J.LACAN                         gaogoa

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XXII- R.S.I    1974-1975
      
version rue CB                                note
séance relue et complétée par Ignacio Gárate-Martínez à partir d'une source sonore

11 mars 1975

 

       (p98->) (ou page 1) J'ai eu deux raisons d'encouragement, soit de me remettre ( qu'est-ce que c'est alors l'autre, c'est pas le vôtre ? Qu'est-ce que c'est que celui-là, hein ? Bon, alors enlevez-le, c'est un de trop ! ) Bon. J'ai eu deux raisons d'encouragement enfin, à ce que, je veux dire, à prendre un biais autre que celui où vous m'avez vu la dernière fois, c'est, c'est que comme j'ai eu la faiblesse d'autoriser la publication de ces séminaires dans un certain bulletin, j'ai eu, du même coup, la contrainte de, de devoir regarder les deux premiers qui devaient, qui devaient sortir dans le deuxième numéro de ce bulletin ; et que, somme toute, je me suis dit enfin, que malgré la difficulté qu'il y a, non pas, bien sûr, à m'orienter mais à soutenir votre intérêt, à soutenir votre intérêt par ce que j'énonce cette année du R . S . I . , eh bien, mon Dieu, même ces, ces premiers frayages des deux premiers séminaires n'étaient pas si insoutenables.

    La deuxième raison d'encouragement m'a été apportée par la réponse ; à savoir, enfin la réponse, je ne suis pas sûr que ce soit simplement une réponse, je veux dire que les personnes qui m'ont envoyé deux papiers sur les noeuds, et très spécialement les noeuds  borroméens, à savoir Michel Tomé et Pierre Soury, leur papier avait quelque chose de tout à fait digne d'intérêt.

    C'est à ces papiers que répondent les petits dessins du rang inférieur. Pour les premiers, ils continuent à, ceux du premier rang continuent à, enfin continuent, font la suite de ce que j'ai à vous dire, de ce que je me suis proposé de vous dire cette année.

    Donc, R.S.I. j'écris, cette année, en titre, ce ne sont que des lettres, et comme telles, supposant une équivalence. Qu'est-ce qui résulte de ce que je les parle, ces lettres, à m'en servir comme initiales, et si je les parle comme Réel, Symbolique et Imaginaire, ça prend du sens, et cette question du sens, c'est bien ce que rien de moins, j'essaie de situer cette année.

    Ça prend du sens, mais le propre du sens, c'est qu'on y nomme quelque chose, et ceci fait surgir la dit-mansion, la dit-mansion (p99->) (ou page 2) justement de, de cette chose vague qu'on appelle les choses, et qui ne prennent leur assise que du Réel, c'est-à-dire d'un des trois termes dont j'ai fait quelque chose qu'on pourrait appeler l'émergence du sens.

      Les nomme, ai-je dit, ce que j'ai fait en, je ne dirai pas encore en démontrant, parce que ça se résume à quelque chose qui, qui n'est pas plus démontrable que le noeud borroméen, ça se résume à une monstration. Si j'ai été amené à la monstration de ce noeud alors que, que ce que je cherchais c'était une démonstration d'un faire, le faire du discours analytique, c'est quand même assez là, dirai-je, monstratif ou démonstratif . Quoiqu'il en soit ce que je voudrais avancer aujourd'hui, c'est quelque chose dont je vous ai, ce n'est pas sans ruse, parce que je glisse toujours les choses comme ça, tout, tout doucement, il y a, il y a quelque ruse là-dedans -  et ce n'est pas rien non plus de la reconnaître c'est que je vous ai indiqué un jour que, que Freud, ça tourne autour du Nom du Père, ça ne fait pas usage du tout du Symbolique, de l'Imaginaire ni du Réel, mais ça les implique pourtant. Et ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas pour rien que je n'ai pas parlé du Non du Père, quand j'ai commencé, comme j'imagine que certains le savent, parce que je le ressasse assez, j'ai parlé des Noms du Père. Eh ben les Noms du Père, c'est ça : le Symbolique, l'Imaginaire et le Réel, en tant que, à mon sens, avec le poids que j'ai donné tout à l'heure au mot sens, c'est ça les Noms du Père.

    Les noms premiers, en tant que ils nomment quelque chose que comme l'indique, oui ! comme l'indique la Bible à propos de cette extraordinaire machin qui y est appelé Père, le premier temps de cette imagination humaine qu'est Dieu est consacré à donner un nom, mon Dieu, à quelque chose qui, qui n'est pas indifférent, à savoir un nom à chacun des animaux. Bien sûr, avant la Bible, c'est-à-dire l'écriture, il y avait une tradition, ça n'est pas venu de rien. Il est sensible, sensible au point que ça devrait frapper enfin, les amateurs de tradition. C'est qu'une tradition est toujours ce que j'appelle conne. C'est même pour ça qu'on y a dévotion, il y a pas d'autre manière de s'y rattacher que la dévotion. Ça l'est toujours si affreusement, ce que je viens de dire.

