XXI-Les non-dupes errent 1973-1974
version rue CB
14 Mai 1974 note
(p151->) LES NON-DUPES
ERRENT . . .
Ça ne veut pas dire que les
Un
logicien -
puisque
j'avance que la logique c'est la science du Réel - un logicien a fait
un pas bien longtemps après Aristote qu'il ait fallu attendre Boole pour
qu'en 1853 sorte An Investigation of Laces of Thought, " Une
Investigation sur les Lois de la pensée ", qui sur Aristote a déjà cet
avantage d'être un pas, une
tentative de coller à ce qu'il prétend observer, fonder en somme à posteriori
comme constituant les lois de la pensée. Que fait-il ? I1 écrit très précisément
ce que je viens de vous dire, c'est à savoir qu'à partir de quoique ce soit qui
se dise et qui s'énonce, et les choses pour lui sont telles qu'il ne peut faire
que d'avancer l'idée de l'univers, il la symbolise par un chiffre, un
chiffre qui y convient, c'est le chiffre 1 ; il écrira donc,
de tout ce qui se propose comme notable, notable dans cet univers, il écrira
donc x, il le laisse
vide, ce x, puisque c'est là le principe de l'usage de cette lettre,
c'est quoi que ce soit qui soit notable dans l'univers (à Madame Gloria Gonzalès
: - Si vous me trimbalez ça, ça m'aidera à aller au tableau. ) Oui, x, écrit-il,
multiplié par 1 - x, ceci ne peut que s'égaler à zéro
x ( 1 - x ) = 0
Ceci
ne peut, pour peu qu'on donne ce
sens à la multiplication, que noter l'intersection. C'est de là qu'il part.
C'est en tant que x est notable dans l'univers que quelque chose se sustente
seulement du non, aux hommes s'opposant les non-hommes comme tels, tout ce qui
subsiste comme notable étant là considéré comme subsistant (p152->)
Comment se
fait-il qu'il soit posé sans critique, le thème, le
Qu'est-ce qui
, à proprement parler , ek-siste ? N'ek-siste comme l'orthographe
dont je modifie ce terme le marque, n'eksiste dans toute pratique que
ce qui fait fondement du dire ? Je veux dire ce que le dire apporte
comme instance dans cette pratique. C'est à ce titre que j'essaie de situer sous
ces trois termes ,
le Symbolique, l'Imaginaire et le Réel, la triple catégorie qui fait
noeud, et par là donne son sens à cette pratique. Car cette
pratique non seulement a un sens , mais fait surgir un type
de sens qui éclaire les autres sens au
point de les remettre en cause, je veux dire de les suspendre. A quoi,
comme articulation, articulation dont au terme d'un progrès fait pour susciter
chez ceux qui soutiennent cette pratique, l'idée de ce qu'est pour eux le Réel,
je dis : le Réel , c'est l'écriture . L'écriture de
rien d'autre que ce noeud tel qu'il s'écrit pour le dire , tel qu'il
s'écrit quand il est selon la loi
de l'écriture mis à plat . Et je soumets ce que j'énonce à cette épreuve de
mettre en suspens la distinction, la distinction justement subjective de
l'Imaginaire, du Symbolique et du Réel, en tant qu'ils pourraient en quelque
sorte déjà porter avec eux un sens, un sens qui les hiérarchiserait , en
ferait un 1, 2, 3 ; bien sûr, ceci n'évitera pas que nous ne retombions sur un
autre sens - comme déjà il a pu vous apparaître du fait de ce que
j'accentue de l'association du Réel avec un trois , de
l'Imaginaire avec un deux, et du Réel, justement - ( lapsus du docteur Lacan ) - et du
Symbolique justement , avec 1'Un.
Quelque chose
dans , au niveau , dans les termes du Symbolique se pose comme Un .
