Hénologie
Science de l'Un
Lacan,
Parménide d'Elée,
Platon 2.0, le Parménide
Aristote
Article de Ferdinand Alquié sur la Métaphysique
voir aussi Paul Ricoeur Prise de vue, sur l'ontologie
   
S-VI : Le désir et son interpétation, Lacan, 03 juin 1959
S-XX, Encore, 1972-1973 16 janvier 1973, p113 (version STAFERLA)

SXIX : ...ou pire, 1971-1972, Lacan,

et SXIX bis, le Savoir du psychanalyste, 1971-1972, Lacan

09 févier 1972,
15 mars 1972,
19 avril 1972,
04 mai 1972, (p93, le savoir du psychanalyse) ((h)énologie )
10 mai 1972,
01 juin 1972, ( le savoir du psychanalyste)

"Les" Parménide :
-Tout d'abord, éviter les confusions entre d'un côté :
Parménide d'Elée (Pré socratique) et le Parménide de Platon . Le premier est un philosophe (école pythagoricienne(1), fils de Pyrès), élève de Xénophane, qui vécu 500 -JC. Philosophe de la Nature, il est le premier à affirmer que la terre est sphérique et repose au centre du monde. Le Soleil produit deux éléments, le Feu et la Terre. L'Univers est Un, inengendré, sphérique, immobile, et limité. Le chaud et le froid constiute toute chose. Ame et intellect sont identifiées. Sa philosophie porte su la Vérité et sur l'Opinion.
Il est l'auteur du Poème ..de la Nature :" I-Les cavales qui m'emportent au gré de mes désirs .... , II, Allons je vais te dire et tu vas entendre quelles sont les seules voies de recherche ouvertes à l'intelligence : l'une, que l'être est, que le non être n'est pas,chemin de la certitude, qui accompagne la vérité; l'autre, que l'être n'est pas, et que le non être est forcément, route que je te dis, tu ne dois aucunement te laisser séduire. Tu ne peux avoir connaissance de ce qui n'est pas, tu ne peux le saisir, ni l'exprimer; III, car le penser et l'être sont une même chose; IV - Il faut penser et dire ce qui est, car il y a être : il n'y a pas de non-être; voilà ce qu'il faut proclamer."

de l'autre :
Platon
se réfère à Parménide d'Elée pour écrire le dialogue Le Parménide ou des Idées. Comme dialogue de référence il remplace le Timée. Le Parménide est la description des degrés de l'être assimilés à des divinités, et procédent de l'Un (voir la seconde partie du Parménide).
Partie I : . Parménide et Zénon (qui étaient amants) s'intérrogent sur l'Univers, sur l'Etre et l'Un, et Platon y fait l'hypthèse de FORMES séparées du SENSIBLE dont elles rendent compte par un rapport de participation. L'unité et la pluralité sont au centre de leurs préocupations : Y-a-t-il Unité formelle, Unité matérielle et pluralité sensible (2 causes, 2 principes, le chaud, le froid; le feu, le terre; l'être, le non-être.) . Parménide prouve que l'Univers est Un, Zénon que les choses sensibles multiples ne sont qu'apparences (ontas: = chose, pluralité, multiplicité des choses, dans l'apparence, ou = étants, réellement existant, soit une pluralité ontologique). Pour Zénon il n'y a pas de divisibilité illimitée des grandeurs mathématiques et donc pas de thèse tenable sur l'existence d'une pluralité. Pour Parménide, les Pythagoriciens distingueent l'être et le non-être, qui réunis constituent le Cosmos : => que le non-être est et qu'être et non être sont et différents et identiques.
Le Parménide peut aussi être lu dans sa première partie comme une critique des FORMES.Dans le Phédon et la République les Formes sont présentées comme immanentes aux choses sensibles et considérées comme des paradigmes transcendants et ensuite assimilées à des concepts. Rejeter l'hypothèse des Formes revient à détruire la pensée, le discours.
Quelle est la nature des Formes ? Quelle est l'étendue de leur domaine ? Y-a-t-il participation des choses sensibles aux Formes ? Si oui, en partie ou en totalité ?
Finalement les Formes sont à part des choses sensibles, séparées. Si a participe de la Forme, a n'est pas identique à la Forme et inversement. Les Formes sont "en-soi", ne dépendent d'aucune réalité supérieure, y compris le Bien ( le Beau, le Juste).
Les Formes sont définies négativement par rapport aux choses sensibles, sont objets de raisons et non de sens, universelles et innomables !
Une et identiques. (-les réalités morales, dont les idées négatives, -les éléments et genres naturels : Homme, Feu, Eau,) ces formes sont des substances et n'ont pas de contraire, ces Formes sont des réalités naturelles ou artificielles. Il y aurait des Formes dans toute chose matérielle.

