Etudes "Aristoclidiennes"
Harpe "prélude en
Do Majeur",
J-S. Bach
chant(i)er sur le mode ionien....* Bach blues !

La répétition du modèle d'enseignement
La biographie de Platon, anticipe le curriculum de sciences que suivra l'étudiant d'Olympiodore, (par exemple), de l'éthique vers le sommet de la philosophie,
L'éditon porphyrienne ( Un vie de Plotin qui précède les Ennéades, de Plotin par Porphyre- Proximité sémantique qui n'est pas sans créer de confusions), est structurée comme un curriculum, « déroulement, chemin de la vie », selon une suite ascendante de sciences : éthique, physique, métaphysique,
Les textes concernés :
Apulée, II eme siècle après JC. De la doctrine de Platon, rem,
Diogène Laërce, III eme siècle après JC. Platon, rem,
Anonyme, Prolégomènes à la Philosophie de Platon. ++
VI eme siècle après JC, Cambridge, Vrin, Table des Matières,
Olympiodore d'Alexandrie sur les Catégories et les Météorologiques d'Aristote, sur Alcibiade ( l'Alcibiade, qui commence par une biographie de Platon : Une vie de Platon, VI eme s Après JC), le Gorgias et le Phédon de Platon.
 
 
La fonction initiatrice assurée par la biographie de Platon dans l'enseignement d'Olympiodore est d'une certaine manière anticipée dans l'édition de l'oeuvre de Plotin, les Ennéades, (rem), publiée par son élève Porphyre vers le début du IV eme siècle, en effet cette édition est précédée d'une Vie de Plotin, qui propose le portrait de Plotin idéalisé, celui d'un sage exprimant dans sa vie la sagesse que l'on pourrait espérer atteindre grâce à la lecture des textes, les traités plotiniens, qui suivent la biographie.
 
 
 
Mystères !? Vous avez dit Mystères !
Le curriculum philosophique des écoles platoniciennes d'Athènes et d'Alexandrie, au V e et VI e siècles après JC
Curriculum composé de 2 cycles :
1) Un cyle préliminaire : les petits mystères, comprend l'étude des textes d'Aristote.(oeuvres numérisées Philotextes) et (Remacle, Oeuvres complètes)
Après une initiation à l'Organon, l'instrument, de la philosophie, à savoir la logique aristotélicienne, l'étudiant progresse dans chaque cycles,
des sciences pratiques (éthique, politique) aux sciences théoriques (physique, mathématiques, métaphysique) dont le sommet était la métaphysique (ou théologie), la science des causes divines transcendantes.
2) Un cycle plus avancé : les grands mystères, fondé sur la lecture des dialogues de Platon. ci-dessous
 
 
La biographie anticipe le curriculum de sciences que suivra l'étudiant d'Olympiodore, de l'éthique vers le sommet de la philosophie,
selon Olympiodore, Une vie de Platon, du VI eme siècle après JC
1er cycle :
Logique : les Catégories,
la Physique aristotélicienne : les Météorologiques,

2eme cycle :
1 ere partie :
Les dialogues de Platon : l'Alcibiade, qui commence par une biographie de Platon, qui fait office d'entrée en matière pour l'ensemble du deuxième cycle, soit pour l'ensemble de l'étude de la philosophie de Platon. La biographie de Platon assure en quelque sorte la fonction de porte d'accès à l'étude de ses dialogues et de sa philosophie.
le Gorgias, (dialogue supposé traiter des sciences pratiques)
et le Phédon (texte permettant la transition aux sciences théoriques).
Transition opérée par Olympiodore Au sommet de premier cycle préliminaire, la métaphysique ou théologie d'Aristote, au début du deuxième cycle consacré à Platon.
Le professeur reliait les dialogues de Platon aux moments de la vie de Platon, à fin d'études à venir, il insiste aussi sur le parcours éducatif de Platon, sa formation littéraire, philosophique chez Socrate, (surement en Ethique). Son premier voyage en Sicile, pour approfondir la physique, le voyage en Egypte et en Phénicie tendait vers une formation en art hiératique. L'ordre des voyages n'est surement pas le reflet d'une chronologie, mais celui d'une hiérachie des sciences, l'art hiératique dépassant la physique et la méthématique.

