A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
  Latin, Grec et vocabulaire français, / Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, /
  Nous poussons le bouchon jusqu'à la Reconquista qui s'achève le 2 janvier 1492 ! L'anné admirable !
Pour revenir au haut du Tableau Vocabulaire cliquez sur la Majuscule du groupe
voir aussi Vocabulaire Tiburtin (Villa Adriana) , sur gaogoa
A  
Abbasside

Les Abbassides sont une dynastie arabe musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258. Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d'un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750.

Après avoir atteint son apogée sous Hâroun ar-Rachîd, (765-809), la puissance politique des Abbassides diminue, et ils finissent par n'exercer qu'un rôle purement religieux sous la tutelle des Bouyides au Xe siècle, puis des Seldjoukides au XIe siècle. Après la prise de Bagdad par les Mongols en 1258, une branche de la famille s'installe au Caire, où elle conserve le titre de calife sous la tutelle des sultans mamelouks jusqu'à la conquête de l'Égypte par l'Empire ottoman, en 1517.
source wikipedia,

Ali
Abū al-H̩asan Ali ibn Abi T̩alib (vers 600-661) (en arabe : أبو الحسن علي بن أبي طالب, en persan : علی پسر ابو طالب), souvent désigné simplement par son prénom Ali (Alī) est le cousin du prophète de l'islam Mahomet et fils d'Abû Tâlib, oncle de Mahomet qui l'a élevé et protégé comme son propre fils après la mort de son grand-père Abd al-Muttalib. Ali est né vers 600, à La Mecque (actuelle Arabie saoudite), une dizaine d'années avant le début de la mission prophétique de Mahomet. Il a été à la fois le protégé, le cousin, le disciple et le gendre de Mahomet en épousant en 622 sa fille Fatima Zahra, née de sa première épouse Khadija bint Khuwaylid.

Selon les chiites, Ali est né à l'intérieur de la Kaaba, à La Mecque, où il est resté avec sa mère pendant trois jours. Selon une tradition, Mahomet est la première personne qui a vu Ali. Mahomet a pris le nouveau-né dans ses mains et l'a nommé Ali, qui signifie « celui exalté ». Ali fait partie des Ahl al-bayt, la famille du Prophète, qui tiennent une place de haut rang dans l'islam.

Il a été le quatrième calife de l'islam (656-661). Ali a été le premier imam pour les chiites et l'ascendant du reste des imams. Il fut le père de Al-Hassan ibn Ali et de Al-Hussein ibn Ali.

Son nom signifie " élevé".
source wikipedia,

Animisme

L’animisme, (du latin animus, originairement « esprit », puis « âme ») est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs.

Ces âmes ou ces esprits mystiques, manifestations de défunts ou de divinités animales, peuvent agir sur le monde tangible, de manière bénéfique ou non. Il convient donc de leur vouer un culte. Ainsi défini, comme « croyance à l'âme et à une vie future et, corrélativement, croyance à des divinités directrices et des esprits subordonnés », l'animisme peut caractériser des sociétés extrêmement diverses, situées sur tous les continents.

À moins d'être redéfini dans le champ de l'anthropologie, par exemple à la manière de Philippe Descola, ou limité à un processus psychique, par exemple dans la psychanalyse ou dans la conception piagétienne, l'objet « animisme » ne correspond à aucune réalité religieuse se réclamant comme telle. Il n'est qu'un objet créé historiquement pour distinguer des croyances et des pratiques n'entrant pas dans le cadre des paradigmes des religions dites universalistes.

suite sur wikipedia,

Asclépios
Esculape

Dans la mythologie grecque, Asclépios (en grec ancien Ἀσκληπιός / Asklêpiós ou Esculape, en latin Aesculapius) est dans l'épopée homérique un héros thessalien puis, à l'époque classique, le dieu gréco-romain de la médecine. Fils d'Apollon, il meurt foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité les morts, avant d'être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire.

Son attribut principal est le bâton d'Asclépios, autour duquel s'enroule un serpent, symbole de la médecine. Son principal lieu de culte est situé à Épidaure, où il guérit les pèlerins par incubation. Il est invoqué dans le serment d'Hippocrate aux côtés de son père Apollon et de ses filles principales Hygie et Panacée. Il est l'ancêtre mythique des Asclépiades, une dynastie de médecins exerçant à Cos et Cnide, dont Hippocrate est le plus illustre membre. Source wikipedia, ...

voir Dr Aly ABBARA :
- Asclépios,
- Histoire de la médecine,

A.T
Antiquité tartive ou A.T, ( Spätantike) période commençant au III eme siècle concernant les pays ayant appartenus au monde romain, les régions d'Europe occidentale, orientale et méridionnale et se prolongeant au delà de la fin de l'Empire romain d'Occident en 476. . jusqu'à la "Renaissance carolingienne" et l'empire unitaire d'Occident au VIII e siècle.
Mélange de traditions antiques, de "greco-romanité", d'apport judéo-chrétien et barbare.( voir wikipedia)
Atabek

Atabeg, atabey ou atabek (père du prince) est un titre de noblesse turc.

À l'époque des Seldjoukides, il s'agissait d'un dignitaire jouant le rôle de tuteur d'un jeune prince. Quand un prince seldjoukide mourait, la régence était attribuée à un atabeg chargé de protéger et de guider les héritiers. Ils épousaient souvent les mères veuves et, de ce fait, assumaient d'une certaine manière la paternité par procuration.

Aux XIe et XIIe siècles, des dynasties ont été fondées par des mamelouks affranchis qui occupaient des hauts postes administratifs dans la cour des puissants émirs. À la mort de ces derniers, ils se sont retrouvés titulaires eux-mêmes de la régence et ont privé les héritiers de la légitimité de leur pouvoir, profitant de l'occasion pour usurper le trône. Ces usurpateurs prirent le titre d'atabeg car ils n'osaient pas prendre le titre de sultan.

Aussi, le XIIe siècle, en Mésopotamie (Irak) est l'« âge des atabegs » (des régents). Ils ont fondé différentes dynasties et ont placé leurs héritiers, les émirs seldjoukides, dans diverses principautés.

Le plus célèbre était probablement Zengi, atabeg de Mossoul depuis 1128. Il s'est imposé rapidement, dominant une grande partie du Nord de la Mésopotamie et de la Syrie (y compris Alep). Après la période seldjoukide, le titre a été moins utilisé.

Chez les Iraniens, le terme est transposé à atâbak et atâbak-e-azam (« atabeg suprême ») a été de temps en temps employé pour remplacer le titre de vazir-e-azam.

Ils formèrent quatre dynasties principales :

Parmi les tribus turkmènes, comme en Iran, on trouve aussi le titre de khan. Source wikipedia,

Anachorète
ou
Erémitisme

Un anachorète (du grec ancien : ἀναχωρητής, anachōrētḗs, « qui s'est retiré du monde ») est une personne qui s'est retirée de la société séculière pour des raisons religieuses, afin de mener une vie ascétique consacrée à la prière et à l'Eucharistie (pour les chrétiens !).

Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement.
....

Les premières expériences érémitiques et plus précisément anachorétiques ont lieu en Orient à la fin de l’Antiquité. C’est au IIIe siècle qu’apparaissent les premiers ermites reclus dans le désert égyptien et le monachisme est institutionnalisé au IVe siècle. Antoine le Grand est considéré comme le premier solitaire à vivre une vie érémitique mais le concept de l’ascétisme (recherche de la perfection morale à travers l’effort et la souffrance) apparaît bien avant. Le monachisme du IIIe siècle est la continuité d’un ascétisme ancien auquel s’ajoute une rupture radicale avec le monde. En effet, dans les Actes des Apôtres, la description des premières communautés chrétiennes montre un modèle d’organisation de style communautaire. L’anachorétisme, en revanche, exige une vie de réclusion totale.

Un des tout premiers mouvements érémitiques se passe à Memphis où des prêtres ont vécu enfermés dans l’enceinte d’un temple. On les nomme « Katochoi », ce qui signifie les « reclus » ou « possédés ». Cette communauté de prêtres est la première, à notre connaissance, à adopter un mode de vie entièrement centré sur la méditation, de manière totalement indépendante de la vie religieuse publique. On a également connaissance d’une autre communauté de prêtres, appelés les Thérapeutes. Ils organisent leur vie autour de deux axes principaux : la prière en solitaire et des moments en communauté. Source wikipedia,

Apostasie
L'apostasie (du grec ancien ἀπόστασις (apostasis), « se tenir loin de ») est l'attitude d'une personne, appelée apostat, qui renonce publiquement à une doctrine, une croyance ou une religion. source wikipedia,
Arianisme
Pensée théologique du début due christianisme du à ARIUS, théologien alexandrin du IV eme siècle.
Le point central de l'arianisme concerne les concepts de Dieu le père et son fils Jésus.
Il affirme que si Dieu est divin, son fils est d'abord humain, disposant d'une part de divinité.
Le I er concile de Nicée convoqué par Constantin en 325 rejette l'arianisme comme hérésie par les chrétiens Trinitaire.
La controverse sur la double nature du Christ ( divine et humaine) dure 50 ans. Les Germaniques se convertissent à l'arianisme ainsi que les Wisigoth d'Hispanie jusqu'au IV eme siècle et les Lombards jusqu'au VII siècle. ...source et suite sur wikipedia,
   
B  
Barbare

Barbare,
le terme « barbare », emprunté en français en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grec ancien βάρϐαρος / bárbaros (« étranger »),
Selon Hérodote : « Les Égyptiens appellent barbares tous ceux qui ne parlent pas leur langue »,
Durant l'Antiquité :
– Les peuples non gréco-romains.
– Un membre des peuples migrateurs qui, sporadiquement depuis le IIIe siècle av. J.-C. (expansion celtique) jusqu’au XIIIe siècle (invasions mongoles/tatares), mais avec un pic du IVe siècle au VIIe siècle (période dite des « Invasions barbares »), ont cherché, venant de l’Europe du Nord ou d’Asie, les ressources et les terres dont ils ne disposaient plus dans leurs régions d’origine, soit pour des raisons climatiques et environnementales, soit en raison de leur croissance démographique, soit pour en avoir été évincés par d’autres peuples ;

critère linguistique permettant de distinguer les individus dont le langage leur apparaissait comme un babil inintelligible (« ba ba ba »), une sorte d’onomatopée, comparable au bla-bla en français, évoquant le bredouillement.

Était donc « barbare » celui qui au lieu de parler grec, de posséder le logos, faisait du bruit avec sa bouche. Le terme ne désignait donc pas des peuples moins « civilisés » puisqu’il était utilisé pour les Perses et les Égyptiens, par exemple. En revanche, les peuples berbères, celtiques, germaniques, scythes, slaves ou encore asiatiques étaient considérés comme des barbares peu, voire pas du tout, civilisés.

   
   
Byzance
Byzantin

Byzance, (en grec ancien Βυζάντιον / Buzántion, en latin Byzantium) est une ancienne cité grecque, capitale de la Thrace, située à l'entrée du Bosphore sous une partie de l'actuelle Istanbul. La cité a été reconstruite par Constantin Ier et, renommée Constantinople en 330 apr. J.-C., elle est devenue la capitale de l'Empire romain, puis de l'Empire romain d'Orient et enfin de l'Empire ottoman à partir de 1453 apr. J.-C. (date de la prise de la ville par les Turcs). Elle fut rebaptisée Istanbul en 1930.

