombé sous la domination perse, il semble avoir émigré en Sicile et s'être réfugié d'abord à Zancle et à Catane, avant de se rendre à Élée dont il fonde probablement l'école éponyme. Les données attestées ne permettent pas de déterminer s'il mourut à Élée, ou s'il retourna finalement à Colophon.

Il s’oppose fortement à l’anthropomorphisme et s’applique à démontrer l’unicité divine. Ses concepts philosophiques se retrouvent également chez Parménide dont il fut le maître ou l’élève, cette dernière hypothèse étant favorisée par les spécialistes. Seuls quelques fragments de ses poèmes ont subsisté ; ils ont été recueillis par Hermann Diels dans son ouvrage de référence Die Fragmente der Vorsokratiker (1903)

 

- Xénophane prône l'abandon du polythéisme et de la conception anthropomorphique des dieux, auxquels on a attribué tous les actes honteux12. Dans des satires d'un genre nouveau appelées « silles » (en grec ancien σίλλοι), Xénophane se livre à une fine critique des croyances polythéistes des poètes grecs anciens et de ses contemporains.
Platon, profondément influencé par Xénophane, reprend cette attaque contre la théologie homérique dans les livres II et III de La République. Xénophane va jusqu’à recommander de substituer à ce polythéisme une divinité unique, non humaine, principe de l'union de tous les phénomènes dans l'univers ; ce dieu unique dirige tout l'univers par l'effet de sa seule pensée, tout en demeurant parfaitement immobile. Il loue ensuite le philosophe d'avoir fait les dieux incorporels et d'avoir dit qu'unique et tout puissant, souverain des plus forts, un dieu ne ressemble à nous ni d'esprit ni de corps ;
.... Xénophane affirmait donc l'existence d'un dieu unique, sphérique, immobile.
En même temps, il rappelle que cette réalité ultime ne peut pas être connue avec certitude par les êtres humains dont la connaissance de la réalité se limite aux conjectures ou opinions.

 

- la plupart des ouvrages qu'il aurait écrits ont été malheureusement perdus. On doit se contenter de quelques textes pour toute base d'études afin d'approcher Xénophane, dont l’irremplaçable traité d'Aristote intitulé De Mélissos, de Xénophane, et de Gorgias, qui se révèle être en la matière l'ouvrage le plus complet, le plus important et sans doute même le seul en mesure d’exposer clairement l'ensemble des doctrines de Xénophane,

- On sait par Diogène LaërceNote 3 que Xénophane combattit avec vigueur les doctrines des physiciens ioniens, en particulier les systèmes d'Épiménide et de Thalès, ainsi que le système de Pythagore8. Il a attaqué les idéaux culturels à la mode qui se répandaient à travers l'enseignement des œuvres d'Homère et d'Hésiode : c'est la raison pour laquelle il prit Homère pour cible privilégiée de ses attaques car « tous, dès l'origine, ont appris d'Homère », écrit-il9. Il s'est ainsi efforcé de créer une culture nouvelle.

- Pour Xénophane, la Terre plate était infinie et ne flottait ni sur l’eau comme le prétendait Thalès, ni dans le vide comme le voulait Anaximandre, elle n'avait pas de limites, ni sur les côtés, ni en dessous et s'étendait dans toutes les directions. Les astres, soleil, comètes, planètes étaient des nuées incandescentes. Le mouvement des astres était rectiligne, donc les astres que l’on voyait n’étaient jamais les mêmes.
Chaque soir, ils s'éteignaient dans la mer ou le désert et il y avait, par le fait même, une infinité de soleils différents
- Xénophane s’élève contre l’ancienne culture aristocratique qui plaçait l’arété ( L’arété désigne donc l'aptitude à faire quelque chose, le pouvoir de remplir parfaitement une fonction ou d’accomplir une tâche jusqu'à l'excellence ; en ce sens, la force et la santé sont l’arété du corps, l'intelligence et la perspicacité, celle de l'esprit.) dans l’excellence de l’idéal athlétique, concrétisé dans les victoires olympiques ; alors que la cité rendait de vibrants honneurs au vainqueur de ces épreuves sportives, Xénophane s’insurge :

« Et pourtant, il ne l'a pas servi [sa patrie] comme je l’ai fait ; car notre sagesse est préférable à la force des hommes et à celle des chevaux ! C'est donc là une mauvaise coutume : il n’est pas juste de préférer la force à la sagesse. Car même si une cité compte parmi ses citoyens un bon boxeur ou un vainqueur à la lutte ou au pentathle, elle ne connaîtra pas pour cela un ordre meilleur (εὐνομίη) ; et une victoire à Olympie ne procure à la cité qu’une mince joie, car elle ne lui remplit pas ses greniers33. »
source wikipedia, ou wikiwand,

- DOX doxographie et fragments 
-XEN- DOXOGRAPHIE ET FRAGMENTS (DIELS) GREC, source remacle,

- voir Histophilo,

XENOPHILE de Chalcis -Xénophile (en grec ancien Ξενόφιλος) de Chalcis est un philosophe pythagoricien et musicien grec du IVe siècle av. J.-C.
-Maître d’Aristoxène1,2, auquel il enseigna la théorie de la musique, et disciple de Philolaos, il est l’un des derniers pythagoriciens3. Il serait mort à l’âge de 105 ans à Athènes4, sans jamais avoir souffert des maux de la vieillesse.
source wikipedia,
-  doxographie de diels (grec), source remacle,
   
XENOPHON

-Xénophon (en grec ancien Ξενοφῶν / Xenophōn) est un philosophe et chef militaire de la Grèce antique né à Erchia près d'Athènes vers 4302,N 1 av. J.-C. et mort vers 355 av. J.-C. Outre l’Anabase et la Cyropédie, il a écrit une suite à l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide intitulée Les Helléniques.

