Vertu,
ARISTOCLES-Platon,

 
 
/vɛʁ.ty/
 
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Définitions :
Le mot vertu vient du mot latin virtus, lui-même dérivé du mot vir, d'où nous viennent les mots « viril » et « virilité ». Tandis que vir sert à nommer l'individu humain de sexe masculin, virtus désigne la force virile et, par extension, la « valeur », la « discipline » opposée au « courage », synonyme quant à lui d'« impulsivité », « défaut » considéré comme essentiellement barbare,

Les vertus humaines se divisent en vertus morales (celles qui ont pour objet les actes de la vie pratique) et intellectuelles (celles qui ont pour objet le savoir et la contemplation). Toutes deux sont acquises et ordonnées à un bien proprement humain.

En leur cœur, il y a les vertus cardinales.

  • Le courage ou force d'âme habilite à surmonter la peur et à braver les dangers.
  • La prudence indique la conduite raisonnée.
  • La tempérance habilite à user de la mesure qui convient dans la jouissance des biens délectables.
  • La justice, enfin, habilite à rendre à chacun son dû.
Chacune des quatre vertus cardinales que nous venons de nommer trouve son siège dans la sensibilité de l'être humain.
  • Le courage règle la sensibilité combative.
  • La tempérance règle la sensibilité jouissive.
  • La justice règle la sensibilité rationnelle.
  • La prudence règle la sensibilité téméraire.

 

Elles sont alors divisées en vertus morales de Courage, de Tempérance et de Justice, et en vertu intellectuelle de Prudence.

Ce sont celles autour desquelles toutes les autres vertus morales gravitent et se rattachent.

Parmi les vertus morales telles que la générosité, l'Humilité, la gratitude, on regroupe ensemble les quatre vertus cardinales.

 

Les vertus intellectuelles sont des valeurs qui incitent à chercher des vérités dans une sphère donnée. Aussi trouvent-elles leur siège dans la raison. On dénombre habituellement cinq vertus intellectuelles : intelligence, science et sagesse d'une part, et art et prudence d'autre part. Les premières sont « spéculatives », alors que les deux autres sont « pratiques ».

La première lettre de chacune des 5 vertus intellectuelles peut servir à forger le mot latin sapis, qui vaut pour sagesse. Ce qui se présente comme suit :

  • S = Science ;
  • A = Art ;
  • P = Prudence ;
  • I = Intelligence ;
  • S = Sagesse.
Commentaires :

 

Platon avaient pour vocation de penser la vertu, de la pratiquer lui-même et d'en discourir. La vraie vertu suppose en outre une connaissance authentique du bien.


Cinq vertus principales sont mises en avant : le courage (andrea), la modération ou tempérance (sophrosynè) ; la justice (dikaiosynè), la sagesse (sophia) — plus ou moins identique à la sagacité (phronêsis) — et enfin la piété (hosiotès). L’excellence d’un homme se mesure à ses vertus.


Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre un certain nombre de principes et de valeurs dans la vie quotidienne dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.

C'est un savoir pratique composé de cinq qualités, orientées en croix à la façon des quatre points cardinaux, autour d'un centre occupé par la sagesse : le courage, la tempérance ou modération, la justice ou probité, la piété ou dévotion.

Platon évoque la vertu dans le Ménon : pour Socrate, l'inexistence de maîtres de vertu lui prouve que celle-ci n'est pas une science, car elle ne peut s'enseigner; la vertu est alors tenue comme une opinion vraie. Elle proviendrait d'une sorte de grâce divine, d'une inspiration qui permet de bien agir.

Aristote présente la vertu tel un juste milieu entre deux défauts : un manque et un excès. Par exemple, le courage se trouvant entre la lâcheté et la témérité

 
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
10- Protagoras
28- Ménon,
- De la Vertu,
Bibliographie :
 
 
 
- Wikipedia,