...la fondation de la cité : « la troisième année de la trentième olympiade », ce qui donnerait 659-658 av. J.-C., une chronologie relative qui permet d'envisager une fondation au cours de la première moitié du VIIe siècle 
av. J-C
.

Byzantin : C'est depuis Hieronymus Wolf (1557) que l'on parle d'« histoire de l'Empire byzantin » et de « Byzantins » pour désigner l'Empire romain d'Orient et ses habitants après 330. Jamais les intéressés n'auraient songé à s'appeler ainsi eux-mêmes. C'est une invention de l'historiographie humaniste occidentale, engagée dans la réhabilitation des valeurs philosophiques de l'Antiquité, et qui, ne pouvant s'en prendre directement au dogmatisme de l'Église catholique, s'en prit au « césaropapisme » de Byzance. Cette terminologie ne s'est imposée qu'au XVIIe siècle...
Les « Byzantins » se sont désignés par le terme « Romaioi » (Ρωμαίοι), c'est-à-dire « Romains », car à leurs yeux l'Empire romain avait perdu l'Occident, mais continuait en Orient. On retrouve le terme chez les Musulmans, qui parlent de « Roumi » et désigne le « Sultanat de Roum » (ou Rûm), État que les Seldjoukides ont constitué sur des territoires gagnés sur les Byzantins, un « sultanat des romains » en quelque sorte.
Quant à la capitale de l'empire, elle s'appelait officiellement Constantinople (en grec Konstantinoupolis, c'est-à-dire : « la ville (polis) de Constantin »), mais ses habitants disaient simplement « polis » (= la ville), d'où vient le nom turc « Istanbul », qui serait une déformation du terme « eis tên polin » (= à la ville). Les Slaves, qui admiraient la cité, l'appelaient Tsarigrad « la ville (grad) de César (tsar) » (« César » étant l'un des titres honorifiques porté par les empereurs romains). source wikipedia,

C  
Cadi

Un cadi (arabe: قاضي [qāḍī], « juge ») est un juge musulman remplissant des fonctions civiles, judiciaires et religieuses. Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant les problèmes de vie quotidienne : mariages, divorces, répudiations, successions, héritages, etc. Le mot « cadi » vient d'un verbe signifiant « juger », « décider ». Il est à l'origine de l'espagnol alcalde, en français alcade.

L'origine de la fonction de cadi est mal connue. L'historiographie musulmane traditionnelle est ambiguë sur ce point : selon les uns, des cadis auraient été nommés dès l'époque du califat de Médine (califes dits "Rāshidūn") ; selon d'autres, le poste de cadi aurait été une création omeyyade. Source wikipedia,

Calife

Le terme calife, khalife1, ou caliphe (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l'arabe khalîfa (ḫalīfat, خَلِيفَة, écouter), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort en 632 et, pour les sunnites, jusqu'à l'abolition de cette fonction par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Les ibadites ne reconnaissent plus aucun calife depuis 657. L'autorité d'un calife s'étend sur un califat. Il porte aussi le titre de commandeur des croyants, titre aboli chez les chiites après la mort d'Ali.

Les critères de choix sont différents entre les chiites et les sunnites mais le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
source wikipedia,

   
Cataphractaire Un cataphractaire était une forme de cavalerie lourde utilisée dans les guerres antiques par un grand nombre de peuples d'Eurasie occidentale. la suite sur wikipedia
Chérif
Un chérif cheriffou ou haïdara (chérifa, au féminin), ou charif (arabe : شريف Sharīf, pl. شرفاء Shurafāʾ), ou chorfa (en arabe maghrébin, donnant le mot أشراف, ʾašrāf, « nobles »), est un descendant de Mahomet par sa fille Fatima via l'un de ses deux petits-fils, Hassan et Hussayn. Source wikipedia,
Concile de Chalchédoine

Concile de Chalchédoine : Le concile (Assemblée d'Evêques qui établit la doctrine, le dogme, la discipline) de Calchédoine, IV eme concile oecuménique du chritstianisme. Il a lieu du 8 octobre au 1 er novembre 451 dans l'église de sainte Sainte-Euphémie à Chalchédoine, à Istambul (aujourd'hui Kadiköy, entrée orientale du Bosphore).

Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie, le concile réunit 343 évêques, ce qui est exceptionnel. Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident. Dans la continuité des conciles précédents, il récuse en particulier le monophysisme. Il reprécise également la notion de personne divine (hypostase).

Ses principales conclusions, résumées dans le symbole de Chalcédoine, définissent le dyophysisme, c'est-à-dire les deux natures du Christ, vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité comme dans son humanité.
Elles marquent une étape essentielle dans le domaine de la christologie et sont acceptées, encore aujourd'hui, par les trois principales confessions chrétiennes : les orthodoxes, les catholiques et les protestants.

Culte public Culte public, actes du culte : académie de Versailles,
   
D  
   
dekkan
1 - Le Deccan ou Dekkan désigne le plus souvent un vaste plateau de l'Inde, s'étendant sur la majeure partie de l'Inde centrale et méridionale mais parfois aussi toute la péninsule indienne ou encore certaines divisions politiques ou administratives.
2- Les sultanats du Dekkan étaient cinq royaumes musulmansAhmadnâgar, Berar, Bîdâr, Bîjâpur et Golkonda - du centre-sud de l'Inde.

Ils étaient situés sur le plateau du Dekkan entre le fleuve Krishna et la chaîne de montagnes des Vindhya. Ces sultanats deviennent indépendants lors de l'effondrement du royaume des Bahmanî en 1518.

Fath-ullah Imad-ul-Mulk fonde la dynastie des Imad Shahi de Berar (1487-1586), Malik Ahmad Nizam-ul-Mulk Bahri celle des Nizam Shahi à Ahmadnâgar (1490-1632). Ce sont des Dakhani de confession sunnite, au contraire des gouverneurs du Sud, chiites et d'origine étrangère : le mamluk Yusuf Âdil Shâh qui fonde à Bîjâpur la puissante dynastie Adil Shahi (1490-1686), qui domine le Deccan occidental et le pays marathe ; à l'est, le gouverneur turkmène du Telengana, Sultan Quli Qutb-ul-Mulk, fonde à Golkonda la dynastie Qutb Shahi (en) (1512-1687). À partir de 1528, après l'effondrement des Bahmanî, Bîdâr devient un cinquième sultanat sous la houlette des Barîd Shâhî, avant d'être absorbé par Bîjâpur en 1609.

Bien que rivaux la plupart du temps (rivalité entre Dakhani sunnites et Afaqis chiites), ils font alliance pour attaquer le royaume de Vijayanâgara en 1565 (bataille de Talikota), entraînant sa chute. En 1510, les Portugais prennent Goa aux Adil Shahi de Bîjâpur.
suite sur wikipedia,

3- Dekkan, le courtisan, devient le pivot de la société Perse. Il est riche propriétaire, soldat et courtisan.
(p140, Le monde de l'Antiquité tardive, Peter Brown)

Démon

Démon :
Hésiode, au VIIIe s. av. J.-C., dans Les Travaux et les Jours (109-201), distingue cinq ou six catégories de puissances : les démons supérieurs ou dieux (race d'or), les démons inférieurs (race d'argent), les morts de l'Hadès (race de bronze), les héros sans promotion posthume, enfin les humains, actuels ou futurs (race de fer).

"C'est Hésiode qui, le premier, de manière nette et déterminée, a recensé quatre genres d'êtres doués de raison : les dieux, ensuite les démons, ensuite les héros, et, en plus de tous ceux-là, les hommes. Opérant un tri parmi eux, il semble bien qu'il admet une transformation de la race d'or en une multitude de bons démons et des demi-dieux en héros." (Plutarque, De la disparition des oracles, 10 : Dialogues pythiques, Garnier-Flammarion, 2006, p. 161.)

Pythagore distingue quatre types d'entités spirituelles : dieux, héros, démons, humains. Les dieux sont des âmes immortelles, les humains des âmes mortelles. Les dieux habitent les astres, les héros glorieux l'éther, les démons la terre. Les héros sont des demi-dieux. Les démons "Daemon" tels qu'ils apparaissent dans la littérature grecque depuis Hésiode sont des êtres intermédiaires entre l'homme et la divinité, personnifiant tantôt les vertus morales, tantôt les forces de la nature. Ils aident les dieux à organiser le monde et à faire respecter l'ordre moral. Le mot sert aussi bien à désigner l'être responsable de la destinée d'un être humain, que le génie spécifique d'une cité, d'un lieu, ou d'une famille. Il correspond au genius des Latins. Ainsi, Socrate, selon Le Banquet de Platon, considérait être inspiré par un démon particulier.

   
   
Didaskaleia

διδασκαλία (didaskalia) est un terme grec trouvé 21 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit en français par doctrine, précepte, enseignement, doctrine, ??

A l'origine il désignait, conformément à son étymologie', la mise en scène ou mieux la mise à l'étude des choeurs et du dialogue des tragédies et des comédies', les instructions que le poète donnait aux acteurs ou aux choreutes sur la manière d'interpréter son oeuvre ou d'exécuter les danses

Djihad

Le djihad ou jihad, également écrit jihâd ou djihâd (جهاد en arabe), est un devoir religieux au sein de l'islam et du babisme. En arabe, ce terme signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance », souvent traduit à tort par « guerre sainte ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l'expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui peut se traduire par « lutter avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le jihad peut aussi être défini par l'expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».

Le concept de jihad a varié au cours du temps et, parfois, ses interprétations successives ont été en concurrence. Le jihad est parfois considéré comme le sixième pilier de l'islam par une minorité au sein du sunnisme bien qu'il n'en ait pas le statut officiel. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme l'une des dix pratiques religieuses du culte. La notion de jihad existait également au sein du babisme, une religion indépendante proclamée à Chiraz en Iran en 1844.

Selon Averroès, l'islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihad par le cœur invite les musulmans à « combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société ». Le jihad peut ainsi être interprété comme une lutte spirituelle, dans le cadre du soufisme par exemple. À l'inverse, le jihad par l'épée a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour promouvoir des actions contre les « infidèles » ou d'autres groupes musulmans considérés comme opposants et révoltés. Certains spécialistes du Coran, comme l'islamologue française Marie-Thérèse Urvoy, s'accordent sur le fait que le jihâd coranique ne peut pas être considéré comme uniquement spirituel.

Le jihad ne doit pas être confondu avec l'ijtihad qui désigne, en droit musulman, l'effort de réflexion pour interpréter les textes fondateurs de l'islam.
source wikipedia,

Donnatisme

Le donatisme est une doctrine chrétienne jugée a posteriori schismatique puis hérétique par l'Église, doctrine qui prit son essor dans le diocèse d'Afrique romaine aux IVe et Ve siècles.
Elle tire son nom de Donat le Grand, évêque de Cases-Noires Casae Nigrae en Numidie (Negrine actuelle, Algérie ).

Le principal point de désaccord des donatistes avec l’Église indivise concernait le refus de validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la Persécution de Dioclétien (303-305). Cette position fut condamnée lors du concile de Rome de 313.

