le Narcissime n'est pas un vilain défaut !
 

Les deux composants du narcissisme, trauma et incorporation, JMV20150602
après le trauma qui est le premier composant, le narcissisme qui est le moment d’un couple qui serait le trauma, le fait d’être traumatisé c’est une déception devant le malentendu des parents, qui ne sont absolument pas politiques, et pas plus aujourd’hui, puisqu’on tolère des discours comme celui de Sark…, ou Le P.., où le fait de dire est négligé, on ne sait même pas bien lire ce qu’ils racontent, ceux qui utilisent la démagogie pour imposer des choses qui sont défavorables, qui vont avoir des effets, car il y a toujours des effets de la Parole, Lacan nous dit : c’est imprévisible les effets de la Parole, donc c’est une responsabilité de parler, c’est un risque parce qu’on ne peut pas , celui qui parle prend un risque parce qu’on ne peut pas prévoir ce que ça va faire, c’est imprévisible, mais tout de même quand on entend des propos, on peut se rendre compte qu’il y a des  propos, le terme politique le plus important c’est celui de la faveur, la  parole dite, les paroles peuvent favoriser ou défavoriser telle ou telle chose, et la démagogie politique qui donne  le signe avant coureur de ce qu’on a connu dans les années 1930, et ce qu’on voit de nouveau actuellement, c’est lié au fait qu’il y a des mauvaises paroles d’où il s’ensuit que certains se croient permis de pouvoir  dire des conneries, des horreurs, parce qu’il y a des petits chefs qui ont dits des trucs.., 22.48, donc voilà pour la parole, la psychanalyse, c’est une tâche de civilisation, aussi importante que l’assèchement du Zuiderzee, c’est pour ça que je suis content de parler comme tout le monde parce que c’est pas la peine d’aller le crier dans les rues, de toute façon on va s’en apercevoir, jusqu’à maintenant tous ceux qui s’occupent d e psychanalyse veulent détruire ça pour transformer la psychanalyse en psychothérapie, en psychiatrie, ils rêvent que la parole guérisse le cancer, .. je ne sais, toujours en est-il que la psychanalyse se présente comme quelque chose qui enseigne que lire n’est pas simple pour le sujet, mais que l’autiste est scandalisé par le malentendu des parents, alors que le trauma est bénéfique pour ceux qui rentrent dans le symbolique, qui supporte ce trou réel qu’on ne peut pas penser puisqu’on est dedans, il nous constitue,
et puis le deuxième composant qui s’appelle l’incorporation, Lacan, le trauma il en parle dans la Troisième, de la droite infinie,  et puis de l’incorporation, et il donne une définition précise du trauma dans la dernière leçon du séminaire à Paris, au début juillet 1980, les dernières paroles qu’il tiendra avant d’aller au vote de la dissolution de l’Ecole, où il ne va pas parler, et les crétins pensent que c’est parce qu’il est devenu Alzheimer et bien non, il avait gardé ses derniers mots pour son dernier Séminaire à Paris, à l’Institut de géographie, rue St Jacques, puisqu’il y avait des examens au Panthéon, et après il ne parle plus à Paris, il va sur la scène, il regarde le public dans les yeux, il regarde le regard avec lequel il a parlé pendant 37 ans, pour la dernière fois, et tout de suite vous avez les Zermack qui disent : il est devenu aphasique, les autres : il est psychotique, la famille qui pense qu’il faut qu’il prenne des médicaments, moi j’ai vu ça quand ?, tout le monde veut le soigner, c’est très embêtant d’avoir un personnage aussi encombrant que le docteur Lacan chez soi, ça aboutit à toute ces choses qu’on raconte la fin de Lacan, le dernier Lacan, et sur ceux qui comme Soury et moi l’avons ??  ( soutenu ?)  jusque là ! 25.43,
Le narcissisme et les nœuds :
donc,  nous avons deux composants du narcissisme, et les nœuds ça commence avec le narcissisme, pourquoi ?