 
 
Jamblique publie Sur le Pythagorisme un curriculum en six livres qui parcourait les sciences par ordre ascendant. Il débutait aussi par la présentation d'un personnage, Pythgore, érigé en paradigme de la sagesse
Marinus propose un pardigme de philosophe encourageant à poursuive des études philosophiques,
Damascius dernier Maître de l'Ecole platonicienne d'Athènes, dans la Vie d'Isidore, comprend une multitude de biographies montrant les viscisitudes de la recherche philosophique.
La fonction initiatrice de la biographie revient dans un texte anonyme proche de celui d' Olympiodore, les Prolégomènes à la philosophie de Platon, (table des matières) ou l'initiation à la philosophie de Platon, commence par sa biographie, comme chez Olympiodore.
 
 
 
 
- Les Ennéades de Plotin par E.SAISSET. Que nous veulent à nous les Ennéades, nous Hommes du .... XXI eme siècle !
9- Ennéades : des neuvaines (en grec ἐννεάδες), des traités de métaphysique, divisés par séries de neuf livres chacune, en l’honneur du nombre neuf, nombre mystérieux et sacré.
Les Ennéades ont joué un grand rôle dans le monde des idées à partir des premiers siècles du christianisme, et qu’on y trouve la clé de toutes sortes d’énigmes curieuses de l’histoire philosophique et religieuse de l’esprit humain.
L ’auteur des Ennéades, Plotin, est le chef de cette illustre école d’Alexandrie qui, pendant plus de quatre siècles, tint en échec le christianisme partout victorieux.
Ce fut l’asile où la philosophie, les arts, la religion, la poésie de la belle antiquité vinrent se réfugier, comme on voit se retirer peu à peu des extrémités vers le cœur la chaleur et la vie d’un corps expirant.
 
 

Anonyme, Prolégomènes à la Philosophie de Platon.
VI eme siècle après JC, Cambridge, Vrin,

 

Table des matières

Introduction

I. Les Prolégomènes à la Philosophie de Platon

II. L'école d'Alexandrie après Hermias

III. Les Prolégomènes à Aristote et à Porphyre

IV. Sources des Prolégomènes à la philosophie de Platon

V. L’identité de l’auteur des Prolégomènes

VI. Le texte

Abréviations

Sigla

LES PROLÉGOMÈNES À LA PHILOSOPHIE DE PLATON : texte et traduction française.

Notes complémentaires

I. Index auctorum

II. Index nominum

III. Index verborum

IV. Grammaire

 
 
Commentaires,
 
 
Bibliographie, articles,
 
 
 
 
- Académie de Platon, source wikipedia,
L’école paléoplatonicienne ou platonisme ancien.
Elle comprend les disciples immédiats de Platon ( -428, -348) : Speusippe (premier scolarque, recteur, de l'Académie de Platon en -348), Philippe d'Oponte, Eudoxe de Cnide, Héraclide du Pont, Xénocrate (deuxième scolarque en -339). Suivent Philon de Larissa (douzième scolarque en -129), etc. Speusippe et Xénocrate tirent du côté de Pythagore, du Nombre. Mais quand Pythagore met les nombres dans les choses, Platon sépare Nombres et réalités sensibles
L’école médioplatonicienne ou moyen-platonisme ou platonisme éclectique :

Eudore d'Alexandrie (40 av. J.-C.), Ammonios d'Athènes (maître de Plutarque en 66), le fameux Plutarque de Chéronée (46-125), Théon de Smyrne (vers 130 ?), Atticus, Alcinoos le Philosophe, auteur du Didaskalikos. Enseignement des doctrines de Platon, vers 150), Apulée de Madaure (125-180), Maxime de Tyr (IIe siècle), Numénios d'Apamée (vers 155).

À partir de Numénios, la distinction entre néopythagorisme et néoplatonisme se brouille. Parmi les lettres attribuées à Platon, les nos II, VI, IX, XII et XIII viennent d'un « milieu pythagoricien fin du IIe ou début du Ier siècle av. J.-C. »5 ; la IIe relève peut-être de la pensée d'Eudore d'Alexandrie

 
- Moyen platonisme,
Plutarque(46-125), Apulée (123-170), Galien (129-201), .
Le moyen-platonisme s'efforce d'accommoder les conceptions de Platon à la terminologie d'Aristote.
Toute une tendance veut pythagoriser Platon :
Eudore, Moderatus de Gadès (vers 90), Numénios d'Apamée, Nicomaque de Gérase, Anatole de Laodicée (vers 270), Jamblique, le jeune Proclos (dans son Commentaire du Timée, en 439), Simplicios de Cilicie dans son Commentaire de la 'Métaphysique' d'Aristote (vers 535).
 