    (p100->) (ou page 3) Tout ce qu'on peut espérer d'une tradition, c'est qu'elle soit moins conne qu'une autre. Comment ça se juge-t-il ? Là, nous rentrons dans le plus et le moins. Ça se juge au plus-de-jouir comme production. Le plus-de-jouir, c'est évidemment tout ce qu'on a à se mettre sous la dent. C'est parce qu'il s'agit du jouir qu'on y croit. Le jouir, si on peut dire, est à l'horizon de ce plus et de ce moins. C'est un point idéal. Point idéal qu'on appelle comme on peut, le phallus, dont j'ai déjà souligné en son temps que chez le parle-être, ça a toujours le rapport le plus étroit, c'est 1'essence du comique. Dès que vous parlez de quelque chose qui a rapport au phallus, c'est le comique. Le comique n'a rien à faire avec le mot d'esprit. J'ai souligné ça en son temps quand j'ai parlé du mot d'esprit .

    Le phallus, c'est autre chose, c'est un comique comme tous les comiques, c'est un comique triste. quand vous lisez Lysistrate vous pouvez le prendre des deux côtés. Rire, ou la trouver amère. Faut dire aussi que le phallus c'est ce qui donne corps à l'imaginaire. Je rappelle là quelque chose qui m'avait beaucoup frappé dans son temps. J'avais vu un petit film qui m'avait été apporté par, par Jenny Aubry pour me proposer au titre d'illustration de ce que j'appelais à ce moment le stade du miroir. I1 y avait un enfant devant le miroir dont je ne sais plus si c'était une petite fille ou un petit garçon. C'est même bien frappant que je m' en souvienne plus. Quelqu'un ici s'en souvient peut-être, mais ce qu'il y a de certain, c'est que petite fille ou petit garçon, j'y saisis dans un geste quelque chose qui, à mes yeux, avait valeur de ceci que, à supposer comme je le fais sur des fondements peu assurés, à savoir que ce stade du miroir consiste dans l'unité saisie, dans le rassemblement, dans la maîtrise assumée du fait de l'image de ceci que ce corps de, de prématuré , d'incoordonné jusque-là se semble rassemblé. En faire un corps, savoir qu'il le maîtrise ce qui n'arrive pas, ah ! , sans qu'on puisse bien sûr l'affirmer, ce qui n'arrive pas au même degré chez les animaux qui naissent mûrs, il n'y a pas cette joie, du stade du miroir, ce que j'ai appelé jubilation. Eh bien, il y a vraiment un lien, un lien de ça à quelque chose qui était rendu sensible dans ce film, par quelque chose qui, que ce fût un petit garçon ou une petite fille (p101->) (ou page 4) je vous le souligne, avait la même valeurs l'élision, sous la forme d'un geste, (de) la main qui passe devant, l'élision de ceci qui était peut-être un phallus, ou peut-être son absence. Un geste nettement le retirait de l'image. Et ça m'a été sensible comme corrélat, si je puis dire, á cette prématuration. Il y a là quelque chose dont le lien est en quelque sorte primordial par rapport à ceci qui s'appellera plus tard la pudeur, mais dont il serait excessif de faire état à l'étape dite du miroir.

     Le phallus donc, c'est le Réel, surtout en tant qu'on l'élide . Si vous revenez à ce que j'ai frayé cette année, en essayant de vous faire consonner consistance, ex-sistence et trou d'autre part à Imaginaire, Réel pour l'ex-sistence et Symbolique, je dirai donc que le phallus, ça n'est pas l'ex-sistence du Réel. Il y a un Réel qui ex-siste à ce phallus, qui s'appelle la jouissance, mais ç'en est plutôt la consistance, c'est le concept, si je puis dire, du phallus. Avec le concept, je fais écho au mot " Begriff ", ce qui ne va pas si mal, puisque en somme c'est, ce phallus c'est ce qui se prend dans la main. I1 y a quelque chose dans le concert qui n'est pas sans rapport avec cette annonce, cette annonce, cette préfiguration d'un organe qui n'est pas encore pris comme consistance, mais comme appendice, et qui est assez bien manifesté dans, dans ce qui prépare l'homme comme on nous le dit enfin, ou ce qui, ou ce qui lui ressemble, ce qui n'est pas loin, c'est-à-dire le singe. Le singe se masturbe, c'est bien connu et c'est en quoi il ressemble à l'homme, c'est bien certain. Dans le concept, il y a toujours quelque chose de l'ordre de la singerie. La seule différence entre le singe et l'homme, c'est, c'est que le phallus ne consiste pas moins chez lui en ce qu'il a de femelle qu'en ce qu'il a de dit mâle, un phallus, comme je l'ai illustré par cette brève vision de tout à l'heure, valant son absence.