Droits
(coutumier)
  Monde ,1, 2, 3, 4; - Yémen,1, 2 ; Arabie Saoudite, 1, 2 ; Oman, 1, 2; Emirats Arabes Unis, 1, 2, 3, ;
E  
Euergeia
Le concept grec d'euergeia, de rivalité entre les grandes familles désireuses de faire le bien de leur communauté, domine la vie sociale.
Emir

Émir est un titre de noblesse utilisé dans le monde musulman. En arabe, أمير ʾamīr est celui qui donne des ordres, mot lui-même dérivé du verbe أَمَرَ ʾāmara (commander).

Le terme amiral est dérivé de ce titre. Une première étymologie le donne comme dérivé de la locution أمير البحر ʾamīr al baḥr (« émir/prince de la mer »)[réf. souhaitée], étymologie par la suite contestée au profit de la locution ʾamīr al ālī (« très grand chef »).

Le territoire dirigé par un émir se nomme émirat (principauté en français).

Le mot « émir » peut signifier « prince » (« émira » désignant « princesse ») lorsqu'il désigne une personne régnant sur un territoire, ou « général » lorsqu'il désigne un commandant d'armée. On remarque ainsi que ce titre peut être comparé à celui de duc du monde européen.

Le terme émir peut également être porté comme prénom, orthographié dès lors « Amir » (ou « Amira » au féminin). Source wikipedia,

Epictète

Épictète, en grec ancien Ἐπίκτητος / Epíktêtos, qui signifie « homme acheté, serviteur », (Hiérapolis, Phrygie, 50 • Nicopolis, Épire 125 ou 130) était un philosophe de l’école stoïcienne.
.......

Il y a trois disciplines auxquelles doit s'être exercé l'homme qui veut acquérir la perfection :
- celle qui concerne les désirs et les aversions, afin de ne pas se voir frustré dans ses désirs et de ne pas rencontrer ce qu'on cherche à éviter ;
- celle qui concerne les tendances positives et les tendances négatives et, d'une façon générale, ce qui a trait au devoir, afin d'agir d'une façon ordonnée, réfléchie, sans négligence ;
- la troisième est celle qui concerne la fuite de l'erreur, la prudence du jugement, en un mot, ce qui se rapporte aux assentiments. ...
Ces trois disciplines ou règles se réfèrent aux trois rapports fondamentaux qui définissent la situation de l'homme : le premier, le rapport avec le cosmos, en lien avec la physique ;
le second : le rapport de l'Homme avec les autres hommes, est en lien avec l'éthique ;
le troisième est le rapport de l'homme avec lui-même, dans la mesure où la partie essentielle de l'homme se situe dans sa faculté de penser et de juger, en lien avec la Logique.
Selon wikipedia,

Evangile
Le mot « évangile », du grec ancien εὐαγγέλιον (euaggélion), signifie « bonne nouvelle ».
Un « évangile » constitue un genre littéraire propre qui traite de cette même « bonne nouvelle ».
L'Empereurs romain fait l'objet d'Evangile lors de son accession au trône !
On proclame son évangile qui va apporter la Bonne nouvelle, c'est-à-dire la prospérité, la justice, la paix !
Les chrétiens s'approprient le mot et déclarent qu'il n'y a qu'un seul évangile incarné par la mort et la résurrection de Jésus, qualifié de Christ ! (Petite histoire du Christianisme, J.Baubérot).

Erémitique
Qui est propre à un ermite. Il n'est guère usité que dans cette locution, Vie érémitique, Vie que mènent les solitaires dans le désert, par opposition à Vie cénobitique. source cnrtl
voir anachorète
Ermite

L'ermite ou l'anachorète est une personne (le plus souvent un moine) qui a fait le choix d'une vie spirituelle dans la solitude et le recueillement. Les ermites étaient à l'origine appelés anachorètes (du grec ancien : ἀναχωρέω), l'anachorétisme (ou érémitisme) étant l'opposé du cénobitisme.

L'ermite partage le plus souvent sa vie entre la prière, la méditation, l'ascèse et le travail. Dans l'isolement volontaire, il est à la recherche ou à l'écoute de vérités supérieures ou de principes essentiels. L'expérience érémitique, dans sa composante spirituelle, s'approche souvent du mysticisme.
source wikipedia,

Exorcisme

L’exorcisme est un rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d'un être animé (humain ou animal) et, plus rarement, inanimé (objet). On peut appeler cela un démon.

Cette pratique est probablement universelle : elle est supposée en Mésopotamie dès le IIe millénaire av. J.‑C. et attestée dès le Ier millénaire av. J.-C..

L'exorcisme est historiquement institutionnalisé dans le christianisme catholique, particulièrement au Moyen Âge, ou luthérien, et il continue à être pratiqué à l'heure actuelle, soit au niveau symbolique et sacramentel (baptême), soit au niveau pratique (prêtres exorcistes). Dans l'islam, le Coran a en lui-même une valeur exorcistique par le biais de la pratique ésotérique de la Ruqiya, afin de lutter contre des djinns.
...suite sur wikipedia,

F  
   
   
Franj
- Entre 1095 et 1291 le Proche-Orient vit s'opposer croisés catholiques, byzantins orthodoxes et arabes musulmans. Les croisés nommaient les autres respectivement « grecs » et « sarrasins » (mot issu de l’arabe شرقيين sharqiyyin : « bédouin »). Les byzantins parlaient de « francs » : Φράγγοι (beaucoup de croisés étaient de langue française) et de « saracènes » (Σαρακηνοί). Les musulmans nommaient les croisés « faranja » : adj. pl. فرنجة et les byzantins « rūm », « roum » ou « roumi » : روم, car jusqu'en 1557 l'adjectif « byzantin » n'existait pas, le nom officiel étant Empire romain d'Orient, dont les citoyens s'identifiaient comme Ῥωμαίοι - Romées pour « Romains ». Convaincu d'être le seul à détenir la vraie foi, chaque groupe qualifiait en outre les deux autres d'« hérétiques », « mécréants » ou « infidèles ». Ces qualificatifs étaient également appliqués aux juifs locaux, romaniotes de langue yévanique ou mizrahites de langue mizrahique. ....
Source wikipedia,

- Franj par · 1 juin 2014,
les chroniqueurs arabes appelaient les Francs faranj, franj, faranjah, (فرنجة )ouifranj, ifranjah au pluriel ; faranji, ifranji au masculin singulier ;et faranjiyahifranjiyah au féminin singulier. Ces variantes désignaient  les croisés, les Européens et leurs descendants au Proche-Orient et au Levant, vu la majorité des Francs dans ces croisades
   
G  
Galien

Galien (en grec : Γαληνός Galīnós / Galênós ; en latin : Claudius Galenus), né à Pergame en Asie mineure en 129 et mort vers 216, est un médecin grec de l'Antiquité qui exerça la médecine à Pergame et à Rome où il soigna plusieurs empereurs.

En s'appuyant à la fois sur la raison (logos) et l'expérience (empeiria) qu'il appelle « ses deux jambes », il s'est efforcé tout au long de sa vie de construire un système explicatif global rassemblant toutes les parties de l'art médical.

Il est ainsi considéré comme le dernier des grands médecins créateurs de l'Antiquité gréco-romaine et avec Hippocrate, un des fondateurs des grands principes de base sur lesquels repose la médecine européenne. Il a donné la priorité à l'observation anatomique et a cherché à établir des hypothèses sur les processus physiologiques en procédant à des expérimentations sur les animaux.

Son œuvre immense fut d'abord en grande partie oubliée en Europe occidentale jusqu'au XIe siècle. Transmise à Byzance et dans le monde musulman, elle reviendra en Europe d'abord à partir de traductions de l'arabe en latin puis à partir de la Renaissance, des sources grecques d'origine.

La théorie médicale de Galien a dominé la médecine jusqu'au XVIIIe siècle mais devra s'incliner devant le développement irrésistible de la méthode expérimentale qui permettra d'établir sur une base empirique solide les modèles du système cardiovasculaire, respiratoire, digestif et nerveux. La médecine gréco-romaine fut finalement complètement balayée de la pratique médicale occidentale et il n'en subsiste plus rien aujourd'hui à titre de « médecine traditionnelle européenne », contrairement aux médecines traditionnelles chinoise et indienne qui résistèrent beaucoup mieux à la déferlante de la médecine moderne amenée en Asie par les colons occidentaux.
Suite dur wikipedia,

   
Gnosticisme

Gnose

 

Le gnosticisme est la doctrine (païenne) selon laquelle une certaine connaissance apporte à l'homme le salut. Une certaine connaissance, non pas toute connaissance. Si l'on appelle gnoses les doctrines suivant lesquelles la connaissance en général est ce qui sauve, non seulement il faut faire entrer dans la gnose un très grand nombre de philosophies et de religions, en commençant par le platonisme et en descendant jusqu'au scientisme, mais ce nom ne convient plus à la gnose des premiers siècles. Philos., Relig.,
THÉOL. CHRÉT. Ensemble des doctrines dualistes qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont été rejetées comme hérétiques par l'Église. CNRTL
Les sectes gnostiques disparaissentà partir du IV eme siècle !

Le gnosticisme est un mouvement de pensée centré sur la notion de « connaissance » (en grec : gnôsis) qui s'est développé dans l'Empire romain au cours des IIe et IIIe siècles

Gnosticisme : pensée centrée autour de la notion de « connaissance », regroupant des doctrines variées et multiformes qui se développent au cours des IIe et IIIe siècles dans les limites de l'Empire romain. Ces doctrines se caractérisent généralement par l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu inférieur mauvais ou imparfait, le Démiurge ou Yahvé à l'opposé duquel existe un autre être, transcendant et parfait, plus éloigné, un dieu supérieur lié à l'homme par la connaissance qu'il lui a donnée.

Dans le christianisme antique, le mot a été employé pour la première fois par Paul de Tarse, puis défendu et développé par un certain nombre de théologiens orientaux qui pendant les premiers siècles ont marqué le concept. Parmi les plus importants se trouvent Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène, ou encore Évagre le Pontique. Au XVIIe siècle, le principe est ré-exploité en France par Bossuet et Fénelon.


Gnose,
De façon très générale, la gnose (du grec γνῶσις, gnôsis : connaissance) est un concept philosophico-religieux selon lequel le salut de l'âme passe par une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité, et donc par une connaissance de soi.
Gnose désigne des tendances universelles de la pensée qui ont en commun la notion de connaissance, qui connait diverses manifestations à travers l'histoireet dont relèvent par exemple également des mouvements aussi divers que la kabbale, le manichéisme ou encore le mandéisme.

wiki,

   
H  
Hermès Trismégiste

Hermès Trismégiste (en grec ancien Ἑρμῆς ὁ Τρισμέγιστος / Hermễs ho Trismégistos) est un personnage mythique de l'Antiquité gréco-égyptienne, auquel a été attribué un ensemble de textes appelés Hermetica, dont les plus connus sont le Corpus Hermeticum, recueil de traités mystico-philosophiques, et la Table d'émeraude. Les hermétistes, qui lui doivent leur nom, et les alchimistes se réclament de lui. ...