Voici quels traits (11) caractérisent le moyen-platonisme selon Marco-Zambon :

  • absence de traits spécifiquement plotiniens (Plotin (205-270) distingue l'être et l'Un, pas le jeune Porphyre (234-310))
  • identification du premier principe transcendant avec l'être (Numénios, Plutarque, Porphyre)
  • distinction de deux intellects chez le dieu démiurge, l'un paradigmatique (Dieu père, tourné vers la contemplation des intelligibles), l'autre créateur (Dieu tourné vers la production du cosmos sensible)
  • définition du platonicien, non plus comme un disciple de Platon ou un membre de l'Académie de Platon, mais comme discipline d'une doctrine exposée par Platon, interprétée comme révélation divine.
  • refus de l'idée qu'Aristote puisse s'harmoniser avec Platon
  • finalité de la pratique de la philosophie placée, non dans l'érudition, mais dans l'assimilation à Dieu
  • exposés sous forme de commentaire des dialogues de Platon, de recueils de doxographies, d'introductions à la doctrine de Platon
  • doctrine des trois principes du Timée (27c-29d) : le paradigme, le démiurge (second Dieu), la matière
  • nombreuses triades : premier Dieu (transcendant) / Âme du monde (Hécate) / second Dieu (démiurge), être/intellect/vie, père/puissance/intellect, etc.
  • doctrine de la transcendance du premier Dieu, structuration hiérarchique de la réalité
  • tendance à l'encyclopédisme.
- Néoplatonisme, ou platonisme de l'Antiquité tardive suite du médio-platonisme.

Philon d'Alexandrie (- 20 à + 40) est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se développe à Rome à partir de 232 par Ammonios Saccas, maître de Plotin, et les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers représentants comme Damascios et Simplicios de Cilicie en 529, suite à la fermeture des écoles et lieux de culte païens par l'empereur Justinien.

sur le Traité de PORPHYRE : Contre les Chrétiens, état de la question par Franco BEATRICE, Kernos
- voir aussi Gaogoa/Rusticitas ... Lutte contre le Christianisme,

Le néoplatonisme tente de concilier la philosophie de Platon avec certains courants de la spiritualité orientale comme les Oracles chaldaïques, ainsi qu'avec d'autres écoles de la philosophie grecque, notamment celles de Pythagore et d'Aristote. L'œuvre d'Aristote finit par être conçue par les néoplatoniciens comme une introduction à l'œuvre de Platon.
(Petits Mystères)

Le mot « néoplatonisme » a été inventé par Thomas Taylor, dans sa traduction des Ennéades de Plotin en 1787, et repris par Heinrich Friedrich Karl vom Stein en 1864 dans Sieben Bücher zur Geschichte des Platonismus. Ce mot peut cependant être source de confusion pour le public non averti. En effet, ces philosophes tenaient compte aussi d'autres philosophies comme celle d'Aristote. Les néoplatoniciens se disaient eux-mêmes simplement platoniciens, mais cette appellation n'est plus exacte aujourd'hui tant leurs apports à la philosophie de Platon furent nombreux : tout en lui étant restés fidèles, ils diffèrent amplement de lui.

Le néoplatonisme se caractérise par l'importance donnée au Premier Principe, l'Un, en métaphysique,
et par des expériences mystiques.

Le néoplatonisme eut pendant des siècles une profonde influence sur la philosophie juive, la philosophie chrétienne et la philosophie islamique, ainsi que sur des philosophes comme Hegel et Schelling.

Il existe un néoplatonisme à la Renaissance, le néoplatonisme médicéen.