Est-ce un Un soutenable d'aucune individuation dans 1'univers ? C'est 1a question
que je pose , et dès maintenant , je
l'avancerai sous cette forme , c'est à savoir de poser la
question de l'écriture de Boole . Si le Un que Boole avance comme
x
- = 0
x =
je veux dire à se supporter d'une formule mathématique.
Il est étrange que là une note de son livre, du
livre dont je vous ai donné tout à l'heure la date, la date majeure en ce sens
que c'est à partir de là qu'une nouvelle . . . un nouveau départ de la spéculation
logique s'est pris, et qu'un nommé Charles Sanders Peirce dont
je vous ai déjà parlé , peut par exemple améliorer à son dire la formulation
de Boole en en montrant qu'en certains points il puisse en résulter qu'elle se
fourvoie, disons. Ceci à mettre en évidence ce qui résulte des fonctions à
deux variables, à savoir non pas seulement x mais x et y ,
et en y montrant ce que . . . ce où moi-même j'ai cru devoir prendre que la fonction
dite du rapport, peut là servir à nous montrer que, pour ce qui est du sexuel,
ce rapport ne peut pas s'écrire.
Pourquoi, se demande Boole, plutôt que d'écrire x = et l'inverse, ne pourrait-on écrire x = ? I1 est frappant que Boole - et ceci à partir de la notion de la vérité comme séparant radicalement ce qu'il en est de l'un et du zéro, car c'est du zéro qu'il connote l'erreur - il est frappant que cet univers, dès lors solidaire comme tel de la fonction de la vérité lui paraisse limiter l'écriture, l'écriture de ce qu'il en est de la fonction logique , à la puissance deux de x alors que la puissance trois, il se la refuse. I1 se la refuse pour ceci que mathématiquement, elle ne serait supposable dans l'écriture que d'y ajouter un nouveau terme du produit, ce qu'il ne refuse certes pas quand il s'agit de faire fonctionner l'opération multiplication , il écrit à l'occasion
x y z
et
il peut , selon les cas, marquer qu'
x y z tels
que les variables ont été situées d'une certaines fonction, qu' x y z égale
aussi : 0 . Mais puisqu'il se limite à des valeurs zéro et un, il peut aussi
bien prendre la fonction, la fonction prenant sa valeur d'une certaine . . .
d'un certain chiffrage zéro et un pour chacun des trois - il peut, à faire x
, y et
z chacun égal à un, s'apercevoir que ce n'est pas zéro qui en est le
fruit.
(p154->) Ainsi, qu'est-ce qui peut l'empêcher d'ajouter à son (1 - x ) un (1 + x ) et de l'ajouter non pas comme addition, de l'ajouter comme terme de la multiplication ? Il voit alors très bien que (1 - x ) multiplié par (1 + x ) donnant 1 - , il aboutira, je n'ai pas besoin de vous le souligner - à ceci : c'est que x - sera égal à zéro et que de ce fait x s'égalera à
x ( 1 - x) ( 1 + x ) = 0
x - = 0
x =
Pourquoi s'arrête-t-il,
s'arrête-t-il dans quoi ? Dans l'interprétation de ce que pourrait
être cet x en tant justement qu'ajouté à l'univers. Est-ce que ce n'est
pas le propre de ce qui, à l'univers, ek-siste, que de s'y ajouter ?
C'est proprement ce que nous faisons tous les jours, et justement ce que je désigne
d'un plus à le supporter de l'objet petit a. Mais alors ceci nous suggère,
nous suggère ceci : c'est à savoir de nous demander si le Un dont il s'agit,
c'est bel et bien l'univers , à considérer en tant qu'ensemble ou collection
de tout ce qui y est individuable.
Je suggère - m'est suggéré,
disons, - à propos de cette écriture de Boole - de fonder ce qu'il institue
de l'univers - car c'est comme tel qu'il l'articule, qu'il lui donne son
sens - de supposer que ce Un, loin de surgir de l'univers, surgit
de la jouissance. De la jouissance et pas de n'importe laquelle, de la jouissance dite
phallique, et ceci pour autant que l'expérience analytique nous en démontre
l'importance ; que de cette suite ce qui se pose comme logique, comme
signifiant, mais littéral : je veux dire inscriptible, en tant que
l'inscription, c'est de là que surgit dans notre expérience, la fonction du Réel,
du moins si vous me suivez, que quelque chose comme un x à cette jouissance
puisse s'ajouter, et constituer ce que déjà j'ai défini comme fondant le
plus-de-jouir.