Cette notion de nœud, de structure intrinsèque et extrinsèque qui sont différentes, et qu’on a beaucoup de mal à composer, voyez le narcissisme c’est la même chose , grâce au stade du miroir on peut bien voir qu’il s’agit de l’image narcissique, et puis d’un corps naïf comme dit Lacan, et coordonner ces deux positions , on est intrinsèque à son corps et on se voit comme si on était dans un autre lieu, et d’une manière extrinsèque, et ces deux points de vues, il faut les coordonner, c’est la difficulté du narcissisme, c’est la difficulté de ce qu’on va appeler, la différence,  la grande différence,  parce que c’est la différence du phonème, c’est la différence qu’il y a déjà dans la langue, dans le Symbolique, c’est donc une chose qui est la conséquence de ces deux composantes qui sont le trauma et l’incorporation.

 

 

Les mathématiques, le sujet et l’objet .
Parole et nœuds topologiques,  écriture et nœuds logiques.

c’est pas la peine de croire qu’il y a des langues qui sont meilleurs que d’autres, par exemple le latin qui n’est pas meilleur qu’une autre, et les mathématiques, c’est pas un métalangage, c’est une système d’écriture qui permet de corriger l’objet, alors où est ce que Lacan nous dit ça ? Les mathématiques c’est écrit et la théorie des ensembles et l’écriture mathématique permettent de corriger l’objet ! Pas le sujet ! dans la psychanalyse on ne corrige pas le sujet, car il est incorrigible, pour une bonne raison c’est que c’est le sujet de la parole, et que celui qui parle il est jamais à l’abri  d’un lapsus , de dire des bêtises, on ne va pas corriger l’objet, le sujet il est incorrigible,   par contre le sujet il est invité à corriger son objet et à construire cet objet qui lui permet de s’orienter dans le symbolique comme avec une boussole, cet objet c’est ce qui s’appelle l’objet a, c’est une lettre, donc l’écriture c’est pour corriger l’objet, la parole c’est pour déconner, parce que de toute façon ne ne peut pas maitriser la parole, et moi je tiens que les nœuds logiques ils sont plus proches de l’écriture , c’est un chemin propédeutique pour étudier les nœuds topologiques, qui eux sont plus proches de la parole, pourquoi ? parce que dans les nœuds topologiques ça ressemble à une écriture et on se goure tout le temps, ça c’est une hypothèse que je fais, Lacan a cherché un endroit, il doit bien y avoir un lieu, où parole et écriture se rencontrent puisque ce sont deux inerties différentes, l’inertie de l’écriture ça se corrige, l’inertie de la parole c’est incorrigible, et de fait une fois qu’on a dit quelque chose on ne peut pas le corriger, on peut omettre une objection, mais ce qui a été dit est dit, le problème c’est la fonction de l’énonciation, la fonction de l’énonciation ça ne se corrige pas, si je l’ai dit, je l’ai dit, je peux démentir, mais ça ne change rien au fait que ça été dit. Et vous voyez que la fonction de l’énonciation qui à mon avis est découverte par l’enfant au moment du trauma, quand les parents justement n’en tiennent pas compte, et bien c’est la fonction phallique, mais c’est pas la fonction imaginaire du phallus des animaux, dans la sexualité animale, c’est la fonction imaginaire du phallus symbolique, qui va redevenir génitale au moment du narcissisme, dans l’image du corps, dans l’image narcissique, cette fonction d’autorité, de puissance, cette fonction phallique de  la parole va redevenir génitale avec la question des éléments en pointe dans la géométrie, les éléments en pointes nécessaires  à créer une différence de notre image dans le miroir,  image symétrique, et puis les organes érectibles, chez le mâle, alors les enfants ne sont pas complètement crétins, ils font des théories phalliques, mais dans toute la période qui est prégénitale, avant l’oedipe, le phallus c’était la puissance érotique, mais c’était la puissance de la parole, de celui qui parle, et ça continue encore aujourd’hui dans une parfaite méconnaissance..; JMV20150602
 
