Les Ecoles de Philosophie, |
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Ecole poétique, Ecole Ionienne, V et VI eme S av J-C, L'Ecole de Pythagore et de Parménide, V et VI eme siècles avant J-C, Académie de d'Aristoclès-Platon, V eme siècle avant J-C, Ecole stoïcienne , IV et III eme siècles av J-C, Ecole épicurienne, IV eme siècle av J-C, Ecole péripatéticienne, IV eme siècle av J-C, Nouvelle Académie, III eme siècle av J-C, |
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Définitions : | |
L'Ecole poétique qui eut pour Maitres : Orphée, Homère, Musée et Hésiode. Dans l’Antiquité grecque, la poésie est étroitement liée aux dieux de la mythologie, notamment à Apollon et aux 9 muses . |
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L'Ecole Ionienne Ve et VIe siècles av. J.-C. avec L'explication mécanique de la nature n'admet aucune naissance proprement dite, aucun changement de propriétés ni de formes dans la nature; la physique mécanique prétend tout expliquer par le changement des rapports extérieurs dans l'espace. Elle suppose par conséquent la matière permanente et changeant de lieu par un mouvement qui survient en elle naturellement ou qui lui est imprimé du dehors. dont l'Ecole milésienne |
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L'Ecole Italique de Pythagore et l'Ecole éléatique de Parménide : Parménide ne s'est pas élevé au-dessus du point de vue de la matière. L'être est encore, pour lui, corporel et étendu. Zénon d'Élée, disciple de Parménide, est reconnu comme l'inventeur de la dialectique. |
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L'Académie de d'Aristoclès-Platon : Platon distingue deux sortes de connaissances, la connaissance vulgaire et la connaissance scientifique. La connaissance scientifique a pour objet l'intelligible, c'est-à-dire ce que l'esprit conçoit de réel et de permanent au delà du monde sensible, les principes réels et éternels des choses. Platon l'appelle la science véritable. Elle comprend, elle aussi, deux sortes de connaissances : la faculté de raisonner, d'examiner les conséquences d'une idée, d'aller logiquement d'une idée à une autre, et l'acte simple de l'esprit par lequel il perçoit, dans une intuition immédiate, la suprême réalité des choses. Elle a pour objet ce qui se suffit à soi-même, ce qui n'a plus besoin d'hypothèse. Elle élève l'esprit à la contemplation de ce qui est purement intelligible. voir aussi dans Commentaires ci-dessous les 5 Académies |
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L'Ecole stoïcienne : | |
La philosophie que l'on désigne sous le nom de stoïcisme prit naissance dans les dernières années du IVe siècle avant notre ère; elle tint bien vite en balance les doctrines les plus fameuses. Ces principaux représentants furent Zénon, Cléanthe, Chrysippe, Panaetius, Posidonius, Sénèque , Épictète, Arrien et l'empereur Marc-Aurèle.
