Grammaire,
ARISTOCLES-Platon,

évolution : LANGAGE-CHAMPS-COURANTS-LEXIQUE, ...
 
Définitions :
 
La grammaire (latin grammatica, du grec gramatikhtexnh, c.-à-d. à proprement parler la connaissance des lettres (grammata), l'art de lire et d'écrire), a pour objet une étude du langage dans une certaine perspective. Cette étude se propose un double but : 
1° l'élucidation des structures et des règles qui permettent de bien parler, écrire une langue particulière; 

2° la mise en évidence systématique des éléments constitutifs d'une langue particulière. 


Le nom de grammairiens s'applique à ceux qui s'occupent de ces études, bien qu'il soit aujourd'hui peu en honneur et qu'on aime mieux se traiter de philologue, de linguiste ou de tout autre nom qui semble plus relevé.

Il est vrai aussi, que l'objet de la grammaire a changé au fil du temps et que le termes de philologue, de linguiste et de grammairien ne sont plus synonymes.

On a ainsi considéré d'abord  comme faisant partie de la grammaire les études consistant à analyser et comprendre les textes, principalement dans les langues anciennes, ce qui relève aujourd'hui de la philologie.

De plus, on a assigné à la grammaire pour but de faire la comparaison des différentes langues, ce qui a donné naissance à la grammaire comparée et qui est aujourd'hui du domaine propre de la linguistique (linguistique synchronique).

La linguistique s'occupe également de l'évolution des langues (linguistique diachronique, étymologie), ainsi que de l'étude des sons articulés (phonétique, phonologie).


La grammaire proprement dite se borne donc, dans sa forme la plus traditionnelle, à étudier une seule langue, dans sa forme la meilleure et la plus conforme au bon usage, en donnat les règles pour la bien parler et l'écrire correctement. Dans une acception plus contemporaine, elle vise simplement à l'établissement des règles permettant de produire tous les énoncés possibles dans une langue donnée.  Il y a ainsi la grammaire de chaque langue, de chaque variété de langage. La grammaire d'une langue se propose classiquement de connaître deux objets :

1° la manière dont les sons articulés sont combinés pour signifier les idées; c'est ce qui est nommé quelquefois la morphologie

2° la manière dont les mots constitués sont construits pour exprimer la pensée; c'est la syntaxe.

selon cosmovison, +++ suite de l'article à lire sur ce site excellent
 

La grammaire est l'étude systématique des éléments constitutifs d'une langue.

Par extension, on nomme aussi grammaire un manuel ou un ensemble de documents décrivant des règles grammaticales.

La grammaire prescriptive étudie les règles qui régissent une langue donnée et permettent de construire des énoncés reconnus corrects par les locuteurs natifs de cette langue. La grammaire descriptive décrit comment la langue est, sans y porter jugement.

La grammaire comporte plusieurs disciplines qui étudient :

selon wikipedia,

 
 
Commentaires :

Les premiers grammairiens, chez les Grecs, furent les philosophes et les dialecticiens, qui commencèrent à étudier la proposition et les parties du discours; Platon (Cratyle, le Sophiste), Aristote (Rhétorique, peri ermeneias  et les Stoïciens nous montrent les débuts de cette science. Mais l'influence de la dialectique sur l'étude du langage ne se fit guère sentir après l'école stoïcienne; après Chrysippe, la grammaire s'attacha plutôt à étudier les poètes qu'à continuer les théories philosophiques. Aristophane de Byzance fut pour ainsi dire le père de cet enseignement; il eut pour élève Aristarque, qui lui-même compta de nombreux disciples, parmi lesquels Denys le Thrace, auteur d'une tekne  grammatke, où nous trouvons une définition de la grammaire qui nous montre le sens qu'on attachait alors à ce mot : 

« La grammaire est la connaissance expérimentale de ce qui se rencontre le plus communément chez les poètes et les prosateurs. Elle contient six parties : l'art de la lecture; l'explication des tropes; l'art de reconnaître les archaïsmes et les détails de mythologie et de géographie ; l'exposé raisonné des règles de déclinaison et de conjugaison; la critique littéraire qui est la plus belle partie de l'art. » 

D'autres grammairiens, contemporains ou successeurs de Denys, comprirent la grammaire de la même façon; les plus célèbres sont Apollonius Dyscole et son fils Hérodien, dont nous possédons encore quelques ouvrages. A la fin du second siècle après J.-C., des lexicographes, comme Phrynichos et Moeris, étudièrent surtout le dialecte attique. Pendant la période byzantine, la grammaire se composa, en général, d'extraits d'Hérodien.

Les Latins suivirent exactement les Grecs; Quintilien (1, 4, 2) définit la grammaire : recte loquendi Scientia et poetarum enarratio.
source Cosmovision,
 
D'autres savants, guidés par une pensée plus philosophique, s'attachèrent à considérer le langage en lui-même, dans son essence première, et à découvrir les lois de sa structure intérieure, dans leur rapport avec les opérations de l'esprit, indépendamment de toute langue particulière; ce genre d'études fut appelé grammaire générale, ou « la science raisonnée des principes communs à toutes les langues » (Littré).
 
Des esprits chercheurs et audacieux ne se contentèrent plus d'étudier le langage en purs philosophes ou en simples grammairiens; ils considérèrent non plus le langage dans ses principes, ni une langue unique dans sa structure; ils embrassèrent dans leurs travaux plusieurs langues qui leur parurent avoir des affinités, puis, tentant enfin une classification des langues, les distinguèrent en groupes et en familles, pour étudier les divers idiomes d'un même groupe dans leurs ressemblances et leurs différences, les ramener à leurs types primordiaux et découvrir les lois de leur évolution respective, au triple point de vue phonétique, flexionnel et syntactique : c'est là l'objet de la grammaire comparée, terme qui chez nous s'est substitué dans l'usage au nom plus exact de grammaire comparative (vergleichende Grammatik) que lui donne la science allemande.
 

Enfin l'on reconnut, en ce qui concerne une langue unique, qu'il ne suffisait plus de l'étudier dans sa forme actuellement vivante, et de constater simplement les lois de son développement général; on voulut connaître les intermédiaires entre son origine et son état présent; on rechercha les monuments de cette langue aux différentes époques de sa vie, on en publia et commenta les textes, on reconnut les stades de son évolution, les aspects divers qu'elle revêt dans le cours des siècles, et l'on établit ainsi, par une méthode d'investigation appropriée, à l'aide de la diplomatique et de la paléographie, la grammaire historique de cette langue, c.-à-d. l'histoire de ses états successifs et de leur enchaînement pendant toute la durée de son existence.

source Cosmovision,

 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
 
14- Cratyle,
23- le Sophiste
 
Bibliographie et articles :
- SOULEZ Antonia, la grammaire philosophique chez Platon, abstract,
Le livre,
- FOURNIER. , Question sur la grammaire traditionnelle, le profil grec,
 
La phonétique et la phonologie, linguitique .com,
La phonologie.pdf, lil univer, intro à la linguistique,
Comprendre la phonologie, CARVALHO, NGUYEN, WAUQUIER, Puf, 2010
Figures de styles, sur gaogoa

Les discours, parole publicque, parole privée, sur gaogoa,

 
 
- Wikipedia, cosmovision,