Hermès messager des Dieux, rassembleur et secrétaire...
Thot-Hermès est l'inventeur de l'écriture, de l'astronomie, de la lyre, de la culture de l'olivier… Vers 200 av. J.-C., le juif Artapan assimile Thot-Hermès à Moïse, et s'inspirant d'Hécatée, en fait celui qui « enseigna aux Égyptiens la navigation, les grues pour élever des pierres, les armes, les pompes à eau, les machines de guerre, la philosophie ». ....

Clément d'Alexandrie (vers 150/215) indique qu'il existe quarante-deux livres d'Hermès Trismégiste, dont trente-six contiennent l'ensemble de la philosophie égyptienne et six autres la médecine. "Les livres d'Hermès, d'une absolue nécessité, s'élèvent donc à quarante-deux. Sur ce nombre, trente-six renferment la philosophie des égyptiens que doivent connaître dans toutes ses parties les prêtres."

Au début des Mystères de l'Égypte (vers 320), Jamblique écrit : « Hermès, qui préside à la parole est, selon l'ancienne tradition, commun à tous les prêtres ; c'est lui qui conduit à la science vraie ; il est un dans tous. C'est pourquoi nos ancêtres lui attribuaient toutes les découvertes et mettaient leurs œuvres sous le nom d'Hermès. » Il indique aussi que Séleucos d'Alexandrie aurait copié 20 000 de ces livres, et Manéthon en dénombrerait 36 525 (ce nombre étant peut-être relié au lever héliaque de Sirius appelé Sothis par les Égyptiens)

36 525 (ce nombre étant peut-être relié au lever héliaque de Sirius appelé Sothis par les Égyptiens)

source et suite ..wikipedia,
   
 
Hellène

Hellène, Hellénisme, Hellénistique,

Epoque hellénistique,

Ici : L'Ensemble des textes grecs (et de leurs traductions) , des commentaires, des oeuvres artistiques, des enseignements transmis (paideia), participent à la notion d'Hellénisme tissant l'art de vivre, la domination d'une classe dirigeante, d'une société, d'une civilisation...(provisoirement).

Culture hellène : Culture classique linguistique, philosophique, politique, économique, artistique, architecturale, art de vivre....au fondement du monde grec ancien et romain. Culture qu'assimilera et subvertira le christianisme.

Hyperdulie
C'est le culte marial !
Le culte marial, ou dévotion mariale, est la vénération que les catholiques et les orthodoxes portent à Marie, mère de Jésus. Dans les traditions catholique et orthodoxe, ce culte est appelé « hyperdulie » selon la définition qu'en a donnée le concile de Trente. Le protestantisme, pour sa part, respecte Marie pour son exemplarité et pour son rôle dans l'économie du salut, mais ne lui voue pas de culte particulier.
Pour de nombreux spécialistes de l'Antiquité, Marie « mère de Dieu » aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de Cybèle, Mater magna, « Mère des dieux » : « Marie viendrait remplir une case laissée vide par la défaite et l'exil des divinités féminines, Isis et Cybèle surtout. » À la différence de ces historiens, Philippe Borgeaud met l'accent sur le contexte religieux commun dans lequel baignent les deux figures de Cybèle et de Marie, et qui explique leurs ressemblances. Ainsi, « le discours sur la chasteté [qui occupe une place centrale dans le culte marial comme dans le culte de Cybèle] relève de préoccupations qui sont partagées, au IIe siècle de notre ère, par des milieux cultivés dans l'ensemble des communautés méditerranéennes, chrétiennes ou non chrétiennes. » ...suite sur wikipedia !
I  
Icône

À l'origine, le terme icône désignait toute image religieuse, quelle qu'en soit la technique (peinture, mosaïque, orfèvrerie, tissu…). Dans l'acception moderne, il désigne une « image religieuse » réalisée, selon des règles particulières, sur un panneau de bois mobile, et destinée au culte individuel ou communautaire. (wikipedia)

Vient de l'art Copte, création des Chrétiens Egyptiens, les patriarches égyptiens dominent le monde grec aussi Marie et l'enfant Jésus est l'adapation copte d'Isis allaitant le petit Horus (source Peter BROWN, le Monde de l'Antiquité tardive, de Marc Aurèle à Mahomet, p120).

Imam

Un imam (arabe : imām, إمام, persan : emām, امام, guide religieux des musulmans, celui qui est devant) est une personne qui dirige la prière en commun. C'est de préférence une personne qui doit être instruite (arabe : عُلَّامة [Ullamah]) en ce qui concerne les rites et la pratique au quotidien de l'islam.

Pour les chiites, tenant d'une tradition cléricale de l'islam, l'imam est le guide spirituel et temporel de la communauté islamique. Chez les duodécimains, ils portent souvent le titre de mollah ou d'ayatollah et, de ce fait, celui d'imam est plus usité dans le sunnisme. Dans les autres communautés chiites, l'imam est le seul guide.

Dans le cadre du sunnisme, on peut comparer la fonction d'imam à celle du pasteur ou de prédicateur protestant. En effet, l'imam ne fait pas partie d'une structure hiérarchique : il est désigné par la communauté elle-même et ne prétend à aucun lien privilégié avec Dieu. Il peut être licencié s'il n'accomplit pas sa mission.
Source wikipedia,

J  
Jamblique
Jamblique, Iamblichus. - Philosophe grec, né à Chalcis en Coelésyrie, vers l'an 283 de notre ère. Il passa la plus grande partie de sa vie à Alexandrie. Son premier maître fut Anatolius qui le mit en rapport avec Porphyre lorsque celui-ci dirigeait l'école néoplatonicienne fondée par Ammonius Saccas. A la mort de Porphyre (305) dont il était le principal disciple, il lui succéda et mourut vers 333. Le néoplatonisme d'alors tendait à confondre le rôle du prêtre et du thaumaturge avec celui du philosophe. Eunape (Vie des Sophistes) raconte que l'on attribuait à Jamblique le don de lévitation, mais ajoute qu'il était le premier à en rire. ...Suite sur Cosmovision,
son Traité de l'âme,
Jérusalem,
Iliya,
al-Quds,
Beit-el-Maqdess,
al-Beit al-Mouqaddas,

Jérusalem prononcé en français : /ʒe.ʁy.za.lɛm/ (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.

La vieille ville, d'une superficie assez réduite ( moins de 1 Km2), est historiquement composée de 4 quartiers avec : un quartier arabe, un quartier arménien, un quartier chrétien, et un quartier juif. Ces quartiers sont entourés de remparts dont la partie visible aujourd'hui a été érigée entre 1535 et 1538.

Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration »(XXe et XIXe siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local.
Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem »

Julien Le Philosophe
dit l'Apostat
,
(par les chrétiens).
Julien, Flavius Claudius Julianus, dit Julien l'Apostat; empereur romain, fils de Jules Constance, et cousin de Constantin, né à Constantinople en 331, fut d'abord destiné à l'état ecclésiastique et relégué en Asie-Mineure. A force de soumission, il obtint de Constance II d'être rappelé à la cour et fut nommé en 355 gouverneur des Gaules, avec titre de césar. Il fixa son séjour à Lutèce (Paris), où il habitait le palais dit des Thermes. Il se signala dans plusieurs expéditions contre les Germains, et les battit complètement à Argentoralum (Strasbourg) en 357. Constance lui ayant ordonné d'envoyer de Gaule en Orient une partie de ses troupes, celles-ci refusèrent de s'y rendre et proclamèrent Julien empereur, en 360. Source et suite sur cosmovisions ...  
 
K  
   
   
Koiné
Dialecte commun véhiculaire, Koiné dialektus : fome de grec ancien, langue commune au monde hellenique, langue commune en général qui précède le Latin.
 
L  
Libertas
La libertas ecclesiae (« liberté de l'Église » en latin) est la notion d'émancipation de l'autorité ecclésiastique par rapport au pouvoir temporel, qui guide le mouvement de réforme entamé au XIe siècle. Cela signifie que l'Église doit vivre selon ses règles. Libertas ecclesiae est aussi une bulle papale émise par Grégoire VII en 1079. wikipedia
   
M  
M-A
M-A : Moyen-age
Mahomet
- généalogie de Mahomet,
- Mahomet, Muhammad, (en arabe محمد, retranscrit en Muḥammad), également dit Muḥammad ou Mohammed, de son nom complet Abū al-Qāsim Muḥammad ibn ʿAbd Allāh ibn ʿAbd al-Muṭṭalib ibn Hāshim, est un chef religieux, politique et militaire arabe issu de la tribu de Quraych. Fondateur de l'islam, il en est considéré comme le prophète majeur. Selon la tradition islamique, il serait né à La Mecque vers 570 et mort à Médine en 632.

Les musulmans le considèrent comme le dernier des prophètes du monothéisme, au sens où il termine et scelle le cycle de la révélation monothéique abrahamique. Ses biographies religieuses rapportent qu'il enseignait à ses premiers compagnons (sahabas) les versets du Coran, qu'il présentait comme la parole même de Dieu (Allah en arabe), transmise à lui par l'archange Gabriel. Le Coran aurait été compilé après la mort de Mahomet, à partir de transcriptions sur des supports divers, par ses disciples. Par ailleurs, ses actions et ses paroles forment la sunna, qui est la seconde source à la base du droit musulman.
Source wikipedia,

Malik

Malik, Malek ou Melik désigne le "roi" ou "le régent" (En arabe : malik, ملك, roi). Malik désigne les rois Ghassanides (chrétiens monophysites) de Syrie méridionale (le titre peut avoir été donné par leurs suzerains byzantins), et Mulûk les Lakhmides soumis aux Perses sassanides.

Ce terme fut utilisé par les historiens abbassides pour désigner les dirigeants de la dynastie omeyyade auxquels ils ont refusé d'accorder le titre de calife les accusant d'impiété et notamment :

  • d'avoir usurpé la succession de Mahomet en refusant d'instaurer comme successeur de Mahomet un descendant de sa famille ;
  • d'avoir tué des membres de la famille de Mahomet ;
  • d'associationnisme pour leur liens étroits avec les notables chrétiens (monophysites ou melkites).

source wikipedia,

Mani ou Manès
Manès ou Mani, en latin Manichaeus, dont le véritable nom, suivant les témoignages occidentaux, était Corbicius ou Cubricus, fut conduit en Perse, dans sa première jeunesse, en qualité d'esclave, et acheté par une riche veuve, qui l'adopta. Devenu son héritier, il prit le nom de Manès, qui signifie vase en persan. La connaissance des livres d'un missionnaire égyptien, nommé le Scythien, et les leçons d'un certain Térébinthe, auxquelles il joignit plus tard la lecture de la Bible, l'engagèrent à fonder un système religieux, qu'il prétendit introduire dans le catholicisme.
Suite sur Cosmovision,
Mamelouk

Les mamelouks (en arabe : مملوك, (singulier) mamlūk, مماليك (pluriel) mamālīk, possédé ; (en turc : Memlüklüler) sont les membres d'une milice formée d'esclaves affranchis au service de différents souverains musulmans, milice qui a occupé le pouvoir à de nombreuses reprises.

