Le Bien,
le bien, agathos
, ἀγαθός et le beau, kalos, καλός
pour former : beau et bon, kagathos, κἀγαθός
ARISTOCLES-Platon,

 
 

 

Définitions :

selon CNRLT,

- Avec une idée de conformité. En rapport avec certains critères d'appréciation individuels ou collectifs; d'une manière exactement adéquate à l'idée ou à l'effet attendu(e), propre à recevoir l'approbation.Le Bien est, avec l'Un et le Vrai, l'un des trois transcendantaux de la Scolastique ; il est surtout de nos jours la valeur normative de la morale, avec comme opposé le Mal. La détermination de ce qui est bien ou mal peut se faire dans le cadre des règles de civilité, de l'honneur, de l'utilité collective, de l'intérêt public, ou au contraire particulier. Ces différents ordres peuvent être en contradiction : ce qui est bien dans un domaine, peut ne pas l'être sur un autre plan ; on parle alors soit de dilemme, soit de conflit d'intérêts.
 

le Bien (terme ultime de la démarche rationnelle = le Divin, principe suprême, supérieur à l'essence et à l'existence, )

Cette idée du Bien, cause de tout ce qu’il y a de droit et de beau, communique sa vérité et sa vie à tous les objets connaissables.
la philosophie,

 

 

selon wikipedia,

- Selon les Définitions du pseudo-Platon,
le Bien est « ce qui n’a d’autre fin que soi-même ».


- La trilogie de Victor Cousin, qu'il attribue à Platon, est célèbre :
Du vrai, du beau et du bien
(1836).

- Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée au désir, et plus particulièrement au désir défini comme positivité, c’est-à-dire comme générateur de valeur – et non ici comme négativité, comme manque.

- Il s'agit là du désir humain basé sur l'esprit contrairement au désir animal qui est basé sur les sens.

- Dans la tradition grecque (chez Platon notamment) le bien (agathos) est ce dont la possession procure le bonheur (eudaimonia), qui est la fin ultime poursuivie par tout être humain

- On différencie le « Bien », valeur catégorique, suprême, idéale, et le « bien » ou le « bon », état relatif et restreint

- Le bon n'est pas le bien. Si le bien distingue un bien idéal et général, le bon désigne un bon ici et maintenant pour moi 

- Platon tendait à identifier l’Idée du Bien avec le dieu suprême. Théétète; p39


Kalos kagathos
(en grec ancien : καλὸς κἀγαθός) est une expression idiomatique utilisée dans la littérature grecque antique. Cette locution est la forme abrégée kalos kai agathos (καλὸς καὶ ἀγαθός), qui signifie littéralement « beau et bon » : elle est composée de deux adjectifs, καλός (kalos, « beau ») et ἀγαθός (agathos, « bien »), dont le second est combiné par une agglutination (une crase) avec l’aide du mot καί (kai, « et ») pour former κἀγαθός (kagathos).

L'expression polysémique kalos kagathos a souvent été associée à un idéal d'harmonie de corps et d'esprit dont l'athlète grec aurait été le modèle1 rappelant les mots célèbres de Juvénal « mens sana in corpore sano »

L'homme kalos kagathos que présente Marrou impressionne donc beaucoup plus par ses qualités physiques qu'intellectuelles car sa morale ne s'exprime que dans sa pratique sportive :

« Oui, ces jeunes gens [les athlètes grecs] étaient beaux et forts, mais c'est qu'à la poursuite de cette unique fin qu'ils consumaient toute leur énergie, toute leur volonté. »
(Catherine Saint André)

- Le philosophe Luc Brisson traduit l'expression par « perfection humaine ».

- agathos adjectif signifie « bien » et n'a pas de connotation spécifiquement physique ou esthétique, mais peut décrire l'excellence de caractère d'une personne, sa vertu (par exemple le fait qu'elle soit brave).

- Au cours du IVe siècle av. J.-C., il a acquis un sens politique : un homme bon était alors un homme qui respectait ses devoirs de citoyen, en tant que membre de la cité.

Commentaires :
 
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
12- Gorgias (468b)
18- Le banquet 205a
21- Théétète, Volume 9 (p. 39 beq/Dieu Bien suprême
20- La République Livre VI (505d-f)
24- Philèbe 
 
 
 
Bibliographie :
 
 
Catherine St-André, L'athlète de la Grèce classique: un modèle d'harmonie de corps et d'esprit ?, Montréal, Université du Québec à Montréal, 2016, 138 p., p. 4-35
- Wikipedia,