XXII-
R.S.I 1974-1975
version
rue CB note
13 mai 1975
(p178->) I1
n'y a pas, il n'y a pas d'état
d'âme. Il y a dire à démontrer. Et pour promouvoir le titre sous
lequel ce dire se poursuivra l'année prochaine, si je survis, je l'annoncerai
:
" 4, 5, 6 ".
Cette
année, j'ai dit " R . S . I . " .
Pourquoi pas " Un, deux, trois " ? " Un, deux, trois, nous irons
au bois " - Vous savez la suite peut-être ? - " Quatre, cinq, six,
cueillir des cerise " - Oui - " Sept, huit, neuf, dans mon
panier neuf " - Eh bien, je m'arrêterai à " Quatre, cinq,
six ". Pourquoi ?
Pourquoi
" R . S . I " : se sont-ils
donnés comme lettres ? C'est que qu'elles soient trois peut être dit second.
Ce n'est que parce qu'elles sont trois qu'il y en a un qui
est le Réel.
Lequel, laquelle de ces trois lettres mérite-t-elle ce titre de Réel ?
Je dis qu'à ce niveau de logique, peu importe, et que le sens le cède au
nombre, au point que c'est le nombre qui, ce sens, vais-je dire, le domine
non pas, le détermine. Le nombre trois est à démontrer comme ce qu'il
est, s'il est le Réel, à savoir l'Impossible. C'est la plus difficile
sorte de démonstration.
Ce qu'on veut démontrer en passe du dire, il faut que ce soit impossible,
condition exigible pour le Réel. Il ex-siste comme Impossible.
Encore
faut-il le démontrer, pas
seulement le montrer. Le démontrer relève du Symbolique. Si le Symbolique
prend le pas ainsi sur l'Imaginaire, ça ne suffit pas. Ca ne donne que le ton.
Et, en fin de compte, ce n'est pas au ton qu'il faut se fier, puisque c'est au
nombre. C'est ce que j'essaie de mettre à l'épreuve. Mais un
nombre noué,
est-ce encore un nombre ? Ou bien est-ce autre chose
Voilà où nous en sommes. Je vous ai
retenus tout le long de l'année, autour d'un certain nombre de flashes. Je n'y
suis, moi, , que pour peu de chose, étant déterminé comme sujet par
l'Inconscient.
Ou bien, par la pratique, une pratique qui implique l'Inconscient comme supposé.
Est-ce à dire que comme tout supposé il soit imaginaire. C'est le sens
même du mot sujet supposé comme imaginaire.
Qu'y
a-t-il dans le
Symbolique qui ne s'imagine pas ? Ce que je veux vous dire c'est qu'il
y a le trou. Quelqu'un qui me voyait (p179->)
en proie, c'est le cas de le dire, à ce
noeud, que là (Fig.I-2)
je vous dessine sous sa forme la plus simple, quelqu'un qui m'y voyait en proie,
sous des formes plus compliquées, m'a dit
que je me démentais en quelque sorte d'avoir avancé dans un temps, selon une
forme qui n'est même pas mienne, qui est picassienne , comme chacun sait, je
ne cherche pas, je trouve, quelqu'un m'a dit : " Eh ben là je vous vois
vachement chercher
Chercher,
c'est un terme qui provient
de circare, comme vous pouvez le trouver dans n'importe quel
dictionnaire étymologique.
Je trouve quand même , puisque, ça ça n'est pas dans le dictionnaire étymologique,
j'ai trouvé le trou. Le trou de souris, si. j'ose m'exprimer ainsi, par où
j'en suis réduit à passer. A-t-il à faire avec ce qu'on imagine
le déterminer, à savoir le cercle ? Un cercle peut être un trou, mais
il ne l'est pas toujours. Pendant que j'y suis, à ce sujet, je dirai
que le, je rappellerai ce qui se trouve déjà dans les dernières lignes de mes
propos sur la causalité psychique, un proverbe arabe qui énonce que il y a un
certain nombre de choses, il en nomme trois lui aussi, sur
quoi rien ne laisse de trace : l'homme dans la
femme dit-il d'abord,
voire le pas de la gazelle sur le rocher. Je le précède, évoquant
ce troisième
terme, de ceci terminé par une
virgule " plus inaccessible à nos yeux, cette trace, faite ( faits ? ) pour
les signes du changeur, " C'est le troisième terme. I1 n'y a pas
de trace sur la pièce de
monnaie touchée, seulement d'usure.