Bien que citoyen d'Athènes, Xénophon est néanmoins l'ami de Sparte. Aristocrate, partisan de l'oligarchie, et proche du roi Agésilas II, il combat notamment en Perse au service de Sparte3.

Xénophon, sans le savoir, ouvre la voie aux futures conquêtes d’Alexandre le Grand : dans l’Anabase, outre une description détaillée de son trajet en Asie, il montre qu'un corps expéditionnaire de soldats grecs peut traverser l’Empire perse invaincu. La campagne d'Agésilas en Asie Mineure confirme d'ailleurs la fragilité de l'Empire Perse.

On peut distinguer chez Xénophon quatre thèmes récurrents :

- wikipedia,
- Histoire-fr,

- TABLE DES MATIERES : ŒUVRES COMPLÈTES DE XÉNOPHON, TRADUCTION NOUVELLE AVEC UNE INTRODUCTION ET DES NOTES PAR EUGÈNE TALBOT,

source remacle,

"La défense de Socrate,
Philosophie de Socrate,
Socrate va-t-en guerre ...!
Socrate pédagogue,
Socrate conseiller ministériel à l'économie,
Socrate ripailleur !
Faite passer la sébile pour les Tyran !
Socrate jockey !
Socrate Commandeur !
Socrate "braconnier",

Histoire grecque...
Expedition de Cyrus
CYROPEDIE ..... (Tout ce que vous avez tjrs ....sur CYRUS ...)
AGESILAS,
LACEDEMONIENS,
"

préférer les traductions de de Luc BRISSON lorsqu'elles existent, à celle du sinistre homophobe CHAMBRY-P (voir les diverses traductions de ARISTOCLES-PLATON sur Gaogoa, ou passer par Platonisme et néo-Platonisme cadre ci-desous, et cliquer sur l'image haut droit).


Ci-dessous
source ugo.bratelli, traduction de Chambry,

- Xénophon, La république des Athéniens,
-
Xénophon, La république des Lacédémoniens,
- Apologie de Socrate ,
- L'hipparque ou le commandant de cavalerie ,
- Traité sur l'équitation ,
- Sur les revenus ,
- Hiéron ou sur le Tyran ,
- La Cyropédie ; au format PDF (1 Mo) ,

 

XUTHUS

- Xouthos (en grec ancien Ξοῦθος / Xoûthos, en latin Xuthus) est un philosophe du IVe siècle av. J.-C., disciple de Pythagore d’après Simplicios de Cilicie, maître de Démocrite, Archytas de Tarente, Xénophile de Chalcis en Thrace ; Phanton de Phlionte, Échécrate, Dioclès de Phlionte et Polymnastos de Phlionte.


-Il soutient que les principes sont le « rare » et le « dense », hypothèse qui conduit à l’affirmation de l’existence du vide, car, sans ces principes et le vide, il n’y aurait pas de mouvement. Selon lui, le monde ondule, en s’enflant et en diminuant comme la mer.
source wikipedia,


- Xouthos ou Bouthos, venant de Crotone, il soutenait que les principes sont le rare et le dense, hypothèse qui conduit à l'affirmation de l'existence du vide, car, sans ces principes et le vide, il n'y aurait pas de mouvement (Aristote, Physique, IV, IX, 216 b 22). Mais, selon lui, le monde ondule, en s'enflant et en diminuant comme la mer (Simplicius de Cilicie, Commentaire sur la Physique d'Aristote, 683, 24).
Il est envisageable que ce pythagoricien soit en fait Ion de Chio, puisque ce dernier était surnommé Xouthos.
source histophilo,

Voir Ecole Pythagoricienne, histophilo,


- doxographie de diels (grec), source remacle,

 
Z,  
 
ZACHARIAS le Scholastique

- Zacharie le Rhéteur, appelé également Zacharie le Scholastique et Zacharie de Mytilène, est un évêque et écrivain religieux de langue grecque ayant vécu à la fin du Ve et au début du VIe siècle.

