Prédicat de vérité           
 

le prédicat (équivalent du concept) de vérité V (x) = x    
dire que quelque chose est vrai n'ajoute rien au fait de dire qui en soit impose la vérité !
c'est toujours le vrai qui domine dans la logique classique, le faux n'est pas considéré et est rejeté !

avec Tarski : "la neige est blanche" est vrai si et seulement si la neige est blanche.
Popper remarque qu'avec un exemple faux ce prédicat est plus éloquent :
"la neige est verte" est vraie si et seulement si la neige est verte. Il est vrai (que ce soit faux !)

 

Il suffit de dire pour que ce soit Vrai
Seul compte le Vrai
Le dernier qui parle a raison !
Dire est impératif, et laisse des traces indépendemment du caractère vrai ou faux, ce que sait le démagogue ! et ce qui explique la rémanence de la rumeur !
Impérialisme du dire du fait du manichéisme phallique F (x) = x
Dire a à voir avec la parade sexuelle.
Dire a à voir avec le narcissisme pris dans le langage, c'est un nouage Réel du Symbolique et de l'Imaginaire .

 

 

la formule de la vérité de Tarski, c’est la formule qui dit que : « La neige est blanche » est vrai, , si et seulement si la neige est blanche . »
x est i(x) si x c’est  égal  à  x ! « La neige est blanche » est vrai si et seulement si la neige est blanche, et en logique c’est pire encore, car vous allez avoir une phrase comme : « la neige est verte » est vrai,  si et seulement si la neige est verte, mais alors vous allez me dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car la neige est verte, c’est pas vrai, et oui justement comme la neige est verte c’est pas vrai, dire que la neige est verte, c’est pas vrai non plus, dire que la neige est verte est vrai c’est aussi faux que de dire la neige est verte, c’est donc égal, vous avez là une réflexion sur la fonction, le signe égal, la vérité, et donc cette fonction phallique, phi de x,  j(x),

j’attire votre attention sur le fait simple que l’enfant quand il dit, jusqu’à la découverte de la castration de la mère, à la fin de l’Œdipe, quand il découvre (doigt pointé sur le x de i(x) = x), quand il se rend compte dans le langage,  que cette Loi de la vérité, elle  fonctionne déjà dans la parole, voyez que ici quand il dit : ma mère elle n’a pas de phallus mais il est là quand même, parce que c’est la même chose, qu’il soit là, ou qu’il ne soit pas là, c’est ce que dit Hans à propos de sa petite sœur, elle n’a pas de fait pipi, alors il ne le dit pas bien le petit Hans, alors il dit : elle va grandir, il est là mais il va grandir, elle va devenir grande et il va devenir grand, et Freud d’ajouter, il n’a pas tort de petit garçon, puisqu’elle a un clitoris, et ça c’est justement l’ennui de ces structures de sexe ! V02-10.58, si on les rabats sur les organes génitaux et  la sexualité on retombe, on retourne après avoir quitté le champ de l’imaginaire du corps, on ne va pas reprocher à Freud de revenir là, lui il est médecin, et évidemment pour lui c’est une interrogation, on lui doit tout ça, ( ) , mais vous voyez que  justement c’est pas une affaire de clitoris ou de taille de l’organe, c’est une affaire de structure de la parole,

alors voilà, dire que « la neige est blanche » ou dire que « la neige est verte », c’est le fait de dire qui fait que c’est vrai ou que c’est faux, et donc c’est lié à l’énonciation, donc vous avez bien  la critique de Wittgenstein qui dit qu’on arrivera jamais à définir l’adéquation qui caractérise la vérité, V02-11.55 ; 01.16.43 ; pour la simple raison que dire que «  la neige est blanche » est vrai, c’est du langage, et  que la neige est blanche c’est la couleur de la neige, c’est un fait, et les faits n’entrent pas dans la langue, alors il y a un divorce et il n’y a pas d’adéquation possible,


mais moi je vous propose d’entendre la définition de Tarski, à la manière de Frege, qui lui l’entend déjà mieux,  ou l’entendait avant Wittgenstein encore mieux quand Frege dit qu’ « il ne sert à rien de dire que quelque chose est vrai, ça n’ajoute rien à la vérité de cette chose », justement ça ne sert à rien de dire que x est vrai, parce que cette fonction de la vérité, une fonction identique, i(x), ça n’ajoute rien à la vérité de cette chose qui est là ( x) mais qui est dite, ce que nous découvre la psychanalyse et l’insistance de Lacan à propos de  : Qu’on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend ; c’est que justement il insiste sur cette dimension que « la neige est blanche » est vrai , c’est un segment cité comme le dit Tarski dans son exposé, il le met entre guillemets, c’est donc une citation, pourquoi ? parce que ça vient à la place du sujet d’un prédicat : est vrai, donc « la neige est blanche » est vrai, c’est  « la neige est blanche » c’est cité, c’est la mention, dit Tarski, la mention de «  la neige est blanche » dire que c’est vrai,  il met des guillemets et c’est là, c’est là-dessus que s’applique la fonction de vérité, si et seulement si la neige est blanche, mais là il faut considérer que la seconde occurrence de la neige est blanche, dans cette seconde occurrence, il ne s’agit pas du fait physique de la couleur de la neige, il s’agit de l’énonciation, si quelqu’un dit « la neige est blanche », c’est vrai, c’est ça l’énonciation ! et ça c’est la fonction de l’autorité de la parole, et de la fonction phallique, qui est la fonction de ce type d’autorité, qu’il ne faut pas rabattre trop vite sur les parties génitales
JMV16062015,