dimensions

-zun     l'Autre barré AS
zéro

.           O      

point trou, parole
un

écriture

ligne écriture
deux

 
d'après JP PETIT

Surface, avec bord(s), 
sans bord - tore, sphère-
La surface a une seules face elle est alors unilatère;
soit elle a deux faces, au moins un bord et est bilatère.
imaginaire, corps
images
trois

volume réalité ordinaire
quatre

   hyper espace  


 

 

La Dimension est un invariant topologique. Les objets en dimension trois sont spécularisables, ainsi leur image est différente de l'objet. Ce qui intéresse le narcissisme. Si nous pensons en dimension deux, nous nous identifions à notre image narcissique; si nous pensons en dimension trois, nous sommes frappés par la non-identité du corps à son image. C'est une des trois dimensions  qu'inverse le miroir. Mais laquelle ?
La troisième dimension introduit le nœud en psychanalyse, le nœud est le nouage des bords (coupures) des surfaces trouées, qui n'ont d'existence qu'extrinsèque; le nœud s'effaçant  dans l'intrinsèque tout  en conservant  la trace du nœud (genre du nœud). Le noeud est structure de surfaces liées au corps.

La théorie des noeuds est une théorie de la co-dimension, c'est à dire de la différence entre la dimension de l'objet et la dimension de l'espace dans lequel il est plongé. Tout comme le désir est soustraction de l'espace de la demande et de la consistance du besoin.
Le plongement est la manière dont est situé un objet dans l'espace. Le plongement du cercle sur la sphère y constitue les composants de bord d'un trou; alors que son immersion à sa surface peut avoir divers points de recoupements. Dans le plongement les fils ne peuvent pas se traverser eux-même ( isotopie différentielle), alors que dans l'immersion, les fils peuvent se traverser eux-même (homotopie régulière)

Distinguer la dimension de l'objet et la dimension de l'espace dans lequel est immergé ou plongé l'objet
Un objet de dimension x peut être représenté  dans une dimension inférieure où supérieure. Un volume 
( dimension trois) dans la dimension  (espace)  trois est ce volume. Mais dans la dimension deux, sur la surface, ce volume devient une projection, et dans la dimension une il prend forme dans les mot écrits qui le décrivent, et dans la dimension zéro, il sera le discours que je tiendrai sur lui.
La dimension n'est pas liée à la mesure, même si certains exemples s'y réfèrent pour l'imager.

L'extrinsèque est nécessité par l'insuffisance du point de vue intrinsèque pour rendre compte de  l'objet.
Le bord d'une surface organise la représentation. 
Le désir dans la surface relève de la coupure. Une coupure fermée en cercle dans l'étoffe  unilatère, rend l'étoffe bilatère. L'étoffe dont la consistance de surface est substance jouissance où se produit le sujet comme coupure. La coupure a fonction de bord, la coupure interprétative sépare, transforme le un en deux.

On refoule la dimension ( pensée sphérique) , la sphère n'a pas de bord, à ce que le sujet y soit plongé comme la fourmi,  qui n'a ni conscience de la sphère, ni des vides intérieur ou extérieur. Pas de topologie de la sphère.

Les remarques sont bienvenues et aideront à clarifier le propos