Né à Maïouma, le port de Gaza, vers 465, il fit des études de rhétorique à Alexandrie vers 485. C'est là qu'il se lia d'amitié avec son contemporain Sévère de Sozopolis. Il étudia ensuite le droit en sa compagnie à Beyrouth (Berytus) vers 487-490. Appartenant à une famille chrétienne et très pieux, il initia au christianisme le futur patriarche d'Antioche, qui était à l'origine païen, et mena avec lui une vie austère parmi des ascètes monophysites de la région de Gaza. Mais des problèmes familiaux l'amenèrent à quitter la Palestine pour Constantinople, où il exerça les fonctions d'avocat (scholastikos).
Après 518, il renonça au monophysisme. Devenu métropolite de Mytilène (Lesbos) vers 527, il participa à ce titre au synode qui se tint à Constantinople en mai 536 sous la présidence du patriarche Mennas et condamna Sévère et ses partisans.
- Zacharie avait rédigé une Histoire ecclésiastique couvrant la période qui va de 451 à 491 (c'est-à-dire du concile de Chalcédoine à la mort de l'empereur Zénon). Elle a servi de matériau à celle d'Évagre le Scholastique, mais l'original grec ne nous est pas parvenu. Traduite en syriaque, elle a été utilisée dans une chronique plus vaste due à un anonyme de la fin du VIe siècle qu'on appelle, par commodité, le « Pseudo-Zacharie le Rhéteur ».... suite sur wikipedia,

L'œuvre la plus originale de Zacharie est sa biographie de son ami Sévère, conservée elle aussi seulement en syriaque. Écrite juste après l'avènement de ce dernier au patriarcat d'Antioche (512), elle vise à défendre l'évêque contre les attaques dont il faisait l'objet (on lui reprochait notamment d'avoir été dans sa jeunesse un païen convaincu). La Vie de Sévère constitue un document important sur la vie des étudiants dans les villes universitaires d'Alexandrie et de Beyrouth à la fin du Ve siècle, en particulier sur les conflits entre chrétiens et païens.
On possède par ailleurs de Zacharie une biographie d'Isaïe de Gaza (qui n'est conservée qu'en syriaque) ; celle de Pierre l'Ibère se réduit à quelques lignes.

En grec, nous sont parvenus un dialogue intitulé Ammonius (sur la création du monde) et deux écrits contre le manichéisme. source wikipedia,


- VIE   vie de SEVERE (traduit du syriaque) , source remacle,

 
Zarathoustra
Zarathushtra
ou Zarathoustra
- Zoroastre, Zarathushtra ou Zarathoustra (en persan : زرتشت ; en avestique : Zaraϑuštra ; en grec : Ζωροάστρης, en kurde Zerdest) est un « prophète », fondateur du zoroastrisme.
- voir Zoroastrisme ci-dessous
   
ZENOB de KLAG

- Il était Syrien, originaire de Klag, ville dont la position géographique n'est pas bien connue, mais qui devait être située dans le voisinage de la frontière d'Egypte, et disciple de saint Grégoire l'Illuminateur, qui le sacra plus tard évêque et abbé du monastère des Neuf-Sources, dont, suivant le témoignage de Jean Mamigonien, son trente-cinquième successeur, il conserva le gouvernement pendant vingt ans. Quoiqu'il ne le dise pas formellement, il résulte de l'ensemble de son livre qu'il dut vivre avec son maître dans une assez grande intimité, en remplissant auprès de lui des fonctions fort semblables à celles de secrétaire, car nous le voyons constamment à ses côtés.

Il ne nous reste rien autre chose de Zénob que son Histoire de Daron, district de la province de Douroupéran, sur les limites de l'Arménie et du monde syriaque, et berceau primitif du christianisme arménien. Cette histoire, qu'il écrivit par ordre et sous la dictée de saint Grégoire,
(Saint Grégoire l'Illuminateur ou Grégoire Ier l'Illuminateur (en arménien Գրիգոր Ա Լուսաւորիչ, en grec ancien Γρηγόριος Φωστήρ, en hébreu גרגוריוס המאיר ; né vers 257, mort en 331)
est le saint qui a évangélisé l'Arménie et qui en a été le premier catholicos. ) à la prière de plusieurs évêques, ses compatriotes, se compose, à proprement parler, de deux lettres, dont la première est consacrée plus particulièrement à l'introduction belliqueuse du christianisme dans le district de Darôn.
-
- HIS - histoire de DÂRON (traduit de l'arménien) 

source remacle,

- Le Haut Moyen Age de l'Arménie, globalarmenianheritage,
- Arménité, adic,

   
ZENOBIOS

- Zénobios1 (actif au IIe siècle) est un sophiste grec qui enseignait la rhétorique à Rome sous l'empereur Hadrien (règne de 117 à 138). Il reste connu comme l'auteur d'une précieuse compilation de proverbes grecs antiques, ses Proverbes (lat. Zenobii proverbia, grec Zênobiou Epitomê).
source et suite sur wikipedia,

- Zènobios, contemporain d'Hadrien, rédigea un résumé en trois livres des proverbes de Didyme Chalcentère et de Lucillus de Tarrha .
Zenobius sophista, Epitome prouerbiorum, sur Pinakes,
Recensio Athoa, mont Athos, pinakes, et autres, ...
- Zenobi athoi proverbia, Kentron,
Zènobios, contemporain d’Hadrien, rédigea, en trois livres, une ἐπιτομὴ τῶν Ταρραίου καὶ Διδύμου παροιμιῶν, qui représentait l’aboutissement de toute une tradition paroemiographique (avec en particulier les travaux de Dèmon, d’Aristote, de Théophraste, de Cléarque, de Chrysippe et d’Aristophane de Byzance : cf. O. Crusius, opuscule II dans le « Supplementum » du « Corpus Paroemiographorum Graecorum », p. 90).
Cette ἐπιτομή se présentait comme un exposé continu, et les proverbes et leurs explications trouvaient leur place dans le cours d’une étude synthétique. Mais aux alentours de 400 fut constituée une recension qui réduisait l’exposé continu à un simple catalogue de proverbes commentés et joignait aux trois livres de Zènobios un quatrième livre, sur les proverbes alexandrins, de Plutarque, défiguré de la même manière, et en cinquième position un catalogue alphabétisé lié à la deuxième sophistique. La recension athonite de Zènobios (« Zenobius Athous »), constituée avant Planude et représentée en particulier par un manuscrit découvert par E. Miller à l’Athos, conserve la répartition en livres et la disposition non alphabétique héritée des exposés continus de Zènobios et de Plutarque, mais elle a perdu, dans les manuscrits conservés, beaucoup d’éléments érudits.
....... suite sur journal open edition

