Les Ecoles de Philosophie,
avant, pendant et après
ARISTOCLES-Platon,

 
 
 
Ecole poétique,
Ecole Ionienne, V et VI eme S av J-C,
L'Ecole de Pythagore et de Parménide, V et VI eme siècles avant J-C,
Académie de d'Aristoclès-Platon, V eme siècle avant J-C,
Ecole stoïcienne , IV et III eme siècles av J-C,
Ecole épicurienne, IV eme siècle av J-C,
Ecole péripatéticienne, IV eme siècle av J-C,
Nouvelle Académie, III eme siècle av J-C,


sources principales : histophilo, cosmovions, wikipedia,
 
Définitions :

L'Ecole poétique qui eut pour Maitres : Orphée, Homère, Musée et Hésiode.

Dans l’Antiquité grecque, la poésie est étroitement liée aux dieux de la mythologie, notamment à Apollon et aux 9 muses .
Apollon est le dieu du chant, de la musique et de la poésie.
Représenté fréquemment avec une lyre (appelée alors phorminx), il conduit le cortège des muses, inspiratrices des poètes, et est, pour cela, appelé « musagète ».
Ainsi, dès le début, la poésie est-elle étroitement liée au chant et à la musique.
Calliope, appelée aussi « Belle voix » est la muse de l’Eloquence et de la Poésie. La figure du poète est incarnée par son fils, Orphée , prince légendaire de Thrace, poète, musicien et chanteur, dont le génie était tel qu’on disait qu’il charmait même les bêtes sauvages.
source vousnousils,

 

L'Ecole Ionienne Ve et VIe siècles av. J.-C. avec
Héraclite, Thalès et Anaxagore, Anaximène :
deux groupes : les physiciens dynamistes et les physiciens mécanistes.

L'explication dynamique de la nature part de l'idée d'une force vivante qui varie dans les propriétés et les formes de ses développements; tout ce qui arrive dans la nature paraît donc explicable, suivant cette hypothèse, par un changement de force.

L'explication mécanique de la nature n'admet aucune naissance proprement dite, aucun changement de propriétés ni de formes dans la nature; la physique mécanique prétend tout expliquer par le changement des rapports extérieurs dans l'espace. Elle suppose par conséquent la matière permanente et changeant de lieu par un mouvement qui survient en elle naturellement ou qui lui est imprimé du dehors.

source Cosmovision,

dont l'Ecole milésienne
Outre la géométrie et l'astronomie, les penseurs de cette école ont apporté de nouvelles idées sur la cosmogonie (formation de l'univers), la physique et la biologie, à tel point que ce sont les philosophes de cette école qui étaient originellement appelés les Physiciens.

 

L'Ecole Italique de Pythagore et l'Ecole éléatique de Parménide :
V et VI eme siècles avant J-C.
Les Pythagoriciens croyaient à la métempsycose (ou transmigration des âmes). Ils pensaient ques des exercices de purification étaient nécessaires pour délivre l'homme de cette "roue des naissances"; le meilleur de tous ces exercices, ajoutaient-ils, consistait cependant à cultiver les connaissances, et plus spécialement à étudier les propriétés des nombres, selon ce slogan pythagoricien qui affirmait : "tout est nombre".
Le nombre était pour eux moins une entité abstraite que le principe même des choses, de la même façon que pouvaient l'être, par exemple, les éléments (eau, air, feu, terre...) pour d'autre Présocratiques. On comprend dès lors que le pythagorisme ait produit quelques uns des premiers résultats des mathématiques, mais aussi de l'astronomie occidentales.
selon Cosmovision,

Parménide ne s'est pas élevé au-dessus du point de vue de la matière. L'être est encore, pour lui, corporel et étendu.
selon cosmovision,

Zénon d'Élée, disciple de Parménide, est reconnu comme l'inventeur de la dialectique.
selon histophilo

 