Oui ! C'est bien là où vient se solder,
c'est le cas de le dire, ce quelque chose de noué dont il s'agit. Je trouve
assez pour avoir à fomenter le cercle qui n'est du trou
que la conséquence. Je
trouve assez pour avoir à circuler. Je sais pas si vous remarquez que la police
dont Hegel pose fort bien que tout ce qui est de la politique s'y enracine,
qu'il n'y a rien que la politique qui ne soit enfin au dernier terme de réduction
police pure et simple, que la police n'a que ce mot à la bouche :
" Circulez ". Peu lui importe la gyrie dont je vous ai parlé la dernière
fois. Que ce soit de gyrer à droite ou à gauche, elle s'en fout, c'est le cas
de le dire, ce dont il s'agit, c'est de circuler. Ça devient, ça ne devient sérieux
que si l'on part du trou par où il faut en passer. Ce qu'il y a de remarquable
dans le
I1
est frappant depuis le temps qu'on fait des chaînes que la chose qu'on
n'ait pas remarquée c'est que dans
le noeud bo, pas besoin d'user du trou, puisque ça fait noeud sans faire chaîne.
Ça fait noeud de quelle façon ? D'une façon telle que pour le refaire
de la façon
qui fait des ronds (Fig.II.2),
ce qui est exactement la même chose que ça (Fig.I.l),
malgré l'apparence, comme vous le voyez sous cette forme, cette forme de
pure
apparence, c'est dans la mesure où ces deux ronds ne sont pas noués (Fig.I.l)
que le troisième, dans cette mesure même, que le troisième infléchit l'un
des deux qui entre eux sont libres, l' infléchit de telle façon que nécessairement
arrivé à l'autre bout d'un de ces cercles, il infléchira l'autre à son tour,
et qu'il, ainsi, tournera en rond, si ce rond, le petit là, nous le supposons
du Symbolique, il fera indéfiniment le tour de la - entre guillemets
puisque ce n'est pas une vraie chaîne - de la " fausse chaîne " de
l'Imaginaire et du Symbolique. C'est bien en effet de cela qu'il s'agit. Comment
se reconnaître dans ce double cercle couplé, et justement, de n'être pas noué.
Pour qu'un noeud soit borroméen, qu'un
noeud soit bo, il ne suffit pas qu'il soit noeud, il faut que chacun des éléments,
ce terme, il faut et il suffit, on ne lui donne pas, sauf à se référer au
noeud, son plein sens. Dire il faut, c'est quelque chose, mais dire il suffit
implique, ce qu'on oublie toujours parce que on ne fait pas le trou, le seul
trou qui vaille, la trouvaille, parce qu'on ne fait pas le
trou, on ne voit pas que si la condition manque, rien ne va plus. Ce qui est l'envers dû il faut,
envers toujours éludé, je vais vous le démontrer tout de suite.
Vous nouez deux cercles (Fig.II.3), vous
les nouez d'une façon qui implique comme c'est là non démontré, mais bien
seulement montré, vous les nouez d'une façon telle qu'i1s ne soient pas noué :
qu'ils fassent ici quelque chose qui est aussi bien la consistance d'un cercle
que dune droite infinie, cela suffit car c'est identi-
Et
d'abord, qu'est-ce qu'il y a de
commun dans la façon dont je vous figure ces quatre éléments, qu'est-ce
qu'il y a de commun entre la droite comme infinie et le cercle ? Ce qu'il y a
de commun c'est que leur rupture libère les autres éléments du noeud. La
rupture du cercle équivaut à la rupture de la droite infinie. En quoi ? Au
point de vue du noeud, non pas en tant que rupture, dans ses effets sur le noeud,
non pas dans ses effets de reste sur l'élément. Que reste-t-il du
cercle après sa rupture ? Une droite finie comme telle, autant dire bonne à
jeter, un petit chiffon, un bout de corde de rien du tout. Le zéro du cercle
coupé laissez-moi figurer ce coupé par ce qui sépare c'est-à-dire
le deux, zéro sur deux égale tout au plus ce petit un de rien du tout . La
droite infinie, le grand un, une fois sectionnée, ça fait quand même deux
demi-droites qui partent, comme on dit d'un point, d'un point zéro, pour
s'en aller à l'infini. Un sur deux égale deux. Ceci pour vous faire sentir que
quand j'énonce qu'il n'y a pas de rapport sexuel, je donne au sens du mot
rapport l'idée de proportion. Mais chacun sait que le " mos geometricum "
d'Euclide qui a suffi pendant tant de temps à paraître le parangon de la
logique, est tout à fait insuffisant, et qu'à entrer dans la figure du noeud,
il y a une toute autre façon de supporter la figure du non rapport des sexes,
c'est de les supporter de deux cercles en tant que non noués. C'est de cela
qu'il s'agit dans ce que j'énonce du non-rapport, chacun des cercles qui
se constituent, nous ne savons (p182->)
pas encore de quoi, dans le rapport des
sexes, chacun dans sa façon de tourner en rond comme sexe n'est pas à l'autre
noué. C'est cela que ça veut dire, mon non-rapport.