- « Nous ramons tous sur le même bateau. » Citation de Zénobios - La Grèce en proverbes - IIe s
- " Trébucher deux fois sur la même pierre est honteux"
- " Autant de pays autant de moeurs."
- " De mauvais corbeau mauvais oeuf."
- " Trébucher sans tomber, c'est faire un grand pas".
- " Tu parles au sable de la mer",
- " S'il n'y a pas de viande, il faut se contenter de poisson salé!"

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Corpus paraemiographorum graecorum, I, 38.
Corpus paraemiographorum graecorum, I, 84

sur Internet archive, Corpus paraemiographorum graecorum, Leutsch & Schneidewin, latin/grec

- Epitome proverbium Lucil.Tarrhoei et Didymi Alexandrini secundum ordinem alphabeticum traecè, Florence, Philippe de Zunta, 1487

- L'horoscope d'Hadrien ?
- Histoires de Salustre, ?

 

- Destin des Proverbes de Zenobios sur Persee, Schneider.J
- Biographie universelle, book google,
- Proverbes, en grec, sur Bnf,
- Zenobius source manuscrites, en grec, biblissima, ...


- Dictionnaire des proverbes, Quitard P-M,

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HADRIEN

 
ZENODOTE d'Ephèse - Zénodote, en grec ancien Ζηνόδοτος / Zênódotos (330260 av. J.-C.) est un grammairien alexandrin.
Bibliothécaire de la Bibliothèque d'Alexandrie, , écrivain, poète, épigrammatiste, précepteur des enfants de Ptolémée, éditeur
- Né à Éphèse, il est le premier bibliothécaire de la bibliothèque d'Alexandrie. Ptolémée II Philadelphe a recours à ses services, ainsi qu'à ceux d'Alexandre l'Étolien et Lycophron de Chalcis pour mettre au point des éditions critiques des grands poètes grecs. Alors que ses collègues prennent en charge respectivement les tragédies et les comédies, Zénodote s'attaque à l'œuvre d'Homère. Il publie une Recension1 ainsi qu'un Glossaire2 de l’Iliade et de l’Odyssée, et rejette les Hymnes homériques comme étant postérieurs.
....Il expurge certains vers, en marque d'autres comme étant des interpolations et en corrige certains considérés comme fautifs. .... On dit des vers biffés par Zénodote et son disciple Aristarque de Samothrace qu'ils sont « athétisés », littéralement « refusés ».
- Zénodote est le pionnier d'une nouvelle façon d'étudier les classiques grecs. Ses disciples Aristarque de Samothrace et Aristophane de Byzance complètent ensuite son œuvre. Malgré cela, ils font ensuite l'objet d'un certain mépris de la part des écrivains postérieurs. Lucien de Samosate, écrivain du IIe siècle, raconte ainsi voir Homère en songe dans son ouvrage Histoires vraies3 et lui demander :

« Je lui demandais au sujet des vers athétisés s'il les avait écrits, et lui de répondre qu'ils étaient tous de lui. Alors je condamnais les discours pédants des grammairiens Zénodote et Aristarque. »

— (trad. de Marcel Caster)
source et suite sur wikipedia,

-
.....
II fut aussi le premier à donner une édition critique des poèmes homériques, d'après les plus anciens manuscrits contenus dans la bibliothèque. Ses travaux servirent de point de départ à Aristarque, qui les améliora : ce qui en reste a été publié par Düntzer, à Goettingen, en 1848 (de Zenodoti studiis homericis). (H. Borneque).
Zénodote sur cosmovisions,

- On lui doit aussi un glossaire (Γλῶσσαι Ὁμηρικαί), où il explique des vocables épiques, dans l’ordre alphabétique.
Zénodote est l’inventeur d’un signe (σημεῖον), obel (ὀϐελός· ) (÷ forme ancienne, ou †,un obèle en forme de dague, ; ou ‡, double obèle, ou , obèle pointé, indiquant une condamnation (athétèse). Sans supprimer les vers qu’il juge inauthentiques, Zénodote exprime son doute par la marque de l’obel dans la marge et laisse ainsi toute liberté d’appréciation au lecteur.
source chaerephon,
L'obèle était destiné à signaler le début des vers considérés comme douteux dans l'œuvre des poètes, et principalement d'Homère. Par extension, il fut utilisé pour indiquer le début de tout passage interpolé ou à retrancher (locus deperditus), ou tout ajout non attesté par la forme primitive du texte. La fin de ces passages est généralement indiquée par deux points superposés (:) .
l 'obèle primitif ÷ obélus (ou obelus) a été adopté en mathématiques pour signifier la division ÷. source wikipedia,