I1 reste que Boole est loin de ne pas indiquer que ce n'est pas seulement le rapport de la jouissance au plus-de-jouir en tant que le plus-de-jouir ce serait justement ce qui ek-siste, ek-siste à quoi ? justement au noeud dont j'essaie pour l'instant de vous éclairer l'usage et la fonction ; il voit très bien que pour aboutir à la fonction x = et non plus seulement , il voit très bien que le tiers terme, le terme ( 1 + x ) peut s'écrire autrement et nommément (-1 - x ) . Je veux dire ( - 1 - x ) pris dans une parenthèse, ce qui équivaut mathématiquement - je veux dire en tant que l'écriture est ce qui est mathématique - ce qui peut s'inscrire ici d'un moins avant la parenthèse et de 1 + x mis à l'intérieur
- ( 1 + x )
(p155->)
Mais pour l'instant, ce à quoi
nous visons, n'est pas de donner
Le noeud borroméen, si tant est que son énoncé ek-siste à la pratique analytique, que c'est lui qui permet de la supporter, je voudrais, à vous en montrer une fois de plus l'exemple, dans cet espace qui est le nôtre, sans que nous sachions, à l'heure qu'il est, et ceci malgré les citations d'Aristote, quel est le nombre des dimensions de cet espace, j'entends celui-là même où, des choses, nous nommons : regardez, ceci est la même chose que ce que j'ai d'abord dessiné au tableau, c'est à savoir que vous avez ici un rond,
un rond de ficelle comme on l'a appelé
justement la première fois que j'ai introduit cette fonction. Ce rond de
ficelle, ces trois ronds de ficelle, les voici. Vous voyez qu'ils tiennent
ensemble. Ils tiennent pour autant qu'il y en a ici un que j'ai mis horizontal,
les deux autres (p156->)
étant verticaux et
les verticaux se croisant. Il est évident que ceci n'est pas dénouable. Le
noeud borroméen a fait, comme tel travailler beaucoup de personnes ici, qui
m'en ont même envoyé des témoignages. Celui-ci est sa forme la plus
simple.
Il est frappant que dans les travaux - ce sont de véritables travaux qui m'ont été envoyés sur ce point - travaux qui font leur part à toutes sortes d'autres façons, il y en a d'innombrables, de nouer ces trois de façon telle qu'ils permettent, avec le dénouement d'un seul de ces trois ronds, de libérer exactement tous les autres, et je vous l'ai dit, quelqu'en soit le nombre. Mais pour nous limiter au trois, puisque ce trois colle avec nos trois fonctions de l'Imaginaire, du Symbolique et du Réel, ceci très précisément de ne pas les distinguer, de voir jusqu'où le fait qu'ils soient trois, et de ce fait d'en faire la logique même du Rée1, à savoir de voir à quel moment nous allons pouvoir voir surgir, simplement de ces trois, strictement équivalents, comme vous pouvez immédiatement le percevoir - de ces trois de faire surgir l'amorce de ce qui y serait différenciation. La différenciation s'amorce, s'amorce de ceci, dont je suis étonné que dans ces travaux que j'ai reçus, personne ne me l'ait fait remarquer, voici : par ces trois, tels qu'ils sont ici disposés, sont déterminés, disons huit quadrants, 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8. J'en prends un, un quelconque, et de ce quadrant je tire la mise à plat, celle qu'ici vous allez voir - vous allez voir de là où vous êtes, mais à être où je suis, c'est certainement exactement pareil , c'est à savoir que vous voyez que quelque chose s'y trouve déjà , du fait de la mise à plat, s'y trouve déjà orienté. Je veux dire que vous voyez certainement la même inscription du noeud qui est celle que je vois, c'est à savoir que dans l'occasion, pour ce que je vous ai montré, à avoir pris mon noeud de la façon exhibée, c'est que par ma mise à plat quelque chose se dessine qui s'inscrit à en suivre la forme, qui s'inscrit de la dextrogyrie.