I1
est tout à fait frappant que le
langage ait depuis longtemps devancé la figure du noeud sur laquelle s'escriment
seulement
de nos jours les mathématiciens, pour appeler noeud ce qui unit l'homme et une
femme, en parlant, sans bien naturellement savoir ce dont il s'agit, en parlant
métaphoriquement des noeuds qui les unissent. Ce sont ces noeuds qu'il vaut
sans doute de rapporter en montrant qu'ils impliquent comme nécessaire
ce trois
élémentaire dont il se trouve que je le supporte de ces trois indications de
sens, de sens matérialisé qui se figure dans les nominations du Symbolique, de
l'Imaginaire et du Réel.
Je viens d'introduire le terme de
nomination. J'ai eu à y
C'est
en ceci que si plein dans sa simplicité que soit le noeud borroméen à trois,
c'est à partir
de quatre, et je souligne, à s'engager dans ce quatre, on trouve une
voie, une voie particulière qui ne va que jusqu'à six, en d'autres termes,
qui fait du
Un nommé Desargues, l'Arguésien,
comme on dit ; s'est avisé depuis longtemps que la droite infinie est en tout
homologue au cercle. En quoi il a devancé le nommé Riemann. Il l'a devancé,
néanmoins, une question reste ouverte à quoi je donne, par l'attention que
j'apporte au noeud borroméen, déjà réponse. Ce qui ne vous empêchera pas, du
moins je l'espère, d'en maintenir présente pour votre esprit la forme
question.
Comme
vous le voyez dans cette figure à
gauche (Fig.I.l),
du noeud borroméen constitué par l'équivalent de ce cercle
sous la forme d'une droite nouée à un cercle, du couple (Fig.I.2) supposé
de ce qui là ( qu'il a ? ) pour le supporter pour votre esprit, qui
là (?) pourrait être
du Symbolique. Les deux autres, sans qu'on sache de quelle droite figurer spécialement
le Réel, par exemple celle-ci, ou
C'est bien là que commence pour nous la
question. Il ne semble pas que Desargues se soit jamais posé la forme sous
laquelle il supposait ces droites infinies, en posant la question de savoir si
elles se nouaient ou pas. I1 est tout à fait frappant que Riemann , pour lui,
ait tranché la question d'une façon peu satisfaisante en faisant de tous les
points à l'infini à quelque droite qu'ils appartiennent un seul et unique
point qui est au principe de la géométrie de Riemann.
A soulever la question du noeud, nous
allons voir, je vais ici vous figurer quelque chose (Fig.I
.4), ah ! dont
j'espère venir à bout, sous la forme d'un noeud, d'un
vrai, qui, chose curieuse, présente
une sorte d'analogie avec cette forme (Fig.II.2). Si nous étudions ce noeud
comme le font les mathématiciens, ce que nous, tout ce que nous pouvons faire,
c'est d'amorcer la notion dite du groupe fondamentale, c'est-à-dire
de définir la structure de ce noeud par une série de trajets qui se feront
d'un point quelconque (p185->)
celui-ci, par exemple. Nous
définissons
le noeud par quelque chose qui s'appelle le groupe fondamental, et qui
comporte un nombre, un nombre qui diffère selon les noeuds, un nombre de trajets qui
seront nécessaires pour indiquer sa structure. Ces trajets, même s'ils font
plusieurs boucles dans chacun, mais là je pose la question, je mets le trou
entre guillemets, dans chacun des trous qui y apparemment, font ce noeud. Il
y en aura un certain nombre, et contrairement à ce que vous pouvez imaginer,
ce nombre, dans ce cas, dans ce cas où la figure mise à plat à l'air d'en
comporter quatre, quatre champs distincts , ça ne fera pas pour autant quatre
cercles individualisables de trajet, mais contrairement à ce qu'on peut
imaginer, ça n'est pas le nombre qui sera caractéristique de ce groupe
fondamental, ça sera la relation entre un certain nombre de trajets.