Les premiers mamelouks forment, au IXe siècle, la garde des califes abbassides à Bagdad. Ils sont d'abord recrutés parmi les captifs non musulmans en provenance du Turkestan actuel, du Caucase (Circassiens, Géorgiens, etc.), d'Europe orientale (Slaves orientaux) ou de Russie méridionale (plaines du Kipchak). Au départ, la position n'est pas héréditaire. Certains mamelouks parviennent à des positions importantes de commandement militaire. Ils sont ensuite au service de la dynastie ayyoubide.
Le système mamelouk, tout comme le système janissaire chez les Ottomans, qui permet l'accès aux plus hautes fonctions à des esclaves d'origine chrétienne, est hautement original pour une classe dirigeante.
Propre à l’Islam, le terme est d'abord employé pour qualifier les soldats recrutés par le calife Al-Mutasim, mais le système perdure du IXe au XIXe siècle.

Les Mamelouks sont recrutés parmi des enfants capturés dans des pays non musulmans, ce qui permet par exemple de contourner les règles interdisant aux musulmans de se faire la guerre entre eux.
Ces enfants sont sélectionnés sur des critères de capacité, d’absence de liens, et de résistance. Élevé loin de son pays d’origine, le futur Mamelouk reçoit une éducation religieuse musulmane et une formation militaire (furûsiyya notamment). Arrivé à l'âge adulte, le sultanat ou l'émir (chef militaire) l'affranchit et lui fournit un équipement et une solde. Il conserve toute sa vie l'esprit de corps ou asabiyya qui caractérise les Mamelouks. Chaque Mamelouk, en effet, est lié à sa maison, c'est-à-dire à son chef et aux Mamelouks qui ont été formés en même temps que lui.
Source wikipedia ,

Monachisme

Le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin).
Le mot vient du grec ancien monos qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire ».
La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l'un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique.

Dans le christianisme, selon la tradition, le monachisme apparaît autour de Pacôme le Grand, vers 329 en Égypte, à proximité de Nag Hammadi. Avec la persécution de Dioclétien en 306, nombreux avaient été les Alexandrins à se réfugier dans le désert. Même si elle diffère nettement de la vision chrétienne du monachisme, l'Égypte ancienne connut une tradition de reclus (« katochoi ») autour du temple de Sérapis. La naissance du monachisme chrétien en Égypte se situerait donc dans la continuité d'une tradition locale d'ascèse. Selon Philon d'Alexandrie, les Therapeutae seraient les précurseurs des premiers ordres.

voir Le monachisme Syrien selon Théodoret de Cyr,

   
Mazdak

Le mazdakisme est un courant religieux né en Perse, dans l'Empire sassanide, à la fin du Ve siècle, dérivé du mazdéisme et du manichéisme. Son influence s'est prolongée jusqu'au XIVe siècle environ. Il doit son nom à son fondateur, Mazdak. (.pdf fr).

Cette religion n'est connue par aucune source directe. On doit se référer à ce qu'en disent des auteurs de langues persane, arabe, syriaque et aussi grecque.

Mazdak commence à prêcher durant la première moitié du règne du roi Kavadh Ier (488-496 puis 498-531).
Ce dernier, soucieux de rétablir plus de justice sociale, est réceptif aux idées du prédicateur, et entreprend diverses réformes sociales, qui inquiètent beaucoup les élites du royaume, nobles et mages, contre lesquels est dirigée la critique sociale de Mazdak.

Kavadh Ier est détrôné par Zamasp en 496. Il réussit à revenir au pouvoir en 498 avec l’aide des Huns Blancs (Hephthalites). Soucieux de conserver l'appui des grands de son royaume, il s'éloigne de Mazdak. Il va plus loin par la suite, en confiant à son fils Khosro, qu'il associe au pouvoir, le soin de persécuter les mazdakistes, entre 524 et 528. Sont alors exécutés Mazdak, et aussi un fils du roi qui avait choisi de rester fidèle à cette religion. Les mazdakistes sont massacrés à Ctésiphon semble-t-il sous le règne de Khosro.

Comme le mazdéisme et le manichéisme, le mazdakisme est une religion dualiste. Il existait deux principes : le Bien (la Lumière) et le Mal (l'Obscurité). Le mélange accidentel des deux avait engendré le Monde. Ce qui était perçu comme une tragédie par le manichéisme, est plutôt vu sous un point de vue optimiste par le mazdakisme.

Les mazdakistes vénèrent le dieu de la Lumière, qui vit au Paradis, situé au Ciel. Il est secondé par sept "vizirs", qui correspondent aux sept planètes connues alors, et par douze "êtres spirituels", qui correspondent aux douze signes du zodiaque.

Il existe quatre pouvoirs émanant du Dieu de la Lumière : la perception, le savoir, la joie et la mémoire. Tout homme est supposé disposer de ceux-ci. Il doit répandre la Lumière sur Terre, donc faire le Bien, en ayant une conduite moralement irréprochable. Il doit être respectueux des autres, éviter les conflits avec son prochain, aider les nécessiteux, ne pas chercher à s'enrichir aux dépens des siens. De cette volonté découlent les idées de réforme sociale prônées par Mazdak
source wikipedia, voir Mithra ci-dessous

   
Mithra
Mithra ou Mithras est originellement un dieu indo-iranien, fils d'Anahita. Son culte connut un important développement dans la Rome antique aux IIe et IIIe siècles de notre ère.

Mithra est une divinité indo-iranienne. Plusieurs documents hittites attestent son existence dès le IIe millénaire av. J.-C. Il fait l'objet, dans la Perse antique, d'un culte important qui commence à être un peu mieux connu.
Les travaux de Georges Dumézil ont montré que les dieux Mitra et Varuna (Contrat et Serment) forment un couple dans le panthéon indo-iranien. Ils sont les représentants de la fonction souveraine et à Mitra-Contrat revient la souveraineté juridique, Varuna disposant de la souveraineté magique. Tous deux ont pour fonction de veiller sur la vérité et sur le cours du monde.

Une révolution religieuse dont la date n'est pas connue a eu lieu en Iran et a transformé en démons certains dieux. Mitra devient alors le yazata- (« dieu ») Mithra et Varuna devient le « Seigneur Sage », Ahura Mazda, le dieu suprême du mazdéisme. Une seconde réforme religieuse, celle de Zarathustra survenue au cours du Ier millénaire av. J.-C., a orienté la religion mazdéenne vers le monothéisme au bénéfice d'Ahura Mazda entouré d'un certain nombre d'entités comme Mitra « Bonne pensée », ce dernier n'étant plus attesté que par quelques formules.

Le mithraïsme se développe à Rome probablement à partir de la seconde moitié du Ier siècle de notre ère, sans qu'on connaisse exactement les conditions de son introduction dans l'empire. Selon l'historien Plutarque - et des historiens modernes valident cette thèse - il serait arrivé en Italie à l'occasion des expéditions de Pompée en Orient contre Mithridate, et contre les pirates de Cilicie. Toutefois il semblerait que son introduction ait été un peu plus tardive et diverses hypothèses existent à ce sujet.

Mithra était particulièrement populaire dans les armées, essentiellement chez les soldats et les centurions, bien que quelques légats aient comptés parmi ses dévots. Beaucoup d'esclaves et d'affranchis faisaient également partie de ses fidèles. Sénateurs et chevaliers semblent par contre avoir été assez réservés à son endroit ; cependant, dans un temple de Mithra à Rome, des inscriptions datant du IIe siècle nomment deux supérieurs de la communauté mithriaque, tous deux chevaliers. Les femmes étaient probablement exclues de son culte.
Celui-ci s'est principalement répandu en Italie, en Grande Bretagne et sur les rives du Rhin et du Danube. En revanche il semble n'avoir connu qu'un essor limité et tardif dans la partie orientale de l'Empire romain.
Dès la diffusion du christianisme, le culte de Mithra apparaît comme un concurrent majeur aux yeux des auteurs chrétiens et comme une cible privilégiée dans les textes polémiques et quand l'empire adopte officiellement le christianisme, il fait l'objet de persécutions à la fin du IVe siècle.

source wikipedia, voir Mazdak ci-dessus,
Video reconstitution temple de Mithra, M.Brennan,

Mystagogue
- ANTIQ. RELIG. Celui qui conduit les mystes, qui initie aux mystères, en partic. ceux d'Éleusis. Les anciens mystagogues. Les mystagogues étaient les dignitaires (V. Magnien, Les Mystères d'Éleusis, Paris, Payot, 1929, p.86).
- P. anal. Celui qui, prêtre ou non, tente d'expliquer quelque mystère. Jamblique n'est plus guère un philosophe; c'est un prêtre, un mystagogue; il enseigne l'union réelle avec Dieu (...) il fait des évocations et des miracles (Cousin,Hist. gén. philos.,1861, p.907)
- Empr. au lat. mystagogus, gr. μ υ σ τ α γ ω γ ο ́ ς, (comp. de μ υ ́ σ τ η ς v. myste et de α ̓ γ ω γ ο ́ ς «qui conduit»). selon Cnrtl,
M-O
Moyen-Orient,
Mollah

Mollah ou mollâ (en arabe : مَوْلى, en persan : ملا, en hindi : मुल्ला), désigne un érudit musulman dans les mondes turco-iranien et indien, par exemple en Iran, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde ou encore en Turquie. Dans le monde arabe, on utilise plutôt le terme d'ouléma (ʿālim, pl ʿulamā') pour des fonctions analogues. Mais au-delà de la langue, l'emploi de l'un ou l'autre terme est lié à l'appartenance religieuse : on parle de mollah dans l'islam chiite et d'ouléma dans l'islam sunnite.

En arabe, le mot a des sens très variés, voire parfois contraires : aide ; associé ; client ; champion ; défenseur ; maître ; propriétaire ; esclave affranchi ; patron ; suzerain. Cette polysémie du terme explique la différence d’interprétation entre chiites et sunnites du hadith prononcé au bord de l'étang Ghadir Khumm par le prophète Mohammad peu avant sa mort: « Celui dont je suis le maître (mawlâ), Ali en est le maître ». Pour les chiites, Mohammad aurait par là investi Ali de sa succession, tandis que pour les sunnites, le terme « mawlâ » signifie simplement « ami »
Dans l'islam chiite et tout particulièrement en Iran, les mollahs ont un rôle plus important que les oulémas des pays sunnites. Car pour les chiites, ils remplacent l'Imam (titre qui, dans le chiisme confère l'autorité sur la communauté des croyants, et qui a été porté par Ali et ses successeurs), et sont ainsi les seuls détenteurs légitime de l'autorité légale, qui était détenu autrefois par l'Imam. On leur reconnaît la capacité d'interpréter la Loi religieuse (charia) et de pratiquer donc l'ijtihâd, à savoir la clarification d'un problème pratique dû à l'application de la charia. Les mollahs forment un clergé organisé, et ils ont pu au cours de l'histoire s'opposer au pouvoir politique. Cela les a amenés à jouer un rôle important dans l'histoire moderne de l'Iran, ainsi que l'Irak .
Source wikipedia,

Monothéisme

Un monothéisme (du grec μονός [monos], « seul, unique » et θεός [theos], « dieu ») est une religion qui affirme l'existence d'un Dieu unique et transcendant. C'est notamment le cas des religions abrahamiques : judaïsme, christianisme et islam. D'autres religions ou croyances monothéistes ont vu le jour comme le zoroastrisme, le culte d'Aton, le sikhisme ou encore le déisme. Les religions monothéistes s'opposent notamment aux polythéismes et aux panthéismes, mais aussi à l'animisme, etc. En effet, les polythéistes croient en plusieurs divinités tandis que pour les panthéistes Dieu est immanent et non transcendant.