U n
e fois mis à plat tel qu'il est Est-ce que ceci ne rend pas d'autant plus frappant ce fait c'est qu'à reprendre mes quadrants |
mettons
que tout à l'heure j'ai choisi - je ne sais si
c'est effectivement ce que j'ai fait - celui-là pour vous : en haut, à droite
et en avant - si je prends celui, non plus en haut, à droite et
en avant mais en bas , à gauche et en arrière, celui qui lui est strictement
opposé et si c'est de là que je pars pour le mettre à plat de la même
façon que je l'ai
fait précédemment, il est tout à fait notable - et vous
(p157->)
pourrez le vérifier - que ce qui résultera
de cette mise à plat sera une façon dont le
noeud se coince, dont le noeud se serre exactement inverse, c'est à savoir lévogyre.
Il
sort donc du seul maniement déjà du noeud borroméen, il surgit une distinction
qui est de l'ordre de l'orientation. Si l'un est dans le sens
des aiguilles d'une montre, l'autre sera dans le sens inverse. Il ne
faut certes pas nous étonner, nous éton |
Je m'excuse
de l'âpreté
de ce que mon discours d'aujourd'hui implique. Simplement, je vous note que ce
fait de l'orientation pour les quadrants opposés est quelque chose qui nous
indique déjà qu'il est conforme à la structure , du seul fait que
l'orientation surgisse du seul support, du seul support nodal dont ici je prends
arme ; il est concevable de ces ronds eux-mêmes y marquer un sens, c'est-à-dire
une orientation. En d'autres termes, pour prendre le dernier, celui qui est écrit
ici (I) , de nous poser la question de ce qui résulte de faire l'usage d'une
orientation conforme à celle que nous avons obtenue de deux espèces et de deux
seulement qui sont différentes, c'est à savoir de nous rendre compte qu'il en résultera
une
figure , une figure
telle que sa périphérie marquera de ce fait la même orientation. Que
faut-il pour qu'une de ces figures se transforme dans l'autre, à savoir
celle-ci également complétée (II) ? Vous avez vu à mon hésitation la
marque même de la difficulté qui se rencontre dans le maniement des dits ronds
de ficelle. Celle-ci est l'image de l'autre en miroir. Mais
qu'est-ce qui suffit à transformer l'une dans l'autre ? Quelque chose qui est définissable
de la très simple façon suivante : c'est à savoir que, tel que vous voyez le
noeud borroméen s'étaler, vous voyez que l'un quelconque d'entre eux se
manifeste de couper chacun des deux autres d'une façon telle que l'un étant
libéré, l'un étant sectionné, les deux
obtenons -
nous obtenons de ce fait une
Ce
qui importe est
ceci : c'est de voir que, à inverser le a ce qui en résulte
, c'est un orientation totalement différente du serrage du noeud,
à savoir que du seul fait que nous ayons renversé un des ronds, les deux
autres éléments,
ceux que nous
Est-ce qu'il
faut que je refasse tout, ou est-ce que quelqu'un a suivi ?
Je
me suis exposé
à, à ne même pas regarder de notes, pour cette simple raison, c'est que c'est
la difficulté même du maniement, le peu imaginable, si on peut dire, de ce
noeud borroméen dont nous essayons de tirer parti, c'est cela même que, que je
ne suis pas mécontent, enfin , de mettre en valeur, n'est-ce pas, de
mettre en valeur de façon . . . voilà, après le deuxième tour, n'est-ce
pas, un lévogyre est comme le précédent, il s'introduit n'est-ce pas,
est c'est en tant que nous avons retourné le b après avoir retourné le
a que
nous obtenons ceci que nous avons un centripète à la place du centrifuge qui
est ici, et un centrifuge à la place du centripète qui est ici, n'est-ce
pas. Par conséquent, nous avons ici c , a , et b.