    D'où l'accent spécial que le parle-être met sur le phallus en ce sens que la jouissance y ex-siste, que c'est là l'accent propre du Réel. Le Réel, en tant qu'il ex-siste, c'est-à-dire le Réel comme Réel, le Réel à la puissance deux, c'est tout ce qu'il connaît du deux ce parle-être, c'est la puissance. Soit un semblant par quoi il reste l'un seul. C'est ce qu'on appelle l'être. Ceci de départ, un puissance deux égal un.

    (p102->) (ou page 5) I1 doit y avoir un lien parce que je vous ai dit ça comme ça, indiqué dans son temps, il doit y avoir un lien entre ça et le sens, soit ce par quoi le un s'applique si bien au zéro. C'est Frege qui en a fait la découverte, et j'ai jaspiné en son temps sur la différence entre " Sinn " " et " Bedeutung ", c'est-à-dire quelque chose qui, où se voit la différence de zéro à un, tout en suggérant que, que c'est pas une différence. Il y a rien de si bien que l'ensemble vide pour suggérer le un.

    Voilà. Alors, comment le Symbolique, le Symbolique comme ça que, dont j'ai fait remarquer simplement qu'il a son poids dans la pratique analytique, comment le Symbolique, c'est-à-dire ce que d'ordinaire on appelle le bla-bla, ou encore le Verbe, tout ça c'est pareil, comment cela cause-t-il le sens ? Voilà la question que, que je ne vous pose qu'à en avoir la réponse : est-ce que c'est dans l'idée de l'Inconscient ? Est-ce que c'est ça que je dis depuis le premier discours de Rome ? - Point d'interrogation, hein ! C'est pas dans l'idée de l'Inconscient. C'est dans l'idée que l'Inconscient ex-siste, écrit comme je l'écris, c'est-à-dire qu'il conditionne le Réel, le Réel de cet être que je désigne du parle-être. Il nomme les choses, comme tout à l'heure je l'évoquais là à propos de ce batifolage premier de la Bible au Paradis Terrestre. I1 nomme les choses pour ce parle-être, c'est-à-dire que cet être qui lui-même est une espèce animale, mais qui en diffère singulièrement, il n'est animal qu'en ceci - parce que ça veut rien dire animal, hein ! - ça ne veut rien dire que de caractériser l'animal par sa façon de se reproduire, sexué ou pas sexué. Un animal, c'est ça, c'est ce qui se reproduit. Seulement, comment est-ce que cet animal est parasité par le Symbolique, par le bla-bla ?

    Oui. Là, il me semble, il me semble, mais c'est peu probable il me semble que je me distingue des gens de la même espèce animale, qui de mémoire d'homme, c'est le cas de le dire, savent qu'ils parlent, mais n'en font pas état exprès, et ce qui montre qu'ils n'en font pas état exprès, c'est pas bien sûr qu'ils ne l'aient pas dit , tout s'est dit dans le bla-bla. Ils n'en font pas état exprès de ceci : ils rêvent de n'être pas les seuls. Ca, ça leur tient aux boyaux. Écrivez  les seuls, si vous voulez: 1-a-i-s-s-e-u-1-s, pour évoquer le laissés seuls dans ce parlage.

    (p103->) (ou page 6) De nos jours, ça se manifeste comme ça par ce besoin frénétique de découvrir le langage chez les dauphins , chez les, chez les abeilles, enfin, pourquoi pas ! Enfin, c'est toujours un rêve. Autrefois, ça avait d'autres formes, ce qui montre bien que c'est toujours un rêve. Ils rêvaient qu'il y a au moins un Dieu qui parle, et qui ne parle pas surtout sans que ça ait de l'effet, qui cause. L'inouie, c'est que, c'est cet embrouillage de pattes qui veut absolument qu'ils accôtent ce Dieu de sub-parleurs. Des anges ils appellent ça, des commentateurs quoi !

      Enfin, il y a quand même quelque chose de plus sérieux, n'est ce pas, et qui est venu de ce fait que il y a tout de même une toute petite avance, pas un progrès bien sûr, parce que il y a pas de raison qu'on ne continue pas à s'embrouiller les pattes ; c'est que dans la linguistique, c'est-à-dire sur le parlage, on distingue tout de même le donner nom, le nommer, le consacrer une chose d'un non de parlotte. On voit quand même là que c'est distinct de la communication. Que c'est là que la parlotte, à proprement parler, se noue, à quelque chose du Réel. " Naming " oui ! " Naming ". Quel est le rapport de ce " naming ", comme le dit le titre d'un livre, avec la nécessité ?