Si la séparation des Formes était totale, elles n'auraien aucun intérêt, il y a donc un degré de PARTICIPATION qui implique l'attribution, la nomination, mais dilemme sur le DEGRE de participation !!

La remonté à l'infini fait intervenir le dilemme de la participation et le paradoxe de la divisibilité.
La pensée est-elle une Forme ? Si le sensible participe des Formes, si les Formes sont les pensées, le sensible participe de la pensée, au contenu des actes de pensée.
Pariciper à une Forme, c'est ressembler à cette Forme, en être une image dans une relation symétrique.

Les Formes sont séparées des choses sensibles, indépendantes, mais les choses sensibles ne sont pas séparées des Formes. Elles n'existent pas indépendemment des Formes, elles n'en sont que les Images.
Si les Formes étaient séparées, elles seraient inconnaissables et les choses sensibles seraient inconnaissables de la divinité d'où la nécessité de la Participation. Etre F , cest n'admettre rien de ce qui n'est pas F. Etre relatif, c'est être en relation avec quelque chose.
Recevoir un nom implique le prémisse de la relation. Si on refuse l'existence des Formes, la raison n'aura plus d'objet et le discours n'a plus de signification.

Partie II : cette partie doit servir à comprendre la 1 ere partie sur les Formes.
L'univers comme Unité ou comme Pluralité et non Les Formes ou l'UN des néo-platoniciens.
Les déductions de le 2d partie forment un arbre. Méthode déductive,
Hypothèse, règle de la logique, théorème

Hen présente plusieurs sens :
1) le nombre Un, le premier des nombres, sans partie, complétement Un.
Etre Un, c'est impossible, sauf pour le Un lui même, ne pas avoir de partie revient à être absolument Un.
2) tout ce qui possède des parties, les autres nombres, impliquent l'Un :
   a-comme unité s'attachant au tout
   b-comme unité s'attachant aux parties, qui elles même présentent un ordre
Si l'Un n'est pas le Tout ne peut exister.

Dans le Timée, les choses sensibles ne sont que les images des Formes dont la présence dans le monde sensible est médiatisée par les MATHEMATIQUES introduites par un démiurge qi de retire sa tâche terminée.

(1) Les Pythagoriciens :
-Ne renconnaissent qu'une seule espèce de nombre, les nombres mathématiques. (ex : les Nombres cardinaux sont différents des ordinaux.)
-Ce nombre n'est pas séparé des sensibles.
-Les corps en sont composés, ce sont des agrégats d'unités.
-Il y aurait des grandeurs physiques indivisibles.
-Le nombre arthmétique est une pluralité d'unité indivisible.
-Les unités auraient une grandeur.
-Les choses sont nombres .
-Les pythagoriciens appliquent aux choses physiques des théorèmes arithmétiques
Le nombre est conçu comme corporel, pas différent du corps physique.

ARISTOTE, Métaphysique, livre B, chap IV, p108,
110: L'être total est il tout ensemble matière et forme ?
Si les Principes ont une unité d'espèce, rien ne peut plus être numériquement un, pas même l'Un, non plus que l'Etre.
Individuel : ce qui est Un numériquement
Universel : ce qui est commun à tous les individus [ d'un même ordre]
Les Principes sont différents, les uns éternels, les autres périssables.
114 : Pour Platon et les Pythagoriciens la substance des choses est d'être l'Un et l'Etre en soi
115 : Pour Empédocle, l'Un c'est l'Amitié, cause de l'unité de toute chose,
pour d'autres, dont Parménide, c'est le Feu, ou l'Air.
Si l'Etre et l'Un , substance et attribut, sont universels, s'ils sont quelque chose, comment y a t il quelque chose en dehors d'eux ?
Pour Parménide, tous les êtres sont une Unité et cette unité est l'Etre.
116 : Si l'Etre est une certaine grandeur, il est corporel, le corps possède l'Etre dans toutes ses dimensions.
Platon, la République, au delà de l'être
Parménide, l'Un supérieur à l'être,
Heidegger, être et étant !