- Zénodote sur remacle, Anthologie Palatine,

- La bibliothèque d’Alexandrie avait recueilli de nombreuses copies du texte homérique provenant de régions variées, dont Athènes. On suppose que Zénodote a choisi une version de référence qu’il aurait corrigée par des emprunts à d’autres manuscrits. Les philologues modernes pensent que le texte de référence est l’édition établie sous Pisistrate. On a longtemps pensé que la division en vingt-quatre chants datait de cette époque, mais il semblerait qu’elle soit plus ancienne. C’est ce que tendent à montrer l’étude des transitions d’un chant à l’autre, qui présentent une grande cohérence, ainsi que le témoignage de deux des plus anciens papyrus d’Homère. L’un de ces papyrus, conservé à la Sorbonne, paraît confirmer, par un signe dans la marge, l’antériorité de cette division.
source et suite Livres Fonfateurs, L'Illiade et l'Odyssée, P.Morantin, sur bnFclass,

voir Démétrios de Phalère.

 

 

 


Extrait d'Homère, L'Odyssée, Chant X, v 418-482
Extrait du rouleau de payrus de Ghoran, 1900,
Extrait du site class bnf,

 
ZENON de Cytium
ou de Kition
 Zénon, fondateur du stoïcisme, né à Citium en Chypre vers l'an 360 av. J.-C. ?, était fils d'un riche marchand, et se livra d'abord lui-même au commerce ; mais il y renonça après avoir éprouvé une perte considérable. Entrant par hasard chez un libraire d'Athènes, il y rencontra les Mémoires de Xénophon sur Socrate, et conçut dès lors un goût si vif pour la philosophie qu'il voulut s'y livrer tout entier.
Il entendit le cynique Cratès, le mégarique Stilpon, les académiciens Xénocrate et Polémon, puis se fit un système propre, et, vers l'âge de 40 ans (300 av. J.-C), ouvrit une école sous un célèbre portique d'Athènes,
le Pécile : c'est de là que cette école est nommée le Portique ou Ecole stoïcienne (du grec stoa, portique). L'éclat de ses leçons, l'élévation de sa morale, et plus encore les beaux exemples qu'il offrait dans sa conduite attirèrent auprès de lui de nombreux disciples : on comptait parmi ses auditeurs Antigone Gonatas, roi de Macédoine. Il mourut dans une extrême vieillesse, entouré de la vénération universelle, vers 263 av. J.-C.

Zénon s'était surtout proposé de rétablir dans toute leur autorité la vertu, ébranlée par les Epicuriens, et la vérité, attaquée par les Sceptiques. Il divise la science en 3 parties : Logique, Physiologie (science de la nature) et Morale ; mais chez lui, les deux premières ne font guère que préparer à la troisième.

Dans la Logique, il s'attache surtout à déterminer le criterium de la vérité : il le place dans les perceptions des sens approuvées par la raison, et proclame que toutes nos idées ont leur première source dans les sens : Nihil est in intellectu quin prius fuerit in sensu.
Dans la Science de la nature, il distingue, pour le monde comme pour l'homme, deux principes : l'un passif, la matière, le corps ; l'autre actif et vivifiant, Dieu et l'âme humaine. Néanmoins, il fait de l'âme un air ardent, une espèce de feu, et conçoit de même Dieu comme un principe igné universellement répandu, qui par son action anime chaque chose, et qui par sa providence dirige tous les êtres selon les lois immuables de l'ordre ou de la raison.
En Morale, il prescrit de se conformer à ce même ordre, qui est la loi de Dieu, et donne pour règle de suivre la nature (sequi naturam) ou la droite raison.
....

- histoire et spiritualité,
- Philo5,

Presque tout ce que nous savons sur la vie de Zénon provient de Diogène Laërce (DL), qui consacra au fondateur de l'école du Portique la première partie du septième livre de ses Vies et doctrines des philosophes illustres, rédigées au début du IIIe siècle de notre ère, et souvent fondées sur des documents de première main ; Diogène Laërce s'appuie entre autres sur une biographie (perdue) composée par Antigone de Caryste, lequel a très vraisemblablement fréquenté le philosophe dans sa jeunesse.

source et suite sur wikipedia,

ZENON d'Elée

Zénon d'Élée (en grec ancien Ζήνων / Zếnôn), né vers 490 et mort vers 430 av. J.-C., est un philosophe grec présocratique.

Surnommé « le Palamède d'Élée », selon une interprétation de Diogène Laërce qui identifie un palamède, c'est-à-dire un habile dialecticien, dont parle Platon dans le Phèdre, avec Zénon. Il serait le principal disciple de Parménide, qui fut aussi son amant : Platon, dans le dialogue du Parménide, rapporte non sans complaisance, une rumeur ambiguë selon laquelle Zénon aurait été l'amant de son maître.
(Persistance des du commérage hystérique...Hystorique)
Zénon vécut comme Parménide à Élée, ville située dans le sud de l'Italie. C'est l'un des représentants de l'École d'Élée.

À l'âge de 40 ans environ, il est probable qu'il accompagna son maître lors d'un voyage à Athènes, ville où il enseigna quelques années. Périclès et Callias auraient été de ses élèves.