Jacques : j’avais une question,  c’est que i(x)=x ; 1.18.41 ; c’est quelque chose qui est choquant si on met à la place de x le signifiant,  JMV : Pourquoi ? Jacques : Parce que justement le signifiant c’est ce qui n’est pas identique à soi-même ! JMV : alors mais oui, justement vous avez bien raison d’insister sur cette différence, parce que moi je suis en train de vous parler depuis le début de la différence entre la parole et l’écrit, et vous faites quelque chose au signifiant quand vous commencez à écrire ça, ça c’est de l’écrit, ( en désignant la partie haut gauche du tableau) ça  c’est de la lettre, c’est pas du signifiant, ils ont la même structure, mais là où vous avez raison c’est que l’enfant, l’importance du signifiant et de sa différence c’est que dans la parole ça rentre par la parole dans le corps par les oreilles, et c’est pas la même chose que d’apprendre à lire qui est dans le champ scopique et qui fait que vous n’avez pas le même exercice, mais dans les deux cas je vous dis c’est la structure du phonème, 1.19.32, qu’est-ce que c’est que cette structure du phonème, c’est cette pulsation entre les deux côtés, ( de la formule i(x) = x  ), voyez, c’est différent et c’est le même, ça s’appelle le narcissisme, parce que Lacan  en parle à propos de l’incorporation dans son écrit Radiophonie, V02-15.01, immédiatement il passe à la sépulture, et les anthropologues à quel moment ils considèrent qu’il y a du sujet, de l’hominidé ?, c’est quand on rencontre des sépultures, si on a des sépultures, c’est qu’il s’est passé quelque chose qui s’appelle incorporation, il y a deux corps,  et un corps, il y a un corps qui est un corps de chair,  et il dit : la chair devient corps, dans l’incorporation, c’est pas encore le Narcissisme, c’est un composant du Narcissisme, parce que le narcissisme ça va être l’image narcissique et le corps, donc vous avez le trauma, au début vous avez la question qui se pose de l’énonciation, et vous avez là quelque chose qui va effectivement dédoublé déjà, dans la parole, les choses, du fait que l’énonciation fonctionne de cette manière, ça va vous donner la dimension du phallus qui va faire que dans le narcissisme les éléments en pointe, le caractère tumescent et détumescent de l’organe mâle, puisque les enfants vont s’attacher à l’organe mâle pendant toute la période œdipienne, avant de découvrir la castration de la mère, donc le côté tumescent et détumescent ça fonctionne déjà dans la parole, et ça fonctionne ensuite dans le corps où vous avez deux corps  et un corps, vous avez un corps imaginaire et un naïf, plutôt un corps symbolique et un corps naïf, et vous avez la sépulture qui laisse des traces, c’est pas de l’écriture, mais c’est les premières traces archéologiques quand vous avez des sujets de cette structure, qui va devenir le narcissisme, donc ce sont des préalables au narcissisme où se fixe l’autisme, c’est-à-dire la psychose de l’enfant, et où se fixe le paranoïaque, la paranoïa, c’est-à-dire la psychose de l’adulte, qui restera silencieuse cette psychose adulte, elle reste silencieuse jusqu’au moment ou le sujet rencontre un signifiant qu’il n’avait jamais rencontré, ça produit une rupture de semblant, et au lieu de faire une analyse il se met à délirer, parce que c’est la même chose, parce que l’analyse c’est une délire, un transfert avec lecture, alors que le délire paranoïaque, une lecture,  une rupture de semblant, c’est un transfert sans lecture, ce qu’on appelle aussi « acting out »,
donc voyez que ces choses Lacan nous donnent les moyens de les distinguer, mais c’est très difficile à lire puisqu’il le fait en mettant en exercice dans ses écrits et son séminaire cette structure elle-même du fait de lire, d’arriver à faire cette différence et ce rapprochement qu’il y a entre parole et écriture, le symbolique c’est toujours ce type de division, de séparation, c’est un 2 et un 1, qui fonctionnent d’une manière tout à fait surprenante et c’est ce qui fait que nous n’avons pas encore de linguistique, puisque le signe linguistique de Saussure est insuffisant ! Meschonnic, il dit que c’est un abîme ! Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas cet aspect dynamique, Meschonnic, il va ajouter la question qu’il dit politique du Rythme !?
JMV16062015