J.LACAN                  gaogoa

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XXVI-La topologie et le temps –1978-1979

Version rue CB                               note

 

19 décembre 1978

Je vous avertis tout de suite que je ne ferai pas mon séminaire. Je vous en avertis parce que chez moi, ce matin, il y avait une panne d ‘électricité. Les Lumières, comme on dit, c’est à dire la lumière électrique, ne s’allumait plus. Naturellemnt Gloria ici présente m’a aidé : elle m’a porté des chandelles, ce qu’on appelle de nos jours bougies. Qu’est-ce que Gloria a à faire avec mon enseignement, c’est-à-dire avec ce que j’enseigne cette année de la topologie et du temps ? Elle m’aide, elle m’aide à couper les ficelles quand j’ai à faire des ronds de ficelles. Les ronds de ficelle, c’est théorique, ça a à faire avec des cercles, des cercles souples et même élastiques, ça s’imagine. Mais l’imagination ne va pas loin.

La topologie est imaginaire. Elle n’a pris son développement qu’avec l’imagination. Il y a une distinction qui est à faire entre l’Imaginaire et ce que j’appelle le Symbolique. Le symbolique, c’est la parole. L’imaginaire en est distinct.

Il y a des surfaces qui sont à l’occasion sans bord. Un tore, par exemple, est une surface sans bord. Néanmoins un tore peut être aplati et si on l’aplatit, ça fait une surface avec bords.

C’est même pour ça que le tore peut servir à faire une bande de Moebius.

Voilà comment ça se dessine. Ca fait une bande de Moebius, à condition de l’aplatir. Mais on peut gonfler cette surface, auquel cas ça refait un tore.

Il n’en reste pas moins que le tore et la bande de Moebius, c’est distinct. Ce que…. (dernières minutes du séminaire inaudibles par absence de sono)

 

note: bien que relu, si vous découvrez des erreurs manifestes dans ce séminaire, ou si vous souhaitez une précision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un email. Haut de Page