On m'a posé la
question, on m'a posé la question dans un endroit où on travaillait, on
m'a posé la question de savoir quel rapport avait ce noeud borroméen avec ce que
j'avais énoncé des quatre - je dirai - options, dites
d'identification sexuée. En d'autres termes, quel rapport pouvait avoir ceci
avec 1e
Je
vais maintenant essayer de vous le dire. Supposons que nous donnions à ceci
cette position en quadrant que nous désignons selon la marque dans les
coordonnées cartésiennes,
les huit quadrants en question. Vous devez voir, vous apercevoir que, prenons
le quadrant en haut à droite et en avant, c'est par rabattement - ah,
enfin . . . bon, voilà ! - c'est par le rabattement du rond de ficelle ici
marqué, je veux dire en tant que ce rond de ficelle, celui-ci donc, est
tenu - voilà - en tant que ce rond de ficelle est tenu de celui ici, à savoir
celui que j'appellerai '' l'en-profondeur ", nous
appellerons celui-ci le " haut ", et celui-ci le " plat
" ( voir la figure page 160 ). Bon, alors le plat vient ici .
. . et c'est celui-ci qui vient là ( le docteur Lacan fait la démonstration sur
un noeud qu'il tient en main ) , donc, vert, bleu, rouge. C'est comme ça que
les choses se présenteront. Bon. C'est un petit peu . . . un petit peu différent.
Voilà.
Vous vous donnerez un peu
L'important
est ceci |
inversion , inversion de la lévogyrie , n'est-ce pas , c'est-à-dire passage à la dextrogyrie, puisque celui que j'ai fait en bas était un lévogyre. Je l'ai pris ainsi parce que tels que les noeuds sont disposés - tels que les ronds de ficelle sont disposés, c'est ainsi que cela se noue. Donc nous avons là une inversion. Ce qui veut dire que, pour prendre les choses à les placer comme ici par exemple, dans ce quadrant -là, n'est-ce pas, nous avons à passer dans celui-ci, nous avons une première inversion. A passer dans celui-ci, nous avons une seconde inversion , comme dans quelque direction - à condition que ce soit une direction de symétrie par rapport à un
des
plans d'intersection nous
avons , aux trois extrémités, un changement |
|
En d'autres termes , c'est aux quatre points d'opposition , c'est-à-dire sur les huit quadrants à quatre quadrants définissables par si je puis dire 1'inscription dans le cube d'un tétraèdre , c'est à cela que nous allons voir apparaître les quatre figures homogènes, toutes les trois, dans l'occasion, lévogyre, puisque nous sommes partis d'un lévogyre. Bon . Qu'en résulte-t-il ? Comment considérer cette multiplication, si je puis dire, par quatre, de ce qui résulte de simplement la mise à plat, ou l'écriture du noeud borro-(p161->)méen. Je propose simplement ceci, que vu l'heure, je n'aurai à commenter que la prochaine fois, c'est ceci : si, comme vous venez de le voir, c'est d'une figure tétraédrique qu'il s'agit, une figure tétraédrique en tant qu'elle est produite par la bascule de deux des ronds de ficelle, et on peut dire " deux, quels qu'ils soient ", nous revenons, quel que soit celui des deux qui a été rabattu, nous revenons à la figure lévogyre, pour la spécifier. Nous y revenons quel que soit celui des deux qui a été rabattu. I1 en restera un qui n'a pas été rabattu. Celui qui reste est évidemment le troisième, je veux dire celui qui reste après que deux autres aient été rabattus. Que par exemple, si nous faisons de ces ronds de ficelle, le Symbolique, l'Imaginaire et le Réel, ce qui restera enfin, et qui restera dans une position centrifuge, ceci encore faut-il que vous le vérifiez, , je veux dire que vous vous aperceviez que c'est à basculer S et I qu'à la fin le R reste centrifuge. Il y a pour cela une bonne raison, c'est que si vous avez bien vu la figure dernière, c'est le R, à savoir disons le Réel, qu'il faudra basculer pour obtenir la figure dernière, qui elle même sera dextrogyre et sera tout entière centrifuge. C'est une façon commode pour vous de retenir ce qu'il en est au deuxième temps de ce qui se passe après deux bascules, puisque vous devez comme je vous l'ai montré, vous devez tout à l'heure retrouver dans le quadrant strictement opposé, celui dont je vous ai parlé quand je vous ai fait cette remarque, à savoir qu'en passant d'un quadrant au quadrant strictement opposé, au quadrant contradictoire, au quadrant diagonal, nous obtenons un noeud, un noeud non plus si nous sommes partis du lévogyre - nous obtenons un noeud dextrogyre. Bien.