    L'inouïe, c'est que depuis longtemps, n'est-ce pas, il y avait un nommé Platon qui s'est rendu compte qu' il y fallait le tiers, le troisième terme, de l'idée, de l' , qui est quand même un très bon mot grec pour traduire ce que j'appelle l'Imaginaire, hein ! Parce que ça veut dire l'image ? Il a très bien vu que sans l' , il y avait aucune chance que les noms collent aux choses. Ça n'allait pas jusqu'au point qu'il énonce le noeud borroméen des trois, du Réel, du Symbolique, de l'Imaginaire . Mais c'est parce que le hasard ne lui avait pas fourni. L'idée faisait pour lui la consistance du Réel. Néanmoins, l'idée n'étant rien de son temps que de nommable, il en résultait ce qu'on a déduit bien sûr, ce qu'on a déduit comme ça avec le discours universitaire, le réalisme du nom. Il faut le dire le réalisme du nom, ça vaut mieux que le nominalisme du Réel, à savoir que le nom, ben mon Dieu, on y met, on met n'importe lequel pour, pour désigner le Réel. Le nominalisme philosophique comme ça, c'est pas pour que je marque une préférence, je marque simplement que le nominalisme est une énigme qui rend sensible ceci, qu’elle rend hommage à l’effet du nom sur le Réel, à savoir ce que ça y ajoute qu’on nomme. Tout ce que le nominalisme a pour se distinguer du réalisme du nom, fondé lui-même sur l’Imaginaire, c’est qu’il y a en moins… un dire, on s’interdit d’avouer cet hommage. Ça se retrouve, dans le prestige de l’université, mais ça ne nous paraît pas à nous, à nous autres analystes, constituer un avantage. Nous restons dans la pensée. Vous me direz que je m’en paye… Et même au point que ça vous fatigue. Mais je ne vois pas pourquoi le fait de m’en payer, dans l’occasion, pourrait se traduire par autre chose qu’un effort pour m’en dépêtrer, me dépêtrer de ce qui est fondamentale pour la pensée, à savoir ce que j’appellerai l’imbécillité typique, typique du mens, de l’humeur humaine à l’endroit du réel qu’elle a pourtant à traiter.

D’où l’urgence que le sens de ce mot : Réel, soit discernable. Jusqu’à présent, tout ce que je dis là, à propos de la Tradition, garde toute sa valeur, de mode plus monnayable que la religion, le « green Pasteur », pour aller là, droit au but : l’au-moins-un Dieu, le Vrai de vrai, c’est Lui, El, qui a appris au parlêtre à faire nom pour chaque chose. Le Nom du… P… de nom de nom, de Nom de père, le non dupe erre, sans cela… pour le ziste ou le zeste éternité.

D’où il résulte, tout de même, à prendre un peu de recul, que le Réel c’est ce qui ex-siste, au sens, en tant que je le définis par l’effet de la langue sur l’idée, soit sur l’imaginaire supposé par Platon, à l’animal parlêtre, entre autres, entre-autres animaux, corps au diable au corps, comme vous voudrez. Car, pourquoi pas, comme ça, puisqu’on est dans la débilité mentale, … Un débile mentale en vaut un autre, pourquoi pas Platon ? Aristote qui, lui, argumente sur l’idée d’âne, pour dire que l’âne est un âne et que c’est bien lui, qu’il n’y a pas Âne majuscule… Ben, il ânistote lui aussi. Le Réel, il faut concevoir que c’est l’expulsé du sens. C’est l’impossible comme tel. C’est l’aversion, l’aversion du sens. C’est aussi, si vous voulez, la version du sens dans l’anti-sens et l’ante-sens, c’est le choc en retour du Verbe, en tant que le Verbe n’est là que pour ça. Un ça qui, qui n’est pas pour rien s’il rend compte de ce dont (p104->) (ou page 7) il s'agit, à savoir de l'immondice dont le monde s'émonde en principe, si tant est qu'il y a un monde. Ca ne veut pas dire qu'il y arrive hein !

      L'homme est toujours là. L'ex-sistence de l'immonde, à savoir de ce qui n'est pas monde, voilà le Réel tout court. Mais ça vaut bien de pousser ça jusqu'à l'élaboration du quanteur (il ex-siste tel x) qui plutôt qu'un x, ça vaudrait mieux, oui , de dire une x pour qu'elle ex-siste dès lors, cette une. L'ex-sistence comme une, voilà ce qu'il faut se demander, c'est à quoi elle ex-siste. Elle ex-siste à la consistance idéique du corps, celle qui  ce corps le reproduit, tout comme Platon le situe très bien selon la formule maintenant que nous contaminons de l'idée du message prétendu des gènes. Elle ex-siste au Symbolique en tant que le Symbolique tourne en rond au tour d'un trop inviolable, sans quoi le noeud des trois ne serait pas borroméen. Car c'est ça que ça veut dire le noeud borroméen. C'est que le trou, le trou du Symbolique est inviolable.

    Voilà. Alors pourquoi, pourquoi ne pas l'écrire comme ça, dans l'ordre où c'est le plus simple à écrire : le Symbolique ici (Fig I). C'est lui que je que je mets en rond là. Le Symbolique s'imposant à l'Imaginaire que je mets en vert, couleur de l'espoir hein.