L'Académie de d'Aristoclès-Platon :
V eme siècle avant J-C,
l'objet de ses spéculations fut de rechercher et de découvrir les principes de toute existence. A l'encontre des Sophistes et de Protagoras, qui niaient la certitude en disant que tout n'est qu'apparence, il prétendit montrer qu'il y a une science de l'universel, et contre les Mégariques qui soutenaient que l'unité l'unité seule existe et qu'il n'y avait pas de relation entre les idées et, par suite, pas de jugements possibles, il démontra l'existence d'une hiérarchie d'êtres multiples ou d'idées et la possibilité du jugement. Dans son système, la logique, la métaphysique et la morale sont inséparables. La logique ou dialectique prépare l'esprit à la connaissance réelle des principes des choses, la métaphysique consiste dans la connaissance de ces principes ou des idées, et la connaissance du vrai inséparable du bien et du beau engendre les belles et bonnes actions.

Platon distingue deux sortes de connaissances, la connaissance vulgaire et la connaissance scientifique.
La première est une connaissance qui vient des sens. Elle donne naissance à l'opinion, à une routine, à une habitude d'attendre telle apparence après telle autre.

La connaissance scientifique a pour objet l'intelligible, c'est-à-dire ce que l'esprit conçoit de réel et de permanent au delà du monde sensible, les principes réels et éternels des choses. Platon l'appelle la science véritable. Elle comprend, elle aussi, deux sortes de connaissances : la faculté de raisonner, d'examiner les conséquences d'une idée, d'aller logiquement d'une idée à une autre, et l'acte simple de l'esprit par lequel il perçoit, dans une intuition immédiate, la suprême réalité des choses. Elle a pour objet ce qui se suffit à soi-même, ce qui n'a plus besoin d'hypothèse. Elle élève l'esprit à la contemplation de ce qui est purement intelligible.
source cosmovision ..et suite

voir aussi dans Commentaires ci-dessous les 5 Académies

 
L'Ecole stoïcienne :

La philosophie que l'on désigne sous le nom de stoïcisme prit naissance dans les dernières années du IVe siècle avant notre ère; elle tint bien vite en balance les doctrines les plus fameuses. Ces principaux représentants furent Zénon, Cléanthe, Chrysippe, Panaetius, Posidonius, Sénèque , Épictète, Arrien et l'empereur Marc-Aurèle.
Ce fut, dès son commencement, une philosophie morale et pratique; un  caractère qui se prononça, lorsqu'elle passa au IIe siècle av. J. -C. de la Grèce à Rome. ...
source cosmovisions,

 

Le stoïcisme est un courant philosophique occidental ayant pour finalité le bonheur individuel et qui s'appuie essentiellement sur la tempérance et le détachement obtenus grâce à la raison. Il repose notamment sur la distinction centrale entre d'un côté les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous devons concentrer nos efforts, et d'un autre côté les choses qui ne dépendent pas de nous, contre lesquelles il est vain de lutter et que nous devons au contraire supporter et accepter.

Dans le langage courant, l'adjectif « stoïque » est utilisé pour désigner une personne inébranlable, qui parvient à rester fixée sur ses objectifs et ne s'effondre pas devant la peur, la douleur, le stress, les privations ou autres difficultés de l'existence.

Le stoïcisme est issu de l'école du Portique d'Athènes (στοά, stoa signifie « portique » en grec ancien), fondée vers -301 par Zénon de Kition qui développe alors un système de pensée naturaliste, matérialiste, moniste et déterministe influencé essentiellement par le cynisme mais également par le Lycée d'Aristote et l'Académie de Platon.
.... selon wikipedia, et suite ..

 

L'Ecole épicurienne, ou Ecole du Jardin :

L'Épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J. -C. Elle entrait en concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J. -C.. L'épicurisme est axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont l'objectif ultime est l'atteinte de l'ataraxie. C'est une doctrine matérialiste et atomiste.
Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx surtout). L'objectif de l'épicurisme est d'arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l'esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile (prolongé ou non).

L'épicurisme est aussi désigné par métonymie comme l'école du Jardin, Épicure ayant établi son école dans un jardin.

L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône par conséquent nullement la recherche effrénée du plaisir, comme énormément le pensent à tort. Cette vision erronée, favorisée il est vrai par des personnes comme Horace, qui se définissait lui-même comme un "porc du jardin d'Épicure", a été soulignée par l'Église catholique, qui rejetait le matérialisme de cette philosophie.