Quand une religion conçoit une divinité nationale, ou métaphysique (comme Shiva ou Vishnou), comme simplement supérieure à d'autres, on parle plutôt de « monolâtrie » ou d'« hénothéisme », termes de création récente, types de polythéisme .

suite sur wikipedia,

Morale

-
suite sur Cosmovisions,

- Nous nous référons, sur Gaogoa, principalement au Manuel d'ethnographie de Marcel MAUSS
Manuel d'Ethnographie, pbp, n° 102, 1926-1939, table des matières PBP,
Et particulièrement aux chapîtres VII-VIII et IX. :

p147 Phénomènes moraux (version Uqac), ( Table des matières pagination Uqac)

"Tous les droits sont des phénomènes moraux, mais la morale n'est pas tout entière comprise dans le droit. Conscience claire, organique, à réactions précises, le droit correspond à des attentes préalablement définies de toute la collectivité, y compris coupables et perdants. Tout comme les faits religieux, esthétiques..., les faits juridiques s'enveloppent d'une masse diffuse, informe, apparentée au droit sans être du droit à proprement parler. Autour de la religion, il y a la magie, la divination et surtout les superstitions populaires; autour du droit, il y a la morale.

Le droit ne se confond pas avec la morale, même chez nous. Étudier le droit n'est pas étudier la morale.
La morale est l'art de vivre en commun, reconnu à la présence de la notion de Bien.
Cette présence de la notion de bien, de devoir, de faute, peut être très claire dans un grand nombre de cas, la morale n'en demeure pas moins quelque chose de relativement diffus. Il y a là un grand nombre de sentiments et d'actions régulièrement prévisibles, attendus, à réactions utiles, mais qui ne sont formulés qu'occasionnellement, et qui ne sont pas appliqués avec une solennité particulière. Dans notre société, la morale est intérieure, nous sommes en tête à tête avec notre conscience, nous l'interrogeons, elle nous donne tort, ou, plus souvent encore, elle nous donne raison : c'est l'examen de conscience.

Ce caractère intérieur de la morale existe très peu dans les sociétés dites primitives, où la morale apparaît tout aussi fixée, tout aussi publique, que notre droit. Il y a des gens qui meurent d'une insulte qu'ils n'ont pas pu venger; après leur mort, les enfants vengent l'insulte faite à leur aïeul. Toute la Malaisie, toute l'Indochine malaise et non malaise, tout Madagascar, connaissent l'amok; connaissent des paniques collectives, où le village s'enferme, interdit à quiconque d'entrer. Cela veut dire ou bien qu'un habitant du village a commis un péché; ou que les autres ont péché; ou qu'on attend une attaque." lire le chapitre VIII, 3 pages !

- La morale (du latin moralis « relatif aux mœurs ») est une notion qui désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée. Éthique et morale sont étymologiquement proches puisque certains traducteurs de philosophes antiques ont utilisé ces deux termes sans nette distinction selon les époques pour traduire le mot grec ethikos. Néanmoins pour certains philosophes modernes, la morale se distingue de l'éthique qui se définit telle une réflexion fondamentale sur laquelle la morale établira ses normes, ses limites et ses devoirs. De la morale est née la philosophie morale qui se distingue de la métaphysique de par son aspect pratique. Une action immorale est parfois une action nuisible comme le vol. La morale ne doit pas être confondue ni avec la casuistique ni avec l'idéologie.
Suite sur wikipedia,

   
Mystagogue
Celui qui conduit les mystes, qui initie aux mystères, en partic. ceux d'Éleusis.
P. anal. Celui qui, prêtre ou non, tente d'expliquer quelque mystère.
Empr. au lat. mystagogus, gr. μ υ σ τ α γ ω γ ο ́ ς, (comp. de μ υ ́ σ τ η ς v. myste et de α ̓ γ ω γ ο ́ ς «qui conduit»)
   
N  
Néo-platonisme
Néo-platonisme : wiki, doctrine philosophique, élaborée par des platoniciens de l'Antiquité tardive à la suite du médio-platonisme. Philon d'Alexandrie est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se développe à Rome à partir de 232 par Ammonios Saccas, maître de Plotin, et les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers représentants comme Damascios et Simplicios de Cilicie en 529, suite à la fermeture des écoles et lieux de culte païens par l'empereur Justinien.
- Lutte contre le christianisme,
   
   
   
O  
   
Omeyyades

Les Omeyyades ou Umayyades (en arabe : الأمويون / al-umawiyyūn ou بنو أمية / banū umayya) sont une dynastie arabe de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 à 750. Ils sont originaires de la tribu de Quraych, qui domine La Mecque au temps de Mahomet.

À la suite de la guerre civile ayant opposé principalement Muʿāwiyah ibn ʾAbī Sufyān, gouverneur de Syrie, au calife ʿAlī ibn ʾAbī Ṭalib, et après l'assassinat de ce dernier par les Khawarij, Muʿāwiyah fonde le Califat omeyyade en prenant Damas comme capitale, faisant de la Syrie la base d'un Califat qui fait suite au Califat des biens guidés et qui devient, au fil des conquêtes, le plus grand État musulman de l'Histoire. Ainsi, les successeurs de Muʿāwiyah Ier étendent les frontières du Califat de l'Indus jusqu'à la péninsule Ibérique, entrant en guerre à plusieurs reprises notamment avec l'Empire byzantin et l'Empire khazar, et faisant disparaître le Royaume wisigoth. Les Omeyyades vont même au-delà des Pyrénées avant d'être arrêtés par le duché d'Aquitaine à la bataille de Toulouse (721) puis par Charles Martel à la bataille de Poitiers (732).
source wikipedia,

   
   
Orphisme
Orphisme, voir André Boulanger, L'Orphisme,
Orthodoxe
voir ce mot dans Bibliothèque d'Hadrien, sur gaogoa,
Otium
Les Romains employaient le terme otium. C'est un moment de calme, un moment à savourer, un moment de liberté qui nous offre la paix intérieure. Les Grecs, eux, parlaient de scholè. — (Anselm Grün, Retrouver le goût de la vie, Albin Michel, 2013, p. 121)
Oumma
L'oummat, ou ummat (arabe : أمّة [ummat], communauté ; nation —- même étymologie que أمّ [umm], mère, le at final étant la marque du féminin dans les langues sémitiques), est la communauté des musulmans, indépendamment de leur nationalité, de leurs liens sanguins et des pouvoirs politiques qui les gouvernent. Le terme est synonyme de ummat islamiyya, « la nation islamique ». Le concept est similaire à celui d'« Église » (ecclesia en latin) chez les chrétiens, étymologiquement l'assemblée des fidèles.

Elle naît avec l'hégire en 622, quand les premiers fidèles renoncent à l'organisation clanique qui prévaut jusque-là, pour une communauté de foi, et fut définie dans la Constitution de Médine. De l'oumma découle une notion de solidarité entre les musulmans.

La première[Contradiction] rupture de l'oumma date de 910 lorsque le fatimideUbayd Allah al-Mahdi se proclame calife contre le calife abbasside de Bagdad. Deux logiques de succession s'opposent alors : d'un côté, chez les Fatimides, le calife doit être un descendant d'Ali et de Fâtima (école aristocratique), de l'autre ceux qui veulent un calife descendant du clan quraychite. Cette division recouvre exactement la rupture plus ancienne[Contradiction] entre chiites et sunnites au moment de désigner le premier calife : d’un côté Ali, gendre et fils adoptif de Mahomet, et de l’autre Abû Bakr, beau-père de Mahomet, mais parent assez lointain. Dans cette querelle, les kharijites refusent tout caractère dynastique au titre de calife, celui-ci devant être choisi (élu) comme le meilleur parmi les musulmans.

Aujourd'hui le terme est largement repris par des mouvements politico-religieux panislamiques. Pour l'historien Georges Corm, « cet attachement viscéral à la notion très imaginaire de Oumma et de civilisation ou de valeurs musulmanes ou arabo-musulmanes ne fait que traduire une réaction psychologique de compensation à l'état de déchéance dans lequel sont plusieurs sociétés qui ont pour religion principale l'Islam. ».

Le mot Oummat est la transposition de l'hébreu biblique oummah définissant « un peuple, une tribu, une nation » tiré de la racine 'em désignant la « mère, naissance ». La Oummat c'est la nation, la communauté de ceux qui sont nés d'une même mère (filiation maternelle).

P  
Padichah

Padichah, également écrit padishah, padischah, padshah ou encore badshah, est un titre de noblesse monarchique de langue persane, composé de pādi (maître) et chah (roi).

Il s'agit probablement d'une continuation de la titulature royale achéménide, qui désignait le souverain comme le « grand roi ». Dans l'usage, il est l'équivalent du titre romain d'empereur, comme le persan chahanchah (« roi des rois ») ou l'indien maharaja (« grand roi ») : il met son titulaire au-dessus des simples rois ; c'est aussi une des qualifications du Dieu Ahura Mazda. Source wikipedia,

 
Paideia

En grec ancien, le mot paedeia ou paideia (παιδεία) signifie « éducation » ou « élevage d'enfant ». Historiquement, il fait référence à un système d'instruction de l'ancienne Athènes dans lequel on enseignait une culture vaste. Étaient enseignées la grammaire, la rhétorique, les mathématiques, la musique, la philosophie, la géographie, l'histoire naturelle et la gymnastique. La paideia désignait alors le processus d'éducation des hommes, une éducation comprise comme modelage ou élévation, par laquelle les étudiants s'élevaient à leur « vraie » forme, celle de l'authentique nature humaine. Selon les Définitions de Platon, la paideia, l’éducation, ce sont les « soins que l'on dispense à l’âme ».

L'Athènes antique ayant un gouvernement démocratique, la paideia (combinée avec l’ethos, c'est-à-dire les habitudes) devait rendre un homme excellent, au sens où l'homme qui excelle est celui qui accomplit bien sa fonction. De la sorte, un homme dont la paideia était réussie pouvait être un bon citoyen ou même un roi. Cette éducation ne consiste pas dans l'apprentissage d'un art ou d'un commerce, que les Grecs considéraient comme relevant de tâches mécaniques, sans valeur et indignes des citoyens - les ouvriers et artisans dans les métiers du feu étaient désignés du terme péjoratif de banausos - mais dans l'apprentissage moral de la liberté et de la noblesse ou de la beauté. La paideia est un héritage culturel poursuivi à travers les générations. Le terme paideia a donné lieu au concept d'encyclopédie, qui combine les mots grecs ἐγκύκλιος, enkyklios (désignant un système complet, circulaire) et paideia, qui apparaît en français sous la forme du suffixe, -pédie ou -pedia. Wikipédia utilise également ce terme et ce suffixe. ( source wikipedia).
Lire Enyclopedie sur cosmovions,

Bookchin rappelle que cette citoyenneté active est intimement liée à la paideia, c’est-à-dire la culture intentionnelle des qualités civiques et morales nécessaires à l’exercice politique. — (Le remède à la déliquescence de la démocratie municipale, Le Devoir.com, 11 janv 2014)
source wikitionary,



Les Codes de classe sociale greco-romaine dirigeante dans l'Antiquité classique !... et assez tardivement ...
Forme les garçons de la classe supérieure.

aussi sur agora,

JAEGER Werner
1964 : Paideia, La formation de l'homme grec, la grèce archaïque, le génie d'Athènes, tel, gallimard, n¨127

GIOVANNI Levi et SCHMITT Jean-Claude
1994 : Histoire des jeunes en Occident, Tome 1 et 2, Seuil,
L'image des jeunes gens dans la cité grecque par Alain Schnapp p21

ARIES Philippe, DUBY Georges,
1985 : Hisoire de la vie privée (en 5 tomes) , T1- De l'Empire romain à l'an mil, Histoire, Point, Seuil, H260
Paul VEYNE : L'Empire romain p11 , Peter BROWN : L'Antiquité tardive, p 215,

   
   
Parrhésia
Liberté de langage dans la cité classique.