    On voit comment le Réel y ex-siste de ne pas plus se compromettre à se nouer avec le dit-Symbolique en particulier que ne le fait l'Imaginaire. Alors là, je vous ai montré pendant que j'y étais enfin que, que quelque soit le sens, n'est-ce pas, dans lequel on fait tourner cet Imaginaire et ce Réel, ils se croiseront comme il est ici mis à plat, de façon en tout cas, à ne pas faire chaîne. Car l'indication ici, dans cette forme de croisement, c'est aussi bien ces deux consistances peuvent être des droites à l'infini, mais que ce qu'il faut bien préciser c'est que de quelque façon qu'on conçoive ce point à l'infini qui a été rêvé par Desargues, comme spécifique de la droite, une droite qui fait retour, d'un de ses bouts à l'autre, il faut quand même mettre bien au point ceci, c'est qu'il n'est aucunement question qu'elle s'imagine se replier, sans que celle qui, d'abord, passait dessus, passe encore dessus, dessus l'autre.

    (p105->)  (ou page 8) Alors, ce à quoi noms venons, c'est que pour démontrer que le Nom du Père, ça n'est rien d'autre que ce noeud, il y a pas d'autre façon de faire que de les supposer dénoués.

    Ne passons plus ce Symbolique devant l'Imaginaire . . . Ouaih ! J'ai vu que faut que j'en rajoute. Ne passons plus ce Symbolique devant l'Imaginaire. Naturellement, c'est pas le bon crayon ! Ah ! Faisons-le comme ça. C'est un peu petit, je m'excuse. Voilà dès lors ce que vous avez . Voilà. Et alors, quelle façon , ce que vous avez, qui est là, quelle façon de les nouer, de les nouer d'un rond qui, ces trois consistances, indépendantes, les noue ? Il y a une façon qui est celle-là (Fig.IV), celle-là que j'appelle du Nom du Père. C'est ce que fait Freud, et du même coup, je réduis le Nom du Père à sa fonction radicale qui est de donner un nom aux choses, avec toutes les conséquences que ça comporte, parce que ça ne manque pas d'avoir des conséquences. Et, jusqu'au jouir notamment, ce que je vous ai indiqué tout à l'heure.

    Je vous avais déjà fait un tracé, un tracé de ces quatre noués comme tels. J'en avais même fait un qui était raté. Mais, le grand, le bon, c'est celui-là que je vous reproduis aujourd'hui mais de profil (Fig.II) c'est-à-dire qu'au lieu de le voir sagittal hein, je le vois transversal. C'est celui-là, le grand cercle dont je vous ai montré que à distinguer ces trois cercles comme ils sont dans une sphère armillaire, à savoir se contenant les uns les autres, on doit crocher le cercle le plus intérieur, passer par dessus le cercle le plus extérieur, en se mettant avant de revenir sur ce cercle le plus extérieur à l'intérieur du cercle moyen. C'est ça qu'exprimait le premier schème que je vous avais livré.

    Qu'est-ce qui ne voit pas que cette histoire nous laisse dans le trois, à savoir que comme on peut s'y attendre, ce qu'il en est de la distinction dans le Symbolique du donner nom fait partie de ce Symbolique, comme le démontre ceci que l'adjonction de ce quatre est en quelque sorte superflue. C'est à savoir que ce que vous voyez là d'une façon particulièrement claire, je l'ai répété parce qu'ici ça ne saute peut-être pas aux yeux, c'est que le noeud borroméen, c'est ça. C'est ça avant sa mise à plat d'une façon quelconque. Le noeud borroméen c'est ce qui, deux cercles qui

(p106->) (cette page de dessins sur le tore appartient en fait à la séance du 18 mars 1975 .)

 

(p107->) (ou page 9) se cernent l'un l'autre, introduit ce tiers pour pénétrer dans un des cercles de façon telle que l'autre, si je puis dire, soit par rapport au tiers amené dans le même rapport qu'il est avec le premier cercle.