Nous
supportons là, à l'état pur, le
notion de rapport, en tant que, justement, elle nous ramène au noeud, au noeud
borroméen puisque ce rapport même fait noeud, à ceci près que ce noeud manque
de nombres. En prenant cette étape du noeud borroméen, nous supportons
du nombre même les cercles ou les trajets dont il s'agit pour n'importe quel
noeud, même si ce noeud, celui que je viens de dessiner, vous le voyez, n'a de
consistance qu'unique. Nous prenons le nombre comme truchement, comme intermédiaire,
comme élément lui-même pour nous introduire dans la dialectique du
noeud. Ce où cette fois-ci j'en viendrai est ceci, c'est à savoir que
rien n'est moins, si je puis dire, naturel que de penser
ce noeud. Qu'il y ait de
l'un, ce que j'ai avancé en son temps pour le supporter du cercle est
quelque chose à quoi, justement, se limite le mouvement de la pensée, à faire
cercle,
et c'est en quoi il n'y a rien de plus naturel, c'est le cas de le dire, que
de lui reprocher son cercle comme vicieux. Que si, pour
figurer le rapport des sexes sans autrement ni plus préciser, je trouve la figure
de deux un, sous la forme de deux cercles, qu'un troisième noue précisément de
ce qu'ils ne soient entre eux pas noués, car ce n'est pas seulement de ce qu'ils
ne soient, qu'ils soient libres quand ce troisième est rompu, qu'il s'agit, c'est
de ce que ce troisième comme je vous l'ai montré dans la figure (Fig.II.l),
celle-ci, c'est de ce que ce troisième les noue expressément de ce qu'ils ne
soient
Dans
toute chaîne, pour vous imaginer la plus simple, dans toute chaîne borroméenne,
il y a un un puis un deux (Fig.IV.l- cette figure étant
absente de l'original, la figure ci-contre est empruntée au site ELP .) Selon la forme que je vous ai dessinée tout à l'heure, vous trouverez là le un et le deux, qui est le commencement de la chaîne après quoi, ici, il y aura un troisième cercle qui fera boucle. Qu'est-ce qu'implique que dans une chaîne quelconque, comme elle fait chaîne, elle fait toujours chaîne, nous placions un quelconque des deux premiers au rang troisième ? |
Quelque soit la chaîne, l'opération dont il s'agit impliquera pour nous limiter à la chaîne 1-2-3-4, impliquera que si nous voulons mettre un quelconque de ces deux au rang troisième, le 1 sera dès lors noué au 2, et par le 3 et par le 4.
(La
suite ci-contre est empruntéà la version elp ) Faites-en l'expérience, car aussi bien, il n'y à rien de tel pour essayer de penser ce noeud que de manipuler des ronds de ficelle. Je le répète, quoique - ayant déjà plus de place au tableau : 1-2-3-4, à nous limiter à ceci, dans une chaîne quelconque, |
par quelque bout que nous la prenions, impliquera qu'à mettre soit le 1, soit le 2, à la place dite troisième, à en faire l'effort, nous obtiendrons ceci, c'est que pour choisir l'un des deux, puisque ici c'est le 2 que nous choisissons, pour mettre le 2 là en rang troisième, le 3 et le 4 nécessairement noueront ce 1 au 2 ainsi déplacé.
(la figure ci-contre est empruntée à la version disponible sur le site elp ) I1
est tout à fait clair que le 1 et le 2 sont interchangeables, c'est à savoir
qu'au début d'une chaîne, le premier et le second sont indéfiniment
interchangeables. |
Et c'est en cela
que se justifie l'intérêt que
je porte au noeud à quatre dans l'occasion et que je développerai l'année
prochaine.