Diogène Laërce raconte qu'il serait mort torturé pour avoir pris part à une conspiration contre un tyran d'Élée. Toujours selon Diogène Laërce, Aristote attribue à Zénon d'être l'inventeur de la dialectique (méthode de raisonnement qui cherche à établir la vérité en défendant successivement des thèses opposées) ; l'œuvre de Zénon a été consacrée à argumenter contre les contradicteurs de son maître.

Son œuvre n'est connue que par les citations qu'en ont faites les auteurs anciens, en particulier Aristote.

On croit souvent que ces paradoxes ne visent qu'à prouver que le mouvement n'existe pas. Il faut en fait les replacer dans une perspective beaucoup plus large, celle de la pensée éléate de l'« infini » ou de l'« illimité ».

Les paradoxes de Zénon sont présentés et commentés dans la Physique d'Aristote (VI,IX).

Un mobile pour aller de A en C doit d'abord arriver en B, qui se trouve entre A et C. Mais avant d'arriver en B, il doit d'abord arriver en B' situé entre A et B, et ainsi de suite... In fine, le mobile ne pourra donc pas arriver en C au bout d'un temps fini.

Si Achille situé en O poursuit une tortue qui se trouve en A. Le temps qu'il arrive en A, la tortue sera en B. Achille devra donc ensuite aller en B. Mais alors la tortue sera en C, et ainsi de suite. Achille pourra se rapprocher sans cesse de la tortue, mais il ne pourra jamais la rattraper.

Une flèche qui vole est en fait immobile. En effet, à chaque instant, elle est dans un espace égal à elle-même. Elle est donc à chaque instant au repos. Si on décompose le mouvement en une suite d'instants, elle ne peut donc pas se mouvoir, puisqu'elle est constamment au repos.

Un train (succession de masses égales) croise sur un stade un train qui va en sens inverse et un train immobile. Dans le même temps où il parcourt deux wagons du train immobile, il croise quatre wagons du train allant en sens contraire. Donc le train a parcouru dans le même temps deux distances différentes. On peut aussi dire que la moitié d'une durée est égale à cette durée puisqu'il faut le même temps pour parcourir deux wagons que pour en parcourir quatre.

Si un boisseau de mil fait du bruit en tombant sur le sol, de même un seul grain devrait faire du bruit, et même un dix-millième de grain, mais ce n'est pas le cas.

source et suite sur wikipedia, ou wikiwand,

- Zénon sur chronomath,

-
- ZEN-   doxographie de diels (grec), source remacle,


Le philosophe grec Zénon d'Eléa montrant à ses disciples les portes de la vérité et du mensonge. by Carducci
Fresque du 16th de El Escorial, Madrid,
ZONORAS
ZONARAS

- Jean Zonaras (né vers 1074, mort après 1159) est un haut fonctionnaire, théologien et historien byzantin du XIIe siècle. Après une brillante carrière dans la fonction publique et à la suite semble-t-il d’une tragédie familiale, il se retira au monastère de Sainte-Glykéria où il rédigea son Épitomé historion, un abrégé de l’histoire du monde d’Adam à Alexis Ier. Fervent chrétien, partageant les valeurs de l’aristocratie civile, il fut l’un des principaux historiens qui, avec Anne Comnène, Nicéphore Bryenne et Jean Cinnamus, devaient redonner un nouveau souffle à ce genre littéraire au XIIe siècle.
- L’Épitomé historion4 (« Épitomé des Histoires »)N 2 est la plus longue histoire écrite en grec jusqu’alors à nous parvenir intacte. Le terme d’« épitomé » ou abrégé se réfère ici non à l’œuvre d’un auteur en particulier, mais à chacune des sources qu’il condense5, ce qui en fait un travail de recherche et de synthèse considérableN 3. Les versions manuscrites se composent de deux tomes extrêmement volumineux, alors que les éditions imprimées subséquentes correspondent aux dix-huit livres de l’œuvre.
-Le livre I rapporte l’histoire des Juifs de la Création à la déportation à Babylone. Zonaras y résume à la fois la Bible des Septante et les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe. Viennent ensuite l’histoire des Babyloniens, des Perses, des Grecs et des Romains jusqu’à la conquête de Jérusalem.
- Le livre II s’ouvre sur la naissance de Pompée en 106 av. J.-C. et suit à nouveau l’Histoire romaine de Dion Cassius du livre XLIV à sa conclusion au livre LXXX (second consulat de Dion en 229 ap. J.-C). Pour la période allant du IIe au VIe siècle, Zonaras reprend, pour les premiers siècles, la Res Gestae d’Ammien Marcellin puis l’ Histoire chronologique de Jean d’Antioche et la Chronographie de Jean Malalas, lesquels copiaient l’Épitomé chronologique d’Eustathe d’Épiphanie. Pour les règnes de Justin Ier et de Justinien, la source principale est manifestement la dernière édition de la Chronographie de Jean Malalas, alors que pour la période allant de 565 (mort de Justinien) à 813, la source principale est la Chronographie de Théophane. La période suivante allant jusqu’à l’avènement d’Alexis Ier s’appuie sur l’Histoire de Jean Skylitzès et la Chronographie de Michel Psellos.
- source et suite sur wikipedia,