Patronus

Patron

Dans la Rome antique, la relation de clientèle désigne une relation de services mutuels entre deux personnes de statut social différent, l'un puissant, le patron, généralement aristocrate, et une personne de rang moindre, généralement un homme libre, appelé le client. Très tôt codifié, le clientélisme domine toute la vie sociale de la Rome antique.

Le lien réciproque qui unit le client à son patron porte le nom de fides (confiance partagée, loyauté). Cette notion était très importante étant donné la réprobation de ceux qui ne se montraient pas loyaux, condamnation consignée par une formule de malédiction dans la Loi des Douze Tables.

D'une part, le patron offre sa protection à ses nombreux clients ; en contrepartie, le client soutient son patron dans ses entreprises politiques et militaires. Cette clientèle est formée par les paysans qui cultivent ses terres, par les esclaves qu'il a affranchis et leurs descendants. Ces descendants d'affranchis portent d'ailleurs le nom (gentilice) de leur ancien maître (voir les noms romains).

Les clients peuvent aussi être des citoyens endettés qui se sont mis sous la protection d'un puissant, ou qui sont désireux de faire partie d'une organisation au sein de Rome. Par extension, on parle de clientélisme politique, où le client donne un appui politique à son patron (voir clientélisme).

source wikipedia et suite ...,

Pélage
Pélagianisme

Pélage ou Pelagius (v. 350 - v. 420) est un moine ascète breton dont les idées sur le caractère contingent de la grâce divine furent jugées hérétiques par l'Église en 418. wikipedia,

Le pélagianisme est une doctrine développée à partir de la deuxième moitié du IVe siècle par l'ascète breton Pélage, Célestius, Julien d'Eclane et leurs disciples, caractérisée par l'insistance sur le libre arbitre de l'homme.

Le pélagianisme, professant que la liberté règle les rapports entre l'homme et Dieu, s'attire l'opposition de l'épiscopat africain marqué par l'idée de la grâce d'Augustin d'Hippone, qui obtient la condamnation de ce courant par l’empereur Honorius, puis par le 16e concile de Carthage en 418, avec l'approbation du pape Zosime.

Deuxième doctrine chrétienne combattue par Augustin après le donatisme fut par abus de langage qualifiée d'hérésie puisqu'elle est antérieure à la formulation orthodoxe qu'elle permit d'établir. Il ne peut en effet y avoir hérésie que par rapport à une orthodoxie antérieurement formulée dogmatiquement par l'autorité d'un ou de plusieurs conciles et sanctionnée par l'autorité du Pape. Cette doctrine religieuse naturaliste et rationaliste peut être rapprochée de la doctrine de la grâce chez Abélard. , wikipedia,

Philia
Amitié entre homme de la paideia.
Platon
Aristoclès Platon,
Plotin

Plotin, en grec Πλωτῖνος, en latin Plotinus (205 - 270 apr. J.-C.), philosophe gréco-romain de l'Antiquité tardive, est le représentant principal du courant philosophique appelé « néoplatonisme ». Il installe son école à Rome en 246, où Amélius fut son premier disciple. Sa relecture des dialogues de Platon fut une source d'inspiration importante pour la pensée chrétienne en pleine formation à l'époque et pour Augustin d'Hippone, elle influença de manière profonde la philosophie occidentale. L'intégralité de ses écrits a été publiée par son disciple Porphyre de Tyr, qui les a regroupés sous la forme d'Ennéades.

Les Ennéades de Plotin, Ph.Remacle,

Polythéisme

Le terme du grec πολύς [poly], « beaucoup » et θεός [theos], « dieu »(plusieurs dieu) a été inventé par l’auteur juif Philo d'Alexandrie (-12 ~ 54) pour argumenter avec les Grecs. Lors de l’expansion du christianisme autour du bassin méditerranéen et en Europe, les non-chrétiens furent appelés païens (gens du pays), ou, de façon péjorative, « idolâtres » (adorateurs de « faux » dieux). Jean Bodin aurait relancé l’emploi du terme polythéiste en 1580.

Au sens figuré, Max Weber a utilisé l’expression « polythéisme des valeurs », pour décrire ce qui se passe dans les sociétés modernes, où les différentes valeurs sont incommensurables et entrent en conflit, toutes ne pouvant être simultanément honorées.

Ils sont divers car chaque système polythéiste l’est à sa manière, et peut comprendre des sous-systèmes dans lesquels l’interprétation des dieux et de leurs relations diffèrent. Par ailleurs, certaines religions ne sont plus accessibles que par des traces archéologiques difficilement interprétables, des mythes et des textes littéraires (épopée, etc.). Or la place d’un dieu dans un mythe ou dans une œuvre comme l’Odyssée ne reflète pas exactement sa place dans le culte.

Dans les systèmes polythéistes, il y a partage des domaines d’influence ou de compétence entre les dieux. Ce partage peut être territorial (dieu dont le pouvoir s’étend sur un territoire limité), ethnique ou professionnel (dieu compétent seulement pour un clan ou un groupe professionnel), ou autre (dieu gouvernant un phénomène naturel, l’outre-tombe, les mariages, etc.). Néanmoins, il y a tendance au cumul de plusieurs fonctions par certains dieux importants ; la divinité cumulatrice peut ne pas être la même pour différents groupes humains appartenant au même ensemble religieux, certains dieux faisant l’objet de préférences locales, par exemple.

On prête en général aux divers dieux des relations de type familial ou social (subordonné/supérieur hiérarchique). L’ensemble des dieux d’une religion est appelé panthéon (du grec pan « tout » et theos « dieux »). Ces panthéons peuvent présenter des variantes ; il n’est pas rare que des groupes ayant les mêmes dieux ne leur prêtent pas exactement les mêmes relations. Ils ne sont pas figés, pouvant accueillir de nouvelles divinités ou admettre une redéfinition des rapports entre dieux.

Souvent il existe une entité supérieure plus rarement invoquée que les dieux populaires, qui peut être la plus haute divinité du panthéon, comme le dieu Nzambi dans la religion africaine des Lundas, ou une entité plus abstraite, comme le Ciel de la religion chinoise.

suite sur wikipedia,

Potentia
  1. Force (d'une chose), vertu, efficacité.
  2. Pouvoir de faire quelque chose, faculté, capacité.
  3. Puissance, autorité arbitraire, influence, crédit.
    non potentia, sed jure rem publicam administrare, Nep.

gérer les affaires publiques non à la suite d'une faveur mais conformément au droit.

  1. Domination, souveraineté.
    selon wiktionary,
   
Praesentia
Force de la vérité,
selon wiktionary
   
Praotès
Aimable courtoisie
Q
 
R  
Religion(s)
 
Rêve
le rêve et son histoire ....
 
Reverentias
Convenable
Roum, Rom,
- nom pluriel ( roumi, masc. sing., et roumiyyah fém. sing. )
- Byzantins et Syriens de rite grec , les sujet du Basileus, selon Amin Maalouf, Les croisades vues par les arabes, La barbarie franque en Terre sainte, J'ai Lu, n° 1916, 1983,
lire : Les roum chez Amin Maalouf. par · 30 juin 2014
Rusticitas

rusticia / Vulgaire, mauvaise éducation, manque de finesse, (pour le mauvais latin des campagnes : Rusticitas lingua Romana),
s'oppose à Potentia, à Urbanitas, à Reverentia,

voir Vulgaire et Vulgarité, de Louis CABELLAT,

 
S
 
   
Sassanides

Les Sassanides sont une dynastie perse ayant régné sur le Grand Iran de 224 jusqu'à l'invasion musulmane, en 651. Cette période constitue un âge d'or pour la région, tant sur le plan artistique que politique et religieux.

Avec l'Empire romano-byzantin, cet empire a été l'une des grandes puissances de l'Asie occidentale pendant plus de quatre cents ans. Fondée par Ardashir (Ardéchir), qui met en déroute Artaban V, le dernier roi parthe (arsacide), elle prend fin avec la défaite du dernier roi des rois (empereur) Yazdgard III (632-651). Ce dernier, après quatorze ans de lutte, ne parvient pas à enrayer la progression du califat arabe, le premier des empires islamiques. Le territoire de l'Empire sassanide englobe alors la totalité de l'Iran actuel, l'Irak, l'Arménie d'aujourd'hui ainsi que le Caucase sud (Transcaucasie), y compris le Daghestan du sud, l'Asie centrale du Sud-Ouest, l'Afghanistan occidental, des fragments de la Turquie (Anatolie) et de la Syrie d'aujourd'hui, une partie de la côte de la péninsule arabe, la région du golfe Persique et des fragments du Pakistan occidental. Les Sassanides appelaient leur empire Eranshahr, « l'Empire iranien », ou Empire des Aryens.

On considère l'ère sassanide comme l'une des périodes les plus importantes de l'histoire de l'Iran.
source wikipedia,

Scolastique

Du XI eme au XV eme siècle.

- Panoramique logique, Patristique, Logique médiévale, 1 ere scolastique, Haute scolastique (Les Ars libéraux), Logique de la Renaissance, Logique de Port Royal,

- La scolastique est la théologie ou la philosophie qui s'enseigne, parfois s'invente ou se développe, parfois aussi meurt dans les écoles : il y a une scolastique platonicienne, péripatéticienne, surtout néoplatonicienne, une scolastique protestante et catholique (Christianisme), Une scolastique hégélienne (Hegel), cousinienne  (Cousin) ou schopenhauérienne (Schopenhauer), etc. Mais c'est au sens le plus usité, la philosophie médiévale, qu'on trouve chez les Byzantins, les Arabes et les Juifs, chez les chrétiens d'Occident. 

Les Byzantins sont les continuateurs directs de l'hellénisme : en dehors des néo-platoniciens restés fidèles à la religion antique, ils nous offrent les noms de Synésius, au IVe siècle; de Némésius d'Emèse, d'Enée de Gaza, de Zacharie le Scolastique, au Ve; du pseudo-Denys et de Jean Philoponus, au VIIe, suivis de Jean Damascène vers 700; de Photius au IXe siècle; de Michel Psellos au XIe, d'Eustrate, de Johannes Italos, de Michel d'Ephèse, de Nicéphore Blemmidès, de Georgius Pachymère et de Théodore Métochita, etc.