(p187->)
Dès lors, puisque nous ne savons pas à
quoi coupler la nomination, la nomination qui ici fait quatrième terme,
est-ce que nous allons le coupler à l'Imaginaire, à savoir que venant du Symbolique, la nomination est là pour faire dans
l'Imaginaire un certain effet ? C'est bien en effet ce dont il semble s'agir chez les logiciens quand ils
parlent du référent. Les descripions russelliennes, celles qui s'interrogent
sur l'auteur, celles qui se demandent en quoi il est légitime et fragile
logiquement d'interroger sur le fait que Walter Scott est-il ou non
l'auteur de Waverley , il semble que cette référence concerne expressément ce
qui s'individualise du support pensé des corps. I1
n'est en fait certainement rien de semblable. La notion de référent vise le Réel. C'est en tant que Réel
que ce que les logiciens imaginent comme Réel donne son support au référent.
A cette nomination imaginaire, celle qui s'écrit de ceci par exemple, que de la
relation entre R et S, nous avons une nomination indice i, et puis le I pour
nous en tenir au noeud à quatre, comme constituant le lien entre le Réel et le
Symbolique.
Je proposerai ceci, c'est que la nomination imaginaire, c'es très précisément ce que je viens de supporter aujourd'hui par la droite infinie, et que cette droite, dans ce cercle que nous composons d'un cercle et d'une droite, que cette droite est très précisément
non pas ce qui nomme quoique ce soit de l'Imaginaire mais ce
qui, justement, fait barre, inhibe le maniement
de tout ce qui est démonstratif, de tout ce qui
articulé comme Symbolique, fait barre au niveau |
(p188->)
intéresse le corps, au moins dans la
perspective analytique, c'est le corps en tant qu'il fait orifice, que ce
par quoi il se noue à quelque Symbolique ou Réel dont il s'agisse, c'est
justement de ce noeud, la mise en évidence d'un cercle, d'un
orifice que l'Imaginaire est constitué. Cette droite infinie qui ici
complète le faux trou dont il s'agit,
puisqu'il ne suffit pas d'un orifice pour faire un trou, chacun d'entre eux, étant
indépendant des autres, c'est très précisément l'inhibition que la pensée a
à l'endroit du noeud. Nous pouvons interroger de la même façon, si entre Réel
et Imaginaire, c'est la nomination indice du Symbolique, c'est-à-dire
en tant que dans le Symbolique surgit quelque chose qui nomme, nous voyons ça
dans les début de la Bible, à ceci près qu'on ne remarque pas ceci, c'est que
l'idée créationniste le " Fiat lux " inaugural
n'est pas une nomination.
Que ce soit du Symbolique que surgisse le Réel, c'est ça l'idée de création,
n'a rien à faire avec le fait que dans un second temps, le même Dieu
donne leur nom à chacun des animaux qui habitent le paradis.
De quelle nomination s'agit-il, dans ce que j'appelle ici pour l'indiquer d'un grand N de S, de quelle nomination s'agit-il ?
dans cette, dans
une des deux de ce qui
nous est mythiquement raconté ? C'est bien en effet une question à quoi il vaut
qu'on s'arrête un peu, parce que cela relève de sens qui, dans chaque cas, est
un sens différent.
La nomination de chacun
qui d'ailleurs est un nom commun, non pas au sens de Russell un
nom propre, la nomination de chacun des espèces
que représente-t-elle ? Une nomination, assurément, étroitement
symbolique, une nomination limitée au Symbolique. Est-ce que c'est cela
qui nous suffit pour supporter ce qui vient en un point certes pas indifférent
dans cette élémentation à quatre du noeud qui se supporte du nom
du Père.
Est-ce que le Père c'est celui qui a donné leur nom aux choses ? Ou bien
ce Père doit-t-il être interrogé en tant que Père, au niveau du Réel ?
Est-ce que pour tout dire, le Père éternel, à quoi bien sûr, rien ne
nous em
(p190->)
(p192->)
note: bien que relu, si vous découvrez des erreurs manifestes dans ce séminaire,
ou si vous souhaitez une précision sur le texte, je vous remercie par
avance de m'adresser un émail.
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commentaire relu ce 20août 2005