Dialogues, Dialectique et logos. Platon et la dialectique.  
       
  - Le dialogue,
- Les espèces de dialogues,
- Le but ?
- Le dialogue dialectique,
- Platon et la dialectique,
- Aristote critiques,
   
     
Règles & Exemples
     
  Le dialogue :    
  Le mot « dialogue » (du grec ancien διάλογος - composé du préfixe « διά » : « au travers, par, entre », et du radical « λόγος » : « parole, raison, verbe » -,« une parole raisonnée et agissante, qui pénètre, tranche et traverse complètement et méticuleusement »  
W,
       
  Les espèces de dialogues :  
  Dialogues d'explication, ou d' instruction ou dialogues de recherche pour l'exercice maieutique, ou d'essais,
ou pour l'action (dialogues politique ou moraux)
 
in Divisions des oeuvres d'Aristoclès-Platon par Diogène Laërce sur gaogoa,
et Division des oeuvres d'Aristoclès-Platon .. divers classements in gaogoa,
       
  But : La quête d'une vérité ! d'un savoir !  
 

Un dialogue consiste en un examen croisé de différentes paroles, qui toutes engagent leurs auteurs. Les connaissances acquises par ce moyen changent les deux interlocuteurs (ou plus !).

Rattage de l'invention de la psychanalyse !
Le dialogue ainsi formulé anticipe de 2300 ans la pratique d'une certaine psychanalyse, où la parole est coupure ! Si ARISTOCLES-PLATON avait fait payer ses interlocuteurs, il en serait l'inventeur !
Pratique des Sophistes que contestait ARISTOCLES-PLATON !!

  Hélas ensuite, ARISTOTE, son élève dépité et obsessionnel, gacha l'affaire en inventant la Syllogistique ! Une couche de M....e sur les cerveau occidentaux pour 2000 ans !
Dont aujourd'hui encore nous essuyons les traces .. avec
Z'APPLICATIONS .!
       
  Le dialogue dialectique,  
 
Le dialogue dialectique, où deux interlocuteurs répondaient à une interrogation en confrontant deux thèses opposées pour parvenir à la Vérité.
Zénon d'Elée (2), en serait l'inventeur et Socrate et Platon en font la méthode philosophique par excellence.
 

- ARISTOCLES-PLATON, Dialectique,
/ Maïeutique,

W,

       
  Platon et la dialectique :  
 

Pour lui la dialectique procède d'un mouvement ascendant ET d'un mouvement descendant !
Ascendante elle vient du concret et va vers les Idées. ( de la bonne acion terrestre vers le Bien ou l'Un, des sciences vers l'Idée de Science pour parvenir à l'Un)
Descendante elle vient des Idées et va vers le concret où elle se matérialise, s'incarne.

   
       
       
  L'absurde  
 

Raisonnement par l'absurde ou raisonnement indirect ou apagogique, "réduction (à l'impossible)".

Zénon selon Aristote aurait introduit le "raisonnement par l'absurde". Pour lui ce raisonnement aurait été importé des mathématiques ou de la dialectique ?

Le principe en est que si une même hypothèse conduit à des conclusions contradictoires, alors cette hypothèse est fausse.
C'est ce principe qu'il met en oeuvre dans ses dialogues avec son maitre Socrate.
Il en affirme le principe dans le Timée et le Paménide. *. (analogie entre la mathématique de la trajectoire des astres et la stabilisation de nos pensées errantes ..!) (Position pré-galiléenne)

Type de raisonnement qui consiste à démontrer une proposition en montrant que sa négation conduit à une contradiction ou une absurdité . Ce type de raisonnement serait avéré depuis le VI eme siècle avant J-C, lorsque les Pythagoriciens prouvèrent l'incommensurabilité de la diagonale et du côté du carré, en montrant que poser l'existence d'une grandeur commune mène à une conclusion contredisant cette hypothèse.
Le "défaut" de la dialectique serait de n'être qu'un savoir logique implicite, qui ne formulerait pas les lois qui le justifie, néanmoins elle peut être distinguée de la rhétorique (Règles constituant l'art de parler : l'invention, la disposition, l'élocution, et l'action au service de l'éloquence !) et de la sophistique ( raisonnement apparemment valide mais faux et de mauvaise fois, dont le but est de tromper).

W,
Rhétorique, &
Sophistique,

fig styl*

       
 

 
  ARISTOTE  
 

Aristote conteste la théorie platonicienne des idées et montre une faille logique dans chacun de ces deux mouvements.
Il n'admet pas, pour le mouvement ascendant, que l'idée soit une entité séparée des objets singuliers dont elle est le modèle, cette séparation empécherait d'en faire l'attribut commun de plusieurs objets !? tel que la formulation de la proposition le réclame dans la logique aristotélicienne.
Pour le mouvement descendant, il lui reproche de ne pas atteindre son but lorsqu'il s'agit de définir le concept, en la caractérisant par une propriété commune à tous les objets où on l'applique.
Pour cela, la dialectique procède par division ou diérèse, (en ling division d'une d'une syllabe en deux : mais diff de maïs : ma-is) selon une procédure dichotomique qu'on retrouve chez Porphyre (Introduction aux catégories d'Aristote : Isagoge; et les Ennéades) au début de l'ère chrétiene. Porphyre voulait lui, concilier Platon et Aristote !
En langage moderne, la compréhension du concept est enrichie par l'ajout de propriétés ce qui en diminue l'extension, soit la quantité d'objets possédant ces propriétés .

Aristote reproche à la diérèse platonicienne de ne pouvoir conclure par la force de la seule nécessité logique et d'appeler une forme de consentement et de prouver plus que ce qui est attendu !
C'est la critique de la diérèse platonicienne qui conduit Aristote à inventer le syllogisme !