- HIS
histoire des Romains (en cours), source remacle, Table des M,

Zoroastre,

Zoroastrisme

Zarathoustra

- Zoroastre, Zarathushtra ou Zarathoustra (en persan : زرتشت ; en avestique : Zaraϑuštra ; en grec : Ζωροάστρης, en kurde Zerdest) est un « prophète », fondateur du zoroastrisme.
- Il serait né dans le Nord ou l'Est de l'actuel Iran. Traditionnellement, l'histoire de sa vie est présentée comme se déroulant entre les VIIe et VIe siècles av. J.-C. mais de nouvelles études tendent aujourd'hui à repousser cette estimation pour finalement situer sa vie entre les XVe et XIe siècles av. J.-C.
- Quelques bribes de sa vie sont connues grâce aux hymnes gathiques (en persan گاتاها) de l'Avesta (en persan اوستا), rédigés dans une langue indo-iranienne archaïque, vieille d'environ 3 000 ans, l'avestique. Celle-ci se montre très proche des textes védiques indiens du Rig-Véda, où l'on retrouve le même type de grammaire que dans le livre saint de Zoroastre.
- Depuis les années 1980, une partie des chercheurs ont toutefois émis l'hypothèse que Zarathustra ne serait pas une figure historique, mais mythologique[2]. En effet, en dehors des témoignages étrangers ou tardifs, les Gathâs, la partie la plus ancienne de l'Avesta, font de Zarathustra la figure idéale du prêtre, et non l'auteur ou le prophète à l'origine d'une réforme religieuse comme on a tendance à le croire
- Zoroastre, dit « fils d'Ormuzd »[4], « fils d'Horomasde »[5] ou « fils de Pouruchaspa », ce qui est une métaphore[6] car ce nom n'est pas celui de son père biologique mais de sa divinité, Ohrmazd, aurait commencé sa vie comme prêtre de la religion régnant alors en Perse, le mazdéisme, qui comportait entre autres de nombreux rites sacrificiels, en particulier d'animaux. Il eut une série de visions, dans lesquelles il vit Ahura Mazda (en persan : اهورامزدا), divinité suprême, et commença alors une prédication passionnée, prêchant :

La réforme religieuse de Zoroastre ou Zarathoustra a pour principal effet d'orienter la religion mazdéenne vers le monothéisme au bénéfice du dieu Ahura Mazdâ (pehlevi : Ohrmazd), entouré d'un certain nombre d'entités. Ahura Mazda est seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et de libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au ciel ou au purgatoire.

Les textes religieux du zoroastrisme sont contenus dans l'Avesta, qui comporte deux parties : les Gathas, poèmes attribués à Zoroastre, et les Yasna qui constituent les textes liturgiques en tant que tels.

Il eut une série de visions, dans lesquelles il vit Ahura Mazda (en persan : اهورامزدا), divinité suprême, et commença alors une prédication passionnée, prêchant :

* la venue du Royaume de Justice, la coopération à l'œuvre de Dieu (Ahura Mazda), sous peine de châtiment total ;
* le dieu Ahura Mazda, élevé au rang de dieu suprême, reléguant les autres divinités de la religion à un rang secondaire ;
* une forme de monothéisme (Ahura Mazda) et de dualisme à la fois, dualisme cosmique (Esprit Saint/Esprit Mauvais) et dualisme éthique (bien/mal).
* la critique des pratiques de la religion traditionnelle notamment le culte de Mithra (le mithraïsme)
* la condamnation de la consommation de boissons enivrantes — haoma (cf. le soma, en sanskrit) —, qui empêche l'homme de réfléchir avec clarté et qui avait cours dans le mithraïsme.

L'ancienne religion perse était soutenue essentiellement par les familles aristocratiques guerrières. Or les arguments de justice et de conscience personnelle heurtèrent profondément les coutumes et les mentalités de ces mêmes vieilles familles. Non seulement ses idées ne plurent pas, mais surtout elles remettaient en cause le pouvoir établi. Pourchassé par le peuple, il dut s'enfuir pour sauver sa vie.

source et suite Zoroastre, sur wikiwand,
- zoroastrisme, sur wikiwand,
- Zoroastre, Zoroastrisme, Gathas, Avesta,

 

 


source gif-maniac,

 

Farvahar (ange gardien) , source EnRoutePouIran,

 
ZOSIME
- Zosime est un historien grec ayant vécu à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle, auteur de l'Histoire nouvelle consacrée aux derniers siècles de l'Empire romain d'Occident.
C'est une source historique particulière, Zosime étant un païen antichrétien avec des convictions plus prononcés que les historiens contemporains.
- Les indications concernant Zosime ne proviennent que de son œuvre et des informations limitées du codex de Photios.
- En dépit de ses partis pris, le travail de Zosime reste un témoignage incomparable sur la fin de l'Antiquité romaine, qui complète précieusement l'histoire d'Ammien Marcellin, lui aussi païen et d'origine grecque. Mais Zosime se révèle unique car le paganisme y est beaucoup plus affirmé, et virulent envers le christianisme, quand Ammien et l'auteur anonyme du De viris illustribus urbis Romae se révèlent réservés et que l'auteur de l'Histoire Auguste est plus dans l'humour (parodie de la correspondance de Saint-Jérôme)
- Vu le caractère anti-chrétien global, la diffusion de l'écrit de Zosime fut limité. Les témoignages antérieurs, antiques et modernes sont pour la plupart hostiles contre Zosime16, tel Bossuet, le traitant comme « L'ennemi le plus déclaré du christianisme et des chrétiens »
- on suppose que Zosime illustre la chute de l'Empire par les ravages des Goths, poussés par les Huns, et par l'occupation de l'ancienne capitale, Rome, par les Barbares.

