Monde, |
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Hermaphrodite endormi, dit Borghèse, fils d'Hermès et d'Aphrodite |
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chantier | |
Le monde sensible, Le monde intelligible, Le corps du monde, |
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Définitions | |
Le monde sensible | |
Il n'y a de monde que sensible, totalité ordonnée de toutes les choses sensibles, le tout, l'univers, soit le tout ordonné, le kosmos, soit le ciel, ouranos, région de l'univers la plus ordonnée |
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La connaissance est pour Platon une activité de l'âme au contact de différents objets. Parmi ces objets se trouve l'ensemble des choses sensibles dont la totalité constitue le monde. Le vivant, que Platon définit comme un corps animé, c'est-à-dire doté d'une âme, est affecté par ces objets sensibles, ainsi que par les processus internes à l'organisme. Platon nomme les impressions (pathêmata) ces mouvements provoqués dans le corps par les objets extérieurs au sujet qui perçoit. Toutes les impressions ne sont pas perçues par l'âme, seules le sont les sensations (aisthêsis) qui consistent en jugements de l'âme sur les objets qui l'entourent. Platon nie le vide, Épicure l'admet, et Aristote demeure entre négation et affirmation. |
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Monde d'apparences (et non d'illusions)., qui est un mélange (du Même -divin, indivisible- et de l'Autre - des corps, divisibles - Et de leurs mélanges (donc 3 substances) ) , ou les choses sensibles paricipent donc du monde intelligible (par deux fois !). Timée beq p80 |
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Les deux premières définitions sont en effet que la science est la sensation et que la science est l'opinion. La première définition se heurte à l'objection suivante : le monde sensible est devenir, c'est-à-dire un ensemble d'objets qui naissent et qui se corrompent, s'accroissent et décroissent. Monde sensible et devenir sont synonymes. Mais si toute réalité est un devenir, alors elle se transforme sans cesse et il est donc impossible d'y trouver la stabilité nécessaire à une connaissance vraie et certaine ; en effet, dans le sensible, un objet a tantôt telle qualité, tantôt telle autre, ou bien les deux en même temps, si bien que l'on en arrive à trouver des qualités contradictoires dans la même réalité. |
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le monde des idées : Ce genre de réalités générales est appelé " formes " ou " Idées ". L’ensemble de ces Idées forme le " monde des Idées ", séparé du monde sensible qui n’en offre donc que la copie imparfaite. Dans ce monde des Idées, Platon fait une hiérarchie : la plus haute ou plus réelle des Idées, c’est l’Idée du Bien. C’est le but même de la recherche philosophique d’y parvenir, au terme d’une ascension appelée " dialectique ". |
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source wikipedia | |
Le corps du monde | |
Le corps du monde présente la forme d'une gigantesque sphère enveloppant l'ensemble de toutes les réalités sensibles constituées de quatre éléments, et de quatre éléments seulement (voir statut de l'éther !) : le feu, l'air, l'eau et la terre. Dans le Timée (53b-61c), ces quatre éléments, qui se trouvent dans la khôra et qui en résultent, sont associés à quatre polyèdres réguliers : Les quatre éléments, du fait de leur constitution géométrique, ont naturellement tendance à se répartir en quatre couches concentriques : Mais le mouvement qui anime l'ensemble de la sphère du monde empêche la formation et le maintien d'une telle structure en couches concentriques : les éléments sont donc mêlés et animés de toutes sortes de mouvements. Tous les mouvements du monde, celui de l'ensemble de la sphère comme tous ceux qui ont lieu en son sein, ont une seule et même origine : l'âme, que Platon définit comme principe auto-moteur de tout mouvement (Phè., 245e-246a, puis Tim., 35a-b). |
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L'âme du monde résulte de deux mélanges mis en oeuvre par le démiurge, qui en font une réalité intermédiaire entre le sensible et l'intelligible. Tim, Ses mouvements expliquent ceux des corps qui se trouvent dans le ciel : d'une part le mouvement diurne de l'ensemble de la sphère du monde qui va d'est en ouest et qui entraîne les astres fixes (les étoiles) accrochés à la voûte céleste ; et d'autre part ceux de l'ensemble des sept « planètes » (qu'on désigne aujourd'hui comme la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne), qui se meuvent dans un même plan incliné sur l'écliptique. L'effort de Platon dans le Timée et dans le dixième livre des Lois consiste à montrer que ces corps célestes ne sont qu'en apparence des astres « errants », c'est-à-dire étymologiquement des « planètes », puisque tous sont animés par un mouvement circulaire propre contrarié par celui de l'ensemble de l'univers . Au centre de ce dispositif astronomique, se trouve la Terre qui est immobilisée, car son mouvement propre se trouve contrarié lui aussi par celui de l'ensemble de l'univers (Tim. 37c-40d). Si on en croit le mythe raconté dans le Phédon, la terre elle-même comprend trois régions : On notera que pour Platon, il n'y a pas, comme ce sera le cas chez Aristote, une discontinuité radicale entre le monde céleste et le monde sublunaire. Mais la résultante de ces mouvements de sens contraire qui entraînent les corps célestes et la sphère de l'univers dans sa totalité provoque à l'intérieur du monde dans lequel nous vivons un processus de refoulement et de compression qui amène les particules de feu, d'air et d'eau à se transformer les unes dans les autres, et les particules de terre à s'associer et à se dissocier. Ces processus de transformation expliquent à la fois que les choses qui nous entourent ne cessent de changer, mais aussi, puisque ce changement obéit à des règles mathématiques qui conservent la symétrie de l'ensemble, qu'une certaine régularité et une certaine permanence demeurent dans le monde. Car tel est le but de Platon lorsqu'il expose sa cosmologie : assurer au monde une régularité et une permanence de fait, qui expliquent qu'il puisse être connu et que l'on puisse tenir sur son compte un discours vraisemblable. Mieux encore, que les valeurs dont toute éthique et toute politique ont besoin, puissent être d'une certaine manière déduites de l'observation de son ordre. En ce sens, on peut voir en Platon le précurseur de l'idée de « droit naturel ». |
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Commentaires : | |
- Théorie des Formes, wiki, | |
- Le monde sensible, wiki, | |
Textes d'ARISTOCLES-Platon : | |
19- Phé., (107d-114d) 245e-246a, | |
20- Rép., VII, 514a-517a; | |
25- Timée, 35a-b | |
27-Loi., X ; | |
Bibliographie et articles : | |
- Vocabulaire de Platon, BRISSON et PRADEAU, ellipses | |
- solides de Platon, wiki, 2, | |
- cyprustar, symbolinks, sagesse, - la matière : cosmovision, |
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- Wikipedia, |