    Est-ce qu'il y a ici un ordre discernable ? Est-ce que le noeud borroméen est un tout, un tout concevable, c'est le cas de le dire, ou bien est-ce qu'il implique un ordre ? Au premier abord, on pourrait dire qu'il implique un ordre dans le cas où chacun de ces cercles reste colorié , comme s'est exprimé très justement  quelqu'un qui m'a envoyé un texte où il emploie le mot colorié, ce qui dans l'occasion veut dire où chacun reste identifié à soi-même On pourrait dire que s'ils sont coloriés, il y a un ordre : que un, deux, trois, n'est pas un, trois, deux. La question pourtant est à laisser en suspens. Il est peut-être au regard de tous les effet du noeud qu'il soit indifférent cet ordre : un, deux, trois, un,  trois, deux ; ce qui nous mettrait bien sur la voie qu'ils ne sont  pas à identifier. C'était en tant que trois faisant noeud, faisant  noeud borroméen, c'est-à-dire dont aucun rond ne fait chaîne à aucun moment avec un autre des ronds, que c'est en tant que tel qu'il nous faut supporter l'idée du Symbolique, de l'Imaginaire et du Réel. Ce qui me le suggère c'est ce que j'ai reçu d'un de ceux qui s'intéressent au noeud, je l'ai dit tout à l'heure, un nommé Michel Tomé m'a envoyé une petite lettre pour me montrer que dans une certaine figure, figure que je n'ai pas contrôlée et que je  n'ai jamais dessinée ici, en tout cas, que dans une certaine figure, quelqu'un qui l'avait introduite dans la publication de mon séminaire XX, a fait ce qu'il appelle une erreur, et une erreur de perspective : il avait mis en valeur ceci que d'un cercle à l'autre des trois le premier à être noué à lui, la forme la plus simple du noeud borroméen, était , comme je me suis servi du terme, le cercle plié en deux oreilles. Celui qui a la bonté de m'éditer, m apostrophe, celui qui a la bonté de m'éditer a fait cette erreur de perspective de, tout en gardant la forme pliée dans le même ordre, ici correspondant à ici, et ici correspondant à ici, et ainsi de suite, de considérer que les deux battants de ces deux  oreilles simplement faisaient deux et de ne pas les croiser. D'où il résulte aussitôt cette suite de conséquences que Michel Tomé a  fort bien vu : c'est à savoir que ces noeuds s'enlacent et que, par

(p108->)

(p109->) (ou page 10) conséquent, en coupant celui qui ici retiendrait ensemble ces deux boucles, ces deux oreilles dont je parlais tout  à l'heure, aboutirait à ce qu'il est facile de voir, cette figure-ci d'abord, voire celle-ci à l'extrême, où l'on voit bien que ces noeuds sont enlacés

    Mais ce n'est pas tout. Ce n'est pas tout car, comme tout de suite Michel Tomé en question l'a très bien déduit, c'est qu'il en résulterait un noeud borroméen d'un type spécial, qui serait tel que, à nous limiter ici, par exemple, à quatre, mais vous pouvez voir que ça fonctionne aussi bien à trois, puisque je vous l'ai fait remarquer, ces deux-là restent noués, restent noués, soi celui-là, soit celui-là reste noué, si l'on sectionne le troisième. Pas besoin donc d'en mettre quatre pour s'apercevoir de ceci, que les quatre mettent seulement en évidence, c'est qu'il n'y a moyen de manifester le borroméanisme de ce noeud par exemple à quatre, qu'à trancher un seul d'entre eux, à savoir celui que nous pouvons appeler ici le dernier, moyennant quoi chacun des autres se libèrera de son suivant jusqu'au premier. Mais si l'on peut dire, il faut faire là une distinction, ils ne se libèreront pas ensemble, ils se libèreront l'un après l'autre. Alors qu'au contraire, si vous commencez de couper celui que je viens d'appeler le premier, tous les autres jusqu'au dernier resteront noués. I1 y a là quelque chose de tout à fait intéressant qui démontre quelque chose de particulier à certains noeuds qu'on peut appeler borroméens dans un sens, mais non pas dans l'autre. Ce qui évoque déjà l'idée du cycle et de l'orientation.

    Je n'insiste pas, parce que je pense que il y a vraiment que ceux qui se vouent à une étude serrée de ce noeud qui peuvent y prendre un véritable intérêt. Ici j'avais moi-même dessiné un  noeud qui n'a d'intérêt que de ne pouvoir pas être produit de cette erreur de perspective à qui Michel Tomé a donné sa fécondité, il n'est strictement productible que d'être fait exprès, si je puis dire, de la confusion des deux boucles qui tiennent de chaque côté les formes d'oreilles qui sont celles que j'ai proposées comme la forme la plus simple pour engendrer le noeud borroméen. Vous le voyez ici, ici pourrait être un noeud externe, un rond externe qui tiendrait ces deux boucles, ces deux boucles d'oreilles, pour quoi ne pas le dire, et ainsi de suite si vous réunissez ces deux

(p110->)

(p111->) (ou page 11) noeuds, ces deux ronds, j'y ai déjà fait allusion en son temps, vous obtenez la forme suivante qui est une boucle tout à fait distincte des formes que j'appellerai à cette occasion, si je puis dire, toméennes, c'est-à-dire celles qui sont produites d'une erreur de perspective telle : que celle-ci, voire d'une erreur de perspective telle que celle-là qui n'est pas la même.