Les 5 Ecoles de l'Empire greco-romain :
1) L’école néoplatonicienne de Rome : Ammonios Saccas (fondateur du néoplatonisme en 232, maître de Plotin), Plotin (244, maître de Porphyre, Amelius, Roghatianus, premier scolarque en 244), Porphyre de Tyr (264, secrétaire et éditeur de Plotin, second scolarque en 270), Jamblique (305, élève de Porphyre), Cornelius Labeo8 (IIIe siècle). Ammonios Saccas, poursuivant le moyen-platonisme, affirme le concordisme Platon/Aristote : « Ce fut Ammonios d’Alexandrie, l’inspiré de Dieu, qui le premier, s’attachant avec enthousiasme à ce qu’il y a de vrai dans la philosophie et s’élevant au-dessus des opinions vulgaires qui rendaient la philosophie un objet de mépris, comprit bien la doctrine de Platon et d’Aristote, les réunit en un seul et même esprit, et livra ainsi la philosophie en paix à ses disciples Plotin, Origène [le Platonicien] et leurs successeurs » (Hiéroclès d'Alexandrie, cité par Photios). Plotin se présente comme un exégète des enseignements de Platon : « Cette doctrine n'est pas nouvelle. Elle fut professée dès les temps les plus anciens, mais sans être développée explicitement; nous ne voulons ici qu'être les interprètes des premiers sages et montrer par le témoignage même de Platon qu'ils avaient les mêmes dogmes que nous » (Ennéades V.1.8).
2) l'école néoplatonicienne d'Apamée (en Syrie), théurgique : Amelius (268 ; disciple de Plotin en 246, maître de Jamblique), Jamblique9 (313), Sopatros d'Apamée (325, successeur de Jamblique), Édésios de Cappadoce (parti à Pergame), Eustathe de Cappadoce ;
3) l’école néoplatonicienne de Pergame, première ramification de l'école syrienne, d'orientation magique : Édésios de Cappadoce (disciple de Jamblique, fondateur de l'école de Pergame vers 330), Maxime d'Éphèse (disciple d'Édésios de Cappadoce, et maître du futur Julien l'Empereur dès 351)10, Chrysanthe, Julien l'empereur (350), Priscus (385, vivant à Athènes), Eunape de Sardes (historien de l'école avec sa Vie des sophistes, 395)11 ; la production littéraire de l'école néoplatonicienne de Pergame est suspendue vers 332 lorsque l'édit de Constantin pour la destruction des temples païens entre en vigueur

4) l’école néoplatonicienne d'Athènes, deuxième ramification de l'école syrienne, d'orientation mystique : Nestorios le Hiérophante (hiérophante à Éleusis de 355 à 380), Plutarque d'Athènes (premier scolarque de l'école d'Athènes, vers 400), Syrianos (deuxième scolarque, en 435), Proclos (disciple de Plutarque d'Athènes et de Syrianos, troisième scolarque en 438), Ammonios, fils d'Hermias (maître de Jean Philopon, d'Athènes comme élève, d'Alexandrie comme maître), Marinos (quatrième scolarque, biographe de Proclos, 485), Hégias, Isidore de Gaza (maître de Damascios, sixième scolarque en 490), Zénodote (495), Damascios (huitième et dernier scolarque de l'école d'Athènes en 520, maître de Simplicios à Athènes), Simplicios de Cilicie (« dernier représentant », de retour à Athènes en 533). L'école naît donc à Athènes vers 400, avec Plutarque d'Athènes, Syrianos, puis elle émigre à Alexandrie vers 430, avec Hiéroclès d'Alexandrie, Hermias, Ammonios, fils d'Hermias. En 529, l'empereur romain d'Orient Justinien Ier fait fermer l'école d'Athènes12, aussi sept philosophes néoplatoniciens (Damascius le Diadoque, Simplicios de Cilicie, Priscien de Lydie, Eulamios de Phrygie, Hermias de Phénicie, Diogène de Phénicie, et Isidore de Gaza) durent quitter Athènes et se réfugièrent en Perse, chez le roi de Perse Khosrô Ier, puis à Harrân, en Mésopotamie ; après le traité de paix signé en 532 entre Khosrô Ier et Justinien Ier, les philosophes retournèrent, malgré les instances du roi de Perse, dans l’empire byzantin.

Ecole d'Athènes, 2,

5) l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, troisième ramification de l'école syrienne, d'orientation exégétique : Hypatie (tuée en 415), Synésios de Cyrène (élève d'Hypathie, évêque de Ptolémaïs en 410), Hiéroclès d'Alexandrie (peut-être vers 430), Hermias, Ammonios, fils d'Hermias (vers 500), Jean Philopon (disciple et assistant d'Ammonios, fils d'Hermias ; 517), les Prolégomènes à la philosophie de Platon (début du VIe s.), Olympiodore le Jeune (scolarque en 541), Étienne d'Alexandrie (vers 620). Jean Philopon s'est converti au christianisme vers 529, sans doute à cause de la mesure de Justinien Ier. Pour Ilsetraut Hadot, « il n'y a pas d'école néoplatonicienne d'Alexandrie dont les tendances doctrinales différeraient des tendances propres à l'école d'Athènes » (Le problème du néoplatonisme alexandrin. Hiéroclès et Simplicius, 1978).

