Linguistique,
ARISTOCLES-Platon,

[lε ̃gɥistik] et, marginalement, [-gwi-], [-gi-]; \lɛ̃.ɡɥis.tik\ ou \lɛ̃.ɡwis.tik\
 

Courants de la linguistique sur gaogoa
évolution : LANGAGE-CHAMPS-COURANTS-LEXIQUE, ...
 
 
Soit empr. à l'all. Linguistik, de même sens, cf. citat. supra, attesté dès le xviiies. d'apr. Lar. Lang. fr.; soit dér. de linguiste*; suff. -ique*.
Définitions :
Science qui a pour objet l'étude du langage, des langues envisagées comme systèmes sous leurs aspects phonologiques, syntaxiques, lexicaux et sémantiques.
Linguistique générale. Science tentant de dégager la synthèse des études faites sur les différentes langues, de déterminer les conditions générales de fonctionnement des langues et du langage.
selon CNRTL,
 

La linguistique est une discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle se distingue de la grammaire, dans la mesure où elle n'est pas prescriptive mais descriptive. La prescription correspond à la norme, c'est-à-dire ce qui est jugé correct linguistiquement par les grammairiens. À l'inverse, la linguistique descriptive des linguistes se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être.

 

Trois axes de son travail descriptif :
1) Etudes en synchronie et diachronie : l'étude synchronique d'une langue s'intéresse seulement à cette langue à un moment donné de son histoire, à un seul de ses états, tandis que l’étude diachronique s'intéresse à son histoire, à son évolution, la situe dans une famille de langues, et décrit les changements structurels qu'elle a subi dans le temps ;
2) Etudes théoriques et appliquées : la linguistique théorique étudie la création de structures permettant la description individuelle de langues ainsi que les théories cherchant à dégager des invariances ou des symétries ;
3) Etudes contextuelles et indépendantes : l'étude contextuelle indique qu’on s’intéresse aux interactions et aux relations entretenues entre le langage et le monde, tandis que l'étude indépendante indique qu’on considère le langage pour lui-même, indépendamment de ses conditions extérieures.

La linguistique théorique est souvent divisée en domaines séparés et plus ou moins indépendants :

selon Wikipedia,
 

La linguistique , peut être définie La science du langage, a surtout pour objet le langage parlé, c.-à-d. le langage articulé.

Elle diffère de la philologie de φιλολογία, phĭlŏlŏgĭa (« amour des mots, des lettres, de la littérature »), en ce que celle-ci est l'étude d'une langue particulière, considérée sous les divers rapports de la grammaire, de l'étymologie de la lexicologie, de la filiation, de l'interprétation et de la critique.

En d'autres termes, la linguistique est la philologie comparative.
On peut aussi dire que la philologie est essentiellement une science historique , tandis que la linguistique est une science naturelle.

La linguistique étudie les éléments du langage, tandis que la philologie a pour objectif le langage formé.
Comme l'a dit le grand linguiste Schleicher, « le linguiste est au philologue ce que le naturaliste est au jardinier ».

Ce qu'on a appelé la grammaire comparée se rapproche beaucoup de la linguistique; toutefois, tandis que linguistique se dit de toute étude comparative de plusieurs idiomes quelconques ou même de toutes les langues connues, la grammaire comparée est la linguistique limitée à des langues appartenant à la même famille et généralement composées des mêmes radicaux.

La comparaison grammaticale étudie principalement les formes des mots; la comparaison lexicale, au contraire, est plus spécialement l'objet de la linguistique. (A19).

Selon Cosmovision,
 
Commentaires :
 
 
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
 
23- le Sophiste et
29- le Politique
 
La République, livres VI et VII
14- Cratyle
03- l’ Hippias (mineur) ?
08- Hippias Majeur
10- Protagoras
11- Euthydème,
12- le Gorgias.
23- Le Sophiste,
30- Clitophon,
35- Théagès
Platon se sert de la méthode maïeutique dans
- les deux Alcibiades (01-Alcibiades Majeur et 02-Alcibiade mineur)
- le Théagène (35-Thagès),
- 07-Lysis et
- 05
-Lachès ;
 
 
10- Protagoras,
11- Euthydème,
12- Gorgias,
14- Cratyle,
19- Phèdre
23- Le sophiste,
 
35- Théagès,
Bibliographie :
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- Benveniste (É.). Probl. de ling. gén. Paris, 1976; 2. 1980, 286 p.
- Jakobson (R.). Essais de ling. gén. 1. Paris, 1980, 260 p.
- Le Langage. Sous la dir. de A. Martinet. Paris, 1968, 527 p.
- Lepschy (G.). La Linguistique structurale. Paris, 1968, 243 p.
- Leroy (M.). Les Grands courants de la ling. mod. Bruxelles, 1980, 208 p.
- Linguistique. Sous la dir. de F. François. Paris, 1980, 560 p.
- Lyons (J.). Linguistique générale. Paris, 1970, 384 p.
- Mahmoudian (M.). La Linguistique. Paris, 1982, 239 p.
- Martinet (A.). Élém. de ling. gén. Paris, 1980, 221 p.; La Ling. synchr. Paris, 1965, 248 p.
- Meillet (A.). Ling. historique et ling. gén. Paris, 1. 1958; 2. 1962.
- Mounin (G.). Clefs pour la ling. Paris, 1968, 192 p.
- Nique (Ch.). Notes et réf. pour une approche des ouvrages de ling. Fr. auj. 1972, no19, p. 58.
- Perrot (J.). La Linguistique. Paris, 1965, 136 p. - Pottier (B.). Linguistique générale. Paris, 1974, 339 p.
 
 
- Wikipedia,