    Je n'insiste pas et je poursuis ce qu'il en est du Nom du Père, pour le ramener à son prototype et dire que Dieu, Dieu dans l'élaboration que nous donnons à ce Symbolique, à cet Imaginaire et à ce Réel, Dieu est la femme rendue toute. Je vous l'ai dit : elle n'est pas-toute. Au cas où elle ex-sisterait d'un discours qui ne serait pas de semblant, nous aurions cet que je vous  ai noté autrefois, , le Dieu de la castration. C'est un voeu, un voeu qui vient de l'Homme, avec un grand h, un voeu  qu'il ex-siste des femmes qui ordonneraient la castration. L'ennui  c'est qu'il y en a pas, que conformément à ce que j'ai écrit dans une première formulation  qui était corrélative de la pas-toute ;  il n'ex-siste pas la femme, je l'ai dit. Mais le fait qu'il n'ex-siste pas la femme, la femme toute n'implique pas, contrairement  à la logique aristotélicienne qu'il y en ait qui ordonne la castration. " Gardez ceci qui est le plus aimé ", qu'elles disent, dans Rabelais. Naturellement, ça ressort du comique, comme je vous le disais tout à l'heure. Ce néanmoins pas-toute, ça ne veut pas dire qu'aucune dise le contraire, qu'il existe un x de la femme, qui formule le " ne le gardez pas ", très peu pour elle, le dire que non.

     Elles disent rien simplement. Elles ne disent rien, sinon en tant que la toute dont j'ai dit que c'était Dieu tout à l'heure, la toute, si elle existait. Il n'y en a pas pour porter la castration pour l'Autre et ceci est au point que le phallus tel que je l'ai indiqué tout à l'heure, ça n'empêche pas qu'elle se le voudrait comme on dit. Rien de plus phallogocentrique, comme on l'a écrit quelque part à mon propos, rien de plus phallogocentrique qu' une femme, à ceci près qu'aucune ne toute le veut le dit phallus.  Elles en veulent bien chacune à ceci près que ça ne leur pèse pas  trop lourd. C'est tout à fait comme ce que j'ai mis en valeur dans le rêve dit de " la belle bouchère ", le saumon fumé, comme vous savez, elle en veut bien à condition de ne pas en servir. Elle ne le donne qu'autant qu'elle ne l'a pas. C'est ce qu'on appelle l'amour.

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    C'est même la définition que j'en ai donné : donner ce qu'on n'a pas : c'est l'amour. C'est l'amour des femmes, pour autant, c'est-à-dire que c'est vrai, que une par une elles ex-sistent. Elles sont réelles : et même terriblement. Elles ne sont même que ça. Elles ne consistent qu'en tant que le Symbolique ex-siste, c'est-à-dire ce que je disais tout à l'heure, l'Inconscient. C'est bien en quoi elles ex-sistent comme symptôme, dont cet Inconscient provoque la consistance, ceci apparemment dans le champ mis à plat du Réel. C'est ce que il faut appeler réellement, ce qui veut dire, on ne fait pas assez attention à cette distinction de l'adverbe et de l'adjectif, à la façon du Réel, mais en réalité à la façon dont s'imagine dans le Réel, je n'ai pas besoin de refaire le schéma, je pense, dont s'imagine dans le Réel l'effet du Symbolique.

    Ce qu'il faut quand même que je dessine, ouaih ! Voilà. Voilà le symptôme, l'effet du Symbolique, en tant qu'il apparaît dans le Réel, et même c'est dans cette direction-là, je m'excuse auprès de Soury qui m'a envoyé un très beau petit schéma concernant le noeud borroméen dont je n'aurai pas le temps de parler aujourd'hui. Je vais quand même lui indiquer quelque chose, c'est que ces deux schémas qu'il m'envoie justement comportent une orientation, une direction. En d'autres termes, que ces trois éléments essentiels du noeud borroméen sont orientés d'une façon, si je puis dire, centrifuge. A quoi il m'oppose la forme contraire, celle où les trois sont (j'ai dit tout à l'heure centrifuge ? C'est un lapsus) centripètes, à quoi il m'oppose la forme centrifuge. Je lui fais remarquer ceci, comme ça au passage, c'est que à ne pas identifier, c'est à-dire colorier ces trois ronds, à ne pas spécifier lequel est le Symbolique et lequel est le Réel, ces noeuds, bien loin d'être intransformables l'un dans l'autre, ne sont que le même, vu d'un autre côté. Je dois y ajouter ceci que si vous faites de ceci le Réel, à prendre les choses de l'autre côté, le Réel et le Symbolique sont inversés, ce qui n'est pas prévu dans son schéma. Et ce nous laisse pourtant intacte la question de savoir, celle que j'ai  posée tout à l'heure, s'il est indifférent que dans cette forme (V) cette forme non mise à plat, que dans cette forme l'ordre ex-siste ou n'ex-siste pas. Je me permets de lui signaler qu'il y a distinction entre l'ordre des trois termes, l'orientation donnée à chacun (p114->) (ou page 13) et l'équivalence des noeuds.