Le stoïcisme est un courant philosophique occidental ayant pour finalité le bonheur individuel et qui s'appuie essentiellement sur la tempérance et le détachement obtenus grâce à la raison. Il repose notamment sur la distinction centrale entre d'un côté les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous devons concentrer nos efforts, et d'un autre côté les choses qui ne dépendent pas de nous, contre lesquelles il est vain de lutter et que nous devons au contraire supporter et accepter. Dans le langage courant, l'adjectif « stoïque » est utilisé pour désigner une personne inébranlable, qui parvient à rester fixée sur ses objectifs et ne s'effondre pas devant la peur, la douleur, le stress, les privations ou autres difficultés de l'existence. Le stoïcisme est issu de l'école du Portique d'Athènes (στοά, stoa signifie « portique » en grec ancien), fondée vers -301 par Zénon de Kition qui développe alors un système de pensée naturaliste, matérialiste, moniste et déterministe influencé essentiellement par le cynisme mais également par le Lycée d'Aristote et l'Académie de Platon. |
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L'Ecole épicurienne, ou Ecole du Jardin : L'Épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J. -C. Elle entrait en concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J. -C.. L'épicurisme est axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont l'objectif ultime est l'atteinte de l'ataraxie. C'est une doctrine matérialiste et atomiste. L'épicurisme est aussi désigné par métonymie comme l'école du Jardin, Épicure ayant établi son école dans un jardin. L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône par conséquent nullement la recherche effrénée du plaisir, comme énormément le pensent à tort. Cette vision erronée, favorisée il est vrai par des personnes comme Horace, qui se définissait lui-même comme un "porc du jardin d'Épicure", a été soulignée par l'Église catholique, qui rejetait le matérialisme de cette philosophie. «Le charme de cette doctrine égalait la douceur des sirènes.» ... selon histophilo, |
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Epicure et de son disciple Métrodore, Photo (C) RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle, Louvre |
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histophilo, wikipedia, | |
L'Ecole péripatéticienne : Aristote (Lycée),
L'aristotélisme est une notion étroite, qui renvoie strictement à Aristote, alors que le «péripatétisme» sert à désigner la totalité du courant philosophique qui succéda au maître. On parle aussi d'«aristotélisme radical» (averroïsme latin) par opposition au thomisme. En effet, l'aristotélisme de Thomas d'Aquin et des thomistes préserve la multiplicité des âmes[2] ; pour le péripatétisme au contraire, il n'y a qu'un Intellect unique pour l'ensemble des hommes[3], à partir du postulat que «l'âme est scindée» du corps[4], et que les genres sont universels, i. e. semblables pour l'ensemble des hommes. La philosophie péripatéticienne a la particularité de considérer qu'Aristote a découvert et révélé la vérité, et que le travail philosophique consiste dorénavant à commenter ainsi qu'à expliciter ses thèses. Aristote est surnommé «le Philosophe» dans les traités scolastiques médiévaux, et de la même manière, Averroès est surnommé «le Commentateur». Les péripatéticiens enseignaient que l'âme n'est qu'une aptitude — une faculté capable d'atteindre l'ensemble des sortes de perfection passive — et qu'alors, par la connaissance et la vertu elle devenait apte à s'unir à l'Intelligence agente, qui procédait de Dieu. source histophilo |
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La Nouvelle Académie : renouveau de l'Académie de Platon entrepris à partir de 273 av. J.-C. sous la direction d'Arcésilas de Pitane et de ses successeurs. Le renouveau de l'Académie est une sorte de révolution : le caractère achevé de l'œuvre platonicienne est remis en cause, et la vérité doit de nouveau être recherchée. Cet esprit de recherche serait proche du Platon des dialogues aporétiques s'il n'allait en réalité bien plus loin en déclarant qu'on ne trouverait jamais le vrai. La Nouvelle Académie, sous l'impulsion d'Arcésilas, est aussi un retour à la dialectique socratique et à la conscience de l'ignorance qui permet la liberté critique. Pour cette dernière raison, la Nouvelle Académie a pu être considérée comme une suite légitime de l'ancienne. |
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Il est difficile d'établir le nombre des périodes de l'histoire de l'Académie. Les Anciens distinguaient parfois cinq Académies :
Cicéron n'en distingue que deux : celle de Platon et celle d'Arcésilas, l'Ancienne et la Nouvelle. Selon lui, l'Ancienne Académie n'ajouta rien à l'enseignement de Platon et se borna à exposer sa philosophie suivant une division en trois parties indiquée par le maître. Au moment où la Nouvelle Académie se constitue, l'épicurisme et le stoïcisme sont déjà bien installés et s'imposent comme philosophies dominantes dans le monde hellénistique. |
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Voir le néo-platonisme, sur gaogoa | |
Commentaires : | |
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et l'anti-platonisme selon BADIOU sur gaogoa | |
Bibliographie : | |
sources principales : histophilo, cosmovions, wikipedia, | |