«Le charme de cette doctrine égalait la douceur des sirènes.» ...

selon histophilo,

Epicure et de son disciple Métrodore,
Photo (C) RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle, Louvre
histophilo, wikipedia,
 

L'Ecole péripatéticienne : Aristote (Lycée),


L'école péripatétique, ou péripatéticienne, est l'école philosophique fondée par Aristote en 335 av. J. -C. au Lycée d'Athènes.
Elle sert à désigner aussi par extension ses sectateurs, tant juifs que musulmans. Elle tire son nom du terme grec peripatein, «se promener» : la légende dit qu'Aristote enseignait au Lycée en se promenant.

L'aristotélisme est une notion étroite, qui renvoie strictement à Aristote, alors que le «péripatétisme» sert à désigner la totalité du courant philosophique qui succéda au maître. On parle aussi d'«aristotélisme radical» (averroïsme latin) par opposition au thomisme. En effet, l'aristotélisme de Thomas d'Aquin et des thomistes préserve la multiplicité des âmes[2] ; pour le péripatétisme au contraire, il n'y a qu'un Intellect unique pour l'ensemble des hommes[3], à partir du postulat que «l'âme est scindée» du corps[4], et que les genres sont universels, i. e. semblables pour l'ensemble des hommes.

La philosophie péripatéticienne a la particularité de considérer qu'Aristote a découvert et révélé la vérité, et que le travail philosophique consiste dorénavant à commenter ainsi qu'à expliciter ses thèses.
S'instaure alors l'ère des «commentateurs» (avec Alexandre d'Aphrodise et Thémistius surtout), qui rédigent des «paraphrases» (il s'agit de réécrire des passages entiers d'Aristote et d'y joindre un commentaire sur les points litigieux, tels la question de l'intellect agent dans le livre III du traité De l'âme d'Aristote) [5].

Aristote est surnommé «le Philosophe» dans les traités scolastiques médiévaux, et de la même manière, Averroès est surnommé «le Commentateur».

Les péripatéticiens enseignaient que l'âme n'est qu'une aptitude — une faculté capable d'atteindre l'ensemble des sortes de perfection passive — et qu'alors, par la connaissance et la vertu elle devenait apte à s'unir à l'Intelligence agente, qui procédait de Dieu.

source histophilo

 
La Nouvelle Académie :
renouveau de l'Académie de Platon entrepris à partir de 273 av. J.-C. sous la direction d'Arcésilas de Pitane et de ses successeurs. Le renouveau de l'Académie est une sorte de révolution : le caractère achevé de l'œuvre platonicienne est remis en cause, et la vérité doit de nouveau être recherchée. Cet esprit de recherche serait proche du Platon des dialogues aporétiques s'il n'allait en réalité bien plus loin en déclarant qu'on ne trouverait jamais le vrai. La Nouvelle Académie, sous l'impulsion d'Arcésilas, est aussi un retour à la dialectique socratique et à la conscience de l'ignorance qui permet la liberté critique. Pour cette dernière raison, la Nouvelle Académie a pu être considérée comme une suite légitime de l'ancienne.

Il est difficile d'établir le nombre des périodes de l'histoire de l'Académie. Les Anciens distinguaient parfois cinq Académies :

Cicéron n'en distingue que deux : celle de Platon et celle d'Arcésilas, l'Ancienne et la Nouvelle. Selon lui, l'Ancienne Académie n'ajouta rien à l'enseignement de Platon et se borna à exposer sa philosophie suivant une division en trois parties indiquée par le maître. Au moment où la Nouvelle Académie se constitue, l'épicurisme et le stoïcisme sont déjà bien installés et s'imposent comme philosophies dominantes dans le monde hellénistique.

 
Voir le néo-platonisme, sur gaogoa
 
Commentaires :

 

et l'anti-platonisme selon BADIOU sur gaogoa
 
 
Bibliographie :
 
 
 
sources principales : histophilo, cosmovions, wikipedia,