    Ceci dit, je poursuis et je fais remarquer que l'idée de suppléer à la femme irréelle, ce n'est pas pour rien que les imbécile de l'Amour Fou s'intitulaient eux-mêmes surréalistes. Ils étaient eux-mêmes, je dois dire, symptôme, symptômes de l'après-guerre de 14, à ceci près que symptômes sociaux. Mais il n'est pas non plus dit que ce qui est social ne soit pas lié à un noeud de ressemblance. Leur idée donc de suppléer à la femme qui n'ex-siste pas comme la, à la femme dont j'ai dit enfin que c'était bien là le type même de l'errance, les remettait dans le biais, dans l'ornière du Nom du Père, du Père en tant que nommant, dont j'ai dit que c'était un truc émergé de la Bible, mais dont j'ajoute que c'est pour l'homme une façon de tirer son épingle phallique du jeu.

    Qu'un Dieu, mon Dieu, aussi tribal que les autres, mais peut être employé avec une plus grande pureté de moyens n'empêche pas, n'empêche pas ceci qu'il nous faut toucher du soupèsement, de la façon même de jouer de ce noeud. C'est que ce Dieu tribal, qu'il soit celui-là ou bien un autre, n'est que le complément bien inutile, c'est ça qu'il exprime, de la conjugaison de ce noeud quatre au Symbolique (fig.II ). C'est le complément bien inutile du fait que c'est le signifiant un et sans trou, sans trou dont il soit permis de se servir dans le noeud borronéen, qui, à un corps d'homme asexué par soi, Freud le souligne, donne le partenaire qui lui manque, qui  lui manque comment , du fait qu'il est, si je puis dire, affligé ( aphligé à écrire comme ça ) aphligé réellement d'un phallus qui est ce qui lui barre la jouissance du corps de l'Autre. Il lui faudrait un Autre de l'Autre pour que le corps de l'Autre ne soit pas pour le sien du semblant, pour que il ne soit pas si différent des animaux que de ne pouvoir comme tous les animaux sexués faire de la femelle le Dieu de sa vie. I1 y a pour le mental de l'homme, c'est-à-dire l'Imaginaire, l'affliction du Réel phallique à cause de quoi il se sait naître que semblant de pouvoir. Le Réel, c'est le sens en blanc, autrement dit le sens blanc par quoi le corps fait semblant, semblant dont se fonde tout discours, au premier rang, le discours du maître qui, du phallus, fait signifiant indice un. Ce qui n'empêche pas que si dans l'Inconscient il n'y avait pas une foule de signifiants à copuler entre eux, à s'indexer de foisonner deux par deux, il n'y aurait aucune chance que l'idée d'un (p115->) (ou page 14) sujet, d'un pathème du phallus dont le signifiant c'est l'Un qui le divise essentiellement, vienne au jour grâce à quoi il s'aperçoit qu'il y a du savoir inconscient, c'est-à-dire de la copulation inconsciente, d'où l'idée folle de ce savoir en faire semblant à son tour par rapport à quel partenaire, sinon le produit de ce qui se produit, d'une copulation aveugle, c'est le cas de le dire, car seuls les signifiants copulent entre eux dans l'Inconscient, mais les sujets pathématiques qui en résultent sous forme de corps sont conduits, mon Dieu, à en faire autant : baiser qu'ils appellent ça. C'est pas une mauvaise formule. Car quelque chose les avertit qu'ils ne peuvent faire mieux que de suçoter le corps signifié autre, autre seulement par quelque écrit d'état civil. Pour en jouir, ce qui s'appellerait en jouir comme tel, il faudrait le mettre en morceaux hein ! Non pas qu'il y ait pas pour cela chez l'autre corps des dispositions, comme ça, d'être né prématuré, c'est pas inconcevable. Le concept là ne manque pas. On appelle ça le sado-masocbisme, je ne sais pas pourquoi. Mais ça ne peut que se rêver de l'Inconscient naturellement puisque c'est la voie dont il faut dire, dont il faut dire que c'est paumé de la dire royale.

    Roi, un nom de plus, un nom de plus dans l'affaire et dont chacun sait que, que ça rejaillit toujours de l'affaire du Nom du Père. Mais, c'est un non à perdre comme les autres, à laisser tomber dans sa perpétuité. Les Noms du Père hein ! Les Anons du Père, quel troupeau j'en aurais préparé pour lui faire, ou leur faire, rentrer dans la gorge leur braiment si j'avais fait mon séminaire. J'aurais (h)uni, mot qui vient de une femme, quelque ânerie nouvelle. Mais pourquoi ces ânes-à-liste, à liste d'attente bien entendu, faisaient la queue aux portes de l'Interfamiliale Analytique Association et Anna freudonnait en coulisse le retour au berceau en me bricolant des motions d'ordre gratinées. Je ne suis certes pas insensible à la fatigue d'ex-sisterre, terre !  terre ! qu'on croit toujours atteindre enfin. Je n'ai depuis que persévéré, dans mon erre. Laurent, serrez mon erre avec ma discipline car celle-ci en bénéficie.

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note: bien que relu, si vous découvrez des erreurs manifestes dans ce séminaire, ou si vous souhaitez une précision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un émail. Haut de Page 
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relu ce 18 août 2005