XXV-Le
moment de conclure 1977-1978
Version rue CB note
Fig.l – Supposons quelque chose qui se présente comme ceci (Fig.l);
en d’autres termes, qui comporte une double boucle (Fig .2)
On est capable avec ça, c’est-à-dire avec cette amorce de faire un nœud
borroméen à trois. Vous voyez bien qu’ici 1es deux cercles qui se trouvent
être quelque chose comme ça (cf. fig. ci-contre) ce sont des
cercles
vus en perspective, les deux cercles se nouent.
C’est une idée qui m’est venue, je n’étais pas sûr que ça ferait un nœud borronéen. Mais enfin, je l’ai parié, et ça s’est trouvé exact que /il faut que vous y mettiez/ ici (Fig.2), si vous y mettiez un peu de bonne volonté, voilà comment ça se goupille. J’ai mis ça à l’épreuve avec le nommé Soury que, pour l’instant, je fréquente; que je fréquente parce que il me dit des choses sensées sur le sujet de ces nœuds borronéens. Néanmoins, je ne peux pas dire qu’il ne me donne pas de tintouin; je veux dire que pour ce nœud borroméen, il voulait à tout prix le faire à quatre. Il y en avait (p2->) déjà deux, pourquoi le faire à quatre ? Ceci, d’autant plus qu’à deux, il ne tient pas, à quatre, me semble-t-il, il ne tiendrait pas plus, à savoir que il se dénouerait assurément, à moins de le faire circulaire. Je vous ai déjà parlé de cette chaîne borroméenne circulaire, elle suppose quelque chose qui, comme on dit, raboute le début au commencement, et ce quelque chose ne peut être quele rond qui la termine et, du même coup, l’inaugure :
celui-ci
(2) (-) celui-ci (3). Ils se complètent comme ceci. Il est tout à fait clair que ce nœud borroméen, je ne suis pas encore
habitué. Pourquoi diable l’ai-je introduit? Je l’ai introduit parce qu’il
me semblait que ça avait quelque chose à faire avec la clinique . Je veux dire
que le trio de l’imaginaire, du symbolique et du réel me paraissait avoir un
sens. Le fait qui est certain, c’est quelque chose qui se goupille comme ceci
(Fig.2), c’est-à-dire qui est le troisième. Eh bien, ça se noue. Ca n’est
pas évident sur la figure qui est là (fig
2) mais si on mettait la chose que j’ai ajouté en noir, bille en tête, je veux dire
ici (Fig.l), on verrait que ces deux noirs peuvent s’identifier. Je vais tâcher de vous le montrer à l’aide d’un
des- sin supplémentaire (Fig.4)
.
(p3
->) C’est à peu près ça ;
c’est à peu près ça à condition de le compléter comme ceci . Il est bien
évident que je suis extrêmement maladroit pour me retrouver dans ces dessins.
Il y a une autre façon de le faire, qui
est ( Fig .5)
celle que je dois à Soury et qui se présente à peu près comme ceci. Cette façon
de le faire est la suivante, et qui se
complète par le dessin suivant, qui bien évidemment n’est pas très clair.
Sachez qu’il est
concevable de mettre ici (Fig.2) le troisième dessin, je veux dire le dessin
noir. Peut-être, ce qui incontestablement se dénoue, tel que c’est présente
ici, peut-être arriverez-vous à reconstituer
ceci qu’ils se nouent. Je veux dire que il y a un nœud borroméen à trois
qui se constitue du raboutage, je veux dire du fait que ça se clôt, que ça se
clôt exactement comme dans ce que je vous ai montré là, improprement, (fig
3) du fait que ça se clôt exactement comme dans le cas du nœud borroméen
5. Voilà. Je m’excuse de n’avoir pas pu mieux vous avoir préparé cette leçon.
Je tenterai la prochaine fois de
vous faire distribuer quelques dessins un peu clairs.
note:
bien que relu, si vous découvrez des erreurs manifestes dans ce séminaire, ou
si vous souhaitez une précision sur le texte, je vous remercie par avance
de m'adresser un email. Haut
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