Donc , vérifiez tout
ceci à
l'occasion, enfin, en faisant des
petites manipulations comme celles que j'ai si bien
ratées devant vous et vous verrez en
somme ceci : qu'à se maintenir dans
le noeud lévogyre, nous obtenons ce
que j'ai qualifié ou spécifié de tétraèdre, puisque vous voyez
comment les choses se passent. Vous
pouvez faire, reconstituer : ici
par exemple vous avez à prendre une des faces du carré, vous le tirez, vous reconstituerez le cube, vous reconstituerez le cube à partir de ceci, c'est que c'est toujours dans une disposition diagonale par rapport à une des faces du cube que se trouvent les quadrants qui
sont de la même espèce d'orientation et nommément dans l'occasion, de l'espèce
lévogyre. |
Je vais seulement
vous suggérer ceci : c'est ce qu'il en sort à
(p162->)
Ce n'est pas par hasard que je l'ai mis sous cette forme, à savoir une forme
de base, si vous voulez ( N.B. Une autre transcription
Nous
aurons en quelque sorte à mettre en question ceci : le pas,
non pas le pas exclusif comme
celui de tout à l'heure, le pas de ce qui existe à dire non à
la fonction
phallique. Nous aurons d'autre part ce qui y dit oui, mais qui est dédoublé,
à savoir qu'il y a le tous , d'une part, et d'autre part le pas-tous
autrement dit ce que j'ai qualifié du pas-toutes. Est-ce qu'il ne
vous apparaît pas que c'est là un programme, à savoir prendre dans ce qui est
sujet à l'examen , prendre la critique de ce qu'il en est du pas, de ce
qu'implique le dire non, c'est à savoir l'interdit, et très nommément, en fin
de compte, ce qui, se spécifiant de dire non à la fonction
de x , dit non à la
fonction phallique.
Le dire-non à la fonction phallique, c'est ce que nous appelons , dans le discours analytique :
II y a ce qui dit
oui à la fonction phallique, et le dit en tant que tout, c'est-à-dire,
très nommément un certain type qui est tout à fait nécessité par la définition
de ce que nous appelons l'homme. Vous savez que le pas-tout m'a très
essentiellement servi à marquer qu'il n'y a pas de la femme, c'est à dire qu'il n'y en a
si je puis dire que diverses et en quelque sorte une par une, et
que tout cela se trouve en quelque sorte dominé par la fonction privilégiée
de ceci, qu'il n'y en a néanmoins pas une à représenter le dire qui
interdit, à savoir l'absolument non . Voilà.
Alors, puisqu'il y
a un examen maintenant, j'ai simplement amorcé la chose aujourd'hui . Je vous
demande pardon d'y avoir mis si longtemps. nous reprendrons la
prochaine fois.
note:
bien que relu, si vous découvrez des erreurs manifestes dans ce séminaire, ou
si vous souhaitez une précision sur le texte, je vous remercie par avance
de m'adresser un émail. Haut
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