La scolastique arabe va du IXe, siècle au XIIIe. Elle a pour représentants, en Orient, Al-Kindi (mort en 870), les Frères de la Pureté (Islam), Alfarabi (mort en 950), Avicenne (980 - 1065), Algazel, né en 1059, qui en fut le destructeur; en Occident, Avempace (mort en 1138); Abubacer (mort en 1185), Averroès (mort en 1198), après lequel il n'y a plus que des mystiques et des motecallemin, raisonnant sur les matières religieuses, mais condamnant, les uns et les autres, la philosophie. 

suite sur Cosmovisions,

- Wikipedia,

Sentence

Une sentence est une parole qui renferme un grand sens, une pensée morale.

Le Littré définit la sentence
Mot énonçant de manière concise, une évidence, une vérité chargée d'expérience ou de sagesse et renfermant parfois une moralité. Belle sentence.


La sentence est une proposition courte qui instruit, enseigne : ce qui domine dans la signification c’est l’idée d’opinion, de manière de voir.
« Le malheur est le grand maître de l’homme » est une sentence.
« Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît » est une maxime.
Sentence est plus général que maxime, il peut se dire là où maxime se dit, mais maxime ne peut se dire partout où l’on dit sentence.
source dicocitation le monde ,
Serge de Rasafa

Saints Serge et Bacchus de Rasafa, Serge était commandant de la Schola gentilium, troupe d'élite romaine composée de Barbares. Dénoncé comme chrétien, flagellé avec Bacchus, qui en mourut, finalement décapité à Resafa dans le désert syrien près de l'Euphrate en 303.

Serge Saint patron des orateurs de langue syriaque et des Arabes du croissant fertile (Le monde l' Antiquité tardive, Peter Brown, p142)

Serge et Bacchus sont très anciennement vénérés en France, en tant que martyrs par les Églises orthodoxe et catholique ; ils sont fêtés le 7 ou le 8 octobre.
légende :
Serge et Bacchus étaient officiers de l'armée romaine et secrètement chrétiens ; le martyrologe raconte que leur religion fut découverte quand ils essayèrent de ne pas accompagner un fonctionnaire romain dans un temple païen avec le reste de ses gardes du corps. Après qu'ils eurent persisté dans leur refus d'adorer les dieux romains, ils furent torturés et mis à mort par l'ordre de l'empereur romain Maximien. On pense que Bacchus mourut pendant la torture, pendant que Serge survécut et fut décapité par la suite. Le site traditionnel de la mort de Serge est Rasafa. Selon la légende, alors qu'il était mort sous la torture, Bacchus apparut en esprit à Serge, que l'on torturait toujours et l'encouragea à résister, car ils seraient bientôt réunis au Ciel.
Serge était un saint très populaire en Syrie et dans l'Arabie chrétienne. Les nomades du désert considéraient Serge comme leur saint patron particulier. Sa fête est célébrée le 7 ou le 8 octobre. Le village de Maaloula en Syrie, où l'on parle encore araméen, possède entre autres deux fameux monastères antiques dédiés à ces saints.

Dans l'Empire byzantin, ils étaient vénérés comme les protecteurs de l'armée. Une grande église monastique leur fut consacrée à Constantinople par Justinien Ier, probablement en 527. Elle fut transformée en mosquée après la conquête de Constantinople par les Ottomans, connue aujourd'hui sous le nom de Küçük Ayasofya Camii (« Petite Sainte Sophie »). En Syrie, le monastère Saint-Serge-et-Saint-Bacchus de Maaloula date du Ve siècle, et le portail d'entrée de l'église Saint-Serge de Zabad avait une dédicace trilingue le concernant sur son linteau, datée de 511 ou de 512.

D'après des historiens comme John Boswell, les deux saints étaient mariés, ce qui accréditerait la théorie, encore controversée, selon laquelle les mariages homosexuels étaient acceptés chez les premiers chrétiens. Il n'existe pas de consensus pour savoir si les deux hommes étaient amants ou seulement unis par une forme de fraternité adoptive.

Dès le IXe siècle une église de Rome leur est dédiée : l'église Santi Sergio e Bacco degli Ucraini.

 

Soufisme

Le soufisme (en arabe : تصوف, tassawuf) représente une tendance ésotérique et mystique de l'islam.

Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle par le biais d'une initiation dite tassawuf ou encore tariqa, qui par extension désigne les confréries rassemblant les fidèles autour d’une figure sainte.

Le soufisme est présent, depuis les origines de la révélation prophétique de l'islam, à la fois dans les branches sunnite et chiite, bien qu'il ait pris des formes différentes dans les deux cas.

............

Les soufis se sont organisés assez tardivement (XIe et XIIe siècles) en confréries appelées tariqa (pluriel turuq ; méthode, chemin, voie) fondées par des maîtres spirituels (cheikh). Chaque soufi se rattache à une « chaîne » (silsilah) qui représente sa généalogie spirituelle, grâce à laquelle il est relié par différents intermédiaires au Prophète. À quelques exceptions près (comme certaines voies naqshbandies), toutes les voies spirituelles se rattachent traditionnellement au Prophète par l'intermédiaire d'Ali ibn Abi Talib.
.....
source wikipedia,

Strigile

Le Strigile, est un ustensile de toilette qui semble être d'origine romaine même si les grecs l'utilisaient aussi et qui ne fut développé que pour éliminer, sueurs, huile, cendre et autres poussières qui se déposaient sur les corps de cette époque. Il s'agit d'une lame métalique plate ou concave, toujours incurvée afin d'épouser les formes humaines. La représentation ci-dessus provient de l'exemplaire que possède le CFDRM des Discourt des bains et antiques exercitations grecques et romaines écrit par Guillaume du Choul en 1559.

L'Apoxyomène (en grec ancien apoxuómenos, de apoxúô, « racler, gratter ») est un marbre d'après Lysippe, représentant, comme son nom l'indique, un athlète nu se raclant la peau avec un strigile. Il est conservé au musée Pio-Clementino (musées du Vatican) sous le numéro Inv. 1185.

Stylite

Les stylites (du grec στύλος, « colonne ») sont des ermites des débuts du christianisme, des anachorètes qui plaçaient leur cellule au sommet d'une ruine, d'une colonnade, d'un portique ou d'une colonne pour y pratiquer une ascèse extrême.

En Orient, Siméon le Stylite est le plus connu d'entre eux. Saint Walfroy est le seul stylite d'Occident connu à ce jour

Sultan

Sultan (nom masculin, de l'سلطان (sulṭān) : domination, autorité ou souveraineté) est un titre porté par des monarques musulmans depuis l'an 1000 environ.

Un territoire gouverné par un sultan est un « sultanat » (سلطنة (salṭana). L'épouse ou concubine d'un sultan, ou un sultan féminin, est appelée « sultane » (سلطانة (sulṭāna).

Dans l'ancien Empire ottoman, la mère du sultan régnant est appelée « sultane validé ».

Ce mot correspond à l’hébreu biblique שלטון (šilṭōn), qui signifie lui aussi « puissance ». Sultan et, plus rarement, son féminin Sultana se retrouvent comme prénoms dans le monde arabo-musulman ; ainsi, le vrai nom de la chanteuse Reinette l'Oranaise était Sultana Daoud.

Vers l'an 900, le califat abbasside est très affaibli. Plusieurs gouverneurs de provinces sont déjà transformés en souverains héréditaires, portant le titre d'émir. Il y a également des émirs contrôlant des territoires plus réduits, une ou quelques cités et leurs environs.

Vers l'an 940, la guerre civile bat son plein. La dynastie des Abbassides, sur le point de disparaître, est sauvée par les frères Bouyides, qui ramènent de l'ordre dans les provinces centrales, qui sont approximativement les territoires actuels de l'Irak et l'Iran. Le plus jeune des trois frères, Ahmad ibn Bouway, s'empare de Bagdad en 945 et reçoit du calife abbasside le titre d’« amîr al-oumarâ’ » (« émir des émirs »), souvent appelé comme « grand émir ». Sauvés par les Bouyides, les califes abbassides passent dès lors sous leur tutelle.

Source wikipedia,

   
T  
   
Totémisme

Le totémisme est un concept anthropologique qui désigne un mode d'organisation social et religieux, clanique ou tribal, fondé sur le principe du totem. On peut dire, par exemple, comme Anne Stamm, ethnologue membre du CTHS, qui écrivait ː un «totem» est un animal, un végétal, voire un objet fabriqué qui est considéré non seulement comme le parrain du groupe ou de l'individu mais comme son père, son patron ou son frère : un clan se dit parent de l'ours, de l'araignée ou de l'aigle.

Le lien entre le groupe social, ou l'individu, et son totem n'est pas seulement fondé sur une analogie de nom ou sur une ressemblance quelconque (la ruse du renard et la ruse d'un individu), mais est un rapport spirituel qu'on a pu qualifier de mystique . Bien que le nom du totémisme provienne du mot « totem », lui-même emprunté à l'ojibwa (un groupe amérindien) ototeman, le totémisme se retrouve dans d'autres cultures qu'en Amérique du Nord, par exemple en Amazonie, chez les Aborigènes d'Australie, en Papouasie Nouvelle-Guinée, en Afrique (chez les Dinka), etc suite sur wikipedia,

U  
 
Urbanitas
Le bon latin des villes,
La politesse, le bon ton,
selon wiktionary,
   
V  
   
Vizir

Le mot arabe vizir (وزیر en arabe et en persan, parfois transcrit en vizir, vazir, wasîr, wesir ou encore wezir), désigne un fonctionnaire de haut rang, ayant un rôle de conseiller ou de ministre auprès des dirigeants musulmans (califes, émirs, maliks, padishah ou sultans).

Par analogie, mais de façon anachronique, ce terme est aussi utilisé par les historiens pour désigner, dans l'Égypte antique, le second personnage après le pharaon, le tjaty en égyptien. Source wikipedia,

   
W  
X  
Y  
   
Z  

Zoroastre

Zarathoustra

en persan Zerdust, est l'auteur ou le réformateur du Magisme ou Mazdéisme, religion des anciens Perses, des Parthes et des Guèbres, naquit probablement en Médie, dans l'Aderbaïdjan (l'anc. Atropatène), sous le règne d'un prince du nom de Gouchtasp (qu'on a voulu à tort identifier avec Hystape, père de Darius I). La religion des Mèdes était chargée de pratiques superstitieuses: Zoroastre entreprit de la réformer. Selon les traditions des Perses, il passa la première partie de sa vie à voyager pour conférer avec les sages les plus illustres, Puis il s'enferma dans une grotte pour méditer, fut enlevé au ciel, vit Ormuzd face à face, et reçut de lui mission d'aller prêcher à l'Iran (Perse) une doctrine nouvelle. ....

Il enseignait l'existence de deux principes opposés, Ormuzd, principe du bien, et Ahriman, principe du mal, qui sont sans cesse en lutte, mais au-dessus desquels s'élève un dieu sublime, Zervane-Akérène; prescrivait le culte du feu, réglait la vie publique comme la vie privée et annonçait des peines et des récompenses après la mort; il institua les Mages pour être les ministres de la nouvelle religion. 

imago-mundi...