Tout au long de son récit, Zosime estime que la dégradation de la situation est due à deux causes principales :

  • La négligence de Constantin, davantage préoccupé par son faste et ses plaisirs que par la sûreté des provinces frontières, dont il retira les garnisons, et par la prospérité de l'État, auquel il porta un coup funeste en transférant le siège impérial à Byzance. Le mal s'était aggravé sous Constance II, et Julien eut à peine le temps d'en réparer les effets ;
  • La protection accordée à un culte nouveau, le christianisme, et l'abandon des dieux auxquels les Romains devaient depuis si longtemps leur gloire et leur prospérité.

Ces conclusions sont influencées par les convictions de Zosime, sans doute l'un des derniers auteurs païens. Son texte révèle par ailleurs qu'il n'hésitait pas à accorder foi aux prodiges, aux oracles, aux causes surnaturelles, bien que ce point de vue fût habituel chez de nombreux auteurs de la fin de l'Antiquité.


- il semble que Zosime dépend uniquement d'Eunape (dont l'Histoire Universelle s'arrête en 404) pour la grande majorité de l'ouvrage et d'Olympiodore de Thèbes (il change à V, 26) pour la partie postérieure à 406. Dès le changement de source, Zosime utilise plus de mots latins et est centré en occident8. On le décrit comme passif face à ses sources : il ne s'en écarte jamais, y compris lors des digressions, et ne cherche à combler les manquements et imprécisions ; lorsqu'il changea de source, la période de 404 à 406 n'est pas abordée, ne trouvant pas de substituts. Les écrits sur la décadence de l'empire romain proviennent cependant de Zosime

Structure de l'Histoire ;

  • Le Livre Premier, après un très rapide survol de l'histoire de la Grèce antique et de la période républicaine de Rome, commence en fait avec Auguste, mais les empereurs des deux premiers siècles sont tout juste énumérés. Le récit ne prend vraiment corps qu'à partir du IIIe siècle, fournissant notamment des détails sur les incursions germaniques et les campagnes d'Aurélien contre Palmyre.
  • Le récit du livre Premier s'interrompt avec la mort de Carus et de ses fils (284), et le livre II reprend après une lacune par une digression sur les Jeux séculaires puis se poursuit à partir de l'abdication de Dioclétien (305) jusqu'à la veille de l'élévation de Julien à la dignité de César10. La lacune concernant Dioclétien et la tétrarchie entre 284 et 305, dont il nous reste des fragments de Jean d'Antioche, est probablement l'acte d'un lettré chrétien qui aurait arraché cet extrait, marqué par les persécutions des empereurs, que Zosime a dû probablement approuver ou bien il exprima une réaction païenne virulente insatisfaisant les chrétiens11,12.
  • Le livre III narre le règne de Julien, d'abord César puis Auguste, et celui de Jovien (355-364).
  • Le livre IV raconte les années 364-395 (Valentinien Ier, Valens, Gratien, Valentinien II, Théodose Ier). À partir de 376-378, la narration est défectueuse avec plusieurs lacunes et événements sautés, il est probable qu'Eunape fut confronté à un manque de source de qualité, probablement Nicomaque Flavien dont les annales s'arrêtèrent à ce moment, cela se ressent sur Zosime13.
  • Le livre V met en scène les événements d'Orient de 395-404 et ceux d'Occident de 407- 409. Un folio à V, 22 fut soigneusement découpé et manquant, probablement pour les mêmes raisons que la lacune de la tétrarchie14.
  • Le livre VI et dernier, très bref et inachevé, englobe le récit des événements de quelques mois, de 409 à l'été 410, et s'interrompt peu avant le sac de Rome par Alaric.

La fin du monde :

Bien que la conclusion de son ouvrage nous manque, on suppose que Zosime illustre la chute de l'Empire par les ravages des Goths, poussés par les Huns, et par l'occupation de l'ancienne capitale, Rome, par les Barbares.

Tout au long de son récit, Zosime estime que la dégradation de la situation est due à deux causes principales :

  • La négligence de Constantin, davantage préoccupé par son faste et ses plaisirs que par la sûreté des provinces frontières, dont il retira les garnisons, et par la prospérité de l'État, auquel il porta un coup funeste en transférant le siège impérial à Byzance. Le mal s'était aggravé sous Constance II, et Julien eut à peine le temps d'en réparer les effets ;
  • La protection accordée à un culte nouveau, le christianisme, et l'abandon des dieux auxquels les Romains devaient depuis si longtemps leur gloire et leur prospérité.

Ces conclusions sont influencées par les convictions de Zosime, sans doute l'un des derniers auteurs païens. Son texte révèle par ailleurs qu'il n'hésitait pas à accorder foi aux prodiges, aux oracles, aux causes surnaturelles, bien que ce point de vue fût habituel chez de nombreux auteurs de la fin de l'Antiquité.

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