Ars * |
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Les ars se divisent en Beaux-ars et Ars-libéraux. | |
Les Beaux ars : la Danse, la Chant, la Poésie, et la Peinture, la Sculpture, puis l’Architecture, le Théâtre, la Photographie, la Bande dessinée, et le dixième art : les Multimédias. Mais le Beau est le début du Terrible ! Et la beauté a fonction de masque ! |
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Les Ars Libéraux : la Littérature, (grammaire, rhétorique, logique et dialectique) et la Science (arithmétique, géométrie, «astrologie », astronome, musique) ont pour objet la connaissance du Vrai, ce pour la classification ancienne, aujourd'hui les ars libéraux ont singulièrement musclé leurs catégories ... et abaissé l'exigence de vérité ... Voir ici pour les disciplines liées à la psychanalyse . |
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De la perversion ** généralisée dans les Ars : La perversion c'est : Atteindre la subjectivité de l'autre, pour en accaparer la volonté ! Ou comme le dit Lacan dans Kant avec Sade : Atteindre la pudeur de l'autre pour en accaparer la volonté ! Autrement dit rien n'y échappe ! Les Beaux-ars sont plus exposés à la perversion que les ars libéraux qui eux recherchent la vérité ! Les deux alimentent le Discours du Maître... DM. Mais les "intellectuels" et les scientifiques "non analysés" usent des mêmes mécanismes de la perversion que le commun des mortels pour paraître et imposer leurs découvertes (parfois nocives...) ! La démagogie des communiquants le démontre... Méfions nous des discours de Vérité qui nous promettent surtout l'Enfer ! (voir les regrets d'Einstein ! Et certaines religions sont expertes en l'occire !). La perversion est aujourd'hui si commune, si banalisée, que plus personne n'en souligne le mécanisme... Nous vivons dans une Culture de la Perversion, la pudeur (pas celle du voile des moralistes, des Tartuffes, où montrer sert à cacher ) s'est effacée ...!? Cela semble correspondre à la disparition des frontières entre le privé et le publique, l'ère du Loft.. où chaque citoyen porte le matricule 007 ! mais aussi 2) au phénomène s'adossant au Mythe dyonisiaque qui porte ce lien d'apparition de la pudeur sur la scène lors de la présentation du Phallus. ( Aujourd'hui encore célébré au Japon - le Shinto Kanamara matsuri- et nouvellement contesté le 3 avril 2016 par l'artiste Rokudenashiko, condamnée à ce titre ??) (!), 3) à ce que La "femme" dite Moderne (?) ne convoite-t-elle pas le Phallus, (via Son glaive : le discours féministe) pour s'en vêtir (les conquêtes féministes faites au patriarca machiste) et s'y identifier ( en porter les attributs), par force de Lois ( et conjonction de la castration et du phallus sur le corps de la Femme !). (légalité des sexes, en Droits égaux, et non égalité des sexes, qui sous entend bien l'émasculation ou l'appareillage ! mais que dire à l'heure du marchandaïsing du corps et des ses fluides !). Féminisme qui relaie la castration massive des Hommes-Pères lors de la guerre de 1914-18. (Aujourd'hui les Hommes (européens), devenus prudents, valorisent les conquêtes ménagères, culinaires et de nourrices ). 4- et y ajouter l'impudeur endémique, l'exacerbation de l'érotisme phallique (H et F) et de son déni massif, qui concentre la perversion (devenue inconsciente) dans un raccourci psychotique (défaut de lecture). Toute sexualité est d'ailleurs perverse, pas de désir de l'autre sans perversion, aussitôt relayée par l'aliénation à l'autre (névrose) ... c'est quasi darwinien.. et nos sociétés d'images et d'expositions favorisent grandement ce goût de l'éclat, de la brillance ! ( les fétiches d'aujourd'hui des sociétés mécanistes ont noms de Pommes empoisonnées, ou de vampires en manque, sans sang, et l'artificielle beauté brille par ses Leds, ...lumières hideuses.. nouvelle hypnose..., les nouveaux canaux de la Droite infnie ). Car , en arrière plan un calcul opère, une économie fondée sur l'appât, sur la manque, sur l'ignorance ... sur la survie, sur les grandes machines de l'exploitation et de l'accumalation. Les ars ( Libéros ou Bos) n'ont de Maîtres que d'habiles illusionnistes ( on leurs prête du Style !) qui sauf déclaration de leur éthique ( les artistes engagés !) corroborée par leur pratique, n'ont pour le coup aucune morale et servent tous les Maîtres, et souvent échappe au "fisque" ! (pour la rime aproximative ..!). |
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* ars : ÉTYMOL. ET HIST. A.− 1. a) Ca 1100 males arz « arts maléfiques, sciences occultes » (Roland, 886, éd. J. Bédier, p. 76 : Reis Corsalis, il est de l'altre part. Barbarins est e mult de males arz) − 1493 maulvaiz arts « sorcellerie » (Cri du prevost de Paris, ap. Laborde ds Gdf. Compl.); cf. début xvies. art magique (Lemaire de Belges, Illustr., I, 19 ds Hug. : Au temps jadis, cestoit chose fort honnorable aux Princes de savoir lart Magique, laquelle comprenoit trois sciences principales : Cestasavoir, Religion, Medicine, et Astronomie); b) 1165-70 surtout au plur. « disciplines des études libérales (au Moyen-Âge) » (B. de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 8 ds T.-L. : les granz livres des set arz); c) début xiiies. « activité, métier, discipline manuelle » (Jourdain de Blaye, éd. K. Hofmann, 1299 ds T.-L. : quiert poissons, c'est li ars dont il vit); 2. a) 1165-70 « moyen de parvenir à quelque chose, adresse » (B. de Ste-Maure, Troie, 13349 ds Gdf. Compl. : Cil les prennent, mes c'est a tart, Et si vos dirai par quelle art) (ctrl) | |
** : Perversion : comme qualité, manière d'être, à distinger de perversité, de pervers, du sadisme fou..., la perversion est une structure très commune et constemment à l'oeuvre chez chacun, elle privilégie un rond dans l'articulation de la 3 Chaines, et ce rond devient prévalent, il se montre ... et fait tenir.. C'est la solution de l'artiste, son art fait tenir son discours... |