Ecole d'Alexandrie, 2;

Après Damascios (470-544), les penseurs sont moins philosophes, davantage compilateurs ou alchimistes. Certains sont considérés comme commentateurs en alchimie : Synésios peut-être identique à Synésios de Cyrène), Olympiodore l'Alchimiste peut-être identique à Olympiodore le Jeune, Étienne d'Alexandrie (Stephanos d'Alexandrie (v. 620)13. Olympiodore le Jeune oppose contemplatifs et théurgistes : « Beaucoup, comme Porphyre et Plotin, préfèrent la philosophie, d'autres, comme Jamblique, Syrianos et Proclos, préfèrent la théurgie (ιερατική) »
Les courants ...

Le platonisme a continué en créant :
(et voir les Ecoles néo-platoniciennes ci-dessus).

But :

La philosophie néoplatonicienne a pour but la résolution d'un des problèmes au cœur de la pensée grecque antique, à savoir le problème de l'Un et du multiple.
Plus particulièrement, il s'agit de comprendre comment articuler l'Un au Multiple. Nous constatons le Multiple dans la nature, or l'Un est le fondement de l'intelligibilité. Cette philosophie est rattachée au platonisme par sa volonté de résoudre les apories de la pensée de Platon, et en particulier celles d'un des dialogues les plus difficiles : le Parménide, où Platon envisage trois hypothèses principales sur l'Un (l'Un absolu inconnaissable et ineffable qui exclut tout multiple ; l'Un qui est être et admet donc tous les contraires ; l'Un qui est et qui n'est pas, et qui donc est changement, instant).

Il y a quatre principes qui commandent la solution du problème Un/Multiple  :

  • « Toute multiplicité suppose une unité qui lui donne sa structure » : principe d'unité systématisante
  • « Toute unité transcende la multiplicité qu'elle unifie » : principe de transcendance
  • « Toute multiplicité est contenue en quelque manière dans l'unité qui la transcende » : principe d'immanence
  • « Toute réalité qui, pour se réaliser, doit sortir de l'unité où elle était contenue, ne peut se réaliser pleinement que par un retour à l'unité dont elle émane » : principe de conversion.
Quelques traits du néoplatonisme.

 

  1. Le livre le plus commenté est le Parménide de Platon, car ce livre porte sur les premiers principes, sur l'Un. Les néoplatoniciens voient dans le dialogue de Platon une théologie, alors que les savants d'aujourd'hui y voient plutôt un jeu intellectuel.
  2. Le néoplatonisme retient surtout l'idée de l'absolue transcendance du Bien et néglige la philosophie politique.
  3. La philosophie tend vers la mystique, elle se donne pour fin morale l'union avec le Principe originel, divin : Plotin avait des extases (Porphyre, Vie de Plotin), Jamblique cherchait à « suivre Dieu » (Vie de Pythagore, 86).
  4. On repère beaucoup de triades : trois dieux chez Numénios d'Apamée, trois hypostases chez Plotin, les triades être/pensée/vie, repos/procession/conversion, substance/activité/puissance...
  5. Les hypostases, c'est-à-dire les principes divins (Un, Second Un, Être, Vie, Intellect) se multiplient.
  6. La philosophie orientale est plus ou moins présente (Égyptiens, Chaldéens, judaïsme). Les néoplatoniciens veulent systématiser et unifier la mythologie grecque, l'orphisme, le pythagorisme, le platonisme, les Oracles chaldaïques.
Anti-Platonisme

Platon-Aristoclès :

Badiou voit 6 formes distinctes d'anti-platonisme au XIX eme et XX eme siècles :
1- l'Antiplatonisme vitaliste chez Nietzsche, Bergson, Deleuze,
2- l'Antiplatonisme analytique de Russel, Wittgenstein, Carnap, et Quine.
3- l'Antiplatonisme marxiste, de Démocrite, Aristote, Marx
4- l'Antiplatonisme existentialiste, de Kierkegaad, Lévinas? ,...
5- l'Antiplatonisme heideggerien,
6- l'Antiplatonisme moderne, la philosophie politique de Arendt, Popper,Nietzsche,...

in Pour aujourd'hui Platon,

source gaogoa,

 

 

BADIOU articles divers ! , sur gaogoa,
 

source wikipedia,
source remacle,
source cosmovisions,

- voir Ecoles sur gaogoa
Panoramique Logique, Gaogoa
- Perspectives sur le néoplatonisme, ACHARD.M, NARBONNE.J-M, .pdf, Col ZÊTÊSIS en anglais !
La métaphysique, son histoire, sa critique, ses enjeux, NARBONNE.J-M, LAGLOIS.L, Tome 1, Vrin/ZÊTÊTIS
Histoire de la métaphysique , sur wikipedia,
Métaphysique,