C'est une réflexion que vous devriez faire à 370 propos de l'objet du désir , le sujet le cherche, mais i l ne le trouve pas parce que il ne fait pas le calcul que la psychanalyse lui propose de faire ! en fonction des éléments dont on dispose, et d'avoir une idée de la structure et du système, on doit pouvoir trouver l'élément qui manque !! Et quand on a trouvé l'élément qui manque on peut répondre à la question que Freud se posait Comment peut – il y a voir un choix d'objet sans perte de l'objet préalable ?
Cinq fois il dit ça dans Le moi et le ça !, c'est possible, parce que l'objet il vient du futur, mais il est déjà là !, (JMV 24062014)
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JMV 24 juin 2014 |
Si la psychanalyse est une école de lecture, cette lecture ne saurait se centrer sur la lecture de l'écriture lettrée. Cette dernière si "collée" tant à l'éducation occidentale qu' aux monothéismes, est un culte quasi religieux qui nous tansforme selon l'expression consacrée en " marionnettes de la lettre" (voir P.Legendre)..
Mais d'autres lectures sont nécessaires au sujet, celles qui permettent de vivre, survivre aux situations, aux contextes, aux reconnaissances, aux sympathies et antipathies... Lectures des traits distinctifs, lecture des incorporels, des rêves...jusqu'aux symptômes qui sont des rattages de l'écriture. (la psychose contemporaine rabat tant la sexuation sous la sexualité que la dimension langagière du corps sous le génétique et l'ADN, la rationalisation domine la raison ! Le culte des nombres fous intoxique tous les corps...) |
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Contrairement à ce qui est colporté, les paroles restent et les écrits s'envolent !
De fait les écrits peuvent toujours être déchirés, brulés, et il n'en restera aucune trace, de plus en l'absence de leurs auteurs les écrits "sont une source d'embarras", car ouverts aux multiples interprétations qui font la joie des historiens, des religions, des juristes et des polémistes ....
Cela justifie une certaine analyse vivante, qui s'abstient de faire parler les morts ...!
Alors que les paroles, si fugaces, sauront prendre le temps se sillonner, de trouver la gravité nécessaire à rejoindre la pente du trauma premier, là où git encore dispersé l'objet a à venir ... Les paroles ne s'oublient pas (l'oreille empoisonnée d'Hamlet !), et chacun sait qu'un dire peut être dévastateur, ou fondateur, ce que l'enseignement oral de Lacan voulait indiquer... La théorie vient surmonter le trauma, en rendre raison....
Aussi n'apprend-t-on qu'à la mesure de son savoir ! ( traumatique, puis troumatique), et qu'il n'y a pas d'enseignement, ou alors seulement transmission de connaissances, dont l'art devient érudition ou savoir textuel, référentiel ! Non négligeable comme le remarque Lacan au sujet du qualificatif "arbitraire" auquel il préfère "référentiel", (Enc p 100) car lié à un discours qui fonctionne dans le langage comme lien. L'entrée dans un discours ne saurait se dispenser d'une certaine érudition .... relié à un savoir ...
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